VSSS identifie 9 domaines d’activités.1) Développement de l’agriculture : formation des agriculteurs, lutte contre

l’appauvrissement des sols, conservation, protection et stockage de l’eau, mise à disposition de terrains.

2) L’élevage d’animaux domestiques ; 3) Santé.4) Construction de maisons et assainissement.5) Programme de développement communautaire.6) Programme de soutien familial.7) Programmes de réhabilitation des handicapés et de réponse aux situations

d’urgence.8) Programme d’Education. 9) Programme de gestion des ressources naturelles.

Le soutien de Partage se situe essentiellement sur les programmes d’éducation, de développement communautaire, de soutien familial, de santé, et de construction.

1) Sponsorship programme   :

Jusqu’en 2001, la distinction entre les enfants parrainés et les enfants non parrainés était flagrante… En effet, les enfants parrainés bénéficiaient d’une bourse adressée directement par leurs parrains, tandis que les autres enfants de la communauté ne profitaient d’aucun service. Suite à une mission d’Arnaud Béchade (RSP Partage de l’époque) en 2001, VSSS et Partage ont émis le souhait d’établir un plan d’action visant à supprimer cette aide individuelle dans le but de pouvoir mettre en place des actions concrètes profitant au plus grand nombre, et surtout sans discrimination entre les enfants parrainés et les enfants non parrainés.

Pour s’assurer de l’acceptation de ces nouvelles règles par la Communauté, ou plus exactement par les familles parrainés (et certains prêtres), il nous est apparu nécessaire de pouvoir procéder par étapes à ces changements. Le montant de la bourse a donc progressivement diminué passant de 4800 Rs (en 2001) à 1800 Rs (en 2006). Ce type de bourse s’adressait aux enfants qui étaient en standard I jusqu’au standard X (c’est-à-dire de 5 à 15 ans).Depuis juin 2006 (date de la rentrée scolaire), la bourse de 1800 Rs n’est plus versée aux enfants parrainés, ce qui a le mérite de ne plus créer de discrimination entre les enfants parrainés et les enfants non parrainés.

Il existe cependant toujours une bourse de 2400 Rs pour 100 familles pauvres ou des cas spéciaux qui ont besoin de ces aides. Identifiés par les coordinateurs, ce sont en général : des veuves, des enfants issus de famille dont un ou plusieurs membres sont malades, des personnes vivant seules et souffrant de handicap mental, ou encore certains enfants tamuls. Ces bénéficiaires peuvent être invariablement des familles d’enfants parrainés ou non.

2) Scolarship programme   :

L’organisation de l’enseignement supérieur au Kerala se répartie en deux cycles : Cycle 1 : niveau +1 et niveau +2 ;Cycle 2 : Niveau +3, + 4, +5.

Jusqu’en 2006 inclus, deux bourses étaient mises en place par VSSS :

a) Bourse pour les étudiants en cycle 1   :

Les meilleurs adolescents (> 60 % au SSLC, et non plus 50 % comme avant car les résultats sont meilleurs) peuvent bénéficier d’une autre bourse, la Scolarship. Cette bourse permet de continuer deux ans après le SSLC, examen sanctionnant la validation du standard X. Après ces deux ans de formations, l’enfant obtenait un examen : le +2.

Avant 2006, la bourse scolarship cycle 1 ne concernait que des enfants parrainés et s’élevait à 6600 Rs/ étudiant / an. Environ 200 enfants bénéficiaient du programme. La distribution des bourses s’effectua lors de 4 évènements annuels : Pâques, Rentrée scolaire, Onam, et Noël.

En 2006, la bourse scolarship cycle 1 passa de 6600 Rs à 3500 Rs / jeune/ an. 133 jeunes parrainés qui étaient en +1 et + 2 (cycle 1) ont profité de cette aide. En plus de ces 133 enfants parrainés, 50 enfants non parrainés ont pu bénéficier de cette aide.

En 2007, la bourse scolarship cycle 1 reste à hauteur de 3500 Rs/jeune/an. 155 jeunes parrainés pourront bénéficier de cette bourse en intégralité. 25 jeunes parrainés ne percevront que 3000 Rs après la rentrée scolaire (juin 2007).

En outre, 50 jeunes non parrainés qui ont obtenu de bons résultats scolaires au SSLC et qui ont montré des talents évidents dans les balavedis, pourront continuer à bénéficier de cette bourse scolarship en 2007.

En 2008, la bourse scolarship cycle 1 reste à hauteur de 3500 Rs/jeune/an. En 2007, une discrimination existait entre les enfants parrainés et les enfants non parrainés par rapport à l’attribution de la bourse scolarship. En effet, les enfants parrainés avaient davantage de chances d’avoir une bourse que les enfants non parrainés. En 2008 cette discrimination est moindre puisque 83 jeunes seront en +2 en 2008 et 67 seront des enfants issues des balavedis. 150 jeunes au total pourront bénéficier de cette bourse en intégralité. Les critères d’attribution de la bourse sont : la situation socio-économique de la famille, les résultats au SSLC, l’implication des jeunes dans les balavedis et les tuitions centres, la participation des parents dans les SHGs.

b) Bourse pour les étudiants en cycle 2   :

Une centaine de jeunes bénéficiaient de ces programmes encore en 2006. Depuis la mission de novembre 2006, elle n’existe plus. Cette catégorie requérait 3 années de formation après l’obtention du +2. Elle ne concernait exclusivement que des enfants parrainés. Les étudiants pouvaient suivre des études de médecine, d’ingénierie, ou dans le domaine de l’éducation. Ces formations ouvrent beaucoup plus de débouchés professionnels à ceux qui les suivent.

