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INTER-MÉCANIQUE DU BÂTIMENT Volume 21 Numéro 3 Avril 2006 POSTE-PUBLICATIONS, NO DE CONVENTION 40006319

Volume 21 Numéro 3 INTER-MÉCANIQUE DU BÂTIMENT Avril 2006

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INTER-MÉCANIQUE DU BÂTIMENTVolume 21 Numéro 3

Avril 2006

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N 4

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© photo Denis BernierNota : Les édifices de la page couverture, utilisés pour des fins esthétiques, ne souffrent pasnécessairement d’un excès de climatisation.

En couverture

La revue officielle de la

8175, boul. Saint-LaurentMontréal, QC H2P 2M1

T : 514-382-2668

F : 514-382-1566

[email protected]

ÉditeurCMMTQRédacteur en chefAndré DupuisCollaborateursHenri Bouchard, Émilie Canuel-Langlois, Eli LiebermanAbonnementsMadeleine CouturePublicitéJacques TanguayT : 514-998-0279

F : 514-382-1566

Graphisme et éditiqueMardigrafeImpressionImpart Litho

Toute reproduction est interditesans l’autorisation de la CMMTQ.Les articles n’engagent que laresponsabilité de leurs auteurs.L’emploi du genre masculinn’implique aucune discrimination.

Dépôt légal – 2006Bibliothèque et Archivesnationale du QuébecBibliothèque et Archives CanadaISSN 0831-411X

Publiée 10 fois par annéeTirage : 7000

Répertoriée dans

Diffusion vérifiée par

CANADIAN CIRCULATIONS AUDIT BOARD

Comité exécutif de la CMMTQPrésident Yves Hamel1

er v.p. Michel Boutin2

e v.p. Roger LabbéTrésorier Pierre LaurendeauSecrétaire Alain DaigleDirecteurs Marc Gendron

Marcel MarcotteYves Rousseau

Président sortant Jean CharbonneauDirecteur général Robert Brown

Poste-publications, convention no40006319

Retourner toute correspondance à :8175, boul. Saint-LaurentMontréal, QC H2P 2M1

21e année

Vol. 21, no 3 » Avril 2006

En été, il n’est pas rare que l’excès de climatisation soitcarrément incommodant pour les occupants ou visiteurs desédifices ouverts au public. Cela se fait au prix d’un énormegaspillage de ressources. Les gestionnaires gagneront à mieuxconnaître la « notion de confort » pour… mieux l’appliquer.Texte en page 22.

www.cmmtq.org » un outil de travail br@nché

Mot du présidentUn sommet sur la productivité, pourquoi pas ? 4TechniqueRécupération d’énergie dans les eaux grises 8Comment se prémunir contre les gaz d’égout 12Comment prévenir le blocage des drains de condensat 18Pourquoi nous fait-on geler en été dans les édifices publics ? 22Question-réponse� Drainage des robinets extérieurs antigel 26AssurancesTirer leçon des malheurs d’autrui 28Coude à coudeLe Code de construction et ses chapitres 30

Nouvelles 6Calendrier 34Info-produits 34Nouveaux membres 34

Mot du président

Un sommet sur la productivité,pourquoi pas ?

IMB » Avril 20064

L Lors de la commission parlementaire qui a ététenue en décembre dernier pour étudier le projetde loi 135 qui a, entre autres, renforcé les inter-

dictions relatives à l’intimidation et à la discriminationdans la construction, le ministre du Travail, LaurentLessard, a indiqué qu’il voulait organiser un forum surla productivité et ce, en 2006.

La réaction initiale de l’ensemble des intervenants del’industrie à cette annonce en a été une de surprisepuisque rien ne laissait entrevoir une telle démarche.Tous croyaient que les dispositions introduites par leprojet de loi 135 étaient la réponse des autoritésgouvernementales aux plaintes formulées. Selon touteévidence, la perception de ce qui se passe dans certainssecteurs d’activités ou sur des chantiers spécifiques com-mande, dans l’esprit du ministre, une réflexion pluspoussée de la part des principaux acteurs économiquessur la notion de la productivité dans la construction.

À n’en pas douter, il y a une volonté gouvernementalede faire suite au rapport d’enquête sur le chantierGaspésia qui a fait les manchettes durant de nombreuxmois. Peut-être était-ce la goutte qui a fait déborder levase, mais il faut reconnaître que le concept de la libertésyndicale est parfois bafoué sur les chantiers de plusgrande envergure. Si des correctifs doivent être appor-tés à certains comportements, il serait toutefois faux deprétendre que l’état de relations de travail dans l’indus-trie de la construction serait le seul facteur à considérerpour évaluer le degré de productivité.

Dans cette perspective, la CMMTQ accueillerait favo-rablement la participation de groupes extérieurs à l’in-dustrie, dont les donneurs d’ouvrage, afin de mieuxillustrer la situation de la productivité sur les chantiers.La démarche n’est cependant pas sans écueil. Le réflexeinitial des parties pourrait être de résister à l’intervention

de « tiers » en prétendant qu’il s’agit d’une « affaireconstruction » et qu’elle doit être traitée comme telle.Cette attitude est amplifiée par les positions expriméespubliquement par différents groupes extérieurs quirevendiquent des choses qui sont incompatibles avec lesvolontés des partenaires de la construction ou qui sontà certains égards contraires aux intérêts de l’industrie,incluant ceux des donneurs d’ouvrage.

Si nous prenons en considération les revendications for-mulées au cours des ans par les groupes susceptibles d’êtreinvités à participer au forum, nous pourrions questionnerla capacité des intervenants de s’entendre sur quelqueprincipe que ce soit. À la CMMTQ, on croit qu’il vautla peine de faire l’exercice. Toutefois, deux ingrédientsindispensables sont nécessaires pour qu’on en retire lemoindre bénéfice : la participation sérieuse et objectivede tous les groupes invités et une volonté du ministreà faire suite aux consensus. Le premier est difficile àassurer. Il dépend de l’objectivité des groupes et de leurréelle volonté de faire avancer le dossier dans l’intérêtde tous. Quant au deuxième, nous sommes obligés depenser que le ministre s’est implicitement engagé à agiren commandant le forum. Le pire scénario qu’on puisseimaginer serait que ce forum ne soit qu’un exercice derelations publiques dans lequel les parties s’engageraientnaïvement. Souhaitons que ce ne soit pas le cas.

Espérons également que les discussions se fassent dansle respect des prérogatives de chacun, à défaut de quoinous nous dirigerons irrémédiablement vers un échectotal.

Le président,

Yves Hamel, T.P.

Initiative communevisant l’inspection desréservoirs de mazout� Afin de promouvoir les meilleures pra-tiques liées au chauffage au mazout, l’As-sociation québécoise du chauffage au ma-zout (AQCM), l’Association québécoisedes indépendants du pétrole (AQIP) et laCMMTQ ont entrepris une initiativecommune. Un comité conjoint sur la vé-rification des réservoirs de mazout vient

de rendre disponible un dépliant facilitantla vérification des systèmes de stockage demazout. Ce document, qui pourra êtreutilisé par les entrepreneurs en systèmesde brûleurs à l’huile ou par les livreurs deproduits pétroliers, pourra avantageuse-ment servir de guide lors de l’inspectiondes éléments de stockage avant la livrai-son. Après inspection des équipements,l’entrepreneur ou le livreur posera une vi-gnette sur le tuyau de remplissage pour at-tester du bon état de l’installation.

