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INTER-MÉCANIQUE DU BÂTIMENT Volume 19 Numéro 8 Octobre 2004 POSTE-PUBLICATIONS, NO DE CONVENTION 40006319

Volume 19 Numéro 8

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Page 1: Volume 19 Numéro 8

INTER-MÉCANIQUE DU BÂTIMENTVolume 19 Numéro 8

Octobre 2004

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© photo Danfoss

En couverture

Mot du présidentLa formation, c’est rentable pour le maître mécanicien en tuyauterie ! 4TechniqueLes soupapes de mélange pour la régulationdes boucles de chauffage hydronique 10Réglage du thermostat dans les maisons à plancher radiant 16La thermopompe géothermique,composante de développement durable 18Fiche gaz naturel� Installation des chaudières 21Question-réponse� Dégagement entre un réservoir à mazout et un tableau électrique 24Points de vue sur l’hydronique� Le retour du marché de l’hydronique au Québec� La formation continue est indispensable 26GestionVotre projet est-il de type « fast track, design build » ? 30

Nouvelles 6Info-produits 27Calendrier 29Nouveaux produits 34

La revue officielle de la

8175, boul. Saint-LaurentMontréal, QC H2P 2M1T : 514-382-2668F : 514-382-1566

[email protected]

ÉditeurCMMTQ

Rédacteur en chefAndré Dupuis

CollaborateursMarv McRonaldMichel MarquezAndré Piché

AbonnementsMadeleine Couture

PublicitéJacques TanguayT : 514-998-0279F : 514-382-1566

Graphisme et éditiqueMardigrafe inc.

ImpressionImpart Litho

Toute reproduction est interditesans l’autorisation de la CMMTQ.Les articles n’engagent que laresponsabilité de leurs auteurs.L’emploi du genre masculinn’implique aucune discrimination.

Dépôt légal : Bibliothèque nationaledu Québec, Bibliothèque nationaledu Canada, ISSN 0831-411X

Tirage : 7000

Diffusion vérifiée par

CANADIAN CIRCULATIONS AUDIT BOARD

Publiée 10 fois par année

Répertoriée dans

Comité exécutif de la CMMTQPrésident Yves Hamel1er v.p. Michel Boutin2e v.p. Roger LabbéTrésorier Pierre LaurendeauSecrétaire Marcel MarcotteDirecteurs Guy Champagne

Alain DaigleYves Rousseau

Président sortant Jean CharbonneauDirecteur général Robert Brown

Poste-publications, convention no 40006319Retourner toute correspondance à :8175, boul. Saint-LaurentMontréal, QC H2P 2M1

19e année

Vol. 19, no 8 » Octobre 2004

Les soupapes de mélange thermostatiques et les soupapes de mélange3 ou 4 voies, manuelles ou motorisées, jouent un rôle important dans larégulation des boucles de chauffage. Si toutes contrôlent la températurede distribution, elles diffèrent dans leur capacité de protéger la chaudièrecontre les retours froids.

Texte en page 10.

www.cmmtq.org » un outil de travail br@nché

Page 4: Volume 19 Numéro 8

La formation, c’est rentablepour le maître mécanicienen tuyauterie !

Mot du président

IMB » Octobre 20044

A u cours des dernières années, la CMMTQ s’estinvestie considérablement dans des programmesde formation pour ses membres. Nous avons été

heureux de constater que vous avez répondu substan-tiellement à notre invitation et les chiffres confirment,bon an mal an, que nous avons atteint la cible.

Pourquoi la Corporation s’implique-t-elle autant dans laformation? Les raisons sont simples.

D’abord, il est de sa responsabilité en vertu de la Loi surles maîtres mécaniciens en tuyauterie « d’augmenter lacompétence et l’habileté de ses membres en vue d’assu-rer au public une plus grande sécurité et une meilleureprotection au point de vue de l’hygiène et de la santé… »Par ailleurs, quand le ministre du Travail a choisi de noustransférer la gestion de la qualification de nos membresen 2001, il a expressément déclaré qu’il s’attendait à ceque la CMMTQ prévoie un plan de formation continuepour assurer le maintien des compétences des maîtresmécaniciens. C’est exactement ce que nous avons fait etcontinuons de faire.

Notre plus grande satisfaction a toutefois été de consta-ter à quel point nos membres croient et s’investissentdans la formation. Au cours des quatre dernières années,c’est plus de 2100 personnes qui ont assisté aux nom-breux cours offerts. Ces membres ont compris que laseule façon de maintenir leurs connaissances à niveaudans un environnement technique en évolution constanteet de garder un avantage compétitif dans un marché enpleine ébullition est la formation.

Pour répondre aux attentes de ses membres, la CMMTQdoit prendre tous les moyens raisonnables à sa disposi-tion. Nous croyons bien le faire malgré des conditions dif-ficiles telles que la grande étendue du territoire à couvriret des effectifs dispersés et peu nombreux dans certainesparties de la province. Nous prétendons bien le faire

parce que nous anticipons les besoins et, quand ce n’estpas possible, nous réagissons rapidement et efficacement.

À titre d’illustration, je relève de façon particulière lecours sur les systèmes antirefoulement que nous offronsdepuis peu aux membres qui doivent voir dans l’ap-plication des dispositions réglementaires une très belleoccasion d’affaires. Il aura fallu près de 12 mois de né-gociations et quelques dizaines de milliers de dollarsd’investissement pour mettre en place le cours quiest disponible depuis quelques semaines. Ça, c’est del’anticipation.

Un autre exemple d’action rapide est le support enformation que nous avons donné à nos membres quidevaient acquérir en toute urgence les qualificationsrequises pour exécuter des travaux dans des systèmesalimentés en gaz naturel. Les contraintes pour y arriveront été aussi nombreuses que complexes, mais nousavons réussi à livrer la marchandise en un temps record.Malgré quelques embûches, les membres ont appréciéles efforts déployés.

En août et septembre derniers, la Corporation a fait par-venir à chacun de ses membres le programme de forma-tion pour la session automne 2004 qui comprend pasmoins de 14 cours différents portant sur des notions tech-niques, juridiques et administratives. Nous croyons ainsirépondre aux attentes exprimées et il ne reste qu’à sou-haiter que les MMT répondront à l’invitation qui leur estlancée. Si la tendance des dernières années est respectée,nul doute que la participation sera fort intéressante parceque la formation, c’est rentable.

Le président,

Yves Hamel

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Données météode Montréalet températures del’eau de l’aqueduc� Claude Dumas, ingénieur à la Ville deMontréal, a affiché sur le site Internetd’ASHRAE-Montréal (www.ashrae-mtl.org)les conditions météorologiques à Montréalcompilées à l’aide d’observations faitesà chaque heure entre janvier 1957 et dé-cembre 1976 par le Service d’observa-tions atmosphériques d’EnvironnementCanada à Dorval : températures de bulbessec et humide, vent (direction et vitesse) etprécipitations.

M. Dumas joint à ces données un tableauqui donne la variation annuelle des tem-pératures de l’eau dans le réseau d’aque-duc de Montréal pour 1994, une partie

de 1995, 2000, 2001, 2002, 2003 et unepartie de 2004. Ces données couvrent les12 mois de l’année et sont constituéesd’observations hebdomadaires. On peutconstater entre autres que, selon les an-nées, les températures les plus basses fluc-tuent entre 1,8 et 3,8 oC (35,2 et 38,8 oF)et les plus hautes entre 20,8 et 23,5 oC(69,4 et 74,3 oF).

Norme ASHRAEsur l’efficacitéde distributionde la chaleur� Après 11 ans de discussions et de miseau point, l’American Society of Heating,Refrigeration, and Air Conditioning Engi-neers (ASHRAE) a lancé cet été la normeASHRAE 152 Method of Test for Determi-

ning the Design and Seasonal Efficiencies ofResidential Thermal Distribution Systems(ouf). Cette norme établit une procédurede calcul pour déterminer l’efficacité dela distribution de chaleur aussi bien dansles systèmes aérauliques que dans les sys-tèmes hydroniques. www.ashrae.org

Bâtimentsinstitutionnels :les 3 principalesmesures d’efficacitéénergétique� L’Agence de l’efficacité énergétique offreun Programme de promotion de l’efficacitéénergétique des bâtiments institutionnelsafin de réduire la facture énergétique desétablissements de santé et d’éducation ainsique des différents ministères. Parmi les me-

Nouvelles

IMB » Octobre 20046

PrécisionDans la dernière édition duRépertoire de la mécaniquedu bâtiment, il aurait fallutrouver les données suivantesdans la section Manufacturiers :

S.A. Armstrong ltéeArmstrong-DarlingSylvain R. Brunelle9001 rue de l’Innovation,bur. 200* Anjou H1J 2X9T : 514-352-2424F : [email protected]

Alain Falardeau965 rue Newton, bur. 252* Québec G1P 4M4T : 418-871-1363F : [email protected]

Page 7: Volume 19 Numéro 8

sures les plus souvent recommandées pourleur rentabilité, voici les 3 principales, dansl’ordre d’importance :– arrêter ou réduire le débit

des systèmes de ventilationen période inoccupée ;

– installer des ventilateurs à vitessevariable ;

– moderniser les équipementsde chauffage.

Nul doute qu’il y a des similitudes à ex-ploiter dans les bâtiments du secteur privé.

ÉnerGuide :subventions possibles� L’Office de l’efficacité énergétique deRessources naturelles Canada (RNCan), quiadministre ÉnerGuide pour les maisons de-puis 1998, a établi un service d’experts-conseils qui offre une évaluation complètede l’efficacité énergétique des maisons pouraider les propriétaires à en rehausser l’effi-cacité énergétique. Plus de 120000 évalua-tions ont été faites jusqu’à maintenant.