La bourse de scolarship s’élevait pour les jeunes qui étaient en cycle 2 (+3,+4,+5) en 2006 à 6600 Rps/an/ jeune. 104 jeunes ont pu bénéficier de cette bourse entre juin 2006 et décembre 2006. 79 d’entre eux ont obtenu en plus une

aide de 1000 Rs en avril 2006, pour Pâques. L’intégralité de ces jeunes était d’anciens élèves parrainés.

Dans la mesure où la mission de Partage est d’aider les enfants, qu’un âge limite doit être fixé pour le parrainage (18 ans), et que ce système de bourses était discriminatoire (seuls les enfants parrainés étaient bénéficiaires), Partage abandonne ces aides depuis janvier 2007.

Il convient malgré tout de noter qu’en Février 2006, le père Francis, Directeur de VSSS de l’époque, expliquait qu’il était difficile de trouver du travail facilement avec un niveau +2.

3) Le programme Balavedi   :

Ce programme constitue « le cœur » de l’action de VSSS. Il comprend cinq projets majeurs et bien distincts :

3.1) Les Balavedis ;3.2) Les tuitions classes. 3.3) Le developmental programs ;3.4) Yuvavedi ;3.5) Medical camps and health seminars (« camps de santé et séminaires de santé »).

3.1) Les Balavedis   (clubs d’enfants):

Un balavedi est une forme reconnue en Inde d’associations pour l’enfant. Comme c’est le cas à VSSS, il peut être de type fédératif regroupant plusieurs unités autonomes.

VSSS envisage le fonctionnement d’un Balavedi comme un processus continu permettant à l’enfant de se développer au niveau physique, mental, intellectuel, spirituel, culturel, et social. Les interventions spécifiques proposées dans les Balavedis sont le développement de la connaissance dans un sens large, les fêtes, les réunions de familles, les voyages d’études et de loisirs, les camps de vacances scolaires, les travaux sociaux, réunions de parents et promotion pour un mode de vie économe, promotion de la santé et d’un style de vie alternatif.

Les parents sont investis de la responsabilité de mettre en valeur, entraîner et développer les talents innés mais en devenir des enfants. De fait, les parents ont également la responsabilité de s’impliquer dans la promotion et la conduite efficiente du Balavedi.

Les buts et les objectifs des Balavedis peuvent se définir en 6 points : - Permettre aux membres de devenir de bons citoyens ;- Inculquer les droits et devoirs de l’enfant ; - Détecter et développer les talents innés de l’enfant ;- Promouvoir l’éducation et améliorer les normes d’éducation de

l’enfant ; - Insuffler à l’enfant la notion de responsabilité sociale ;- Transmettre les valeurs d’amour, de paix, et de non violence.

Tout enfant de 5 à 15 ans (variations possibles selon les Balavedis) peut devenir membre quelque soit sa caste, sa religion, son sexe, ou son genre. La cotisation de chaque membre est de 1 à 3 roupies par semaine. Les frais d’enregistrement d’un enfant auprès de VSSS sont de 10 Roupies/mois soit 20 cts d’euros environ).

Structure et Administration d’un Balavedi   :

Il s’agit d’une vraie structure associative gérée par les enfants eux-mêmes (sauf l’administrateur, le co administrateur, et l’animatrice) et qui est composée de :

1) Un Conseil de Direction (élu pour un an par l’assemblée) ;2) Un président : Il représente officiellement le Balavedi, il préside les réunions et

est responsable de toutes les activités. 3) Un vice-président.4) Un secrétaire et un secrétaire adjoint.5) Un trésorier : Il convient de noter qu’il ne garde en sa possession qu’un

maximum de 100 Rps. Tous les montants excédant 100 roupies sont déposés sur le compte en banque du Balavedi.

6) L’administrateur : Le prêtre de la paroisse locale est l’administrateur du Balavedi.

7) Le Co administrateur : les parents élisent l’un des membres du Comité consultatif du Balavedi comme Co-administrateur.

8) L’animatrice : qui est l’animatrice de la paroisse. 9) Le Comité consultatif : constitué par 5 parents de membres et l’animatrice.

Le Conseil de Zone   :

Il existe un Conseil de Zone (Zonal Comittee) qui coordonne l’ensemble des Balavedis dépendant de l’aire opérationnelle d’une zone. Tous les présidents des Balavedis dépendant de la zone sont membres du Conseil de Zone. Un conseil de Direction est élu comme dans les unités (balavedi). Leurs responsabilités sont les mêmes que celles des Conseils des unités. Enfin, il existe également un Comité Consultatif technique d’au moins 5 membres est constitué au niveau de la zone pour consultation auprès du Conseil de zone. Ces membres seront compétents dans l’apprentissage et l’éveil de l’enfant.

Comité Central   :

Il existe ensuite un Comité Central qui réunit l’ensemble des Présidents et Secrétaires de zones. Le Président, le Vice Président, le Secrétaire et le Secrétaire adjoint sont élus parmi les membres du Comité Central. Le Directeur Exécutif de VSSS (Père Francis) est l’administrateur. Le Coordinateur de zones des Balavedis est le Président.

