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volume 4, numéro 3 janvier-février 2013
Contre vents et marées, repoussons les frontières du savoir 1
Le journal de l’école Mgr Scheffer
Bienvenue Mme Manon! ......................................................................................... 2
Fables et expressions ................................................................................................. 2
Campagne Famille sans fumée ................................................................................. 3
En anglais langue seconde ........................................................................................ 4
Noël au secondaire ................................................................................................... 4
Souper «potluck» ..................................................................................................... 5
Un projet de géométrie ............................................................................................ 6
Grade 3 Celebrate Winter ......................................................................................... 7
Les activités au préscolaire 4 ans .............................................................................. 8
Expo-Arts 2013 ........................................................................................................ 9
Les Blobules 2012-2013 ......................................................................................... 10
Une semaine de ski incroyable pour les jeunes du Club plein-air ........................ 11
La dictée P.G.L. ........................................................................................................12
La Saint-Valentin au secondaire ............................................................................. 13
Le défi du biscuit. .................................................................................................... 14
Dansons avec la Wii ................................................................................................ 14
Concours national de lecture .................................................................................. 15
Troubles d’apprentissage: 100 astuces pour aider notre enfant ..................... 16-21
Nos cellulaires sont-ils en train de nous asservir? .......................................... 22-23
Micro-ondes en voie de disparition dans les écoles ....................................... 23-24
L’info vrac : de l’info en vrac .................................................................................. 25
Conférence: La discipline… Un jeu d’enfants! ...................................................... 26
volume 4, numéro 3 janvier-février 2013
Contre vents et marées, repoussons les frontières du savoir 2
La classe de madame Lisa a fait des fables. Une
fable, c’est un texte dans lequel il y a des animaux qui
parlent et qui ont des sentiments. Il y a toujours une
morale qui est une leçon de vie. En premier, nous
avons choisi et colorié une expression, comme par
exemple, «Qui va à la chasse perd sa place», «Jamais
deux sans trois», etc. En équipe de deux, nous avons écrit une fable
qui explique notre expression. Sur une affiche, les élèves ont collé la fable et
l’expression et nous l’avons placée sur le mur dans le corridor du secondaire. C’était
très amusant!
Gabrielle Flynn, 6e année
L’école Mgr Scheffer est très heureuse d’accueillir dans son équipe d’enseignants une
de ses anciennes élèves. Cette dernière tenait d’ailleurs à vous dire un mot :
Bonjour!
Je m’appelle Manon Dumas. Je suis suppléante à
l’école. Je remplace Mme Carole jusqu’à son retour.
J’enseigne donc les mathématiques et le français
en 5e année et la grammaire en 4
e année. J’ai
terminé mon baccalauréat en éducation au
préscolaire et enseignement au primaire en
décembre 2012.
Je suis très contente de pouvoir faire ma première expérience comme
enseignante, ici, à Blanc-Sablon, dans l’école où j’ai grandi et de faire
partie de la belle équipe des enseignants de Mgr Scheffer.
volume 4, numéro 3 janvier-février 2013
Contre vents et marées, repoussons les frontières du savoir 3
Pendant le mois de janvier 2013, les enfants du primaire, dans le cadre de
leur cours d’éducation physique et à la santé, sont invités à convaincre les
membres de leur famille à devenir une FAMILLE SANS FUMÉE.
Ce choix est motivé par le fait que la fumée secondaire peut avoir des effets nocifs sur la
santé de tous les membres de la famille.
Pas besoin d’être un fumeur pour subir les effets nocifs de la fumée du tabac. Elle est
toxique pour tous, donc non seulement pour les personnes qui fument, mais aussi pour
celles qui respirent la fumée rejetée dans l’environnement.
La fumée secondaire peut :
o irriter les yeux, le nez et la gorge;
o causer des maux de tête, des étourdissements et des nausées;
o aggraver les symptômes et accélérer la progression des maladies respiratoires;
o augmenter les risques d’infections respiratoires:
rhume;
grippe;
bronchite (bronchite aiguë);
pneumonie.
L'exposition régulière à la fumée secondaire est la seconde cause de cancer du poumon
(le tabagisme étant la première) et peut contribuer à augmenter significativement les
risques de maladies cardiovasculaires, de maladies pulmonaires et de troubles
respiratoires.
Au Canada, environ 1107 non-fumeurs meurent chaque année en raison des effets de
la fumée secondaire.
Alors, chaque famille recevra une feuille d’information intitulée : Pour la santé des enfants, merci de fumer dehors. De plus, chaque famille sera invitée à signer une Déclaration FAMILLE
SANS FUMÉE
M. Harvey Burke
Éducateur physique
volume 4, numéro 3 janvier-février 2013
Contre vents et marées, repoussons les frontières du savoir 4
En secondaire I, nous continuons la lecture de notre roman The
Outsiders. Nous avons hâte de le terminer pour écouter le film. Ce
roman est une occasion pour les élèves d’apprendre une leçon sur la
façon de trouver sa place dans la société. Ils trouvent l’histoire très
bonne parce qu’elle met en contexte plusieurs problématiques vécues
par les adolescents.
En secondaire II et III, nous nous concentrons sur l’activité Public Speaking. Nous commençons
avec une production écrite et nous travaillerons ensuite sur le volet oral. Les élèves ont choisi
des sujets très intéressants.
Les élèves de secondaire IV viennent de finir une activité qui s’appelle «Mon inspiration». Je
leur ai posé une question difficile : «Qui t’inspire dans la vie?» Après beaucoup de réflexion, les
élèves ont découvert beaucoup sur eux-mêmes. Nous avons aussi commencé nos projets de
Public Speaking.
Les élèves de secondaire V travaillent sur deux projets majeurs : Public Speaking et l’étude de
« Fairy Tales .» Les élèves vont écrire leur propre « modern day fairy tale.» Nous sommes
très excités de commencer l’écriture.
Mme Cherrilane Shattler
Le 21 décembre dernier, dernier jour scolaire avant les vacances de Noël, les élèves du
secondaire ont eu la chance de participer à différentes activités organisées par le conseil des
élèves.