Des sessions de formation dédiées à l’uti-lisation de ce document seront bientôtdisponibles. La CMMTQ vous tiendraau courant des dates et des lieux de cessessions.

Pour de plus amples renseignements, n’hé-sitez pas à communiquer avec le Servicetechnique de la CMMTQ. Les membresde la CMMTQ qui veulent obtenir un oudes exemplaires du dépliant doivent enfaire la demande à la Corporation.

IMB » Avril 20066

Nouvelles

PréventionIl n’y a pas mille façons d’éviter lesdéversements. Une vérification visuelle, rapideet standardisée des équipements permetd’assurer la sécurité que réclament à justetitre les clients utilisateurs.

EngagementChaque entreprise de distribution de mazoutdoit s’engager à participer au programmede vérification visuelle des équipements.Il s’agit d’un programme simple, essentielet nécessaire au redressement de l’imagedu chauffage au mazout que nous avonscollectivement entreprise depuis un an.

Vite et bienLe projet de formulaire que vous retrouverezci-contre a été conçu par des collèguesdistributeurs qui recherchent l’efficacité de la

procédure de vérification ; il s’agit defaire vite et bien ! Vous devez

faire preuve de leadership etjoindre les rangs de la

forte majoritéqui accueille ce

projet

avec satisfaction.

PL A N D ER E VA L O R I S AT I O N D UC H AU F FAG E AU M A Z O U T

Un coup d’œil attentif ! Programme de vérificationdes équipements d’entreposage

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L’industrie en brefDes Olympiades locales et régionales en Plomberie-chauffage

� Le 13 février dernier, au Centre de formation professionnelleSamuel-De Champlain, avaient lieu les Olympiades enPlomberie-chauffage. Parmi 14 participants, 3 participants ontmérité respectivement l’or, l’argent et le bronze. Pierre-PaulPoirier Orichefqui, médaillé d’or représentera la région de laCapitale-Nationale aux Olympiades québécoises qui réunissentplus de 250 finalistes dans une trentaine de disciplines en com-pétition les 11 et 12 mai 2006 au Centre de foires de Québec.

Sur la photo à l’avant au centre, Pierre-Paul Poirier Orichefqui accompagné de 7 participants, les membres du jury, Jean-MarcMartel, Réjean Landry, Christian Gagné, le v-p du Conseil d’établissement Fernand Bastien, la directrice du CFPSC Louise Michaud et Michel Bédard, dir.-adjoint.

� Lacroix Décor, filiale de Groupe Deschênes à Québec, ainnové dans sa participation à la 22e édition du salon ExpoHabitat 2006. Le détaillant de hautes gammes a combinéeau et styles dans ses présentations lors de défilés de man-nequins vêtus par Holt Renfrew et animés par ColetteProvencher tout en présentant les nouvelles tendances auniveau des appareils sanitaires (robinets, lavabos, éviers decuisine, baignoires et douches).

Master : nouvelle succursale à Ville Saint-Laurent

� Groupe Master a ouvert depuis peu une succursale dédiée à 100 % au chauffage au 451 boul. Lebeau, Ville Saint-Laurent.Dans un bâtiment de près de 30000 pi2, on trouve une salle d’exposition de 1500 pi2 montrant les équipements de pointesur le marché. En vedette, des appareils de chauffage au gaz naturel et accessoires pour les secteurs résidentiel, commercialet institutionnel ainsi qu’une vaste gamme d’équipements de gaz propane.

Près d’une cinquantaine de personnes reconnues dans l’industrie, totalisant des centaines d’années d’expérience, offrent uneexpertise complète en contrôles de combustion et d’exploitation, en évacuation des gaz (cheminée), etc… et même un ser-vice d’ingénierie, d’analyse énergétique (géothermie, plancher radiant, etc.) pour des projets clé en main réalisés sur place.

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Efficacité énergétique

C e n’est pas d’hier qu’on songe à récupérer l’énergie ther-mique des eaux usées, mais les moyens pour y parvenir,souvent ingénieux, n’ont pas toujours soutenu une renta-

bilité suffisante pour en justifier la production en série. On éva-lue à environ 8 milliards $ l’énergie perdue dans les réseaux d’éva-cuation à chaque année au Canada. Or, une grande partie de cetteénergie peut maintenant être réutilisée au prix d’un investissementrécupérable en dedans de périodes raisonnables :� 2 à 5 ans pour un projet résidentiel,� 0,5 à 4 ans pour des projets commerciaux et

institutionnels,� 0,3 à 3 ans pour des projets industriels.

Il a été laborieux pour les inventeurs des récupérateurs de l’éner-gie des eaux grises, tels les appareils GFX puis Power-Pipe, de setailler des niches mais, avec l’augmentation constante des coûtsde l’énergie et de la conscience environnementale, ces échangeursde chaleur commencent à susciter de plus en plus d’intérêt.

FonctionnementLe dispositif de récupération, toutcuivre, consiste en un segment detube d’évacuation droit sur lequel estenroulé un serpentin d’alimenta-tion. Durant l’enroulement, lesconduites du serpentin sont équar-ries pour obtenir la plus grande sur-face de contact avec le tube central(figure 1). La malléabilité du cuivreet sa conductivité thermique élevéepar unité de surface (W/m2/K) sontdes propriétés très importantes per-mettant la fabrication et le bonfonctionnement de cet échangeurthermique.

Le récupérateur doit être installé à laverticale. Dans cette configuration,l’eau qui descend à l’intérieur d’untube sous la seule force de la gravitéadhère à la surface interne dans laforme d’une pellicule assez mince.L’énergie thermique contenue dans

cette pellicule est transférée au liquide froid (habituellementde l’eau) qui circule dans le serpentin du bas vers le haut.(schéma)

Dans le cas d’une longueur ou de débits d’alimentation im-portants, les pertes de pression deviennent une contrainte qu’ilne faut pas négliger. Pour minimiser ces pertes, il est préférablede diviser le flux à travers un serpentin constitué de plusieursconduites parallèles, réduisant la vitesse du fluide à traverschaque tube et améliorant ainsi le transfert thermique. Dansle cas de grands débits d’évacuation, la performance sera ré-duite du côté froid puisque l’écoulement des eaux usées seraplus épais, diminuant l’efficacité du transfert thermique (unepartie importante du débit ne pouvant céder son énergie ther-mique à la paroi). Pour contrer ce problème, il y a lieu d’ins-taller plus d’un récupérateur en parallèle (figure 2).

Ce système ne requiert aucun entretien de plus qu’une conduited’évacuation habituelle et le cuivre de haute qualité réduit lesrisques de corrosion. Côté sanitaire, le côté eaux grises n’est passous pression et on n’y trouve aucune soudure interne, et il n’ya pas de possibilité de contamination croisée en raison de ladouble paroi qui sépare les deux flux.

Récupération d’énergiedans les eaux grises

par André Dupuis

�Fig. 1

Principe dela récupérationd’énergie deseaux usées

Évacuation chaude

Alimentationpréchauffée

Alimentationfroide

Évacuation refroidie

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ApplicationsLa liste des usages possibles est longue. Plus on consomme d’eauchaude, plus il devient rentable d’utiliser le récupérateur d’éner-gie des eaux grises. Il y a lieu d’en évaluer le potentiel d’écono-mies partout où on lave beaucoup de vaisselle ou de linge (res-taurants, hôtels, casinos, collèges, centre de congrès, parcsthématiques, etc.), partout où on prend beaucoup de douches(collèges, centres sportifs, clubs de santé, lieux d’hébergement,etc.). En raison de son design, cet échangeur est efficace dans lamesure où l’alimentation d’eau et l’évacuation sont simultanées(peu importe les usages) ; c’est ce qui fait qu’une douche estpayante tandis qu’un bain peut ne pas l’être du tout.

