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Guide pour la Semaine sans violence
A propos de la Semaine sans violence
La Semaine sans violence est une campagne mondiale annuelle organisée par la YWCA pour mettre fin au fléau qu’est la violence envers les femmes et les filles. Tout au long de la semaine, les activités sont axées sur la sensibilisation, le changement d’attitude, ainsi que sur le soutien aux personnes et aux organisations afin qu’elles puissent entreprendre des actions positives contre la violence dans leurs communautés. Chaque année, au cours de la troisième semaine d’octobre, les YWCA du monde entier promeuvent une Semaine sans violence à travers des séries d’évènements dans les communautés, mettant ainsi en avant diverses approches pour un monde sans violence. La Semaine sans violence de la YWCA encourage les communautés à réfléchir et à agir pour un monde sans violence.
Site internet de la YWCA Mondiale : www.worldywca.orgMots-dièse : #WWV16 #RiseUp La YWCA Mondiale sur Facebook : https://www.facebook.com/worldywcaLa YWCA Mondiale sur Twitter : https://twitter.com/worldywca?lang=enGuide en ligne : http://www.worldywca.org/week-without-violence-2016/
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COMMUNICATIONS
Texte standard
Cette brève description peut être utilisée dans les communiqués de presse et autres supports de communication mais aussi comme « pitch ».
La violence à l’égard des femmes est une véritable pandémie mondiale. Aujourd’hui encore, une femme sur trois est victime de violence physique ou sexuelle de la part d’un partenaire intime, et au moins 120 millions de filles à travers le monde ont subi des relations sexuelles forcées au moins une fois dans leur vie. La Semaine sans violence est un signal d’alarme adressé aux dirigeants du monde entier. A travers cette campagne, la YWCA appelle à ce que la sécurité de toutes les femmes et filles soit placée au centre de l’agenda international.
Messages clés :
Éléments pouvant être utilisés dans votre travail de plaidoyer, vos déclarations, votre communication avec les médias, ou d’une manière générale lorsque vous souhaitez communiquer clairement à propos de la violence à l’égard des femmes.
En 2012, 50% des meurtres de femmes étaient commis par le partenaire ou la famille de la victime. Par contre, ces mêmes circonstances ne se retrouvaient que dans 1 meurtre sur 20 lorsque la victime était un homme.
Aujourd’hui, 2,6 milliards de femmes et filles vivent dans des pays où le viol conjugal n’est pas puni par la loi.
Pour la première fois depuis le début de la crise migratoire en Europe, les femmes et les enfants déplacés sont plus nombreux que les hommes adultes. Le HCR, le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) et la Women’s Refugee Commission ont constaté que les femmes et les filles sont particulièrement vulnérables à certaines formes de violence, et notamment à la violence sexuelle.
Dans l’Union européenne, 45 à 55% des femmes ont déjà été victimes de harcèlement sexuel.
A travers le monde, plus de 60 millions de filles sont mariées impubères, c’est-à-dire mariées avant leur 18ème anniversaire – une réalité très présente en Asie du Sud (31,3 millions) et en Afrique sub-saharienne (14,1 millions).
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Dans 50% des pays des régions en développement, la prévalence de la violence physique et/ou sexuelle perpétrée par le partenaire au cours d’une vie est d’au moins 30%. L’Afrique connaît une prévalence généralement élevée.
Sur les 21 millions de personnes victimes de travail forcé, 4,5 millions subissent également une exploitation sexuelle. 98% de ces victimes sont des femmes et des filles.
Mots-dièse
On introduit les mots-clé par le signe dièse (#) pour indexer les messages postés sur les réseaux sociaux et leur donner plus de visibilité sur Facebook et Twitter. Il est très important d’utiliser les mots-dièse car ils deviennent un lien sur lequel on peut cliquer afin d’avoir un aperçu de sa portée sur les réseaux sociaux et partager des contenus liés à ce mot-là. Veuillez utiliser des mots-dièse pertinents lorsque vous publiez des contenus sur Facebook et engagez une conversation sur Twitter.