Pendant ces 2 périodes de festivités, les jeunes du secondaire se sont affrontés lors de
compétitions amicales de mime, de Scattegories, de ballon chasseur et de danse virtuelle
grâce au jeu Just dance. Bien sûr, tout n’était pas parfait, mais tous les élèves ont participé de
bon coeur et le rire était au rendez-vous. En tant qu’enseignant, ce fut une occasion de
découvrir mes élèves et les autres élèves dans un contexte autre que scolaire et ce fut une
expérience très appréciée.
En terminant, il faut absolument remercier les parents grâce à qui nous avons eu un dîner
extraordinaire. Ce fut un bel exemple de solidarité et de gastronomie.
M. Stéphane St-Denis
NOËL AU SECONDAIRE
volume 4, numéro 3 janvier-février 2013
Contre vents et marées, repoussons les frontières du savoir 5
Afin de remercier tous ceux et celles qui ont encouragé les Jeunes Voyageurs dans leur périple au Nicaragua, nous tenions à organiser une dernière activité : un souper «potluck». Ainsi, le vendredi 1er février dernier, quelques courageux ont bravé le mauvais temps pour venir souper au gymnase de l’école avec nous.
Les parents avaient préparé tout un festin et, grâce à M. Pierre Laporte, nos invités ont pu apprécier sur l’écran géant un magnifique diaporama composé de nos plus belles photos de voyage.
Ce fut également l’occasion de clôturer cette longue aventure qui a débuté il y a plus d’un an au mois de novembre 2011. Combien d’efforts ont été déployés pour parcourir tous ces kilomètres de Blanc-Sablon jusqu’en Amérique Centrale!
Félicitations encore une fois à mes 12 braves et persévérants Jeunes Voyageurs et mille remerciements à leurs parents pour leur confiance et leurs encouragements.
Madame Geneviève Ménard Responsable des Jeunes Voyageurs
Drapeau nicaraguayen
volume 4, numéro 3 janvier-février 2013
Contre vents et marées, repoussons les frontières du savoir 6
Pendant un cours de mathématiques, les élèves de 5e et 6e année ont construit des polyèdres. Nous avons utilisé des cure-dents et des guimauves.
Madame Lisa a écrit des noms de solides au tableau et, en équipes de quatre, nous avons construit plusieurs solides. Il fallait placer une guimauve à chaque bout pour former le sommet et un cure-dent pour l’arête.
Ensuite, nous les avons collés ensemble pour former un polyèdre. Nous avons créé des solides comme des prismes à base triangulaire, des prismes à base pentagonale et même des prismes à base dodécagonale.
À la fin du cours, nous avons mangé toutes les guimauves qui restaient. C’était très amusant !
Gabrielle Flynn, 6e année
volume 4, numéro 3 janvier-février 2013
Contre vents et marées, repoussons les frontières du savoir 7
These poems about Winter were written by my Grade 3 English students.
M. Harvey Burke
January
My birthday
Lots of fun
Play games with my family
Frost
Renée
Hockey
Hockey puck
I play hockey
Play at the arena
Fun
Jenna
Santa
Merry Christmas
Red nose reindeer
Santa down the chimney
Toys
Keegan
Winter, winter
I love winter.
It’s the season for me.
I love to play in the snow
With my puppy.
Shelby
Winter, winter
I love winter.
It’s the season for me.
I love to skate on the ponds.
Can’t you see?
Alexa
Winter, winter
I love winter.
It’s the season for me.
I love to go on Ski-Doo
Over the frozen sea.
Miguel
Winter, winter
I love winter.
It’s the season for me.
I love to play in the snow
And I love decorations on the tree.
Kara
Icicle
Is cold
Good to eat
Play drums with it
Fun
Danielle
Winter, winter
I love winter.
It’s the season for me.
I love to go on Ski-Doo
And cut down a tree.
Matthew
volume 4, numéro 3 janvier-février 2013
Contre vents et marées, repoussons les frontières du savoir 8
Les élèves de madame Carmen sont venus lire des
histoires aux amis de 4 ans. Ils ont passé un bon
moment ensemble.
Bravo aux lecteurs de 1ère
année!
En plus, à tous les matins, les élèves ont un
atelier de 15 minutes BBBOOOUUUGGGEEEZZZ PPPEEETTTIIITTTSSS
PPPIIIEEEDDDSSS pendant lequel ils ont du plaisir à
exécuter les exercices.
Super les amis!
Mme Marie-Berthe
volume 4, numéro 3 janvier-février 2013
Contre vents et marées, repoussons les frontières du savoir 9
Le 18 avril 2013 aura lieu au gymnase de l'école Mgr Scheffer la deuxième édition
d'Expo-Arts. L'exposition se déroulera sur le thème de L'art et la récupération.
Tous les élèves du primaire et du secondaire participeront à cet événement
culturel. Ils devront réaliser leurs oeuvres en n’utilisant strictement que des
matériaux récupérés. Les parents ainsi que la population seront invités à visiter
cette exposition qui promet d'être, pour le moins, surprenante.
Nous sommes présentement à la recherche de plusieurs matériaux que
vous pourriez très bien avoir dans votre garage ou sous-sol et dont vous aimeriez
vous débarrasser. En voici la liste:
-Vieux disques 33 ou 45 tours;
-Vieilles cassettes audio et vidéo;
-Appareils électriques brisés (grille-pain, fer à repasser, séchoir à cheveux,
appareil à cassettes…);
-Appareils mécaniques brisés (moulinets de canne à pêche, hachoir, brocheuse…);
-Vieux agrès de pêche (cuillère, hameçon, mouche…);
-Caméra brisée, vieux discman et walkman;
-Vieux dictionnaires.
Vous pouvez faire parvenir ces objets à l'école par vos
enfants ou les apporter vous-mêmes.
Merci de votre collaboration!
M. Pierre Laporte
Enseignant d'arts plastiques
volume 4, numéro 3 janvier-février 2013
Contre vents et marées, repoussons les frontières du savoir 10
Cette année, le club de science Les Blobules, pour les
élèves du primaire, est un succès! Il y a 36 élèves qui
participent à des séances présentées au cours de
l'heure du dîner deux fois par cycle : jour 3 pour le
cycle 2 et jour 4 pour le cycle 1. Les séances sont
animées par deux élèves de secondaire 5, Lesley
Chubbs et Andréanne Joncas, sous la supervision de
madame Delia Lavallée.