Dans le secteur résidentiel, le système devient rentable dès que4 ou 5 personnes prennent des douches. L’eau du réservoir à eauchaude est immédiatement remplacée par de l’eau déjà pré-chauffée jusqu’à 26 °C, selon les saisons. Il va sans dire que larentabilité fait un bond de géant dans les édifices comptant plu-sieurs logements. On compte 59 Power-Pipe seulement dans larénovation des différentes phases du projet Benny Farm, dans lequartier Notre-Dame-de-Grâce de Montréal, parmi les 200 uni-tés Power-Pipe déjà installées au Québec, dont plus de 80 % dansdes projets de logements abordables.

Dans une installation résidentielle, on peut utiliser l’eau pré-chauffée de 3 façons. L’eau est envoyée :� directement au chauffe-eau,� directement dans l’alimentation d’eau froide de la douche,� à la fois aux 2 endroits.

Cette 3e option est la plus efficace, mais le choix sera conditionnépar le design du bâtiment (figure 3).

Les procédés industriels sont parfois de grands consommateursd’eau. Ainsi, GFX a installé 285 colonnes de 15 pieds de hautdans une teinturerie pour récupérer jusqu’à 85 % de la chaleurde ses effluents de 800 gal/min. Le chauffage de l’eau a pu êtreabaissé de 45 à 14 MBH, réduisant proportionnellement la pro-duction de CO2 et de NOx. Dans le domaine agro-alimentaire,aux États-Unis seulement, on dénombre environ 3000 usines demise en conserve qui utilisent près de 36 milliards de gallonsd’eau par année. Dans les nombreuses laiteries d’Amérique duNord, il pourrait être rentable de refroidir le lait pasteurisé enréchauffant l’eau potable de ces usines, ce qui réduirait en mêmetemps la charge des réfrigérateurs.

Un avantage des récupérateurs en colonne verticale est qu’ils sonttrès peu susceptibles d’être colmatés contrairement à d’autrestypes d’échangeur. Si l’effluent est plus épais ou contient des gru-meaux, cela n’a pas d’incidence sur l’échangeur même. Aucune

Fig. 3

L’eau préchauffée est envoyée au chauffe-eau, à la doucheou aux 2 endroits à la fois.

Fig. 2

Avec des débits d’évacuation importants, © RenewABILITY Energy

on augmente l’efficacité énergétique en installantplus d’un récupérateur en parallèle.

Installationrésidentielle

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maintenance n’est nécessaire pour cet appareil dont la durée de-vrait dépasser 50 ans. Il est offert en longueurs de 12 à 120 podans les diamètres de 2, 3, 4, 6 et 8 po pour le Power-Pipe et en30, 40 ou 60 po dans les diamètres de 3 et 4 po pour le GFX.

ConclusionOn parle d’économies se situant habituellement entre 40 et 50 %du coût du chauffage de l’eau, ce qui n’est pas à négliger quandon sait que l’eau chaude représente de 20 à 30 % de la factureénergétique dans le secteur résidentiel et parfois beaucoup plusdans d’autres secteurs d’activités. Et, en parallèle, il découled’autres avantages indirects :� augmentation de la réserve d’eau chaude,� prolongement de la durée du chauffe-eau.

Les deux produits sont-ils d’efficacité égale? Les tests disponiblessemblent accorder une très faible marge en faveur du Power-Pipe,mais ce dernier se démarquerait principalement par une chutede pression moindre.

On compte maintenant des milliers de récupérateurs d’énergiedes eaux grises installés à travers l’Amérique du Nord. Pour enfavoriser l’adoption, le Fonds en efficacité énergétique de GazMétro et Gazifère offrent une subvention de 400 $ à leur clien-tèle résidentielle et une subvention basée sur l’économie de com-bustible à leurs clientèles CII (au préalable, vérifier les conditionsd’admissibilité dans tous les cas). Il existe aussi un programmespécifique pour le secteur sociocommunautaire ou de logementssociaux (financement de 75 % des coûts). Chez Hydro-Québec,il n’y a pas de programme spécifique pour ce type de produit,mais s’il est intégré dans une approche globale de réduction dela facture énergétique, il se trouve subventionné à environ 0,30 $par kW épargné. Denis Van Decker, chef de la direction de Re-newABILITY Energy, le fabricant du Power-Pipe, se dit « très en-thousiaste de l’accueil que le marché québécois a accordé à sesrécupérateurs et reconnaissant envers les programmes de subven-tion qui attestent l’efficacité de ses produits. »

Des propriétaires d’installation contenant ce type de récupéra-teur n’hésitent pas à le faire voir afin de démontrer leur préoc-cupation environnementale. Enfin, donnée non négligeable, dansle processus de certification LEED d’un bâtiment, ces récupéra-teurs permettent d’accumuler des points en raison de leur effi-cacité de récupération, du contenu recyclé (environ 85 % et re-cyclable à 100 %) et du faible coût du cycle de vie du produit. �

Références� GFXMC – GFX Distribution

St-Louis-de-Gonzague (QC) – 450-377-5900 – www.gfxstar.ca� Power-PipeMC – RenewABILITY Energy Inc. – Aurora (ON)

1-866-225-0572 – www.renewability.com – Montréal : 514-341-0095

� Fonds en efficacité énergétique de Gaz Métro – www.fee.qc.ca� Gazifère inc. – www.gazifere.com

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Fig. 4

Sur schéma, on a prévu 1 récupérateur par 2 étages.

Installationmultirésidentielle

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Plomberie

O n a longtemps cru que le seul inconvénient de l’assè-chement des siphons des systèmes de plomberie étaitde laisser passer des odeurs désagréables à l’intérieur des

bâtiments. Or, depuis les épidémies récentes de SRAS (syndromerespiratoire aigu sévère) survenues en Chine et à Toronto, le Cen-ter for Disease Control des USA surveille attentivement com-ment nos réseaux d’égouts pourraient éventuellement se trans-former en vecteur de pathogènes mortels jusqu’à l’intérieur deshabitations.

Le 31 mars 2003, une éclosion de SRAS d’une rare ampleur s’estproduite à Hong Kong dans l’ensemble immobilier Amoy Gardenqui abrite 15000 personnes. Ce jour-là, 66 % des résidents furentatteints de diarrhées contre 2 à 7 % habituellement. Au bout dequelques jours, le SRAS y a infecté 1748 personnes et fait, selondifférentes sources, entre 213 et 284 morts. D’après les services desanté de Hong Kong, une des causes probables de l’épidémie se-rait que les tuyauteries d’évacuation ne sont pas reliées à une co-lonne de ventilation et qu’il n’y a aucun amorceur de siphon.

Faut-il faire paniquer la population ? Non, mais la virulence etla rapidité de propagation des dernières épidémies nous impo-sent le principe de précaution avec encore plus d’acuité.

