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POURRA-T-IL REMONTER SUR SCÈNE ? J OHNNY L INQUIÉTUDE REPORTAGE MA CROISIÈRE SUR LE PLUS GRAND PAQUEBOT DU MONDE DIMANCHE 3 JANVIER, LA STAR, AMAIGRIE, FAIT SA PREMIèRE SORTIE EN FAMILLE LES 50 PERSONNALITÉS QUI FERONT 2010 LES CLODETTES ELLES RéCLAMENT LEUR PART DU BUSINESS CLOCLO DAKAR LES PHOTOS D’UN RALLYE CHOC EN MAI, AU STADE DE FRANCE LE PREMIER HEBDO D’INFORMATION DU WEEK-END 2,40e N° 1689 - DU 6 AU 12 JANVIER 2010 VSD.FR BEL : 2,80 € - CH : 5,50 FS - CAN : 8 $C – A : 3,60 € - D : 3,60 € - ESP : 3,20 € – GR : 3,20 € - ITA : 3,20 € – LUX : 2,80 € – NL : 3,30 € - PORT.CONT. : 3,20 € –DOM : AVION : 4 € – MAROC : 30 DH – TUNISIE : 4,200 TDU - ZONE CFA AVION : 3 000 CFA - ZONE CFP AVION : 950 CFP. PHOTOS : DUPLAQUET/SIPA – BORDE-JACOVIDES-RINDOFF/ANGELI

VSD 1689 du 6 au 12 janvier 2010

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Le premier hebdo d'information du week-end

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pourra-t-il remonter sur scène ?

Johnny l’ inquiétude

reportagema croisière sur le plus

grand paquebot du monde

dimanche 3 janvier, la star, amaigrie, fait sa première sortie en famille

les 50 personnalités

qui feront 2010

les clodetteselles réclament

leur part du business cloclo

dakarles photos d’un

rallye choc

en mai, au stade de france

le premier hebdo d’information du week-end

2,40e N° 1689 - Du 6 au 12 jaNvier 2010 vsd.frbe

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Le chanteur peut enfin sortir après huit jours enfermé chez Lui

johnny et maintenant ?

Bloqué pour trois mois à Los Angeles, le rockeur, impatient, ne pense qu’à une chose : remonter sur scène. Mais, le pourra-t-il vraiment, et quand ? Les hypothèses, plus ou moins optimistes, divergent. Par Christian Eudeline

36� VSD n° 1689 Du 6 au 12 janVier 2010

ÉpOque�reportage

un call center’’ u

n reporter infiltré doit, hé-

las, mentir un peu pour trouver la vérité. J’envoie de faux CV en réponse à des petites annonces de centres d’appel dénichées sur le Web. Très vite, un call center me contacte ; appelons-le « call ». Rendez-vous est pris au siège social, en banlieue parisienne, pour un test d’éva-luation. Je planche dans une petite salle avec quatre autres candidat(e)s : « En français puis en anglais, rédigez la réponse idéale à un interlocuteur. » Puis, à résumer, la copie d’un article de presse dénonçant la délocalisation des centres d’appel. Une manière pour le call de se

‘‘J’ai infiltré

lywood ? Quel est le seul dieu de la my-thologie grecque qui soit décédé ? Autour de moi, les candidat(e)s râlent. « Pff… Ça sert à quoi, ces questions ?» souffle une jeune Black. S’agit-il de sélectionner des candidats cultivés ou d’écarter un surdiplômé emmerdeur ?

Je suis bientôt convoqué pour un second entretien. Nous sommes cinq postulants attablés dans une salle de réunion, en compagnie de la directrice opérationnelle, une blonde quadra. Je remarque que les téléconseillers sont, pour la plupart, « issus de minorités visibles ». On peut s’interroger sur cette

démarquer de ses concurrents qui ouvrent des plates-formes au Maroc, où les téléconseillers sont payés 300 euros par mois. Leur méconnaissance des réali-tés françaises a cependant refroidi bien des entreprises clientes : une compagnie de taxis parisienne a dû ainsi rapatrier son centre « off shore ». Les téléconseil-lers de Casablanca, ignorant tout de la géographie de Paname, faisaient tourner chauffeurs et passagers en bourrique.