Généralement, pour être admissible à unesubvention (les maisons construites avant1980 sont particulièrement visées), le pro-priétaire d’une maison doit faire faire uneévaluation ÉnerGuide avant toute amélio-ration ou installation, y compris du systèmede chauffage.Toutefois, pour aider les pro-priétaires qui constatent, pendant la saisonde chauffage en cours, que leur équipe-ment de chauffage doit être remplacé etqui n’ont pas le temps voulu pour fairefaire une évaluation avant l’installationd’un nouveau système, RNCan a adoptéune politique qui restera en vigueur jus-qu’au 30 juin 2005. Pour être admissible àune subvention, sous réserve des autres cri-tères d’admissibilité, le projet doit remplirentre autres les conditions suivantes :– Le remplacement de l’équipement

a lieu pendant la saison de chauffage(la date de la facture faisant foi).Cette saison est définie comme suitau Québec : du 15 octobre 2004au 15 mai 2005.

L’industrie en bref

� DESCHÊNES & Fils ltée inaugu-rait officiellement le 31 août dernierune nouvelle succursale au 600 ruePrice, St-Jérôme. Facile d’accès, ayantune surface d’entreposage de 15,000pi2 et un vaste choix de produits en in-ventaire, Deschênes & Fils réitère sonengagement à mieux servir sa clientèlede maîtres mécaniciens en tuyauterie.Après la traditionnelle coupe dutuyau, la soirée s’est déroulée dansune ambiance amicale, où plusieursprix de présences ont été tirés parmiles nombreux entrepreneurs en plom-berie présents à l’évènement.

� Raymond Beaulieu, président etchef de la direction de OUELLET Ca-nada, annonce la nomination de Mar-tin Beaulieu, ing., au poste de direc-teur général. Martin a occupéauparavant plusieurs postes chezOuellet, notamment en recherche etdéveloppement, achats, marketing etdéveloppement de marchés et direc-tion des opérations.

� Réservoirs d’acier Granby a célé-bré en août son 50e anniversaire. L’en-treprise, qui emploie 150 personnes,dit occuper la place de leader nord-américain dans la fabrication et lacommercialisation de réservoirs enacier dessinés à l’entreposage de pro-duits pétroliers.

� Systèmes d’humidification Humijetinc. a dû déménager encore une foispour répondre à la demande. Humi-jet conçoit et assemble des systèmesd’humidification par atomisation del’eau à haute pression. Utilisés dans lessecteurs institutionnel, industriel ettechnologique, ces équipementsd’avant-garde sont complétés par dessystèmes contrôlant le degré d’humi-dification de plusieurs zones diffé-

rentes à la fois et par des systèmes depurification de l’eau par osmose in-versée. Utilisant uniquement de l’eaufroide, cette technologie est extrême-ment économique sur le plan énergé-tique, en plus de limiter la quantitédes polluants en suspension dans l’airambiant.

Fondée en 1998, l’entreprise a enmoyenne doublé à tous les 18 mois,passant de 2 à près de 30 employés.Elle compte maintenant sur uneéquipe technique composée de 7 in-génieurs et de 5 techniciens spéciali-sés. D’abord industrielle, la clientèled’Humijet s’est progressivement di-versifiée pour atteindre les secteursinstitutionnel et technologique. Parmises plus récents clients, mentionnonsla Société immobilière du Québec,Postes Canada, Prévost Car et leCentre hospitalier de Rimouski. LaSociété de développement écono-mique de Lévis (CLD) fait partie deses partenaires.

IMB » Octobre 2004 7

Les présidents Michel Bouchard, deHumijet, à gauche, et Yvon Beaudoin,de Plomberie Y. Beaudoin, lors del’inauguration conjointe de leursnouvelles installations dans le secteurSaint-Nicolas de la Ville de Lévis.

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IMB » Octobre 20048

– L’équipement doit être remplacé parde l’équipement homologué EnergyStar à gaz naturel ou à mazout, dansce dernier cas avec une efficacitéd’au moins 85 %.

Notez que, au Québec, c’est l’Agence del’efficacité énergétique qui administrele programme ÉnerGuide pour les mai-sons. www.aee.gouv.qc.ca, (418) 627-6379,1-877-727-6655.

Avenir prometteuren construction� Plus d’offres d’emploi

que de diplômés

L’industrie de la construction connaîtune activité intense au Québec en 2004 :durant les 5 premiers mois, la valeur despermis résidentiels a crû de 22 % parrapport à 2003 et les permis deconstruction non résidentiels ont connuune hausse de valeur de 12 % (tandisque l’ensemble du Canada a subi unrecul de 10 %). En raison de la pénuriede main-d’œuvre, « on a enregistré jus-qu’à 25 fois plus d’offres d’emploi quede diplômés disponibles dans des pro-grammes d’études liés au domaine de laconstruction. À travers le Québec, la de-mande est exceptionnelle aux 3 niveauxscolaires », affirme François Cartier, v-pdes Éditions Jobboom, qui présentait latoute première édition de 50 carrières dela construction et du bâtiment, un guided’exploration des nombreuses carrièresde ce secteur névralgique.

Par exemple, le cégep de Trois-Rivières areçu 55 offres pour 2 finissants en tech-nologie de la mécanique du bâtiment et lasoixantaine de diplômés en génie de laconstruction de l’École de technologie su-périeure ont reçu 140 offres d’emploi. Lasituation serait similaire dans les autresétablissements qui offrent les spécialitésdu génie en électricité de bâtiment et enmécanique du bâtiment.

Du côté des métiers et occupations régispar la CCQ, les besoins devraient êtreimportants partout jusqu’à au moins2006. Pour pallier le seul roulement destravailleurs, qui crée des besoins de re-nouvellement annuel d’environ 5 % dela main-d’œuvre, l’industrie doit nor-malement recruter 6 000 nouveaux ou-vriers par année. Mais pour 2003 et2004, on parle plutôt de 14 000 et12 000 travailleurs, vu le dynamisme del’industrie. On prévoit le départ à la re-traite de plus de 10 % des effectifs dans

les 5 prochaines années, suivi d’une sor-tie plus importante dans environ 6 ou7 ans. La demande attribuable à l’effer-vescence des mises en chantier devraitse stabiliser et diminuer dans un hori-zon de 3 à 5 ans, mais les facteurs deroulement et de vieillissement de lamain-d’œuvre devraient contribuer àmaintenir les besoins de main-d’œuvredans ce secteur. Durant la période 2002-2007, c’est au minimum 30 000 nou-veaux travailleurs qui devront être inté-grés à l’industrie.

� Quelques données sur les métiers et occupations

de la construction

– En 2003, on comptait près de 120 000 salariés régis par la CCQ,

comparativement à moins de 90 000 cinq ans auparavant,

une croissance de 33 %.

– On prévoit qu’il faudra 100 millions d’heures de travail annuellement dans

la période 2004-2006 pour satisfaire les activités dans le secteur. En 2003,le chiffre réel a été de 110 M, la meilleure performance depuis 1990. En

comparaison, on enregistrait seulement 65,2 M d’heures travaillées en 1996.– Le nombre de femmes dans l’industrie a quadruplé depuis 1997. Mais

elles ne représentaient encore que 0,9 % de la main-d’œuvre en 2003.– Pour l’ensemble de l’industrie, d’ici la fin de 2004, on estime qu’il y aura

4 500 nouveaux diplômés apprentis dans les métiers de la construction.

– Les centres urbains — Montréal, Québec, Trois-Rivières, Sherbrooke et

Gatineau — sont ceux où le manque de main-d’œuvre se fait le plus sentir.

Les régions plus éloignées dépendent davantage des grands chantiers.

La Baie-James et la Côte-Nord manquent de travailleurs, alors que

l’Abitibi-Témiscamingue, le Saguenay-Lac-Saint-Jean, le Bas-Saint-Laurent

et la Gaspésie exportent les leurs. (Source : CCQ)

� 1 million d’employés de la construction

Une première au Canada : l’industrie de la construction compte

maintenant 1 million d’employés a révélé Statistiques Canada. L’industrie

de la construction devient ainsi le 1er employeur fournisseur de biens

et la 3e plus grande industrie au pays. Devant ces chiffres, l’Association

canadienne de la construction demande aux gouvernements de porter une

plus grande attention aux besoins d’une industrie qui verra une grande

proportion de ses effectifs partir pour la retraite dans les prochaines années.

L’ACC est la voix du plus grand employeur industriel du Canada représentant

les intérêts du secteur non résidentiel d’une industrie qui produit

123 milliards $ en biens et services.

Page 9: Volume 19 Numéro 8

L e 10 juin et le 18 août se tenaient les tournois degolf de Montréal et de Québec de la CMMTQ sous

un ciel radieux. Au total, plus de 500 golfeurs y ontpris part. Plusieurs jeux ont été organisés grâce à laparticipation de nombreux commanditaires. Parmiles jeux d’adresse, le concours Battez le pro a permisde recueillir 2 350 $ qui seront versés à la SociétéParkinson du Québec. Notons que des gagnantsd’autres jeux ont spontanément remis leur prix enargent pour l’ajouter au don précité.

Au nom des participants, la CMMTQ tient à remercierchaleureusement les commanditaires des 2 tournois :

Fiducie

Can Aqua InternationalCanplas IndustriesCrane PlumbingDeschênes et FilsExpert EstimateurG. Mitchell et CieGrondin, Poudrier, BernierGrundfosImpart-LithoInfyniaIpexIsolation 2000Kindred Industries

Les Entreprises Roland LajoieLes Usines GiantLes Ventes MectraLocation d’outils SimplexMaaxMueller Flow ControlPlomberie A.C. ForestRheem CanadaS.A. ArmstrongTAL Gestion institutionnelleVictaulicWolseley Québec

Au tournoi Omer-Paquetde Québec, l’équipeféminine gagnantecomposée deCéline Dorion etde Johanne Poirierencadre Yves Hamel,président de la CMMTQ.

Au tournoi Donat-Vaillancourtde Montréal, Michel Marquetteet Michel Poliquin ont dominésur le circuit Canton, tandisque Denis Gagné et Claude Labbél’ont emporté sur le circuit Seigneurie.

