LE MÉTIER : TECHNICIEN

D’INSTALLATIONS PARAFOUDRE

UN SCARABÉE DANS TA LED !

PROTECTION CONTRE

LA FOUDRE

NE TOURNONS PAS AUTOUR DU POT

le magazine des Electrocracksn° 11 2014

une initiative de

SOM

MA

IRE

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Ne tournons pas autour du pot

8Petite visite du bâtiment Volta

TOUT SIMPLEMENT

GÉNIALUn scarabée dans ta led !

11 LE MÉTIER technicien d’installations parafoudre

n° 11 2014

TABLE DES MATIÈRES

ColofonWATT’S UP EST UNE PUBLICATION

EN VUE D’ATTIRER LES JEUNES VERS

LES FORMATIONS ET LES MÉTIERS DE

L’ÉLECTRICITÉ.

Formelec ASBLAvenue du Marly 15/8 B21120 BruxellesTel. 02 476 16 76Fax 02 476 17 76www.wattsup.beinfo@wattsup.be

WATT’S UP est une campagne menée par Formelec à l’initiative de ses partenaires sociaux, à savoir les organisations syndicales CSC-ACV METEA, MWB-FGTB et ABVV-Metaal et les organisations patronales ANPEB, FEDELEC, FEE et NELECTRA. La campagne vise à augmenter l’afflux d’ouvriers dans le secteur des électriciens et s’adresse non seulement aux jeunes et à leurs parents, mais aussi aux employeurs, aux écoles et aux centres de formation.

Editeur responsable : Hilde De WandelerConcept et réalisation : Link Inc (www.linkinc.be)Rédaction : Link IncLay-out : Zeppo (www.zeppo.be)Photos : Sven van Baarle, Joke Van MieghemStudio Dann, Christophe Toffolo

Vous avez un projet intéressant?Parlez-nous en sur info@wattsup.be ou sur

www.facebook.com/wattsup.fr

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2220Lauréat du concours Qualif’ 2014

Protection contre la foudre

Comment choisir et réussir sa qualification finale ?

15Wanted!Dead or Alive

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Juin 2014. L’ambiance est tout sourire quand nous faisons la con-naissance de David. A 17 ans, il a fièrement remporté le concours Fa-cebook en obtenant 230 votes pour sa vidéo de qualification. Respect !

CETTE VICTOIRE : UNE QUESTION DE…POT ?David – ‘C’est la première fois que je réalisais une telle vidéo! J’ai effectué un montage sur le PC en utilisant une vidéo de notre travail, des pho-tos de la qualification et j’ai ajouté des commentaires et de la musique.‘

‘Mes profs et mes copains ont relayé ma demande de vote. On a placé un message sur le site internet de l’école. Des Newsletters ont été envoyées. Tous les professeurs et élèves se sont mobilisés, autant ceux du technique que ceux de l’enseignement général.’

UN RÉSULTAT BLUFFANTLa qualification de David vient s’inscrire dans un ensemble plus large d’une mini-usine de 3 modu-les permettant de conditionner des billes dans des pots d’une certaine contenance. Les élèves ont opté pour un processus assez représenta-tif de ce qui se trouve dans une ligne de production industrielle.

Ils ont reçu de leur professeur, Mon-sieur John Hermans, un cahier des charges précis mais ont dû effectuer eux-mêmes des choix technolo-giques (choix du type de capteurs, choix du dimensionnement des vérins) et motiver ces choix dans leur travail écrit de fin d’études.

Un tapis roulant (réalisé avec un tuyau en PVC) transporte les pots d’un module à l’autre.

L’équipe Watt’s Up a rendu une petite visite au Collège Saint-André à Auvelais.David Jeanmart vient de terminer sa 6ème TQ et de décrocher son diplôme d’électricien-automaticien. A 17 ans, c’est un élève patient, précis et sportif qui a remporté le Concours Facebook de ‘La plus chouette Qualification 2014’ et a gagné un iPad mini wifi. Il y a de quoi être fier et ses copains de classe sont là pour le féliciter.

NE TOURNONS PAS AUTOUR DU POT

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COLLÈGE SAINT-ANDRÉ

Un système rotatif distribue les pots qui se présen-tent sur une bande transporteuse. Les pots sont triés selon leur contenance. Les grands pots sont éjectés alors que les petits pots sont envoyés vers la ligne suivante. Les élèves ont dû réfléchir au posi-tionnement judicieux des capteurs, aux barrières nécessaires pour faire la séparation des pots ainsi qu’au système d’éjection. Le pot évolue ensuite via la bande transporteuse extérieure vers le second poste de travail afin d’être rempli.

Un pot est détecté par un capteur et une fois détecté, le plateau entraînant le pot tourne d’1/5ème de tour. Un deuxième pot se présente dans le système. La ventouse prend alors un couvercle et vient le déposer sur le premier pot. Quand un nouveau pot arrive, le plateau tourne d’1/5ème de tour et ainsi de suite. Quand tous les pots ont un couvercle, ils sont éjectés et les suivants prennent place.

David nous explique : ‘Cette station d’obturation des pots a été pour moi un projet sympa et cool à réaliser. Il a fallu beaucoup de précision et pas mal d’essais et d’erreurs pour que les capteurs soient réglés au millimètre près. ‘

Le pot est isolé puis rempli (de billes) et un compteur calcule le nombre de tours exécuté par la vis sans fin. A chaque tour, un certain nombre de billes est distribué dans le pot jus-qu’à ce que le pot soit considéré comme rempli. Les élèves ont choisi différentes techno-logies de capteurs (dont un capteur spécifique pour compter le nombre de tours effectués par la vis sans fin), un système pneumatique (qui permet d’isoler chaque pot), une vis sans fin et un moteur permettant d’assurer la distribution des billes. Tout cela est relié à l’arrière à des automates qui assurent l’intelligence de fonctionnement du système.