Il est formidable de voir comment les enfants sont
excités de participer à des expériences scientifiques
chaque semaine. Ils sont curieux et étonnés quand ils
s’éveillent à la science, ce qui est une expérience
gratifiante tant pour les participants que pour les
animatrices. Deux expériences sont généralement
conduites par session. «Une glue farfelue», «Gonfler
un ballon sans souffler» et «Des bonbons moussants» sont quelques-unes
des expériences qui ont été effectuées depuis le début de l’année. De
plus, en janvier, les élèves font grossir des cristaux de sel de couleurs
différentes et ont très hâte de pouvoir les rapporter à la maison pour les
montrer à leur famille.
Les animatrices font un excellent travail en
créant une atmosphère agréable pour les
enfants. Ceux-ci aiment beaucoup les activités
et ont hâte de découvrir ce qu'ils feront à
chaque semaine. Le club des Blobules est une
expérience très enrichissante pour tout le
monde!
Mme Delia Lavallée
volume 4, numéro 3 janvier-février 2013
Contre vents et marées, repoussons les frontières du savoir 11
Après 4 mois de préparation, les jeunes du Club plein air étaient
impatients de profiter des pentes de ski de Marble Mountain.
La première journée de voyage a dû être consacrée au
magasinage. Effectivement, comme les pentes étaient fermées
en raison de la mauvaise température, c’était l’occasion idéale
pour faire quelques petites commissions. Nous avons également
pu nous régaler d’une bonne pointe de pizza de Chez Louigee
pizza. La soirée venue, une randonnée et un jeu animé par Hugo
étaient au programme.
Le lendemain matin et le reste de la semaine, les membres du Club
plein air ont attaqué les pentes en commençant par un cours de ski.
Un cours était prévu chaque jour afin que tous puissent s’améliorer
dans l’exercice de ce nouveau sport. Au
courant de la semaine, il est tombé près
de 40 cm de neige. De plus, la
température était plutôt douce pour le
temps de l’année. Nous avons donc pu
profiter de conditions extraordinaires.
Le soir, pour nous détendre, nous sommes allés nous baigner à la piscine de
Corner Brook et nous avons écouté les films Jurassic Park 1 et 2.
En attendant de peut-être y retourner l’année prochaine, nous
gardons en mémoire d’impérissables souvenirs de cette semaine
exceptionnelle de ski.
Merci à messieurs Pierre Péloquin, Kenny
Dumas et Hugo Lachapelle de nous avoir
fait vivre de si beaux moments.
Les membres du Club plein air
volume 4, numéro 3 janvier-février 2013
Contre vents et marées, repoussons les frontières du savoir 12
Comme à chaque année, l’école Mgr Scheffer participe à la dictée P.G.L. Cette année, le thème était «Des métiers d’aujourd’hui et de demain». Dans le cadre de cette activité, les élèves doivent d’abord participer à la cueillette du partage, c’est-à-dire qu’ils doivent ramasser des fonds pour la fondation Paul-Gérin-Lajoie. La moitié des fonds amassés est envoyée dans des pays en voie de développement afin d’aider les jeunes à avoir accès à l’école. L’autre moitié des fonds revient à chaque classe pour financer du matériel scolaire ou des activités. Cette année, les élèves de la maternelle à la 6e année ont récolté plus de 1000$. Un gros merci à tout le monde qui a participé à cette cueillette de fonds!
De plus, les élèves prenaient part à une dictée. Le 28 janvier, les élèves de la classe de 5e et 6e ont participé à la finale locale de la dictée P.G.L. Les élèves qui ont obtenu une note supérieure à 85% participeront à la dictée Loraine Massé en mai. Cette année, 12 élèves ont réussi le défi. Il s’agit de Kyle Lawless-Pike, Max Sheppard, Alex Barney, Franco Beaudoin, Gabrielle Flynn, Leah Jones, Cassidy Purcell, Alexis Beaudoin, Claudie Beaudoin, Jimmy Beaudoin, Benjamin Joncas et Anna Maurice. Félicitations à tous!
De plus, l’élève ayant le mieux réussi à cette dictée représentera notre école lors de la finale régionale qui se déroulera en mars. Cette année, grâce à son 98%, c’est Claudie Beaudoin qui nous représentera.
Mme Lisa Letto-Joncas
Dans le cadre de la Dictée P.G.L., les élèves de la 4e année ont accueilli, avec grand plaisir, certains membres de leur famille le 31 janvier dernier à l’heure du dîner. Plusieurs mamans, amies, oncles et même des grands frères ont répondu avec enthousiasme à notre défi. Tous devaient faire la dictée commanditée P.G.L . Le lendemain, les élèves ont corrigé les dictées et la plupart ont été impressionnés par les résultats obtenus.
Nous voulons remercier nos visiteurs (Fernand D., Nadia W., Suzie C., Raymonde J., Samantha L., André L., Nadine J., Matthew et Sandra, Belinda R., Shane W. et Jocelyne P.) d’avoir accepté notre défi. Vous avez fait le bonheur de vos enfants.
La classe de 4e année
volume 4, numéro 3 janvier-février 2013
Contre vents et marées, repoussons les frontières du savoir 13
Le 14 février dernier, jour de la Saint-Valentin, le conseil des
élèves a organisé une heure remplie d’amour, d’amitié et de
pouding!
En effet, pendant une heure, tous les élèves du secondaire se
sont réunis dans le local techno et ont participé à différentes
activités ayant pour thème la Saint-Valentin.
Tout d’abord, il fallait que les participants s’inscrivent en couple et, ô surprise, deux
couples d’enseignants s’étaient faufilés parmi les participants.
Premièrement, Wilson Beaudoin, dieu barbu des mathématiques, était réuni à Dalia
Lavallée, déesse tigresse des sciences et Super Gaétan Jones était accompagné de
Cherrilane Shattler, la princesse de la langue seconde.
Ce fut très amusant de voir les couples manger des roulés aux fruits en équipe,
déguster du pouding à l’aveugle et répondre aux questions loufoques en levant un
soulier. La rumeur veut que madame Lavallée a failli s’évanouir en levant le soulier de
monsieur Beaudoin, mais elle ne fut pas confirmée.
Ironiquement, ce fut un des élèves organisateurs, Jamie Roberts, qui sortit grand
gagnant des activités en remportant deux prix.