Les mots-dièse officiels de la Semaine sans violence 2016 sont :
#WWV16 #RiseUp #noXcuses
Vous pouvez également utiliser d’autres mots-dièse lorsque vous évoquez le problème de la violence envers les femmes :
#girlsandwomen #EndDVNow #childmarriage
Exemples de tweets
Voici des tweets que vous pouvez copier et coller. Nous avons laissé des espaces vous permettant d’ajouter des photos. N’hésitez pas à les utiliser tels quels ou à les modifier.
Pendant la #WWV16, nous appelons à ce l’élimination de la violence sexiste soit au centre des #ODD. #SDG #sexistviolence #noXcuses @worldywca
Il est plus que temps d’exiger l’élimination de la violence sexiste une fois pour toutes ! #WWV16 #RiseUp #sexistviolence @worldywca
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Agissez pendant la #WWV16 pour qu’il soit impossible d’ignorer la violence envers les femmes et filles #noXcuses @worldywca
La violence à l’égard des femmes et filles est une véritable pandémie mondiale. Exigez le changement lors de la #WWV16! #womenandgirls @worldywca
Chaque année, 2 millions de femmes sont victimes de traite à travers les frontières, 98% sont esclaves sexuelles #noXcuses @worldywca
Chaque année, 10 millions de filles sont mariées avant leurs 18 ans. Levons-nous contre le mariage précoce #RiseUp #childmarriage
La violence envers les femmes est une pandémie mondiale. Elle transcende les cultures, les frontières et les langues #violenceagainstwomen #noXcuses
Il faut mettre fin à la violence à l’égard des femmes et filles. Levons-nous contre la violence, partagez votre histoire! #womenandgirls #RiseUp
Outils numériques
Nous avons préparé un certain nombre de supports graphiques pour vous aider dans vos activités de proximité. Ce contenu peut être partagé sur les réseaux sociaux ou accompagner un article sur votre site internet.
Couverture Facebook ou TwitterImage de profilBannière de newsletterInfographiesLogos
Exemples de messages Facebook :
La violence à l’égard des femmes et les filles est une véritable pandémie mondiale. Selon l’#OMS, jusqu’à 70% des femmes subissent des violences physiques ou sexuelles au moins une fois dans leur vie. Cela correspond à une femme sur trois ! Levons-nous, il est temps de dire : ça suffit! Vous participez ? Rejoignez le mouvement, contactez votre YWCA locale : http://www.worldywca.org/ywca-member-associations-list/ #RiseUp
Pour à peu près 30% des femmes, la première relation sexuelle a eu lieu sous la contrainte. Ce chiffre est encore plus élevé et peut atteindre 45% chez celles qui avaient moins de 15 ans au moment de leur premier rapport sexuel. Levons-nous
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et disons : ça suffit ! Vous participez ? Rejoignez le mouvement, contactez votre YWCA locale : http://www.worldywca.org/ywca-member-associations-list/ #RiseUp
A travers le monde, plus de 60 millions de filles sont mariées impubères, c’est-à-dire mariées avant leur 18ème anniversaire – une réalité très présente en Asie du Sud (31,3 millions) et en Afrique sub-saharienne (14,1 millions). Pour nombre de ces filles, la vie conjugale est synonyme de violence et d’abus. Levons-nous et disons : ça suffit ! Vous participez ? Rejoignez le mouvement, contactez votre YWCA locale : http://www.worldywca.org/ywca-member-associations-list/ #RiseUp
MÉDIAS
Pourquoi avoir recours aux médias ?
Pour faire pression sur les gouvernements et tenir les dirigeants responsables.
Pour informer le public sur les problèmes de violence à l’égard des femmes touchant votre communauté, mais aussi pour mettre en avant le travail réalisé par la YWCA pour émanciper les filles et les femmes.
Pour diffuser le message et inviter les jeunes filles à participer aux formations de la YWCA.