Le pot est ensuite dirigé via la bande extérieure vers la dernière unité qui assure le place-ment du couvercle sur le pot.

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Il est temps de

voir le résultat en

images : visionne

la plus chouette

qualification 2014

suryoutu.be/

dvweRVqWijQ

PREMIER POSTE : LE TRI DES POTS

DEUXIÈME POSTE : LE REMPLISSAGE DES POTS

TROISIÈME POSTE : CHAQUE POT A SON COUVERCLE !

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PETIT COUP D’ŒIL SUR LES AUTRES QUALIFICATIONS RÉALISÉES AU COLLÈGE SAINT-ANDRÉ D’AUVELAIS, EN 6ÈME TQ

THIBAUD CUYPERS ET JEAN-FRANÇOIS GOSSENS

RÉGULATION THERMIQUE D’UNE SERRE

La serre a été dessinée sur papier puis les structures en aluminium et en bois. Le toit en plexiglas a été installé pour abriter un ventilateur de PC et une sonde de tempéra-ture, un moteur et deux contacts de fin de course. Dès que la température de la serre dépasse 30 degrés, le toit s’ouvre et le venti-lateur se met en route.

NICOLAS HENNAUX ET THIBAUT PATRIS

TRI DE PIÈCES

Des pièces en différentes matières (acier, aluminium, bois,) et donc de poids différents arrivent sur une zone transporteuse. Les pièces sont triées et envoyées vers l’une des 3 zones en fonction de leur poids.

Envie de participer à de fabuleux concours ? Suis-nous sur

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Le professeur, John Hermans

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Un scarabée dans ta led !UNE LUMIÈRE NOUVELLE SUR UN PROBLÈME ANCIEN

TOUT SIMPLEMENT GÉNIAL

LE PROBLÈMEParfois, la solution à un problème insurmontable se trouve tout sim-plement dans la nature. Prenons le problème suivant : comment créer des led à lumière blanche de façon efficace ? Tu sais en effet que, parmi toutes les couleurs naturelles, le blanc est la plus difficile à repro-duire. Allo, Mr. Science ?

PAPIER BLANC ET PEINTURE BLANCHEPour améliorer la production de papier blanc et de peinture blanche, nos prédécesseurs se sont déjà inspirés de la nature. Aujourd’hui, Pete Vukusic – un scientifique britannique – s’intéresse de près à la couleur de la carapace d’un scarabée blanc comme neige : le Cyphochilus, un scarabée singulier d’un blanc éclatant, très bling-bling. Ce scarabée vit en Asie du Sud-Est et les chercheurs pensent qu’il est devenu blanc au fil de l’évolution, pour se fondre parmi les champignons de couleur claire.

PLUS BLANC QUE BLANCLa carapace du scarabée Cypho-chilus (DocCypho pour les intimes) possède une blancheur et une brillance ISO de 60 et 65, ce qui est exceptionnel. La neige, les premiè-res dents, le lait, la robe de mariée de tante Betty : rien n’est plus blanc que ce petit animal sympathique.

Les recherches ont montré que, vue au microscope, la carapace se compose en fait d’un réseau désor-

donné de fibres, avec énormément d’espace vide entre les différents filaments. Cet espace vide est rempli d’air, ce qui facilite la diffusion des ondes lumineuses. Et voilà d’où vient son blanc éclatant !

DU SCARABÉE À LA LEDNotre scientifique va désormais tenter de copier la structure de cette carapace pour l’utiliser dans diverses applications industrielles, comme la fabrication de led à lumière blanche. Le hic, c’est que les microfibres qui composent la carapace du sca-rabée sont beaucoup plus fines que celles utilisées actuellement dans l’industrie. S’il réussit son pari, son invention augmenterait considé-rablement le rendement des led à lumière blanche, et abaisserait donc la consommation d’énergie. Comme tu vois, nature et industrie sont parfois plus proches qu’on pourrait le penser.

Source : Tecnolec

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DOSSIER

Tecnolec et Formelec sont des noms connus dans le monde des électriciens. Formelec est le cen-tre de formation pour les entrepri-ses du secteur. Quant à Tecnolec, il s’agit du centre de connaissance chargé de promouvoir le savoir-faire et l’innovation dans le secteur de l’électricité, par la recherche, l’offre de services et conseils technolo-giques et la diffusion d’informations. Il va de soi que Tecnolec et Formelec ont voulu montrer l’exemple, il y a quelques années, lorsqu’ils ont décidé de construire un nouveau bâtiment qui abriterait aussi le Fonds de sécurité d’existence. Et le résultat est claire-ment à la hauteur. Le bâtiment Volta, c’est 2000 m² de bureaux, de locaux de formation et de salles de réunion très lumineux, mais qui consomment très peu d’énergie. Le toit accueille pas moins de 330 m² de panneaux photovoltaïques d’une puissance électrique de 48 kWc, ce qui repré-sente une production annuelle de 35.000 kWh. Pour éviter les zones d’ombre, une étude préalable a été menée pour définir le positionnement optimal des panneaux.

CONSTRUCTION PASSIVELe bâtiment Volta a été conçu selon les normes de construction passive. ‘Le bâtiment devait pour cela ré-pondre à certaines exigences,’ raconte Benjamin Verfaillie, conseiller techno-logique chez Tecnolec. ‘Par exemple, les besoins nets en énergie pour le

chauffage et le refroidissement ne devaient pas dépasser 15 kWh/m² par an, et l’étanchéité à l’air devait être presque parfaite.’ Ce point a été con-trôlé au moyen d’un test blower door, ou test d’infiltrométrie, qui consiste à placer un ventilateur dans une ouver-ture de porte pour mettre l’immeuble en dépression ou en surpression. La méthode permet de calculer les fuites d’air. Le bâtiment Volta a réussi le test haut la main, ses besoins nets en énergie étant eux aussi largement sous la norme, à 14 kWh/m².

