16
La Bible : une nouvelle traduction Volume 47 ~ Numéro 1 ~ Janvier-Février 2014 L’édition canadienne de La Bible, traduc- tion officielle liturgique est maintenant dis- ponible. Il existe de nombreuses traduc- tions de la Bible, alors pourquoi en ajouter une? « Parce qu’elle répond à un besoin spécifique, celui de la proclamation dans la liturgie, mais aussi dans les groupes bibliques et la catéchèse », explique le Père Henri Delhougne, o.s.b. qui a coor- donné ce projet international. Le travail de traduction a duré dix-sept ans et a requis l’intervention de soixante-dix spécialistes : exégètes, biblistes et linguistes y ont tra- vaillé en collaboration avec les évêques de langue française à travers le monde dont ceux du Canada. La Bible, traduction officielle liturgique est la première traduction intégrale qui soit spécifiquement une œuvre de l’Église ca- tholique. Elle entrera progressivement en vigueur dans la liturgie catholique ro- maine, au fur et à mesure que les lection- naires seront révisés. Pour saisir l’enjeu de cette nouvelle tra- duction officielle liturgique, il nous faut re- monter aux attentes du Concile Vatican II sur la Parole de Dieu. Le principe fonda- mental a été de donner une place plus importante à la Parole de Dieu à l’intérieur de la messe et des autres sacrements. Un autre principe était de célébrer cette Pa- role pour elle-même à l’intérieur de célé- brations prévues à cette fin en utilisant la langue populaire. La constitution sur la liturgie a insisté sur l’importance de la Parole de Dieu pour assurer la qualité de la liturgie. Nous y SUITE À LA PAGE 2

Volume 47 ~ Numéro 1 ~ Janvier-Février 2014 - … fileLa Bible, traduction officielle liturgique est la première traduction intégrale qui soit spécifiquement une œuvre de l’Église

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Volume 47 ~ Numéro 1 ~ Janvier-Février 2014 - … fileLa Bible, traduction officielle liturgique est la première traduction intégrale qui soit spécifiquement une œuvre de l’Église

La Bible : une nouvelle traduction

Volume 47 ~ Numéro 1 ~ Janvier-Février 2014

L’édition canadienne de La Bible, traduc-

tion officielle liturgique est maintenant dis-ponible. Il existe de nombreuses traduc-tions de la Bible, alors pourquoi en ajouter une? « Parce qu’elle répond à un besoin spécifique, celui de la proclamation dans

la liturgie, mais aussi dans les groupes

bibliques et la catéchèse », explique le Père Henri Delhougne, o.s.b. qui a coor-donné ce projet international. Le travail de traduction a duré dix-sept ans et a requis l’intervention de soixante-dix spécialistes : exégètes, biblistes et linguistes y ont tra-vaillé en collaboration avec les évêques de langue française à travers le monde dont ceux du Canada. La Bible, traduction officielle liturgique est la première traduction intégrale qui soit spécifiquement une œuvre de l’Église ca-

tholique. Elle entrera progressivement en vigueur dans la liturgie catholique ro-maine, au fur et à mesure que les lection-naires seront révisés. Pour saisir l’enjeu de cette nouvelle tra-duction officielle liturgique, il nous faut re-monter aux attentes du Concile Vatican II sur la Parole de Dieu. Le principe fonda-mental a été de donner une place plus importante à la Parole de Dieu à l’intérieur de la messe et des autres sacrements. Un autre principe était de célébrer cette Pa-role pour elle-même à l’intérieur de célé-brations prévues à cette fin en utilisant la langue populaire. La constitution sur la liturgie a insisté sur l’importance de la Parole de Dieu pour assurer la qualité de la liturgie. Nous y

SUITE À LA PAGE 2

Page 2: Volume 47 ~ Numéro 1 ~ Janvier-Février 2014 - … fileLa Bible, traduction officielle liturgique est la première traduction intégrale qui soit spécifiquement une œuvre de l’Église

Billet de l’évêque 1

Les évêques du Québec face au projet de loi 52 3

SOLIDARITÉ ET PARTAGE Visite aux malades chez les innus 4

Changer le monde, un voyage collectif 4

Carême de partage 2014 5

PRIÈRE ET LITURGIE Thématique du Carême 6

ANNONCE DE LA FOI Nouvelle responsable de la formation à la vie chrétienne 6

Histoire de raquettes 7

Journée diocésaine du catéchuménat 7

La Parole de Dieu, colonne vertébrale de la JDJ 8

En mouvement Clôture de l’Année de la foi 9

Ressources 11

À souligner Prix Mgr-Napoléon-Alexandre-Labrie 2013 13

Décès de deux diacres permanents 14

Nominations 15

Anniversaires 15

Calendrier diocésain 16

L’Église de Baie-Comeau 639, rue de Bretagne, Baie-Comeau (Québec), G5C 1X2 Téléphone : (418) 589-5744 Télécopieur : (418) 295-3145 [email protected] www.diocese-bc.net Membre de l’Association canadienne des périodiques catholiques Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec Parutions : six fois par année Abonnement : 22$

Rédaction et mise en page: Christine Desbiens Secrétariat et expédition : Raymonde Perreault Impression: Voltige 2 ~

L’É

glis

e d

e B

aie

-Co

me

au

~ J

an

vie

r-F

évri

er

20

14

SUITE DE LA PAGE 1

lisons au numéro 24 : « Aussi, pour procurer la

restauration, le progrès et l’adaptation de la liturgie, il faut promouvoir ce goût savoureux et

vivant de la Sainte Écriture dont témoigne la

vénérable tradition des rites aussi bien orien-taux qu’occidentaux. »

Comme le rappelle la constitution dogmatique sur la révélation divine, les traductions devien-nent nécessaires pour donner toute son impor-tance à la Parole de Dieu: « Comme la parole de Dieu doit être à la disposition de tous les

temps, l’Église, avec une sollicitude maternelle,

veille à ce que des traductions appropriées et exactes soient faites dans les diverses langues,

de préférence à partir des textes originaux des

Livres Sacrés. » (No 22)

Dans la revue Vivre et célébrer (Hiver 2013), Mgr Bernard-Nicolas Aubertin, archevêque de Tours et président de la Commission épisco-pale française pour la liturgie et la pastorale sacramentelle, précise le soutien que le pape Jean-Paul II a donné à cette nouvelle traduc-tion : « Le 20 mars 2001, le Saint-Père a ap-

prouvé une instruction préparée par la Congré-gation pour le Culte divin et la Discipline des

Sacrements. L’instruction Liturgicam authenti-

cam constate et souligne le succès du renou-veau liturgique promu par le Concile. Elle in-

siste cependant sur la nécessité de veiller à la

garantie de l’unité du rite romain sur le plan mondial. Elle invite donc l’ensemble des confé-

rences épiscopales à mettre en chantier une nouvelle édition des textes liturgiques en com-

mençant par les textes bibliques. » L’exactitude

et la fidélité des traductions en diverses langues au texte original latin est le principe qui garantira le mieux l’unité du rite latin.

Pour faciliter l’assimilation des textes, il devient logique d’en favoriser également l’usage en catéchèse. L’utilisation d’une même traduction, tant dans la liturgie qu’en catéchèse, nourrira la mémoire du cœur avec des mots et des images pour témoigner de sa foi.

Pour répondre à cet enjeu, il est devenu néces-saire de soigner la traduction en langue vi-vante. Nous sommes dans une situation diffé-rente que celle des liturgies en latin où peu de gens connaissaient la langue. En plus de la langue vivante du peuple, il faut soigner le sens du texte en lien avec le texte original.