Viennent ensuite de déroutantes questions de culture générale. En quelle année le film Vol au-dessus d’un nid de coucou a-t-il décroché un Oscar à Hol-

SouS-payéS et précaireS, leS 260 000 employéS deS plateS-formeS téléphoniqueS vivent un quotidien pénible. notre reporter a travaillé, incognito, danS un de ceS centreS. Par Dominique Sanchez

troiS SemaineS de rythme infernal

VSD n° 1689 Du 6 au 12 janVier 2010 37

ÉpOque�reportage

un call center’’prédominance. Serait-ce parce que, au téléphone, nul ne les voit ?

J’ai dû être convaincant. Le lende-main, le call me rappelle : je commen- ce le lundi suivant, pour un CDD de trois semaines, du lundi au vendredi, de 9 h 15 à 17 heures. Je suis payé au smic horaire, soit 8,82 e brut, agrémenté d’une prime de 300 euros, modulée se-lon ma ponctualité et ma productivité.

Lundi 9 novembre, 14 heures. Sur le site du call travaillent une quarantaine de téléconseillers, à 80 % féminins : une trentaine de CDI recevant les appels (hotline, service après-vente), et une dizaine de CDD émettant des appels (télémarketing). Après une heure de formation, je suis envoyé au feu, un cas-que sur les oreilles : en trois heures, je démarche une centaine de commer-

çants pour leur proposer de s’inscrire sur un site marchand. La plupart s’en fichent, certains n’ont même pas Inter-net. Bref, je récupère cinq adresses e-mail pour quatre-vingt-douze appels, un rendement minable…

Le rythme est infernal : dix minutes de pause le matin, dix minutes l’après-midi, une pause-déjeuner de quarante-cinq minutes, le minimum légal imposé par le code du travail. De plus, il n’y a guère de cafétéria dans le voisinage ; mieux vaut amener son casse-croûte et l’engloutir dans l’exigu local cuisine.

Anne*, la superviseuse, écoute nos conversations et corrige le tir : il ne faut pas dire « OK » ni « d’accord ». J’opte pour « tout à fait ». On se croirait au jeu du ni-oui-ni-non. Corinne, la fille à côté de moi, se fait continuellement

reprendre : « Tu parles mal. Tu ne vas rien obtenir des gens comme cela… » On se présente tous ainsi, à nos interlo-cuteurs : notre prénom, suivi d’un nom de famille courant (Alain Gautier ou Aline Gautier…). Ceux qui ont un pré-nom exotique le troquent pour un autre, français. Quand je fais part de ma sur-prise à mes consœurs beurettes, elles ex-pliquent, blasées : « Les call centers n’ont

pas vraiment le choix, il y a trop de gens xénophobes. »

mardi 10 novembre, 9 h 15 pétantes. Je suis à mon poste. On apprend vite, dans ce métier. En peaufinant mon argumen-taire, je recueille deux fois plus de résultats que la veille. Anne réprimande à nou-veau Corinne sur sa façon de parler. À 14 heures, celle-ci craque, rend son casque et prend la porte. Le stress l’a terrassée en vingt-quatre heures : « J’arrête là, ça le fait pas du tout », lance-t-elle en disparaissant.

Jeudi 12 novembre, pause-déJeuner. La conversation glisse sur le

montant de la prime : son calcul est un mystère. Mes consœurs disent avoir tou-ché 80 euros un mois, 150 le suivant, mais jamais les 300 qu’à l’embauche on m’a – verbalement – promis. L’incerti-tude pose problème : ces femmes ont des enfants, une voiture, un loyer et un mari qui, en général, gagne aussi peu qu’elles. La prime peut donc faire la différence. Mais toutes précisent que ce call center est plus convivial que d’autres : l’encadre-ment est plutôt sympa ; le matin, le direc-teur du site vient serrer la main à chacun de ses téléconseillers. Mais ça ne com-pense pas la maigreur de la paie.

Toutes venues de banlieue, la plupart de mes collègues ont bac + 2 (un BTS ou un DUT). Aucune ne veut passer sa vie ici, certaines ont refusé un CDI. Et pour cause : les CDI, moins bien payés que les CDD, stagnent à 1 000 euros net, pour une disponibilité horaire de 6 heures à 22 heures. Mais elles sont conscientes qu’un CDI est un précieux sésame pour obtenir un prêt, notamment immobi-lier. « Il n’y a pas de solution… »

vendredi 13 novembre, à La pause. Je discute avec deux jeunes Antillaises, Nadia et Nathalie. Elles ressentent

en immersion Embauché trois semai-nes dans un centre d’appel de la région pari-sienne, notre reporter a pu discrètement pho-tographier son poste de travail et son environne-ment avec son télépho-ne portable. Tous les em-ployés ont face à eux deux tableaux, qui rap-pellent les règles de base de la communication té-léphonique (à g.). Ce centre emploie en majo-rité des femmes céliba-taires, avec enfants, d’ori-gine étrangère. Il y a en France 2 600 call centers, qui emploient 260 000 personnes.

