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1 N ° 105 Juin 2014 N ° 105 Juin 2014 N ° 105 Juin 2014 N ° 105 Juin 2014 Conseils de jardinage de Juin Les proverbes : Juin bien fleurit, vrai paradis - C'est le mois de juin qui fait le pain. - S'il tonne en juin, il n'y aura pas de vin. Les plantes : En juin, les journées sont les plus longues de l'année. Le soleil généreux dope les légumes du potager mais aussi les mauvaises herbes. Pour s'assurer d'une bonne récolte, le jardinier doit sans cesse traquer ces indésirables à coup de sarclage et de binage. Le temps quasi estival demande un minimum d'arrosage. Les déchets des tontes régulières s'installent aux pieds des plantes pour maintenir fraicheur et humidité. Le travail au potager s'accumule : les pois, haricots et pommes de terre sont à butter, les tomates, cornichons, melons et concombres sont à pincer, les poireaux sont à repiquer, les choux de Bruxelles, les cèleris branches, les courges et les chicorées sont à planter. Et le jardinier anticipe déjà sur la prochaine saison en semant les légumes d’automne comme les haricots secs, les betteraves, les brocolis. Au verger, les petits fruits comme les cassis, framboises et autres groseilles doivent être protégés de la gourmandise des oiseaux. Les cerises et les framboises arrivent à maturité et augurent de bien belles tartes et confitures ! Au jardin d'agrément, l'heure est au déterrage des bulbes de printemps tandis que les tiges défleuries des rosiers et des glycines sont coupées à la moitié de leur longueur. Juin est aussi le moment de planter les cyclamens, les crocus d’automne, les colchiques mais aussi les giroflées jaunes et les oeillets du poète. Sur le balcon, il faut se hâter maintenant pour planter les annuelles, les géraniums et les rosiers miniatures, sans oublier d'arroser copieusement ! Juin au jardin d'ornement Les arbres et les arbustes Plantez les palmiers. En zone froide choisissez une espèce rustique comme le Trachycarpus fortunei qui pourra résister jusqu'à -15 °ou encore le Chamærops humilis qui dans un sol bien drainé pourra subir des températures négatives allant jusqu'à -12°. Continuez à planter les fuchsias rustiques à l'ombre. Plantez les arbustes frileux comme l'abutilon ou l'hibiscus coccineus toujours étonnant avec ses grandes fleurs écarlates. Terminez dans la première quinzaine de juin la plantation des bananiers. Là encore, choisissez des espèces rustiques comme Musa basjoo qui, une fois bien installé, résistera sans souci aux gelées. Plantez les agrumes dans l'extrême Sud avant la fin du mois. Continuez à planter bignone, jasmin, et bougainvillée au pied d'un mur bien exposé. Taillez les spirées, deutzias, genêts, seringats et les haies de buis, d'escallonias ou d'aubépines. Rabattez les tiges de lilas après la floraison. La Feuille de Chou La Feuille de Chou La Feuille de Chou La Feuille de Chou Bulletin de liaison du Club Local des Jardiniers de France de Fonsorbes Bulletin de liaison du Club Local des Jardiniers de France de Fonsorbes Bulletin de liaison du Club Local des Jardiniers de France de Fonsorbes Bulletin de liaison du Club Local des Jardiniers de France de Fonsorbes-Fontenilles Fontenilles Fontenilles Fontenilles-Saint Lys Saint Lys Saint Lys Saint Lys – regroupant les jardiniers d regroupant les jardiniers d regroupant les jardiniers d regroupant les jardiniers du Canton de Saint Lys, de Seysses et de l’association des Jardiniers du Cercle des u Canton de Saint Lys, de Seysses et de l’association des Jardiniers du Cercle des u Canton de Saint Lys, de Seysses et de l’association des Jardiniers du Cercle des u Canton de Saint Lys, de Seysses et de l’association des Jardiniers du Cercle des Fontaines Fontaines Fontaines Fontaines L’Association des jardiniers du Cercle des Fontaines est domicilié chez L’Association des jardiniers du Cercle des Fontaines est domicilié chez L’Association des jardiniers du Cercle des Fontaines est domicilié chez L’Association des jardiniers du Cercle des Fontaines est domicilié chez : M. Christian TROCH 58 chemin de Canto Laouzetto 31470 FONSORBES : M. Christian TROCH 58 chemin de Canto Laouzetto 31470 FONSORBES : M. Christian TROCH 58 chemin de Canto Laouzetto 31470 FONSORBES : M. Christian TROCH 58 chemin de Canto Laouzetto 31470 FONSORBES . N° tel . N° tel . N° tel . N° tel : 05.61.91.93.77. 05.61.91.93.77. 05.61.91.93.77. 05.61.91.93.77. – 06.86.79.76.08. 06.86.79.76.08. 06.86.79.76.08. 06.86.79.76.08. - Courriel Courriel Courriel Courriel : : : : [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] - BLOG: BLOG: BLOG: BLOG:http://www http://www http://www http://www.jardinclub61323.fr .jardinclub61323.fr .jardinclub61323.fr .jardinclub61323.fr PROCHAINES REUNIONS DE L’ASSOCIATION Vous trouverez ci-dessous les réunions du mois de juin Toutes et tous les jardiniers peuvent assister à ces réunions ou venir à ces manifestations Vous pouvez retrouver la feuille de chou sur notre blog : http://www.jardinclub61323.fr http://www.jardinclub61323.fr http://www.jardinclub61323.fr http://www.jardinclub61323.fr 07-juin SAMEDI BONREPOS REUNION MENSUELLE SALLE DES ASSOCIATIONS 9H30 09-juin LUNDI FONSORBES REUNION MENSUELLE BUREAU DU COMPOST SALLE DUFAUT 20H 14-juin SAMEDI FONSORBES VISITE DE JARDINS - Chez M et Mme BERGERAT 25 CH DU VIGNE à FONSORBES Chez M et Mme BRUGEL 4 CHEMIN DU VIGNE à FONSORBES 9h-10h30 10h30-12h 16-juin LUNDI FONSORBES THEMATIQUE DU LUNDI SALLE DUFAUT 20H 22-juin DIMANCHE FONSORBES REPAS PARTAGE DES JARDINIERS - JARDINS OUVRIERS DES CARRELASSES JOURNEE 29-juin DIMANCHE FONSORBES VOYAGE DES JARDINIERS DANS LE TARN GIROUSSENS JOURNEE 01-sept LUNDI FONSORBES PREPARATION DES FORUMS SALLE DUFAUT 20H

Vous trouverez ci-dessous les réunions du mois de juin · • Supprimez les sauvageons naissant sous le point de greffe de vos rosiers. Supprimez aussi les boutons latéraux sur

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N ° 105 Juin 2014N ° 105 Juin 2014N ° 105 Juin 2014N ° 105 Juin 2014

Conseils de jardinage de Juin

Les proverbes : Juin bien fleurit, vrai paradis - C'est le mois de juin qui fait le pain. - S'il tonne en juin, il n'y aura pas de vin.

Les plantes : En juin, les journées sont les plus longues de l'année. Le soleil généreux dope les légumes du potager mais aussi les mauvaises herbes. Pour s'assurer d'une bonne récolte, le jardinier doit sans cesse traquer ces indésirables à coup de sarclage et de binage. Le temps quasi estival demande un minimum d'arrosage. Les déchets des tontes régulières s'installent aux pieds des plantes pour maintenir fraicheur et humidité. Le travail au potager s'accumule : les pois, haricots et pommes de terre sont à butter, les tomates, cornichons, melons et concombres sont à pincer, les poireaux sont à repiquer, les choux de Bruxelles, les cèleris branches, les courges et les chicorées sont à planter. Et le jardinier anticipe déjà sur la prochaine saison en semant les légumes d’automne comme les haricots secs, les betteraves, les brocolis. Au verger, les petits fruits comme les cassis, framboises et autres groseilles doivent être protégés de la gourmandise des oiseaux. Les cerises et les framboises arrivent à maturité et augurent de bien belles tartes et confitures ! Au jardin d'agrément, l'heure est au déterrage des bulbes de printemps tandis que les tiges défleuries des rosiers et des glycines sont coupées à la moitié de leur longueur. Juin est aussi le moment de planter les cyclamens, les crocus d’automne, les colchiques mais aussi les giroflées jaunes et les œillets du poète. Sur le balcon, il faut se hâter maintenant pour planter les annuelles, les géraniums et les rosiers miniatures, sans oublier d'arroser copieusement !

Juin au jardin d'ornement

Les arbres et les arbustes Plantez les palmiers. En zone froide choisissez une espèce rustique comme le Trachycarpus fortunei qui pourra résister jusqu'à -15 °ou encore le Chamærops humilis qui dans un sol bien drainé pourra subir des températures négatives allant jusqu'à -12°.

• Continuez à planter les fuchsias rustiques à l'ombre. • Plantez les arbustes frileux comme l'abutilon ou l'hibiscus coccineus toujours étonnant avec ses grandes fleurs écarlates. • Terminez dans la première quinzaine de juin la plantation des bananiers. Là encore, choisissez des espèces rustiques comme Musa basjoo

qui, une fois bien installé, résistera sans souci aux gelées. • Plantez les agrumes dans l'extrême Sud avant la fin du mois. • Continuez à planter bignone, jasmin, et bougainvillée au pied d'un mur bien exposé.

Taillez les spirées, deutzias, genêts, seringats et les haies de buis, d'escallonias ou d'aubépines. • Rabattez les tiges de lilas après la floraison.

La Feuille de ChouLa Feuille de ChouLa Feuille de ChouLa Feuille de Chou Bulletin de liaison du Club Local des Jardiniers de France de FonsorbesBulletin de liaison du Club Local des Jardiniers de France de FonsorbesBulletin de liaison du Club Local des Jardiniers de France de FonsorbesBulletin de liaison du Club Local des Jardiniers de France de Fonsorbes----FontenillesFontenillesFontenillesFontenilles----Saint Lys Saint Lys Saint Lys Saint Lys –––– regroupant les jardiniers dregroupant les jardiniers dregroupant les jardiniers dregroupant les jardiniers du Canton de Saint Lys, de Seysses et de l’association des Jardiniers du Cercle des u Canton de Saint Lys, de Seysses et de l’association des Jardiniers du Cercle des u Canton de Saint Lys, de Seysses et de l’association des Jardiniers du Cercle des u Canton de Saint Lys, de Seysses et de l’association des Jardiniers du Cercle des FontainesFontainesFontainesFontaines

L’Association des jardiniers du Cercle des Fontaines est domicilié chezL’Association des jardiniers du Cercle des Fontaines est domicilié chezL’Association des jardiniers du Cercle des Fontaines est domicilié chezL’Association des jardiniers du Cercle des Fontaines est domicilié chez : M. Christian TROCH 58 chemin de Canto Laouzetto 31470 FONSORBES: M. Christian TROCH 58 chemin de Canto Laouzetto 31470 FONSORBES: M. Christian TROCH 58 chemin de Canto Laouzetto 31470 FONSORBES: M. Christian TROCH 58 chemin de Canto Laouzetto 31470 FONSORBES

. N° tel. N° tel. N° tel. N° tel :::: 05.61.91.93.77. 05.61.91.93.77. 05.61.91.93.77. 05.61.91.93.77. –––– 06.86.79.76.08. 06.86.79.76.08. 06.86.79.76.08. 06.86.79.76.08. ---- Courriel Courriel Courriel Courriel : : : : [email protected]@[email protected]@aol.com ---- BLOG:BLOG:BLOG:BLOG:http://wwwhttp://wwwhttp://wwwhttp://www.jardinclub61323.fr.jardinclub61323.fr.jardinclub61323.fr.jardinclub61323.fr

PROCHAINES REUNIONS DE L’ASSOCIATION

Vous trouverez ci-dessous les réunions du mois de juin

Toutes et tous les jardiniers peuvent assister à ces réunions ou venir à ces manifestations

Vous pouvez retrouver la feuille de chou sur notre blog : http://www.jardinclub61323.frhttp://www.jardinclub61323.frhttp://www.jardinclub61323.frhttp://www.jardinclub61323.fr

07-juin SAMEDI BONREPOS REUNION MENSUELLE SALLE DES ASSOCIATIONS 9H30

09-juin LUNDI FONSORBES REUNION MENSUELLE BUREAU DU COMPOST

SALLE DUFAUT 20H

14-juin SAMEDI FONSORBES VISITE DE JARDINS - Chez M et Mme BERGERAT 25 CH DU VIGNE à FONSORBES Chez M et Mme BRUGEL 4 CHEMIN DU VIGNE à FONSORBES

9h-10h30 10h30-12h

16-juin LUNDI FONSORBES THEMATIQUE DU LUNDI SALLE DUFAUT 20H

22-juin DIMANCHE FONSORBES REPAS PARTAGE DES JARDINIERS - JARDINS OUVRIERS DES CARRELASSES JOURNEE

29-juin DIMANCHE FONSORBES VOYAGE DES JARDINIERS DANS LE TARN GIROUSSENS JOURNEE

01-sept LUNDI FONSORBES PREPARATION DES FORUMS SALLE DUFAUT 20H

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• Supprimez les sauvageons naissant sous le point de greffe de vos rosiers. Supprimez aussi les boutons latéraux sur les hybrides à grandes fleurs pour favoriser le développement du bouton terminal et obtenir une fleur plus épanouie.

Multipliez : Bouturez les spirées, céanothes, les forsythias, les weigelias, rosiers, hortensias en prélevant une nouvelle pousse d'une dizaine de centimètres et en la plantant dans un substrat très léger à l'ombre.

• Continuez le bouturage de tiges herbacées sur vos arbustes : c'est la bonne période ! • Greffez les agrumes. • Marcottez le cognassier du Japon et les clématites. • Bouturez le magnolia en prélevant une extrémité de tige munie d'un talon.

Entretenez : Arrosez abondamment et très fréquemment les sujets récemment plantés. Traitez les rosiers contre les nombreuses maladies cryptogamiques qui le concernent : mildiou, marsonia, ou oïdium. Les fleurs Plantez : Complétez les espaces laissés libres dans vos massifs avec vos coups de cœur glanés en jardinerie : tout est permis en cette saison !

• Plantez des végétaux qui fleurissent la nuit près des lieux de vie comme la terrasse, le barbecue ou la piscine très sollicités en été. Parmi eux, la Belle-de-nuit qui se développe très rapidement et forme de belles touffes odorantes.

Multipliez : Commencez le semis des bisannuelles rustiques comme les giroflées, pensées ou monnaie du pape. Vous les repiquerez à la fin du mois en godets individuels puis en pleine terre fin septembre pour une floraison au début du printemps.

• Terminez les semis d'annuelles comme les zinnias, les capucines, les soucis, les pourpiers ou les œillets et roses d'Inde. • Bouturez les œillets en coupant une extrémité de tige juste sous un nœud.

Entretenez : Paillez copieusement le pied des dahlias et pincez les tiges principales pour favoriser un port buissonnant. • Pincez les boutons latéraux des chrysanthèmes en fin de mois pour obtenir des fleurs plus imposantes au moment opportun. • Continuez les opérations de binage et d'arrosage très régulièrement.

Les bulbes Multipliez : Divisez les touffes d'hémérocalles, de crocus et de crocosmias. Plantez : Terminez les plantations de dahlias, montbrétias, glaïeuls en plein soleil et de cannas, et d'arum dans un sol très humide.

• Plantez les anémones de Caen en respectant une distance de 10 cm en tous sens. La floraison interviendra en automne. Entretenez : Nettoyez tous les bulbes dont le feuillage est fané.