STRUCTURE COMPACTELa base d’un bâtiment économe en énergie est une structure compacte. Qui dit compact ne dit pas forcément petit, mais le bâtiment doit être conçu de telle façon que les superficies de déperdition de chaleur, qui sont en contact avec l’extérieur, soient très petites par rapport au volume intéri-eur. Le bâtiment Volta se compose de deux ailes en forme de parallélépipède rectangle, reliées par un volume de verre. ‘Outre cette structure compacte et étanche à l’air, nous avons investi de très grosses sommes dans une iso-lation thermique de pointe et un triple vitrage. Nous avons en outre choisi de placer un toit vert, ultra isolant, à deux endroits précis.’

ENERGIE PASSIVE GRATUITEComme son nom l’indique, une construction passive n’a quasi pas

besoin de chauffage actif. Les apports gratuits de chaleur, le plus souvent suffisent. Ces apports peuvent être internes, comme la chaleur des per-sonnes et des appareils de bureau, ou externes, comme la chaleur du soleil et de l’air ventilé, qui est réchauffé au moyen d’un conduit enterré dans le sol. Ce système est également connu sous le nom de puits canadien ou échangeur air-sol. Le principe est le suivant : tout l’air aspiré à l’extérieur pour la ventilation passe à travers un conduit enterré dans le sol. En hiver, le système préchauffe l’air. En été, il le refroidit. Gratuitement.

VENTILATION ÉQUILIBRÉELe bâtiment Volta n’a-t-il donc plus besoin d’aucun système de chauffa-ge ? ‘Si, quand il fait très froid,’ précise Benjamin Verfaillie. ‘Mais même dans ces moments-là, le chauffage fonc-tionne en synergie avec le système de ventilation. En plus de l’unité de récupération de chaleur, nous avons aussi des batteries de chauffe reliées aux grilles de soufflerie. Si nécessaire, nous pouvons diffuser de la chaleur par ces grilles, grâce à la chaudière gaz à condensation de 50 kW que nous utilisons aussi pour l’eau chaude à usage sanitaire. Nous passons donc par les grilles intégrées dans le sol pour insuffler dans le bâtiment de l’air chaud que nous réaspirons par les bouches d’extraction installées dans les plafonds.’ Cet aspect est crucial pour toute construction passive. Une

Un immeuble de bureaux qui consomme si peu d’énergie qu’il ne faut quasiment pas le chauffer ? Où l’incidence de la lumière a été si bien réfléchie

qu’il n’y a pratiquement pas besoin d’éclairage artificiel ? Où un puits canadien réchauffe tout l’air entrant en hiver et le rafraîchit en été, sans

dépenser le moindre centime ? Cet immeuble existe ! Nous l’avons trouvé à Neder-Over-Heembeek, à un jet de pierre du centre de Bruxelles …

UNE CONSTRUCTION INTELLIGENTE POUR

UN RENDEMENT ÉNERGÉTIQUE MAXIMUM

bonne ventilation est essentielle au vu de l’énorme étanchéité à l’air. Le système utilisé est une ventilation équilibrée (également connu sous le nom de système D), ce qui signi-fie que la quantité d’air aspirée est égale à la quantité d’air évacuée. L’air chaud évacué est-il donc perdu ? Pas du tout ! Car le système dispose, en plus du conduit enterré, d’une unité de récupération de chaleur où la chaleur de l’air évacué est transférée à l’air froid qui vient de l’extérieur.

REFROIDISSEMENT PASSIFEn été, quand il fait très chaud, le bâtiment peut être refroidi de manière 100% passive, et donc presque gratuite. D’une part via le conduit enterré, et d’autre part grâce à la ventilation dite nocturne. Le bâtiment est littéralement truffé de capteurs thermiques. Lorsque la température extérieure est inférieure à la température intérieure, certaines fenêtres s’ouvrent automatiquement pour laisser entrer l’air frais de la nuit, se refermant une fois que la température prédéfinie est atteinte à l’intérieur du bâtiment. Comme les sols et les plafonds en béton ont la capacité de stocker l’air froid, la température intérieure reste délici-euse pendant toute la journée du lendemain. Et ce, sans l’intervention d’un conditionnement d’air, le pire des énergivores !

PARE-SOLEIL AUTOMATIQUEToujours dans l’optique de garder le bâtiment bien au frais, le système de pare-soleil a également été auto-matisé – encore un beau boulot de l’installateur électricien! ‘Il y a des capteurs thermiques un peu partout dans le bâtiment, ainsi qu’une station météo sur le toit qui mesure la quan-tité de lumière solaire. Les stores sont commandés automatiquement sur la base de ces données. Mais ils peuvent aussi l’être manuellement.’

L’éclairage du bâtiment Volta est, lui aussi, un exemple de conception in-telligente. Chaque pièce est équipée d’un détecteur de présence et de capteurs de lumière. Les lampes ne s’allument que si c’est nécessaire. Le bâtiment a été dessiné de manière à profiter au maximum de la lumière du jour, qui pénètre via les fenêtres de toit et la galerie centrale en verre.’

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PETITE VISITE DU BÂTIMENT VOLTA

Ó Benjamin Verfaillie, près de l’une des deux grilles d’aspiration du conduit enterré.

Ó Le système de pare-soleil automatique protège le bâtiment contre la surchauffe. Les lamelles peuvent être entièrement relevées.