‘‘J’ai infiltré

Dix minutes de pause le matin,

dix l’après-midi. Et

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le minimum légal

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monde�tout En imagEs

RèglE d’oR Il faut que ça brille, que ça marque, mais il faut surtout respecter les valeurs. Pas plus de trois pièces, c’est-à-dire trois couleurs. Et de préférence assor-ties, jusqu’aux sous-vêtements. Récompense suprême pour un « sapologue » : les applaudissements.

dans la capitalE du congo, la sapE

RElèvE du gRand aRt

À BRAZZAVILLE, LES DANDYS SE DÉFIENT À la recherche d’une élégance codifiée, les « sapeurs » se retrouvent régulièrement pour des compétitions spontanées de style. Par Isabelle Spaak. Photos : Baudouin Mouanda/Afrique in visu

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monde�tout En imagEs

S i on parle de la Sape,

c’est Brazzaville », affirme le photographe congolais Baudouin Mouanda *. La Sape, autrement dit Société des ambianceurs et des personnes élégantes, ou l’art de bien s’habiller et de se montrer équivaut à une sorte de fièvre. Une vague gigantesque, festival d’extra-vagants et de frimeurs qui s’em-pare à n’importe quelle occasion de certaines villes de pays d’Afri-que équatoriale (Gabon, République démocratique du Congo). Mais c’est à Bacongo, un quartier de Brazzaville, que cette fièvre est la plus forte. Comme pour faire oublier que ses ruelles furent le cadre d’exactions et de massacres de la population durant les conflits ethniques qui s’y sont succédé entre 1993 et 1997, Bacongo s’est érigé depuis plus d’une décennie en capitale mon-diale des princes de la fringue.

assurEr lE spEctaclE« Une façon de lutter contre la morosité, de clamer que, contrai-rement aux armes, le vêtement ne tue pas », précise Mouanda. Entre disco et dandy, les « sapeurs » font désormais l’ambiance. Dès l’an-nonce d’un événement tel que mariage, enterrement, célébration populaire, ou une journée de congé, ils paradent. Autour des églises, au milieu de la circulation, bloquant les voitures ou les pas-sants avec leur pas déhanché qui marque le tempo. Tenues et tchatche assurent le spectacle. Car il faut être aussi bon dans la façon de marcher, de parler que de porter les vêtements, taillés sur mesure. « Régler » les couleurs, « assaisonner » les accessoires, mettre en valeur : tout un art. J(*) Prix Jeune Talent à la Biennale africaine

de la photographie, à Bamako, en 2009.

À BRAZZAVILLE, LES DANDYS SE DÉFIENT À la recherche d’une élégance codifiée, les « sapeurs » se retrouvent régulièrement pour des compétitions spontanées de style. Par Isabelle Spaak. Photos : Baudouin Mouanda/Afrique in visu

WEEK-END�À TABLEWEEK-END�À TABLE

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1/ LE mAngousTAn est originaire de Malaisie et d’Indonésie.

2/ LE piTAyA, vigne de cactus sauvage, a été importé de l’Amérique centrale au Vietnam par des colons français.

3/ LA cArAmBoLE, une jolie baie jaune, proviendrait du Sri Lanka.

4/ LE LongAnE du sud-est de la Chine. C’est le fruit du longanier, dont les fleurs sont la source d’un miel aux qualités gustatives exceptionnelles.

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WEEK-END�À TABLEWEEK-END�À TABLE

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comment les déguster

C ertains portent des noms

chantants qui évoquent les îles, déga-gent un parfum de farniente, un goût d’ailleurs. Joyaux de la nature, ils font leur effet sur les tables. Beaux, colorés, mais souvent déconcertants, on ne connaît pas toujours les fruits exotiques. Comment les choisir ? Les cuisiner ? Facile, avec la noix de coco, le litchi ou la mangue, mais que faire du mangoustan, du pitaya ou de la carambole ?