Cheminée E. Lining

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T out le monde est expert dans undomaine ou un autre. Quandnous prenons une douche, nous

mélangeons l’eau chaude et l’eau froidepour obtenir une température confor-table. En hiver, nous pouvons augmenterun peu la température de l’eau chaudepour la rendre plus confortable. Pa-reillement en été, nous pouvons choisirune température qui peut nous rafraî-chir. Cette habilité à régler la tempéra-ture de l’eau est possible en utilisant 2sources d’eau – l’eau chaude, dont latempérature est plus élevée que la tem-pérature désirée, et l’eau froide, dont latempérature est plus basse que la tem-pérature désirée.

En observant comment les gens ajustentl’eau de leur douche, nous pouvons mieuxcomprendre le mélange automatique del’eau chaude et de l’eau froide dans lessystèmes de chauffage à basse tempéra-

ture. Dans le scénario de la douche, il y a4 éléments nécessaires pour obtenir latempérature désirée :� un mitigeur pour mélanger l’eau

chaude et l’eau froide,� nos mains pour tourner les robinets,� notre peau pour réagir à la

température de l’eau,� notre cerveau pour déterminer que la

température désirée a été obtenue.

Pareillement, la fonction de mélange dansun système de chauffage hydronique mo-derne comprend les mêmes éléments :� une soupape de mélange,� un moteur actionneur,� une sonde,� un boîtier de commande

électronique.

Il y a plusieurs manières d’abaisser latempérature de l’eau chaude produitepar une chaudière. En Amérique du

Nord, les méthodes les plus plus cou-rantes consistent à utiliser les soupapesde mélange thermostatiques, les sou-papes motorisées (avec actionneurs élec-triques) et les pompes à injection. Cetarticle se veut une initiation au contrôledu mélange de l’eau d’alimentation et del’eau de retour pour obtenir une tempé-rature déterminée au moyen d’une sou-pape de mélange thermostatique 3 voiesou de soupapes de mélange motorisées3 ou 4 voies.

Circuit simplifié

Avant d’examiner les méthodes et les élé-ments de mélange, examinons un sys-tème de chauffage hydronique à circuitsimplifié.

Les systèmes de chauffage hydroniqueutilisent un fluide caloporteur (eau oumélange glycolé) pour transporter, via un

IMB » Octobre 200410

Les soupapes de mélangedans les systèmes dechauffage hydronique

Les soupapes de mélange servent à ajuster la température du caloporteur pour produire le niveau de confortrecherché, tout en assurant la protection des systèmes de chauffage hydronique.

par Marv McRonald*

Hydronique

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IMB » Octobre 200412

réseau de distribution, la chaleur produitepar une chaudère jusqu’au(x) corps dechauffe, où ces derniers cèdent la chaleurau milieu ambiant. Il existe des corps dechauffe à rayonnement, tels les planchersradiants, les panneaux radiants au mur ouau plafond, les systèmes de fonte de neige,et d’autres à convection, tels les plinthes etles ventilo-convecteurs.

Dans la plupart des cas, les plinthes, les ra-diateurs et les ventilo-convecteurs sontconçus pour recevoir l’eau chaude direc-tement de la chaudière. Par contre,d’autres systèmes de distribution sont spé-cifiquement conçus pour fonctionner àune température plus basse que celle del’eau de chaudière.

Puisque la demande de chaleur à l’inté-rieur d’un bâtiment dépend directementde la température extérieure, l’échangede chaleur des corps de chauffe peutfluctuer continuellement quand le sys-tème est en marche. Les dispositifs demélange servent à doser juste la bonnequantité d’eau de retour dans l’eau d’ali-mentation pour fournir exactementl’énergie nécessaire en réponse à la de-mande des corps de chauffe durant la sai-son de chauffage.

La fonction de mélange

La fonction de mélange peut être vuecomme une plaque tournante qui effectuela transition entre le circuit de la chau-dière (primaire) et le circuit de distribu-tion (secondaire). Les dispositifs de mé-lange sont utilisés pour abaisser latempérature d’eau fournie par la chau-dière à la température requise par un sys-tème de distribution à basse température

et pour augmenter la température de re-tour à la chaudière.

Cette fonction réalise 3 objectifs importantsqui contribuent au bon fonctionnement dessystèmes de chauffage hydronique :� la protection du système – La

température d’eau dans la boucle dedistribution est réglée pour protégerles occupants contre tout inconfortainsi que les matériaux etl’équipement contre les dommages,par exemple aux revêtements deplancher ou à d’autres matériaux.

� la protection de la chaudière – Latempérature de l’eau de retour dansla chaudière est maintenue au-dessusdu seuil critique où peuvent survenirla corrosion due à la condensationet les risques de fissures dues auxchocs thermiques.

� l’efficacité énergétique – Lesfluctuations de la températureextérieure sont surveillées par unesonde (contrôle extérieur/intérieur),ce qui permet l’ajustement optimalde la température de l’eau pourun meilleur rendement de la bouclede distribution.

La température de l’eau peut donc êtreadaptée constamment aux conditionsextérieures en dosant la quantité d’eau deretour tiède avec l’eau chaude de la chau-dière. Regardons les dispositifs les pluscourants conçus à cette fin.

Soupapes de mélangethermostatiques

Les soupapes de mélange thermostatiques(SMT) sont des dispositifs de mélangeproportionnels. Elles sont munies d’un ca-dran de réglage de température qui pro-cure un mélange très stable même si lesconditions d’alimentation changent rapi-dement. La température à la sortie estcontrôlée par un élément thermostatiquequi surveille et dose les volumes d’eauchaude et d’eau froide selon la consignedéterminée. Les SMT ne sont pas dispen-dieuses, mais elles ne sont pas conçuespour les systèmes de contrôle centralisé.

La tuyauterie simplifiée de la figure 3 dé-montre comment les SMT mélangentl’eau de retour à l’eau chaude d’alimenta-tion en provenance de la chaudière pourfournir la température requise par la dis-tribution. Notez cependant que ce typed’installation n’assure aucune protection àla chaudière. L’eau qui retourne à la chau-dière est aussi froide que celle qui revientde la distribution, ce qui peut s’avérer tropfroid comme lors des départs à froid d’unsystème de chauffage par plancher radianten béton. La figure 4 montre une SMT uti-lisée sur un système à circuits primaire/se-condaire. Le système de la figure 5 utilisedeux SMT : une soupape protège le sys-tème, tandis que l’autre protège la chau-dière. L’utilisation de deux SMT commeappareils de contrôle assure la protectiondu système et de la chaudière.

Corpsde chauffe

i.e. : Plinthe, chauffe-serviette,

plancher ou plafondrayonnant,

etc. …

FIGURE 1 – Éléments de base d’un système de chauffagehydronique à circuit simplifié

Note : Pour des raisons de simplicité, les figures ne montrent pas certains accessoires des systèmesde chauffage hydroniques, tels les éliminateurs d’air et les réservoirs d’expansion.

Circuit de lasource de

chaleur

Circuitdu

système

Fonctionde mélange

FIGURE 2 – La fonction de mélange

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Soupapes rotatives 3 voies

Les soupapes rotatives 3 voies sont desmécanismes de mélange proportionnelqui permettent un réglage, motorisé oumanuel, du mélange d’eau chaude etd’eau de retour. Les soupapes 3 voiespeuvent être installées de la même ma-nière que les SMT dans les figures 3, 4,et 5, mais doivent être contrôlées par unmoteur et une commande électroniqueavec sondes pour obtenir une tempéra-ture de sortie spécifique, tel qu’illustrédans la figure 6.

Soupapes rotatives 4 voies

Le type d’installation de la figure 7 pro-tège la chaudière en raison du courant deconvection et du flux induit dans le cir-cuit primaire. Par contre, cela ne garantitni un débit approprié à travers la chau-dière ni la protection de la chaudière. Uncirculateur de circuit primaire est re-commandé pour toutes les chaudières àfaible masse et aussi afin d’éviter le cy-clage trop court qui serait causé par undébit insuffisant.

IMB » Octobre 2004 13

SMT

FIGURE 3 – Soupage de mélange thermostatique dans un circuit simplifiéCe type de système contrôle bien la distribution, mais ne protège pas la chaudièrecontre les retours froids.

SMT

FIGURE 4 – SMT avec l’addition d’un circulateur au circuit de chaudièreDans cet exemple, on protège le système, mais la chaudière est protégée seulementen dehors des périodes d’abaissement de température.

Page 14: Volume 19 Numéro 8

IMB » Octobre 200414

L’addition d’un circulateur au circuit dechaudière et d’une sonde de retour à lachaudière tel que montré dans la figure 8permet à une commande électronique derégler la température de retour à la chau-dière en plus de la température d’ali-mentation du réseau de distribution.Toutes les fonctions importantes pour lebon fonctionnement d’un système dechauffage hydronique sont gérées par lacommande électronique. La tuyauterieprimaire/secondaire (figure 8) isole lecircuit de chaudière du circuit de dis-tribution. Si on ajoute simplement uncirculateur de chaudière à la figure 7, les2 circulateurs fonctionneraient en sériequand la soupape est 100 % ouverte (oupresque). Cette situation causerait uneaugmentation de débit dans la chaudièreet pourrait déstabiliser le contrôle de latempérature de l’eau.

Actionneurs électriques

Les actionneurs électriques, ou moteursrégulateurs, sont montés directement surles soupapes 3 ou 4 voies. En recevant unsignal flottant, proportionnel ou analoguede la commande, l’actionneur fait faireune rotation dans un sens ou dans l’autresur une plage de 90 degrés. En général, lesmoteurs sont alimentés en 24 volts CA etsont disponibles avec différentes vitessesd’ouverture. Ils peuvent aussi être munisd’interrupteurs secondaires qui peuventcontrôler la marche ou l’arrêt de pompesou de chaudières.

Sondes

Les sondes sont placées stratégiquementsur le circuit de chauffage pour signalerà la commande quand il y a besoin dechaleur et quand la demande est satis-faite. Les sondes extérieures permettentl’ajustage de la température de l’eaubasé sur la charge calorifique, améliorantainsi le rendement énergétique et leconfort.