Une porte ouverteLa garde d’eau des avaloirs de sol s’assèche à plus ou moins longterme lorsqu’il n’y a pas d’apport d’eau périodique. L’évapora-tion de la garde d’eau, un phénomène inévitable, se trouve ac-céléré par l’action des ventilateurs d’évacuation, le cas échéant.Une fois la garde d’eau disparue, les gaz d’égout peuvent se pro-pager à l’intérieur des bâtiments et ce, d’autant plus rapidementqu’un ventilateur d’évacuation les y aspire.

Si on prend pour acquis qu’un avaloir de douche n’a pas besoind’un amorceur de siphon, il faut tout de même utiliser son juge-ment et prévoir que, par exemple au Centre Bell, il est fort pos-sible que les douches de la chambre des joueurs soient inutiliséestout l’été et qu’il est donc probable que les avaloirs perdent leurgarde d’eau. Il en va de même dans plusieurs bâtiments dont l’oc-cupation varie selon les saisons, notamment dans les salles de toi-lette des écoles, souvent inoccupées en été.

Maintien de la garde d’eauLe Code national de la plomberie – Canada 1995 exige à l’article4.5.5 que la garde d’eau du siphon de tous les avaloirs de sol,ailleurs que dans un bâtiment à usage résidentiel (voir encadré),soit maintenue par l’une ou l’autre des méthodes suivantes :� par un dispositif d’amorçage ;� par un raccordement indirect avec le tuyau d’évacuation

d’une fontaine d’eau potable (puisqu’il s’agit d’eaux nettes) ;� ou par un autre moyen aussi efficace.

À l’article A-4.5.5, le CNP-95 décrit les moyens suivants pourmaintenir la garde d’eau :� un raccordement en aval d’un réservoir de chasse

(CNP-95, fig. A-4.5.5.a) ;� un raccordement en aval du brise-vide d’un robinet

de chasse (CNP-95, fig. A-4.5.5.b) ;� un raccordement indirect d’évacuation d’eaux nettes.

Par exemple, l’eau de condensation de réfrigérateurscommerciaux. Attention : bien que le condensat desclimatiseurs soit généralement de l’eau nette, ce �

Comment se prémunircontre les gaz d’égoutDes dispositifs d’amorçage ou de fermeture des avaloirs de solsont offerts pour contrer l’assèchement des siphons.

par André Dupuis

Schémad’installationd’un amorceurde siphon

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raccordement n’est pas acceptable lorsque leur utilisationn’est que saisonnière. En effet, puisque ces appareilsfonctionnent habituellement en période de températuresélevées, le maintien de la garde d’eau ne pourrait doncpas être assuré à l’année.

Amorceurs de siphonParmi les méthodes acceptables pour maintenir la garde d’eau,on trouve les amorceurs de siphon, qui sont généralement requispartout où un avaloir ou un appareil n’est pas utilisé fréquem-ment. Leur rôle est d’envoyer périodiquement une petite quan-tité d’eau pour maintenir la garde d’eau. Notons au passage quel’expression « amorceur de siphon » est une traduction littéralede trap primer et que, en réalité, il serait beaucoup plus juste del’appeler « dispositif ou système de maintien de la garde d’eau »après l’amorçage initial. Il y a 2 types principaux d’amorceursde siphon :� à soupape mécanique

(norme ASSE 1018)� de type électronique ou à soupape électromagnétique

(norme ASSE 1044).

Les amorceurs de siphon dupremier type fonctionnentautomatiquement lorsqu’il seproduit une chute de pres-sion de 5 à 10 psi dans la ca-nalisation à laquelle l’amor-ceur est raccordé. Aveccertains modèles, on peutajouter un distributeur mul-tiple à la soupape d’amorçagepour alimenter jusqu’à 4 ava-loirs de sol ou même 2 distri-buteurs pour en alimenterjusqu’à 8.

Tout à fait indépendants de lapression (mais nécessitant unealimentation électrique de 24ou 115 volts), les amorceursélectroniques peuvent êtreprogrammés pour envoyerquelques onces d’eau àchaque période de 24 heurespar exemple, ce qui pourraitêtre un moyen de consommermoins d’eau. Une variantepermet même le contrôle del’injection d’eau par ordina-teur selon les besoins spéci-fiques d’un bâtiment.

Il existe aussi des amorceurs électroniques (ou à commande élec-tronique) plus sophistiqués qui peuvent alimenter jusqu’à 10 si-phons et même davantage lorsque raccordés en série. Contraire-ment aux amorceurs mécaniques et électroniques dont la

distribution d’eau se fait par gravité, ces modèles alimentent lessiphons sous pression, assurant par le fait même que l’eau se rendelà où elle doit, même si la coulée du béton a pu causer une penteinversée dans les tubes d’alimentation.

Tous les types d’amorceur de siphon doivent faire l’objet debeaucoup de soins lors de l’installation, surtout au moment dela coulée des planchers de béton afin que les tubes qui les re-lient aux avaloirs ne soient pas déplacés, brisés ou pincés.

Solution de rechangeAprès avoir constaté que, dans certains endroits, les amorceursde siphon ne fonctionnent plus et que des millions d’autresavaloirs de sol dans les habitations sont sujets à l’assèchement,ProSet Systems (USA) a lancé sur le marché le dispositifTrap-Guard pour avaloirs de 2, 3 ou 4 po. Il s’agit d’un anneauauquel est fixé une petite longueur de tube en matériau élasto-mère dont l’extrémité libre se referme en s’enroulant. Le caout-chouc synthétique est suffisamment souple pour laisser passerl’eau aussi bien au goutte à goutte qu’à grand débit et pour se

Système d’amorceur électronique programmable à 10 sorties fabriquéau Québec par SPE.

Bâtiments à usage résidentielEn ce qui a trait aux habitations (multi-logements, hôtels, motels,etc.) ou autres bâtiments à usage résidentiel, l’article A-4.5.5 n’im-pose pas que la garde d’eau du siphon des avaloirs de sol soit main-tenue au moyen d’une des méthodes énumérées plus haut ni parun dispositif d’amorçage. Il est entendu que l’on doive tout demême veiller à y maintenir une garde d’eau.

Dans la prochaine édition du code, tout semble indiquer que, dansles bâtiments à usage résidentiel, seuls les logements serontexemptés de l’obligation d’amorçage des siphons. L’amorçage de-viendrait obligatoire pour tout autre avaloir, par exemple dans lachaufferie d’un immeuble d’habitation.

Amorceur de siphon avec © PPPdistributeur à 4 sortiesd’alimentation.

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refermer en forme de col de cygneétanche pour empêcher les gaz d’égoutde pénétrer à l’intérieur du bâtiment,même sous de fortes pressions. Ce maté-riau résiste aux produits de nettoyage ouautres produits chimiques courants. Enmai 2005, le Trap-Guard a reçu l’appro-bation BNQ pour les diamètres de 3 et4 po.

L’arrivée de ce type de dispositif ne s’estpas faite sans soulever quelques remous.Des spécialistes se déclarent pour, cer-tains sont contre, tandis que d’autres

voient des applications possibles pourtous les dispositifs de maintien de la garded’eau. Certains craignent que le Trap-Guard constitue une restriction impor-tante du débit qu’un avaloir peutprendre, d’où un risque de dégâts d’eau.Ou, pire, que certaines matières puissentcoller suffisamment le tube de caout-chouc au point de l’empêcher d’ouvrir etainsi provoquer des inondations. Oncraint aussi la possibilité que des objetsrestés pris dans le col du dispositif l’em-pêchent de se refermer de façon étanchepour bien remplir sa fonction. Malgré ces

risques, plusieurs évaluent que cette pro-tection est préférable à aucune.

