WS 2016/17: Texttransfer 1 (Französisch-Deutsch)

Text 1:

L'Express online (http://www.lexpress.fr/), 12/01/2010)

"Nous ne sommes pas égaux devant le stress"Le stress est-il le mal du siècle?L'Académie des sciences se penche aujourd'hui [im Rahmen einer aktuellen Tagung, M.N.] sur le stress, l'un des "défis scientifiques du XXIe siècle". Pourquoi parle-t-on autant de ce trouble aujourd'hui? Le point avec Michel Le Moal, professeur émérite à l'université Victor Ségalen de Bordeaux.Le stress est-il la maladie phare du XXIème siècle? Nous avons le sentiment que les douleurs lombaires augmentent, que les troubles du sommeil se multiplient, qu'il y a de plus en plus de cas de dépression, d'anxiété et d'addiction. Stress au travail: des chiffres éloquents D'après un sondage réalisé par l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (Anact) avec l'institut CSA, le stress touche 41% des salariés en France. Ils sont pourtant 64% à en éprouver les symptômes: fatigue importante (37%), tensions musculaires (29%), difficultés à ne plus penser au travail une fois à la maison (28%), troubles du sommeil (25%), anxiété (25%), irritabilité (19%), maux de tête (17%) et baisse de vigilance (12%). 2 à 3 milliards d'euros: c'est l'estimation du coût social du stress professionnel en France, selon l'Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS). Lequel précise que ces chiffres, intégrant les dépenses de soins - celles liées à l'absentéisme, aux cessations d'activité et aux décès prématurés - constituent une évaluation a minima. ////Enfin, selon l'Agence européenne pour la santé et la sécurité au travail, le stress serait à l'origine de 50 à 60 % de l'absentéisme au travail. Le stress est-il commun à tout cela? Je ne sais pas, mais c'est une hypothèse de travail. Il y a eu un profond changement dans les relations de l'individu à son environnement. Peu à peu, la menace physique s'est transformée en menace psychologique. Dans les temps très anciens, l'homme qui sortait de sa caverne pouvait être confronté à un ours, il y avait une menace physique ou de survie. Aujourd'hui, nous survivons en affrontant des menaces qui sont surtout de nature psychosociales. Le stress, en tous cas, est un gigantesque sujet: plus de 90 000 articles ont été publiés sur le sujet depuis l'an 2000! Les recherches sont nombreuses: l'un des problèmes est de savoir comment ces stresseurs émanant de nos sociétés passent sous la peau et marquent notre corps. Quelles sont les principales menaces?Dans les années 1960-1970, ce qui concernait la sphère familiale et privée touchait au plus près les individus. A titre d'exemple, dans une période prospère de plein emploi, le fait de perdre un travail pouvait alors être réparé assez vite. Aujourd'hui, nous nous sentons menacés par d'autres retournements de situation. L'instabilité de notre avenir, la nécessité de travailler, d'assurer son futur, arrivent bien davantage au premier plan.Sommes-nous tous égaux devant le stress? Non, il existe d'énormes différences génétiques entre les individus. Il faut bien comprendre que ces vulnérabilités sont souvent acquises très précocement et dans ce cas les traumatismes laisseront d'autant plus facilement des traces. Parfois, l'environnement psychosocial peut être un déclencheur, un poids de plus qui fait basculer la balance, ainsi que tout ce qui a trait à la vie personnelle, selon les interprétations que nous en donnons.Par exemple, des travaux récents ont montré que lorsqu'on naît dans un milieu économique et social défavorable, on acquiert certaines vulnérabilités biologiques qui perdureront pour le reste de nos jours. Ce qui est sûr, c'est que nous sommes aujourd'hui dans un environnement très incertain pour les individus. L'homme est face à de grandes incertitudes sur son avenir et cela c'est ce que l'on appelle une source de stresseurs. Sylvain MorvanText 1, Vorschlag für eine Musterübersetzung:

Vor dem Stress sind nicht alle gleich

Ist Stress die Krankheit/das Übel/die Plage des Jahrhunderts?

Die Akademie der Wissenschaften beschäftigt sich/befasst sich/setzt sich heute mit dem Thema Stress (auseinander), einer der wissenschaftlichen Herausforderungen des 21. Jts./einer der Herausforderungen des 21. Jts. für die Wissenschaft.