Activités   : Les enfants se réunissent une ou plusieurs fois par semaine ou bien le week-end. Il y réalisent de nombreuses activités aussi variées les unes que les autres : - Sport et jeux ;- Révélation et développement des talents culturels et littéraires ;- Camps d’apprentissage ;- Promotion de manuscrits de journaux et productions littéraires ;

- Bibliothèque mobile ;- Cours de soutien scolaire;- Programmes contre les fléaux sociaux et promotion de la justice sociale ;- Sensibilisation aux problèmes de santé et promotion de l’hygiène ;- Education par les medias ;- Promotion des modes de vie alternatifs ;- Promotion des programmes en faveur de la tolérance religieuse;- Voyages d’étude et de loisirs ;- Fraternité naturelle ;- Apprentissage du leadership ;Promotion d’un mode de vie économe ;

- Autres activités pour le bon développement intégral de l’enfant.

Ces Balavedis ont lieu la plupart du temps au domicile même d’un des membres du Balavedi. Après une prière commune, les enfants procèdent à la lecture d’un cahier de notes sur lequel est inscrit l’ensemble des activités réalisées au cours de la semaine au sein du Balavedi et le nom des participants. Les enfants prennent l’habitude de discuter des questions sociales à travers la lecture de ce cahier. Des rencontres ont lieu régulièrement entre les enfants de différents Balavedis. Les jeunes confrontent leur savoir-faire avec d’autres jeunes qui ont la même expertise qu’eux. Les animatrices, en charge de la supervision des programmes dans les Balavedis, bénéficient de formations régulières.

3.2) Promotion of Education   : 3.2.1)Les Tuitions classes / les study centers   :

Les Tuitions classes sont des groupes de soutien scolaire, qui ont lieu tous les soirs ou le matin, à des heures variables en fonction des paroisses. Les cours avaient également lieu les Samedis en journée jusqu’en 2005. Ces services n’existent plus car la réforme de l’éducation contraint les enfants à être beaucoup plus sollicités dans leur scolarité (écoles publiques et privées) les week-ends que par le passé.

Les study centers (encore appelés Community based centers) ont été créés pour permettre à ces enfants de pouvoir malgré tout bénéficier de services éducatifs. Les enfants sont donc pris en charge par un enseignant unique qui encadre l’ensemble des enfants au sein d’une seule session. Il n’y a pas, comme dans les Tuitions classes, un professeur par matière.

Il existe deux niveaux de Tuitions classes au sein des paroisses :- « Upper Primary level » qui va du niveau V au niveau VII ;- « Secondary school » qui va du niveau VIII au niveau X ;

Les Tuitions classes sont prévues pour aider et soutenir sur le plan scolaire les enfants qui sont du standard V au standard X. Il est plus difficile de trouver des personnes qui puissent enseigner dans les derniers standards (VIII à X), à fortiori dans les zones reculées. Par ailleurs, le recours aux services d’enseignants de Secondary schools ou de High secondaray schools est plus onéreux car le niveau est supérieur. Les cours ont souvent lieu à proximité de l’Eglise de la paroisse. 4 enseignements y sont proposés : Mathématiques, English, Hindi, et Sciences. Chaque tuition centre et Study centre est géré sous la supervision du Comité Consultatif du Balavedi local et des Groupes d’entraides communautaires locaux (Self Help Groups). Un enseignant est assigné pour encadrer les jeunes lors de ces cours de soutien. Les Tuitions classes sont des cours de soutien scolaire par niveau et par matière. Les enseignants vivent au sein de la Communauté. Au-delà des résultats positifs observés sur le niveau d’Education des enfants, l’idée est de renforcer l’esprit de partage et d’échange au sein de la communauté. Les conséquences sont également un développement de l’économie locale, via les salaires des enseignants. Le coût de participation à un tuition classes mis en place par VSSS est de : 10 Rs par mois / enfant. Dans les Tuitions classes gouvernementales ou privées, le prix oscille entre 75 et 250 Rs / mois / enfant.

Les study centers sont mis en place pendant 10 mois et ne s’arrêtent que pendant la période des grandes vacances (avril et mai). Si un grand nombre d’enfants profite des Balavedis, l’accès aux tuitions centers est plus réduit.

26 séminaires d’orientation professionnelle sont mis en place pour les jeunes qui sont en classe IX, X, et, depuis 2007, pour les +2 également. Ces séminaires ont lieus en janvier et février. Chaque séminaire dure 1 ou deux journées. Environ 2080 jeunes furent concernés par ces séminaires en 2007.

Les fournitures scolaires sont distribuées aux familles compte tenu de leur faible pouvoir d’achat.

3.2.2) Ressources centres   : Ce sont des unités de documentation et de recherche visant à initier les élèves au travail de recherche, pour capitaliser leur travail de recherche, et pour évaluer les modes pédagogiques. Un Coordinateur de recherche sera recruté à temps complet sur 2008. Il sera assisté par 8 personnes responsables chacune d’une des 8 zones. Les centres de ressources sont gérés par des guides formés et qualifiés. Le Coordinateur de recherche sera en charge de coordonner et d’évaluer le programme d’éducation dans son ensemble. Les 8 autres experts l’aideront dans sa tâche.

Ce programme devait initialement remplacer les tuitions centres. Il va au final venir en complément des centres de soutien scolaire traditionnels.