• Sortez, laissez sécher et hivernez les bulbes de tulipes. • Tuteurez les dahlias et les grands iris récemment installés.

La pelouse : Plantez : Semez votre nouvelle pelouse dans les régions où le climat n'est pas trop sec et chaud. C'est le dernier moment pour le faire : après il sera trop tard. Entretenez : Continuez les apports d'engrais azoté sur le gazon.

• Surveillez l'apparition de maladies (taches brunâtres). Traitez si nécessaire et brûlez les résidus de tonte. • Tondez le gazon régulièrement en augmentant la hauteur de coupe pour que votre pelouse résiste mieux à la sécheresse.

Juin au potager Récoltez les pétioles de rhubarbe.

• Récoltez l'ail, les dernières asperges et laissez les pousses feuillues se former, vous pouvez les tuteurer pour préserver les souches, les salades, les radis au fur et à mesure de leur pousse, les récoltes de petits oignons blancs, les variétés précoces de fraises, les pois.

Semez tous les quinze jours des radis de façon à en obtenir régulièrement. • Semez des betteraves et les choux pour une récolte à l'automne. • Faites tremper 24h les graines de haricots et de persil pour accélérer la germination avant de les semer tous les quinze jours pour

échelonner les récoltes futures. • Terminez les semis de courgettes, potirons, pâtissons melons et pastèques en poquets dans un emplacement bien chaud et où le sol aura

été préalablement amendé. • Faites de même pour les cornichons, les piments ou les aubergines. • Semez les variétés de laitues peu sensibles à la montée rapide en graines dans une zone ombragée du jardin, la tétragone, les carottes,

l’arroche et les cardons en place, des aromatiques, le basilic en place. Semez des poireaux pour la fin de l'hiver. Plantez les patates douces à 10 cm de profondeur et espacées de 30 cm. Buttez par la suite quand le plant atteint une quinzaine de centimètres. La récolte se fait en hiver. Notez que la patate douce est une plante grimpante aux jolies fleurs blanches à centre mauve.

• Continuez les plantations d'aromatiques, de tomates, de courgettes, de melons, d'aubergines de piments et de pastèques achetés en godets sur les marchés ou en pépinières.

Repiquez en place tous les semis effectués à l'abri les mois précédents. Attention c'est la dernière limite pour pratiquer cette opération. Veillez à conserver un maximum de terre autour des racines et arrosez abondamment. Éclaircissez les semis de carottes, de salades, de poireaux, de choux et de navets semés le mois précédent.

• Éclaircissez les betteraves, et les semis en poquets. Dans ce dernier cas, vous ne garderez que la plantule la plus belle et la plus forte et supprimerez les autres.

Entretenez : Arrosez votre potager copieusement. Pour savoir si l'arrosage a été efficace, enfoncez le doigt dans le sol : celui-ci devra être humide sur plusieurs centimètres.

• Coupez les stolons sur les fraisiers. • Nettoyez régulièrement le sol au pied de vos légumes pour supprimer les mauvaises herbes qui leur font concurrence. • Retirez les cloches et les protections sur vos plantes car l'effet de serre et la chaleur risqueraient de les faire griller. • Buttez les haricots, les pommes de terre et les pois. • Examinez souvent vos pommes de terre pour détecter la présence de doryphores. • Mettez en place les tuteurs sur les tomates, les aubergines et les poivrons. • Paillez le pied de vos légumes pour conserver la fraîcheur du sol et ainsi limiter les corvées d'arrosage et de désherbage. • Nouez les feuilles de l'ail ou couchez-les pour favoriser la croissance des bulbes.

Taillez : Pincez les jeunes plants de courgettes, de melons, de pastèques et de concombres au dessus de la 4ème feuille pour les forcer à se ramifier et à produire plus de fruits.

• Supprimez les tiges naissantes à l'aisselle des tomates pour ne garder que la tige principale. Vous pouvez tenter de faire des boutures avec celles-ci.

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• Rabattez le persil et la coriandre pour qu'ils ne montent pas en graines. • Coupez les fleurs de basilic.

Multipliez : Continuez à diviser, bouturer et marcotter : c'est la période idéale ! Traitez vos plants de pomme de terre à la bouillie bordelaise pour éviter le mildiou.

• Pulvérisez régulièrement des purins de prêle et d'ortie en prévention sur vos légumes. • Astuce bio : vous pouvez, lors de la plantation, insérer un petit fil de cuivre à la base de vos pieds de tomates, cela les protégera des

maladies cryptogamiques.

Juin au jardin fruitier

Plantez : Il est encore temps de planter les agrumes en conteneurs en début de mois, mais attention il faudra veiller à bien les arroser surtout le premier été, sachant qu'un agrume requiert environ 100 litres d'eau par semaine.

• Plantez les actinidias, la tomate en arbre (Cyphomandra betacea) dans une zone bien abritée et ensoleillée du jardin, les passiflores et palissez-les le long d'un mur exposé plein Sud, le goyavier.

Taillez : Continuez à pincer les jeunes pousses sur les agrumes pour qu'ils se ramifient. • Éclaircissez avec un sécateur désinfecté et bien aiguisé les fruits restés en surnombre sur vos fruitiers après la première chute naturelle,

vous obtiendrez ainsi des fruits plus gros et l'arbre, moins épuisé, sera en meilleure santé. On compte environ 10 fruits conservés par mètre linéaire. Cette opération se pratique sur les pommiers, poiriers, et les pêchers. Pour ces derniers, laissez un fruit toutes les dizaines de centimètres et enlevez éventuellement quelques feuilles qui masquent la pêche l'empêchant de mûrir correctement.

• Supprimez les stolons des fraisiers qui compromettent une bonne fructification en épuisant le plant et replantez-les en pots individuels. • Taillez en vert les fruitiers qui émettent trop de nouvelles pousses herbacées, ou pire encore des gourmands, afin de diriger la sève vers

les fruits. • Ébourgeonnez les jeunes pousses inutiles à la fructification. • Pincez les extrémités des jeunes pousses de groseilliers à maquereau pour favoriser l'émission de bourgeons porteurs de fruits.

Arrosez : Continuez à arroser abondamment une à deux fois par semaine, surtout s'il ne pleut pas, les fruitiers plantés durant les trois années précédentes. Les arbres plus anciens résistent mieux à la sécheresse mais auront tout de même besoin d'arrosages réguliers par temps chaud et sec. Multipliez : Bouturez les figuiers en coupant des extrémités de tiges dont un talon sera conservé. Plantez dans un mélange léger à l'ombre et arrosez souvent.

• Greffez en écusson, les néfliers, les pruniers, les pamplemoussiers, les orangers et les abricotiers. • Greffez en placage les pêchers. • Continuez le marcottage de l’actinidia. • Bouturez le grenadier.

Entretenez : Désherbez le pied des arbres et enterrez les herbes qui serviront de fertilisant naturel. • Palissez les nouvelles pousses de ronces et longanberries pour les courber vers le bas et induire ainsi une meilleure fructification. • Désherbez et paillez le pied des arbustes à petits fruits pour conserver une humidité suffisante aux racines peu profondes. • Installez des filets de protection contre les oiseaux au dessus des fruitiers. • Ensachez les poires pour accélérer leur mûrissement et les protéger.

Récoltez les cerises. • Dans le Sud commencez les récoltes de variétés précoces d'abricots. • Récoltez les nèfles.

Traitez : Continuez les traitement préventifs à base de purin de prêle sur les poiriers, les pommiers et les pêchers pour les protéger contre la tavelure et la cloque. Vous pouvez en plus planter quelques gousses d'ail à leurs pieds pour évincer les maladies cryptogamiques.

• Surveillez les jeunes pousses de vos arbres et arbustes et traitez si vous constatez la présence de pucerons. Coupez alors les extrémités atteintes ou introduisez des larves de coccinelles qui s'en repaîtront.

• Traitez les framboisiers avec un purin répulsif pour éviter qu'elles ne soient véreuses. • Continuez les pulvérisations de purin d'ortie pour faire fuir les parasites. • Rechargez les pièges à phéromones en ciblant les espèces selon leur période de reproduction.

Juin au bassin Entretenez : Ça y est la vie est bien démarrée dans votre bassin. Vérifiez régulièrement l'état de la faune et de la flore, le milieu étant restreint (cela dépend des dimensions du bassin) l'équilibre peut basculer très rapidement.

• Si votre eau contient encore trop d'algues vertes, il faut prendre des mesures sous peine de voir la faune et la flore s'asphyxier. Essayez de déterminer la cause pour remédier au problème sinon il faudra utiliser des produits éclaircissants du commerce qui viendront plomber les algues pour les faire couler. Les causes peuvent être de différentes natures : un excès de nourriture aux poissons, trop de poissons, trop de soleil dans une eau trop riche, absence ou insuffisance de plantes... Dans tous les cas essayez d'y remédier sans recourir à des moyens artificiels.

• La température augmente et l'appétit de vos poissons également, adaptez leur nourriture en conséquence. Encore une fois pas d'excès, d'autant que naturellement avec les plantes et les larves d'insectes, vos poissons trouvent de quoi se nourrir.

• L'augmentation de la température est aussi synonyme de diminution de la quantité d'oxygène dissoute dans l'eau. Une pompe de rejet ou faisant du remous en surface permet d'améliorer sensiblement ce taux. Voir les poissons à la surface happer est un signe qui ne trompe pas ! La profondeur du bassin est pour cette raison (entre autres) importante, car en profondeur, la température diminue et le taux d'oxygène augmente.

• Contrôlez l'expansion de certaines de vos plantes immergées comme le myriophylle ou l'élodée. De même pour les plantes de surface qui masquent la lumière.

• Contrôlez et compensez l'évaporation qui est importante à cette époque. • Nettoyez la crépine de votre pompe et les matières filtrantes mécaniques une fois par mois.

Achetez des plantes flottantes comme la jacinthe d'eau ou la laitue d'eau. Le mois dernier, on pouvait 3

Juin au balcon et sur la terrasse

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Plantez les annuelles fragiles sans hésitation dans vos jardinières et potées : il ne devrait plus geler ! • Pensez aux impatiens de Nouvelle-Guinée, incomparables pour illuminer de leurs couleurs irisées une zone située à la mi-ombre. • Composez vos jardinières en prenant soin d'y installer des plantes requérant les mêmes conditions de culture, vous serez ainsi assurés

d'une meilleure réussite. Au soleil, plantez des pourpiers, des capucines, des œillets d'Inde, des surfinias ou des zinnias, à l'ombre des fuchsias, des balsamines ou des bégonias.

• Créez des corbeilles anglaises pour les suspendre aux murs de votre habitation, elles ont un charme inégalable. • Plantez d'imposantes jardinières de géraniums lierres qui déborderont de votre balcon. Pensez à bien les fixer surtout si elles dépassent du

côté des passants pour qu'elles ne présentent aucun danger. • Amusez-vous à recréer l'ambiance des balcons florentins, en suivant les conseils prodigués dans notre FICHE. • Installez des plantes odorantes dans des potées situées près des ouvertures : vous profiterez ainsi de leurs différents effluves tout au long

de la journée. • Terminez les plantations de bulbes à floraison estivale avant la deuxième quinzaine de juin pour ne pas trop retarder les floraisons. • Plantez et palissez une bougainvillée le long d'un mur exposé plein Sud. Préférez les variétés mauves ou fuchsias à celles présentant des

coloris blancs, jaunes ou rouge beaucoup plus fragiles. • Plantez un laurier rose, un hibiscus ou un strelitzia dans un grand bac. • Pensez à orner les zones ombragées du balcon avec des plantes aux feuillages colorés comme les coleus, les menthes panachées ou les

heuchères. Repiquez : Eclaircissez si nécessaire les semis effectués directement dans les jardinières.

• Continuez les opérations de repiquage des semis en place d'annuelles effectués le mois précèdent. Semez : Terminez les semis directs avant la dernière quinzaine de juin Entretenez : Éboutonnez vos dahlias pour ne conserver que la plus grosse fleur au sommet de la tige.

• Arrosez vos plantes en pots et en jardinières tous les soirs en période de forte chaleur. • Supprimez les fleurs fanées pour éviter que les plantes ne s'épuisent à produire des graines au détriment de la floraison. Vous induirez

ainsi la formation de nouveaux boutons floraux. Pincez certaines plantes pour obtenir une meilleure ramification qui privilégiera les boutons latéraux et gardera un port compact plus esthétique.

• Apportez de l'engrais pour plantes fleuries, une fois par semaine après un arrosage copieux. • Surveillez les attaques de parasites notamment de pucerons très présents en cette période. Pulvérisez des purins de plantes sur toutes les

parties aériennes des plantes en prévention des attaques parasitaires et des maladies cryptogamiques. Multipliez : Commencez toutes les opérations de multiplication : avec la chaleur, vos boutures et marcottes auront bien plus de chance de reprise.

Juin au jardin d'intérieur Arrosez : Continuez à arrosez copieusement les plantes d'appartement surtout s'il fait chaud, mais ne laissez jamais d'eau dans les soucoupes au risque de voir vos plantes mourir rapidement par asphyxie des racines.

• Continuez les apports d'engrais réguliers, toujours après un arrosage surtout s'il s'agit d'engrais chimique qui pourrait brûler les racines si la terre n'était pas préalablement humide.

• Arrosez les plantes grasses et cactus une fois par semaine. • Vaporisez le feuillage de vos orchidées pour compenser la sécheresse de l'air ambiant et continuez à les arroser et à les engraisser

régulièrement. • Prévoyez votre départ en vacances en rempotant les plantes des pots à réserve d'eau, vous pourrez ainsi vous passer de l'aide de vos

voisins si vous ne partez pas trop longtemps. • Vaporisez les tillandsias deux fois par semaine au minimum. • Arrosez très souvent les bonsaïs car ils poussent dans peu de terre et l'eau s'évapore très vite. • Bassinez le feuillage des fougères.

Entretenez : Voilez les fenêtres pour protéger vos plantes des rayons brûlants du soleil de midi. • Vérifiez constamment la présence d'éventuels parasites sur le revers des feuilles. De minuscules toiles d'araignées révèlent une attaque

d'acariens : coupez les parties atteintes et augmentez l'humidité ambiante en pulvérisant souvent la plante. • Rempotez les orchidées qui devraient être en fin de floraison dans un substrat adéquat. • Rempotez les cactus et les plantes grasses. • Continuez à surfacez les plantes trop lourdes à déplacer. • Ouvrez les serres et les vérandas pour ventiler un maximum les jours de beau temps. • Adaptez vos tuteurs aux nouvelles pousses et attachez-les pour leur maintenir un port adéquat.

Taillez : Pincez les extrémités des tiges des plantes grimpantes trop exubérantes. Coupez les feuilles jaunies. Multipliez : Continuez les opérations de bouturage sur les diverses plantes d'appartement.

• Détachez les stolons de chlorophytums et mettez-les à enraciner dans des pots de yaourt en verre translucide alignés sur une étagère pour donner un petit côté déco. Marcottez le caoutchouc (Ficus elastica).