Commandes

Les commandes de contrôle à micropro-cesseur offrent un excellent niveau deconfort, de rendement énergétique et defacilité d’usage. Les commandes, répon-dant aux changements de températuredes sondes, envoient un signal pour

SMT

SMT

FIGURE 5 – Deux SMT et deux circulateursLe système et la chaudière sont protégés en même temps.

CommandeSonde

extérieure

Sondede système

Actionneur

Soupape3 voies

FIGURE 6 – Soupape rotative 3 voies au lieu des SMTElles offrent un meilleur contrôle dans les plus gros systèmes hydroniques.

CommandeSonde

extérieure

Sondede systèmeActionneur

Soupape4 voies

FIGURE 7 – Soupape rotative 4 voiesElle protège la chaudière d’une certaine façon par un courant de convectionet un flux induit dans le circuit de chaudière.

CommandeSonde

extérieure

Sondede retour

Sondede systèmeActionneur

Soupape4 voies

FIGURE 8 – Une soupape rotative 4 voies avec ajout d’un circulateurde circuit de chaudière et d’une sonde de retour à la chaudièreCe système permet à une commande électronique de régler la température de retourde chaudière en plus de la température d’alimentation du réseau de distribution.

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changer la position des soupapes moto-risées afin de maintenir le point deconsigne. En plus, elles contrôlent la tem-pérature d’alimentation et, simultané-ment, protègent les chaudières des chocsthermiques. Différents modèles sont dis-ponibles, qui peuvent envoyer à la sou-pape motorisée un signal flottant, pro-portionnel ou analogue.

Résumé

Il y a trois raisons principales pour justi-fier le mélange de l’eau chaude (alimen-tation) et de l’eau de retour dans les sys-tèmes de chauffage hydronique.

� Le chauffage à rayonnementnécessite souvent une températurede caloporteur plus basse que ceque la majorité des chaudièrespeuvent fournir sans causerde condensation.

� En ajustant la température d’eaud’alimentation à la demande duréseau de distribution, le systèmesera plus efficace. Or, la températured’eau requise est souvent plus basseque la température defonctionnement de la chaudière.

� Il arrive souvent que les systèmesde chauffage hydroniquecomprennent plus d’un type decorps de chauffe : plancher radiant,radiateurs en fonte, ventilo-convecteurs, etc. Un type particulierpeut avoir besoin d’une températured’alimentation différente de celled’un autre type, alors que l’eaude chaudière n’en a qu’une seule(figure 9). Les soupapesthermostatiques et motorisées sontles éléments clés pour obtenir lesmeilleurs résultats des systèmesde chauffage hydroniques, touten assurant un degré de protectioninégalé autrement.

Détails de différentscomposants d’un systèmehydronique

Soupape de mélange

thermostatique (SMT)

Soupape de mélange ajustable qui main-tient automatiquement la températuredésirée dans les systèmes de chauffage à

rayonnement. Un changement de tempé-rature modifie l’ouverture de l’orifice paroù l’eau chaude et l’eau froide entrentdans la soupape, ajustant la températureau niveau désiré. Disponibles avec diffé-rentes plages d’ajustement.

Soupape 3 voies

Utilisées quand un grand débit d’eau est re-quis, elles peuvent servir comme soupapede mélange ou soupape de dérivation, mo-

torisée ou manuelle. Le bouton ou levier deréglage peut être retiré de son axe sur le-quel se fixe un actionneur électrique quisera déclenché par une minuterie ou par lesignal d’une sonde. Disponibles en laitonde 1/2” à 1 1/4” et en fonte de 1 1/2” à 6”.

Soupape 4 voies

Utilisées quand un grand débit d’eau est re-quis. Elles permettent une fonction de mé-lange double. Quand l’eau chaude de lachaudière est mélangée avec l’eau de retour,la température monte plus haut qu’il estpossible avec une soupape 3 voies, réduisantle risque de condensation et assurant ladurée maximale de la chaudière. Motoriséeou manuelle ; disponibles en laiton de 1/2”à 1 1/4” et en fonte de 1 1/2” à 6”. �

* Marv McRonald est directeur technique et respon-sable du soutien technique de Danfoss Inc., DivisionChauffage. Danfoss est représentée au Québec parS.I.E. Équipements industriels et à vapeur.

IMB » Octobre 2004 15

SMT

SMT

FIGURE 9 – Deux zones de températures différentesDeux SMT peuvent chacune contrôler la température requise par un type particulier de corps de chauffe.

Radiateurs : chauffage haute température

Plancher radiant : chauffage basse température

Le modèle avec couvercle dissimule le boutonde réglagle.

Page 16: Volume 19 Numéro 8

IMB » Octobre 200416

D ans bien des régions du Canada, les planchers chauffantpar rayonnement sont devenus une solution de rechangepopulaire aux systèmes de chauffage courants. Nom-

breux sont les propriétaires-occupants qui apprécient le confortque procurent les planchers chauds par temps froid. D’autresn’aiment guère les mouvements d’air que provoquent les ins-tallations à air pulsé.

Les distributeurs de planchers chauffants allèguent souvent que,lorsque le plancher est chaud, les gens ont tendance à régler leurthermostat à une température inférieure et peuvent ainsi réduireleurs frais de chauffage. La SCHL a mené une courte enquêteafin de déterminer si les thermostats des maisons pourvues deplanchers chauffants sont effectivement maintenus à une tem-pérature inférieure à celle de maisons comparables.

Recherche

La SCHL a engagé une firme qu’elle a chargé de visiter un échan-tillon de maisons neuves possédant un système de chauffage parrayonnement à partir du sol et d’autres maisons chauffées defaçon classique. L’enquêteur devait seulement noter le type d’ins-tallation de chauffage et inscrire la température de consigne duthermostat situé au rez-de-chaussée. L’enquête a eu lieu en Nou-velle-Écosse et a été réalisée le jour, durant une fin de semaine.50 maisons possédant un plancher chauffant et 25 maisons équi-pées d’un autre système (air pulsé, radiateurs à eau chaude, etc.)ont été comparées.

Résultats

Le thermostat du rez-de-chaussée des 50 maisons possédantun plancher chauffant était réglé en moyenne à 20,4 °C. Dansle cas des 25 maisons de référence équipées d’un autre genred’installation, le réglage moyen était de 19,8 °C. Aux fins decomparaison, les températures mesurées lors d’une étude1

menée en 1993 dans 11 maisons de la Nouvelle-Écosse dotéesd’installations de chauffage à air pulsé donnaient une moyennede 20,2 °C. Dans l’enquête financée par l’initiative de la Basede données nationale sur la consommation d’énergie et inti-tulée Enquête sur les habitations construites au Canada en19942, la température moyenne à laquelle le thermostat étaitréglé durant le jour dans toutes les maisons de l’Atlantiquesondées était 19,9 °C. En soirée, ce chiffre passait à 20,6 °C.La fin de semaine, le réglage de jour se situerait probablementdans cette fourchette.

Cette recherche montre que les propriétaires-occupants qui sechauffent avec une installation de plancher ne règlent pas leurthermostat bien plus bas que les autres propriétaires qui possè-dent un autre type de système de chauffage. On ne peut doncpas espérer réaliser des économies d’énergie dues à l’abaissementde la température de consigne du thermostat des plancherschauffants. Des économies d’énergie sont toujours possibles sil’on procède au zonage des installations à plancher chauffant,mais ce serait aussi le cas pour d’autres systèmes qui se prêtentau zonage (p. ex. les plinthes électriques, les radiateurs, etc.). �

1. Étude en service des caractéristiques de maisons, Scanada Consultants Ltd. pourla SCHL, Ottawa, 1993.

2. Enquête sur les habitations construites au Canada en 1994, Base de données na-tionale sur la consommation d’énergie, RNCan, Ottawa, 1997. Firme : JenniferFoote, Halifax.

* Réglage du thermostat dans les maisons dotées d’un plancher chauffant,le Point en recherche, série technique, document 01-106, SCHL www.cmhc-schl.gc.ca.

En plus d’avoir aidé 3 millions de ménages canadiens à accéderà la propriété grâce à son assurance prêt hypothécaire depuis 1954,la SCHL publie des recherches techniques et socio-économiquessur la construction et le logement.

Réglage du thermostat dansles maisons à plancher radiant

Mieux vaut miser sur un confort bien réel que sur une baisse du coût de chauffage. Une enquête de la SCHL*.

Hydronique

Page 17: Volume 19 Numéro 8

plus efficace avec le bleu

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Page 18: Volume 19 Numéro 8

P lutôt que de tenter encore une foisde faire l’éloge de la pompe à cha-leur géothermique, que les spécia-

listes commencent à connaître, il nous asemblé opportun de déblayer quelquesbarrières qui retardent la progression de cetype de chauffage :

� La véracité des économies ?Non, des quantités de publications, derapports et d’autres documents offi-ciels ont déjà démontré que, lorsque lesystème est bien conçu et bien installé,les économies sont réelles.

� Une technologie trop récente ?Non, cette méthode de chauffage esttrès bien connue et utilisée depuisdes décennies ici et en Europe.

� Le manque de fiabilité ?Non, certaines pompes à chaleur dece type sont en service depuis plusde 25 ans.

� Le manque de confort ?Non, la chaleur est douce et laclimatisation performante.

Alors quoi ?� Ça coûte cher à installer…

Rentabilité monétaire

Pour beaucoup trop de monde, l’efficacitéénergétique représente encore une dé-pense. Depuis longtemps, le mazout a été

moins cher que l’électricité pour le chauf-fage des maisons. Mais qu’en sera-t-il cethiver ? Et qui sait de quoi sera fait de-main ? La recherche de la source énergé-tique la moins chère peut s’avérer uneéconomie à court terme. L’efficacité éner-gétique véritable passe par la réduction dela consommation d’énergie. En comparantla géothermie avec un appareil à mazoutd’efficacité moyenne, il est possible deréaliser une économie de l’ordre de 74 %(voir tableau Consommation).