3.2.3) Education Advisory Council : Ce comité a pour objet de suivre la mise en place du programme d’éducation. Il est mis en place en 2008 pour la première fois afin de mesurer l’appropriation du programme par la Communauté. Le comité, qui se réunira 4 fois dans l’année, se compose :

- du Père Thomas ;- du Père Raju (Sébastien) ;- du Père Varghese (Corporate manager of Education) ;- du Père Paul Chelaveetil (Directeur de l’IAS academy);- du coordinateur de recherche;- de CP Francis ;- et de Mr KP John ;- de Deepa ;- et de Sebastien Mattathil.

3.2.4) Orientation professionnel et définition d’objectifs :Pour la première fois, VSSS propose d’organiser des stages d’orientation professionnelles pour les enfants qui fréquentent les balavedis et qui sont en classe 8 et plus. Ces sessions d’une journée se dérouleront sur les huit zones. Environ 150 jeunes sont prévus sur chaque zone. Un consultant externe sera présent pour la mise en place de ces journées. Deux journées supplémentaires seront proposées pour certains jeunes au niveau central (Kottayam ou Munnar), en cas de besoin. 5 groupes de 30 jeunes participeront ainsi à ces journées. Les jeunes qui ont peu de chances de bénéficier de bourses scolarship seront prioritaires sur ce programme.

3.2.5) Seminar for parents :En dépit du résultat mitigé des séminaires en 2007, des rencontres vont se poursuivre en 2008. En revanche, elles se feront à travers des ateliers de travail avec les groupes de parents d’élèves (PTA). Sous la supervision du Coordinateur de projet, 100 parents sont attendus dans chaque paroisse.

3.2.6) Kits d’éducation :Afin d’offrir à chaque jeune les mêmes chances de succès, les enfants bénéficient de kits d’éducation qui sont identiques dans tous les tuittions centres/ study centres / ressources centres :

En dessous de la classe 5 :- 4 cahiers de note/ jeune/ an.- un livre de travail / jeune/ an.- une boite à crayon /jeune/ an.

De la classe 5 à la classe 7 :- 6 cahiers de note/ jeune/ an.- un livre de travail / jeune/ an.- une boite pédagogique /jeune/ an.- un crayon /jeune/ an.

De la classe 8 à 10 :- 6 cahiers de note/ jeune/ an.- 6 livres de travail / jeune/ an.- une boite pédagogique /jeune/ an.

- un crayon /jeune/ an.

Ces frais représentent une grande part du budget des tuitions centres. Le reste du matériel est financé par les parents eux-mêmes.

3.3) Developmental programs (= Leadership, sports, alphabétisation, bulletin, etc. … )

Ce programme s’adresse aux enfants fréquentant les balavedis. Il s’agit d’activités connexes aux activités habituellement mis en place dans les Balavedis. Le but des activités est d’encourager les enfants dans leur apprentissage et de valoriser leur savoir-faire à travers des formations, des séminaires ou des festivals.

5 activités sont proposées au cours de l’année :

▪ Valorisation des talents des enfants qui fréquentent le Balavedi et qui ont des prédispositions en musique, en danse, en dessin, en rédaction, en bricolage, en théâtre, ou en en anglais. Ces camps ont lieu à intervalles réguliers pendant les vacances scolaires. Les coordinateurs, les animatrices, et les prêtres sont les organisateurs de ce genre de camps. La grande majorité des enfants bénéficient de ce programme.

▪ Organisation de deux festivals pendant Noël et pendant Onam. Ces deux évènements sont financés à partir des dons programmes.

▪ Formation aux activités de leadership.

▪ Organisation de tournois sportifs au niveau des zones et des paroisses. Devant l’intérêt majeur accordé aux activités sportives, VSSS va mettre en place en 2008 « les Balabheri 2008 ». Il s ‘agit de mettre en place des compétitions à différents niveaux (paroissiale, zonale, et centrale) et de valoriser les talents sportifs de certains jeunes. Comme cela avait été mis en place en 2006 avec une jeune danseuse, les meilleurs éléments seront invités à participer à des compétitions au niveau de l’état par la suite.

▪ Création d’un bulletin d’information mensuel relatif à l’actualité dans le Balavedis, les Self Help Groups, et les autres programmes sociaux (versions 2007 disponibles chez les RSP)

▪ Sensibilisation aux problèmes environnementaux et de société; Il s’agit de proposer des séminaires et des groupes de discussion sur trois sujets :- la protection et le respect de l’environnement ;- la journée des droits de l’enfant ;- Campagne de promotion contre le tabac. Ces sujets ne sont cependant pas exhaustifs.

3.4) Yuvavedi   programme («   clubs de jeunes   »):

Il s’agit d’un nouveau projet finalisé à la suite de la mission du mois de novembre 2006. Il a été mis en place à titre expérimental au cours de l’année 2007. L’idée était de pouvoir proposer un certain nombre d’activités permettant d’aider les jeunes qui ont échoué au SSLC ou qui n’ont pas eu des résultats suffisants pour

bénéficier d’une bourse d’étude (la bourse scolarship) de continuer leurs études pendant deux années après le SSLC (+1 et +2 = cycle 1). Les jeunes qui ont réussi les examens peuvent également avoir accès à ce programme. Ce programme s’adresse donc aux jeunes appartenant à la tranche d’âge des 16-19 ans, ces derniers ne pouvant pas continuer à fréquenter les Balavedis (réservé aux 5-15 ans).