Sortez : Sortez vos plantes d'intérieur. Ne les mettez pas au soleil directement car un temps d'adaptation est nécessaire pour ne pas que les feuilles subissent d'irrémédiables brûlures. N'oubliez pas que la majorité des plantes vertes sont issues des zones tropicales forestières, elles ne supportent donc pas le plein soleil et se plairont à l'ombre d'un grand arbre. Les cactus se plairont, quant à eux, au plein soleil s'ils y sont amenés progressivement et s'ils sont bien arrosés (une fois par semaine). Attention à l'Epiphyllum et au cactus de Noël, qui préfèrent tous deux un emplacement lumineux mais sans soleil direct. Juin à la ruche Au rucher, l’essaimage et passé, vous pouvez maintenant avoir l’esprit tranquille. Les colonies d'abeilles qui produisent vont continuer à le faire au fil des miellées. Il faut surveiller les hausses à miel. Pour les colonies faibles il est temps de changer les reines, soit par simple orphelinage, soit en introduisant une reine fécondée. Vous pouvez également laisser faire en faisant confiance à la nature parfois le résultat est meilleur. L’apiculteur très averti pourra orpheliner les ruches de production au bon moment, il récoltera ainsi plus de miel et procèdera au renouvellement de la reine. Profiter également des belles journées et du temps disponible pour réaliser une production de pollen.

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Escallonia

Famille: Escalloniacées, Origine: Amérique du Sud, Période de floraison: été , Couleur des fleurs: blanc, rose, rouge, Exposition: soleil, mi-ombre, Type de sol: bien drainé, ertile Acidité du sol: neutre, calcaire toléré, Humidité du sol: normal, Utilisation: haie taillée, haie libre, haie fleurie, haie basse, Hauteur: jusqu'à 3 m, Type de plante: arbuste à fleurs, Type de végétation: vivace, Type de feuillage: persistant, Rusticité: températures négatives tolérées en situation abritée, Plantation, rempotage: automne, printemps, Méthode de multiplication: bouturage en septembre, Maladies et ravageurs: les cochenilles

Espèces, variétés intéressantes: Le genre comprend plus de 50 espèces : - Escallonia bifida pour sa floraison blanche réunie en panicules, - Escallonia 'Edinensis' qui présente des rameaux arqués et des fleurs rouge rosé en forme de coupes aplaties, - Escallonia rubra intéressant pour son écorce brune qui s'exfolie et ses fleurs rouges tubulaires. Les escallonias sont des arbustes au port dressé pouvant atteindre trois mètres de hauteur. Ils sont originaires des fourrés et des bois d'altitude d' Amérique du Sud. Le genre comprend une cinquantaine d'espèces de petits arbres au feuillage persistant d'un beau vert brillant. Ces plantes sont surtout cultivées dans nos régions pour former des haies fleuries car elles se plaisent tout particulièrement le long d'un mur, bien abritées des vents froids et desséchants. Ces arbustes tolèrent les terres calcaires et les embruns, ils trouveront donc leur place dans les jardins en bord de mer. La floraison est abondante et de longue durée ; elle permet d'égayer le jardin pendant tout l'été. Les fleurs à cinq pétales en forme de coupe ou tubulaires selon les espèces, composent une palette de couleurs allant du blanc pur au rouge en passant par toutes les nuances de rose. Plantez les Escallonias en automne, en plein soleil et à l'abri des courants d'air dans un sol à la fois fertile et bien drainé car ils ne supportent pas d'avoir une humidité stagnante à leurs pieds en hiver. Ces arbustes sont frileux et ne résisteront à des températures négatives qu'en situation bien abritées le long d'un mur par exemple ; un paillage des pieds peu être nécessaire en hiver les trois premières années suivant son installation. En février, une légère taille d'entretien permettra de garder une belle forme à votre haie. Pour cela, coupez légèrement les tiges compromettant la symétrie et supprimer les fleurs fanées. Les escallonias se multiplient aisément par boutures herbacées en juin, que vous planterez dans des pots individuels contenant un mélange composé à moitié de terre de jardin à moitié de sable. Vous les garderez dans un endroit bien chaud à l'ombre sans jamais laisser dessécher complètement la terre. Couvrez le tout d'un sac plastique transparent que vous maintiendrez au pot à l'aide d'un élastique. Procédez de même en septembre sur des tiges semi-ligneuses et en hiver sur les branches bien lignifiées.

Aubergine Solanum melongenaAubergine Solanum melongenaAubergine Solanum melongenaAubergine Solanum melongena Famille: Solanacées, Origine: Inde, Afrique, Période de floraison: été, Couleur des fleurs: blanc violacé, Exposition: soleil, Type de sol: frais, profond, riche en humus, Acidité du sol: neutre, Humidité du sol: frais, Utilisation: potager, Hauteur: de 80 cm à 1 m, Type de plante: légume, Type de végétation: vivace cultivée en annuelle, Type de feuillage: caduc, Rusticité: gélive, Plantation, rempotage: printemps, Méthode de multiplication: semis en mars à l'abri en godet, Taille: pas de taille Espèces, variétés intéressantes: Le genre comprend plus de 1400 espèces - Solanum melongena 'Ronde de Valence' à la forme ronde- Solanum melongena 'Rotonda bianca sfumata di rosa' aux fruits blancs Solanum melongena 'Plantes à oeufs' Maladies et ravageurs: le mildiou, l'oïdium, les doryphores, les pucerons, les araignées rouges Toxicité: feuillage toxique, fruits comestibles L'aubergine est un fruit riche en vitamines qui se consomme cuit en gratin, en moussaka ou farci. Semez vos aubergines à l'abri au mois de mars, puis repiquez-les en place au mois de mai lorsque les gelées sont passées. Espacez vos pieds d'une cinquantaine de centimètres en tout sens. Entretenez votre plan par un binage et un arrosage régulier. Pensez au paillage pour conserver une certaine fraicheur au sol. Les aubergines se cultivent comme les tomates. Les fruits apparaîtront environ 5 mois plus tard. Récoltez quand les fruits commencent à ramollir et consommez-les rapidement. Laissez un morceau de pédoncule lors de la cueillette des aubergines pour une meilleure conservation. L'aubergine doit néanmoins être consommée de préférence dans la semaine suivant sa cueillette. Le saviez-vous ?L'aubergine a été introduite en France au XVème siècle.

Pêcher (Pêche), Nectarinier (Nectarine), Pêcher (Pêche), Nectarinier (Nectarine), Pêcher (Pêche), Nectarinier (Nectarine), Pêcher (Pêche), Nectarinier (Nectarine),

Brugnonier (Brugnon), PavieBrugnonier (Brugnon), PavieBrugnonier (Brugnon), PavieBrugnonier (Brugnon), Pavie Famille: Rosacées, Origine: Chine, Période de floraison: printemps, Couleur des fleurs: rose, Exposition: soleil, Type de sol: ordinaire, normal et bien drainé, Acidité du sol: neutre, Humidité du sol: normal, Utilisation: jardin fruitier, Hauteur: de 2 à 5m, Type de plante: arbre fruitier, Type de végétation: caduc, Type de feuillage: caduc, Rusticité: rustique, Plantation rempotage: automne, Méthode de multiplication: semis des pêchers de vigne, greffage en écusson, Espèces, variétés intéressantes: Il existe plus de 3000 variétés de pêchers tant au niveau des fruits (jaune, blanc, allongé, rond, plat, etc) qu'au niveau du feuillage (vert, pourpre, etc). Goûter les fruits avant de faire votre choix.

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Maladies et ravageurs: la cloque du pêcher, la sharka, le crown-gall, l'oïdium, le chancre, le coryneum, les pucerons verts, les acariens Les pêches, les brugnons, les pavies et les nectarines sont des types de fruits issues naturellement de l'arbre Prunus persica. Les nectarines et les brugnons se distinguent par leurs peaux lisses alors que la pêche et la pavie ont une peau velouteuse. La pêche et la nectarine se distinguent des autres types de pêche par une adhérence moins forte de la chair au noyau. Le pêcher est un petit arbre ne dépassant pas 5m qui produit durant une quinzaine d'années ensuite la production diminue. Il fleurit au printemps après une période de froid nécessaire à une bonne production. Un gel pendant la floraison sera préjudiciable. Les fleurs roses du pêcher sont autofertiles. Le pêcher est très sensible à la cloque du pêcher, il est nécessaire de le traiter préventivement tous les 15 jours au printemps, et à l'automne. Le pêcher doit être taillé car les rameaux ayant fructifiés meurent ensuite. Pour une bonne récolte, une taille de fructification devra être faite.

Le saviez-vous ? Le nom de l'espèce persica vient du latin qui signifie Perse car dans l’Antiquité on croyait l’arbre originaire de cette région du monde. Les pêchers sont principalement cultivée dans la moitié sud de la France (Pyrénées-Orientales, Gard, Bouches-du-Rhône, Drôme) qui compte

aujourd’hui plus de 300 espèces différentes. La nectarine est le fruit à noyau le plus riche en vitamines C avec 20 mg/100g. Egalement riche en provitamine A (carotène), elle favorise le bronzage et l’éclat de la peau (surtout dans les fruits à chair jaune : 0,5 à 1 mg aux 100 g, couvrant ainsi 50% de l’apport quotidien conseillé). Ses nombreuses vitamines lui donnent un pouvoir régénérant et protecteur qui renforce la résistance et la tonicité de la peau. C’est pourquoi la pêche fait souvent partie des principes actifs de nombreux soins de beauté."Avoir la pêche" signifie être

en plein forme et plein d'entrain.

Planter la laituePlanter la laituePlanter la laituePlanter la laitue La mise en place des laitues commence quatre semaines après le semis. En renouvelant cette plantation tous les quinze jours, vous étalerez votre production, en fonction de vos besoins.

Matériel : transplantoir, couteau, cordeau, arrosoir, fil en plastique Conseil :Il est important que vos plants de laitues aient à leur disposition une terre toujours humide, si vous voulez éviter la montée à graines. Aérez également le sol en faisant des binages fréquents. Bon à savoir :Il est préférable de repiquer des jeunes plants avec une motte de terre. S’ils sont à racines nues, veillez à ce que ces racines soient bien mises en place dans le trou. Si elles sont trop longues, n’hésitez pas à en couper un peu.

Sélectionner les plants à repiquer Couper une parti e du feuillage Planter les laitues Tasser la terre autour des plants en arrosant P rotéger les jeunes plants des limaces

Dans la caissette qui a servi au semis, faites une sélection des plus beaux plants de salades. Prélevez-les en prenant soin de conserver une petite motte de terre autour des racines. Si le terreau est trop friable, humidifiez-le un peu, vous déterrerez les plants plus facilement. Préparez le plant en coupant une partie du feuillage. Utilisez un couteau bien aiguisé et supprimez environ un tiers de la hauteur des feuilles. De cette façon, l’évaporation sera moins grande et la reprise facilitée. Otez également les feuilles qui sont abîmées. Sur la planche destinée à recevoir vos plants, tendez un cordeau pour bien aligner votre plantation. Avec un transplantoir, creusez un trou et mettez en place vos laitues. Le collet, partie entre les racines et les feuilles, doit tout juste affleurer le niveau de la terre. Ramenez ensuite la terre autour de la motte et tassez légèrement avec les doigts, sans trop serrer le collet. La distance de plantation entre chaque laitue est d’environ 25 à 30 cm. Mouillez ensuite avec le goulot de l’arrosoir, sans creuser la terre, pour qu’elle adhère bien à la motte. Arrosez régulièrement pour favoriser la reprise des plants. Pour les protéger des attaques des limaces, épandez de la cendre tout autour. Contre les oiseaux, tendez, au-dessus, un fil en plastique, qui, en vibrant avec le vent, les tiendra éloignés.

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Semer le poireau d'hiverSemer le poireau d'hiverSemer le poireau d'hiverSemer le poireau d'hiver Récoltés à partir du mois d'août et jusqu'en mars, les poireaux d'hiver sont semés dès avril. Selon la température extérieure, effectuez ce semis dans une terrine ou en pépinière, dans votre jardin. Matériel : terrine, graviers, terreau, semoir, vaporisateur, bêche, griffe, râteau, arrosoir avec pomme Conseil :Si votre semis, qu'il soit fait en caissette ou en pépinière, est trop dru, éclaircissez en arrachant les plants en surnombre, pour ne conserver que les plus forts. Bon à savoir :4 à 5 g de graines de poireau suffisent à ensemencer 1 m2 de pépinière : un gramme en contient environ 400 ! Les poireaux d'hiver produisent dès l'automne. Dans une terrine, placez un lit de graviers pour constituer une couche drainante. Recouvrez avec du terreau de semis et tassez avec une planchette en bois en laissant 1 cm sous le rebord de la terrine pour que le substrat ne déborde pas lors des arrosages. Réalisez votre semis en répartissant bien les graines, à l'aide d'un semoir, sans les serrer. Recouvrez ces graines de quelques millimètres de terreau finement tamisé et tassez à nouveau avec la planchette pour qu'elles soient bien en contact avec le substrat. Mouillez le semis à l'aide d'un vaporisateur pour que les graines ne sortent pas du terreau. Maintenez la terre constamment humide tout le temps de la germination. Placez votre terrine dans un endroit abrité des températures fraîches de la nuit. Si le temps est clément, vous pouvez semer directement dans une planche du potager. Préparez le sol par un bon labour, d'une vingtaine de centimètres de profondeur. Eliminez les cailloux et les racines des mauvaises herbes. Avec la griffe et le râteau, émiettez très finement la terre. Effectuez votre semis à la volée, sans trop serrer les graines. Recouvrez-les de 2 ou 3 millimètres de terreau finement tamisé. Tassez avec le dos du

râteau et arrosez en pluie fine. Les poireaux sont prêts à être repiqués lorsqu'ils ont la taille d'un crayon.

Préparer le lit de semis Semer le poireau d'hiver en terrine Maintenir l'humidité Semer le poireau a u potager Semer à la volée, recouvrir et tasser

Lutter contre les ravageurs au vergerComme les légumes, les arbres fruitiers sont très

sensibles aux attaques de parasites. Nos solutions 100 % naturelles.

Les arbres à pépins : difficile de sauver les pommes et les poires sans précautions, notamment contre les vers qui se logent dans les fruits. Les pièges à phéromones offrent un moyen de lutte très facile à mettre en place pour l’amateur. Les autres fruitiers, en particulier les cerisiers, ainsi que tous les petits fruits rouges, redoutent essentiellement l’appétit des oiseaux. Essayez donc les variétés blanches ou jaunes (groseilles, framboises, cerises), qui s’avèrent moins tentantes car moins voyantes ! Les fruits mûrs : en fin de saison, les guêpes s’attaquent aux fruits juteux et sucrés, tels raisins et poires. Là encore, il existe des pièges faciles à fabriquer ou encore des sachets pour emballer les plus beaux

fruits. Contre œufs et larves Un traitement d’hiver formulé à base d’huile minérale paraffinique détruit la couche cireuse recouvrant les peaux et carapaces des insectes, tout en les étouffant. Il est efficace aussi bien sur les insectes (cochenille, puceron lanigère) que sur les acariens. Traiter : pulvérisez une première fois à l’automne après la chute des feuilles et en sortie d’hiver juste avant l’ouverture des bourgeons, au débourrement.

Collier anti-fourmis Les fourmis défendent les colonies de pucerons contre leurs prédateurs naturels. Se débarrasser des fourmis fait donc diminuer la population de pucerons et les dégâts qu’ils causent. Pour cela, un collier enduit de glu posé autour du tronc des arbres fruitiers fait office de barrière à l’ascension des fourmis qui s’y collent. Prévenir : découpez une longueur de bande engluée égale à la circonférence du tronc. Les pièges les meilleurs ont la face engluée placée contre le tronc, à l’abri de la pluie et des oiseaux. Pièges à phéromones Suspendez-les dans les arbres fruitiers. Chacun contient une hormone attirant le mâle d’un insecte nuisible (carpocapse, mouche de l’olivier, de la cerise, vers de la prune...) et une plaque engluée. Prévenir : suspendez le piège dans l’arbre en fin d’hiver. Les insectes restent englués sur les plaques. Traiter : en cas de captures très importantes, on peut choisir de traiter à l’aide d’un insecticide végétal.