Warum spricht man heute so viel von dieser Störung?

Dazu Informationen / ein Bereicht / eine Stellungnahme von Michel Le Moal, emeritierter Prof. der Universität VS in Bordeaux.

Ist Stress die Hauptkrankheit des 21. Jahrhunderts?

Wir haben das Gefühl, dass Rückenschmerzen zunehmen, dass Schlafstörungen ansteigen und dass es immer mehr Fälle von Depressionen, Angststörungen und Suchterkrankungen gibt.

[besser:] Wir beobachten eine deutliche Zunahme/einen deutlichen Anstieg von Rückenleiden und Schlafstörungen und immer mehr Fälle von Depressionen, Angststörungen und Suchterkrankungen.

Stress am Arbeitsplatz: vielsagende Zahlen / Zahlen, die für sich sprechen

Nach einer Untersuchung/Studie der französischen staatlichen Agentur zur Verbesserung der Arbeitsbedingungen (Anact) gemeinsam/in Zusammenarbeit mit dem frz. Meinungsforschungsinstitut CSA, betrifft der Stress 41% der Arbeitnehmer in Frankreich.

/[besser:] leiden 41% der französischen Arbeitnehmer unter Stress.

/[besser:] sind 41% der französischen Arbeitnehmer von Stress betroffen.

Glatter:41% der Arbeitnehmer in Frankreich leiden unter Stress, so/bestätigt eine gemeinsame Untersuchung/Studie der Agence national zur Verbesserung der Arbeitsbedingungen (Anact) und des frz Meinungsforschungsinstituts CSA.

Dennoch weisen 64% die Symptome von Stress auf:

/[besser:] Und sogar 64% spüren die Symptome:

Starke Müdigkeit (37%), Muskelverspannungen (29%), Schwierigkeiten, zuhause abzuschalten (28%), Schlafstörungen (25%), Ängste (25%), Reizbarkeit (19%), Kopfschmerzen (17%), Herabsetzung der Aufmerksamkeit/Aufmerksamkeitsstörungen.

Auf 2 bis 3 Milliarden Euro schätzt das nationale Forschungsinstitut für Arbeitssicherheit (INRS) die Kosten, die in Frankreich den Sozialkassen durch Stress am Arbeitsplatz entstehen.

Das Institut präzisiert, das diese Zahlen, die auch jene Pflegekosten einschließen, die durch Fehlzeiten am Arbeitsplatz, durch Altersteilzeit oder durch verfrühten Tod entstehen, nur eine Minimalschätzung darstellen.

/[besser:] Diese Zahlen, die auch jene (Pflege-)Kosten einschließen, die durch Fehlzeiten am Arbeitsplatz, durch Altersteilzeit oder durch verfrühten Tod entstehen, stellen, so präzisiert das Institut, nur eine Minimalschätzung dar.

Schließlich soll der Stress der Grund für 50-60 % der Abwesenheit vom Arbeitsplatz sein.

Text 2:

Artikel zu "Préciosité" in wikipédia.fr (https://fr.wikipedia.org/wiki/Préciosité)

PréciositéLa préciosité1 est une mode littéraire française du xviie siècle .

HistoireLa mode précieuse, entre 1626 et 1662 , visait à modifier et embellir la grammaire française. Elle fut la cible des satires de Molière dans Les Précieuses ridicules et Le Misanthrope ou l'Atrabilaire amoureux, de Jean de La Fontaine dans La Fille, de Michel de Pure avec La Précieuse (1656-1658) 2, ou encore d'Antoine Baudeau de Somaize 3. Le classicisme, tel celui de Jean Racine, s'en est différencié.

Les ruellesLes précieuses, dames nobles oisives, aimaient à se réunir dans leur chambre à coucher, voire même dans leur ruelle, l'espace entre leur lit et le mur, pour y discuter ferme de littérature.

Ces réunions furent en vogue en Provence et à Paris. Pour y accéder, mieux valait avoir noblesse de sang et « noblesse de l’âme ». Certaines furent plus distinguées comme la « chambre bleue » de Catherine de Vivonne à l'hôtel de Rambouillet à Paris, celle de Madeleine de Scudéry, ou celle Madame de LaFayette. On y discutait dans un langage appliqué, on y parlait de littérature, on y écrivait, on lisait des poèmes, presque tous sur l’amour, ou des extraits d’œuvres.