Page 3: Volume 47 ~ Numéro 1 ~ Janvier-Février 2014 - … fileLa Bible, traduction officielle liturgique est la première traduction intégrale qui soit spécifiquement une œuvre de l’Église

3 ~

L’É

glis

e d

e B

aie

-Co

me

au

~ J

an

vie

r-F

évri

er

20

14

Le choix des mots et des ex-pressions est aussi très impor-tant pour éviter toute ambiguïté dans la compréhension du sens de la phrase. La nouvelle tra-duction est pensée en fonction de la proclamation d’un texte qui sera entendu par une as-

semblée sans qu’elle l’ait sous les yeux. Pour être compris, ce texte doit être clair, avoir un vocabulaire connu et des phrases courtes. Dans la revue fran-

çaise Célébrer de septembre-octobre 2013, le père Delhougne donne des exemples de formulations claires quand nous avons le texte sous les yeux et qui deviennent ambiguës sans le texte « par exemple, la phrase “ il a bâti la maison ” peut s’en-

tendre “ il abattit la maison ”. Au lieu de “Je suis la

voie, la vérité et la vie ”, mieux vaut entendre : “ Je suis le chemin ( sinon est-ce “ voie ” ou “ voix ” ?), la

vérité et la vie. »

Mgr Pierre Raffin, dominicain et évêque émérite de Metz, souligne dans une entrevue rapportée dans ce même numéro de la revue Célé-

brer :« Aujourd’hui, notre civilisation ne favorise pas l’écoute et cela rend difficile le déploiement de la

liturgie de la Parole. En tout cas, il invite à soigner la

proclamation de la Parole de Dieu, et à inciter les gens à écouter plutôt qu’à lire leur livret lors de la

célébration. » Nous pouvons dire que ce travail de traduction de la Bible vient attester le lien vivant entre la Parole de Dieu et sa célébration.

Cette nouvelle traduction de la Bible laisse ouverte la question de l’aménagement de l’espace pour procla-mer la Parole de Dieu. Dans nos églises, cette procla-

mation se fait à l’ambon dans le choeur et l’assemblée est dans la nef pour l’entendre. Quand l’église est pré-vue pour trois cents places et qu’il y a trois cents per-sonnes, tout va bien. Cependant, quand nous avons quarante personnes dans la nef, cet aménagement convient moins bien pour que la parole soit bien re-çue. Il serait alors judicieux de repenser l’aménage-ment de l’assemblée autour de la Parole.

« Cette Parole, c’est aujourd’hui

qu’elle s’accomplit. » (Lc 4, 21)

+Jean-Pierre Blais

Évêque du diocèse de Baie-Comeau

Nos députés seront bientôt appelés, à l’Assemblée nationale, à voter sur le projet de loi 52. Ce projet de loi, s’il était adopté, légaliserait l’euthanasie sous l’appellation d’« aide médicale à mourir ». L’acte de donner la mort serait considéré au Québec comme un « soin » qui pourrait être offert et « administré » aux malades en fin de vie. Ce projet de loi ne doit pas être adopté. Donner la mort à un malade, ce n’est pas le soigner. Donner une injection mortelle, ce n’est pas un traitement. L’euthanasie n’est pas un soin. Nous avons déjà le droit de refuser l’acharnement thérapeutique. Nous avons déjà le droit de ne pas voir notre vie prolongée artificiellement en étant bran-chés à toutes sortes d’appareils. C’est un acquis: nous n’avons pas besoin d’une nouvelle loi pour l’assurer. Ce dont il est question dans le projet de loi 52, c’est de permettre aux médecins de causer direc-tement la mort. Cela irait à l’encontre des valeurs humaines les plus fondamentales et contredirait le but même de la médecine: donner la mort à un pa-tient n’est pas un geste médical. Ce qu'il nous faut, au Québec, c’est une véritable aide aux mourants, et non l’euthanasie redéfinie par une loi comme « aide médicale ». Une véritable aide aux mourants, c’est aider la per-sonne qui arrive à la fin de son existence à vivre avec humanité et dignité cette étape ultime de sa vie. C’est lui fournir tout le soutien possible en employant les meilleurs moyens disponibles pour soulager sa souffrance, en l’entourant d’affection et de tendresse et en l’aidant à faire sereinement les adieux, les ré-conciliations, les bilans de vie et les détachements nécessaires. C’est aussi, si elle y consent, lui pré-senter l’amour, la miséricorde et le pardon de Dieu, et lui offrir le réconfort spirituel de la foi et de l’espé-rance en la vie éternelle.

Le Comité exécutif de l’Assemblée des évêques

catholiques du Québec au nom de l’AECQ

23 janvier 2014

DÉCLARATION DES ÉVÊQUES

Oui aux soins palliatifs accessibles à tous, mais non à l'euthanasie présentée sous le nom d'« aide médicale à mourir »

Page 4: Volume 47 ~ Numéro 1 ~ Janvier-Février 2014 - … fileLa Bible, traduction officielle liturgique est la première traduction intégrale qui soit spécifiquement une œuvre de l’Église

4 ~

L’É

glis

e d

e B

aie

-Co

me

au

~ J

an

vie

r-F

évri

er

20

14

Régulièrement, je visite les aîné(e)s

de notre communauté innue qui ne peuvent plus sortir de leur maison à

cause de leur handicap ou de leur

maladie. J’en profite pour leur por-

ter la communion. C’est toujours avec beaucoup d’émerveillement et

d’émotion que je vois leurs yeux

briller lorsque je rentre chez eux.

Je ne comprends ni ne parle la

langue innue et la plupart de ces

aîné(e)s ne connaissent pas le français. Je suis donc bien cons-

ciente que le non-verbal est plus

parlant que le verbal. Je ressens un

peu ce que Jean-Baptiste disait de Jésus: « …il faut que Lui grandisse

et que moi, je diminue ». Pour moi,

la pastorale de l’accompagnement

en est une de présence.

Communier au Corps du Christ est si important pour eux : je vois tout le

respect avec lequel ils reçoivent

l’hostie et, même si je ne comprends

pas leurs prières, je comprends leur foi, la foi avec laquelle ils commu-

nient. Je vois bien que, pour eux,

c’est la vraie nourriture, celle qui

guérira leurs maux physiques, mais aussi et surtout leurs blessures du

cœur. Nourriture qui leur permet de

vivre leur état de vieillissement en

paix et sereinement.

Ils aiment tellement que je trace le signe de la croix sur leur front en

les quittant... Je le fais en disant

VISITE AUX MALADES CHEZ LES INNUS

Quand les gestes parlent plus fort que les paroles

Six membres des équipes de Soli-

darité et partage des paroisses de Franquelin, Ragueneau et Pointe-

Lebel et moi-même avons participé

à une formation offerte le 19 no-

vembre 2013 à Baie-Comeau par le Mouvement d’éducation popu-

laire et d’action communautaire du

Québec (MÉPACQ). Plusieurs

groupes étaient présents : tables populaires, Association pour la

protection des intérêts des con-

sommateurs, Aidants naturels,

Centre de femmes L’Étincelle...

Intitulée « Changer le monde, un

voyage collectif », cette formation portait sur le rôle des groupes com-

munautaires dans la transformation

sociale. Elle a aussi été offerte à

Sept-Iles; Micheline McKnight y a participé en tant qu’animatrice de

zone. On y a fait l’histoire des

droits sociaux, puis les participants ont identifié les luttes sociales ac-

tuelles et pris conscience de l’im-

pact des groupes populaires. Le

deuxième bloc de formation qui aura lieu à l’automne 2014 mènera

à un colloque.