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Rubans effaroucheurs contre les oiseaux Cette solution toute simple reste efficace : des rubans à reflets métalliques ou irisés qui bougent avec le vent permettent de tenir les gourmands ailés éloignés. Prévenir : placez les rubans au bout des branches. Sur les rangs de petits fruits, ajoutez un filet, c’est encore plus sûr. Les rubans signaleront le danger car il arrive parfois que les oiseaux se prennent dans les mailles de filets peu visibles.

Les plantes aquaLes plantes aquaLes plantes aquaLes plantes aquatiques pour bassin tiques pour bassin tiques pour bassin tiques pour bassin

d'ornementd'ornementd'ornementd'ornement

Posséder un bassin dans son jardin est une chose magique ! Les floraisons s’y succèdent et la vie foisonne. Nous allons vous aider à choisir des plantes adaptées à la configuration de votre bassin afin que vous mettiez toutes les chances de votre côté pour que le spectacle soit assuré. Les paramètres importants Avant d'introduire des plantes dans votre bassin vous devez tenir compte de certains points essentiels :

• son exposition ; • sa surface ; • sa profondeur.

Ces paramètres vous aideront à choisir les plantes les plus adaptées au milieu et vous éviteront bien des déconvenues.

Zone de plantation des plantes aquatiques les plus communes Dans le petit monde du bassin, chaque plante doit avoir sa place et être plantée à la bonne profondeur. Nous délimiterons ici, six zones différentes de plantations selon les besoins des plantes :

1. Surface : Les plantes de surface sont des plantes flottantes qui n'ont pas besoin d'être enracinées. Elles se déplacent au gré du vent et des mouvements de l'eau à la surface du bassin. Parmi les plus communes, la lentille d'eau qui couvrira rapidement une zone ombragée du bassin, elle constitue en outre une source de nourriture intéressante pour les poissons. La jacinthe et la châtaigne d'eau sont elles aussi des plantes flottantes de nature plutôt envahissante ; la première offre une floraison abondante et la seconde, si le temps est très clément, des « bulbes » comestibles au goût rappelant la saveur du cœur de palmier. 2. Berges : Très utiles et décoratives, les plantes de berges servent de refuge à une faune importante, elles permettent aussi de maintenir la terre de manière fort esthétique. Pensez aux effets de perspectives en installant toujours les plus hautes plantes comme les joncs et les iris laevigata en fond de décors. A la mi- ombre on préférera la gunnère aux feuilles spectaculaires pouvant atteindre près de 2 mètres ou les arums toujours très ornementaux. En premier plan, les ficaires (Ranunculus ficaria) ou les primevères éclaireront de leurs floraisons les feuillages texturés de petites fougères. 3. Zone marécageuse de 0 à -10 cm : C'est une zone importante pour la petite faune, grenouilles et crapauds mais aussi punaises et autres organismes viendront se reposer entre les touffes de papyrus, d'Iris pseudacorus à la floraison jaune éclatant ou de son cousin l'iris versicolor aux teintes pastels. En premier plan, les plantes basses comme le myosotis des marais, la petite douve (Ranunculus flammula) ou la Veronica beccabunga seront du meilleur effet. 4. Zone d'eau peu profonde -10 à -20 cm : Le caltha palustris et le pontederia sont sans conteste les plantes les plus connues à installer dans cette zone. Elle conviennent d'ailleurs à la majorité des bassins. En fond de décor les massettes (Typha latifolia) serviront de reposoir aux libellules. 5. Zone intermédiaire de -20 à -35 cm : L'aponogéton est une plante précieuse pour sa floraison blanche hivernale aux doux effluves vanillés, ensuite, durant toute la belle saison la renoncule d'eau prendra le relais couvrant l'eau de sa délicate floraison. Plantes incontournables, les nénuphars ainsi que les nuphars plus rustiques trouveront aussi leur place dans cette zone à un emplacement bien ensoleillé. 6. Zone profonde de -35 à 1m et plus : Le célèbre lotus pourra être introduit dans cette zone où il passera les hivers à l'abri du gel bien au fond du bassin. D'autres espèces de nymphéas ayant besoin de plus de profondeur, mais aussi les Thalias aux épis bleutés compléteront ce tableau enchanteur.

Les carences ou excèsLes carences ou excèsLes carences ou excèsLes carences ou excès Les plantes n’ont certes pas la parole, mais elles nous alertent néanmoins lorsque quelque chose leur manque ou ne va pas. Si nous savons le voir à temps et si nous savons comprendre leur message, ce qui n’est pas toujours simple, il faut l’avouer, nous pouvons dans la très grande majorité des cas y remédier avant que leur survie ne soit compromise. Voici 12 cas de figure avec leurs solutions : carence ou excès en eau - lumière insuffisante - carence ou excès d’azote - carence en phosphore - carence en potassium - carence en magnésium - carence en calcium - carence en fer - carence en manganèse - carence en bore - PH trop élevé - PH trop acide Le point le plus délicat concerne les carences indirectes. C’est le cas lorsqu’une plante manque d’un élément nutritif, non pas parce qu’il n’y en a pas suffisamment dans le sol, mais parce qu’un autre élément par

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son excès ou son absence empêche l’assimilation du premier. Nous en verrons quelques exemples ci-dessous. Carence ou excès d’eau :La carence en eau est plutôt facile à détecter : les tiges ou les feuilles sont molles et retombent. Le sol est sec, non seulement en surface, mais aussi au niveau des racines. La solution est simple : arroser ! L’excès d’eau est plus grave que l’insuffisance. On résume cela en disant qu’il est plus facile d’ajouter de l’eau à une plante que de lui en enlever. L’excès d’eau se manifeste par la pourriture des racines, les feuilles jaunissent et tombent. Pour tenter de sauver la plante, trois techniques :

• arrêter les arrosages le temps que les choses se rétablissent. Cela ne convient que si l’excès d’eau est de peu d’importance • dépoter et installer la motte dans de la tourbe sèche afin qu’elle absorbe l’excès d’humidité. • changer le substrat et replanter dans de meilleures conditions après avoir coupé le bout des racines.

Tout ceci ne marche que si l’on n’intervient pas trop tard. Lumière insuffisante :C’est assez fréquent pour des plantes d’intérieur ou de serre, mais c’est possible aussi pour des plantes qui, à l’extérieur, sont trop ombragées par des plantes voisines. C’est particulièrement mauvais pour de jeunes semis faits sous abri. L’insuffisance de lumière se manifeste par des tiges grêles, anormalement longue. La plante s’épuise à pousser en hauteur pour tenter de trouver la lumière dont elle a besoin. Il arrive aussi qu’elle se développe de manière déséquilibrée, le côté à la lumière étant bien plus développé que le côté à l’ombre. Parmi les solutions :

• rapprocher la plante au plus près d’une source de lumière naturelle, surtout en hiver.

• tourner régulièrement les plantes pour que chaque face bénéficie de la même quantité de lumière.

• planter à l’ombre les plantes d’ombre et au soleil les

plantes de soleil. • installer des lampes avec des ampoules « lumière du jour ».

Carence ou excès d’azote :L’azote est l’élément nutritif qui fait le beau développement du feuillage. Si l’azote est insuffisant, le feuillage pâlit, voire jaunit de manière plutôt uniforme, surtout sur les feuilles du bas et les plus anciennes, car le peu d’azote disponible est octroyé prioritairement aux jeunes feuilles. Le feuillage se développe peu. La plante n’est pas « poussante ». Vous pouvez apporter de l’azote de plusieurs manières. Tous les engrais complets en contiennent. Choisissez plutôt des engrais organiques, type sang desséché qui aura un effet immédiat. Pour des solutions à plus long terme, apportez de la matière organique à votre sol : voir pour cela l’article sur les engrais organiques. Attention toutefois à bien anticiper : le paillage d’un sol avec du BRF (Bois Raméal Fragmenté) par exemple va déclencher une phase de décomposition de la matière organique qui sera à terme très profitable pour votre sol et pour vos plantes, mais elle passe par une phase de consommation d’azote, qui peut provoquer pour les plantes en place une faim d’azote. L’idéal est d’avoir, au préalable, enfoui des engrais verts qui fourniront l’azote nécessaire. L’excès d’azote n’est pas bon du tout. Il pollue l’environnement, d’autant que l’azote étant très facilement soluble dans l’eau, une pluie le lessivera et l’emportera en aval. Les plantes se développent excessivement en feuillage trop tendre, et deviennent vulnérable aux maladies et aux pucerons.

La production de fleurs et de fruits sera réduite, voire inexistante. Carence en phosphore : Le phosphore est indispensable pour une bonne floraison et une bonne fructification. Son insuffisance se manifeste aussi sur le feuillage qui prend des teintes pourpre ou violet. La croissance est ralentie. Pour apporter du phosphore, vous pouvez mettre des farines de poisson ou de la poudre d’os, par exemple. Le fumier de lapin ou de volaille est également riche en phosphore. C’est aussi le cas du guano. Il faut également savoir que le phosphore n’est assimilable que dans certaines conditions. Il ne suffit donc pas d’en rajouter. Il faut vérifier le PH : l’assimilation du phosphore est optimisée quand le PH est neutre. L’excès de sulfates ou de nitrates pénalise également l’assimilation du phosphore. Carence en potassium

Cet élément renforce la résistance des plantes au froid, à la sécheresse et aux maladies. Il favorise le développement des organes de réserves (tubercules). S’il est insuffisant, le bord des feuilles va jaunir ou brunir et l’on verra parfois les feuilles s’enrouler par le haut. Ce sont les jeunes feuilles qui sont d’abord touchées. La carence en potassium se rencontre principalement en terrain sableux ou fréquemment arrosés.

On trouve de la potasse naturelle, on en trouve aussi dans les cendres de bois, dans le patenkali (qui apporte aussi de la magnésie). Pour que le potassium soit bien assimilé, il faut une présence suffisante de phosphore et de magnésie. Carence en magnésium Le magnésium favorise l’assimilation des autres éléments nutritifs. Sa carence se manifeste par une forme de chlorose : les feuilles jaunissent entre les nervures, surtout les plus âgées. On peut apporter du sulfate de magnésium, du patenkali, de la kiésérite ou du basalte broyé. Attention, c’est parfois l’excès de calcaire qui rend le magnésium inassimilable. Dans ce cas, il faut cesser de chauler et ne pas arroser avec une eau calcaire. L’excès de potasse empêche également l’assimilation du magnésium. Dans ce cas, il ne faut pas apporter du patenkali, car vous apportez en même temps de la potasse.

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Carence en calcium C’est une carence plutôt rare qui se manifeste par le fait que les feuilles restent petites et parfois enroulées sur le bout, notamment chez les jeunes feuilles. L’apport de calcium peut se faire par le chaulage. Ceci modifie par la même occasion le PH du sol qui devient moins acide. Carence en fer

Cette situation concerne particulièrement les plantes acidophiles, c’est-à-dire les plantes de bruyère et se manifeste par une chlorose : les feuilles les plus jeunes jaunissent sauf les nervures qui restent vertes. Le plus souvent, ce n’est pas le sol qui manque de fer, mais celui-ci est rendu inassimilable par un taux de calcaire trop élevé. Pour corriger cela, il convient d’apporter du chélate de fer, qui aura l’avantage d’être assimilable par les racines, en veillant à le faire avec une eau non calcaire. Carence en manganèse Comme pour le magnésium ou le fer, cette carence se manifeste par une chlorose (jaunissement des feuilles, les nervures restant vertes). Elle touche d’abord les feuilles du sommet, par différence avec la carence en

magnésium qui commence par la base. Elle se manifeste plutôt par taches, par différence avec la carence ferrique qui touche l’ensemble de la surface de la feuille, à l’exception toujours des nervures. Ensuite, il faut essayer de comprendre si cela provient d’une insuffisance de manganèse dans le sol ou non. Une analyse de sol pourrait éclairer. Si c’est la cas, un apport d’engrais contenant du manganèse solutionnera le problème. Mais il peut aussi provenir d’un excès de fer ou de potassium qu’on ne peut corriger qu’en cessant d’apporter ces derniers éléments et en attendant que le lessivage du sol en réduise l’excès. Carence en bore Cette carence se manifeste par une croissance ralentie, par des crevasses, des nécroses. Il faut faire un apport d’oligo-éléments, ce qui permettra de fournir du bore aux plantes, mais aussi de nombreux autres éléments utiles (zinc, cuivre, soufre, molybdène, chlore …).carence en bore sur la vigne

PH trop élevé : C’est le risque des terrains calcaires, milieu dans lequel les plantes dites de terre de bruyère vont faire une chlorose ferrique (voir carence en fer).Pour corriger cela, on peut faire des apports de terre de bruyère, de tourbe, de terreau de feuilles. On peut faire des paillages à base d’écorce de pin ou d’aiguilles de pin, mais l’effet ne sera pas immédiat. Il faut surtout éviter d’arroser avec une eau calcaire.

PH trop acide : Un PH trop bas (acide) pénalise l’assimilation des éléments nutritifs majeurs. Le PH d’un sol a naturellement tendance avec le temps à s’acidifier. Pour relever le niveau de PH, on peut faire des apports de chaux (chaulage). On peut aussi épandre de la cendre de bois, du goémon, du maërl.

pH (acidité)pH (acidité)pH (acidité)pH (acidité)

Le degré d'acidité (pH) d'un sol

Le degré d'acidité (pH) d'un point de vue purement chimique. Pour pouvoir décrire le degré d'acidité d'un sol, nous devons retourner à la chimie. Pour ceux que cela intéresse, disons que le degré d'acidité est une mesure de la concentration d'ions hydrogène libérés (H+): Plus il y a d'ions H+, plus la solution est acide et plus le pH est bas. Moins il y a d'ions H+, moins la solution est acide et plus le pH est élevé. D'un point de vue purement chimique, le pH se situe entre 0 et 1 4, et on qualifie de neutre un pH de 7. Un pH inférieur à 7 est dit acide, un pH supérieur à 7 est dit basique.

Le degré d'acidité (pH) appliqué aux sols. Pour les sols de jardin, le pH se situe presque toujours entre, 4 et 8. Un terrain ayant un pH inférieur à 5,5 est acide, tandis qu'un terrain ayant un pH supérieur à 6,5 est basique. De manière générale, on peut dire d'une bonne terre de jardin a un pH situé entre 5,5 et 6,5. Toutefois, le degré d'acidité idéal n'est pas tout à fait identique pour chaque jardin. En premier lieu, tout dépend du type de sol. Les sols sablonneux légers sont déjà fertiles avec un pH situé entre 5,5 et 6,5. Les sols argileux lourds nécessitent un pH plus élevé, à savoir entre 6,0 et 7,0.