Les auteurs de ce courant, par le portrait littéraire, la maxime, le roman, la lettre, renouvelèrent la littérature dans le sens d'un raffinement extrême, qui inspirera le libertinage. Au siècle suivant, qui fut celui des Lumières, les nobles et bourgeois cultivés prirent l’habitude de se réunir non plus dans les chambres, mais dans des « salons », axés notamment sur les sujets littéraires . (...)

Text 2, Vorschlag für eine Musterübersetzung

Die Preziosität ist eine französische literarische Strömung/Bewegung des 17. Jahrhunderts.

Geschichte

Die Preziösität, 1626 bis 1662, wollte die französische Grammatik verändern und verschönern.

Besser (zur Vermeidung der gleichwertig neben dem Subjekt stehenden adverbialen Bestimmung vor dem Verb): Die Preziosität, eine auf die Jahre von 1626 bis 1662 datierbare Strömung/Bewegung, wollte ...

Noch besser (Vermeidung des animierten Subjekts): Die Anhänger der Preziosität, einer auf die Jahre von 1626 bis 1662 datierbaren literarischen Strömung/Bewegung, wollten ...

In Satiren von Molière wie Les Précieuses ridicules und Le Misanthrope ou l'Atrabilaire amoureux, ist die Preziosität Zielscheibe der Kritik. Aber auch andere Autoren wie Jean de La Fontaine in La Fille, und Michel de Pure mit La Précieuse (1656-1658) oder auch Antoine Baudeau de Somaize kritisierten diese literarische Strömung (in ihren Werken).

Der Klassizismus, wie jener von Jean Racine, unterschied sich von dieser Strömung.

Besser (zur Vermeidung des anmierten Subjekts): Die Vertreter des Klassizismus, wie Jean Racine, distanzierten sich von dieser Strömung.

Die Ruelles

Die Preziösen, müßige, adlige Damen liebten es, sich in ihren Schlafgemächern, genauer in dem Gässchen/in der ruelle, dem Platz zwischen ihrem Bett und der Wand, zu treffen, um hitzig über Literatur zu diskutieren.

Besser (zur Vermeidung der Doppelverbkonstruktion liebten-treffen und zur Vermeidung des im Bezug nicht gleich eindeutigen Adverbs hitzig): Die Preziösen, müßige, adlige Damen, trafen sich mit Vorliebe in ihren Schlafgemächern, genauer in dem Gässchen/in der ruelle, dem Platz zwischen ihrem Bett und der Wand, um hitzige/heftige Diskussionen über Literatur zu führen.

Diese Versammlungen waren sowohl in der Provence als auch in Paris beliebt. Um Zugang zu erlangen, waren edles Blut und eine edle Seele von Vorteil. Einige Salons hoben sich ab wie die chambre bleue, das blaube Zimmer, von Catherine de Vivonne im Schloss von Rambouillet bei Paris und jene von Madeleine de Scudéry oder Madame de LaFayette. Man unterhielt sich in einer gepflegten Sprache, man sprach über Literatur, schrieb, las Gedichte, die fast immer von Liebe handelten, oder studierte Auszüge aus literarischen Werken.

Text 3.

Marc Provencher : „Le docteur Labrèche“, in: F. Mayer/M. Wodsak, Seuils. Nouvelles franco-canadiennes, Düsseldorf 2012:18

Depuis la mort tragique de son épouse Mara, le docteur Labrèche avait eu tendance à compartimenter sa vie sentimentale. Il préférait désormais des rappports plus fugaces, dont aucun ne devait durer plus de quelques jours. Il y avait eu Sarah, Sonia, Maryse et plusieurs autres: des femmes pas compliquées, un rien passives, qui partageaient son goût du silence. Peu importe s’il recrutait toujours ses passades parmi les clientes admises à la clinique: elles sauraient tenir leur langue, il en était persuadé. La dernière élue en date était une certaine Léa, qui avait su se montrer de bonne compagnie. Allongé à côté d’elle dans la semi-pénombre, il passait en revue son planning de la semaine et, à la blague, lui confiait toutes sortes de choses, tout en la caressant d’une main distraite. Mais pas question d’aller plus loin qu’une intimité passagère: il ne pouvait pas, aussi vite, replonger dans les affres d’une vie sentimentale. Son deuil, à l’évidence, se prolongeait.