Cette journée a permis aux

membres des équipes de Solidarité

et partage de prendre conscience

de l’importance des groupes com-munautaires et de la solidarité

communautaire. Ils se sont aussi

ouverts à de possibles partenariats

avec ces groupes. Ils sont sortis de leur zone de confort pour aller

en périphérie, comme nous invite à

le faire le pape François.

S. Jeanne-Mance

Caron, s.c.i.m.

Solidarité et partage

une courte bénédiction. Ils ne com-

prennent pas les mots, mais ils sa-vent que je prie sur eux. Ce sont de

simples gestes mais qui portent tout

leur sens. Quelle surprise ils me

font quand, avant mon départ, je les entends dire « Merci » en français

ou faire un bonjour de la main!

Avec ceux qui parlent français, on

peut échanger sur leur état de san-

té et se partager mutuellement une

assurance de prières. Ce sont des grands priants; ils affectionnent

particulièrement la prière du chape-

let. Les aîné(e)s sont les paraton-

nerres de nos communautés in-nues. Leur grande souffrance est

celle d’être retenus à la maison et

de voir que leurs capacités dimi-

nuent. Ils voudraient tellement par-ticiper à la prière et à la vie de la

communauté et ne plus être prison-

niers de leur corps.

Occasionnellement, je fais une vi-

site amicale à ceux ou celles qui reviennent d’un long séjour à l’hô-

pital. Ils m’expriment alors leur joie

d’être de retour à la maison et té-

moignent que leur guérison est une grâce accordée par la prière des

gens qui les aiment et les entou-

rent. Ils me donnent alors de

bonnes leçons de foi!

S. Ghislaine Charland, c.n.d.

Communauté innue de Nutashkuan

Changer le monde, un voyage collectif

Page 5: Volume 47 ~ Numéro 1 ~ Janvier-Février 2014 - … fileLa Bible, traduction officielle liturgique est la première traduction intégrale qui soit spécifiquement une œuvre de l’Église

5 ~

L’É

glis

e d

e B

aie

-Co

me

au

~ J

an

vie

r-F

évri

er

20

14

CARÊME DE PARTAGE 2014

Ensemble, mettons un terme à la faim !

À Développement et Paix, nous

croyons qu’il y a de la place pour tout le monde autour de la table.

Développement et Paix s’est joint

à la campagne mondiale contre la

faim de Caritas Internationalis dont le slogan est Une seule famille

humaine, de la nourriture pour

tous. Nous lançons cette cam-

pagne dans le cadre de notre Ca-rême de partage, en réponse au

fait qu’un milliard de personnes

dans le monde, soit une personne

sur huit de la grande famille hu-maine, souffrent encore de la faim.

Cette campagne est une occasion

unique de parler d’une seule voix et de travailler ensemble pour mettre

un terme à cette scandaleuse injus-

tice que constitue la faim dans le

monde. De nombreuses raisons expliquent pourquoi une personne

sur huit souffre de la faim. La pau-

vreté est la principale cause de la

faim, mais elle est exacerbée par les changements climatiques, les

conflits armés et la mainmise in-

juste d’une poignée de multinatio-

nales sur les terres, les semences et l’eau, autant de facteurs qui con-

tribuent à l’appauvrissement des

populations et réduisent leur accès à la nourriture.

Que ce soit par la distribution de

nourriture après une catastrophe naturelle comme le typhon Haiyan,

aux Philippines, ou en appuyant à

long terme des petits paysans à

travers le monde et en défendant leurs droits, Développement et Paix

agit afin que tous les habitants de

la planète puissent mettre de la

nourriture sur la table familiale.

Développement et Paix s’attaque

au problème de la faim dans les

pays du Sud principalement en soutenant la souveraineté alimen-

taire pour toutes et tous, c’est-à-

dire le droit des populations de

jouir d’une nourriture saine et de

définir leurs propres systèmes ali-mentaires et agricoles. La souve-

raineté alimentaire va de pair avec

la sécurité alimentaire et le com-

merce équitable ; elle privilégie les marchés, les producteurs et les

consommateurs locaux, selon une

approche durable et équitable.

Développement et Paix est présent dans le diocèse de Baie-Comeau à

travers le travail exceptionnel de

ses membres que j’ai rencontrés

l’automne dernier. Les efforts de toutes et tous sont essentiels pour

lutter contre la pauvreté et, comme

le dit si bien le Pape François : « Il

faut trouver un moyen de per-mettre à chacun de bénéficier des

fruits de la terre, et non pas sim-

plement de réduire le fossé entre

les riches et ceux qui doivent se satisfaire des miettes qui tombent

de la table ».

Cette année encore, les membres ainsi que les sympathisants et sym-

pathisantes de Développement et

Paix seront actifs et actives dans

vos paroisses durant le carême. Plusieurs outils ont été préparés et

sont à votre disposition pour ali-

menter votre réflexion lors de votre

montée vers Pâques. N’hésitez donc pas à les commander et les

distribuer dans vos milieux.

Si le cœur vous en dit, vous pou-vez vous joindre à notre équipe et

porter le Carême de partage dans

votre localité. Il me fera plaisir de

vous accompagner dans cette dé-marche et de voir notre belle fa-

mille s’agrandir par votre participa-

tion! Communiquez avec nous di-

rectement par téléphone : 418-683-9901 ou visitez notre site

web : www.devp.org

Ensemble, mettons un terme à la faim! Une seule famille humaine,

de la nourriture pour tous.

Élisabeth Desgranges,

animatrice de Développement et Paix, bureau de l’est du Québec

Programme Église verte

L'Église verte est un programme du

Centre canadien d'oecuménisme qui

soutient les communautés chré-tiennes dans l'adoption de meilleures

pratiques environnementales. Au

Québec et un peu partout au Cana-

da, ces communautés chrétiennes sont engagées dans la protection de la création par la prière, la parole et l'action. Pour inscrire sa paroisse au pro-

gramme et recevoir une trousse Église verte, il suffit de se rendre sur le

site: www.EgliseVerte.ca.

Page 6: Volume 47 ~ Numéro 1 ~ Janvier-Février 2014 - … fileLa Bible, traduction officielle liturgique est la première traduction intégrale qui soit spécifiquement une œuvre de l’Église

6 ~

L’É

glis

e d

e B

aie

-Co

me

au

~ J

an

vie

r-F

évri

er

20

14

Ceux et celles qui tissent des liens solides entre eux, qui s’impliquent dans la vie sociale et communautaire de leur milieu prennent racine et s’identifient fièrement à leur village, à leur ville. Tout le temps de Noël nous a rappelé que la Pa-role de Dieu est venue habiter la terre et habite en nous. Le temps du carême nous invite à nous enraciner dans cette Parole. Qu’elle nous permette de tisser plus de liens de fra-ternité et de solidarité entre nous et d’appartenance à notre communauté. Qu’elle solidifie notre foi au Christ, lumière du

monde, par la puissance de transformation qui l’habite. Que son enracinement nous pousse à vivre pleinement la vie qui nous est offerte et donnée par le Christ, Jésus. Que la réflexion et la mise en œuvre de cette thématique proposée par la revue Vie litur-gique, que nous vous encoura-geons à consulter, vous guide dans votre cheminement spiri-tuel durant ce temps de prépa-ration à la grande fête pascale, sommet de l’année liturgique!