L'importance du degré d'acidité (pH) pour les plantes vivaces. La plupart des plantes vivaces poussent bien lorsque le pH du sol est situé entre 5,5 en 6,5. Comment se fait-il que les plantes ne veulent pas pousser lorsque le pH ne leur convient pas? La réponse est liée à l'alimentation de la plante. En effet, le pH détermine comment les éléments nutritifs se comportent dans le sol. A un pH défini, certains éléments nutritifs forment des liaisons différentes que les racines des plantes sont incapables d'absorber. Des symptômes carentiels apparaissent alors. En cas de pH trop bas, d'autres éléments, comme le manganèse (Mn), l'aluminium (AI) et le fer (Fe), sont trop fortement absorbés par les plantes. Pour la plupart d'entre elles, un empoisonnement surgit suite à l'absorption exagérée de ces éléments. D'autres plantes, en revanche, désirent une quantité importante de ces éléments. Ce sont celles qu'on qualifie de plantes acidiphiles. Ces plantes croissent donc optimalement sur des sols acides, c'est-à-dire à faible pH. Selon le pH du sol désiré, on peut répartir les plantes vivaces en 3 catégories:

Les plantes acidiphiles: pH situé entre 4,5 et 5,5 Z Les plantes à besoins neutres: pH situé entre 5,5 et 6,5 Les plantes calciphiles: pH situé entre 6,5 et 7,5 Ca

Le degré d'acidité (pH), mesurer c'est savoir...Pour une plantation réussie des plantes vivaces, le mieux est de prélever d'abord un échantillon du

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sol à aménager. Récoltez de la terre avec une pelle ou un foret spécial en quelques endroits, répartis uniformément dans le jardin, à une profondeur de 0 à 25 cm. Veillez à échantillonner séparément les mauvaises parcelles du jardin ou les parcelles de terre acheminée.

Mélanger ensuite l'échantillon prélevé pour obtenir un échantillon uniforme. Soumettez environ 0,5 kg de ce mélange à un laboratoire spécialisé en examen du sol. Le laboratoire analyse alors votre échantillon pour déterminer le taux d'acidité et l'état de fertilisation. Certaines jardineries effectuent aussi une analyse de pH fiable et l'analyse de l'état nutritif de votre sol. Un ordinateur vous donne ensuite des conseils de chaulage et de fertilisation, de manière spécifique pour chaque type de plante.

Comment adopter le degré d'acidité (pH) aux plantes vivaces ?Lorsque vous connaîtrez le pH de votre sol, il vous faut le mettre en ordre. Si le sol est trop acide (pH bas), il faut augmenter le pH avec de la chaux. Si le pH est trop basique (pH élevé), vous pouvez acidifier localement le sol en y intégrant de la tourbe ou des produits spéciaux pour bruyères et rhododendron, disponibles dans les bonnes jardineries.

Augmenter le pH = désacidifier votre sol Si vous devez rendre votre sol moins acide, vous devez y intégrer de la chaux. Pour les plantes vivaces, il est préférable de choisir de la chaux d'algues marines (poudre) ou de calcaire vert en granulés. La dose à administrer, généralement exprimée en kg par 10 m² ou par 100 m², dépend de la valeur pH mesurée et du type de plante qu'on désire utiliser. Pour les plantes calciphiles, la dose est donc plus élevée que pour la plupart des plantes à besoins normalement neutres. Le moment idéal pour administrer de la chaux est lors de la préparation du sol pour les plantations. Le mieux est d'épandre la quantité désirée de chaux sur le sol. Intégrez-la ensuite aux 25 centimètres supérieurs de terre. Vous obtiendrez ainsi une bonne répartition en profondeur et un pH uniforme.

Dans un parterre existant de plantes vivaces, un chaulage d'entretien régulier peut s'avérer souhaitable. Pour les espèces végétales calciphiles, il s'agit d'un must absolu. En effet, de nombreux processus naturels acidifient votre sol lentement mais sûrement. Le moment idéal pour un tel chaulage d'entretien s'étend de la fin de l'automne jusqu'au début du printemps. Si possible, on donnera la préférence à un ratissage léger de la chaux pour la faire pénétrer dans le sol. Si on se demande si un chaulage est nécessaire, une analyse préalable du pH du sol est la meilleure solution. Diminuer le PH = acidifier votre sol Pour la catégorie des plantes nécessitant du calcaire et surtout pour les plantes calciphiles, il n'est généralement pas nécessaire d'abaisser le pH de votre sol. Toutefois, un sol n'a par nature presque jamais un pH trop élevé, justement parce qu'il s'acidifie spontanément. En revanche, pour la catégorie des plantes acidiphiles, il est généralement souhaitable de diminuer le pH du sol. Si de telles plantes acidiphiles se présentent dans votre projet de jardin, il ne faut certainement pas chauler les emplacements prévus. En outre, vous pouvez acidifier davantage ces endroits en y mélangeant de la tourbe ou de l'humus vivant pour bruyère et rhododendron. Vous pouvez alors traiter ces parcelles intégralement en épandant ces produits naturels et en les intégrant dans les 25 centimètres supérieurs de votre sol. Un traitement supplémentaire du trou de plantation peut s'avérer très utile. La terre qui entoure la plante est ainsi enrichie de tourbe.

La structure de votre sol

Qu'est-ce qu'une bonne structure du sol ?Le sol est composé de différentes particules, chacune possédant une taille et des caractéristiques propres. On peut répartir les différents types de sol en fonction de cette composition. On parle alors de sol léger lorsque celui-ci contient de nombreuses particules de sable (grosses particules). Le sol lourd contient plus d'argile et de limon (très petites particules).

En fonction du type de sol, on parle aussi de la structure d'un sol. Par structure du sol, on veut dire la façon dont les différentes particules sont reliées entre elles. Cela ne se mesure pas en laboratoire, mais on peut l'observer soi-même sur place. Pour la structure du sol, on peut faire une distinction entre la couche de terre cultivable (les 25 centimètres supérieurs) et le sous-sol (profondeur de plus de 30 cm).

Pour ce qui est du sous-sol, il est important qu'il soit suffisamment perméable, tant pour les infiltrations d'eau de pluie que pour l'enracinement. Des couches durcies dans le sous-sol, imperméables à l'eau et dures pour l'enracinement, doivent être brisées au moment de la plantation par un travail du sol en profondeur? Veillez bien à ne pas extraire trop la terre moins bonne vers la couche cultivable. C'est la raison pour laquelle la création d'un trou de plantation suffisamment profond dans lequel vous ameublissez bien la couche inférieure tout en l'y laissant constitue une bonne solution.

Pour la couche de terre cultivable, on parle d'une bonne structure lorsque le sol est suffisamment friable. Cela signifie qu'une motte de terre se désagrège facilement en main en miettes de terre. Une telle structure friable est idéale pour un bon enracinement des plantes. Elle assure une bonne répartition de l'humidité dans le sol et un bon drainage en cas de précipitations abondantes. En effet, outre l'eau, l'air est d'importance primordiale dans le sol pour obtenir et conserver un bon enracinement sain.

La présence d'une quantité suffisante d'humus (environ 3 à 4%) dans le sol est d'importance essentielle pour l'obtention et le maintien d'une structure friable. L'humus veille à ce que les particules tiennent mieux ensemble pour constituer les miettes désirées. L'élément essentiel est une vie souterraine riche et active, nécessaire à un bon enracinement. Elle transforme également les matières organiques en substances nutritives et en humus. Un chaulement a également un effect positif sur la structure du sol et sur la vie souterraine. Enfin, nous voudrions aussi insister sur l'importance d'un travail du sol approprié. Nous voulons dire par là qu'il est recommandé de travailler le sol au bon moment avec le matériel approprié. (Les sols lourds ne doivent pas être travaillés lorsqu'ils sont détrempés. Un nouveau jardin ne doit pas être travaillé avec des machines trop lourdes.)

Une bonne structure du sol, la base pour de jolies plantes vivaces. Outre une fertilisation convenable et appropriée, une bonne structure du sol est d'importance essentielle pour la plantation réussie de plantes vivaces. Le moment où on fait de nouvelles plantations est la période idéale pour entretenir la structure du sol et administrer de nouvelles matières organiques dans le sol. On peut utiliser à cet égard des engrais ou des composts. Il faut pourtant se méfier des brûlures des racines encore jeunes lorsque ces produits sont trop frais. L'utilisation de matières organiques fraîches est particulièrement déconseillée dans les trous de plantation. Une alternative plus sûre d'intégration des matières organiques supplémentaires est d'ajouter des améliorateurs de sol séchés et stérilisés, comme le fumier de vache, poussin et cheval ou, mieux encore, des produits spéciaux comme de l'humus vivant. Ce dernier est un produit naturel composé spécifiquement pour être intégré aux trous de plantation. L'humus vivant à base de tourbe de jardin est très riche en humus et en matières organiques. Comme on y a ajouté de la chaux, contrairement à la tourbe pure, il n'a pas d'action acidifiante sur le pH du sol. Il contient aussi suffisamment de substances nutritives appropriées pour une bonne croissance juvénile et est également riche en vie souterraine utile.

La fertilisation

Une fertilisation appropriée pour les plantes vivaces. Les principaux éléments nutritifs pour les plantes sont l'azote (N), le phosphore (P) et le potassium (K). D'autres éléments importants sont le magnésium (Mg) et les différents oligo-éléments. Chaque plante absorbe ces substances nutritives en quantités et proportions différentes. Pour les engrais composés, le nombre NPK d'engrais indique combien d'azote (N), de phosphore (P) et de potassium (K) l'engrais contient en en quelles proportions.

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Pour les plantes vivaces, il ne faut pas exagérer avec les engrais. En général, les plantes vivaces ont besoin de peu d'azote et elles poussent le mieux lorsque l'engrais contient aussi une proportion suffisante de phosphore et de potassium. Le phosphore (P) assure un bon enracinement. Le potassium (K) stimule une floraison riche et une croissance plus dense des plantes vivaces.

C'est donc idéal pour obtenir des tiges robustes. Pour les plantes poussant en hauteur surtout, il s'agit d'une substance importante qui évite une chute des tiges trop rapide.

Les plantes vivaces nécessitent donc une fertilisation modérée, mais elles doivent toujours disposer de substances nutritives en suffisance. C'est pourquoi l'utilisation d'engrais organiques est la plus indiquée pour les plantes vivaces. Un bon engrais organique est composé à base de différentes farines animales et végétales. Comme la nourriture présente dans ces matières premières n'est disponible pour les plantes qu'après avoir été décomposée par la vie souterraine, il n'y a aucun risque de brûlures racinaires. En outre, ces engrais ont une action nutritive prolongée pour vos plantes vivaces. Enfin, ils sont riches en oligo-éléments et procurent un supplément d'humus dans votre sol. Pour la fertilisation de vos plantes vivaces, choisissez donc un engrais organique composé dont le premier chiffre du nombre NPK n'est pas supérieur à un des deux autres chiffres. Après analyse du sol, il peut s'avérer qu'un ou plusieurs éléments étaient trop peu présents. Ce n'est qu'alors que nous vous conseillons de remettre ces éléments séparément à niveau sous forme chimique. Les engrais à utiliser sont alors généralement indiqués sur le formulaire du laboratoire que vous recevrez du service pédologique.

Les éléments nutritifs Les plantes ont besoin de nourriture. Mais quelle nourriture et sous quelle forme ? Bon nombre d’éléments différents sont utilisés par les plantes pour leur développement. Mais tous ces éléments n’ont pas la même importance. On peut les classer en trois groupes qui se recoupent partiellement : les éléments majeurs, les oligo-éléments et les éléments essentiels.

Les éléments majeurs sont des éléments dont les plantes ont besoin en quantité significative. Il y en a 9, dont 6 minéraux et 3 gazeux.

Les éléments minéraux majeurs : • L’ azote (N) : c’est l’élément qui fait pousser et verdir la plante. Il est essentiel pour la photosynthèse. Mais, trop d’azote rend la plante

plus fragile et retarde ou réduit floraison et fructification. Il faut noter que l’azote est un gaz mais que les plantes ne peuvent l’utiliser comme tel (sauf quelques exceptions). Il n’est en général utilisable que sous sa forme nitrique.

• Le phosphore (P) : c’est l’élément qui permet un bon développement du système racinaire, une bonne floraison et une bonne fructification.

• Le potassium (K) : il donne à la plante une bonne rusticité et une bonne résistance aux maladies. • Le soufre (S) : il apporte de la vigueur à la plante et lui donne une couleur vert foncé. Il est particulièrement important pour les

Brassicacées (crucifères) et les Liliacées. • Le calcium (Ca) : il favorise notamment le développement des poils absorbants des racines. • Le magnésium (Mg) : il favorise l’absorption des autres éléments et il contribue à la bonne formation des graines.

Les trois premiers (NPK) sont des éléments de base. Les trois suivants sont les éléments secondaires.

Les éléments gazeux majeurs : • Le carbone (C), ou plus précisément le dioxyde de carbone : constituant majeur de la cellulose et de l’amidon des plantes. • L’ hydrogène (H) : constituant des sucres de la plante. • L’ oxygène (O) : nécessaire à la respiration des plantes, même si les plantes produisent plus d’oxygène qu’elles n’en consomment.

Les oligo-éléments Par opposition aux éléments majeurs, les oligo-éléments sont utilisés par les plantes en infime quantité. Il n’est pas nécessaire qu’il y en ait en forte proportion dans le sol. Cela pourrait même dans certains cas être défavorable au bon développement des plantes.

• Le fer (Fe) : nécessaire au bon fonctionnement chlorophyllien. Une carence en fer se manifeste par des feuilles qui jaunissent (sauf les nervures qui restent vertes).

• Le bore (B) : favorise la pousse des bourgeons et le rendement. • Le cuivre (Cu) : rôle d’oxydant indispensable pour le métabolisme de la plante. • Le manganèse (Mn) : facilite la germination et améliore l’assimilabilité d’autres éléments. • Le molybdène (Mo) : indispensable pour la transformation de nitrates en nitrites assimilables. • Le zinc (Zn) : facteur de bonne croissance végétale. • Le chlore (Cl) : fonctions de fermeture et d’ouverture des stomates. • Le nickel (Ni) : fonctions enzymatiques. • Le sodium (Na) • Le cobalt (Co) • Le vanadium (V) • Le silicium (Si) …

Les éléments essentiels Indépendamment de la quantité nécessaire, des éléments sont vitaux, d’autres non. Les éléments essentiels sont les éléments :

• indispensables : leur absence ou leur insuffisance compromet le développement normal de la plante. • irremplaçables : seul cet élément et nul autre à sa place permet d’éviter la carence. • directement impliqués dans la nutrition de la plante.

Sont essentiels les 9 éléments majeurs et les 8 premiers oligo-éléments (soulignés).

La notion de disponibilité La présence d’un élément dans le sol ne suffit pas. Encore faut-il qu’il soit dans une forme assimilable par les plantes. C’est alors seulement qu’il est dit disponible. Les analyses de sols indiquent le taux d’éléments disponibles afin de déterminer précisément les éventuels apports nécessaires.