Textende:

Sans tenir compte de son ordre de ne le déranger sous aucun prétexte quand il s'affairait dans la grande salle – "appelez-moi plutôt par l'intercom, s'il vous plaît" – elle ouvrit la porte toute grande malgré le froid, en prétextant une signature urgente qu'il aurait oubliée.

Mais Labrèche ne se laissa pas décontenancer pour si peu. Se relevant avec le plus grand naturel, comme s'il venait de ramasser un trombone qui traînait, il prit le crayon que Maude lui tendait et referma du pied le compartiment d'acier où séjournait Léa.

Text 3, Vorschlag für eine Musterübersetzung

Nach dem tragischen Tod seiner Gattin Mara hatte Doktor Labrèche die Tendenz entwickelt/begonnen, sein Liebesleben zu verschließen. Er bevorzugte seither flüchtigere Beziehungen, von denen keine länger als ein paar Tage halten/dauern durfte. Da waren Sarah, Sonia, Maryse und einige andere gewesen: unkomplizierte, etwas passive Frauen, die seine Vorliebe/seinen Sinn für Verschwiegenheit teilten. Es war kein Problem/Es spielte keine Rolle, dass er seine Affären immer unter den Kundinnen/Patientinnen der Klinik rekrutierte: sie würden ihren Mund halten/ihre Zunge im Zaum halten, davon war er überzeugt. Die letzte/neueste Auserwählte war eine gewisse Lea. Sie hatte es verstanden, sich als angenehm im Umgang zu erweisen. Während er im Halbdunkel neben ihr lag, ging er seinen Wochenplan durch und vertraute ihr im Scherz alle möglichen Dinge an, streichelte sie dabei gedankenverloren/zerstreut mit einer Hand. Doch über eine flüchtige Beziehung hinauszugehen kam nicht in Frage: er konnte nicht erneut in die Qualen eines Liebeslebens eintauchen, noch nicht. Seine Trauer(zeit) schien weiter anzudauern.

[...]. Ohne Rücksicht auf seine Anordnung, ihn unter keinen Umständen zu stören, wenn er in der großen Halle beschäftigt war, - "Bitte rufen Sie mich lieber über die Sprechanlage" - , machte sie [Maude] die Tür trotz der großen Kälte weit auf und gab vor, er habe eine dringende Unterschrift vergessen.

Aber so leicht ließ er sich nicht aus der Fassung bringen. Mit der allergrößten Natürlichkeit erhob er sich, als habe er gerade eine herumliegende Büroklammer aufgehoben, nahm den Stift, den Maude ihm reichte und schloss mit dem Fuss das kühle Stahlfach des Kühlraums, in dem Lea ruhte.

Text 4

Guy de Maupassant, Boule de suif

[Résumé du contenu: https://de.wikipedia.org/wiki/Boule_de_suif; ici: conversation des voyageurs pendant une pause]

Puis elle baissait la voix pour dire les choses délicates, et son mari de temps en temps, l'interrompait: "Tu ferais mieux de te taire, madame Follenvie." Mais elle n'en tenait aucun compte, et continuait: "Oui, Madame, ces gens-là, ça ne fait que manger des pommes de terre et du cochon, et puis du cochon et des pommes de terre. Et il ne faut pas croire qu'ils sont propres. Oh non! Ils ordurent partout, sauf le respect que je vous dois. Et si vous les voyiez faire l'exercice pendant des heures et des jours; ils sont là tous dans un champ: Et marche en avant, et marche en arrière, et tourne par-ci, et tourne par-là. S'ils cultivaient la terre au moins, ou s'ils travaillaient aux routes dans leur pays! Mais non, Madame, ces militaires, ça n'est profitable à personne! Faut-il que le pauvre peuple les nourrisse pour n'apprendre rien qu'à massacrer! Je ne suis qu'une vieille femme sans éducation, c'est vrai, mais en les voyant qui s'esquintent le tempérament à piétiner du matin au soir, je me dis: Quand il y a des gens qui font tant de découvertes pour être utiles, faut-il que d'autres se donnent tant de mal pour être nuisibles! Vraiment, n'est-ce pas une abomination de tuer des gens, qu'ils soient prussiens, ou bien anglais, ou bien polonais, ou bien français? Si l'on se revenge sur quelqu'un qui vous a fait tort, c'est mal, puisqu'on vous condamne; mais quand on extermine nos garçons comme du gibier, avec des fusils, c'est donc bien, puisqu'on donne des décorations à celui qui en détruit le plus? Non, voyez-vous, je ne comprendrai jamais ça!"