Bref, beaucoup de roulés aux fruits, beaucoup de pouding au
chocolat, mais surtout, beaucoup de plaisir!
M. Stéphane St-Denis
volume 4, numéro 3 janvier-février 2013
Contre vents et marées, repoussons les frontières du savoir 14
Parmi les activités de Noël, nous avons joué au populaire jeu télévisé «Une minute
pour gagner». Le défi à relever dans ma classe fut celui du biscuit. Chaque élève
devait se choisir un biscuit, le mettre sur son front et devait réussir à faire
descendre ce biscuit jusqu’à sa bouche en utilisant seulement les muscles du
visage. Inutile de vous dire que nous avons ri aux éclats en voyant nos camarades
de classe faire toutes sortes de grimaces. Définitivement, un jeu à refaire!
Félicitations à tous pour la belle participation, mais plus particulièrement à ces
élèves qui ont réussi le défi : Aiden Ryland, Kameron Dumas, Franco Beaudoin,
Tristan Demers, Claudie Beaudoin, Alexandra Osborne et Joseph Letemplier.
Mme Sonia Lavallée
Pourquoi attendre le vendredi pour danser??? Lors de la journée pédagogique du
jeudi, 21 février, les amis du service de garde ont dansé en grand nombre à l’aide
de la Wii et du fameux jeu « Just Dance ». Les amis ainsi que les éducatrices ont
démontré leurs talents juste pour le plaisir de danser! Une journée amusante qui a
permis à tous de bouger et de dépenser de l’énergie tout en rigolant!
Mme Sylvaine Letto-Jones
volume 4, numéro 3 janvier-février 2013
Contre vents et marées, repoussons les frontières du savoir 15
Pour participer à ce concours, les élèves de la
1re année ont joué au jeu de société
éducatif « RÉCRÉATION », offert par la
Caisse Desjardins des policiers et policières.
Dans ce jeu, les élèves doivent réussir à lire
et épeler correctement des mots
correspondant à leur niveau. Chaque élève a
reçu un crayon officiel du concours et
d’autres prix seront remis aux gagnants ainsi
qu’aux élèves ayant fourni le plus d’efforts
ou qui se sont le plus améliorés. BRAVO
pour votre belle participation.
Mme Carmen Leblanc
volume 4, numéro 3 janvier-février 2013
Contre vents et marées, repoussons les frontières du savoir 16
TTRROOUUBBLLEESS DD’’AAPPPPRREENNTTIISSSSAAGGEE -- 110000 AASSTTUUCCEESS PPOOUURR AAIIDDEERR NNOOTTRREE EENNFFAANNTT
yslexie, dysphasie, dysorthographie… Environ 10% de la population vit avec un trouble d’apprentissage. La bonne
nouvelle ? Comme parent, il est possible de soutenir nos enfants en posant de petits gestes simples au quotidien.
Six professionnels nous donnent leurs meilleurs conseils.
LLAA PPRRÉÉVVEENNTTIIOONN
1. On chante des comptines. Les rimes aident l’enfant à prendre conscience des sons et lui permettent de mieux
décortiquer les mots par la suite.
2. On prononce bien les mots. « Le langage s’acquiert d’abord sur le plan oral, rappelle Marie-Pierre Caouette,
orthophoniste et présidente de l’Ordre des orthophonistes et audiologistes du Québec. L’écriture et la lecture
visent à transformer en symboles les sons que notre enfant connaît. Si ce dernier prononce mal, il aura plus de
difficulté à écrire et à lire. »
3. On enrichit son vocabulaire. Le nombre de mots appris avant l’entrée en maternelle influencera le type de
lecteur que sera notre enfant.
4. On répète souvent les mots difficiles. On reformule ce que notre enfant raconte pour consolider et enrichir
son vocabulaire.
LLAA DDÉÉTTEECCTTIIOONN
5. On fait une distinction entre la difficulté d’apprentissage et le trouble d’apprentissage. Alors que la
difficulté est passagère, le trouble est neurologique et permanent.
6. On agit le plus rapidement possible. « On parle au professeur aussitôt qu’on sent que notre enfant traîne la
patte, indique Julie Fontaine, enseignante. Il faut diagnostiquer les troubles d’apprentissage le plus tôt
possible. »
7. On fait vérifier sa vue et son audition. « Plusieurs enfants font des otites sans avoir de symptômes, affirme
Marie-Pierre Caouette. Avoir du liquide dans les oreilles peut occasionner des difficultés de prononciation et de
concentration. »
8. On demande de l’aide. Dès la maternelle, on s’informe des services offerts à l’école pour aider notre enfant
(orthophonie, orthopédagogie, psychologie scolaire…).
LLAA RREELLAATTIIOONN AAVVEECC LL’’ÉÉCCOOLLEE EETT LLEESS SSPPÉÉCCIIAALLIISSTTEESS
9. On mise sur l’interdisciplinarité. Les troubles d’apprentissage sont complexes. La consultation de plusieurs
spécialistes sera nécessaire afin de dresser un portrait complet de la situation. On se méfie d’un professionnel
qui affirme posséder la solution en entier.
10. On retient le nom de tous les spécialistes qui interagissent avec notre enfant.
D
volume 4, numéro 3 janvier-février 2013
Contre vents et marées, repoussons les frontières du savoir 17
11. On fait rapidement un plan d’intervention. « Il n’est pas nécessaire d’attendre le diagnostic de tous les
spécialistes pour se parler et pour coordonner les interventions », insiste Marie-Pierre Caouette.
12. On établit une relation de confiance. « Pour obtenir les vraies réponses et travailler en équipe, on exprime
ouvertement nos craintes et nos questionnements », propose Robert Pelletier, psychologue scolaire.
13. On participe à l’élaboration du plan d’intervention. « Il peut être intimidant de se retrouver autour d’une
table avec la direction scolaire et tous les spécialistes, convient Julie Fontaine. Pourtant, le but n’est pas de
critiquer, mais de travailler tous ensemble dans la même direction. »
14. On respecte les engagements qu’on a pris lors de l’élaboration du plan d’intervention.
15. On est conscient de notre importance au sein de l’équipe. « Le parent est irremplaçable, indique Lise
Bibeau, directrice générale de l’Association québécoise des troubles d’apprentissage. Personne ne connaît son
enfant mieux que lui, surtout que le professeur peut avoir une vision biaisée du jeune à cause de la timidité ou
de l’effet de groupe. »
16. On fait du professeur notre allié. On se renseigne sur ce qui se passe en classe, sur les consignes, sur la
façon dont les notions sont transmises… À l’inverse, si notre enfant nous confie qu’il ne comprend pas bien en
classe, on écrit tout de suite un mot au professeur pour voir si c’est normal. Certains enfants refusent de se
manifester devant le groupe.