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Les apports d’éléments nutritifs Tout bon jardinier veille à faire les bons apports à sa terre. Ceux-ci ne sont pas standards, car il faut tenir compte à la fois de sa terre actuelle (pour être précis, le mieux est de faire faire une analyse de sol) et des besoins des plantes, car ceux-ci varient en nature et en quantité selon les espèces. Il faut, par ailleurs, à ce stade bien distinguer les apports utiles pour la structure du sol et les apports utiles pour la nourriture des plantes. Les premiers visent surtout à rendre la terre apte à favoriser un bon enracinement, à retenir l’eau ou au contraire à bien drainer les excès d’eau, à retenir les éléments nutritifs … Ce n’est pas notre objet ici car tout ceci concerne le substrat et non la plante elle-même. Nous le verrons dans un autre article. Je dois préciser quand même que, bien qu’il s’agisse de notions différentes, structure du sol et nourriture des plantes ne sont pas sans relation, surtout si l’on veut pratiquer une culture respectueuse de l’environnement. En effet, on devrait plutôt parler de nourriture du sol que de nourriture des plantes. La nourriture du sol consiste à apporter ou à laisser dans ou sur le sol les éléments qui vont favoriser le développement des micro-organismes dans les différentes couches du sol. Ces micro-organismes vont transformer progressivement la matière organique (celle provenant de végétaux ou d’animaux) en éléments minéraux assimilables par les plantes. Le processus est plus long que l’apport direct d’engrais de synthèse dont l’effet peut être immédiat, mais il est plus sain et plus durable. Or, pour que ces micro-organismes puissent se développer et bien fonctionner, il faut d’une part qu’il y ait de la matière à transformer (apport de nourriture) et d’autre part que la structure du sol favorise la vie microbienne. Dit autrement, veut-on une culture sur structure inerte à laquelle il faudra apporter régulièrement les éléments nutritifs nécessaires aux plantes ou une culture sur une structure vivante qui fabrique elle-même les éléments nutritifs utilisés par les plantes ? Dans le premier cas, on peut faire une culture en hydroponie, ou sur laine de roche, ou sur perlite, vermiculite, etc. et on nourrit directement les plantes en fonction de leurs besoins du moment. Dans le deuxième cas, on utilise et on nourrit sa terre pour qu’elle favorise la transformation progressive de la matière en éléments nutritifs au bénéfice des plantes. Les engrais de synthèse ou engrais minéraux Ce sont les engrais fabriqués par l’industrie chimique, directement utilisables par les plantes. C’est la seule solution sur un substrat inerte. C’est aussi une solution utilisable pour des apports en pleine terre quand les besoins sont immédiats ou quasi-immédiats, en cas de carence. Ces engrais peuvent être simples (un seul élément à la fois) ou composés (engrais complet comportant une proportion des principaux éléments majeurs). Dans ce dernier cas, la formule est toujours indiquée sur le contenant sous la forme NPK. Celle-ci indique successivement la proportion d’azote, de phosphore et de potassium dans l’engrais. Exemple : un engrais de formule 10-12-15 dans un sac de 10 kg, contient 10 % d’azote soit 1 kilo, 12 % de phosphore, soit 1,2 kg et 15 % de potassium soit 1,5 kg. On choisit la formule en fonction de ce que l’on veut obtenir : une forte proportion d’azote, pour un coup de fouet et un développement des feuilles, une forte proportion de phosphore pour une bonne floraison / fructification, une forte proportion de potasse pour une bonne résistance … ou un équilibre des trois. Ces engrais ont l’avantage de la facilité et de la solution à court terme. Mais ils présentent aussi 2 inconvénients au moins :

• Ils ne mettent pas à contribution la vie microbienne du sol. Or, pour que les micro-organismes se développent, il faut qu’il y ait de la matière à transformer.

• Ils peuvent générer une pollution de l’environnement, notamment par l’azote. Les nitrates sont, en effet, très facilement solubles dans l’eau. S’ils ne sont pas absorbés rapidement par les plantes, l’eau de ruissellement les récupérera et les entrainera vers les cours d’eau.

Les engrais organiques Les engrais organiques sont très variés (fumier, sang desséché, corne broyée, poudre d’os, compost, engrais verts …). Leur point commun, c’est de fournir à la terre de la matière organique qui sera rendue utilisable par l’activité biologique du sol. La mise à disposition des éléments nutritifs est plus ou moins rapide selon le type d’apport. Par exemple, le sang desséché permet un apport très rapide d’azote alors qu’il faudra attendre environ une année pour la corne broyée. La nature des éléments est également très différente d’une matière organique à l’autre. Par exemple, un apport de cendre de bois équivaut à une formule NPK de 0-1-10, alors qu’un apport de plumes équivaudra à une formule NPK de 80-0-0. Pourquoi ne pas piétiner le sol Ameublir sa terre est un des travaux classiques de tout jardinier. Il est important ensuite de veiller à ne pas la piétiner. Pourquoi ? Tout d’abord, les racines se développent plus facilement dans une terre qui n’est pas trop tassée. La puissance de pénétration des racines est, certes, impressionnante, mais elle a quand même des limites, différentes d’ailleurs selon les espèces. Mais surtout, les microorganismes de la première couche du sol, qui transforment la matière organique en substances assimilables par les plantes, ont besoin d’air pour vivre et se développer normalement. Ces microorganismes sont dits aérobiques, par opposition avec les microorganismes du fond qui, eux, sont anaérobiques (ils ne supportent pas l’air). En piétinant donc le sol, on réduit l’air à disposition des microorganismes de première couche et la transformation de matière organique se fait donc beaucoup moins bien. Or, en culture bio, où il n’y a pas d’apport d’engrais de synthèse, mais seulement des engrais organiques, s’il n’y a personne pour faire la transformation des engrais, la plante ne peut en bénéficier. Rappelons que les engrais organiques ne sont pas directement assimilables et que donc l’intervention des microorganismes est indispensable. C’est le même phénomène qui nécessite qu’on remue régulièrement le tas de compost. En effet, s’il est trop tassé, ce qui se produit nécessairement avec le temps, les microorganismes cessent leur activité ou disparaissent. Si vous le remuez, vous introduisez un peu d’air et l’activité de transformation repart. C’est aussi pour cela que l’organisation des plantations, dans un potager par exemple, gagne à être faite par plate-bande de 1 m à 1 m 20. On peut donc ainsi accéder en tous points de la plate-bande sans jamais la piétiner, une petite allée de chaque côté de la plate-bande permettant l’accès facile.

LA CHLOROSE Description : Comme nous avons déjà survolé ce paragraphe dans les généralités, je rappellerai seulement qu'il s'agit le plus souvent d'une carence en fer dans un sol et qui se manifeste par une diminution progressive de la coloration verte des feuilles. Les Symptômes : La plante pousse mal, on dit alors qu'elle végète, petit à petit la couleur bien verte dû à

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la chlorophylle pâlit entre les nervures des feuilles. Le nombre de feuilles touchées augmente et les feuilles jaunissent de plus en plus et deviennent jaune paille, les nervures restant visibles. La plante ne pousse plus du tout.

Au dernier stade, les bouts de feuilles commencent à sécher, puis les feuilles tombent si rien n'a été fait. Voir ci dessous les stades 1 et 2. Éléments favorisant les attaques : Présence insuffisante de fer ou de magnésium dans le support de culture...se déclare visiblement au démarrage de la végétation en avril mai juin selon les régions dès que le végétal possède quelques feuilles.

Votre sol contient trop de calcaire, ce qui diminue beaucoup l'assimilation du fer et des autres éléments. Moyens de lutte : Il existe plusieurs moyens de lutte, la lutte par contact en pulvérisant le feuillage avec une solution à base de fer, c'est la plus rapide au niveau de l'effet visuel. Elle doit cependant être accompagnée par un traitement de fond pour améliorer le sol qui est la cause du problème: sinon le problème reviendra.

Pour ce faire, creusez autour du végétal une tranchée et enterrez le produit choisit et arrosez votre végétal avec un produit féerique. (Mettez des clous rouillés dans un seau d'eau quelques jours, lorsque l'eau est de couleur rouille videz la au pied du végétal). Cette méthode est un moyen d'attendre l'hiver pour appliquer la solution radicale d'ajout de régénérant du sol. Si cela ne s'arrange pas, voyez du coté de l'azote, zinc et magnésium, potassium, pour cela incorporez en hiver un engrais de fond régénérant longue durée tel que des Scories Potassiques, Corne broyé, Guano, Algues séchées...etc. PRINCIPAUX VEGETAUX CONCERNES : Les plantes acidophiles (qui aiment les sols acides tels que la terre de bruyère) : Hortensias, Bruyères, Azalées, Rhododendron, Camélia, Châtaignier...etc.

Généralement lorsque la présence de calcaire est importante surveillez les fruitiers, Rosiers etc. De très nombreux végétaux peuvent avoir ce problème, ci dessus vous n'avez que les principales. Il faut observer votre problème et comparer, car les symptômes sont toujours identiques. Les légumes souffrent d'avantage d'un manque de magnésium, les symptômes sont pratiquement identiques comme on peut le constater sur l'image ci-contre.

Les Dégâts du gel ou du soleil Il existe aussi des symptômes pouvant faire penser aux maladies alors qu'il n'en est rien car le soleil, le gel tardif ou la neige gelant sur le feuillage créent des genres de nécroses, des taches marron ou noire. Vous pouvez voir des taches occasionnées par le soleil sur les tomate (voir tomate plantation), vous avez les brûlures sur les aucuba par atmosphère trop sèche et qui peuvent aussi intervenir lorsque la neige tient sur la plante et qu'il gèle assez fort et alors les taches sont noires. Lorsque les fruits sont déjà formés (tout petits) et qu'une gelée intervient, vous pouvez avoir ces cercles de rétrécissement concentriques (voir pomme ci-dessus). Les Azalées, les Rhododendrons et autres plantes surtout de terre de bruyère, prennent des coup de gelée surtout en présence de la neige et à la sortie de l'hiver, on aperçoit les brûlures aux feuilles. Les bambou, les mahonia y sont également sujets. Je conseille aux personnes habitants les régions où la neige reste sur ces végétaux, de les secouer pour ne pas qu'elle gèle dessus.

Les Maladies BactériennesLes Maladies BactériennesLes Maladies BactériennesLes Maladies Bactériennes

Nous allons rentrer maintenant dans le vif de notre sujet en passant aux vrais maladies et nous commencerons par les maladies Bactériennes dues à la présence de bactéries.

LE XANTHOMONAS : Cette maladie est due à la présence des bactéries inoculées par des insectes piqueurs et suceurs tel que les pucerons...etc. Ces bactéries peuvent rester latentes (en sommeil) puis se développer d'un seul coup lorsque le milieu

leurs devient favorable. On peu retrouver ces bactéries dans les boutures et les semences, d'où l'importance de toujours choisir des sujets sains pour la multiplication. On retrouve aussi ces bactéries à l'état latent dans les déchets, le sol qui entoure les végétaux touchés; il faut donc lors des traitements inclure un petit périmètre autour des sujets atteints. Les Symptômes Comme vous voyez sur les images que je vous propose, on le reconnaît généralement à la formation de taches noires qui se bordent de jaune et de marron. Les feuilles se déforment (moins que lors des attaques de pucerons). Les nervures noircissent .

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Cette coloration gagne petit à petit toute la feuille et peut s'étendre à la tige et ainsi de suite. Les taches peuvent se transformer en nécroses (trous). Diminution de la végétation, de la production, le végétal semble dépérir doucement. Éléments favorisant les attaques : Ces bactéries étant en sommeil durant l'hiver, se développent en faveur de la montée de température accompagnée d'une forte hygrométrie donc en période d'orage de chaleur par exemple. Ces bactéries peuvent se déplacer avec le vent pour infecter des sujets sains en passant par les stomates des feuilles.

Les stolons peuvent aussi être des vecteurs pour le déplacement des bactéries notamment chez les fraisiers. Moyens de lutte : Dès l'apparition, couper les feuilles ou les branches atteintes et les brûler. Il est important de partir avec des souches indemnes de cette maladie ( je pense aux fraisiers qui y sont très sujettes), de désinfecter l'outillage, de ne pas planter trop serré, de ne pas arroser trop souvent sur les feuilles. Si le temps est chaud et brumeux,

traiter les plantes les plus fragiles avec une solution à base de fleur de soufre (qui est sans danger et qui ne crée pas d'accoutumance) qui asséchera convenablement les tissus. Il faut cependant savoir qu'il n'existe au jour d'aujourd'hui aucun remède miracle contre cette maladie.

PRINCIPAUX VEGETAUX CONCERNES : Les plus exposées sont les Solanacées (Tomates, Poivrons Pommes de terre etc). les Rosacées comme la plupart des fruitiers grands ou

petits. Les rosiers, les cotoneaster, laurier cerise, les Lierres, les Pélargoniums, les salades, le Pyracantha et beaucoup d'autres. LE PSEUDOMONAS : Cette seconde maladie est peu différente en terme de symptômes par rapport à la précédente, il s'agit seulement d'une bactérie différente. Elle s'attaque aux mêmes genres de végétaux et surtout les grands fruitiers où elle crée des dégâts considérables et souvent, si on ne s'en aperçoit pas suffisamment tôt, il faut détruire les arbres et désinfecter. Elle crée plus de chancres sur les fruitiers que la bactérie précédente et est plus difficile à combattre. Les Symptômes : La bactérie se développe en début de végétation, le pseudomonas se développe sur les feuilles et les petits rameaux sous la forme de petits point noir qui s'agrandissent et peuvent même creuser de petits trous. Elle s'étale de plus en plus dans le courant de l'été pour atteindre les branches à l'automne pour générer un chancre (blessure) où la maladie hiverne. Au printemps suivant il peut y avoir écoulement de sève au redémarrage. Éléments favorisant les attaques : Tout ce qui peut ralentir la pousse normale d'un végétal est un élément qui favorise la colonisation de cette bactérie qui avec une pluie d'été ou un arrosage copieux sur les feuilles suivi d'une chute de température la nuit peut fa ire des ravages en très peu de temps. Cela peut être un excès d'eau ou un manque d'eau prolongé, l'arrivée des cochenilles en est un symptôme, mauvaise plantation (mettre un bon mélange si nécessaire), trop profond, racines non raffraichies qui s'asphyxient. En gros, plus votre arbre ou autre végétal sera en pleine végétation, moins il possède de chances d'être atteint par le pseudomonas. Je ne peux que vous conseiller la vigilance par la surveillance à effectuer sur l'état végétatif de vos fruitiers qui sont les végétaux

les plus sensibles. Variétés inadaptées à la région et au sol et qui ont du mal à s'adapter. La chaleur humide à plus de 25°ou les blessures occasionnées par la grêle favorisent le développement des maladies appelées "Graisses" au potager.

Moyens de lutte : Choisir des végétaux sains en bonne santé. Conduire la culture dans un sol adapté avec des températures normales (un excès d'argile n'est pas très bon pour les fruitiers tel que pêchers, abricots, amandiers, agrumes, figuiers et certaines variétés de pruniers car le sol n'est pas suffisamment drainant).

Traiter à l'automne après la chute des feuilles avec un soufre liquide ou Bouillie Bordelaise. Le cuivre possède une bonne action sur les bactéries qui se cachent dans les écailles des bourgeons pour hiverner. Traiter 2 fois à 15 jours d'intervalle jusqu'au ruissellement sur tous les troncs, branches en insistant sur les bourgeons terminaux. Retraiter dés la mise en route de la végétation avant l'arrivée des fleurs. Les fleurs qui reçoivent de la Bouillie Bordelaise deviennent stériles. PRINCIPAUX VEGETAUX CONCERNES : La famille la plus atteinte se trouve être les rosacées qui concernent la plupart des fruitiers, grands ou

petits, les rosiers, les chanoemeles, les spirées, les pyracantha ( aussi appelé dans ce cas feux bactérien), les aubépines, cotoneaster, lauriers cerises..etc. Les Solanum divers, tomates, poivrons ... pour une bactérie très voisine. Ci contre, un abricotier planté en terre argileuse sol très humide en région trop froide pour la variété et attaque de pseudomonas, moniliose (voir image précédente).

Les Artichaut, Cardes, les Pois, fèves...et autres légumineuses sont également atteints et on l'appelle alos "GRAISSES" des Artichaut ou des Pois. Il faut vous dire que lorsqu'une plante est sensible à une maladie, toute la famille botanique qui appartient à cette famille y est sensible. Si vous faites une recherche, commencez par trouver la famille à laquelle appartient votre végétal concerné et vous trouverez votre solution par rapprochement.

ERWINIA : Description :La bactérie Erwinia qui existe sous de nombreuses variétés est l'agent pathogène du feu bactérien est l'une des maladies les plus grave de nos fruitiers communs de la famille des Rosacea car elle est est un fléau pour le poirier et le pommier très fragiles à ces attaques ainsi que pour d'autres végétaux d'ornement.