    Cornudet éleva la voix:

    "La guerre est une barbarie quand on attaque un voisin paisible; c'est un devoir sacré quand on défend la patrie."

    La vieille femme baissa la tête:

    "Oui, quand on se défend, c'est autre chose; mais si l'on ne devrait pas plutôt tuer tous les rois qui font ça pour leur plaisir?"

    L'oeil de Cornudet s'enflamma:

    "Bravo, citoyenne", dit-il.

Text 4, Vorschlag für eine Musterübersetzung:

Dann senkte sie die Stimme, um von den heiklen Dingen sprechen, dabei wurde sie von Zeit zu Zeit von ihrem Mann unterbrochen:

„Du tätest besser daran, zu schweigen, Madame Follenvie.“ Aber sie

ließ sich nicht beirren /

schenkte dem keine Beachtung

und fuhr fort: „Ja, gnädige Frau, diese Leute,

die können nichts anderes als Kartoffeln und Schweinefleisch essen und wieder Schweinefleisch und Kartoffeln."/

die essen nichts anderes als Kartoffeln und Schweinefleisch und wieder Schweinefleisch und Kartoffeln."

Und glauben sie nur nicht, dass die sauber sind. Oh nein! Sie verdrecken einfach alles, mit Verlaub gesagt. Und wenn Sie sehen würden, wie sie stunden- und tagelang nur exerzieren; da sind sie alle auf einem Feld und marschieren nach vorn und wieder zurück, mal nach links, mal nach rechts. Wenn sie wenigstens den Boden bewirtschaften oder an den Straßen in ihrem Land arbeiten würden. Aber nein, gnädige Frau, diese Soldaten, die bringen keinem etwas. Muss sie denn das arme Volk füttern, damit sie nichts anderes lernen, als Menschen zu massakrieren. Ich bin nichts weiter als eine alte Frau ohne Bildung, das ist wahr, aber ihnen dabei zuzusehen, wie sie sich zu Tode schuften und von morgens bis abends über den Boden trampeln, dann sage ich mir: Wenn es Leute gibt, die so viele Entdeckungen machen, um uns zu nützen, muss es dann andere geben, die sich so viel Mühe geben, um uns zu schaden! Wirklich, ist es nicht abscheulich, Menschen zu töten, ob sie nun Preußen, Engländer, Polen oder Franzosen sind?

Text 5

Le cancre (aus: Guy Delisle, Le guide du mauvais père, 2013)

Schau mal, das ist der erste Zeichentrickfilm mit Ton.

Wie wunderbar.

Zu dieser Zeit trommelte MM auf Tieren herum um Musik zu machen.

So, genug Zeit verloren.

Du hast 4 Minuten um das zu lernen, sonst /wenn nicht krieg’ ich den Kopf abgerissen.

… wird mir der Kopf abgerissen.

Der Faulpelz von Jacques Prévert.

Komm schon‚ meine Güte, beeil dich!

Die Zahlen und die Wörter ...

Die Daten und die Namen ...

Mach' schon, mach' schon!

Also, sehen wir uns das mal an!

Schnell, pack' das alles ein.

Der Faulpelz, von Jacques Prévert.

Er sagt nein mit dem Kopf,

aber er sagt ja mit dem Herzen ...

... Die Zahlen und die Wörter

Die Daten und die Namen ...

Auf der schwarzen Tafel des ...

Äh, Äh...

Unglücks ...

zeichnet er ...

zeichnet er das Gesicht des ...

das Gesicht des ...