6 objectifs existent par rapport à ce programme :1) Permettre aux jeunes de développer leurs talents propres ;2) Sensibiliser aux problèmes environnementaux, et développer des valeurs sociales, culturelles, et spirituelles ;3) Mettre en place des interventions adéquates pour une éducation formelle et informelle. 4) Développer et promouvoir des qualités humaines ;5) Trouver de nouvelles alternatives aux problèmes de chômage.6) Permettre aux jeunes de devenir des acteurs actifs dans la construction d’une société forte.

11 activités composent ce programme aujourd’hui :

3.4.1) Leadership et personnality development   (Développement de la personnalité et de l’esprit de leader):

Dans la mesure, où il s’agit d’une première, seulement 30 paroisses seront concernées par cette activité. 40 jeunes bénéficieront de ce programme par centre, avec une juste répartition entre les sexes. Pour la sélection des jeunes, une première campagne de sensibilisation et de formation aura lieu afin donner priorité aux meilleurs éléments. Environ 1200 jeunes sont attendus cette année. Une personne ressource intervient deux jours plein dans chacune des paroisses. Les repas sont pris en charge.

5 activités composent ce programme :

* Formation et Renforcement ; Il existera 78 clubs répartis dans chaque paroisse. Les enfants vont avoir le choix de choisir différents types de clubs : clubs nature, clubs de santé et de sport, clubs d’art et de cinématographie, et clubs d’orientations professionnelles. Chaque club est co-présidée par un garçon et une fille. Par ailleurs, des rencontres entre clubs ont lieues régulièrement pour permettre aux membres des autres clubs de profiter des activités des autres unités.

* Formation au niveau des zones ; Tous les trois mois, 5 responsables de 10 clubs sélectionnés se réunissent au niveau des zones pour évaluer les programmes et établir un plan d’action pour le trimestre suivant. Le fonctionnement est similaire à l’organisation des balavedis.

* Formation au niveau central (Kottayam ou Munar) ; Les rencontres ont lieues deux fois par an.

* Formation des présidents de clubs Yuvavedis : cette formation a lieu au niveau des zones pendant deux jours dans l’année.

* Programme des clubs au niveau des paroisses ; Dans le but de développer leur capacités, chaque club organisera une manifestation sous forme de débat, de séminaire, ou d’atelier de travail.

3.4.2) Formation au développement des talents   :

Les jeunes de 5 paroisses par zone seront réunis dans un camp pour favoriser l’échange et le partage des idées et des expériences. Environ 200 jeunes par zone seront concernés par ce projet. La durée de chaque camp sera de 3 jours. Le dessin, le théâtre, la musique, et la danse seront les disciplines qui seront valorisés. Pour chacune de ces activités, un intervenant extérieur animera les formations. Ce programme se décline en deux axes :

* atelier de travail sur le théâtre / jeux de rôles :Il y’aura en 2008 trois jours de programmes sur 7 zones (Kanthallor et Munar auront lieu en un seul même lieu). Un expert sera en charge de faire la formation pour environ 40 jeunes à chaque fois.

* Atelier de renforcement en langues : Il s’adresse plus spécifiquement aux jeunes qui ont des problèmes de lecture et d’écriture.

3.4.3) Formation de groupes de danseurs/ chanteurs et Sinkarimelam   (théâtre) :

En 2007, l’objectif est de former 2 Sinkarimelam et 1 groupe de danseurs/chanteurs. Deux professeurs sont prévus pour le groupe de Sinkarimelam et un pour le groupe de danseurs/chanteurs. Les jeunes pourront bénéficier de trois cours par semaine pendant 6 mois. Des instruments seront mis à leur disposition pour chacun de ces groupes. Des coûts assez importants sont prévus pour l’achat d’instrument de musique. Les bénéficiaires s’entrainent sur des instruments d’occasion ou des instruments faits de manière artisanale.

3.4.4) Célébrations culturelles   :

Il s’agit de compétitions sportives et artistiques entre les jeunes plusieurs paroisses. Ces célébrations ne se déroulent qu’une fois dans l’année et au niveau paroissial. En 2008, les jeunes se prendront eux-mêmes en charge pour animer ces rencontres.

3.4.5) Mise à disposition de jeux de société et de jeux d’intérieurs

Chaque paroisse (78 au total sont concernées en 2008) propose des jeux de société aux jeunes tels que le Carrom et les échecs. Ces jeux de société sont particulièrement utiles pour occuper les jeunes, particulièrement dans les zones reculées où ils n’ont absolument aucune activité.

3.4.6) Camps de sensibilisation sur des causes environnementales :

Deux séminaires d’une journée seront dispensés dans chaque paroisse (78 paroisses concernées en 2008). En 2008, les jeunes se prendront eux-mêmes en charge pour animer ces rencontres.

3.4.7) Discussions / séminaires liés aux médias   :

Deux séminaires d’une journée chacune pour les 78 paroisses, pour sensibiliser les jeunes sur les métiers des médias et la connaissance des médias en général. En 2008, les jeunes se prendront eux-mêmes en charge pour animer ces rencontres.