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De nombreuses variétés sont interdites de production car trop sensible à cette maladie qui surgit subitement en région humide et surtout en sol mal drainé.

Symptômes : En tout début d'atteinte, on remarque des gouttes de sève contenant des souches de cette bactérie ( cela s'appelle un exsudat) qui perlent en dessous des extrémités de rameau et qui vont aller contaminer tout ce qui se trouve en dessous.

Il s'attaque d'abord aux boutons floraux, puis il descend vers le rameau et les premières feuilles. Il rentre dans le rameau le plus rapidement possible pour s'attaquer au bois (voir image). Il y crée des nécroses qui empêche la sève de circuler puis viennent les chancres où se s'accumulent les spores l'hiver pour mieux repartir au printemps à la première pluie. La maladie est aussi responsable de nombreuses formes de pourriture et de ramollissement parmi de nombreuses familles de légumes car les bactéries s'en nourrissent pour prospérer. Ci contre, une attaque de la bactérie erwinia sur tomate, celle ci a commencé par temps humide sur les feuilles pour gagner la tige qui noircit et se nécrose. A ce stade, il faut

arracher de suite le pied, le brûler et désinfecter ce secteur de plantation. Éléments favorisant les attaques : Une forte hygrométrie associée à une température basse par temps calme, et si de plus la température du jour est assez élevée (25°), cette amplitude génère une brume de chaleur le matin qui induit une apparition et un développement très rapide de cette bactérie.

cette bactérie s'active à partir de 18° par temps calme après avoir passé l'hiver dans les chancres générés par les attaques précédentes. Moyens de lutte : Si vous remarquez cette ambiance spéciale au niveau de vos cultures, utilisez une vaporisation de fleur de soufre micronisé qui asséchera les feuilles et empêchera la bactérie de s'installer sur les feuilles et de rentrer par les stomates. Puis refaite un deuxième traitement 10 jours plus tard dans de bonnes conditions climatiques: sans vent, température inférieure à 25° sinon il existe des possibilités de brûlure sur les feuilles. Enlever tous les rameaux et feuilles atteints (ils restent sur l'arbre après la chute des feuilles saines) coupez au sécateur jusqu'à la partie saine (voir image du bois atteint) et mettez un goudron de pin pour désinfecter la plaie.(risque de contagion et risque de perte de l'arbre si la maladie n'est pas jugulée). Ramassez et brûlez tout ce qui traîne sous l'arbre (feuilles, branches etc car la souche hiverne dedans). ATTENTION, Il faut nettoyer impérativement votre sécateur après emploie à l'alcool ou autre désinfectant. PRINCIPAUX VEGETAUX CONCERNES : On rencontre cette maladie surtout sur les fruitiers de la famille des Rosacea tel que pommiers, poiriers, nashi, cognassier, amelanchier, néfliers... mais aussi sur les

ornementaux issus de ces arbres ou arbustes tel que le cognassier du japon plus connu sous le nom de Chaenomeles. Les pyracantha (buisson ardent), les crataegus ( aubépine ou épine vinette rouge surtout), sorbier des oiseaux, les cotoneaster (toutes variétés), les photinia .

Sur les Solanacées (tomates, pommes de terre, poivrons etc, et autres légumes et fleurs ayant une sensibilité aux différentes formes de ramollissement puis de nécrose avec atteinte des tissus. Les carottes et betteraves à une échelle moins importante, les chrysanthèmes sont aussi sensibles. Il en existe d'autres...

STREPTOMYCE -Gale commune de la Pomme de terre Description et Symptômes : Les symptômes de la gale commune sont très variables. Les infections plus graves se manifestent par une texture rugueuse de couleur marron pale en superficie ou en relief. Cette gale provoque des lésions qui peuvent atteindre 1 cm de profondeur dans les cas extrême ce qui rend le fruit inconsommable. Les lésions sont de taille et de formes différentes en fonction de la gravité. Elles sont parfois peu nombreuses et éparses ou peuvent couvrir presque toute la surface du tubercule. Lorsque ce dernier grossit, les lésions s'étendent et la gravité de la gale s'intensifie. Le genre de lésions

dépend beaucoup de l'état de propreté du sol Éléments favorisant les attaques : La gravité de la gale varie d'une année et d'un champ à l'autre. La maladie est plus fréquente dans les sols sablonneux que dans les sols lourds.

Les sols tièdes et secs sont propices à la gale. L'ajout de chaux accroît la gravité de la maladie. Voici tous les facteurs qui interviennent dans l'apparition ou la gravité des attaques: pH du sol, structure du sol plus ou moins humifère, température et humidité du sol. Moyens de lutte : Il n'existe vraiment aucun traitement qui soit parfait: il ne faut absolument pas planter les pommes de terre sur la même parcelle pendant les deux années suivantes, il faut nettoyer au maximum sont terrain des débris, des herbes etc. Traiter le sol et ses outils avec un produit à base de soufre ou de cuivre si votre sol est atteint, choisir des variétés et des plants sains chez des producteurs présentant toutes les garanties. Ne pas essayer de faire des variétés trop précoces dans les régions fraiches et humides. On peut aussi essayer de traiter au cuivre au moment de la tubérisation (moment où les bouts de stolons commencent à grossir pour former les pommes de terre), cela se situe après le buttage lorsque votre feuillage devient mature et s'arrête de pousser en hauteur. PRINCIPAUX VEGETAUX CONCERNES : La gale commune s'attaque parfois à d'autres cultures racines, dont les carottes, les betteraves, les navets et les panais...etc.

Greffage des plants de léGreffage des plants de léGreffage des plants de léGreffage des plants de légumes gumes gumes gumes

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Vous voyez de plus en plus souvent dans les jardineries des plants de tomates, aubergines, poivrons, melons, pastèques, basiliques, concombres et autres cucurbitacées qui vous sont proposés avec une grosse étiquette "greffé". Cette technique devenant incontournable, le greffage des plants de légumes est de plus en plus utilisé par les professionnels et les jardiniers amateurs. Les plants greffés ont 4 caractéristiques principales : • leur plus grande tolérance aux virus, parasites et maladies : verticiliose, korkyroot, fusariose, nématode, etc, • leur meilleure résistance aux mauvaises conditions de culture (températures trop élevées ou trop basses, manque ou excès d'eau), • la vigueur de leur végétation, • une productivité plus importante en ce qui concerne surtout la tomate, l'aubergine et les concombres (moindre en melon). En ce qui concerne les poivrons, les plants greffés n'apportent pas de gain de

productivité sensible. Au vu des prix actuellement pratiqués, cette pratique me paraît cependant d'un intérêt limité. Toutefois, il est intéressant de connaitre les techniques utilisées. Le greffage c'est une forme particulière de bouturage, on utilise un fragment de plant (le greffon) qui sera placé sur un autre végétal, le porte-greffe, dont on aura gardé que la tige et le système racinaire et qui va approvisionner le greffon en eau et en sels minéraux. Il existe des porte-greffes pour les tomates, aubergines, poivrons ainsi que des porte-greffes pour les concombres, melons et pastèques. Il est conseillé de travailler avec les nouvelles variétés de légumes F1 qui vous

apporteront de bien meilleurs résultats que les anciennes variétés connues mais souvent dépassées. Pour la tomate, effectuez le semis de votre porte-greffe deux semaines avant le semis de la tomate à greffer. Le greffage se fera 4 à 5 semaines après le premier semis. Pour l′aubergine, n′hésitez pas à faire le semis du porte-greffe pratiquement en même temps voire une semaine après le semis de l′aubergine à greffer. Le greffage s′effectuera 45 jours après. Utilisées aujourd'hui par tous les professionnels, des pinces en plastique souple remplacent le raphia et permettent une pose rapide et une prise facilitée entre le greffon et le porte-greffe.Pour réussir un bon greffage, il faut une lame très tranchante et mince (cutter ou scalpel) désinfectée avec une eau de javel moins concentrée et ne contenant pas de produits nocifs. Il existe plusieurs techniques de greffage. La première étape pour toutes ces méthodes est de couper au dessus de la première paire de feuilles pour le porte-greffe (premières feuilles dentelées pour les cucurbitacées) et 4 à 6 cm de longueur en laissant au moins une feuille bien développée pour le greffon. Après avoir effectué le greffage, vaporisez et placez les plants greffés sous bâche plastique ou dôme avec une hygrométrie élevée (supérieure à 85%) et une température allant de 18 à 20° la nuit et 22 à 25° pendant la journée. Si le soleil est trop ardent, ombrez les jeunes plants pendant 5 à 7 jours. Au bout de 5 jours, aérez progressivement et surveillez l′apparition éventuelle de maladies. A partir du dixième jour la réussite du greffage est généralement assurée et vous pouvez enlever le dôme et remettre les plants dans un environnement de culture normal. Dès que les plants sont bien repris vous avez tout le loisir de les repiquer dans des contenants plus gros jusqu′à leur transplantation définitive.

(Le greffage en fente est à utiliser seulement pour les cucurbitacées). Les plants greffés se plantent de mi-mars à fin avril sous abri et du début à la fin du mois de mai à l'extérieur, comme les autres plants des mêmes espèces. Ce qui importe c'est de ne jamais enterrer la cicatrice de la greffe, qui se repère à un léger bourrelet à la base du plant. Pour le jardinier bio, cela aura surtout de la curiosité, mais aussi si le porte-greffe est judicieusement choisi, améliorer la résistance aux maladies d’une variété de tomate sensible par exemple . Comme pour toutes les greffes l’intérêt de la greffe est de se servir des qualités du porte-greffe ou obtenir une plante résistante et s’adaptant à un type de sol donné. Par exemple on prendra pour les concombres une espèce de courge qui développe un système racinaire vigoureux. Comment pratiquer la greffe de tomate : Semez les deux variétés et attendez que les plantules soient vigoureuses.Sur la plantule qui doit former le porte-greffe de tomate coupez la tête en faisant une coupe longue et oblique. Sur la deuxième variété, faites la même coupe en biseau. Les deux parties des tomates à greffer seront assemblées.

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Les surfaces de coupes seront placées l’une sur l’autre, e telle sorte que les bords coïncident exactement. Fixez la greffe soit par un petit clip (voir image), vous en trouverez en jardinerie. Mettez un petit tuteur, car souvent le greffon pousse plus vite que le pied- mère de la tomate, cela empêchera la plante, si elle ploie, de casser au niveau du point de greffe. Une fois les tomates, les aubergines, melon (même méthode) greffés il faudra les arroser et les mettre environ huit jours à l’étouffée. Attention à la pourriture, soyez vigilants. Greffer les légumes : greffer les tomates. : Il n’est pas difficile de greffer des légumes comme les tomates, les aubergines pour améliorer certaines espèces de plantes et les rendre plus vigoureuses, fertiles et résistant mieux aux maladies.

Des enfants exposés à des centaines de

résidus pesticides

L'association Générations futures publie, mardi 29 avril, une étude sur l'exposition des enfants aux pesticides perturbateurs endocriniens (PE), ces substances chimiques capables de modifier le fonctionnement hormonal et produire des effets néfastes. Leur singularité est d'affecter les organismes à des doses très faibles, spécifiquement lors de périodes-clés du développement (stade fœtal, petite enfance). Pour cette étude concernant des enfants en âge d'être scolarisés, l'association a fait prélever des mèches de cheveux sur 30 enfants vivant dans des zones de cultures

céréalières, dans une zone viticole, dans des zones maraîchères, arboricoles (pommiers et cerisiers) ou en ville. EN FONCTION DE LA PROXIMITÉ D'UNE « ZONE PULVÉRISÉE » D'après le questionnaire déclaratif rempli par les parents au

moment du prélèvement, un tiers des enfants participant à l'enquête étaient scolarisés dans un établissement se trouvant à moins de 50 mètres d'une zone agricole où des pesticides sont pulvérisés. Pour les 70 % restants, l'école est située à moins de 1 kilomètre de tels lieux. Soixante-trois pour cent des enfants ont leur résidence principale à moins de 50 mètres d'une « zone pulvérisée ». Les 36 % restants se situent à moins de 200 mètres de telles zones. Par ailleurs, indique l'association, 14 % des enfants ont reçu un traitement antipoux à base d'huiles essentielles ou d'huile de coco. De même, selon les données déclaratives, 26,6 % des enfants ont été exposés à des insecticides ménagers de type antimoustiques, antipuces pour animaux… dans les trois mois précédents le prélèvement.

624 RÉSIDUS DE PESTICIDES PE/ L'analyse des mèches a montré que 80 % des enfants auraient été, moins de trois mois avant les prélèvements (réalisés entre octobre et décembre 2013), exposés à des pulvérisations de pesticides à usage agricole, alors que 98 % des parents disent ne pas travailler dans un secteur nécessitant la manipulation de pesticides. L'analyse des 29 échantillons a fait apparaître 624 résidus de pesticides suspectés d'être des perturbateurs endocriniens, soit, indique l'association, une moyenne de 21,52 résidus par échantillons. Au total, treize substances interdites dans l'agriculture ont été retrouvées dans les cheveux de ces enfants. En moyenne, un taux de 640 picogrammes de matières actives par milligramme de cheveux a été retrouvé. Les perturbateurs endocriniens sont au centre d'intenses débats réglementaires aux niveaux français et européen. A l'échelon communautaire, le dossier est enlisé depuis plusieurs mois. L'Union européenne s'était engagée à donner une définition des perturbateurs endocriniens pour la fin 2013, mais l'adoption de cette définition se fait toujours attendre. En France, une stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens (SNPE) était également attendue pour la fin 2013 et devait être présentée mardi 29 avril par le ministère de l'écologie. Génération futures indique que son étude vise à éclairer le débat sur l'exposition aux substances cangérogènes et ne se veut pas « parfaitement représentative de l'exposition moyenne des enfants français vivant dans des zones agricoles et ne prétend pas refléter exactement l'état moyen de la contamination par des pesticides des enfants français vivant dans les zones agricoles ». Cependant, les pesticides recherchés au cours de l'étude ne forment qu'une part de l'ensemble des perturbateurs endocriniens auxquels la population générale est exposée. Ces substances, nombreuses, sont susceptibles d'agir de manière synergique (par « effet cocktail ») dans l'organisme et posent d'importantes questions sanitaires et réglementaires, puisqu'elles ne sont testées en laboratoire qu'une par une, sans considération pour le fait que la population est exposée à des mélanges de

substances.