Dans son dernier ouvrage, Le Babette Book (éd. Albin Michel), la truculente et cathodique Babette de Rozières (« C à vous », du lundi au vendredi à 19 heures, sur France 5) nous livre ses trucs pour tout savoir sur les plus surprenants des fruits exotiques. « Ils apportent des arômes extraordinaires aux plats. Et ne sont pas si difficiles à trouver puisque aujourd’hui la plupart des grandes surfaces en proposent. En outre, ce sont des champions des vitamines A, B et C. Il serait dommage de s’en priver ! » souligne-t-elle.

› LE mAngousTAn, fruiT dEs diEuxÀ lui seul, ce petit trésor enchâssé dans une épaisse coque violacée possède les qualités de vingt fruits réunis. Sa chair, aqueuse et très sucrée, délivre un goût de pêche, de framboise et d’ananas. « Il se cuisine peu, excepté sous forme de jus, de sorbet et de confiture. Malgré son épaisse écorce, c’est un fruit fragile. Il doit être pourpre, ferme, rugueux au toucher. Et il ne se conserve que quel-ques jours dans un endroit frais et sec. Pour le déguster, il suffit d’ôter délicate-ment sa peau avec un couteau. »

› LE piTAyA, fruiT du drAgonSous ses grandes écailles colorées se dissimule une chair blanche, juteuse, parsemée de petites graines noires aux saveurs douces et fraîches de melon d’eau. « Le pitaya doit être ferme, lisse, lourd en main, sans moisissure ni blessure, et dégager une bonne odeur. Il peut se conserver dix jours au réfrigé-rateur et se pèle facilement. On peut le savourer nature. Je le préfère bien frais, avec du miel, à la petite cuillère après l’avoir coupé en deux. »

FRUItS ExotIqUES

d’une grande variété, ils décorent les étals des primeurs et les tables de fête, mais, finalement, on les connaît peu.

Par Delphine Germain. Photos : Philippe Asset/Éd. Albin Michel

LE physALis Ce fruit, originaire du Pérou, porte différents noms : cerise de terre, groseille du Cap, etc. Ci-dessous : le livre de la spécialiste qui nous a prodigué ses conseils.

LA fiBrE écoLogiquE�les fruits exotiques ne sont pas écologiquement corrects. le rejet de co2 lié au transport de ces denrées lointaines menace le climat et contribue à l’augmentation de l’effet de serre. soit. pour ne pas se priver de ces merveilles gustatives, peu de solu-tions existent sauf celle qui consiste à se renseigner

sur leur mode de transport. certaines enseignes proposent ces informa-tions, comme le groupe coop, une chaîne de magasins bio, qui s’engage à renoncer progressive-ment au fret aérien au profit du transport mariti-me. dans tous les cas, une lecture attentive des étiquettes s’impose.

› LE LongAnE, œiL du drAgonIl pousse en grappes, comme le litchi. Sous sa coque caramel se dissimule une pulpe translucide, gélatineuse, très juteuse et sucrée. « Il doit être ferme, très coloré et en grappes, son écorce ni craquelée ni trop molle. Il se conserve enveloppé dans du papier absorbant, dans un sac de plastique pendant une semaine dans le bac du réfrigérateur. On le mange cru en dessert, mais aussi dans les plats de viande et de riz. »

› LA cArAmBoLE, éToiLE d’AsiEUne fois découpée en tranches, cette baie aux reflets jaune-vert prend une jolie forme d’étoile. Ce fruit charnu rappelle la saveur aigre-douce de la rhubarbe. Il en existe deux variétés principales : l’une se distingue par sa chair ferme et sucrée, que l’on consomme crue, en jus ou en compote. L’autre, plus molle, est utilisée en cuisine dans les currys, les chut-neys et les confitures. « La carambole doit être ferme, sa peau lisse, brillante, sans tache. Elle se conserve à température ambiante jusqu’à ce que sa peau fonce. »

› LE physALis, ou Amour-En-cAgECe fruit se présente dans une délicate enveloppe de feuilles orange. Décoratif, il orne souvent les plats mais on n’ose pas le déguster. Si certaines variétés sont toxiques, la plupart sont comestibles et ont un goût acidulé exquis. « Les fruits choisis doivent être bien enfermés dans leur calice. Ils se conservent six mois dans un espace aéré, se consomment crus ou cuits. Leur chair est juteuse et très parfumée. » Ils accompagnent divine-ment les volailles et les viandes. « Un gratin de physalis et de mangue au miel et au rhum, c’est délicieux ! » conclut notre chef. J