INFOS BRÈVES À découvrir dans la prochaine parution de Vivre et Célé-brer : Les rêves liturgiques pour 2014 de quelques respon-sables diocésains de liturgie.

À venir dans votre zone : Un ras-semblement à l’occasion du 50

e

anniversaire de la Constitution sur la liturgie de Vatican II.

Marthe Lavoie et Raynald Imbeault

Prière et liturgie

THÉMATIQUE DU CARÊME Nouvelle responsable de la formation à la vie chrétienne

Au service du diocèse

depuis quelques se-maines, Barbara Séguin

est la nouvelle respon-

sable de la formation à la

vie chrétienne et de la pastorale familiale. Lais-

sons-la se présenter :

« Notre petite famille ha-

bitait jusqu’à récemment

la région de Montréal,

mais il y a longtemps que mon mari et moi dési-rions venir demeurer sur la Côte-Nord. Je la

connaissais par mes quelques voyages, alors

que mon mari y a déjà vécu. Nous étions attirés

par les grands espaces, la beauté de la nature, la mer et la chaleur des gens. En plus, nous avons

beaucoup d’amis ici ! Quand mon époux a obte-

nu un poste dans la région, je me suis dit que je

pourrais servir le Seigneur dans ce diocèse !

Mes premières impressions sont que nous ne nous sommes pas trompés! L’accueil des gens

est chaleureux et la région magnifique. Le per-

sonnel du diocèse m’impressionne par sa qualité,

son esprit d’équipe, sa diversité et le respect mu-tuel. J’ai parfois peur des défis qui me sont pro-

posés, mais l’équipe diocésaine est là pour m’ai-

der. J’ai beaucoup à apprendre et je sens déjà la

fraternité qui nous unit.

Je crois que mon principal défi sera d’apporter

une dimension plus familiale à notre pastorale. Proposer et soutenir une pastorale familiale sans

augmenter la tâche des paroisses, mais per-

mettre une transformation de celle-ci pour qu’elle soit inclusive et participative. Évangéliser les fa-

milles, c’est évangéliser toute les sphères de la

vie. La formation à la vie chrétienne, c’est le

chemin de toute une vie, en Église, en famille. »

Page 7: Volume 47 ~ Numéro 1 ~ Janvier-Février 2014 - … fileLa Bible, traduction officielle liturgique est la première traduction intégrale qui soit spécifiquement une œuvre de l’Église

7 ~

L’É

glis

e d

e B

aie

-Co

me

au

~ J

an

vie

r-F

évri

er

20

14

Histoire de raquettes

À l’âge de 5 ans, mes parents m’ont amenée chez un

artisan de notre village. Il n’était pas innu, mais il fabri-quait des raquettes avec de la babiche selon la méthode

autochtone. Je me revois immobile pendant qu’il mesu-

rait un de mes pieds et demandait quel était mon poids

afin de me fabriquer une paire de raquettes bien ajus-tées à mes besoins.

À notre retour à l’atelier, elles étaient là mes petites

pattes d’ours toutes neuves avec de jolis pompons ac-

crochés tout autour. Avec elles, j’ai découvert la forêt

autrement, alors que son tapis hivernal couvre cours d’eau et buissons, nous laissant passer là où l’on veut,

librement. Mes pattes d’ours me donnaient accès à la

beauté de la nature quand les branches des bouleaux

se courbent sous le poids de la neige pour former des arches au-dessus des ruisseaux devenus sentiers.

Au début, je sortais en famille en suivant toujours les sentiers tracés par les plus grands. Mais en grandis-

sant, j’adorais laisser la maisonnée bruyante et, accom-

pagnée de notre chien, pru-

dence oblige, ouvrir seule de nouvelles pistes. J’entrais dans

l’apparent grand silence dans

lequel je distinguais le chant de

la mésange du cri de l’écureuil, le souffle du vent de l’envolée

de la perdrix.

À l’âge de 6 ans, mes parents

m’ont amenée dans un groupe

de cheminement pour enfants

à notre paroisse. On y abordait

la Parole de Dieu d’une ma-nière adaptée à notre âge dé-

couvrant la foi par des connais-

sances mais aussi par des ex-

périences. J’ai apprécié faire partie de ce groupe et surtout

échanger avec mes parents

sur ce que j’y vivais.

On sortait en famille dans des

soirées de prière ou des sémi-naires. J’ai aussi fait un bout

de chemin avec des jeunes

croyants. Je développais mes

propres points de vue, mes idées bien à moi, tout en res-

tant ouverte à celles de Dieu

dans le secret de mon cœur.

JOURNÉE DIOCÉSAINE DU CATÉCHUMÉNAT C’est sous le thème « M’entends-tu ? » qu’une vingtaine de personnes de quatre zones du diocèse se sont réunies pour une Journée diocésaine de la

démarche catéchuménale, le 23 novembre dernier à Baie-Comeau. Les objec-

tifs de la journée étaient de s’habiliter à entendre l’autre par des exercices pra-

tiques et s’approprier ensemble la mission de la personne accompagnatrice.

Cette formation basée sur une approche du Centre de relation d’aide de

Montréal (CRAM) a été adaptée pour l’accompagnement en démarche caté-chuménale et nous a permis d’apprendre que « plus je suis capable d’en-

tendre, plus je permets à l’autre d’être ». Nous avons ainsi réalisé que « plus

je suis capable d’entendre, plus je me permets d’être ».

La journée a débuté par un partage où chacun, chacune a raconté une joie et

une difficulté de l’accompagnement en démarche catéchuménale ou en d’autres missions pastorales. Des exercices ont ensuite permis aux participants et parti-

cipantes de découvrir leurs forces et leurs faiblesses face à l’écoute, ainsi que

les conversions que nous avons à vivre pour éviter les pièges et les peurs qui

vont de pair avec l’accompagnement individuel ou de groupe.

Notre rencontre s’est terminée par un moment de prière ani-

mé par Jimmy Delalin dans lequel était intégré l’évaluation du bout de chemin parcouru. Ce moment fort de solidarité dio-

césaine nous a permis de redécouvrir l’importance de l’ « être

ensemble » et nous a relancés dans notre engagement.

Micheline McKnight Catéchuménat

En m’offrant des pattes d’ours, mes parents m’ont per-

mis de découvrir une nature insoupçonnée. En me fai-sant entrer dans une communauté chrétienne, ils m’ont

donné accès à une vie spirituelle qui a orienté mes choix

et dont bien des voies demeurent encore à explorer.

Voilà ce que j’avais le goût de vous raconter de retour

d’une randonnée « venteuse » et ensoleillée!

Christine Desbiens

Ala

in L

atu

lipp

e

Page 8: Volume 47 ~ Numéro 1 ~ Janvier-Février 2014 - … fileLa Bible, traduction officielle liturgique est la première traduction intégrale qui soit spécifiquement une œuvre de l’Église

8 ~

L’É

glis

e d

e B

aie

-Co

me

au

~ J

an

vie

r-F

évri

er

20

14

La quatrième édition de la Journée diocésaine des

jeunes (JDJ) aura lieu aux Ilets Jérémie, le samedi 31 mai 2014. Ce rassemblement annuel de la pastorale

jeunesse est devenu un point de

repère, spécialement pour ceux

et celles qui se préparent au sacrement de la confirmation.