Glücks ...

das Gesicht des Glücks.

Gut.

Das wird gehen.

Wir sind einfach zu gut!

Text 6 (Probeklausur)

Charles Baudelaire: "Le Chien et le Flacon", dans: id., Petits poèmes en prose, 1869

"- Mon beau chien, mon bon chien, mon cher toutou, approchez et venez respirer un excellent parfum

acheté chez le meilleur parfumeur de la ville." Et le chien, en frétillant de la queue, ce qui est, je crois, chez

ces pauvres êtres, le signe correspondant du rire et du sourire, s'approche et pose curieusement son nez

humide sur le flacon débouché; puis, reculant soudainement avec effroi, il aboie contre moi, en manière de

reproche. "- Ah! misérable chien, si je vous avais offert un paquet d'excréments, vous l'auriez flairé avec

délices et peut-être dévoré. Ainsi, vous-même, indigne compagnon de ma triste vie, vous ressemblez au

public, à qui il ne faut jamais présenter des parfums délicats qui l'exaspèrent, mais des ordures

soigneusement choisies."

frétiller de la queue – mit dem Schwanz wedelnreculer – zurückweichenexaspérer qn. – hier: jdn. wütend machen

Vorschlag für eine Musterübersetzung:

"Mein guter Hund, mein lieber Hund, mein süßer Schatz, kommen Sie und riechen/schnuppern Sie an einem exzellenten Parfüm vom besten Parfümeur der Stadt." Und der Hund kommt näher, wedelt dabei mit dem Schwanz, womit, so glaube ich, diese armen Wesen ein Lachen oder Lächeln ausdrücken. Er legt seine feuchte Nase auf den offenen/geöffneten Flakon, dann weicht er plötzlich entsetzt zurück und bellt mich vorwurfsvoll an.

"Ah, unglückseliger Hund, wenn ich Ihnen ein Paket (besser: einen Haufen) Exkremente angeboten hätte,

wären Sie von seinem Duft entzückt gewesen /hätten Sie seinen Duft genüsslich eingesogen

und hätten es womöglich verschlungen. Das heißt also, Sie selbst, unwürdiger Gefährte meines traurigen Lebens, Sie gleichen dem Publikum, das wütend wird, wenn man ihm zarte Düfte anbietet, und dem man nur sorgfältig ausgewählten (gut: handverlesenen) Müll vorsetzen darf.

Text 7

Charles Perrault: Cendrillon (http://lescontesdefees.free.fr/Contes/cendrillon_par_charles_perrault.htm), 30.9.09

Il était une fois un gentilhomme qui épousa en secondes noces une femme, la plus hautaine et la plus fière qu'on eût jamais vue.

Elle avait deux filles de son humeur, et qui lui ressemblaient en toutes choses.

Le mari avait de son côté une jeune fille, mais d'une douceur et d'une bonté sans exemple;

elle tenait cela de sa mère, qui était la meilleure femme du monde.

Les noces ne furent pas plus tôt faites, que la belle-mère fit éclater sa mauvaise humeur; elle ne put souffrir les bonnes qualités de cette jeune enfant, qui rendaient ses filles encore plus haïssables. Elle la chargea des plus viles occupations de la maison : c'était elle qui nettoyait la vaisselle et les montées, qui frottait la chambre de madame, et celles de mesdemoiselles ses filles. ////

Elle couchait tout en haut de la maison, dans un grenier, sur une méchante paillasse, pendant que ses sœurs étaient dans des chambres parquetées, où elles avaient des lits des plus à la mode, et des miroirs où elles se voyaient depuis les pieds jusqu'à la tête.

La pauvre fille souffrait tout avec patience, et n'osait s'en plaindre à son père qui l'aurait grondée, parce que sa femme le gouvernait entièrement.

Lorsqu'elle avait fait son ouvrage, elle s'en allait au coin de la cheminée, et s'asseoir dans les cendres, ce qui faisait qu'on l'appelait communément dans le logis Cucendron. La cadette, qui n'était pas si malhonnête que son aînée, l'appelait Cendrillon; cependant Cendrillon, avec ses méchants habits, ne laissait pas d'être cent fois plus belle que ses sœurs, quoique vêtues très magnifiquement.