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WEEK-END�sport

Dunkers en apesanteur, Dribbles aériens : Mason GorDon, fonDateur De la Discipline, nous explique les basiques De cet aérobasket Mâtiné De full-contact. Par Patricia Oudit

le basket vole sur des trampolinesSlamball

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WEEK-END�sport

D es Xmen en caoutchouc

capables de tout. Sur un terrain de slam-ball, avec ses quatre trampolines au sol, ça vole en dribblant, ça fait des saltos avant, des vrilles, des 720° qui se finissent inva-riablement accrochés au panier. Ça casta-gne dur aussi, très dur, quitte à se faire charger puis écraser contre les murs de Plexiglas, qui ne permettent aucune échappatoire, comme au hockey. Des tri-bunes, le spectacle est époustouflant : on a l’impression d’actionner un joystick qui dirigerait ces avatars de joueurs bardés de protections, comme des footballeurs américains. Mason Gordon, franchement inspiré par le premier jeu vidéo de basket « NBA Jam » paru en 1993, confirme son passé de « gamer » : « J’ai grandi en jouant au basket, au football américain et aux jeux vidéo. Si le slamball est si créatif, c’est que c’est un mélange de tous les

Dunkers en apesanteur, Dribbles aériens : Mason GorDon, fonDateur De la Discipline, nous explique les basiques De cet aérobasket Mâtiné De full-contact. Par Patricia Oudit

le basket vole sur des trampolines

recrues De choc Parmi les stars de la discipline, LaMonica Garrett (à dr.), une excellente recrue venue du foot amé-ricain, Trevor Anderson (grande photo), Stan Fletcher, Jelani Janisse et Adam Hooker.

WEEK-END�VOYAGES

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sur le plus grand paquebot du mondeL’Oasis Of the seas, LOnG dE 360 mètrES, ESt pLuS qu’un nAVirE, c’ESt AuSSi un VOYAGE En Lui-mêmE. unE îLE dE diVErtiSSEmEntS. JOurnAL dE bOrd tEnu LOrS du LAncEmEnt du bAtEAu dAnS LES cArAïbES. Texte et photos : Gilles Luneau pour VSD

quatre jours de croisière

WEEK-END�VOYAGES

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sur le plus grand paquebot du mondeL’Oasis Of the seas, LOnG dE 360 mètrES, ESt pLuS qu’un nAVirE, c’ESt AuSSi un VOYAGE En Lui-mêmE. unE îLE dE diVErtiSSEmEntS. JOurnAL dE bOrd tEnu LOrS du LAncEmEnt du bAtEAu dAnS LES cArAïbES. Texte et photos : Gilles Luneau pour VSD

quatre jours de croisière

SE diVErtir Tel est le maître mot à bord du paquebot aux allures de ville hors du temps. Ici, à l’escale à Labadee, sur la côte nord d’Haïti : plages, plongée, jet-ski, artisanat local…

76� VSD N° 1689 Du 6 au 12 jaNVier 2010

WEEK-END�MOTEUR

Le bLindage expLosechez uN préparateur De VoitureS, au texaS

WEEK-END�MOTEUR

VSD N° 1689 Du 6 au 12 jaNVier 2010 77

la sOciéTé Tac blindE dEs MOdèlEs pOUR dE RichEs MExicains OU dEs pOliTiciEns iRakiEns. lEs cOMMandEs afflUEnT. Par Armelle Vincent. Photos : Gilles Mingasson pour Vsd

D epuis quelques mois,

Eddie Hooks ne craint plus d’être kidnappé pendant ses déplacements, au Mexique. En bon texan, il a fait fortune grâce à l’or noir, dans l’instal-lation et la maintenance des pipelines de la Pemex, la compagnie pétrolière mexicaine. Ses fonctions l’obligent à traverser la frontière chaque mois. « Lorsqu’on est fortuné, et gringo [blanc, NDLR], on a de gros risques d’être victime d’un enlèvement. Avec mes yeux bleus et ma voiture imma-triculée aux états-unis, je suis une ci-ble rêvée », explique-t-il.