Et ça ne s’arrête pas là : cer-

tains jeunes vont vivre leur deu-

xième ou même leur troisième JDJ, preuve de l’intérêt que sus-

cite ce temps fort diocésain.

La Parole de Dieu que nous

proposons aux jeunes est la colonne vertébrale de la JDJ.

Méditée, priée et célébrée par

une eucharistie festive, elle provoque leur joie et leur

désir d’approfondir une proximité avec Jésus. À la fin de la journée, il règne entre les jeunes, les adultes ac-

compagnateurs et les bénévoles une grande fraternité

et une simplicité de cœur. On a toujours du mal à par-

tir, à se quitter !

La pédagogie spirituelle et festive proposée dans la JDJ

implique une participation active des jeunes. Nous es-

sayons chaque année de l’accentuer. Lors de cette jour-née, chacune et chacun peut exprimer sa personnalité

par des ateliers (musique, théâtre, poésie, jeux...) ou la

préparation à la liturgie. Cet environnement participatif

facilite la proposition spirituelle qui leur est faite. Celle-ci devient plus concrète et les jeunes s’impliquent plus

volontairement pour témoigner de leur vie de foi. Ils ne

sont pas simplement des consommateurs ou des obser-vateurs, mais des acteurs à part entière.

Des paroisses intègrent officiel-

lement la participation à la JDJ

dans la formation à la vie chré-tienne. Les jeunes ont alors

une belle opportunité d’en ren-

contrer d’autres venant de dif-

férents milieux de la Côte-Nord. Se rassembler plus

nombreux qu’à l’accoutumée

permet aux jeunes d’assumer

leur identité chrétienne parfois malmenée dans notre société

fortement sécularisée. Vivre

ensemble une journée festive dans la foi donne de

belles énergies pour persévérer davantage dans la vie chrétienne et éviter l’isolement !

Nous espérons dans quelques semaines vous commu-

niquer le prochain thème de la JDJ 2014. D’avance,

nous vous remercions d’en parler autour de vous et de réserver cette journée pour les

groupes de jeunes de vos milieux qui

désireraient y participer.

Jimmy Delalin, ptre,

Pastorale jeunesse et vocationnelle

La Parole de Dieu, colonne vertébrale

de la Journée diocésaine des jeunes

Mme Sophie Tremblay de l’Institut de pastorale des

Dominicains, qui a donné la formation sur le dialogue pastoral en novembre dernier, publie un article court

mais inspirant

dans l’édition

Hiver 2014 du bulletin électro-

nique Passages

disponible sur le

site de l’Office de catéchèse du Québec. Sous le titre « De la captivi-

té à la complicité », elle y propose une approche qui

s’inscrit tout à fait dans l’esprit du dialogue pastoral

avec les parents.

Le dialogue pastoral avec les parents La famille chrétienne, témoin d’espérance C’est dans la ville de Québec qu’au-

ra lieu, les 20 et 21 mars 2014, le

Séminaire sur la vie et la famille

organisé par l’Organisme catholique pour la vie et la fa-mille. Sous le thème « La famille chrétienne : témoin

d’espérance au coeur du monde », cet événement sera

un lieu privilégié pour réfléchir à l’importance de la famille

en ce temps de nouvelle évangélisation en compagnie d’experts d’ici, de France et des États-Unis. Les présen-

tations, aussi bien que les échanges, se dérouleront en

français ou en anglais avec traduction simultanée.

INFO: www.colf.ca.

Page 9: Volume 47 ~ Numéro 1 ~ Janvier-Février 2014 - … fileLa Bible, traduction officielle liturgique est la première traduction intégrale qui soit spécifiquement une œuvre de l’Église

9 ~

L’É

glis

e d

e B

aie

-Co

me

au

~ J

an

vie

r-F

évri

er

20

14

C’est dans le cadre d’une célébra-tion eucharistique ou d’une célébra-tion de la Parole que les paroisses ont souligné cet événement.

Le dossier d’animation diocésain comportait plusieurs propositions dont le modèle d’une carte d’invita-tion pouvant servir aux paroissiens à inviter leurs voisins et proches à cette célébration; une augmentation de la participation a été observée dans les communautés chrétiennes qui ont posé ce geste missionnaire.

Catherine Dufour, responsable pa-roissiale de l’Annonce de la foi, décrit ce qui s’est passé à Sacré-Cœur (Sag.): « Nous avons clôtu-

ré l’Année de la foi dans le cadre d’une célébration de la Parole bien spéciale. Nous avons débuté par une procession avec sept lampions représentant sept voies d’accès au

CLÔTURE DE L’ANNÉE

DE LA FOI

À la cathédrale Saint-Jean-Eudes de Baie-Comeau, Mgr Jean-Pierre Blais a présidé la conclusion de l’Année de la foi.

Les paroisses de la Côte-Nord ont clôturé l’An-née de la foi lors de la fête liturgique du Christ-Roi le 24 novembre 2013.

Christ. Puis, l’équipe d’animation formée de Mme Carole Bouchard et de M. Antoine Noël, diacre per-manent, nous a rappelé l’impor-tance qu’a eue l’Année de la foi dans tout le diocèse, mais surtout dans notre communauté. Notre célébration s’est terminée à l’ar-

rière de l’église avec la proclama-tion d’un texte biblique et l’envoi vers l’Avent. » Dans quelques communautés chrétiennes, la célébration de la clôture de l’Année de la foi à l’église s’est poursuivie avec un

À Ragueneau, à l’arrière de l’église, le curé de la paroisse, Anatole Kéré, proclame la prière finale entouré des porte-luminaires et d’enfants.

À Chute-aux-Outardes, une grande place a été donnée à la symbolique de la lumière durant la célébration intégrant le baptême de deux bébés qu’a présidée le curé de la paroisse, Jimmy Delalin.

Page 10: Volume 47 ~ Numéro 1 ~ Janvier-Février 2014 - … fileLa Bible, traduction officielle liturgique est la première traduction intégrale qui soit spécifiquement une œuvre de l’Église

10

~ L

’Ég

lis

e d

e B

aie

-Co

me

au

~ J

an

vie

r-F

évri

er

20

14

repas communautaire durant lequel des paroissiens et paroissiennes ont témoigné par le chant ou en paroles de ce que la foi apporte à leur vie.

À Franquelin, cela a pris la forme d’un café-causerie au sous-sol de l’église : « Nous n’étions pas très nombreux, mais cela en valait tout de même la peine, explique De-nise Rocque-Mansour, déléguée pastorale de l’équipe de la communauté locale. Nous avons pris un temps de prière puis nous avons échangé autour d’un texte. Après avoir renouvelé notre profession de foi, chacun et chacune a témoigné librement de la manière dont il ou elle vit sa foi au quotidien. »

S. Madeleine Lebond, agente de pastorale paroissiale, décrit ce qui s’est passé à Clarke City: « L’Année de la foi nous a donné l’occasion de réfléchir davantage à notre foi par un refrain chanté chaque diman-che: “Seigneur Jésus fais grandir en nous la foi; Sei-gneur, oui je crois!”. Pour aider à faire chanter toute l’assemblée, les enfants de la famille Truchon portaient une pancarte avec les mots du refrain. Le mot foi porté par le plus jeune a eu besoin de soutien et d’orientation, il a même parfois abandonné le droit chemin, un peu comme notre foi personnelle le fait dans la vie courante.