17. On le fait changer de place en classe. On demande au professeur d’installer notre enfant en avant de la
classe et non à côté d’une fenêtre.
18. On fait le suivi. D’une année scolaire à l’autre, il est de notre responsabilité de transmettre les informations au
sujet de notre enfant et de demander une mise à jour du plan d’intervention.
19. On se concentre sur les trucs qui fonctionnent. Le psychologue, l’enseignant, la voisine… Chacun milite
pour ses propres astuces. Pour éviter la confusion chez l’enfant, si un truc fonctionne, on s’assure que tout le
monde l’adopte.
20. On est transparent en ce qui concerne nos démarches parallèles. Notre enfant consulte au privé ou prend
des médicaments ? On le dit lors de l’élaboration du plan d’intervention.
21. On reste toujours positive devant notre enfant. « Le parent devrait toujours parler de l’école et des
spécialistes en termes positifs, indique Robert Pelletier. Si on a des doutes, on les exprime en privé. »
LLEESS DDEEVVOOIIRRSS EETT LLEESS LLEEÇÇOONNSS
22. On ne présente pas les devoirs comme un fardeau. « L’heure des devoirs doit être vue comme un moment
privilégié entre le parent et son enfant, pas comme une corvée qu’il faut rayer de la liste au plus vite », souligne
Sara Savoie, orthopédagogue.
23. On organise un espace de travail calme et fonctionnel. Mieux vaut éviter la cuisine.
24. On bannit les distractions comme la télévision.
25. On favorise un bon éclairage.
26. On utilise la musique. Certains enfants ont besoin d’une musique de fond pour mieux se concentrer et filtrer
les autres bruits de la maison.
volume 4, numéro 3 janvier-février 2013
Contre vents et marées, repoussons les frontières du savoir 18
27. On permet le lecteur MP3. Les écouteurs peuvent favoriser la concentration des enfants avec un déficit
d’attention. Les jeunes plongent ainsi dans leur bulle et se voient coupés des bruits ambiants.
28. On dispose du matériel nécessaire à la maison : crayons à mine, feuilles lignées, gomme à effacer…
29. On mise sur la régularité. Pour nous éviter d’avoir à renégocier la période des devoirs au quotidien, on
réserve toujours la même plage horaire.
30. On en fait un peu tous les soirs. Il est plus stratégique de faire 15 ou 30 minutes de devoirs au quotidien que
de travailler 2 heures un seul soir : « La capacité de rétention des enfants avec un trouble d’apprentissage est
plus courte, explique Julie Fontaine. Si on accumule trop de matière en un soir, le tiroir déborde. »
31. On boude le multitâche. « La tentation est forte de faire plusieurs choses en même temps, mais il faut se
concentrer sur les devoirs de notre enfant, indique Lorraine Pizzolongo, responsables des ateliers de devoirs et
de leçons au Réseau des bibliothèques de Repentigny. Si on fait plusieurs choses simultanément, l’ambiance
ne sera pas propice à l’apprentissage. »
32. On évite de sortir tout le matériel en même temps. Cartables, agenda, feuilles lignées, crayons… Si on
étale tout, notre enfant se sentira dépassé.
33. On favorise son autonomie. « La responsabilisation ne se fait pas du jour au lendemain, indique Sara
Savoie. On laisse notre enfant nous dire comment il compte s’y prendre, quitte à lui fournir des pistes de
solution. »
34. On fait une pause toutes les 15 minutes. Impossible pour notre enfant de soutenir son attention plus de 20
minutes sans avoir besoin de bouger un peu.
35. On alloue une période de temps fixe. Notre enfant termine son devoir plus rapidement? Il peut combler les
minutes restantes avec un peu de lecture ou un jeu de mathématiques.
36. On évite les retards. « Un devoir est particulièrement difficile pour notre enfant ? On met tout de suite une
note dans l’agenda, propose Lise Bibeau. Il est moins difficile de rattraper une notion que d’encaisser un échec
à la fin du semestre. »
37. On n’insiste pas. Il n’est pas normal de passer trois heures sur un devoir. Mieux vaut attendre au lendemain
ou demander une intervention spéciale de l’enseignante ou de l’orthopédagogue.
38. On explore les différentes méthodes d’apprentissage. Rester assis sur une chaise en silence n’est pas la
seule option envisageable. On laisse notre enfant explorer la méthode qui lui convient le mieux.
39. On troque la chaise contre un gros ballon d’exercice. Excellent pour les enfants avec un déficit d’attention,
car ils devront maintenir un certain mouvement dans les jambes et le bassin.
40. On autorise le mouvement. Marcher de long en large aide certains jeunes à mémoriser les notions.
41. On lui fait lire les consignes à voix haute.
42. On scinde la tâche. Au lieu de faire tout d’un coup, on applique une consigne, on vérifie la compréhension de
notre enfant, puis on poursuit avec la deuxième consigne.
43. On mise sur la qualité et non sur la quantité. Un exercice bien fait vaut mieux que cinq bâclés.
44. On fait participer la fratrie. On demande aux frères et sœurs plus âgés de s’impliquer en tant que tuteurs.
45. On supervise tout au long des travaux. Il est décourageant pour notre enfant de devoir tout recommencer
depuis le début. On vérifie donc après chaque section, chaque page, chaque chapitre…
46. On inverse les rôles. Quand notre enfant joue au professeur en nous expliquant la matière, il optimise sa
rétention de l’information. Il nous demande des mots de vocabulaire ? On se trompe volontairement pour voir
s’il remarquera notre erreur.
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Contre vents et marées, repoussons les frontières du savoir 19
47. On encourage le tutorat avec les pairs.
48. On lui fait résumer ses chapitres. Pour favoriser sa compréhension du texte qu’il lit, on lui demande de nous
parler de chaque chapitre. Ainsi, il organisera ses idées au fur et à mesure au lieu de lire comme un robot.