Plutôt que de prendre l’avion puis d’embaucher des gardes du corps sur place pour déambuler dans Mexico, ou plus au nord du pays, à Monterrey, où il se rend régulière-ment, Hooks a opté pour le blin-dage de son 4 x 4 Chevrolet Subur-ban. « Je suis maintenant protégé contre les déflagrations, les explosifs et les munitions de guerre tirées par les kalachnikovs, l’arme préférée de la mafia mexicaine », déclare-t-il, satisfait. Au volant de sa voiture, il ne craint plus grand-chose.

Renforcé par plusieurs couches de verre et de polycarbone, son pare-brise de 7 cm d’épaisseur est à l’épreuve des balles ; sa carrosserie a été doublée d’un bouclier Spectra, un matériau plus solide que

Le bLindage expLose

siMUlaTiOns un ouvrier teste la trap-pe mitraillette d’un Che-vrolet Suburban destiné à un politicien irakien.

MiTRaillé à l’aR-15 dans les ateliers de TaC, lors d’une démonstration. Ce pare-brise B6 résiste également aux grenades.

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WEEK-END�TECHNO

l’audiENCE dEs sTaTiONs s’EffriTE, lEs wEbradiOs

prENNENT l’aNTENNE. Par Hervé Bonnot

e n 1981, les radios libres débar-quaient sur la bande FM et

bouleversaient le paysage radiopho- nique français, jusque-là occupé par de grandes stations institutionnelles et dominé par la toute-puissante ORTF. Une révolution était en marche, qui fit dresser l’oreille de millions de jeunes auditeurs, à qui l’on s’adressait enfin. NRJ, Skyrock, Fun Radio vivaient leurs heures de gloire, en misant sur un ton décalé et sur le son pop, rock ou rap. Trente ans ont passé. Internet est venu changer la donne et les habitudes des auditoires. La radio attend une révolu-tion qui, avec l’avènement des web- radios, est en train de se jouer en ligne.

« On a un peu l’impression de revivre les débuts de la FM, quand certains émettaient à partir de leur chambre ou

Son numérique

de leur garage », raconte Arnaud Begic. Aujourd’hui animateur professionnel sur le réseau France Bleu, il a officié durant trois ans sur la webradio Joke FM, au début des années 2000. « Inter-net donne aussi de l’espoir aux ani- mateurs en herbe. Une bande passante correcte, un petit serveur, un bon micro, et chacun peut intervenir “à l’antenne” de chez lui. » Une épopée avec ses rêves, mais aussi son retour à la réalité.

« Beaucoup ont profité du flou juridi-que qui régnait sur les droits d’auteur, explique-t-il, mais la Sacem les a rappe-lés à l’ordre. Les webradios doivent dé-sormais s’acquitter de leur cotisation. » Soit un peu plus de 1 000 euros par an à débourser pour une petite radio en ligne associative à but non lucratif. Une somme coquette quand on ne fait pas de bénéfices. Et beaucoup plus pour les radios commerciales, qui génèrent un

trafic important. Certains jettent l’épon-ge, d’autres choisissent l’illégalité ou limitent leur zone de diffusion, comme Pandora, désormais cantonnée au terri-toire américain. « Internet permet de se dispenser du formatage des radios hert-ziennes. Le créneau des webradios, c’est le plus souvent les niches, détaille Ar-naud Begic. Telle station va être dédiée aux blagues belges, telle autre au jazz des années soixante-dix. Se développer à grande échelle n’est pas si évident. »

Sauf quand on s’en donne les moyens, avec un budget de 12 millions d’euros collectés auprès de fonds d’investisse-ment et une solide expérience de la ra-dio traditionnelle. Comme Roberto Ciurleo, ex-directeur des programmes de NRJ, et Emmanuel Jayr, ancien di-recteur de la communication de la même station, qui ont lancé le bouquet de radios numériques Goom voilà un