Il appartient aux concepteurs d’installa-tion de plomberie d’évaluer lequel de cesdispositifs remplit au mieux la fonction deprotéger les occupants d’un bâtimentcontre les gaz d’égout. Il va sans dire quele type de bâtiment et l’usage qu’on enfait seront des éléments déterminants. Laprochaine version du CNP sera-t-elle plusprécise et plus restrictive ? À suivre… �

Info� B.G.T. inc. (Le Groupe) – Watts

450-434-9010

[email protected]� Can-Aqua International – SPE (électronique),

Sioux Chief, Zurn (région Montréal)450-625-3088 – [email protected]

� Capitale-Spec inc. – Zurn (région Québec)418-627-0255

[email protected]� Entreprises Roland Lajoie inc. – PPP

(électronique ou non), Trap-Guard514-328-6645

www.ent-lajoie.com, [email protected]

Bouchon antigaz en position ouverte ou fermée

Égoût etgaz d’égoût

Écoulement jusqu’à33 gpm selon diamètre

L es techniques d’assemblage ne sui-vent pas nécessairement la mêmeévolution technologique que les ma-

tériaux. Il y a quelques années, lesconduites de cuivre étaient utiliséescomme tuyauterie de drainage des bassinsde condensat des évaporateurs dans les cli-matiseurs ou les pompes à chaleur. Cesconduites rigides et leurs raccords étaientassemblés par brasage pour former un as-semblage solide à même le bassin decondensat.

De nos jours, les conduites de matièresplastiques remplacent celles de cuivre.Quoique plus faciles d’assemblage et pluslégères, elles n’offrent pas beaucoup plusd’avantages que leurs prédécesseurs sur lesautres points. Elles sont tout aussi rigideset tout aussi opaques que le cuivre. Ce quin’aide en rien à résoudre quelques pro-blèmes fréquents tels que des conduitesbrisées après avoir été accrochées ou bou-chées par l’accumulation de dépôts vis-queux, de poussières et de mousses entraî-

nées par l’eau de condensation qui lavel’évaporateur et le fond du bassin.

Un blocage partiel ralentit l’écoulementdu condensat qui refluera dans le bassincréant ainsi les conditions propices à laprolifération bactérienne telle la légion-nelle, potentiellement mortelle. Un blo-cage plus important provoquera même undébordement d’eau pouvant ainsi occa-sionner des dégâts matériels majeurs si lasituation n’est pas constatée à temps.

IMB » Avril 200618

Pompes à chaleur et climatiseurs

Comment prévenirle blocage des drainsde condensat

Un petit truc tout simple peut représenter un bénéfice important pour le consommateur, un faible coût etun tout petit effort pour l’entrepreneur : l’installation d’une conduite flexible transparente entre la sortiedu bassin de condensat et la conduite d’évacuation.

par Eli Lieberman*

Climatisation

2 po minimum

Évaporateur

Bassin

Bague de serrage

Conduite flexible transparente

Garde d’eau

3 po minimum

Drain de condensatflexible

IMB » Avril 200620

La Loi de Murphy, vous connaissez ?Les cas de débordement de ce genre arrivent évidemment aux piresmoments de la saison de climatisation, soit en pleine canicule, pé-riode où toutes les entreprises de service en climatisation croulentsous les appels. Étant donné que le technicien de service sera passéquelques semaines auparavant pour faire la vérification d’avant-sai-son, c’est malheureusement lui qui sera blâmé pour ne pas avoirété en mesure de prévoir le blocage du drain, cause du déborde-ment. Cependant, comment aurait-il pu constater, sans avoir dé-monté le conduit de drainage opaque, qu’un blocage potentiels’amorçait? Et encore faut-il que le drain soit démontable, ce quin’est pas nécessairement le cas si toutes les conduites sont collées.

L’opération de déblocage peut s’effectuer assez rapidement. Ilsuffit, dans bien des cas, d’exercer une poussée sur l’obstructionà l’aide d’un gaz ou d’un liquide sous pression, tel que l’eau d’unboyau d’arrosage. Cependant, cette méthode, quoique efficace,pourrait dans bien des cas s’avérer inutile et même accentuer ledébordement. En effet, si le blocage résiste, la pression d’eau serarefoulée jusque dans le bassin et les dégâts causés par le débor-dement seront accentués ; il peut même arriver que le bouchonne cède pas et qu’il faille utiliser une tige ou tout autre objetpour aller le déloger. Dans un tel cas, mieux vaut couper une par-tie du conduit de drainage à la sortie du bassin pour le déblo-quer et remplacer la section coupée par une section de boyauflexible et transparent en la fixant à l’aide de bagues de serrage.

En ce qui concerne le choix du matériel, un boyau flexible de vi-nyle transparent sans tressage de renforcement s’avère un choix trèsacceptable. De cette façon, la section de boyau pourra être glisséefacilement sur la sortie du bassin ainsi que sur la section rigide dudrain (dans les cas rebelles, utilisez une solution d’eau savonneuse).Il est aussi important de choisir un boyau dont le diamètre inté-rieur correspond au diamètre extérieur de la sortie du bassin defaçon à ne pas réduire le diamètre de la sortie, ce qui aurait poureffet de créer une restriction à l’écoulement du condensat.

Effets secondaires bénéfiquesLa simplification du nettoyage des drains de condensat est le prin-cipal attrait de l’utilisation d’une section de boyau flexible, maisun deuxième avantage de cette application n’est pas à négliger.Nous sommes tous conscients de l’encombrement qui règne ha-bituellement autour des appareils de chauffage et de climatisationcentraux. Ceux-ci servent souvent d’endroit d’entreposage pourune multitude de choses. Il arrive donc souvent qu’une sortie dedrain d’un bassin de plastique soit rompue, ayant été heurtée ac-cidentellement. L’installation d’une section de boyau flexible à lasortie permettra d’absorber le choc et, dans bien des cas, d’éviterl’accident fatal, soit le remplacement complet du bassin.

Lorsque le bassin de l’évaporateur est sous l’influence d’une pres-sion négative, c’est-à-dire lorsqu’il est installé dans le retour d’air,il est important d’installer un siphon sur le conduit de drain decondensat. La garde d’eau ainsi maintenue dans le siphon em-pêchera le siphonnement du drain et l’aspiration des odeurs pro-venant des égouts. �

* Texte publié par The News, traduit et adapté par la CMMTQ.

L e climat du Québec est caractérisépar des extrêmes qui font souffrirbon nombre d’entre nous. Au point

où le plus grand nombre brûle de fuirle frette. Or, assez paradoxalement, laplupart des gestionnaires d’édifices pu-blics s’acharnent à donner la chair depoule à tout le monde, à grand vent età grands frais. Pourquoi faut-il avoir plusfroid en été qu’en hiver dans les édificespublics ?

La « notion de confort »En dépit d’un contexte bien implanté derestrictions budgétaires ou d’économied’énergie, il semble que bien peu de ges-tionnaires sachent ce qu’est la notion deconfort.ASHRAE a établi un diagrammede confort en soumettant des personnesà des tests où la température et l’humi-dité relative (HR) étaient rigoureuse-ment contrôlées. En été, 98 % des per-sonnes soumises aux tests se sont sentiesconfortables aussi bien à 23,5 oC et 60 %HR qu’à 26 oC et 30 % HR. Qui plus est,il suffit d’une différence de 5 oC entreles températures intérieure et extérieurepour créer l’impression de confort. C’estdonc dire que climatiser à 20 oC quandil fait plus de 30 oC à l’extérieur produitun écart extrêmement inconfortable etdonc une dépense énergétique tout à faitinutile. Quand, par surcroît, le systèmede ventilation propulse ce froid à une vi-tesse excessive, la sensation d’inconfortdécuple.