49. On lutte contre le syndrome de la page blanche. Notre enfant doit accomplir un exercice d’écriture ? On lui
demande de nous parler de ce qu’il voudrait écrire et on agit en secrétaire en notant les mots clés de son récit.
50. On commence par un brouillon. Les enfants dyslexiques ont tellement peur de faire des erreurs qu’ils
raccourcissent intuitivement leurs textes. Faire d’abord un brouillon permet d’éliminer ce blocage.
51. On relit son texte à voix haute. Au lieu de corriger ses fautes, on se contente de lire son texte à voix haute
avec lui. Il remarquera alors la plupart de ses erreurs.
52. On multiplie les rappels. On inscrit les mots et les équations difficiles sur un tableau ou sur des autocollants
apposés devant le bain, à côté de la toilette ou sur le frigo.
53. On prend de l’avance pour les examens. Étudier la veille au soir est inefficace, peu importe l’âge de notre
enfant. Comme le cerveau retient mieux avec la répétition, on entame une courte révision quotidienne deux
semaines avant l’examen.
54. On mise sur le jeu. Il doit mémoriser la table des multiplications ? On joue à la bataille. Pour remporter la
mise, l’enfant doit trouver le produit des deux cartes, et il a cinq secondes pour le faire.
55. On sort le minuteur. Certains enfants peuvent être stimulés de savoir qu’ils ont 15 minutes pour compléter une
tâche.
56. On exploite ses préférences. Notre enfant adore jouer au ballon ? On lui montre à compter avec les rebonds.
Il aime chanter ? On lui compose une mélodie pour qu’il mémorise les règles de grammaire.
57. On joue la carte de l’humour. « Pour assimiler une notion ou un mot difficile, on invente un truc humoristique,
propose Lorraine Pizzolongo. On peut, par exemple, ajouter deux hélices au « h » du mot « hélicoptère » pour
que l’enfant apprenne son orthographe. »
58. On utilise les outils technologiques. Les ordinateurs et les tablettes électroniques peuvent faciliter les
apprentissages.
59. On opte pour des référentiels. Notre enfant a de la difficulté à préparer son sac ? On lui rédige un aide-
mémoire et on demande au professeur de le coller sur son pupitre.
60. On ne sous-estime pas la manipulation. « Plus notre enfant est jeune, plus il a besoin de manipuler afin
d’apprendre, explique Lorraine Pizzolongo. Pour l’apprentissage de l’alphabet, par exemple, on peut utiliser les
céréales en forme de lettres, la pâte à modeler, les aimants du frigo… »
61. On lui permet de reprendre les mots manqués. « Il existe maintenant des logiciels qui corrigent tout
automatiquement, mais notre enfant doit développer un mécanisme d’autocorrection », insiste Sara Savoie.
62. On lit avec lui. Chacun lit un paragraphe à tour de rôle.
63. On trouve le type de lecture qui lui plaira. « Il existe une multitude de livres sur tous les sujets et sous toutes
les formes, indique Lorraine Pizzolongo. Peu importe que ce soit une bande dessinée, un roman ou un
magazine, il faut accrocher notre enfant. »
64. On utilise les gestes quotidiens pour faciliter les apprentissages. On concocte le souper en laissant notre
enfant lire la recette et prendre les mesures. Du coup, il fait des fractions et de la compréhension de texte.
65. On stimule son imagination. Pour vérifier sa compréhension, on lui demande ce qu’il voit dans sa tête à la fin
du chapitre.
66. On exploite les outils qu’on a sous la main. Pas besoin de dépenser des fortunes en logiciels spécialisés
pour les troubles d’apprentissage !
volume 4, numéro 3 janvier-février 2013
Contre vents et marées, repoussons les frontières du savoir 20
67. On se sert du site Allô prof. « Les enseignants qui y travaillent ont tous les manuels et les cahiers scolaires
utilisés au Québec, explique Julie Fontaine. On peut les contacter tous les soirs de la semaine si on ne
comprend pas un exercice. Ils pourront nous diriger. »
LLEESS HHAABBIITTUUDDEESS DDEE VVIIEE
68. On soupe en famille pour favoriser les échanges.
69. On sert un petit-déjeuner équilibré.
70. On prépare des lunchs santé. « On n’oublie surtout pas les protéines pour maintenir son niveau d’énergie »,
rappelle Julie Fontaine.
71. On lui donne de bonnes collations. Fruits, légumes, fromage, yogourt… On évite les aliments trop sucrés,
qui causent un coup de fatigue quelques heures plus tard.
72. On lui donne ses médicaments à la même heure tous les jours.
73. On éteint les écrans lumineux avant le dodo. Ordinateur, télévision, tablette électronique : on ferme tout de
30 à 60 minutes avant l’heure du coucher pour que le cerveau de notre enfant se prépare au repos.
74. On établit un bon rituel du coucher. On associe l’heure du coucher avec quelque chose d’agréable, comme
une pause lecture ou un moment d’échange avec le parent.
75. On favorise un sommeil réparateur. Permettre à notre enfant de se coucher à 23 h ne lui rend pas service.
Chaque jour, il a besoin de 8 à 10 heures de sommeil.
NNOOTTRREE RRÉÉAACCTTIIOONN EENN TTAANNTT QQUUEE PPAARREENNTT
76. On ne compare jamais nos enfants entre eux.
77. On se donne le droit de vivre nos émotions. Il est normal d’avoir de la peine en apprenant que le parcours
scolaire de notre enfant sera difficile.
78. On confie nos émotions aux spécialistes. « Ce n’est pas parce que l’enfant a une petite difficulté que la
peine ne peut pas être grande, assure Marie-Pierre Caouette. On en parle aux spécialistes au moment
opportun. »
79. On parle ouvertement de son trouble d’apprentissage. « On ne trahit surtout pas notre enfant en mentant
aux autres sur ses capacités ou sur ses difficultés, conseille Robert Pelletier. Il ne faut jamais en avoir honte. »
80. On doit être capable de nommer 20 choses que notre enfant fait bien.
81. On ne se décourage pas. La réussite est un chemin parsemé d’obstacles, mais elle est possible pour tous les
enfants.