Le brevetage du vivantLe brevetage du vivantLe brevetage du vivantLe brevetage du vivant : dernier arrêt avant l'avènement

d'un monde prométhéen Dernières actualitésAlerte mailFlux RSS / webmasters 2 265 lectures / 17 commentaires30 avril 2014, 11 h 22 cultures laboratoireDR "Anything under the sun that is made by man." ("Tout ce qui est sous le soleil et qui est touché par l'homme peut être breveté"), Arrêt de la Cour suprême des Etats-Unis 1980. L'un des derniers bastions qui concerne l'humanité est la manipulation génétique du vivant à des fins de brevets. L'homme en Prométhée des temps modernes rentre en compétition avec la nature « La brevetabilité du vivant lit-on sur Wikipédia, désigne la possibilité de déposer un brevet sur un organisme vivant, animal ou végétal, qu'il soit pluricellulaire

ou non. Longtemps exclus du domaine d'application des brevets ou de tout autre système semblable, les organismes vivants font aujourd'hui l'objet de multiples demandes de brevets qui varient en fonction des systèmes juridiques, parfois concurrents, et de la nature des organismes visés. Ce développement, accéléré par celui des biotechnologies, pose des questions non seulement économiques et commerciales, mais aussi éthiques. Un débat a pris de l'ampleur dans les années 1990, avec le développement des OGM et du séquençage de l'ADN, débat qui s'inscrit également dans celui de l'accès à la biodiversité. Parmi ces brevets ceux ayant trait à la nourriture. Une guerre souterraine… et silencieuse. Les graines sont le premier maillon de notre alimentation. Mais dans un avenir très proche, les agriculteurs n'auront peut-être plus le droit de ressemer leurs propres graines. En Europe, une loi tente de contrôler l'utilisation des semences agricoles… Derrière cette confiscation, 5 grands semenciers, dont Monsanto, contrôlent déjà la moitié du marché des graines et cherchent à étendre leur privatisation ».(Brevetage du Vivant: Wikipédia)) Dans une contribution sans concession, Marie Monique Robin auteur du fameux brûlot « Le Monde selon Monsanto », parle cette fois-ci de « brevets contre

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l'humanité et de pirates du vivant ». Pour elle, c'est une guerre contre l'humanité, telle est la finalité effrayante provoquée par le brevetage du vivant et le contrôle sur les semences mondiales. Elle explore la course aux brevets sur le vivant, qui s'apparente à une véritable guerre contre l'humanité. En effet, des multinationales comme Monsanto sont tout simplement en train de prendre le contrôle de l'alimentation mondiale, en détruisant la biodiversité et en s'octroyant un monopole sur les semences à l'échelle de la planète. Marie-Monique Robin décrit successivement dans sa conférence la biopiraterie (cas du haricot jaune du Mexique). Et rappelle que jusqu'en 1980 les organismes vivants étaient exclus du brevetage. En 2005, l'Office des brevets de Washington: 20% de brevets sur le vivant. Monsanto a déposé entre 1983 et 2005: 647 brevets liés à des plantes. En 1997, Monsanto et l'introduction des OGM en Argentine (23 millions d'hectares en OGM aujourd'hui). Conflit sur les royalties rétroactives réclamées par Monsanto; le lobby des producteurs d'OGM veut faire instaurer une reconnaissance universelle des brevets sur le vivant[1] Comment les OGM favorisent la vente de pesticides D'ores et déjà car c'est une des menaces dit-elle, les plus graves qui pèsent sur l'humanité a mon avis, puisqu'elle débouche non seulement sur la privatisation du vivant, la fin de la biodiversité, mais surtout sur le transhumanisme, c'est-à-dire, la fin de l'humain « naturel » tel que nous le connaissons, car les solutions Monsanto ne sont qu'une fuite en avant technologique qui nous force, à un moment ou un autre, pour survivre, à nous modifier nous-mêmes, par pression darwinienne.» [1] Il est vrai que l'affaire ne date pas d'aujourd'hui. Le tournant est définitivement pris le 16 juin 1980 avec l'arrêt de la Cour suprême qui met un terme à l'affaire Diamond contre Chakrabarty. On apprend aussi que les traités de libre échange vont favoriser le brevetage du vivant. Dans le TPP, les États-Unis demandent à ce que l'animal comme la plante soient brevetables. L'administration Obama voudrait également que soient brevetables les « méthodes diagnostiques, thérapeutiques et chirurgicales pour le traitement des êtres humains ou des animaux. » Contrairement à l'objectif visé, les OGM n'ont pas permis de réduire la quantité de pesticides utilisés aux Etats-Unis. C'est l'inverse qui est arrivé. Les plantes capables de résister à un insecticide devaient permettre aux agriculteurs de ne plus utiliser qu'un seul traitement phytosanitaire – par exemple le Roundup dans le cas des semences « Roundup ready » – et donc de réduire l'impact écologique de l'agriculture. Un rapport publié en juillet dernier par l'ONG américaine Food and Water watch montre que c'est exactement l'inverse qui est arrivé. La faute, notamment, à l'émergence de mauvaises herbes résistantes aux pesticides, expose l'ONG. « A mesure que les plantes résistantes (aux pesticides, ndlr) ont envahi les champs et diminué les rendements, les agriculteurs ont recommencé à utiliser de plus en plus de pesticides dangereux, ceux-là même que les cultures OGM étaient censées leur faire éviter. » Ce même rapport montre que l'entreprise Monsanto a largement bénéficié de cet échec. En effet, puisque le Roundup est de moins en moins efficace, les agriculteurs américains sont contraints d'en utiliser plus. Résultat : les Etats-Unis consomment dix fois plus de Roundup aujourd'hui qu'en 1996.[2] Jean-Pierre Berlan ancien ingénieur agronome et ancien directeur de recherche de l'Inra a dénoncé l'innovation majeure de la recherche agronomique française : le maïs hybride. Dans le journal Le Monde du 27 mars 2014 il écrit « Au complexe génético-industriel et à ses scientifiques qui ont intérêt au succès industriel des organismes génétiquement modifiés (OGM) s'oppose une opinion publique dont le bon sens lui dit que si les scientifiques sont dans leur laboratoire, ce n'est pas parce qu'ils savent, mais bien parce qu'ils ne savent pas, et qu'il est dangereux de s'en remettre à des ignorants, même si, en bons (…) Il faut s'intéresser à ce que nous ingurgitons. Personne ne niera que, pour les désigner, le terme 'clone' est préférable à celui, usuel, de 'variété' – le caractère de ce qui est varié, diversité ! Ces clones sont 'pesticides'. Lors de son discours de clôture du Grenelle de l'environnement le président Nicolas Sarkozy avait condamné les 'OGM pesticides' – 99,6% des OGM vendus. Le % est le même cinq ans plus tard. Ces clones pesticides soit produisent une toxine insecticide, soit absorbent un herbicide sans mourir. La toxine insecticide est produite par toutes les cellules de la plante. L'herbicide, lui, pour agir doit pénétrer dans la plante. La construction génétique y neutralise son action. La plante survit et l'herbicide reste. C'est le cas du Roundup »[3]. Déjà en 2012, Jean-Pierre Berlan mettait en garde :« L'italie nous a offert un plat sublime de simplicité, la pasta al pesto. Le cartel agrotoxique veut nous imposer désormais la pasta al pesticida. Ce n'est pas à ces 'experts' de décider de notre appétit. Enfin, ces clones pesticides sont brevetés. L'enjeu ? Les êtres vivants se reproduisent et se multiplient gratuitement. La loi de la vie s'oppose à la loi du profit. La vie a donc tort. En 1998, Terminator, cet OGM qui permet de stériliser les plantes, a révélé le secret le mieux gardé de la génétique agricole : séparer ce que la vie confond, séparer la production de la reproduction.[4] Souvenons-nous ! Quelques jours après la révélation, le 19 septembre, des conclusions d'une étude choc sur la toxicité d'un OGM, le professeur Gilles-Eric Séralini s'est dit, lundi 24 septembre, « attaqué de manière extrêmement malhonnête par des lobbies, qui se font passer pour la communauté scientifique ». « C'est le même lobby qui a permis l'autorisation de ces produits et qui est activé par les entreprises de biotechnologies », a estimé l'universitaire de Caen. Le drame des abeilles Les méfaits de Monsanto ne se limitent pas aux OGM ; même les abeilles n'y échappent pas. Monsanto envisage de créer des abeilles transgéniques. « Détenteur, ou plutôt usurpateur de nombreux brevets sur le vivant, la quête de cette sombre firme ne prendra fin que lorsqu'ils contrôleront la totalité de la chaîne alimentaire. Ce qu'ils semblent être en passe de concrétiser, puisque l'introduction d'une nouvelle espèce d'abeille génétiquement modifiée se fera au détriment des espèces naturelles existantes. Sous couvert de vouloir 'améliorer' le monde à grands coups de produits toxiques, ces tristes personnages responsables de la ruine de nombreux paysans, ainsi que de l'augmentation de troubles neurologiques de par le monde, n'auront de cesse que lorsqu'ils auront la main mise sur la totalité de l'alimentation mondiale, dont un chaînon principal est… L'abeille! Voilà que Monsanto s'intéresse à la pollinisation. Ou plus précisément, aux abeilles ».[5] Un tiers de notre alimentation dépendrait de leur patient travail, un service évalué à 153 milliards d'euros par an par une équipe de chercheurs de l'Inra. Depuis la fin des années 1990 en France, et l'hiver 2006-2007 aux Etats-Unis, les essaims semblent victimes d'un mal mystérieux. Environ 30% (presque un tiers !) des ruches meurent chaque année, sans explication apparente Les scientifiques n'ont pas réussi à trouver une seule explication à ce « syndrome d'effondrement des colonies », mais un ensemble de causes qui provoqueraient la disparition des colonies d'abeilles dont les pesticides : « Le catalogue des produits phytopharmaceutiques dénombre aujourd'hui 5000 produits commerciaux dont l'utilisation selon des méthodes non autorisées est susceptible de provoquer des dommages irréversibles sur les colonies d'abeilles», indique un rapport de l'Anses daté de 2008.»[5] Comment les multinationales veulent contrôler le vivant Monsanto n'est pas la seule multinationale à jouer à l'apprenti sorcier du vivant. On peut y ajouter les grands groupes Sanofi, Roche dont le dernier scandale en avril 2014, sur la vente en milliards de dollars du tamiflu contre la grippe porcine qui s'avère aussi efficace que l'aspirine. Nous lisons « Thérapies plus efficaces, bactéries anti-pollution, carburants synthétiques… La biologie de synthèse nous réserverait un futur plein de promesses. Et attire les investissements des plus grands groupes mondiaux de biotechnologies, de l'énergie ou de l'agroalimentaire. Mais fabriquer artificiellement la vie, à partir d'ADN construit en laboratoire et d'usines à gènes brevetés, suscite de nombreuses interrogations. Alors que les premiers organismes intégralement conçus par ordinateur commencent à prendre vie, des ingénieurs rêvent déjà de planifier l'évolution et de corriger les «imperfections» de la nature. » [6] « Fabriquer la vie ». Ainsi pourrait se résumer l'ambition de la biologie de synthèse. « Un nouveau monde s'ouvre à nous », décrit le site de présentation du ministère de l'Économie. La biologie de synthèse, nouvel eldorado techno-scientifique, « pourrait apporter des thérapies plus efficaces, des médicaments moins chers, de nouveaux matériaux facilement recyclables, des biocarburants, des bactéries capables de dégrader les substances toxiques de l'environnement », s'enthousiasment les pouvoirs publics. Les géants de la chimie, de l'énergie, de l'agrobusiness et de la pharmacie – comme BP,

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Exxon Mobil, Basf ou Cargill – sont sur les rangs, mais aussi ceux de l'informatique, comme Microsoft ou Google (…) En 2010, après 15 ans de travail, une équipe de l'institut Craig Venter aux États-Unis crée une bactérie d'un genre nouveau : son unique chromosome est composé d'ADN entièrement fabriqué par les chercheurs.. « Voici sur cette planète la première espèce capable de se reproduire ayant pour parent un ordinateur », s'enflamme son créateur, Craig Venter. Même si, pour le moment, il s'agit surtout de recopier la vie, en recréant en laboratoire les composants de base du code génétique. (…) » [6] La résistance populaire met fin aux projets de Monsanto De par le monde les agriculteurs s'organisent pour lutter contre les OGM. C'est le cas des paysans argentins : « Le numéro un sur le marché des semences génétiquement modifiées avait à vrai dire mis le paquet : un investissement de 160 millions de dollars et la perspective de créer quelque quatre cents emplois dans une des régions les plus pauvres du pays. Les habitants de Malvinas Argentina et des groupes de protection de l'environnement ont réussi à obtenir de la justice que leurs revendications soient entendues. Le mouvement contre Monsanto gagne des forces en Amérique latine ainsi que dans les Caraïbes : les petits paysans se trouvent aujourd'hui aux premières lignes de la bataille contre l'augmentation des cultures transgéniques. Le modèle agricole néo-libéral pourrait être supplanté si le modèle d'agriculture familiale, qui actuellement produit la plus grande partie de l'alimentation en Amérique latine, (…) le géant Monsanto a été contraint de battre en retraite. La globalisation a été cette fois-ci du côté des luttes et de l'espérance. David a vaincu Goliath en terre argentine. » [7] Le retour progressif au bio aux Etats-Unis : Peut être un bon signe Il semble que les Etats-Unis sous l'impulsion du secrétaire d'Etat à l'Agriculture, redécouvrent les vertus du bio. Hélène Crié-Wiesner nous en parle L'agriculture américaine trimballe une exécrable réputation en Europe : industrialisée, OGMisée, subventionnée à mort… Et si tout cela n'était plus vrai ? Un autre plan agricole vient d'être voté : adieu la sainte trinité maïs-blé-soja ! Le bio, les fruits et des légumes sont enfin à la fête. En fixant de nouvelles règles du jeu pour pouvoir accéder aux assurances, la loi régule par la même occasion l'usage des produits phytosanitaires et l'exploitation des terres, histoire de préserver l'environnement mis à mal par les changements climatiques. Les cultures de fruits et de légumes, ainsi que le bio en général, sont les grands bénéficiaires de cette petite révolution américaine. On comprend pourquoi en écoutant ce que disait le 20 mars 2014 Tom Vilsack, le secrétaire d'Etat à l'Agriculture : « La demande pour le bio a crû de façon exponentielle pendant la décennie écoulée. Avec des ventes au détail estimées à 35 milliards de dollars l'an dernier, l'industrie du bio représente une opportunité économique exceptionnelle pour les fermiers, les éleveurs et les communautés rurales.» [8] Il y a là peut être un vent d'espoir ! Si la plus grande nation, la plus avancée revient à la raison, seule l'éthique permettra de moraliser cette fuite en avant de vouloir à tout prix, être maitre de la nature comme l'avait promis, à tort, un certain René Descartes. Plus globalement en face des apprentis sorciers la position des religions concernant la création ex nihilo, suscite un débat est loin d'être serein. Les coups de boutoir de la science à l'endroit des religions semblent en faveur de la science. Les religions donnent l'impression d'être acculées dans leur dernier retranchement, n'ayant pas trouvé la parade et surtout convaincre que la force spirituelle est autre chose que la rationalité ex abrupto des laboratoires. Le mystère de la création reste entier parce que quelque part, il y a de mon point de vue, un horloger transcendant qui donne le la. L'homme sait copier à partir de quelque chose qui existe. Pourra-t-il créer et se substituer au divin ? La question doit être posée.

Les recettes de Myriam

Quiche sans pâte aux légumes vapeurQuiche sans pâte aux légumes vapeurQuiche sans pâte aux légumes vapeurQuiche sans pâte aux légumes vapeur

Ingrédients: - 1 aubergine,- 2 carottes,- 1 gousse d'ail,- 1 échalote, - 3 tranches de saumon fumé, - 2 œufs, - 300g de lait, - 100g de farine, - cumin, - 50g de gruyère râpé ou de chèvre

Préparation: Eplucher les carottes, puis les couper en fines rondelles. Couper l'aubergine en dés. Mettre les légumes dans un cuit-vapeur pendant environ 20 minutes.

Pendant ce temps, émincer l'échalote et dégermer l'ail. Faire chauffer un filet d'huile et y ajouter l'échalote et l'ail. Faire suer à feu doux pendant 4 à 5 minutes puis reverser.

Dans un saladier, mélanger les œufs, le lait, la farine et le cumin (1/2 cuillère à café, selon vos goûts) et les échalotes.

Dans un moule à tarte répartir les légumes cuits à la vapeur et le fromage. Verser la préparation œuf-lait par dessus.

Faire cuire au four à 210°C pendant 30 minutes.

Bon appétit!

Le mois lunaire d’après AlainCAMBOULIVES