Parlons de la rentabilité monétaire de lagéothermie. La démonstration la moins fa-cile à faire est de vouloir rentabiliser la géo-thermie versus un système à plinthes élec-triques. Il faut alors amortir le systèmecomplet : forage, conduits d’air, équipementet installation. Contre, de l’autre coté, l’ins-tallation d’un ensemble de résistances élec-triques de peu de valeur et au confort dis-cutable qui ne procurent ni climatisation ni

économie. Même si l’installation de plinthesélectriques n’est pas onéreuse, l’argent sortides poches de l’usager pour l’installation n’yretourne jamais. La comparaison devientbeaucoup plus avantageuse avec un systèmeà air pulsé : la rentabilité est très rapide, carl’installation et le réseau de conduits sont si-milaires dans les deux cas.

Prenons l’exemple d’une maison avec desplinthes électriques qui consomme1500 $ d’énergie par année pour le chauf-fage ; avec la géothermie, elle ne consom-mera plus que 495 $. L’installation globaled’une pompe à chaleur géothermiquepour une maison de cette taille est ap-proximativement de 15000 $ et environ3000 $ pour les plinthes électriques.Donc, une différence de 12000 $.

En utilisant la géothermie, l’économie an-nuelle de fonctionnement est de 1 005 $,ce qui représente, sur 12 000 $, un ren-

IMB » Octobre 200418

Pour une saine gestion de notre environnement

La thermopompegéothermique, composantede développement durable

C’est une erreur coûteuse de ne s’arrêter qu’à l’investissement initial, sans même envisager la rentabilité àlong terme et les avantages de la géothermie.

par Michel Marquez*

CVC

Consommation nominale de divers équipementsEfficacité de Indice de

Équipement combustion consommation Économie

Plinthes électriques 100 % 100Fournaise à gaz 92 % 109 (-9 %)

Fournaise à mazout 80 % 125 (-25 %)

Pompe géothermique 300 %* 33 67 %

* Performance minimale, peut monter à 450 %.

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dement de 8,4 % après impôts. C’est sanscompter l’option de la production d’eauchaude sanitaire qui procure une écono-mie jusqu’à 50 % des coûts de chauffagede l’eau chaude. Après 15 ans, avec uneaugmentation annuelle de 3 % du coût del’électricité, cette même résidence auracoûté en énergie de chauffage :� 33210 $ avec les plinthes électriques,� 10960 $ avec la pompe à chaleur

géothermique.

L’économie de 22000 $ de frais de fonc-tionnement a complètement remboursél’investissement requis pour la pompe àchaleur géothermique tout en intégrant lapossibilité de la climatisation.

Importance du design

On a entendu des petites histoires d’hor-reur au sujet de la géothermie, commepour d’autres systèmes pourtant plussimples. Le seul écueil véritable à la per-formance de la géothermie est une instal-

lation négligée. Plusieurs points sont àconsidérer :� la capacité théorique requise,� le rapport entre le besoin de

chauffage et la capacité de la pompeà chaleur installée,

� la longueur de la boucle souterraineen fonction du type de sol pour avoirsuffisamment de captage,

� la circulation de fluide dans lecapteur,

� la proportion antigel/eau,� le dimensionnement des conduits

d’air dans le bâtiment,� l’équilibrage de la distribution.

Tous ces points font que, même si lapompe à chaleur livre la performancevoulue, elle est tributaire des systèmes,installés en amont et en aval, dont les di-mensionnements exigent des calculs de laplus grande précision. Dans cet en-semble, un seul élément fautif pourraêtre responsable d’une piètre perfor-mance du tout.

Environnement etdéveloppement durable

Le Canada s’est engagé à réduire les émis-sions de gaz à effet de serre (GES) de 6 %du niveau de 1990 entre 2008 et 2012.Une utilisation accrue des énergies re-nouvelables et l’augmentation de l’effica-cité énergétique sont considérées commedes avenues clef pour atteindre cet objec-tif. Or, l’utilisation de la géothermie n’en-gendre aucune combustion de combus-tibles fossiles (gaz, mazout, charbon…)qui sont à l’origine des émissions de CO2,de NOx et de SO2 qui polluent l’atmo-sphère (effet de serre et pluies acides). Surune base nationale, il est estimé que lessystèmes de thermopompe géothermiqueinstallés au pays économisent chacun enmoyenne 18000 kW/h par année et 6tonnes de CO2.

Selon le Groupement promotionnelsuisse pour les pompes à chaleur(www.pac.ch), les 75 000 thermopompes �

FORMATION SUR DEMANDE

Page 20: Volume 19 Numéro 8

en service en 2002 ont réduit de250 000 000 litres la consommation demazout, de 735 000 000 kg les émissionsde CO2, et de 32 000 kg celle de NOxtout en contribuant à réduire de façonimportante l’effet de serre et du smog. EnOntario, le seul édifice Metrus de3 250 m2 a permis une diminution deCO2 de 2 862 tonnes comparativement àun système de chauffage électrique dontl’énergie proviendrait d’une centrale àcombustible fossile et de 182 tonnes parrapport à un système à gaz naturel. AuManitoba, un prêt est accordé pour l’ins-tallation d’un système géothermique. Les

Etats-Unis et la France en font une pro-motion régulière, et la liste des pays s’al-longe avec le temps.

Une nouvelle philosophie menant à laconstruction de bâtiments écologiquesest en train d’imposer un virage irréver-sible. Les bâtiments verts offrent un ren-dement élevé permettant aux proprié-taires de réaliser des économies defonctionnement et d’entretien tout enprocurant à leurs occupants un milieu devie sain. La géothermie s’inscrit dans lamême lignée que cette tendance de dé-veloppement durable.

Environ 46 % de l’énergie solaire captéepar la terre est emmagasinée dans le sol ;la pompe à chaleur géothermique peut larécupérer pour conditionner nos bâti-ments. Ce système est considéré comme leplus efficace du point de vue éconergé-tique. Ressources naturelles Canada consi-dère que la pompe à chaleur géother-mique est un système utilisant de l’énergierenouvelable et l’a donc incluse dans sonprogramme d’Initiative au déploiement del’énergie renouvelable (IDER).

Conclusion

Nous, Québécois, sommes vraiment pri-vilégiés : notre électricité est produite defaçon efficace, propre et économique.Cette situation nous donne-t-elle le droitde la surconsommer, de la gaspiller et denuire à l’enrichissement collectif du Qué-bec quand on sait que l’électricité écono-misée peut être exportée ? Bien habituésà des coûts énergétiques peu élevés, noussommes maintenant confrontés à l’obli-gation de construire de nouvelles centralespour répondre à une demande qui refusede plafonner.

Pourquoi les pompes à chaleur géother-miques ne sont-elles pas installées de façonsystématique? Pourquoi Hydro-Québecn’accorderait-elle pas un tarif réduit auxpropriétaires de thermopompe géother-mique (accélérant ainsi la récupération del’investissement) puisqu’ils contribuent àune diminution réelle de la demande en pé-riode de pointe. Même quand fonctionnel’élément électrique d’appoint durant l’hi-ver, la consommation totale d’énergie ne re-présente encore que 50 % du tout électrique.Au moins, grâce au programme commercialsur les économies de kW d’Hydro-Québec,l’utilisation de la géothermie peut valoirune généreuse subvention.

Subvention ou pas, retenons que notrecontribution pour réduire les GES est es-sentielle pour un environnement plus sainet un avenir plus vert pour les généra-tions futures et que la géothermie est unmoyen écologique, efficace et écono-mique pour y parvenir sans aucunementsacrifier le confort auquel l’abondancenous a habitués, au contraire. �

* Michel Marquez, ing., est directeur de la divisionGéothermie chez Airtechni inc. www.airtechni.com

Le 9 septembre dernier, DISTRIBUTION MAXI VENTa fêté en compagnie de leurs clients, amis et

collaborateurs, son 1er anniversaire.Nous félicitons Marc Lambert et son équipe

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Page 21: Volume 19 Numéro 8

Instructions d’installation

Installation des chaudières

Dégagements Entre les appareils et les matériaux combustibles :Les dégagements des matières combustibles doivent respecterles exigences du manufacturier. En l’absence de celles-ci, seréférer au Code B149.1. Advenant un conflit entre les deux, seréférer à l’autorité ayant juridiction. (6.1.3)� Sous réserve du paragraphe 3.13.2, les chaudières doivent

présenter des dégagements verticaux, latéraux et arrièresde 18 po (450 mm) et un dégagement avant de 48 po(1 200 mm) par rapport à tout matériau combustible.Voir également le paragraphe 3.14.2. (6.1.3)

Ces dégagements doivent être considérés comme des dégagements minimaux lorsqu’il n’y a aucune protectionparticulière (3.13.1). Ces dégagements ne peuvent être réduitsà moins que :a) Ceux-ci soient inscrits sur la plaque signalétique

de l’appareil certifié; oub) Les matériaux combustibles soient protégés et que cette

protection ainsi que les dégagements réduits soientconformes aux tableaux 3.13.2 ou 3.13.2 (M). (3.13.2)

Pour l’entretien :AccessibilitéLes appareils doivent être installés de façon à être accessiblespour l’entretien. (3.14.1, 3.14.3)Dégagements minimumsDe plus, il faut prévoir l’espace nécessaire pour exécuterles travaux d’entretien et de réparation. (3.14.2)

Voie de contournementSi le manufacturier l’exige, une voie de contournement munied’un robinet approprié doit être installée.

Réservoir d’expansionSélectionner un réservoir d’expansion approprié et ajusterla pression d’air avant son installation. Il doit ensuite êtreinstallé selon les instructions du manufacturier ou en amontde la pompe.

Approvisionnement d’airLes conduits d’approvisionnement d’air doivent être en métalou tout autre matière incombustible respectantles exigences de la classe I selon la norme CAN/ULC-S110 (7.3.1)(Se référer à la fiche commerciale #4 Approvisionnement d’air).