Il arriva que le fils du roi donna un bal, et qu'il y invita toutes les personnes de qualité : nos deux demoiselles en furent aussi invitées, car elles faisaient grande figure dans le pays.

Les voilà bien aises et bien occupées à choisir les habits et les coiffures qui leur siéraient le mieux; nouvelle peine pour Cendrillon, car c'était elle qui repassait le linge de ses sœ urs et qui godronnait leurs manchettes : on ne parlait que de la manière dont on s'habillerait.

-"Moi, dit l'aînée, je mettrai mon habit de velours rouge et ma garniture d'Angleterre."

-" Moi, dit la cadette, je n'aurai que ma jupe ordinaire; mais par contre, je mettrai mon manteau à fleurs d'or, et ma barrière de diamants, qui n'est pas des plus indifférentes." On envoya chercher la bonne coiffeuse, pour dresser les cornettes à deux rangs, et on fit acheter des mouches de la bonne faiseuse : elles appelèrent Cendrillon pour lui demander son avis, car elle avait bon goût. Cendrillon les conseilla le mieux du monde, et s'offrit même à les coiffer; ce qu'elles voulurent bien. En les coiffant, elles lui disaient : -"Cendrillon, serais-tu bien aise d'aller au bal ?" -" Hélas, mesdemoiselles, vous vous moquez de moi, ce n'est pas là ce qu'il me faut." -" Tu as raison, on rirait bien si on voyait un cucendron aller au bal." […]

Vorschlag für eine Musterübersetzung:

Es war einmal ein Edelmann, der in zweiter Ehe eine Frau heiratete, die stolzer/eingebildeter und hochmütiger

(fier II1 Vieilli Qui, par son attitude hautaine, ses manières distantes, montre qu'il se croit supérieur aux autres.)

nicht sein konnte. Sie hatte zwei Töchter, die ganz von ihrem Schlag waren und ihr in allen Dingen glichen. Der Ehemann/Edelmann hatte seinerseits eine junge Tochter von beispielloser Sanftmut und Güte. Das hatte sie von ihrer Mutter (geerbt), welche die beste Frau weit und breit war. Die Hochzeit war kaum vorbei,

(ne pas plus tôt ... que (loc. conj. de temps) a peine... que)

als die Stiefmutter ihrer Boshaftigkeit freien Lauf ließ/ihr wahres Gesicht zeigte. Sie konnte die Tugenden dieses jungen Mädchens, die ihre Töchter noch hassenswerter aussehen ließen, nicht ertragen. Sie trug ihm die niedrigsten Arbeiten im Haus auf: Es musste das Geschirr spülen, die Stiegen putzen und die Zimmer der Gnädigen Frau und der Fräulein Töchter schrubben. Sie schlief (musste ... schlafen) ganz oben im Haus, in einer Dachkammer auf einem schäbigen Strohsack,

(méchant: I vx. ou litt. qui ne vaut rien… un méchant livre)

während ihre (Stief-)Schwestern in Zimmern mit Parkettböden wohnten, wo sie die neumodischsten Betten hatten/besaßen und Spiegel, in denen sie sich von Kopf bis Fuß betrachten konnten.

Text 8

Michel Houellebecq: La soumission, Paris (Flammarion) 2015:16-17

(Inhalt: Beschreibung einer fiktiven, schleichenden "Unterwanderung" Frankreichs durch den Islam, beobachtet besonders an den universitären Strukturen von einem Professor für Literaturwissenschaft)

Les études universitaires dans le domaine des lettres ne conduisent comme on le sait à peu près à rien, sinon pour les étudiants les plus doués à une carrière d'enseignement universitaire dans le domaine des lettres - on a en somme la situation plutôt cocasse d'un système n'ayant d'autre objectif que sa propre reproduction, assorti d'un taux de déchet supérieur à 95 %. Elles ne sont cependant pas nuisibles, et peuvent même présenter une utilité marginale. Une jeune fille postulant à un emploi de vendeuse chez Céline ou chez Hermès devra naturellement, et en tout premier lieu, soigner sa présentation ; mais une licence ou un mastère de lettres modernes pourra constituer un atout secondaire garantissant à l'employeur, à défaut de compétences utilisables, une certaine agilité intellectuelle laissant présager la possibilité d'une évolution de carrière - la littérature, en outre, étant depuis toujours assortie d'une connotation positive dans le domaine de l'industrie du luxe.