Ó Les grilles intégrées dans le sol diffusent dans le bâtiment de l’air chaud, qui est ensuite réaspiré par les bouches d’extraction installées dans les plafonds. Le boîtier blanc contient un détecteur de présence, pour que l’éclairage ne reste allumé que si c’est vraiment nécessaire.

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DOSSIER

Ó Cette chaudière gaz à condensation de 50 kW à peine suffit pour chauffer l’ immeuble de bureaux et l’eau à usage sanitaire.

Ó C’est dans cette imposante unité de récu-pération de chaleur que la chaleur de l’air évacué est transférée à l’air froid aspiré. Une belle économie d’énergie !

Ô Six onduleurs transfor-ment le courant continu fourni par les panneaux photovoltaïques en courant alternatif.

TU CONNAIS LA TRIADE ÉNERGÉTIQUE ?Le bâtiment Volta est un parfait exemple de Triade énergétique, une stratégie en trois étapes visant à réduire autant que possible la consommation d’énergie d’une construction.

ETAPE N°1 : Limiter la consommation Le bâtiment est conçu selon les normes de construction passive. Il est si bien isolé qu’il n’est quasi plus nécessaire de le chauffer activement. En plus, l’énergie ‘passive’ est utilisée au maximum : lumière du jour au lieu de lumière artificielle, chaleur du soleil et chaleur produite par les personnes et les appareils de bureau.

Etape n°2 : Exploiter au maximum les énergies renouvelablesLe toit accueille 330 m² de panneaux photovoltaïques, qui génèrent chaque année 35.000 kWh d’électricité. Soit la consommation de neuf ménages environ.

Etape n°3 : Utiliser les combustibles fossiles de manière raisonnéeS’il le faut vraiment, le bâtiment Volta peut être chauffé au moyen d’une chaudière à condensation fonctionnant au gaz. Il s’agit d’une source de chaleur efficace, à haut rendement.

GARANTIE TOUT CONFORTLe confort des occupants est aussi important dans la conception d’un bâtiment. Encore une fois, le bâtiment Volta frappe fort. Chaque pièce est équipée d’un appareil de mesure du CO2, qui commande le système de ventilation et permet ainsi de garantir de l’air frais à tout moment. Par ailleurs, presque toutes les portes sont à ouverture automatique et le personnel n’a plus besoin de clés. En effet, chaque collaborateur a un badge qui lui donne accès aux locaux autorisés. Ce système d’autorisation peut être adapté très simplement par le responsable du personnel.

TESTE TES CONNAISSANCES :

LES PIONNIERS DE L’ÉLECTRICITÉ !

Quelques-unes des salles de réunion du bâtiment Volta ont été baptisées en l’honneur de grands noms de l’histoire de l’électricité. As-tu déjà entendu parler de ces pionniers belges ? Tape donc leur nom dans

Google. Tu risques d’être surpris …

LOUIS HENRI FREDERIC MELSENSHENRI PIEPER

LE MÉTIER

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'LE PLUS DIFFICILE ? LES ÉGLISES !’

TECHNICIEN D’INSTALLATIONS PARAFOUDRE

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La foudre peut réduire une magnifique installation électrique en un tas de ferraille sans valeur. Sans oublier le risque d’incendie et autres dangers. Voilà pourquoi une installation parafoudre, placée dans les règles de l’art, est indispensable sur les grands immeubles. Un travail sur mesure pour le technicien d’installations parafoudre. Qui d’autre que lui grimperait tout en haut des toits, au bord des coupoles difficiles d’accès et sur les tours en pointe ?

Hommema est une société de Kapellen spécialisée dans les installations parafoudre. La société fait partie d’un groupe néerlandais fondé en 1825 (!) par un fermier frison dégoûté de voir ses étables partir en fumée après avoir été touchées par la foudre. ‘En principe, nous travaillons toujours de la même façon, en créant une cage de Faraday,’ explique Benoit Leus. Le directeur de Hommema fait ainsi référence au scientifique britannique Michael Faraday, qui a décou-vert que les champs électrostatiques, notamment ceux provoqués par la foudre, ne peuvent pas pénétrer dans une cage faite de matériau conducteur.

Toute installation parafoudre se compose de trois élé-ments cruciaux. Un : un système pour le captage placé sur le toit. Il s’agit d’un maillage de cuivre ou d’aluminium, qui se trouve à environ 10 cm du toit. Dans le cas de parties en saillie, comme les groupes de ventilation, on utilise des pointes captatrices. Deux : des conduits électriques qui dérivent les charges électriques du toit vers le bas (la descente de parafoudre). Ces conduits sont parfois visibles de l’extérieur, mais ils peuvent aussi être intégrés dans la construction. Et trois : la prise de terre externe qui emmène la décharge électrique dans le sous-sol.

ANALYSE DE RISQUE

Même si la composition est toujours la même, chaque ins-tallation parafoudre est différente. ‘Il y a plusieurs classes de protection, de 1 à 4. Pour la classe 4, le maillage doit mesurer 20 x 20 mètres. Ces dimensions ne sont que de 5 x 5 mètres pour la classe 1. La résistance de la prise de terre varie aussi en fonction de la classe.’

Le type de construction et l’endroit sont très déterminants. C’est pourquoi Hommema réalise toujours une analyse de risque au préalable. ‘Pour ce faire, nous utilisons un programme qui regroupe toutes les normes européennes. Nous tenons particulièrement compte de quatre risques. Un : le risque pour la vie humaine, par exemple dans le cas d’un hôpital. Deux : le risque économique, pensez donc aux dégâts possibles pour une entreprise. Trois : le risque historique, par exemple pour les bâtiments anciens, tels que les églises. Et quatre : le risque pour les services publics. Les postes d’aiguillage des chemins de fer, par exemple, ou les bâtiments administratifs.’