82. On développe un plan réaliste à long terme. « Quand on a un enfant en difficulté, il faut se placer dans la
position du marathonien, pas dans elle du sprinter, indique Marie-Pierre Caouette. La difficulté risque d’être
présente plusieurs années; tout ne sera pas réglé au prochain bulletin. Il faut être constant. »
83. On continue de s’informer sur les troubles d’apprentissage et sur leurs solutions.
84. On va au-delà des apparences. « On pose des questions ouvertes sur sa journée pour obtenir plus de
détails », propose Sara Savoie.
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Contre vents et marées, repoussons les frontières du savoir 21
LLEESS EENNCCOOUURRAAGGEEMMEENNTTSS EETT LL’’EESSTTIIMMEE DDEE SSOOII
85. On réalise l’ampleur de son défi. Un enfant vivant avec un trouble d’apprentissage devra travailler trois fois
plus fort que les autres pour apprendre.
86. On reconnaît notre pouvoir de parent. « Au moins 80% des jeunes affirment que le soutien de leurs parents
est ce dont ils ont le plus besoin pour réussir leurs études », souligne Lise Bibeau »
87. On louange ses efforts. « L’enfant doit être encouragé pour ses efforts, pas seulement pour ses réussites »,
indique Robert Pelletier.
88. On valorise ses talents. Sports, arts, musique… Tous les enfants ont leurs forces, qu’ils aient ou non des
troubles d’apprentissage.
89. On le met en valeur. « Notre enfant doit être reconnu pour ses forces auprès de ses amis, de sa famille et de
sa communauté, assure Marie-Pierre Caouette. Il ne doit pas être étiqueté seulement comme celui qui a des
difficultés à l’école.
90. On laisse notre enfant respirer. Si le quotidien de notre enfant se résume à son combat contre l’école, il lui
sera difficile de prendre les armes jour après jour.
91. On incorpore le plaisir au programme. Chaque semaine, on prévoit un moment fixe où notre enfant pourra
pratiquer une activité dans laquelle il excelle.
92. On ne bascule pas dans la surprotection. Exercice trop difficile, enseignant trop strict, question mal
formulée… On ne le défend pas en blâmant les facteurs extérieurs.
93. On a des attentes réalistes. On exige des petits progrès, pas la perfection inatteignable.
94. On offre des récompenses proportionnelles au travail accompli. Si on donne à notre enfant un nouveau jeu
vidéo pour chaque exercice effectué, la démarche deviendra peu crédible et moins significative à ses yeux.
95. On lui donne de notre temps. Notre enfant a bien travaillé toute la semaine ? Plutôt que de lui acheter un
bidule impersonnel, on cuisine avec lui, on part faire du vélo en tandem, on joue 15 minutes à son jeu vidéo…
96. On signe un petit mot sur ses examens. Au lieu de simplement y apposer notre signature, on ajoute un petit
mot encourageant sur ses travaux : « Les enfants en sont si fiers qu’ils viennent nous le montrer le lendemain
matin », indique Julie Fontaine, enseignante.
97. On se concentre sur les solutions. Inutile de taper sur le clou quand notre enfant encaisse un échec. Il est
probablement déjà assez honteux et dépité. On trouve plutôt des solutions pour rectifier le tir.
98. On surveille ses changements d’humeur. « La motivation scolaire est souvent liée aux émotions, affirme
Sara Savoie. Qu’est-ce qui fait que notre enfant vit des choses plus difficiles ? C’est souvent une question de
perception, d’intégration avec les autres amis,… »
99. On termine la semaine sur une bonne note. « Tous les vendredis, on stimule la confiance de notre enfant en
lui rappelant ses bons coups de la semaine », propose Madame Savoie.
100. On lui dit qu’on l’aime. On ne rate pas une occasion de lui mentionner qu’on est fière de lui et qu’on croit à
son talent, à son potentiel, à son avenir…
Source : Moi & Cie, volume 8, numéro 10 , novembre 2012, article de Julie Champagne
volume 4, numéro 3 janvier-février 2013
Contre vents et marées, repoussons les frontières du savoir 22
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a semaine dernière a eu lieu la journée mondiale sans téléphone portable. L’occasion de se poser la question de la place de cet outil dans nos vies et
plus largement, de la différence qui existe entre communication et relation. Le téléphone portable s’inscrit parfaitement dans le paradigme de la société actuelle, de la modernité et de l’organisation du vivre ensemble. D’une façon générale nous créons des outils comme la voiture, le téléphone ou l’ordinateur censés nous libérer, mais au final, ne sont-ils pas en train de nous asservir, de nous aliéner ? Que faire lorsque nous subissons une panne d’électricité et que plus rien ne fonctionne ? L’autre jour je suis tombé en panne, en pleine campagne. J’étais très content d’avoir mon téléphone portable, car il a eu, à ce moment-là, une véritable utilité. Mais le problème survient lorsque l’outil prend trop de place et devient indispensable à notre vie quotidienne. Un être vivant est fait d’un corps, il a des mains… Un être humain est tellement merveilleusement fait ! Il a des besoins naturels, tangibles, des besoins de survie comme boire et se nourrir. Mais nous avons aussi des besoins immatériels : la culture, la spiritualité, l’esthétique… À partir de là se déterminent les besoins des êtres humains y compris en terme d’utilisation des outils que nous avons à notre disposition. Car l’outil est docile à tout. Un missile ou une balle est fait pour tuer, pour détruire alors que les outils domestiqués sont censés servir et rendre la vie plus facile. Mais on se rend compte qu’un même outil qui a pour vocation d’améliorer peut aussi détruire. Cela dépend de l’utilisation que nous en faisons. En effet, on peut téléphoner à quelqu’un pour lui déclarer son amour comme pour lui dire sa haine. Ici, nous sommes en train d’outrepasser la conscience humaine. L’utilisation d’un objet est bonne si la conscience de l’être
qui s’en sert est bonne. En clair, la finalité de l’outil ne dépend finalement que de l’humain qui l’utilise. Je suis très dubitatif par rapport au futur d’un être humain qui ne sait pas se servir de ses mains, qui n’a jamais éprouvé de façon tangible la nature. Je pense notamment à l’éducation des enfants et à leur besoin de communication qui finit par amputer leurs besoins naturels. En effet, je trouve très dangereux le fait que les enfants, de plus en plus jeunes, se réfugient derrière des écrans en permanence. Cela peut leur faire du mal, car si les écrans fascinent aujourd’hui, leur contenu, non tangible, n’est que virtuel et cela les dessert. Il existe par exemple un « internet » et un « inter pas net du tout » avec lequel les enfants, mais aussi les adultes, se désocialisent de la famille, du concret et ont l’illusion de socialiser avec le monde entier. On les laisse être plus souvent devant des écrans que devant la table du dîner alors que la cellule familiale est un milieu merveilleux dans lequel chacun de nous s’éprouve dans la relation et non pas dans la communication. Nous avons en effet tendance à priver l’enfant d’une connaissance de lui-même, de son rapport à la nature. Je pense que le système éducatif devrait par exemple intégrer le jardinage, car il nous relie à cette nature, et le travail manuel, pour développer l’habileté. Tout cela est un problème de société. Jamais nous n’avons été dans ce paradigme où l’énergie détermine autant le cours de la vie. Jamais autant d’êtres humains n’ont été tenus éloignés de la nature, de la matrice vivante.