Quatre témoins de notre communauté nous ont confié comment leur foi les a aidés dans des situations parti-culières. Après chaque témoignage, les jeunes por-taient fièrement et bien haut leurs petites pancartes. Pour clôturer les témoignages, l’avant-dernier de la famille, Philippe retournant à sa place dit tout haut : “C’était beau hein!” Ce qui résumait très bien cette pe-tite célébration. Après la messe, la communauté chré-tienne a continué le partage autour de délicieuses ga-lettes apportées par chacun et chacune. »

À Baie-Trinité, lors de la procession des offrandes, l’abbé Joscelyn Vailllancourt, curé de la paroisse, reçoit une peluche représentant le mouvement des Brebis de Jésus actif dans le milieu.

À Sept-Îles, différentes personnes

représentant la communauté de L’Ange-Gardien manifestent leur joie de croire en

adaptant des prières universelles en lien avec chaque lettre du mot croire.

Page 11: Volume 47 ~ Numéro 1 ~ Janvier-Février 2014 - … fileLa Bible, traduction officielle liturgique est la première traduction intégrale qui soit spécifiquement une œuvre de l’Église

11

~ L

’Ég

lis

e d

e B

aie

-Co

me

au

~ J

an

vie

r-F

évri

er

20

14

Mme Dolorès Chevarie, présidente du Conseil de fabrique de Gallix, est fière d’un projet réalisé durant cette année spéciale : « La grande croix extérieure installée par le mouvement des 4 H et bénite par Mgr Roger Ébacher en décembre 1983 n’était plus illuminée depuis plus vingt ans. C’est avec patience et amour que les bénévoles de la paroisse ont travaillé tout au long de l’An-née de la foi pour que cette croix puisse de nou-veau briller dans la nuit. Elle a finalement été

illuminée le 29 novembre puis, quelques jours plus tard, le curé de notre paroisse, Jérôme Thi-bault l’a bénite de nouveau . »

À Longue-Pointe-de-Mingan, le père eudiste Julien-Marie Turbis, curé de la paroisse, et les porte-luminaires s’apprêtent à sortir les premiers de la célébration pour signifier la clôture de l’Année de la foi et l’interpellation à continuer à marcher à la lumière du Seigneur.

PAPE FRANÇOIS, LA JOIE DE L’ÉVANGILE, NOVALIS, 2013, 256 P. « La joie de l’Évangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus », c’est par ces mots que s’ouvre l’exhortation apostolique La joie de l’Évan-gile publiée par le pape Fran-çois. Après l’encyclique La lu-mière de la foi rédigée en colla-boration avec Benoît XVI, cette exhortation est le premier texte écrit entièrement de la main du pape François. Elle porte sur l’an-nonce de l’Évangile dans le monde d’aujourd’hui.

Le pape François désire « s'adresser aux fidèles chrétiens, pour les inviter à une nouvelle étape évangélisatrice mar-quée par cette joie et indiquer des voies pour la marche de l’Église dans les prochaines années.» Les cinq grands chapitres abordent les thèmes suivants : la transformation missionnaire de l’Église; la crise de l’engagement commu-nautaire; l’annonce de l’Évangile; la dimension sociale de l’évangélisation et évangélisateurs avec Esprit.

« Le Pape invite à “retrouver la fraîcheur originale de l’Évangile ”, en cherchant “de nouvelles voies” et “des mé-thodes créatives” et à ne pas enfermer Jésus dans nos “schémas ennuyeux”. Il faut une “conversion pastorale et missionnaire, qui ne peut laisser les choses comme elles sont ” et une “réforme des structures” ecclésiales pour les rendre plus missionnaires. » (Radio Vatican)

PAPE FRANÇOIS, MÉDITATIONS QUOTIDIENNES DU PAPE FRANÇOIS, LES FIORETTI DU PAPE, NOVALIS, 2014, 368 P.

Dès son élection, le pape François a décidé de maintenir sa résidence à la Maison Sainte-Marthe. C’est donc dans la chapelle du lieu qu’il célèbre sa messe quotidienne. Ce livre est le premier recueil de toutes ses paroles prononcées au jour le jour, lors de ses homélies du 22 mars au 14 oc-tobre 2013.

Le pape capte notre attention de fa-çon vivante et imagée, souvent pitto-

resque, toujours en écho avec les histoires concrètes et quotidiennes de nos vies, à la lumière de l’Évangile.

Propos recueillis par Christine Desbiens

Page 12: Volume 47 ~ Numéro 1 ~ Janvier-Février 2014 - … fileLa Bible, traduction officielle liturgique est la première traduction intégrale qui soit spécifiquement une œuvre de l’Église

12

~ L

’Ég

lis

e d

e B

aie

-Co

me

au

~ J

an

vie

r-F

évri

er

20

14

JACQUES GRAND'MAISON, UNE SPIRITUALITÉ

LAÏQUE AU QUOTIDIEN, NOVALIS, 2013, 304 P.

Dans le contexte actuel où des camps s'opposent au

sujet des enjeux d'une base sociétaire commune,

Jacques Grand'Maison invite à la découverte d'un lieu

de rencontre qui nous concerne tous : les profondeurs morales

et spirituelles de la conscience

humaine. Il fait le pari d'intégrer

cette donnée fondamentale dans la vie et les pratiques d'au-

jourd'hui tout autant que dans la

trame du tournant historique que nous vivons.

L’auteur fait ici état de ren-contres où des gens de di-

verses postures laïques ou reli-

gieuses avaient en commun un étonnant humanisme

spirituel. Le titre de cet ouvrage, Une spiritualité laïque au quotidien, vient de plusieurs d'entre eux à qui l'auteur

donne la parole. Certes, cela ne remplace pas la laïcité

juridique, politique et démocratique dont il a parlé dans

son dernier livre Société laïque et christianisme, mais il suggère une référence positive où l'on peut, personnel-

lement et collectivement, respirer et vivre plus sereine-

ment d'un souffle intérieur inspirant et dynamisant.

SOUS LA DIRECTION D'HENRI DEROITTE, DIMENSIONS BIBLIQUES DE LA CATÉCHÈSE, LUMEN VITAE, 2013, 211 P. Les rapports entre Bible et caté-chèse sont évidents et pourtant ils ne sont pas simples à décrire. La catéchèse voudrait se recen-trer sur le coeur de la foi et sur la personne du Christ. Le peut-elle sans clarifier ses rapports aux textes sacrés?

La problématique de la nouvelle évangélisation se fait pressante : elle est une invitation pour que la catéchèse se mobilise non pas tant pour apprendre à ses destinataires des choses sur la Bible que pour conduire ceux-ci à entrer en commu-nion avec la personne du Christ. Cette redéfinition d'un but central de la catéchèse va ici de pair avec une dé-marche de nature spirituelle.

Pour atteindre ce grand objectif, les questions théolo-

giques, pédagogiques et catéchétiques ne manquent

pas. En quoi la Bible aide-t-elle à proposer adéquate-

ment la vie de disciple du Christ? Toute la catéchèse est-elle dans la Bible et doit-on, peut-on y chercher

réponse à des problématiques très récentes, comme

celles de la bioéthique, de la justice internationale ou

encore de l'éducation à la nouvelle citoyenneté? Dans ce livre, ces questions sont abordées par les meilleurs

spécialistes européens et nord-américains.