TECHNICIEN D’INSTALLATIONS PARAFOUDRE

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DE L’USINE À LA VILLA

En Belgique, toute nouvelle construction qui mesure au moins 25 m de haut et qui est accessible au public doit être équipée d’une installation parafoudre. Même si ce n’est pas obligatoire, les grandes entre-prises préfèrent jouer la sécurité. Hommema travaille donc beaucoup pour les entreprises de la pétro-chimie et de l’industrie pharmaceutique. La société a même été choisie par les trappistes de Westmalle pour protéger l’abbaye et sa collection d’art. Certains particuliers décident, eux aussi, de se doter d’une ins-tallation parafoudre. ‘La plupart du temps, il s’agit de grandes villas isolées,’ précise Benoit Leus. ‘Chaque année, nous comptons environ 800 projets, dont le budget varie entre 800 et 500.000 euros.’

PROTECTION CONTRE LA SURTENSION

En plus du personnel administratif, Hommema oc-cupe deux inspecteurs pour le contrôle des instal-lations, un gestionnaire de projets pour les analyses de risques et deux collaborateurs pour la préparation des devis et des plans. Le centre névralgique, ce sont les 17 monteurs. ‘Nos monteurs doivent avoir de solides connaissances en électricité. Les appareils électriques présents dans les bâtiments sont de plus en plus sensibles, si bien que nos installations sont, elles aussi, de plus en plus complexes. Souvent, le parafoudre installé sur le toit ne suffit pas et nous ins-tallons en plus un parasurtenseur en guise de back-up interne. En plus, nous essayons de faire évoluer nos gars, de monteur à inspecteur ou à gestionnaire de projets. Des fonctions qui requièrent évidemment de penser comme un électricien.’

88 MÈTRES DE HAUT

Nous retrouvons Fred Cosyn au Parktoren d’Anvers, à deux pas du centre. Avec ses 78,5 mètres, la tour sera l’un des plus hauts immeubles d’habitation de la ville. Mais ça n’impressionne pas Fred. Monteur chez Hommema, il a l’habitude des hauteurs. ‘J’ai com-mencé sur le plancher des vaches, où je m’occupais des prises de terre. Puis je suis devenu responsable

du placement des canalisations électriques qui relient le système de captage au sol. Et aujourd’hui, j’installe les systèmes de captage. J’ai déjà travaillé plus haut qu’ici. Mon record actuel est de 88 mètres. C’était un immeuble à appartements et j’étais sus-pendu à une corde, avec un harnais de sécurité. Nous suivons bien sûr plusieurs formations, pour le travail en hauteur, avec des cordes et avec des élévateurs.’

Ce que Fred préfère dans son job, c’est qu’il n’y a pas de monotonie. ‘Nous intervenons un peu partout, du clocher d’église au toit plat, de la nouvelle construc-tion à la rénovation. Mais c’est aussi un travail lourd, car nous devons souvent monter les câbles sur nos épaules.’

DU BON SENS

Pour Michael Bracke, chef de chantier, le travail en hauteur est surtout une question de bon sens. ‘Nous allons toujours essayer de travailler avec des élé-vateurs ou des échafaudages. Nous n’utilisons les cordes que lorsqu’il n’y a vraiment pas d’autres possi-bilités. Le plus difficile, ce sont les églises. A cause de leur difficulté d’accès et de leurs toits pointus.’

Michael a commencé comme monteur chez Hommema. Aujourd’hui, huit ans plus tard, il dirige les autres monteurs. ‘Je les dispatche sur les chan-tiers et je m’assure qu’ils ont tout ce qu’il faut. Un monteur doit impérativement posséder trois quali-tés : la ponctualité, l’efficacité et la flexibilité. Il doit arriver à l’heure et travailler de manière sécurisée. Mais il doit évidemment aussi savoir ce qu’il fait, être capable de lire un plan et connaître l’électricité.’

Le sens des responsabilités est aussi indispensable pour pouvoir travailler seul. ‘La plupart du temps, on travaille seul, parfois à deux. Mais quand on veut, on peut. Au début, on peut naturellement compter sur l’aide des collègues. J’ai moi-même été formé par le monteur le plus expérimenté de la société,’ sourit Michael.

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TECHNICIEN D’INSTALLATIONS PARAFOUDRE : UN JOB POUR TOI ?Prêt à déclarer la guerre aux éléments ? Tu es peut-être fait pour le métier de technicien d’installations parafoudre. Voyons donc si tu possèdes les qualités requises.

Ø Ponctualité et efficacité : tu représentes la société et tu travailles en étroite

concertation avec les autres contractants sur le chantier. Evite de les faire attendre.

Ø Sens des responsabilités : tu travailles à très grande hauteur, sur des

installations vitales. Cela nécessite bon sens, connaissances techniques et respect de toutes les mesures de sécurité.

Ø Flexibilité : tu participes à des projets d’envergure. Parfois, tu

dois travailler plus tard ou commencer plus tôt pour éviter les retards. Ne t’attends pas non plus à travailler pendant des mois sur le même chantier. Au contraire, ça change tout le temps.

Ø Autonomie : le plus souvent, tu travailles tout seul ou avec

un collègue, sans la surveillance d’un supérieur. Tu jouis donc d’une grande liberté, mais cela demande aussi de la discipline et un sens aigu des responsabilités.

Ø Vertige interdit : tu travailles sur toutes sortes d’immeubles,

certains sont relativement bas, d’autres sont incroyablement hauts et difficiles d’accès. Ames sensibles, s’abstenir !