L
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Contre vents et marées, repoussons les frontières du savoir 23
Les objets connectés comme les téléphones portables nous déconnectent aussi de la nature et de l’humain. Car il faut bien faire attention et ne pas tomber dans l’illusion de la communication. Autant la relation est tangible (mangeons ensemble, voyons nous, faisons des choses ensemble) autant la communication n’est que superficielle. Par exemple, si l’on supprime l’électricité, le combustible, notre société s’écroule.
Alors, se servir d’outils oui, mais selon quelle conscience? Nos outils sont-ils en train de nous asservir? L’humain est doué, mais n’est pas intelligent. Il ne faut pas confondre intelligence et aptitudes. Le génie humain est d’ailleurs beaucoup plus employé à détruire qu’à créer. Or, je ne pense pas qu’il puisse y avoir de changement de société sans changement humain. On peut s’indigner puis rentrer chez soi et pourrir la vie de ceux qui nous entourent. Il faut donc arrêter de se bercer avec des illusions comme celle de croire que la communication vaut la relation.
Pierre Rabhi - http://quebec.huffingtonpost.ca 19 février 2013
---------------------------------------------------------------------------- MMIICCRROO--OONNDDEESS EENN VVOOIIEE DDEE DDIISSPPAARRIITTIIOONN DDAANNSS LLEESS ÉÉCCOOLLEESS
Geneviève O’Gleman – tva.canoe.ca
26 octobre 2010
epuis quelques années, plusieurs commissions scolaires retirent les micro-ondes des écoles.
La raison : plusieurs enfants se plaignent de manger trop froid (plat mal chauffé, encore gelé au
milieu), ou bien ils se brûlaient, ou ils n’avaient tout simplement pas le temps de manger parce que la file était trop
longue. Le thermos devient donc un choix intéressant pour varier les lunchs… À condition de choisir le bon
thermos et de bien l’utiliser !
ACHAT
Oubliez les thermos en plastique : ils ne conservent pas la chaleur assez longtemps.
Investissez dans un bon thermos en inox. Entre 10 et 30$, selon la capacité et les gadgets (petit compartiment à
craquelin, cuillère pliante, bol pour servir, design coloré). Idéal = isolation sous vide à double paroi (écrit sur
l’étiquette du produit).
Votre enfant perd tout et vous craignez qu’il n’égare son thermos après une semaine ? Écrivez son nom en gros
sur le côté avec un crayon permanent.
2 modèles :
o Thermos à large ouverture = pour les plats en sauce, soupes et potages
o Thermos à petite ouverture = pour les soupes et potages, café, chocolat chaud
D
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Contre vents et marées, repoussons les frontières du savoir 24
UTILISATION
LE MATIN : Préchauffer le thermos en remplissant d’eau bouillante, fermer le couvercle et attendre 10 minutes.
Chauffer la recette à environ 90-100⁰C (atteindre l’ébullition pour soupe et sauce). Il faut que ce soit TROP chaud
pour être consommé immédiatement.
Vider l’eau du thermos, ajouter la recette, refermer le thermos.
LE MIDI : mélanger le contenu avant de déguster. La température du produit devrait être supérieure à 60⁰C (pour
prévenir les intoxications alimentaires).
ATT : On ne peut pas mettre n’importe quoi dans un thermos ! Oubliez le poisson, les sautés de légumes, le riz,
les viandes grillées, les légumes vapeur. Ce sera soit trop sec, soit trop mou. Le résultat sera assurément
décevant. Ces aliments résistent mal à la « sur-cuisson » nécessaire pour le thermos.
Les plats en sauce ou liquides résistent mieux à un séjour dans le thermos.
o Potages, soupes;
o Pates en sauce;
o Mijotés (pot-au-feu, fricassée, ragoûts, osso buco);
o Chili mexicain;
o Risotto;
o Sauce au poulet, aux œufs, au saumon (de type vol-au-vent);
o Caris, poulet au beurre (plats indiens en sauce);
o Pâté chinois.
Certains plats sont même meilleurs réchauffés ! Ils méritent donc une « deuxième vie ». Pensez à les préparer en
grande quantité.
ENTRETIEN
Bien laver à l’eau savonneuse après chaque utilisation (attention aux sillons dans le goulot et au scellant de
caoutchouc)
Ranger sans mettre le couvercle (pour laisser « respirer » le thermos)
À moins d’indication contraire : ne va pas au lave-vaisselle
Une fois par semaine ou lorsque nécessaire : tremper avec de l’eau additionnée d’un peu de bicarbonate de
sodium, pour éliminer les odeurs et saveurs imprégnées.
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DATES À RETENIR :
Vendredi 1er mars et lundi 11 mars
Journées pédagogiques.
Semaine du 3 au 10 mars
Bonne relâche!
Jeudi le 14 mars
16 h à 19 h – Remise du bulletin de la 2e étape au secondaire.
Lundi 25 mars
Journée pédagogique et
Vendredi 29 mars et lundi 1er avril
Congé pascal.
Conférence pour les parents donnée par madame Brigitte Racine
à 19 h à l’école Mgr Scheffer.
Thème : La discipline… Un jeu d’enfants!
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