IMB » Avril 200622

Pourquoi nous fait-ongeler en été dans lesédifices publics ?

L’excès de climatisation entraîne un énorme gaspillage et l’inconfort des occupants.

par André Dupuis

Climatisation

Température de saturatio

n, ºC

10

15

20

25

30 100%

90%

80%

70%

60%

50%

40%

30%

20%

10%

10 15 20 25 30 Température du thermomètre sec, ºC

Humidité re

lative

Hiver

Été Température du thermomètre humide, ºC

Zone de confortselon la norme ASHRAE 55-81R

IMB » Avril 200624

L’exemple de la FranceSignataire du Protocole de Kyoto, la France s’est fixé comme ob-jectif de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 3 % parannée en moyenne.Voulant donner l’exemple, l’État français s’estimposé à lui-même les dispositions qu’il prescrit en matière dedéveloppement durable, notamment par des politiques nouvellesrelatives à la gestion des bâtiments appartenant à l’administrationpublique. Dans un texte réglementaire, le premier ministre Do-minique de Villepin demande à ses gestionnaires « de veiller per-sonnellement à ce que les mesures (d’efficacité énergétique)

soient mises en œuvre de façon exemplaire dans les établisse-ments dont vous avez la tutelle. (...) Le « Haut fonctionnaire éner-gie » de votre ministère m’adressera à chaque année un bilan devos réalisations. » Cela s’appelle de l’imputabilité.

Ainsi, en ce qui concerne le confort d’été, les gestionnaires devrontprivilégier :� le rafraîchissement passif,� la ventilation naturelle,� les systèmes pare-soleil (architecturaux ou végétaux)

des bâtiments.

Dans le cas d’une climatisation, il convient de s’assurer que lamise en œuvre des installations permette une consommationd’énergie modérée, notamment en plafonnant l’écart de tempé-rature entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment :� la climatisation ne doit être utilisée que lorsque la

température intérieure des locaux dépasse 25 °C ;� lorsque la climatisation fonctionne, la différence entre la

température intérieure et extérieure ne doit pas excéder6 °C (±1°) tant que la température intérieure resteinférieure à 30 °C.

Faire geler le monde en été, c’est donc une excellente façon dejeter de l’argent par les fenêtres, de gaspiller des ressources et d’in-disposer autant ses clients que le personnel de l’établissement. �

La porte !!!Fermez-la, svpDans la région de Toronto, une campagne « Close the door, please » aeu cours durant tout l’été dernier afin de dénoncer le comportementanti-écologique des commerçants qui laissent les portes de leur éta-blissement ouvertes en pleine canicule. Bien que cela puisse encou-rager les passants à entrer dans leur magasin climatisé, ces commer-çants se trouvent à contrevenir à l’esprit de tous les protocoles outraités qui visent la réduction des gaz à effet de serre. En climatisantle trottoir, ces commerçants accélèrent le phénomène de réchauffe-ment climatique tout en abusant de leurs systèmes mécaniques.

Il faut déplorer que cette très vilaine habitude ait déjà fait quelquesadeptes au Québec également.

IMB » Avril 200626

QuestionUn robinet extérieur protégé contre le geldoit-il être drainé automatiquement ?

par Émilie Canuel-LangloisRéponseTout robinet extérieur protégé contre legel doit effectivement pouvoir être drainéautomatiquement afin de ne pas perdreses propriétés « antigel ». Nous vous dé-montrons ici les différentes méthodespour y parvenir. Notez que le terme usuelbrise-vide est remplacé ici par l’expressioncasse-vide atmosphérique afin de respecterles termes de la norme de référenceCAN/CSA-B64.10 Guide de sélection,d’installation, d’entretien et d’essais à piedd’œuvre des dispositifs antirefoulement.

� Robinet extérieur AVEC casse-videatmosphérique intégréIl doit être installé de manière à formerune légère pente vers l’extérieur et ainsiéviter une accumulation d’eau qui

pourrait geler et faire éclater la tuyau-terie par temps froid. (figures 1 et 2)

� Robinet extérieur antigelSANS casse-vide atmosphériqueintégréAfin de se conformer aux articles 6.2.7et 6.2.12. 2) du Chapitre III – Plom-berie du Code de construction du Qué-bec, un casse-vide atmosphérique à em-bout fileté (figure 3) doit être installéafin de prévenir le siphonnement. LaRégie du bâtiment du Québec de-mande également que ce dispositifpuisse se drainer automatiquementafin d’assurer la vidange du segment« antigel » du robinet. �

Question – réponseDans cette chronique, nous présentons une questionparmi les nombreuses qui sont soumises auxconseillers du Service technique de la CMMTQ.

Drainage des robinetsextérieurs antigel

Fig. 1 Fig. 2

Fig. 3

Ce type de casse-vide atmosphériqueavec vidange automatique est autoriséà l’extérieur d’un bâtiment.

ATTENTION : Un casse-videatmosphérique à tige ne peut êtreinstallé à l’extérieur puisqu’il ne sevidange pas automatiquement. Sonutilisation est restreinte aux partieschauffées d’un bâtiment, par exempledans un garage ou sur une cuve.

IMB » Avril 200628

Tirer leçon desmalheurs d’autrui

Assurances

P our blesser des gens ou les exposerà la risée générale, il n’y a rien detel. Mais, en dehors de ces visées

peu charitables, les palmarès de la médio-crité qu’on s’amuse à dresser en fin d’an-née, du genre « Les plus mauvais films àl’écran en 2005 », ne sont pas d’unegrande utilité, sauf exceptions. La liste despires réclamations d’assurance dresséepar l’institution financière qui administrele programme d’assurance groupe de laCMMTQ est l’une de ces exceptions. Cepalmarès des réclamations les plus impor-tantes et les plus épineuses soumises àl’assureur au cours de l’année écoulée serten effet un noble but : éviter que d’autresmembres de la profession ne se retrouventdans de telles situations.

Ce bilan ne peut pas être utilisé pourpointer du doigt qui que ce soit, puisqueles noms des personnes et des entreprisesimpliquées ne sont pas communiqués auxmembres du conseil d’administration de laCMMTQ. Les dates n’y sont pas préciséesnon plus. C’est pourquoi, d’ailleurs, il estimpossible de dire à quand remontent lescas cités ci-dessous.

Le bilan en question concerne unique-ment deux types de pertes : les dommagesque les entrepreneurs subissent eux-mêmes et les dommages à autrui dont ilssont tenus responsables. Pour les premiers,il n’y a aucune leçon particulière à tirerdes réclamations présentées en 2005. Lesvols d’outils, qui sont traditionnellementà l’origine du plus grand nombre de récla-mations, n’ont pas augmenté par rapportà l’an dernier. Par contre, on déplore, cetteannée encore, quelques dénis de couver-ture. Il semble que certains entrepreneursignorent toujours qu’ils doivent absolu-ment buriner tout outil ou équipement de100 $ et plus, et en conserver la facture,

deux conditions indispensables au verse-ment d’une indemnité.