Surface d’installationLes chaudières doivent être installées sur un socle solide,de niveau et incombustibles. Si des cales sont nécessairespour placer la chaudière de niveau, celles-ci doivent être fixéesde façon permanente. (6.1.2)

ÉvacuationL’évacuation des chaudières doit se faire selon le code B149.1en vigueur et les exigences du manufacturier (voir fiche commerciale – évacuation #11).

Appareils sous pressionLes chaudières doivent être conformes à la réglementationprovinciale concernant les chaudières à vapeur et les appareils sous pression. (6.1.1)

Circulation d’eauSélectionner le circulateur approprié afin de respecter ledifférentiel de température (DT) prescrit par le manufacturier.Sur les appareils de 400 000 Btu/h et plus, il est obligatoired’avoir un interrupteur de débit ou un interrupteur de basniveau d’eau tout dépendant du type de chaudière utiliséeet selon les exigences du manufacturier. (réf. CSA B51, Codedes chaudières, appareils et tuyauterie sous pression).

IMB » Octobre 2004 21

COMMERCIAL

Installation adéquateLa tuyauterie de gaz, les robinets d’arrêt et les raccordsdoivent être installés conformément au Code B149.1 en vigueur(voir fiches commerciales #1a et #1b).� Alimentation en gaz – Un robinet d’arrêt manuel

facilement accessible (à portée de main) doit être installédans la tuyauterie descendante ou ascendante ou dansla tuyauterie horizontale entre la tuyauterie et le trainde robinet de l’appareil. (5.18.2)

� Les appareils installés à l’extérieur doivent être approuvésà cet effet. (3.15.1, 3.15.2, 3.15.3)

Page 22: Volume 19 Numéro 8

La présente fiche constitue un guide et ne remplace aucun code en vigueur.Élaboré en collaboration avec la C.M.M.T.Q. et l’A.Q.G.N. Tous droits réservés Décembre 2001Source : Code B149.1-00 en vigueur

Avant l’installation, vérifier la cheminée(grosseur et condition).Dégagements d’entretien ainsi que dégagements des matières combustibles.Identifier la tuyauterie.Robinet d’arrêt accessible.Évacuation des gaz de combustion selon les normes.Approvisionnement d’air requis selon la puissance et le type d’appareil.Installation électrique selon les règles de l’art.Les appareils, accessoires, composants d’équipementsinstallés sont conformes.Avant la mise en marche initiale, s’assurer quel’appareil est en bon état de fonctionnement.Purger l’air dans le réseau de chauffage.Pression d’eau de chauffage adéquate.Niveau de température d’entrée et de sortie ajusté (A et B) pour être conforme aux exigences dumanufacturier afin de prévenir, entre autres, lacondensation pour les appareils de catégorie I et III.Pression de gaz à la tubulure vérifiée et ajustée au point C (voir dessin au recto).Vérifier que les contrôles soient ajustés aux normesdu manufacturier.Propreté des lieux.Instructions du manufacturier laissées au client.

À vérifier

Explication du fonctionnement de l’appareil.Vérification visuelle annuelle des signes dedétérioration ou d’encrassement.Ne jamais obstruer, même partiellement, les conduitsd’approvisionnement d’air.Ne pas entreposer de produits combustibles, corrosifsou à base de chlore à proximité de l’appareil.Ne pas entreposer à proximité d’un appareil toutematière qui peut nuire au bon fonctionnementou à l’accès de l’appareil pour son entretien.Certains travaux de rénovation effectués à proximitéde l’appareil pourraient nuire à son bonfonctionnement. Se référer à un spécialiste qualifié.Référence à un spécialiste qualifié pour les mises au point périodiques, l’entretien et les réparations.Fermeture de l’alimentation électrique etde l’alimentation de gaz en cas d’urgence.

Infos clientÀ éviter

Ne jamais modifier le coupe tiraged’une chaudière. (7.23.3)

Ne pas installer un système à tirage natureldans une pièce où il y aurait une

pression négative.Éviter d’installer une soupape d’échappement

sans tuyau d’échappement adéquat.Il ne faut pas installer du tube ondulé en acier

inoxydable (WardFlex, TracPipe, etc.)entre le robinet d’arrêt et l’appareil.

Il est défendu d’isoler ou de rendre inopéranttout robinet d’arrêt de sûreté, tout limiteur

de sécurité ou toute soupapede décharge. (3.11)

IMB » Octobre 200422

Alimentation électriqueL’installation d’une chaudière à gaz ou de ses accessoiresrequiert une alimentation électrique installée en conformitéavec le Code de l’électricité en vigueur.S’assurer que le raccordement électrique de l’appareil est decalibre adéquat et que le fusible ou disjoncteur de protectionsoit bien identifié, conforme aux exigences du manufacturieret du Code de l’électricité en vigueur. Lors du raccordementde fils de cuivre à un réseau électrique de fils d’aluminium,on doit utiliser des « marrettes » (Cu-Al) certifiées pourune telle utilisation.

Installer une valve de vidange et une valved’isolement sur le réservoird’expansion.En cas de remplacement d’une

chaudière, remplacer aussi lerégulateur de pression d’eau.

Ajouter une valve en amont et en aval durégulateur d’entrée d’eau ainsi qu’une voie de

contournement afin de permettre d’isoler le régulateur.Installer un interrupteur électrique de service clairementidentifié et près de l’appareil.La chaudière doit être munie de vannes d’isolementfonctionnelles.Installer deux thermomètres à l’entrée et à la sortie dela chaudière afin de vérifier le différentiel de température.De préférence, installer un robinet à soupape (globe valve)sur la voie de contournement.

L’ensemble des fiches d’installation des équipements à gaz naturelsont disponibles sur le site Partenaire en ligne de Gaz Métroà l’adresse suivante : www.gazmetro.com/partenaireenligne/

Page 23: Volume 19 Numéro 8

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Page 24: Volume 19 Numéro 8

IMB » Octobre 200424

Question

Y a-t-il un dégagement à respecter entre un tableau électriqueet un réservoir à mazout situé à l’intérieur d’un bâtiment ?

Réponse

Le Code d’installation des appareils de combustion au mazout(CSA B139-00) est silencieux quant aux dégagements autourd’un tableau électrique ; cela nous oblige à consulter ailleurs. AuQuébec, en matière d’électricité, on doit se conformer au Codede construction du Québec – Chapitre V, Électricité qui est enfait le Code canadien de l’électricité, Première partie (19e édition)et modifications du Québec (CSA C22.10-04). Dans ce code, àl’article 2-308, on spécifie :

« Il doit y avoir un espace utile d’au moins 1 mètre as-surant une position stable autour de l’appareillage élec-trique tel que tableaux de contrôle, de distribution et decommande et centre de commande de moteurs dans desboîtiers métalliques. Toutefois, un espace utile n’est pas re-quis derrière les appareils comportant des éléments re-nouvelables tels que fusibles ou interrupteurs si tous lesraccords sont accessibles autrement que par l’arrière. »

Donc, afin de se conformer aux exigences du Code, un réservoirà mazout doit être situé à au moins 1 mètre de tout tableau élec-trique afin de laisser suffisamment d’espace à l’électricien pourl’entretien ou les réparations.

Veuillez noter que le Code requiert aussi, à l’article 2-322, undégagement de 900 mm entre un appareil électrique producteurd’arc (on entend par là tout appareil électrique qui pourrait dé-gager des étincelles en actionnant ses commandes, tels que tableauavec interrupteur, disjoncteur, etc.) et un compteur de gaz com-bustible situé à l’intérieur du bâtiment. Toutefois, en respectanttoujours le dégagement de 1 mètre requis à l’article 2-308, vousêtes assuré de la conformité en toutes occasions. �

Question – réponse

Dégagement entreun réservoir à mazoutet un tableau électrique

Dans cette chronique, nous présentons une questionparmi les nombreuses qui sont soumises auxconseillers du Service technique de la CMMTQ.

1 m

1 m1 m

1 m

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Page 26: Volume 19 Numéro 8

L es systèmes de chauffage à eauchaude ont longtemps été la normeau Québec. La baisse de leur popu-

larité est due principalement aux pro-grammes de subventions des appareilsélectriques, un phénomène qui a touchébeaucoup moins les autres provinces,pauvres en électricité mais riches en gazet en produits pétroliers.

Or, bien que ces systèmes soient moinsbien connus ici, on constate une netteaugmentation des ventes de systèmes dechauffage radiant hydroniques depuis lesdernières années.

Évolution du marché

Il faut préciser que, pour obtenir nos pre-mières réussites il y a plus de 10 ansmaintenant, il a fallu calculer et popula-riser nous-mêmes ces projets. Dans cetemps, les manufacturiers d’équipementhydronique étaient très peu à offrir desservices d’estimation et de soumission auQuébec, même s’ils relayaient les de-mandes d’information à leur usine mère(située en général hors du Québec). Mal-gré tout, d’année en année, les projets ontdéboulé à tout niveau (résidentiel, com-mercial, institutionnel), qu’il s’agisse derésidences, de foyers pour personnes

âgées, de garages ou d’entrepôts de prèsde 100 000 pi2. Depuis les dernières an-nées, les manufacturiers ont comprisl’importance de créer leur propre équipede techniciens afin de gagner leurs gallonsdans ce niveau marché.

En 2004Depuis, dans la région de Québec, les de-mandes de soumission sont de plus enplus nombreuses. Les entrepreneurs enplomberie-chauffage reconnaissent lesbienfaits de ces systèmes et les réalisationsne manquent pas. En plus, pour nous

IMB » Octobre 200426

Le retour du marché del’hydronique au Québec

Point de vue sur le chauffage hydronique

Raynald Côté

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soutenir, les expositions, salons spécialisés,maisons témoins et séminaires ont servi àinformer les décideurs (consommateurs,architectes, designers, etc.) et les faireopter pour le meilleur système de chauf-fage. Mais prenons garde au peddler, celuiqui se sert du prestige du marché pourvendre plus, mais en installer moins…

Oui, le plancher radiant hydronique coûteplus cher à réaliser, mais combien plusconfortable et économique à l’utilisation. Etpuis les maisons bien chauffées se revendentmieux avec comme pièces justificatives leconfort et des factures de chauffage. Les sys-tèmes de chauffage de base n’ont plus leurplace dans des maisons de prestige, et neconviennent plus à nos temps modernes, niéconomiquement ni écologiquement.