Plan de l’histoire
Le journalisme prend de la vitesse. Cette évolution présente des avantages mais aussi des inconvénients pour nous : d’un côté les journalistes sont toujours en quête d’histoires, mais de l’autre, la quantité d’informations et de sources d’actualité augmentent de façon exponentielle. De ce fait, notre message peut facilement se perdre.
L’étape décisive en matière de communication médiatique consiste à créer des messages clairs et concis abordant des questions et préoccupations particulières.
Ayez une idée claire de l’histoire que vous voulez présenter.
Qui : ___________________Quoi : __________________Quand : __________________Où : _________________Pourquoi : ___________________
Un bon message est :
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spécifique lié à un sujet qui intéresse les gens crédible empreint d’une notion d’urgence
N.B : Si vous organisez un évènement ou souhaitez augmenter vos chances de voir votre message publié, intégrez toujours des images en haute définition. Si vous avez besoin d’images haute définition, contactez [email protected]
Plan du message
Vous trouverez ci-dessous un plan de message qui vous aidera à attirer l’attention des journalistes. Dans toute communication avec les médias, que ce soit une interview, un communiqué de presse ou une présentation, vous devez avoir ces messages à disposition.
Sujet : La Semaine sans violence se déroulera du 17 au 23 octobre 2016. Elle est destinée à sensibiliser le public à la dure réalité de la violence à l’égard des femmes et des filles ainsi qu’à mobiliser les décideurs en faveur du changement.
Déclaration-clé n°1 :
La violence à l’égard des femmes est une véritable pandémie mondiale.
Précisions :
Selon ONU Femmes, une femme sur trois est victime de violence physique ou sexuelle.
Dans certains pays, jusqu’à un tiers des adolescentes déclarent avoir vécu leur premier rapport sexuel sous la contrainte.
Dans l’Union européenne, 45 à 55% des femmes de plus de 15 ans ont déjà été victimes de harcèlement sexuel.
A travers le monde, plus de 60 millions de filles sont mariées impubères, c’est-à-dire mariées avant leur 18ème anniversaire – une réalité très présente en Asie du Sud (31,3 millions) et en Afrique sub-saharienne (14,1 millions).
Dans 50% des pays des régions en développement, la prévalence de la violence physique et/ou sexuelle perpétrée par le partenaire au cours d’une vie est d’au moins 30%. L’Afrique connaît une prévalence généralement élevée.
Déclaration-clé n°2 :
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Selon l’OMS, la violence à l’égard des femmes, et particulièrement la violence sexuelle et la violence au sein du couple, sont des problèmes majeurs de santé publique
Précisions :
La violence a un impact néfaste sur la santé physique, mentale, sexuelle et reproductive des femmes, ce qui augmente leur vulnérabilité au VIH.
La violence à l’égard des femmes peut avoir des conséquences mortelles telles que l’homicide ou le suicide.
La violence au sein du couple durant la grossesse augmente le risque de fausse couche, de mort à la naissance, d’accouchement avant terme et d’insuffisance pondérale de l’enfant à la naissance.
Déclaration-clé n°3 : La YWCA, un réseau œuvrant dans plus de 120 pays pour l’émancipation et le leadership des femmes, appelle à ce que la sécurité des femmes et filles du monde entier soit au cœur de l’agenda international.
Au niveau national, les gouvernements devraient mettre en place des lois sanctionnant la violence sexuelle et veiller à ce que la législation soit appliquée ;
Au niveau international, les gouvernements devraient mettre en œuvre les engagements internationaux pris lors de la CEDEF.
A l’échelle nationale comme internationale, il importe d’établir des systèmes de soutien aux victimes.
A travers le monde, les YWCA proposent aux communautés des espaces sûrs pour les femmes et filles, des refuges pour les victimes de violence domestique, des informations sur les droits sexuels et reproductifs ainsi qu’une orientation vers les services médicaux et psychologiques.
Que pouvez-vous faire pour sensibiliser le public à ce sujet ?