ANDRÉ MYRE, CROIS-TU ÇA - UN COMMENTAIRE

CONTEMPORAIN DE L'ÉVANGILE DE JEAN, NOVA-

LIS, 2013, 503 P. L'Évangile de Jean a souvent été présenté comme un ouvrage ré-servé à une élite. Ses longs dis-cours et ses supposées réfé-rences à un univers de pensée ésotérique ou philosophique com-plexe, le semblaient destiné à un public ayant fait des pas de géants dans l'expérience mys-tique. André Myre fait le pari qu'une lecture de l'Évangile de Jean invite plutôt à découvrir ce que vivre humaine-ment veut dire. Ce texte a comme conséquence de bouleverser l'univers de nos sécurités et de crever la bulle de nos certitudes. Pour le comprendre, il faut aller à sa rencontre comme un visiteur sympathique, prêt à se laisser déstabiliser par la culture de l'autre. L'Évangile de Jean montre comment le Nazaréen incite à se laisser emporter par le torrent de vie qui bouil-lonne au fond de chaque être humain.

COMMISSION ÉPISCOPALE POUR LA DOCTRINE DE LA CON-

FÉRENCE DES ÉVÊQUES CATHOLIQUES DU CANADA, LES COMPOSANTES DE L'ÉVANGÉLISATION AUJOUR-D'HUI, CONCACAN, 2013, 16 P. Rédigé dans le contexte de la société canadienne plura-liste, ce nouveau document s'adresse à tous les catho-liques qui désirent mieux comprendre et mieux vivre l'appel qu'ils ont reçu à évangéliser le monde d'au-jourd'hui.

À la suite du dernier Synode des évêques sur la nouvelle évangélisation pour la trans-mission de la foi chrétienne, la Commission veut « ré-fléchir sur les défis que nous présente ce pluralisme et sur les effets qu'il entraîne dans la proclamation de l'Évangile ». Dans cette réflexion pastorale, la Commission propose une voie qui suit l'exemple de l'Église naissante. Le thème central est celui du témoignage présenté en trois volets qui manifeste une relation personnelle et vivante avec le Christ, l'amour vécu dans la commu-nauté chrétienne et le service aux autres.

Page 13: Volume 47 ~ Numéro 1 ~ Janvier-Février 2014 - … fileLa Bible, traduction officielle liturgique est la première traduction intégrale qui soit spécifiquement une œuvre de l’Église

Marl

èn

e J

ose

ph

-Bla

is, Le M

anic

1

3 ~

L’É

gli

se d

e B

aie

-Co

me

au

~ J

an

vie

r-F

évri

er

20

14

Le Marché de Claire reçoit le Prix Mgr-Napoléon-Alexandre-Labrie 2013

Mgr Jean-Pierre Blais a remis le Prix Mgr-Napoléon-

Alexandre-Labrie 2013 aux bénévoles du Marché de Claire de Baie-Comeau, le 18 décembre dernier.

Ce prix exprime la reconnaissance du diocèse pour un engagement chrétien et pastoral remarquable dans la

manière de dire Jésus Christ. Il consiste en une

somme de 500$ et une icône de saint Jean Eudes,

patron du diocèse, confiée à la garde du récipiendaire pour deux ans.

Une trentaine de bénévoles s’impliquent au Marché de Claire, un marché aux puces et un vestiaire, situé au

sous-sol de l’église Saint-Nom-de-Marie. Il porte le

nom de sa fondatrice, Mme Claire Harrisson, qui s’im-plique encore dans cette œuvre qu’elle a mis sur pied il

y a 40 ans.

L’évêque s’est adressé à l’équipe en ces termes :

« Votre œuvre manifeste la vitalité de l’Église en prenant

soin des personnes défavorisées de notre milieu. Vous

leur permettez de se vêtir et d’avoir des objets de pre-mière nécessité à coût modique. À la suite de Jésus,

vous vous faites proches d’elles et témoignez de l’amour

de Dieu à leur égard. Vous mettez en pratique cette

parole du Christ : “J’étais nu et vous m’avez vêtu…”

Vous faites un lien entre tous les aspects de la vie d’une communauté que sont l’annonce de la foi, la cé-

lébration de la foi ainsi que la solidarité puisqu’avec les

sommes recueillies au Marché de Claire vous soute-

nez la paroisse La-Nativité-de-Jésus. Vous êtes aussi solidaires d’autres paroisses en leur donnant ponctuel-

lement des objets et vêtements pour leur vente de ga-

rage. De plus, vous participez à la protection de la

terre, création de Dieu, en permettant la récupération. La fraternité que vous vivez entre vous témoigne aussi

de l’esprit de l’Évangile! »

La coordonnatrice bénévole, Mme Raymonde Turbis,

décrit le fonctionnement du Marché de Claire. Les ob-

jets et vêtements usagés donnés par les gens sont

nettoyés pour être vendus à faible coût. Les vête-

ments qui ont besoin de réparations ou d’un bon net-

toyage sont donnés au Dépannage de l’Anse de Baie-Comeau ouest qui a les installations pour les traiter.

En plus de donner une seconde vie à des objets et des

vêtements, des bénévoles du Marché de Claire trico-

tent chaussettes, mitaines et linges de toutes sortes.

Des gens de Forestville jusqu’à Sept-Iles fréquentent

le Marché de Claire. Mme Turbis explique que le nombre de personnes augmente sans cesse et qu’une

étroite collaboration s’est tissée avec le temps avec les

organismes communautaires pour aider les personnes

en grande difficulté : « Ce qui nous motive comme bé-névoles, c’est d’aider les gens dans le besoin! »

Récipiendaires des années précédentes

Depuis sa création, le Prix Mgr-Napoléon-Alexandre

Labrie a été remis au groupe de Communication pas-

torale de Sept-Iles en 1997, à la Maison du Transit de Sept-Iles en 1999, au groupe Papiplus de Port-Cartier

en 2001, aux Religieuses Hospitalières de Saint-

Joseph pour leurs œuvres : Point de rencontre et le

Centre de l’amitié Nazareth de Baie-Comeau en 2003, à l’Amicale Saint-Joseph de Sept-Iles en 2005, à l’Ac-

cueil Marie-de-l’Incarnation de Baie-Comeau en 2007

et à l’équipe de Solidarité et Partage de la paroisse de

Ragueneau en 2011.

Christine Desbiens

Les bénévoles du Marché de Claire fiers de recevoir le Prix Mgr-Napoléon-Alexandre Labrie 2013, à l’avant, Mme Raymonde Turbis, coordonnatrice, Mme Claire Harrisson, fondatrice, et Mgr Jean-Pierre Blais.

Page 14: Volume 47 ~ Numéro 1 ~ Janvier-Février 2014 - … fileLa Bible, traduction officielle liturgique est la première traduction intégrale qui soit spécifiquement une œuvre de l’Église

DÉCÈS

14

~ L

’Ég

lis

e d

e B

aie

-Co

me

au

~ J

an

vie

r-F

évri

er

20

14

M. Henri Aubin est décédé le pre-mier janvier 2014 à l’âge de 89 ans. Lui et son épouse, Mme Jeanne-Mance Olsen, ont été les premiers délégués pastoraux de l’équipe de la communauté locale de Forestville. Ses funérailles ont été célébrées le 3 janvier en l’église de Saint-Luc de Forestville.

À toutes les personnes affectées par ce deuil, nous offrons nos plus

sincères condoléances.

M. Georges Tremblay, diacre permanent, est décédé

le 26 novembre 2013 à l’âge de 76 ans à Baie-Comeau. Il laisse dans le deuil son épouse Pierrette

Chamberland, ses enfants, ses petits-enfants ainsi que

ses frères et sœurs.

