Claire.Hélisa

Doc 7CmLa Grande Guerre : la

mémoireHistoire 2

La mémoire collective Le 11 novembre est l’ocassion de retracer l’histoire de la mémoire de la Grande Guerre. C’est l’ocassion de découvrir les monuments aux morts et les lieux de mémoire (musées, cimetières militaires, paysages dévastés…).

Lazare Ponticelli à une commémoration

Hommage aux soldats inconnusParmi les soldats morts au front, 1 corps sur 5 n’est pas identifié, enseveli dans les tranchées ou déchiqueté par un obus. Sur les tombes figure, à la place du nom, une simple mention : « soldat inconnu ». Le 11 novembre 1920, un corps anonyme est enterré au pied de l’arc de triomphe, à Paris. Une plaque commémorative y est placée ainsi qu’une flamme, symbole de mémoire qui est rallumée par le président chaque année. « A travers ce corps officiel et sans nom, le soldat inconnu représente la génération sacrifié. Il est le fils de toutes les mères qui n’ont pas retrouvé le leur. » journal officiel de la république française 19 sep 1919«il est de notre devoir que, par-delà l’Histoire, la mémoire demeure malgré tout vivante ». Discours du Président le 11 nov 1920

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4 La flamme du soldat inconnu, Paris.

Le souvenirChaque année, Lazare Ponticelli assistait aux commémorations du 11 novembre dans sa commune du Kremlin-Bicètre. A des collégiens qui l’interrogeait en 2007, il confiait : « je continue à témoigner et à participer aux cérémonies du 11 novembre car je me suis promis de respecter jusqu’au bout le serment que nous nous faisions avant de monter à l’assaut : « si je meurs tu penseras à

Le dernier poiluArrivé en France en 1906, à l’age de 9 ans, Lazarre Ponticelli, immigré italien a rejoint le front en 1914. Il s’engage dans l’armée française et incorpore la légion étrangère. Ce n’est qu’un adolescent de 16 ans, il a menti sur son age pour aller se battre. Lazare Ponticelli dit qu’il a voulu défendre la France « parce qu’elle lui a donné à manger » et parce que l’armée lui donnerait du pain.

Enterrement de Lazare Ponticelli en 2008

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Une Commémoration du 11 Novembre, France

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1. A quel moment rend-t-on hommage aux soldats?

2. Quels sont les lieux de mémoire ?

3. Qu’y fait-on?

Claire.Hélisa

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mémoireHistoire 2 p

Le souvenirChaque année, Lazare Ponticelli assistait aux commémorations du 11 novembre dans sa commune du Kremlin-Bicètre. A des collégiens qui l’interrogeait en 2007, il confiait : « je continue à témoigner et à participer aux cérémonies du 11 novembre car je me suis promis de respecter jusqu’au bout le serment que nous nous faisions avant de monter à l’assaut : « si je meurs tu penseras à

Des fleurs pour symbole de mémoire

Enterrement de Lazare Ponticelli en 2008

Le Bleuet, un symboleCette fleur sauvage incarne le symbole national du souvenir des jeunes combattants surnommés les bleuets par les poilus. Par ailleurs, on raconte, comme pour les coquelicots, que ces fleurs étaient les seules à pousser dans les champs dévastés par la guerre. La vente de bleuets de papier à longtemps marqué la date du 11 novembre. Le « Bleuet de France » a pour objectif de soutenir les anciens combattants et victimes de guerre.

Le coquelicot, un symboleDès 1921, suite au poème de John Mc Crae, les Britanniques ont choisi comme « fleur du souvenir » le coquelicot. Cette fragile fleur des champs est nommée poppy en anglais. Sur les tombes britanniques, fleurissent aujourd'hui encore des coquelicots de papier. Les coquelicots sont encore portés à la boutonnière des Britanniques et des Canadiens à chaque cérémonie commémorative de la Grande Guerre. Cette « fleur du souvenir », que l'on porte au Poppy day rappelle la vision du champ de bataille de John Mc Crae à Boezinge, près d'Ypres. La France a choisi le bleuet qui côtoyait le coquelicot dans les champs. In Flanders Field, de John Mc Crae

Au champs d’honneur les coquelicotsSont parsemés de lot en lotAuprès des croix. Et dans l’espaceLes alouettes, devenues lasses, Mêlent leurs chants au sifflementDes obusiers. Nous sommes morts Nous qui sougions la veille encor’A nos parents, à nos amis, C’est nous qui reposons iciAu champs d’honneurA vous jeunes désabusésA vous de porter l’oriflammeEt de garder au fond de l’âmeLe goût de vivre en libertéAcceptez le défi, sinonLes coquelicots se fanerontAu champs d’honneur. Traduction/adaptation du canadien J. Pariseau

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4. Observe le document 8. Que penses-tu de l’enterrement de ce poilu?

5. Que représente la flamme du document 3 ?

6. Pourquoi honnore-t-on un soldat inconnu ?

7. Explique la phrase de Lazare « si je meurs tu penseras à moi. ».

8. Quelles fleurs ont été choisies pour le souvenir?

9. Explique ce qu’est la mémoire collective.

10. Pour toi, qu’est ce que le devoir de mémoire? Est-ce important ?

Claire.Hélisa

Claire.Hélisa

H2 : LA PREMIERE GUERRE MONDIALE

7° / Le devoir de mémoireChaque année la municipalité, les anciens combattants et les citoyens du village se rendent devant le monument aux morts le 11 novembre : c’est la commémoration*. On y observe une minute de silence et on dépose des fleurs en souvenir des hommes qui sont morts lors de la première guerre mondiale. Sur le monument, on peut lire le nom de ces hommes « morts pour la France ». Il y a 100 ans, le pays était sortait l’horreur de la guerre. La Picardie est une région particulièrement touchée puisque de nombreux combats y ont eu lieu. Le centenaire de la guerre est une occasion particulière de se souvenir de ces personnes, nos aînés, qui ont participé à cette guerre, au front ou à l’arrière. Il est du devoir* de chacun de se souvenir, malgré le temps, à travers les générations, à travers le monde. C’est aussi un moment où la paix est mise à l’honneur pour l’avenir de tous.

Lexique   : * la mémoire collective: mémoire de tous les citoyens d’un pays (ou même dans le monde) pour un évènement commun. *devoir de mémoire : devoir du citoyen de faire perdurer la mémoire collective. *commémoration : cérémonie de souvenir collectif pour un même évènement.