TECHNICIEN D’INSTALLATIONS PARAFOUDRE

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Bienvenue dans cette nouvelle année scolaire. WATT’S Up? passe à la vitesse supérieure et ouvre portes et fenêtres. Nous faisons appel à ton aide et nous ouvrons les colonnes de notre magazine à toutes tes idées.

Il y a dans ton école un prof qui fait des étincelles et que tu veux mettre à l’honneur ?Tu travailles avec ton titulaire pour fabriquer du nouveau matériel didactique dans le domaine de l’électricité ?

Tu as un super projet en vue ? Une qualification inspirante ?Tu as découvert un site captivant sur le net ? (Non, non, mon ami, pas le genre de site auquel tu penses.) Un site sur l’électricité, s’il te plaît.

Merci !Tu as visité un musée intéressant pendant tes vacances ? En Belgique ou à l’étranger ? Tu as peut-être pris des photos ?

Quels sont vos projets, à l’école, cette année ? Vous allez visiter une entreprise ? Où vas-tu faire ton stage ? Quand sont prévues vos journées portes ouvertes ?

Dis-nous tout et nous en parlerons peut-être dans notre magazine et sur notre site web. Et qui sait, nous viendrons peut-être même faire un reportage dans ton école ?!A la clé ? La gloire éternelle et le RESPECT… pour toi, pour ta classe et pour ton école.Allez, on n’attend plus que toi !

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Reward: RESPECT!

Wanted!Dead or Alive

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DOSSIER

PROTECTION CONTRE LA FOUDRE

TOUT CE QUE TU AS TOUJOURS VOULU SAVOIR SANS JAMAIS OSER LE DEMANDERLa foudre est un phénomène qui nous interpelle tous. Un spectacle mag-nifique pour certains, angoissant pour d’autres. Pas étonnant quand on sait que c’est l’un des phénomènes naturels les plus dangereux sur terre. La température est plus élevée à l’intérieur d’un éclair qu’à la surface du soleil. Et la foudre envoie des ondes de choc dans toutes les directions.

Il n’existe aucun moyen technique pour éviter la foudre. Il est donc vital de s’en protéger, car un impact peut constituer un danger non seulement pour les humains, mais aussi pour les bâtiments. La foudre peut en outre entraîner de très gros dommages économiques.

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PROTECTION CONTRE LA FOUDRE

COMMENT CALCULE-T-ON LE NOMBRE D’IMPACTS DE FOUDRE PAR KM²/AN?

Pour définir la densité de foudroiement d’une région, on se base sur le nombre de jours d’orage par an ou sur le nombre d’impacts par km². Par exemple, 45 jours

d’orage par an correspondent à 4,5 impacts de foudre par km² et 16 jours d’orage, à 1,6 impact par km². Par rapport à nos pays voisins, la densité de foudroiement est relativement faible en Belgique, où elle tourne autour du chiffre 1. Cela signifie que le risque d’impact est réduit. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut rien faire. Car, dans

notre petit pays, les dégâts provoqués par la foudre sont estimés à quelques 90 millions d’euros par an. (Source IRM)

IEC 62305 ? PARDON ? VOUS DITES ?Une nouvelle norme internationale sur la foudre, baptisée IEC 62305, a été pu-bliée en 2006. Ce type de norme a un rôle important à jouer en tant que réfé-

rence internationale. Ainsi, les électriciens du monde entier savent qu’ils parlent de la même chose et disposent surtout d’une directive fiable en ce qui concerne la bonne méthode de travail et les critères à remplir pour une bonne installation.

Le CENELEC est une organisation regroupant plusieurs pays européens, res-ponsable de la rédaction de ce type de normes européennes dans le domaine de l’électrotechnique. Le CENELEC a traduit cette norme internationale sous la

norme EN 62305, une norme européenne ensuite traduite dans la normalisation belge par le Bureau de normalisation (pour remplacer les normes NBN-C18-100

et NBN-C18-300).

ABRÉVIATIONS IMPORTANTES

LEMP Lightning Electro Ma-gentic imPulse

Impulsion électromag-nétique générée par la foudre (IEMF)

LPMS LEMP Protection Measures System

Protection contre les LEMP

LPZ Ligthning Protection Zone

Zone de protection contre la foudre

LPS Lightning Protection System

Niveau de protection contre la foudre

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Comme tu l’as compris, la foudre est dangereuse. Mais sais-tu aussi que les dégâts occasionnés par la foudre aux constructions, aux personnes et aux réseaux de distribution peuvent adopter différentes formes ? Un coup de foudre indirect peut déjà causer des dommages considérables. Dans les réseaux de distribution (pour l’eau, l’électricité et

les données, par exemple), la tension peut grimper jusqu’à 1 million de volts. Aucun appareil branché sur ces réseaux ne peut y survivre.Voici un aperçu des différentes situations possibles, en fonction du point d’impact.

TROIS FORMES DE DOMMAGES :

impacts sur un objet 

lésions aux êtres vivants dues aux tensions de contact et de pas 

peut entraîner: des dommages mécaniques, un incendie et/ou une explosion

instantané(e)s ; un incendie et/ou une explosion à cause des étincelles

provoquées par des surtensions ; des blessures aux personnes à cause des tensions de contact

et de pas ; une défaillance ou une panne des systèmes internes à cause

de l’impulsion électromagnétique générée par la foudre (LEMP).

peuvent entraîner : une défaillance ou une panne des systèmes internes à cause

de la LEMP

peuvent entraîner : un incendie et/ou une explosion à cause des étincelles

provoquées par des surtensions et des courants de foudre qui sont transmis par les canalisations reliées ;

des blessures aux personnes provoquées par des tensions de contact ;

une défaillance ou une panne des systèmes internes due à des surtensions.

peuvent entraîner : une défaillance ou une panne des systèmes internes consé-

cutive à des surtensions.

impacts à proximité d’un objet

dommages physiques (incendie, explosion, dommages mécaniques, dégagement de produits chimiques) dus aux effets du courant de foudre (y compris formation d’étincelles)

S1

D1

S2

D2

S3

D3

S4

impacts sur une ligne de distribution reliée à un objet

défaillance des systèmes internes due à l’impulsion électromagnétique générée par la foudre (LEMP).

impacts à proximité d’une ligne de distribution reliée à un objet.