Deux diacres permanents nous quittent

MARCELLE MALLET EST RECONNUE VÉNÉRABLE

Le pape François a déclaré l’héroïcité des vertus de sept baptisés, le 27 janvier 2014. Parmi eux, une Canadienne : mère Marcelle Mallet, fondatrice des Sœurs de la Charité de Québec. Née à Montréal, le 26 mars 1805, Marcelle Mallet entre au noviciat des Sœurs de la Charité de Montréal en 1824 et pro-nonce ses vœux deux ans plus tard. Quand Mgr Pierre Flavien Turgeon, archevêque de Québec, veut établir dans la capitale une congrégation de Soeurs de la Charité, Mère Mallet est élue supé-rieure du groupe fondateur en 1849. Cette congré-gation sera la première communauté religieuse fémi-nine à venir sur la Côte-Nord en 1885. Cinq reli-gieuses oeuvrent toujours en Minganie.

M. Moïse Bacon, diacre permanent, est décédé le 5

janvier 2014, à l’âge de 79 ans. Domicilié à Pessamit, il était l’époux de feu Mme Sophie Nanipou. Il laisse dans

le deuil ses huit enfants, vingt petits-enfants et dix ar-

rière-petits-enfants, ainsi que ses frères et sœurs.

M. Bacon est le seul innu du diocèse de Baie-Comeau

à être devenu diacre permanent. Il a été ordonné par

Mgr Roger Ébacher en 1987. Avec son épouse So-phie, il a assuré l’annonce de la Parole de Dieu en

langue innue auprès des frères et sœurs autochones

par différents services liés à son ministère. Il a aussi

été conseiller en éducation chrétienne et animateur de pastorale scolaire à Pessamit.

M. Moïse Bacon, diacre permant, entouré de membres de sa famille lors du baptême d’une de ses petites-filles.

Ordination de M. Georges Tremblay: son épouse, Pierrette, Mgr Pierre Michaud (à l’arrière), Mgr Roger Ébacher et le nouveau diacre permanent.

C’est en 1987 que M. Tremblay a été ordonné au dia-

conat par Mgr Roger Ébacher. En plus des différents services liés à son ministère, M. Tremblay a été répon-

dant diocésain pour l’organisme Développement et

Paix. Il a été agent de pastorale au Centre hospitalier

régional de Baie-Comeau et a œuvré à la maison de soins palliatifs La Vallée des Roseaux. Homme discret

et généreux, il a accueilli chez lui avec son épouse

pendant plusieurs années des jeunes couples pour des

partages de la Parole. Il a aussi été aumônier des Che-valiers de Colomb.

Page 15: Volume 47 ~ Numéro 1 ~ Janvier-Février 2014 - … fileLa Bible, traduction officielle liturgique est la première traduction intégrale qui soit spécifiquement une œuvre de l’Église

NOMINATIONS

Mgr Jean-Pierre Blais fait connaître les nominations suivantes :

Mme Barbara Séguin, répondante diocésaine de la formation à la vie chrétienne;

P. Gérard Tsatselam, o.m.i., membre de l’équipe in solidum des communautés de Mingan, Nutashquan, La Romaine, Manimekosh de Schefferville, Mani-Utenam et Uashat;

M. Pierre Lainesse, président d’assemblée de fabrique à Baie-Trinité;

Mme France Sirois, présidente d’assemblée de fabrique à Gallix;

M. Jean-Luc Leblanc, président d’assemblée de fabrique à Longue-Pointe-de-Mingan;

Mme Aurore B.-Vibert, vice-présidente d’assemblée de fabrique à Longue-Pointe-de-Mingan;

M. Louis-Philippe Chabot, président d’assemblée de fabrique à La-Nativité-de-Jésus de Baie-Comeau;

Mme Lily Turcotte, présidente d’assemblée de fabrique à Marie-Immaculée de Sept-Iles.

Renouvellement de mandats

Mme Nathalie Bernier, présidente d’assemblée de fabrique à Havre St-Pierre;

M. Bastien Deschênes, président d’assemblée de fabrique à Sacré-Cœur, Saguenay;

Mme Yvonnette Déraps, présidente d’assemblée de fabrique à Aguanish;

M. Jean-Marie Tanguay, président d’assemblée de fabrique à Baie-Johan-Beetz;

M. André Desmeules, président d’assemblée de fabrique aux Escoumins.

ANNIVERSAIRES

Anniversaires de naissance en février

1 Irène Cantin, animatrice zone II

1 Pierre Michaud, Mgr

6 Raymonde Perreault, évêché

8 Gaston Vachon, ptre

20 André Pelletier, diacre permanent

Anniversaires de naissance en mars

6 Stanley Kennedy, ptre

6 Antonio Laflamme, ptre

11 Marcel Villeneuve, ptre

13 Guy Mercier, ptre

26 Yvon Jolicoeur, diacre permanent

27 Gaétan Gauthier, diacre permanent

28 Germain Gagnon, ptre

30 André Gagnon, ptre

Anniversaires de naissance en avril

2 Claude Leclerc, diacre permanent

5 Maurice D'Amours, diacre permanent

5 Micheline McKnight, animatrice zone 3

5 Denise Saint-Pierre, pastorale paroissiale

6 Gina Lavoie, pastorale paroissiale

7 Françoise Bérubé, s.c.q., pastorale paroissiale

16 Gérard Francoeur, ptre

20 Antoine Noël, diacre permanent

24 Catherine Arsenault, c.s.m., pastorale paroissiale

28 Cécile Boivin, n.d.p.s., communauté de présence

Page 16: Volume 47 ~ Numéro 1 ~ Janvier-Février 2014 - … fileLa Bible, traduction officielle liturgique est la première traduction intégrale qui soit spécifiquement une œuvre de l’Église

ACTIVITÉS DE FÉVRIER 2014

12 Catéchèse biblique symbolique, Longue-Rive

15 Formation « Au cœur de tes questions » (bloc 2),

Havre-Saint-Pierre

19-20 Conseil presbytéral élargi

22 Formation « Au cœur de tes questions » (bloc 1),

Pessamit

23 Reconnaissance officielle de l’équipe

de la communauté locale de Pessamit

ACTIVITÉS DE MARS 2014

5 Mercredi des cendres

9 Catéchuménat : Appel des confirmands adultes,

Chute-aux-Outardes

16 Catéchuménat : Appel des confirmands adultes,

Sept-Iles

Abonnement au bulletin L’Église de Baie-Comeau Nom:____________________________________________________________________________ Adresse: ________________________________________________________________________ Téléphone: ______________________Courriel:________________________________________

6 numéros par année 1 an: 22$ 2 ans : 44$

Faites parvenir ce coupon avec votre paiement à l’ordre de l’Évêché de Baie-Comeau à : Évêché de Baie-Comeau, 639, rue de Bretagne, Baie-Comeau (Québec) G5C 1X2

CALENDRIER DIOCÉSAIN

21-23 Confirmations à La Romaine

22 Formation « Au cœur de tes questions » (bloc 3),

Havre-Saint-Pierre

30 Confirmations à Fermont

ACTIVITÉS D’AVRIL 2014

6 Collecte de Développement et Paix

9 Catéchèse biblique symbolique, Longue-Rive

14 Messe chrismale, paroisse Sacré-Cœur, Port-

Cartier

18 Collecte pour la Terre sainte

17-20 L’évêque célèbre les Jours saints à Sacré-Cœur,

Tadoussac, Les Bergeronnes, Les Escoumins et

Longue-Rive

20 Pâques

30-1 Conseil presbytéral élargi