3.4.8) Programme de formation professionnelle   :

Ce programme s’adresse aux jeunes au chômage et en situation d’échec scolaire. Le projet vise à apporter une formation d’un mois à 50 jeunes dans certains secteurs en développement comme la production de caoutchouc, la plomberie, la mécanique, la ferronerie, etc… En 2007, 3 intervenants extérieurs ont apporté leur expertise. Les domaines choisis étaient les suivants :

- Plantation et culture des plantes Biogas (qui est un arbre qui a la particularité de maintenir et de développer la biodiversité, notamment végétale, d’une zone)

- Construction de containers de réservoirs d’eau, tels que ceux construits chaque année, par VSSS.

- Maçonnerie et plomberie ;

Ces formations n’ont pas été beaucoup suivies en 2007 car les jeunes ne sont pas beaucoup intéressés par ces filières. En 2007, VSSS a donc développé des enquêtes permettant de mieux connaître leurs attentes. Trois filières se sont dégagées : Industrie, tourisme, et services de réparation à domicile pour l’équipement ménager. Trois groupes de 20 jeunes va être constitué. La durée de la formation sera de 6 mois. Chaque jeune devra apporter une contribution pour les frais de formation représentant environ 20 % des frais de formation globales.

3.4.9) Formation au développement à l’initiative   :

La formation se concentra plus spécifiquement sur le management et les finances (gestion). 50 jeunes profiteront de cette formation dispensée par un intervenant extérieur. La formation durera 3 jours. Ce volet va être mis en parenthèse en 2008 afin de consolider les autres activités du programme.

3.4.10) Visite d’entreprises pour encourager l’initiative   :

Ce programme s’adresse à tous les membres qui seront intéressés pour se lancer dans la création d’une entreprise. Il s’agit d’organiser la visite de plusieurs entreprises pendant une journée. Les coûts se situeront essentiellement au niveau du transport des 200 jeunes qui participeront à ces visites. Ce volet va être mis en parenthèse en 2008 afin de consolider les autres activités du programme.

3.4.11) Actions de santé publiques   :

Le projet vise à créer un groupe d’agents de santé communautaire. Le groupe met en place des campagnes de prévention en se focalisant plus particulièrement sur les problèmes liés à la consommation d’alcool et de drogue chez les jeunes. Le travail se fera par petits groupes. Les messages seront

diffusés de manière à favoriser la discussion mais également en mettant en place des jeux de rues, des posters, et des représentations théâtrales. Les 78 paroisses seront concernées par ce travail de sensibilisation. En 2008, les jeunes se prendront eux-mêmes en charge pour animer ces rencontres.

3.5) Les programmes de santé   :

Ce volet du programme est composé de 6 grandes activités :

3.5.1) Camps de santé pour les enfants qui fréquentent les balavedis   :

Ces camps de santé visent à identifier des maladies chroniques chez les enfants qui fréquentent les Balavedis. Des médecins accrédités par le ministère de la santé participent à ces camps et peuvent ainsi prescrire des médicaments de première nécessité en fonction des cas. Les médicaments sont gratuits. Ce sont les jeunes qui sont en charge de l’organisation de ces camps. Les patients qui ont besoin d’examens complémentaires sont référés à l’hôpital et sont pris en charge par VSSS. 15 camps doivent être mis en place au cours de l’année 2008 contre 25 au cours de l’année 2007.

3.5.2) Soins médicaux pour l’ensemble de la communauté   :

8 camps de santé ont été mis en place en 2007. Le même nombre est prévu sur 2008. Ce sont les membres de la communauté qui sont en charge de l’organisation de ces camps. VSSS a la responsabilité de fournir les médicaments et de trouver des médecins disponibles. Comme pour les camps de santé dans les balavedis, les frais liés à l’achat des médicaments sont pris en charge par VSSS. L’idée est de responsabiliser les communautés dans ces problèmes de santé. Environ 400 personnes sont attendues pour chaque camp.

3.5.3) Camps de santé spécifiques à certaines maladies bien précises   : problèmes oculaires, problèmes dentaires, …)   :

Il s’agit de camps de santé qui demandent un suivi et un traitement spécifique. 17 camps ont été mis en place en 2007. Ces camps sont co-organisés et co-financés par d’autres ONGs locales ainsi que le ministère de la santé. 20 camps seront mis en place en 2008.

3.5.4) Séminaires d’Education à la santé   ;

Ce sont des séminaires d’éducation à la santé qui se déroulent au niveau de chaque paroisse. Des intervenants extérieurs sont chargés de l’animation de ces séminaires. Une moyenne de 75 personnes participent à ces séminaires dans chaque paroisse. 78 séminaires se sont déroulés pour cette année 2007.

3.5.5) Ma santé   («   My health»)   :

Ce projet s’est concrétisé pour la première fois en 2007.

Ce nouveau programme vise à sensibiliser les membres de la communauté aux problèmes de santé publique et au traitement de certaines maladies tels que les maladies sexuellement transmissibles ou les problèmes liés à l’eau (chloration de l’eau). Des campagnes de prévention ont été mises en place dans 40 centres paroissiaux. Le cœur du projet est bien d’impliquer des membres de la communauté dans ce travail de prévention et de sensibilisation. 200 personnes ont ainsi reçu une formation de deux jours au cours de l’année avec l’appui de 4 intervenants extérieurs.