QUATRE FORMES DE PERTES  :

perte de vies humaines L1

perte de services publicsL2

L3perte de patrimoine culturel

L3 perte de valeur économique

QUELS DÉGÂTS LA FOUDRE PEUT-ELLE CAUSER ?

19

PROTECTION CONTRE LA FOUDRE

UNE BONNE ANALYSE DE RISQUES EST INDISPENSABLEUn impact de foudre libère d’énormes forces électriques et mécaniques. Un impact direct provoque généralement un incendie, mais il peut aussi disloquer les murs et arracher les tuiles d’un toit.Comme l’électronique occupe de plus en plus de place dans notre vie, un impact de foudre peut même occasionner des dommages ou des pannes à distance sur nos appareils et installations. Dans les entreprises, on sait que la foudre re-présente une sérieuse menace pour les procédures internes de sécurité, et donc pour le bon fonctionnement général d’une société.Les dommages économiques (pertes indirectes) peuvent être énormes par le fait que la production se retrouve à l’arrêt (avec les retards de livraison et conséquences néga-tives sur l’image de marque qui en découlent). Une bonne analyse de risque est donc essentielle.

A QUOI RESSEMBLE UNE INSTALLATION PARAFOUDRE ?L’installation parafoudre ou LPS (Lightning Protection System) est la mesure la plus importante et la plus efficace pour préserver un objet des dommages physi-ques provoqués par la foudre. Une installation parafoudre se compose habituellement d’un dispositif externe et d’un dispositif interne. Le parafoudre externe :

Le parafoudre interne empêche la formation d’étincelles dans l’objet grâce à l’empêchement de l’apparition d’une différence de potentielle ou grâce à une distance suffisante (et donc une isolation électrique) entre les composants du parafoudre externe et les autres éléments conducteurs à l’intérieur du bâtiment.

(Source : norme européenne NBN EN 62305 relative à la protection contre la foudre)

a. intercepte la foudre qui frappe un bâtiment (au moyen d’un système de captage) ;

b. conduit le courant de foudre vers le sol (par le biais de descentes conductrices) ;

c. disperse le courant de foudre dans le sol (grâce à une prise de terre).

ET MAINTENANT, NOUS TE DONNONS RENDEZ-VOUS EN PAGE 11 POUR

TOUT SAVOIR SUR LE MÉTIER DE TECHNICIEN

D’INSTALLATIONS PARAFOUDRE.

TOUR D’INSPECTION DES GOULOTTES

D’UN CENTRE COMMERCIAL

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Check it out

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TOUT A COMMENCÉ PAR … UN PROBLÈME

‘Le Wijnegem Shopping Center est l’un de nos gros clients. Il y a quel-que temps, nous avons participé à d’importants travaux de rénovation. Autrefois, ce type de bâtiment avait des faux plafonds amovibles. Il était donc facile d’atteindre les goulot-tes, y compris dans certains endroits difficiles. Aujourd’hui, les plafonds sont fixes. Ça pose clairement pro-blème … Nous avions donc besoin d’un robot capable d’inspecter le câblage existant dans les endroits difficiles d’accès, et même de tirer de nouveaux câbles si nécessaire. (…)Matthias Bellekens, chef d’équipe chez Cofely Services GDF Suez

L’AVIS DU JURYLe jury s’est montré très impression-né. Jan Verboven, enseignant : ‘Tim et Vincent ont fait du très beau boulot. Ils ont bien collaboré, de manière très intelligente. Leurs estimations de prix étaient bonnes. Et ils ont été très actifs sur différents forums en ligne, aidant même d’autres personnes à avancer dans leurs projets.Ils ont rencontré de nombreuses diffi-cultés tout au long de l’année, mais ils ont géré comme des pros. Leur travail d’équipe est toujours resté efficace, même sous la pression et le stress. Il n’est donc pas étonnant qu’ils aient aussi remporté le prix du Gips4Vips (à Anvers). Ils peuvent être fiers de leur chariot d’inspection.’

LES PIÈCES Wild Thumper Arduino (contrôleur de robot avec logiciel libre d’Arduino) WIRC Dension (connexions USB pour stick wifi & caméra) ; assure la liaison entre le chariot et la tablette de commande 2 caméras (pour voir à l’avant et à l’arrière) stick wifi hub (concentrateur) USB 2 ampoules LED (il fait tout noir là-dedans) 2 moteurs servomoteur 10 piles de 1,2 volt, 4,5 Ah

adaptateur

COMMENT TIM ET VINCENT S’Y SONT-ILS PRIS ? LE CHEMIN DE LA GLOIRE ÉTERNELLE !

Ø LES PRÉMISSES‘Nous avons choisi ce projet en septembre. A l’époque, nous savions déjà que nous voulions travailler ensemble. Mais nous ne connais-sions que le but à atteindre et nous n’avions qu’une vague idée des pièces à utiliser.’

Ø CONTACT AVEC LE CLIENT‘Nous avons souvent vu Matthias de Cofely Services, notre donneur d’ordre, pour discuter. Nous con-naissions donc parfaitement les attentes et les moyens financiers à disposition. Nous sommes aussi allés jeter un coup d’œil sur place, à Wijnegem.’