Les systèmes de haute technologie (géo-thermie et autre) font de plus en plus leurplace dans notre marché. En plus de re-courir aux systèmes à basse températureradiante, ils lient les systèmes à l’eau et àl’air, question de combiner et de joindredeux corps de métier dans un même pro-jet, plombier et ferblantier. Ces systèmesexigent les vrais spécialistes, ceux qui maî-trisent les termes tels que cfm, pouces decolonne d’eau, mais aussi récupération del’investissement et confort.

En 2005Considérant le virage que nous sommesen train de vivre, l’avenir nous réserve desbeaux projets. Que ce soit au point de vuerésidentiel, commercial ou multilocatif, letravail de missionnaire n’est plus àconstruire mais plutôt à poursuivre. De-mandés cette fois-ci par les consomma-teurs, les systèmes de chauffage hydro-nique seront plus faciles à vendre et serontde mieux en mieux réussis.

Les gagnants seront sûrement nous tous,les vrais professionnels de la construction.Enfin, nous revient tranquillement la spé-cialité de nos entrepreneurs en plomberie-chauffage, membres de la CMMTQ, cellequi fut très bien maîtrisée par nos prédé-cesseurs, qui fut leur gagne-pain et qui estencore le nôtre. À vos projets, soyez prêtspour… l’hydronique ! �

Raynald CôtéDépartement technique Hydronique

Emco Corporation, Est du Québec

IMB » Octobre 2004 27

Info-produitsANNONCEURS TÉLÉPHONE SITE INTERNET

Agence de l’efficacité énergétique 877-727-6655 www.aee.gouv.qc.ca

Airtechni 800-361-1104 www.airtechni.com

Binette 888-246-3883 www.binetteco.com

Conbraco 905-761-6161 www.conbraco.com

Deschênes & Fils 514-374-3110 www.deschenes.ca

Emco 800-636-9220 www.emcoltd.ca

Énertrak 450-973-2000 www.enertrak.com

Entreprises Marcel Nantel 450-975-2212

Gaz Métro 800-567-1313 www.gazmetro.com

General Pipe Cleaners 514-731-3212 www.generalpipecleaners.com

Groupe Master 514-527-2301 www.master.ca

Maxi-Vent 866-646-5488

Métal Action 514-939-3840

Moen 800-465-6130 www.moen.com

Mueller 800-361-9311 www.muellerflow.com

Newmac Mfg. 450-629-0707 www.newmacfurnaces.com

Nutech 819-474-4568 www.lifebreath.com

Produits de ventilation HCE 888-777-0642 www.proventhce.com

Roth Canada 800-969-7684 www.roth-canada.com

S.I.E. Équipement Industriel 800-363-8482 www.sie.ca

SARP-Drainamar 800-361-4248 www.drainamar.com

Taco Canada 514-990-9668 www.taco-hvac.com

Tecnico Chauffage 888-627-1777

Victaulic 514-426-3500 www.victaulic.com

ZCL Composites 800-661-8265 www.zcl.com

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IMB » Octobre 200428

C ’est bien connu, la main-d’œuvredans le domaine de la mécaniquedu bâtiment est rare. Est-ce une

raison pour ne pas prendre le temps de laformer, ou mieux, de la perfectionner ? Ilen va de la sauvegarde du marché quiVOUS appartient.

Êtes-vous suffisamment familier avec leprincipe des chaudières à condensationpour en faire des atouts de vente et d’ef-ficacité énergétique auprès de vos clients ?Sauriez-vous par exemple qu’une courbede chauffage trop élevée, sur un contrôle

intérieur/extérieur, augmente inutilementles coûts de chauffage ? Il est surprenantde constater encore aujourd’hui qu’unnombre impressionnant d’entrepreneursen service n’ont toujours pas d’analyseurde combustion.

La formation continue est précieuse et uncomplément indispensable de l’appren-tissage sur le terrain. Souvent peu coû-teuse par rapport aux résultats appré-ciables qui en découlent, elle permetd’apprivoiser plus rapidement de nou-veaux équipements. En ayant un person-

nel qualifié et tenu à jour sur les produitset technologies récents, vous évitez lespertes de temps dues aux appels de ser-vice inutiles, la mauvaise sélection d’équi-pement ou les suites désagréables consé-quentes au mauvais design d’un système.

Depuis les années 60, la compagnie Viess-mann propose des formations à ses clientsà travers le monde, depuis les cours de ser-vice de base et des cours d’applicationsjusqu’aux formations plus avancées deconception de chaufferie. Au Canada, cescours sont offerts également en français.

La formation continueest indispensable

Point de vue sur le chauffage hydronique

Martin Zanbaka

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Pourquoi est-il préférable de se rendre di-rectement chez le manufacturier plutôtque de former le personnel localement ?� Avec des installations complètes et

des appareils en opération, vouspouvez voir et de comprendre lefonctionnement de chaque appareil.

� L’accès à un laboratoire permettant detravailler et tester des brûleurs à ma-zout et à gaz avec analyseur de com-bustion facilite la compréhension dela combustion et du mélange gaz/air.

� Les salles de cours équipées d’échan-tillons illustrent bien la constructiondes appareils et de leurs composants.

� Des notes de cours décrivant lesnuances des différentes applicationssont remises aux participants, et lesaident à mieux cerner les principestels que la condensation.

L’entrepreneur qui veut se démarquer ouqui désire tout simplement servir aumieux ses clients ne peut plus ignorer lescaractéristiques des meilleures chaudièresà condensation : par exemple, une valveà gaz de référence (voir IMB, octobre2003), un brûleur modulant, un micro-

processeur intégré avec auto-diagnostic etprès de 200 adresses de codage qui per-mettent à la chaudière de s’adapter àpresque tous les systèmes de chauffageimaginables, avec un minimum d’options.Dû à sa compatibilité presque illimitée,cette technologie de pointe mérite am-plement notre attention et c’est dans cegenre de situation et avec ce genre de pro-duit qu’il est essentiel d’investir dans laformation chez les manufacturiers.

L’investissement en temps et argent querequièrent les formations en vaut large-

ment la peine. Allant de quelques heuresà quelques jours, une formation par le ma-nufacturier, chez le manufacturier, estprobablement la façon la plus efficace dese garder à jour dans un marché de plus enplus compétitif et sophistiqué. Toutes cesraisons ne valent-elles pas le déplacement?

Après tout, un design, une sélection ou unappel de service faits dans les règles del’art ne sont-ils pas la meilleure carte devisite ? �

Martin ZanbakaVice-président – DisTech inc.

IMB » Octobre 2004 29

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Centre de foires de Québec

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Centre des congrès de Québec

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IMB » Octobre 200430

P ersonne n’en parle et tout lemonde fait comme si tout étaitclair. On annonce que tel projet se

fait en régime accéléré, un autre est plu-tôt clés en main, ou conception-construc-tion, ou encore tout simplement tradi-tionnel. Comprenons-nous toujours bienle mode de réalisation d’un projet quidonne le pas à l’organisation du travailsur le chantier ?

Pour Jean-Claude Champagne, vice-président construction chez Loto-Qué-bec, la question est tout à fait légitimepuisque « les termes sont galvaudés dansla littérature et les tentatives pour dé-mystifier les activités de gestion de projetssont souvent erronées ». Il a d’ailleurs écritun texte, il y a une vingtaine d’années,pour décrire le mandat d’un gérant deprojet en régime accéléré ou en accélération

par chevauchement, communément appeléfast track.

Consciente du problème de terminolo-gie, l’Association des ingénieurs-conseilsdu Québec (AICQ) a publié un lexiqueà l’usage de ses membres afin de s’en-tendre sur des définitions communes.Produit sous la direction de Johanne Des-rochers, l’actuelle présidente-directricegénérale de l’AICQ, le guide de gestiondes services d’ingénierie peut égalementêtre fort utile aux entrepreneurs sou-cieux de mieux connaître les enjeux d’unprojet. « Le type de projet définit le modede réalisation dans lequel vous allez tra-vailler et, selon le mode, les rôles et lesresponsabilités changent, dit Mme Desro-chers. Un mode de gestion qui convientspécifiquement à tels types de projetspeut devenir inapproprié pour d’autres »,prévient-elle.

Mode traditionnel

Dans le mode traditionnel, le maîtred’œuvre est le propriétaire et les appelsd’offres sont lancés avec tous les plans etdevis en main, de l’excavation à la pein-ture. « L’avantage en mode traditionnel estque le propriétaire sait exactement où ilva. Sauf qu’il a beaucoup à débourser endépenses préalables pour le savoir », ditFrançois Fecteau. Il s’est passé beaucoupde temps avant le début des travaux pourréunir les plans avant d’aller en appelsd’offres, payer les honoraires des profes-sionnels et connaître le coût exact des tra-vaux à la compilation finale des soumis-sions acceptées.

Modes de gestion de projets

« Fast Track, Design-Build… »Ce jargon vous dit quelque chose ?

par André Piché

Gestion

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Régime accéléré

« Le régime accéléré est un mode utilepour un organisme qui a intérêt à être enopération le plus rapidement possible. Encomprimant dans le temps, les coûts de cemode de gestion sont supérieurs – il y atoujours des changements et des réajus-tements à effectuer en cours de route –mais qu’importe, le temps presse pouramener le projet à terme », ajoute JohanneDesrochers. Ainsi, les casinos du Québecont été construits en régime accéléré, aussiconnu comme Fast Track ou mode IAGC(ingénierie, approvisionnement, gestion deconstruction). Clairement, un projet enrégime accéléré voit le chevauchement dudéveloppement des plans et devis au furet à mesure de sa réalisation. Les délais delivraison du projet sont plus courts.