Changez votre image de profil sur Facebook Changez votre couverture Facebook YWCA avec l’image fournie Changez votre couverture Twitter YWCA avec l’image fournie Organisez une veillée pour attirer l’attention sur la violence à l’égard des
femmes et invitez d’autres organisations féminines/partenaires à participer. Débattez des problèmes spécifiques de violence qui touchent votre pays
Organisez une exposition dans un monument/quartier/emplacement important dans votre ville. Comme idée simple, vous pouvez reproduire cette installation http://www.coppem.org/default.asp?hl=en&p=333
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Interpellez vos leaders sur Twitter à propos de la violence à l’égard des femmes. Vous trouverez une liste complète de leurs comptes Twitter ici : https://twitter.com/Twiplomacy/lists
Vous voulez aller plus loin ? Consultez nos supports de plaidoyer !
Ressources :
http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs239/fr/http://unstats.un.org/unsd/gender/downloads/Ch6_VaW_info.pdfhttp://www.coe.int/fr/web/commissioner/-/human-rights-of-refugee-and-migrant-women-and-girls-need-to-be-better-protectedhttp://www.ilo.org/global/about-the-ilo/newsroom/news/WCMS_182005/lang--fr/index.htmhttp://www2.unwomen.org/~/media/headquarters/attachments/sections/library/publications/2013/12/un%20women%20evaw-thembrief_us-web-rev9%20pdf.ashx?v=2&d=20141013T121455
PLAIDOYER
Que doivent savoir les leaders locaux et nationaux à propos de la violence envers les femmes ?
Mariage d’enfants
A travers le monde, sur 1,2 milliards de filles, 22 millions sont déjà mariées et des centaines de millions risquent de l’être.Plus de 700 millions de femmes ont été mariées avant leur 18ème anniversaire. Environ 250 millions ont été mariées avant leurs 15 ans. Le mariage d’enfants touche aussi les garçons mais les filles demeurent largement plus concernées par ce problème. Au Nigéria et en Mauritanie, plus de la moitié des jeunes femmes de 15 à 19 ans sont mariées à des hommes de 10 ans leurs aînés, si ce n’est plus.
A travers le monde, plus de la moitié des mariées impubères vivent en Asie du Sud, 1 sur 3 en Inde.Les mariées impubères sont privées de leur enfance et voient leurs possibilités d’éducation et d’emploi limitées. Elles sont également plus exposées à la
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violence domestique et ne sont souvent pas en mesure de négocier des pratiques sexuelles sûres, ce qui les rend vulnérables aux maladies sexuellement transmissibles et aux grossesses précoces. En 2015, la communauté internationale a adopté une nouvelle série d’objectifs intégrant notamment l’élimination de toutes pratiques néfastes telles que le mariage d’enfants, le mariage précoce, le mariage forcé et la MGF d’ici 2030. (Unicef, 2014)
Plus d’infos sur www.girlsnotbrides.org
Mutilations génitales féminines
Les mutilations et ablations génitales féminines constituent une violation des droits humains affectant les femmes et filles dans le monde entier. On ne connaît pas le nombre exacte de celles y ayant été soumises mais on estime qu’au moins 200 millions de femmes et de filles ont subi des mutilations et ablations génitales féminines. Sur ces 200 millions, 44 millions sont des filles de moins de 15 ans. L’élimination de telles pratiques est une préoccupation mondiale qui doit être abordée. En 2012, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution appelant à intensifier les efforts pour éradiquer cette pratique, puis en 2015, la communauté internationale a adopté une nouvelle série d’objectifs de développement intégrant l’élimination de toutes les pratiques néfastes telles que le mariage d’enfants, précoce et forcé, ainsi que la MGF/E d’ici 2030. (Unicef, 2016)
Pour en savoir plus, rendez-vous sur http://www.unfpa.org/fr/mutilations-génitales-féminines
Violence à l’égard des femmes et des filles
La violence à l’égard des femmes et des filles est une grave violation de droits humains. Son impact immédiat et à long terme sur la santé physique et mentale de la personne qui la subit est considérable. La violence sexuelle a un impact profond sur les femmes et les filles qui en sont victimes, mais aussi sur leurs familles et leurs communautés. De plus en plus de pays mettent en place des lois contre la violence sexuelle et domestique, mais il reste bien des lacunes quant à la mise en œuvre de ces législations. On ne fait pas assez pour prévenir la violence qui, souvent, reste impunie. (Onu Femmes, 2016)