En s’appuyant sur les erreurs faites au cours de l’année 2007, le Père Thomas a décliné ce programme autour de 3 activités qui sont dans les faits étroitement interdépendantes :

Promotion et promotion des actions contre les maladies transmissives et liés aux problèmes d’hygiène.

Ce travaille consiste à effectuer une enquête de médico-socio-économique parmi les villageois. 40 villages de Pambanar et Thiruvalla ont déjà été soumis à cette enquête. Les résultats sont en cours d’analyse. Ils doivent être finalisés pour le mois de février 2008. Les zones de Mundakayam, Kottayam, et Patithanam seront concernées par cette enquête en 2008. 150 volontaires des communautés, issues des communautés réaliseront cette enquête en 2008. Ils bénéficieront d’une formation spéciale sur l’utilisation de la médecine traditionnelle par les plantes, mesure de la pression sanguine, et utilisation d’un glucomètre. La formation durera 3 jours et se tiendra sur chaque zone. Cette enquête permet donc :

- de sensibiliser et d’informer les habitants sur les éventuels maladies auxquelles ils sont sujets ;

- de connaître la situation sanitaire et socio-économique de la communauté ;

Le modèle de l’enquête qui est utilisé est disponible chez le RSP. Il a été réalisé avec des médecins. J’ai proposé quelques corrections notamment dans le traitement des aspects liés aux aspects nutritionnels. A suivre.

Mise à disposition de balances, dans les centres « My health ».

Mise à disposition de stéthoscopes et d’appareils permettant de mesurer la pression sanguine, balances, dans les centres « My health ».

Un carnet de santé est également donné à chaque bénéficiaire lors des visites. Un modèle vierge est disponible chez le RSP.

3.5.6) Centre de santé rural Sevanalaya (“Sevanalaya Rural Health Center”)   :

Il s’agit encore d’un nouveau programme né en 2007. Il vise à éviter la fermeture d’un centre de santé rural dans la zone de Pambanar (PB). Ce centre reste essentiel pour les membres de la Communauté. Il s’agit d’un centre de santé en milieu rural dans la zone de Pambanar (PB), qui est facilement accessible pour tous les habitants de la zone. Le centre accueille régulièrement des camps de santé, des séminaires de santé et des sessions de formations aux questions de santé publiques. Il existe 25 lits disponibles dans le centre pour les patients. Pour diverses raisons, et en particulier pour des raisons

financières, les médecins quittent le centre et la zone. Quand un problème urgent arrive la nuit, il n’y a aucun médecin disponible pour répondre aux besoins de la Communauté. Il s’agit donc de financer un médecin pour la nuit à temps plein.

Plusieurs camps de santé sont également mis en place sur ce centre. Ce centre mène de nombreuse sessions de préventions également sur des problèmes d’alcoolisme, la consommation de drogue, ou les maladies sexuellement transmissibles. Deux médecins travaillaient ainsi dans ce centre en novembre 2006, ce qui est clairement insuffisant au regard des besoins. Un de ces médecins ne travaille qu’à temps partiel. Il s’agit donc de financer un médecin pour la nuit. La moitié du financement sera prise en charge par la solidarité communautaire. En outre, la crise du thé affecte particulièrement cette zone de Pambanar. En conséquence, les familles éprouvent de grosses difficultés à payer les traitements et les honoraires des médecins. Les malades évitent d’aller à l’hôpital sauf en cas d’extrême nécessité.

4) Ecole supérieure d’art d’Amalambika :

Il s’agit d’une école privée (qui est gérée par des prêtres) qui accueille des jeunes issus de basses classes sociales, mais qui souhaitent poursuivre des études supérieures. L’école propose des formations en cycle 1 (+1 et +2), et en cycle 2 (+3, +4, +5). Les étudiants bénéficient d’aides financières importantes pour pouvoir la fréquenter. Les jeunes qui fréquentent cette école n’ont pas eu assez de marks (= résultats au SSLC) pour pouvoir prétendre une autre école. Tous les enseignants ont les qualifications requises. 14 personnes travaillaient en 2006 dans cet établissement contre 15 en 2007. Historiquement, Partage était contre le soutien de cette école. Nathalie Mouzay avait écrit un courrier officiel pour expliquer le positionnement de Partage. Puis, ils ont eu un besoin ponctuel et urgent pour cette école… C’est alors devenu une norme que Partage finance cette école ! Aujourd’hui, si nous devions suspendre notre soutien financier à cette école, elle se verrait dans l’obligation de fermer, et donc de ne pas donner une chance supplémentaire à des jeunes qui n’ont pas pu intégrer une école plus prestigieuse, faute de résultats et de moyens financiers. Il me semble qu’il est cohérent que nous poursuivions notre engagement financier sur cette école dans la mesure où un nombre important de ces jeunes ont fréquenté les balavedis et/ou les tuitions classes. Il serait regrettable de fermer la porte à des jeunes qui demandent juste d’avoir une deuxième chance. Par ailleurs, jusqu’à cette année 2006 inclus, les jeunes qui échouaient au SSLC ou qui avaient des résultats insuffisants, ne profitaient plus d’aucun service direct lié à l’éducation. C’est un service supplémentaire qui me paraît essentiel et qu’il faudrait même, peut-être, essayer de développer pour éviter de laisser des milliers de jeunes au chômage.

Pour être en cohérence avec les autres programmes de VSSS, j’ai en revanche insisté auprès des deux responsables pour leur demander de donner priorité aux jeunes qui avaient été actifs dans les balavedis et les tuitions classes qu’ils avaient fréquenté par le passé.