‘‘On a un peu

l’impression de revivre les débuts

de la bande FM

’’Arnaud Begic, animateur

L’avenir sourit aux radios en Ligne

CONSO : LES POSTES DE DEMAIN

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an. « Notre concept va au-delà de la web-radio, explique Roberto Ciurleo, prési-dent de Goom Radio. Avec le développe-ment de l’écoute sur téléphone mobile [plus de 50 % en un an selon Mediamé-trie, NDLR], des baladeurs et des postes de radio Wi-fi et avec l’arrivée des auto-radios 3 G qui se connectent au réseau, écouter nos programmes ne nécessite plus de se trouver face à un ordinateur. Et nous proposons un son en haute défini-tion, avec une vraie couleur, loin du son métallique habituel en ligne. »

dEs prOgrammEs ET dEs HOrairEs sur mEsurEL’avenir de la radio se joue-t-il là ? L’effervescence qui règne dans les stu-dios de Sèvres (92) évoque, en tout cas, le début d’une vraie aventure. « La diffi-culté pour les radios musicales hertzien-nes, c’est de plaire à la fois aux moins de

17 ans, qui aiment Diam’s, Muse, etc., et aux plus de 25 ans, dont les goûts sont différents, estime Roberto Ciurleo. En fait, c’est impossible à concilier. »

D’où l’idée de proposer vingt-cinq stations thématiques, dédiées à des artis-tes – comme Candy Station, la radio officielle de Madonna – ou à des genres, comme le hip-hop sur Urban Legend. Et de permettre à l’auditeur de se consti-tuer une radio sur mesure en program-mant le lecteur téléchargeable pour que soient diffusées à l’heure de son choix les émissions piochées sur les différents canaux. Avec les 7 millions d’auditeurs cumulés du bouquet en novembre 2009 (selon l’organisme de mesure d’audience Ando Media), l’ouverture de studios aux États-Unis l’été dernier et l’arrivée (sans cesse repoussée) de la radio numé-rique terrestre (RNT), Goom ne semble pas près de rendre l’antenne. J

Ce poste de radio FM est aussi un récepteur numérique. Il est doté d’une entrée pour un

iPod ou un lecteur MP3 et accepte la connexion à un lecteur de CD portable. Sous sa coque rétro se cache un produit écolo, intégrant un bloc- batterie rechargeable, contribuant à réduire le nombre de piles à retrai-ter. À l’avant, un écran Oled, avec atténuation automatique de luminosi-té, affiche une alarme et une minuterie. J230 €. Evoke Mio, Pure. pure.com

Compacte et élégante, l’indio petite ne porte pas bien son nom, car sa qualité sonore est excellente.

son amplificateur numérique ravira les oreilles les plus difficiles à satisfaire, ce qui surprend pour un produit

de cette taille. grâce à son sup-port Wi-fi, elle permet d’accéder à plus de 15 000 stations du monde entier. La marque alle-mande a eu la bonne idée d’ajou-ter une sortie audio classique pour connecter un casque. J 99 €. Avox Indio Petite, MacWay. 

macway.com

une radio internet et FM combinée à un système audio sophistiqué, qui a fait les heures de gloire de

la marque, le tout lové dans un élégant cube de bois. la radio trouve toute seule les stations et les classe par genre, pays, etc. un son clair et puissant, un slot uSb, une prise ethernet et une compatibilité avec plusieurs formats de lecture tel le Mp3, le WMa ou le realplayer, en font un outil complet. existe en trois finitions de bois. J663 €. NetWorks, Tivoli Audio. 

tivoliaudio.com

plus qu’une simple radio, cet appareil est aussi un réveil qui pourra vous tirer du lit branché sur toutes

les fréquences de la planète. L’uno 2 est le premier poste sur le marché français qui intè-gre un dispositif de réception des signaux T-dmB, un standard qui devrait s’imposer en matière de radio numérique dans un futur proche. Côté esthétique, il tient la route, muni de boutons avec coussin en caoutchouc tactiles et d’un écran LCd avec une horloge digitale. J 159 €. Uno 2, Revo. gmt2.com

amBiaNCE ton décalé, bonne humeur et diversité culturelle avec l’équipe de Goom radio, qui veut ressembler à son auditoire.

jEuNEssE un mur graffi-té, témoin de la fraîcheur des anima-teurs et tech-niciens de la radio numéri-que. Moyenne d’âge : 22 ans.

pErfECTiON David perreau, directeur technique de l’antenne, a mis au point un système qui garantit un son haute définition.

LE FUTUR AU LOOK VINTAGE

PETIT, MAIS COSTAUD

LA CHALEUR DU BOIS

DES RÉVEILS EN MUSIQUEp

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Par� PhiliPPe Geluck

98� VSD N° 1689 Du 6 au 12 jaNVier 2010

la Griffe du chat