Dommages à autruiDu côté des dommages à autrui, qui repré-sentent deux réclamations sur trois, deuxcas intéressants sont à signaler. Le premiermet en cause une installation dans un édi-fice à bureaux de plusieurs dizainesd’étages. L’entrepreneur termine son tra-vail et quitte les lieux.Au milieu de la nuit,alors qu’il n’y a plus âme qui vive dansla bâtisse, un tuyau

se met à fuir. Le lendemain matin, à l’ar-rivée des employés, on constate que l’eaua traversé plusieurs étages et qu’elle a en-dommagé sur son passage murs, meubles,documents et quantité d’appareils électro-niques (téléphones, ordinateurs, photoco-pieurs, etc.). Montant total des dom-mages : 125000 $. L’entrepreneur estappelé sur les lieux et découvre rapide-ment que la fuite ne découle pas du tra-vail qu’il a exécuté. Le propriétaire del’immeuble n’en croit rien et décide depoursuivre l’entrepreneur. Ce dernier re-çoit donc une mise en demeure et avisealors son assureur. L’enquête qui suivra in-nocentera l’entrepreneur et l’assureurn’aura pas à indemniser le propriétaire.

Le second cas concerne une réparationdans une maison privée. Après avoir ap-

pelé plusieurs entrepreneurs en plombe-rie, la propriétaire, qui est d’un âgeavancé, constate que l’eau fuit toujours.Elle appelle donc un énième entrepreneurpour colmater la fuite. Celui-ci effectue laréparation, mais ne remarque pas qu’il ya une autre fuite. Celle-ci causera, aucours de la nuit, pour 15000 $ de dom-mages. La propriétaire poursuivra donccet énième entrepreneur et celui-ci seracondamné à la dédommager, ce dont s’ac-quittera l’assureur. Selon la cour, en tantque dernier entrepreneur appelé sur leslieux, celui-ci aurait dû détecter la nou-

velle fuite à l’origine des dom-mages. Il semblerait que l’âgevénérable de la dame ait in-

fluencé la décision du juge…

ConclusionCes cas montrent que :1) ce n’est pas parce qu’on n’a rien à se re-

procher qu’il n’y aura pas de frais : ondoit parfois dépenser beaucoup d’ar-gent pour prouver qu’on est innocent ;

2) ce n’est parce qu’on n’a rien à se repro-cher qu’on ne sera pas condamné àpayer !

Bien que ces deux cas n’aient pas rapportavec ce qui suit, permettons-nous de rap-peler qu’il est très important d’aviser sonassureur sans délai de tout incident quipourrait faire l’objet d’une réclamation,qu’il y ait eu faute ou non. Si un entrepre-neur tarde à prévenir son assureur et que,pour une raison ou une autre, les dom-mages s’avèrent plus importants par lasuite, l’assureur pourrait refuser de verserl’indemnité prévue. �

Pour plus d’information, veuillez appeler Dale-Parizeau LM au 1 877 807-3756 ou faire parvenirvos questions à [email protected].

IMB » Avril 200630

D epuis plusieurs années déjà, nousfaisons référence à différents cha-pitres du Code de construction

lorsque nous parlons d’exigences relativesaux bâtiments et aux installations, que cesoit en gaz ou en plomberie.

Plusieurs se demandent encore à quoinous faisons référence lorsque nous par-lons du chapitre I, du chapitre II ou du

chapitre III du Code de construction. Dansl’esprit de bien des entrepreneurs, lescodes nationaux comme le Code nationalde la plomberie – Canada 1995 (CNP-95)tiennent lieu de règlements à suivre auQuébec, ce qui n’est pas exactement lecas. En effet, le Code de construction duQuébec contient un chapitre Plomberie(chapitre III) qui, même s’il reprend en-viron 95 % des articles du code national,

donne des exigences particulières pour leQuébec.

Nous tenterons, dans l’article qui suit, devous expliquer d’où viennent les diffé-rents chapitres du Code de construction àpartir de la Loi sur le bâtiment (LRQ chap.B-1.1)

Loi sur le bâtimentButIl faut savoir que la Loi sur le bâtiment aété adoptée en 1985 pour assurer la qua-lité des travaux de construction d’un bâ-timent et, dans certains cas, d’un équipe-ment destiné à l’usage du public, d’uneinstallation non rattachée à un bâtimentou de l’installation d’un équipement pé-trolier (à venir). Son but est égalementd’assurer la sécurité du public qui accèdeà un bâtiment ou à un équipement des-tiné à l’usage du public ou qui utilise uneinstallation non rattachée à un bâtimentou une installation d’équipement pétrolier(à venir).

Dans la poursuite de ses objectifs, cette loivoit notamment à la qualification profes-sionnelle des entrepreneurs et desconstructeurs-propriétaires.

La Régie du bâtiment du Québec a la res-ponsabilité de voir à l’application de laLoi sur le bâtiment sauf pour la qualifica-tion des entrepreneurs membres de laCMMTQ ou de la CMEQ.

Champs d’activitéLa Loi sur le bâtiment s’applique à :� un bâtiment utilisé ou destiné à être

utilisé pour abriter ou recevoir des

Le Code de constructionet ses chapitres

par Henri Bouchard

Coude à coude

personnes, des animaux ou deschoses, y compris aux matériaux,aux installations et aux équipementsde ce bâtiment ;

� à un équipement destiné à l’usagedu public ;

� aux installations suivantes non-rattachées à un bâtiment :a) une installation électrique ;b) une installation destinée à

utiliser, à entreposer ou àdistribuer du gaz ;

c) une installation sous pression ;d) une installation de plomberie ;e) une installation de protection

contre la foudre ;f) à une installation d’équipement

pétrolier (à suivre) ;� au voisinage de ces bâtiments,

équipements et installations ;� à tout autre ouvrage de génie civil,

mais uniquement pour les finsd’application des chapitres IV – Qualification et V – Garantie financière.

Elle ne s’applique pas à une mine viséepar la Loi sur les mines (LRQ c.M-13.1),mais le chapitre IV – Qualification, doits’appliquer dans une telle installation.

Code de constructionDans le but de simplifier et de regroupertous les codes, lois et règlements dans unmême cadre, la Régie du bâtiment duQuébec par le biais de la Loi sur le bâti-ment adopte un Code de construction quiétablit des normes concernant les travauxde construction d’un bâtiment, d’un équi-pement destiné à l’usage du public, d’uneinstallation non rattachée à un bâtimentou d’une installation d’équipement pétro-lier (à venir), y compris leur voisinage.

Doivent donc se conformer au Code deconstruction :� l’architecte ou l’ingénieur qui

prépare des plans et devis pourdes travaux de construction ;

� l’entrepreneur pour les travaux deconstruction sous sa responsabilité ;

� le constructeur-propriétaire quiexécute lui-même des travauxde construction.