En savoir plus sur : https://www.wewillspeakout.org/
Réfugiés et migrants
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Pour la première fois depuis le début de la crise migratoire en Europe, il y a plus de femmes et d’enfants que d’hommes adultes parmi les personnes déplacées. Le HCR, le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) et la Women’s Refugee Commission ont constaté que les femmes et les filles sont particulièrement vulnérables à certaines formes de violence, et notamment à la violence sexuelle. Nombre de ces femmes ont fui des pays comme l’Afghanistan et la Syrie, où elles étaient victimes de persécution ou de violence sexiste. Malheureusement, elles continuent de subir des violations de leurs droits humains lorsqu’elles quittent leur pays. Amnesty International a dénoncé l’exploitation sexuelle des femmes réfugiées syriennes au Liban. L’organisation a également constaté que les femmes fuyant leur pays seules, non accompagnées par un homme adulte, sont plus vulnérables et bénéficient de peu de protection ou d’accès à la justice. Des cas de violence sexuelle commise par les gardiens de centres d’accueil/de transit ont également été signalés. https://www.amnesty.org/en/documents/mde18/3210/2016/fr/
Qui sont nos groupes d’intérêt ?
Vous avez probablement déjà en tête une liste de vos principaux publics-cible. Toutefois, il peut s’avérer utile de faire un plan des acteurs au niveau national ou local afin de mieux identifier ceux et celles qui peuvent vous aider à atteindre votre but. Voici quelques groupes d’intérêt que nous avons identifié pour vous.
Mouvement YWCA
Le vaste mouvement YWCA constitue une formidable ressource pour votre plaidoyer et votre travail de proximité. N’hésitez pas à prendre contact avec les membres YWCA de votre région pour organiser des campagnes ou évènements en commun.
Ce que vous pouvez faire :
Contactez les réseaux de femmes et les organisations partenaires, veillez à ce qu’ils participent à la Semaine sans violence.
Publiez un article sur le forum des membres du site internet de la YWCA Mondiale afin de promouvoir vos activités nationales et régionales, et sollicitez les collaborations.
Leaders religieux
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La participation des leaders religieux est déterminante lorsqu’on travaille au sein de communautés où les croyances religieuses sont profondément ancrées dans le tissu social. La voix des leaders religieux a le pouvoir de changer les esprits et les cœurs. En outre, leur autorité peut convaincre les décideurs. Les communautés de foi ont le devoir et la responsabilité de protéger leurs membres de la violence sexuelle et de tout autre comportement violent. Par conséquent, persuader les leaders religieux de prendre position contre la violence sexiste doit être un élément central de votre travail de plaidoyer et de proximité.
Ce que vous pouvez faire :
Demandez-leur d’envoyer une lettre au Premier ministre, au Ministre de la Justice, à un parlementaire ou au Ministre de la Santé.
Proposez un sermon sur la violence à l’égard des femmes et des filles. Organisez une veillée.
Associations médicales
Il est indispensable d’œuvrer de concert avec les associations nationales de médecins pour faire pression sur le Ministère de la Santé et plus généralement sur le gouvernement. En 2010, l’Association médicale mondiale (AMM) a adopté une résolution établissant que les associations médicales nationales devraient promouvoir la réalisation concrète des droits humains universels. Il s’agit d’une occasion idéale pour les membres de la YWCA de prendre contact avec les associations médicales nationales pour les informer des problèmes auxquels sont confrontées les femmes dans différentes communautés, veillant à ce que ces institutions soient à l’écoute de la société civile œuvrant au niveau local et puissent ainsi disposer d’informations concrètes basées sur des faits pour faire pression sur le gouvernement.
Ce que vous pouvez faire :
Parlez-leur de la Semaine sans violence et enjoignez-les à sensibiliser leur public à ce sujet.