Ø EVALUATIONNous avons eu 3 évaluations avec le jury : en novembre (calendrier et budget), en février (prototype) et en juin (évaluation finale !).

Ø AU BOULOT !‘Nous avons travaillé sur notre qua-lification toute l’année passée, à la maison et pendant une partie des TP, en moyenne 12 heures par semaine. Nous nous sommes parfaitement bien entendus. Les tâches étaient bien réparties entre nous deux. Tim, c’est le geek. Moi (Vincent), je suis plutôt le technicien et je me suis occupé de l’assemblage du chariot. Nous avons aussi beaucoup col-laboré avec nos collègues futurs concepteurs mécaniques.’

Ø APPRENDRE DE SES ERREURS‘Le premier test grandeur nature s’est déroulé pendant les journées portes ouvertes, au mois de mai. Le premier jour, tout a marché à mer-veille. Mais le deuxième jour a été catastrophique. La panique était un peu au rendez-vous. C’est ainsi que nous avons compris que c’est de ses erreurs qu’on apprend le plus.’

‘C’EST SANS CONTESTE LE PLUS BEAU PROJET DE QUALIFICATION DE CES DERNIÈRES ANNÉES.’RÉACTION D’UN MEMBRE DU JURY

Les premières pages de ce magazine sont consacrées au gagnant de notre concours Facebook ‘La plus chouette qualification 2014’. Retrouvons maintenant deux autres lauréats, Vincent Van Deynze et Tim Asscherickx, à Zandhoven près d’Anvers. Leur projet ? Un chariot d’inspection qui sera utilisé ‘en vrai’ pour inspecter les goulottes du Wijnegem Shopping Center. Un projet de qualification qui va donc avoir une deuxième vie, sur le terrain.

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La qualification, c’est la cerise sur le gâteau de ta formation. Le point d’orgue de tes

études, le projet concret dans lequel tu peux appliquer toutes tes connaissances et toute

ton expérience. Il s’agit donc de bien choisir ton sujet, en évitant de prendre les choses à la légère. Pour te mettre sur la bonne voie, nous avons pris la direction l’Athénée Royal de Hannut, où nous avons démandé à quelques élèves s’ils avaient des conseils pratiques pour toi.

1. Aller visiter les chantiers proches de chez vous, regar-der les nouvelles technolo-gies utilisées. Une visite d’un chantier peut parfois influen-cer le choix d’une qualifica-tion.

2. Ouvrir les yeux, se po-ser des questions sur l’environnement car être électricien est un métier qui évolue en permanence. Res-ter curieux : se rendre à des salons pour voir comment la technologie évolue.

3. Visiter des entreprises pour se faire une idée des diffé-rents métiers d’électricien et voir ceux qu’on a envie de faire. Parfois, après quel-ques jours de stage, il se peut qu’un élève se rende compte que cela ne lui convient pas.

TROIS CONSEILS DE DIDIER PETITJEAN PROFESSEUR À L’A.R. DE HANNUT

COMMENT CHOISIR ET RÉUSSIR SA

QUALIFICATION FINALE ?

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GIPDE

2014

L’Athénée Royal de Hannut nous ouvre les portes de la section 6ème Electricien installateur-mon-teur. A la rencontre de quelques projets passionnants en 6ème professionnel.

PLEIN FEUX SUR QUELQUES QUALIFICATIONS

LUMINEUSES

JIMMY LOUVRIER, 21Jimmy a mis au point un système de distribution de marchandise sur l’un des quatre quais de déchargement.

SES CONSEILS : Avoir des plans pour s’y retrouver dans le câblage !

Un job d’étudiant en électricité per-met de mettre la théorie en pratique et peut ouvrir vraiment des portes ! Cela me donne aussi plus d’aisance quand j’effectue un stage car je suis à l’aise sur un chantier.

LOIC BRANTZ, 19Une grue (commandée par automate) va chercher de la marchandise avant de la livrer dans le wagon d’un train qui arrive à la voie 1.

SES CONSEILS : Ne pas s’y prendre trop tard et finir son dossier le plus rapidement pos-sible.

Ne pas penser qu’on a énormément de temps !

KEVIN DAMOISEAUX, 21Une barge arrive sur le bord du quai. Quand le bateau arrive, sil est détecté ‘vide’, le manutentionnaire appuie sur le bouton et la grue va chercher la mar-chandise sur la terre et la déposer dans la barge.

SES CONSEILS : Il faut apprendre à gérer son stress et à s’exprimer en public devant le jury

Se mettre au boulot dès le départ pour éviter de devoir courir dans tous les sens durant les derniers jours.

JULIEN MINNE, 21Julien travaille sur la gestion d’un parking.Un conducteur entre dans un parking en voiture et prend un ticket. Une barrière se lève. La voiture va se garer. Un voyant lumineux rouge s’allume au dessus de la place de parking pour indiquer qu’elle n’est plus disponible. Un compteur affiche complet quand il n’y a pas plus de places disponibles. Il est alors impossible de ren-trer dans le parking.

SON CONSEIL : Il faut rester appliqué, être constant dans son travail.

23

BRAVO À TOUS POUR CES RÉALISATIONS ORIGINALES ET CES CONSEILS AVISÉS !

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Mordu de technique et branché d’internet, tu veux tout savoir sur le monde de l’électricité ?

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Des anecdotes amusantes

Des concours chaque mois pour remporter de super cadeaux !En juin, le gagnant du concours 'La Plus chouette Qualif' a remporté un iPad mini

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VA VOIR TOUTES LES

PHOTOS DE LA FINALE ELECTRO

CHALLENGE !

LA PLUS

CHOUETTEQUALIF

2014