La formation professionnelle a toujours été une préoccupation majeure de VSSS (voir rapport de missions d’Alain Bachelart Janvier 1992). Cette demande répond à des besoins évidents et récurrents observés par nos partenaires qu’il convient

d’écouter. Le soutien de Partage par rapport à cette école me semble de fait assez pertinent.

5) Self Help Groups   (= Groupes d’entraides communautaires) :

Les SHGs appartiennent à une Fédération. L’organisation de ces SHGs de VSSS est la suivante : Tous les SHGs d’un village forment une structure appelée : Samyojitha ;Tous les Samyojitha d’une zone forment une structure appelée : Samyuktha ;Les 8 Samyuktas forment une autre structure appelée : Sanghachethana

Enfin, les prêts attribués par VSSS permettent la mise en place d’activités génératrices de revenus. Les sommes allouées sont très variables selon les groupes et les besoins des familles. Le remboursement du prêt se fait mensuellement ou de manière hebdomadaire.

Les groupes réalisent également des opérations d’épargne qui servent à financer des micro-projets et des activités génératrices de revenus.

Ce programme se décline donc en 3 projets :

5.1) Women empowerment   : Les groupes ont été initialement formés pour les femmes dans le but de les amener à avoir une prise de conscience critique de leur situation sur le plan familial, affectif, et économique. Le renforcement de la solidarité au sein même de la communauté est un autre objectif majeur. Le gouvernement indien compte beaucoup sur ces initiatives locales, car il ne peut répondre à toutes les demandes sociales. Elles peuvent être reconnues par le gouvernement quand elles répondent à certaines règles. Les personnes mènent alors des réunions et créent des groupes de discussions pour aborder tous type de sujets traitant de l’actualité internationale ou locale. Cette précision est importante car plusieurs personnes (essentiellement des femmes donc) nous ont expliqué qu’elles se sentaient plus sûres d’elles-mêmes, plus en confiance quant à leurs potentialités.

Elles participent à la scolarité des enfants par le biais de soutiens scolaires et la mise en place de prêts lors de la rentrée des classes. Sur 2008, VSSS va mettre en place plusieurs types d’activités :

* sessions de formations sur la dignité et les droits des femmes, des adolescentes et des jeunes filles. L’objectif sera également que les mamans transmettent ces valeurs à leurs enfants. VSSS part du principe que « lorsque l’on enseigne un homme, on sensibilise un individu mais quand on s’adresse à une femme, on passe un message à une société ». Ces formations auront lieues au niveau paroissial.

* Formation au leadership (socio-politique) sur Munar, Pambanar, et Thiruvalla ;40 personnes issues de milieux très modestes seront sensibilisées pour apprendre à mieux défendre les droits de la Communauté. Ces formations se feront sur trois jours.

* Rencontre et partage d’idées entre les leaders des SHGs. Ces réunions se tiendront sur Kottayam ou Munar sur une base trimestrielle.

* Séminaires d’une journée sur l’égalité entre les sexes dans 10 écoles.

5.2) Activités de micro-crédit   :

5.2.1) Fonds d’aide   : Chaque SHG doit répondre à un certain nombre de critères pour obtenir un prêt. Ils reçoivent dans ce cas la somme de 5000 Rs. Les membres peuvent ainsi emprunter de l’argent à des taux extrêmement avantageux. 75 nouveaux groupes d’entraide communautaire seront ainsi soutenues en 2008. Les SHGs qui ont échoué n’ont pas de deuxième chance en cas d’échec. Des formations sont également proposées dans chaque paroisse.

5.1.3) Programme d’activité génératrices de revenus   :

De nombreux SHGs sont impliqués dans des programmes d’activités génératrices de revenus. Ils ont profité de soutiens bancaires également. VSSS a noté qu’un certain nombre de SHGs ne se développaient pas bien. Aussi, notre partenaire avait éprouvé le besoin de mettre en place en 2007 une évaluation de la situation et une formation à l’EDP (Entrepreneurship Development Programmes). Cette démarche visait à permettre un fonctionnement optimal des SHGs, et d’envisager de nouveaux outils pour favoriser leur développement. Un professionnel fut recruté pour 2007 à temps plein pour réaliser ce travail. Fort de l’évaluation (EDP - Entrepreneurship Development Programmes) réalisée en 2007, VSSS va lancer en 2008 un nouveau programme de création de micro-entreprises rurales.

Un document traduit du Malayalam en anglais a été reçu à la suite de la mission du mois de Décembre 2007. Ce document est consultable dans le lien suivant : Annexe 2.2 bis - VSSS SHG.doc

6) Programme de construction   (Housing) :

Il s’agit de trois activités distinctes :

6.1) Réhabilitation de maisons pour les familles les plus pauvres ;

6.2) Construction de latrines.

6.3) Containers de stockage d’eau potable de 5000 litres.

7) Fonds d’urgence   : Ce fonds d’urgence a été créé à l’issue de l’année 2006 dans le but de permettre à l’association de faire face à des situations de crises majeures rencontrées par les enfants bénéficiaires des programmes de VSSS. Il ne vise pas à donner une aide totale mais de seulement aider un cas de force majeur.

Enfin, Partage assume la prise en charge des frais de fonctionnement de VSSS.