J'avais pour ma part conscience de faire partie de la minime frange des « étudiants les plus doués ». J'avais écrit une bonne thèse, je le savais, et je m'attendais à une mention honorable ; je fus quand même agréablement surpris par les félicitations du jury à l'unanimitéy et surtout lorsque je découvris mon rapport de thèse, qui était excellent, presque dithyrambique : j'avais dès lors de bonnes chances d'être qualifié, si je le souhaitais, au titre de maître ' de conférences. Ma vie en somme continuait, par son uniformité et sa platitude prévisibles, à ressembler à celle de Huysmans un siècle et demi plus tôt. J'avais passé les premières années de ma vie d'adulte dans une université ; j'y passerais probablement les dernières, et peut-être dans la même (tel ne fut en réalité pas exactement le cas : j'avais obtenu mes diplômes à l'université de Paris IV- Sorbonne, et je fus nommé à celle de Paris

III, un peu moins prestigieuse, mais située elle aussi dans le cinquième arrondissement, à quelques centaines de mètres de distance).

Je n'avais jamais eu la moindre vocation pour l'enseignement - et, quinze ans plus tard, ma carrière n'avait fait que confirmer cette absence de vocation initiale. Quelques cours particuliers donnés dans l'espoir d'améliorer mon niveau de vie m'avaient très tôt convaincu que la transmission du savoir était la plupart du temps impossible ; la diversité des intelligences, extrême ; et que rien ne pouvait supprimer ni même atténuer cette inégalité fondamentale.

Vorschlag für eine Musterübersetzung:

Ein Universitätsstudium im Bereich der Geisteswissenschaften/Literaturwissenschaften führt, wie man weiß, zu fast gar nichts außer zu einer Karriere als Dozent im Bereich der Literaturwissensschaften, für die begabtesten Studierenden – wir haben alles in allem die recht ulkige Situation eines Systems, dessen Ziel ausschließlich die eigene Selbsterhaltung ist, bei einer Verlustquote von 95%. Ein solches Studium schadet jedoch nicht und kann sogar von einem geringen Nutzen sein.

Ein junges Mädchen, das sich als Verkäuferin bei Céline oder Hermès bewirbt, wird natürlich, in erster Linie, gepflegt auftreten müssen, ein Bachelor- oder Masterabschluss in neuerer Literaturwissenschaft jedoch

wird ein zusätzlicher Vorteil sein können /dürfte ein zusätzlicher Vorteil sein

und dem Arbeitgeber, statt anderer brauchbarer Kompetenzen, eine gewisse intellektuelle Beweglichkeit garantieren, die wiederum mögliche Aufstiegschancen erahnen lässt – im übrigen ist die Literatur (ja) seit jeher in der Luxusgüterindustrie mit positiver Konnotation versehen.

Ich war mir meinerseits bewusst, der winzigen Randgruppe der »begabtesten Studierenden« anzugehören. Ich hatte eine gute Dissertation vorgelegt, das wusste ich, und rechnete mit einer ordentlichen Note. Dennoch war ich war angenehm überrascht über das einstimmige Lob der Kommission, besonders als ich mein Gutachten erhielt, das exzellent, fast überschwänglich war: von da an/nun hatte ich gute Chancen mich als Dozent/Hochschullehrer zu qualifizieren, wenn ich es denn wünschte. Insgesamt/alles in allem ähnelte mein Leben in seiner Eintönigkeit und vorhersehbaren Gleichförmigkeit weiterhin dem von Huysmans 150 Jahre vorher. Ich hatte die ersten Jahre meines Erwachsenenlebens an einer Universität verbracht, dort würde ich wohl auch die letzten Jahre verbringen, vielleicht sogar an derselben Universität (tatsächlich war das nicht ganz der Fall: ich hatte mein Diplom an der Sorbonne erhalten und

wurde an der Universität Paris III ernannt,wurde an die Universität Paris III berufe

welche etwas weniger angesehen war, aber ebenfalls im fünften Arrondissement lag, ein paar hundert Meter entfernt).

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