Chapitres du code de constructionLe Code de construction est actuellementdivisé en 9 chapitres répartis comme suit :� chapitre I, Bâtiment

� chapitre II, Gaz� chapitre III, Plomberie� chapitre IV, Ascenseurs et autres

appareils élévateurs� chapitre V, Électricité� chapitre VI, Appareils sous pression

(en préparation)� chapitre VII, Remontées mécaniques

IMB » Avril 2006 31

IMB » Avril 200632

Code de construction du QuébecChapitre Description Codes et normes correspondants

I Bâtiment – Code national du bâtiment – Canada 1995

II Gaz – CAN/CSA-B149.1-05, Code d’installation du gaz naturel et du propane– CAN/CSA-B149.2-05, Code sur l’emmagasinage et la manipulation du propane– CAN/CSA B108-99, Centres de ravitaillement de gaz naturel : code d’installation– CAN/CSA-Z662-03, Réseaux de canalisation de pétrole et de gaz– CAN/CSA-Z276-94, Gaz naturel liquéfié (GNL) : production, stockage et manutention

III Plomberie – CNRC-NRC 38728F, Code national de la plomberie – Canada 1995

IV Ascenseurs et autres – CAN/CSA-B44-00, Code de sécurité sur les ascenseurs et monte-chargeappareils élévateurs – CAN/CSA-B355-00, Appareils élévateurs pour personnes handicapées

– CAN/CSA-B613-00, Appareils élévateurs d’habitation pour personnes handicapées

V Électricité – CAN/CSA-C22.10-04, Code canadien de l’électricité

VI Appareils sous pression – En préparation

VII Remontées mécaniques – CAN/CSA-Z98-01, Remontées mécaniques

VIII Équipements pétroliers – En préparation

IX Jeux mécaniques – En préparation

� chapitre VIII, Équipements pétrolier(en préparation)

� chapitre IX, Jeux mécaniques (en préparation)

Certains des chapitres du code sont dispo-nibles en ligne à l’adresse suivante :www.rbq.gouv.qc.ca/dirLoisReglementsCodes/dirCodeConstruction/index.asp

Les chapitres du Code deconstruction et les codes nationauxEn plus des exigences spécifiques pour leQuébec, chacun des chapitres du coderéfère à des codes ou des normes liés auxchamps d’activité visés.

Jusqu’à aujourd’hui, les seuls chapitresédités pour le Québec sont le chapitreI – Bâtiment et le chapitre V – Électricitéqui sont en fait des versions des codes na-tionaux adaptées pour le Québec. Danstous les autres cas, les chapitres du codeenglobent un certain nombre de codes etde normes nationales et, dans la plupartdes cas, en modifient la teneur par desajouts ou suppressions d’articles et ce,dans le but d’adapter ces codes et normesaux spécificités du Québec.

Vous trouverez dans le tableau ci-haut lescorrespondances entre les différents cha-pitres du Code de construction du Québecet les codes et normes nationales qui enfont partie.

Les éditions des codes et normesUn dernier point à toujours prendre encompte est l’année d’édition des codes etdes normes auxquels réfèrent les diffé-rents chapitres du Code de construction.Cette vérification importante s’imposepour tous les chapitres.

Il arrive que certaines normes soient en vi-gueur dans le reste du Canada, et doncdisponibles ici, mais qu’elles ne soient pasen vigueur au Québec. Par exemple, nouspouvons citer le cas du Code national dela plomberie, édition 2005, qui est dispo-nible depuis septembre 2005, mais qui n’apas encore été adapté pour le Québec. Cedernier fera l’objet d’une édition spécialepour le Québec et deviendra le chapitreIII du Code de construction.

Vous trouverez en général, à l’article Inter-prétation dans les différents chapitres ducode, les codes et normes correspondantsainsi que les éditions en vigueur. Vous re-trouverez également à la fin de l’article In-terprétation, la règle énonçant la conditionpour l’entrée en vigueur des nouvelles édi-tions qui se résume ainsi :

Toutefois, les modifications et lesnouvelles éditions publiées après ladate d’entrée en vigueur du pré-sent chapitre ne s’appliquent auxtravaux de construction qu’àcompter de la date correspondant

au dernier jour du 6e mois qui suitle mois de la publication du textefrançais de ces modifications ou deces éditions.

La Régie du bâtiment peut prolongerle délai de 6 mois ; elle doit toutefoisadopter une mesure réglementaire par-ticulière qui fera l’objet d’une publica-tion dans la Gazette officielle du Québec.Elle a d’ailleurs utilisé cette mesure pourrepousser l’adoption des éditions 2005des codes nationaux de plomberie et dubâtiment.

En résumé, il faut se rappeler que le Qué-bec a mis en place un Code de constructionpar l’entremise de la Loi sur le bâtimentdans le but d’éliminer l’éventail des lois etrèglements régissant les divers champsd’activité dans la construction et de lesremplacer par des chapitres spécifiquesaux activités visées. Ces chapitres, bienque reprenant en grande partie des codeset des normes nationales, doivent toujoursêtre pris en considération lors de la pré-paration et de l’exécution des travaux.Enfin, il est important de s’assurer que leséditions que vous observez soient biencelles qui sont citées en référence dans lesdifférents chapitres.

Pour de plus amples renseignements,n’hésitez pas à communiquer avec le Ser-vice technique de la CMMTQ. �

IMB » Avril 200634

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� 1er mai 2006ASHRAE – QuébecSouper conférence Efficacité énergétiquepar Hydro-QuébecCollège de Limoilou, campus de Charlesbourgwww.ashraequebec.org

� 2 mai 2006ASPE – MontréalSouper-conférence Changementsau code du gaz B149.1-05

par Sébastien Lajoie / Marie-Joëlle Lainé,Groupe Datech, Gaz MétroRestaurant La Goélette, 17 h 30

514-366-4552, www.aspe.org/Montreal� 3 au 5 mai 2006

Association québécoise pour la maîtrisede l’énergie20

e congrès annuel Pour aller plus loinHôtel Sheraton, Lavalwww.aqme.org

� 8 mai 2006ASHRAE – MontréalSouper-conférence All about ASHRAEpar Ron P. Vallort, P.E., Distinguished Lecturer,Fellow et ancien président d’ASHRAEClub St-James, 17 h 30

514-990-3953, www.ashrae-mtl.org� 1 au 3 juin 2006

Oilheat 2006 Assemblée générale annuelle Canadian OilHeat Association (COHA)Deerhurst Resort, Huntsville (ON)905-946-0264, [email protected]

Calendrier

Nouveaux membres

Sylvain FaubertPlomberie 2005295 chemin LarocqueSalaberry-de-Valleyfield(450) 264-1193

Claude Diamond2434-9169 Québec inc.4948G rue des BocagesSaint-Augustin-de-Desmaures(418) 520-3458

Denis Marcoux2545-8738 Québec inc. f.a. :Jacques Pigeon puitsartésiens, multi-pompe150 Route 116 OuestPlessisville(819) 362-7184

Martin Thisdelle4223217 Canada inc. f.a. :Ventilation M.T.834 rue MadoreGatineau(819) 665-0363

Marc Goulet6334270 Canada inc. f.a. :M.D.A. mécanique etplomberie Marc Goulet37 rue CroteauGatineau(819) 663-6957

Kenny Duquette6382754 Canada inc.1 rue Éliza-SimonGatineau(819) 229-7514

Patricia Comeau9151-8142

Québec inc. f.a. :L’Envol air714 chemin de la RivièreNordSaint-Colomban(450) 258-2959

Joël Bourque9158-0464

Québec inc. f.a. :J. Bourque, plomberie& électricité1683 rue de la CollineSaint-Émile(418) 843-9444

Frédérick Beaulieu9160-9693

Québec inc. f.a. :Techno construction1333 chemin St-JeanSaint-Nicolas(418) 836-0666

Charles Martin9161-3349

Québec inc. f.a. :Plomberie CN85 rue GosselinLe Gardeur(450) 654-6789

Normand ArseneaultEntreprise ARS50, 6

e RueThetford Mines(418) 338-0282

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du 22 décembre 2005 au 15 février 2006