Par exemple, Hervé Pomerleau inc. agitcomme gérant pour la construction des pa-villons Jean-Coutu et Marcelle-Coutu, de laFaculté de pharmacie de l’Université deMontréal. L’UdeM est le donneur d’ouvragemais la bonne marche du projet, l’adminis-tration, le lancement des appels d’offres etle traitement des soumissions sont confiésau gérant délégué. Amorcé au début de2003, la livraison finale du projet est pré-vue pour le début 2005. Un premier appeld’offres a été lancé à la fin de 2002, soit lelot 06 pour le béton préparé. Puis, a suivile lot 05 pour le coffrage, en février. À noter,la liste des lots ne suit pas un ordre numé-rique croissant. Ce n’est qu’en avril que lapréqualification pour le lot 22, plomberie etchauffage, a été ouverte. Les délais furent de15 jours pour réponde à l’offre, soit du 16au 30 avril 2003. Démarche similaire pourle calorifugeage, soit le lot 37, un appeld’offres ouvert du 16 juin au 17 juillet2003. Et ainsi de suite dans le déroulementdu chantier, jusqu’aux derniers appelsd’offre pour la peinture, le câblage et l’amé-nagement paysager, en mai 2004. (Voirwww.pavillonjeancoutu.ca)

« Un mode fast track est approprié pourles projets de grande envergure, impli-quant des dizaines, voire des centaines demillions de dollars. Le client sait où il s’enva, mais a de la difficulté à établir l’en-

semble de ses besoins pour y parvenir »,dit François Fecteau, vice-président« contrats » du Groupe Pomerleau, quiréalise autant de projets suivant le régimeaccéléré que sur le mode traditionnel.

En régime accéléré, le propriétaire s’ad-joint nécessairement un gérant de projetsà la place d’un entrepreneur général. Le

gestionnaire assure le suivi de l’échéancier,veille au contrôle des coûts et supervisel’ensemble des travaux. Les différentesétapes sont divisées en lots et l’on passeaux appels d’offre pour l’excavation et lastructure alors que les plans et devis pourl’enveloppe, la toiture et la mécanique res-tent à développer. L’idée est de débuter lestravaux le plus rapidement possible.

IMB » Octobre 2004 31

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IMB » Octobre 200432

Pour tenter d’y voir plus clair…Le jargon propre aux gestionnaires de projets et aux généraux réfère surtout aux projets dits traditionnels,

en régime accéléré et clés en main. La réalité est un peu plus complexe. Voyons un peu les types de projets

tels que passés en revue par l’AICQ*.

Maîtrise d’œuvre par le propriétaire

� Mode traditionnelTous les plans et devis sont développés avant d’aller en appels

d’offres pour sélectionner un entrepreneur général. C’est

le mode largement employé au Québec et il est bien adapté

aux projets de petite et de moyenne envergure.

� Mode en géranceLa formule convient à des projets de même envergure,

mais plus complexes qu’en mode traditionnel. Le

propriétaire confie la construction à un gestionnaire

de projets plutôt qu’à un entrepreneur général.

Les ouvrages sont divisés en lots une fois que les plans

et devis détaillés sont au point.

� Mode IAGC ou en régime accéléréLe propriétaire confie à une ou des entreprises les

responsabilités pour l’ingénierie, les approvisionnements

et la gestion de la construction (IAGC). C’est toutefois le

terme en régime accéléré qui est le plus souvent employé

sur le plancher des vaches pour parler de cette formule.

Les différentes étapes de réalisation sont divisées en lots

et les plans et devis sont développés au fil des activités en

chevauchement. Le propriétaire applique ses procédures

d’approvisionnement et conclut les ententes avec ses

fournisseurs.

Maîtrise d’œuvre confiée à une entreprise

� Mode clés en mainLe mode réfère aux projets dits Turnkey ou Design and Build.Le propriétaire confie les responsabilités à un mandataire.

L’entreprise choisie garantit la performance des ouvrages

et elle applique ses règles en matière d’approvisionnements

et de sélection des soumissionnaires. La responsabilité

de l’entreprise maîtresse d’œuvre se termine après la mise

en service. Le régime accéléré s’applique également pour

les projets clés en main.

� Mode produit en mainConnu en anglais sous l’expression Build, Operate, Transfer(BOT), la formule est pour le moment marginale au Québec.

C’est un projet clés en main où l’entreprise maître d’œuvre

a l’obligation d’opérer les installations pendant une période

déterminée, jusqu’au moment du transfert au propriétaire.

La formule pose un problème de concurrence puisque

peu d’entreprises sont en mesure d’offrir de tels services.

L’exemple donné par l’AICQ concerne l’exploitation des

stations de traitement des eaux dans le cadre du Programme

d’assainissement des eaux du Québec (PAIEQ), une formule

proposée par le gouvernement du Québec, mais qui n’a

jamais été retenue.

* Source : Guide et lexique de gestion des services d’ingénierie,disponible à l’AICQ : www.aicq.qc.ca

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Cela ne change en rien la nature du tra-vail de l’entrepreneur en plomberie,chauffage ou ventilation. Il ne s’agit pas decourir, bien que les horaires serrés puissentdemander plus de temps supplémentaire.Ce qui change dans l’approche est la ca-pacité pour un entrepreneur de répondrerapidement à une soumission accordée.« Le sous-traitant arrive plus vite sur unchantier déjà bien avancé. Il n’a quequelques semaines, si ce n’est quelquesjours, pour réagir. Le temps de préparationétant beaucoup plus court, l’entrepreneura moins de temps, par exemple, pour né-gocier avec ses fournisseurs », fait obser-ver François Fecteau. C’est également unemanière différente de travailler, la naturedu projet demande plus de communica-tion entre les différents intervenants. « Unbureau de projet est ouvert sur le chantiermême et tout le monde travaille en-semble », précise Johanne Desrochers.

Conception-construction

Entre les deux types de gestion précé-dents, s’insère le mode clés en main ouconception-construction. Ce mode inter-médiaire est indifféremment connu sousles termes anglais de Turnkey et de Designand Build (ou Design-Build). Dans cemode, le propriétaire peut prendre unedécision et connaître précisément le mon-tant final avant que des coûts considé-rables liés à la conception soient engagés.La maîtrise d’œuvre est entièrementconfiée à une ou des entreprises, le pro-priétaire s’en tenant à un rôle de sur-veillant. La durée totale du projet est ré-duite parce que les étapes de laconception et de la construction se re-coupent ; les coûts exacts de la construc-tion sont connus plus tôt et la reprise dela conception est généralement éliminée.

« Ce mode intermédiaire est bien adaptépour des projets relativement simples à réa-liser comme des centres commerciaux oudes magasins de grande surface », dit Fran-çois Fecteau. « Les plans sont moins com-plets que dans le mode traditionnel, on pré-cise plutôt les objectifs. Les coûts destravaux sont obtenus par les prix fermes desentrepreneurs qui s’engagent à réaliser leprojet clés en main », poursuit-il. La per-formance des ouvrages est garantie par l’en-trepreneur général et la responsabilité de cedernier se termine avec la fin du projet.

La méthode qui consiste à confier laconception en même temps que la réa-lisation pourra surprendre ceux qui ontl’habitude de la manière traditionnelle,où la conception revient à l’architecte età l’ingénierie, avec un certain nombred’autres intervenants complémentaires,la réalisation faisant alors l’objet de mar-chés ultérieurs, séparés. En réalité, lemode conception-construction date aumoins des pharaons, et a été longtempsla solution type des constructeurs decathédrales.

Et le BSDQ ?

Enfin, le type de gestion du projet n’a pasd’importance au Bureau de soumissions dé-posées du Québec (BSDQ). « Qu’importe lanomenclature utilisée, cela n’a pas d’impor-tance pour nous », dit Guy Turcotte, le direc-teur du BSDQ. « Pour autant que les plans oules objectifs permettent la préparation deplans comparables et que les 4 conditions duBSDQ soient respectées.Toute soumission estacceptée au BSDQ, y inclut les soumissionssur invitation », insiste le directeur. �

IMB » Octobre 2004 33

Page 34: Volume 19 Numéro 8

IMB » Octobre 200434

� Comme une 3e mainDans les endroits difficiles ou peu acces-sibles, le Power-Vee de GENERAL WIRESPRING agit comme une 3e main. Pour in-sérer le câble dans des égouts jusqu’à 3’’, dé-marrez le Power-Vee et actionnez le levier.Pour le retirer, placez le moteur en marchearrière et actionnez le levier. Il insère lescâbles de 9.5 mm à 5 mètres/minute. Ledévidoir peut contenir les câbles de 1/4 à

3/8”. Aucun réglage, démontage ou com-posant supplémentaire requis. Commepour le Super-Vee, il est facile et rapide dechanger de diamètre de câble sur le Power-Vee à l’aide des tambours de câble. Le sys-tème de roulement Dyna-ThrustMD protègele moteur et prolonge la vie de l’outil.Offert avec une variété de câbles, de têteset d’accessoires. www.drainbrain.com.Agence Rafales inc.T : 514-731-3212, 418-654-0162

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1 400 °F) sont continuelle-ment mises à jour et affichéessur l’écran DÉL rétroéclairé.Les modèles 66 et 68 sontdotés de consignes d’émissi-vité réglables, d’un enregis-trement des données de 12lectures et de fonctions MAX,MIN, DIF et MOY sélectivesqui affichent instantanémentles valeurs avec une alarmehaut/bas. Ces thermomètressont fabriqués pour résisteraux rudes conditions d’utilisa-tion avec enveloppes anti-éclaboussures etanti-rouille et pour résister à des chutes de3 pieds. Ils sont offerts complets avec mal-lette et trépied. Les accessoires en optionincluent un étui et une sonde thermiqueRDT (modèles 66 et 68 seulement).www.flukecanada.ca1-800-36FLUKE

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