Demandez-leur d’informer leurs patients quant à l’approche médicale appropriée suite à des violences et de leur faire part de l’existence d’espaces sûrs.
Invitez-les à donner une présentation dans votre Espace Sûr.
Parlementaires
Travailler avec les élus est une manière importante pour nous de veiller à ce que le problème de la violence à l’égard des femmes soit une priorité dans l’agenda politique. Défendre l’idée d’une amélioration de la législation nationale en matière
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de protection des femmes représente une excellente façon, pour les parlementaires compétents, de construire leur réputation et de vraiment faire pression sur le gouvernement afin qu’il prenne position de façon cohérente ou conçoive une loi sur ce sujet. Dans bien des parlements, les membres peuvent proposer des résolutions ou motions. Elles n’ont généralement pas de poids juridique mais demeurent quand même un bon moyen d’attirer l’attention sur un problème en particulier et de témoigner d’un soutien pour un certain projet. En outre, les parlementaires sont en mesure de poser des questions au gouvernement, qui doit alors fournir des réponses. Voilà donc une occasion idéale d’ouvrir le dialogue sur un thème spécifique et de mobiliser les médias pour lui donner de la visibilité.
Ce que vous pouvez faire :
Faites des recherches sur les parlementaires ayant une position progressiste quant aux thèmes liés à la violence à l’égard des femmes. Etablissez un partenariat avec les associations souhaitant promouvoir des thèmes similaires aux vôtres. Organisez une rencontre avec un parlementaire.
Informez le parlementaire des problèmes touchant les femmes dans votre communauté.
Proposez un renforcement de la législation nationale/de l’application de la loi, fournissez des exemples d’autres pays dans la région où la législation nationale a fait toute la différence.
Si vous ne parvenez pas à organiser un rendez-vous avec un parlementaire, utilisez le modèle de « lettre à un parlementaire » et envoyez un message aux élus manifestement réceptifs aux problèmes de violence à l’égard des femmes. Veillez à ce que la lettre soit signée par d’autres associations ayant des préoccupations similaires aux vôtres.
N.B : Vous trouverez un modèle de lettre aux parlementaires sur le site internet de la YWCA Mondiale : http://www.worldywca.org/week-without-violence-2016/
Sociétés de la Croix-Rouge/du Croissant-Rouge
Le Comité International de la Croix-Rouge et les Sociétés du Croissant-Rouge ont adopté une approche multidimensionnel quant à l’identification et à l’approche des vulnérabilités spécifiques des femmes et filles dans les conflits armés et autres contextes de violence. Le but est d’attirer l’attention sur les besoins des personnes considérées comme les plus vulnérables, et notamment les femmes enceintes, les enfants, les foyers dirigés par des femmes et les veuves. Quand elles le peuvent, les délégations du CICR travaillent ensemble à travers les régions et œuvrent en étroite coopération avec les sociétés nationales de la Croix-
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Rouge afin de développer une meilleure compréhension et connaissance de leur contexte.
Ce que vous pouvez faire :
Faites connaître la Semaine sans violence aux sociétés nationales de la Croix-Rouge et enjoignez-les à sensibiliser leur public à ce sujet sur les réseaux sociaux.
Informez la Croix-Rouge nationale des problèmes auxquels sont confrontées les femmes dans votre communauté, surtout si vous vivez dans un Etat fragile.
Considérez les éventuelles possibilités de coopération, particulièrement au sujet des droits à la santé sexuelle et reproductive.
Associations juridiques
Les associations juridiques peuvent être un public utile avec lequel engager le dialogue. Elles fournissent généralement un soutien aux victimes et aident à trouver des manières permettant aux communautés de veiller à ce que les auteurs de violences soient traduits en justice.
Ce que vous pouvez faire :
Informez les associations juridiques de votre communauté à propos de la Semaine sans violence.
Invitez-les à un évènement et demandez-leur de faire un exposé sur les défis à relever pour que la législation existante puisse être appliquée ou pour que de nouvelles lois puissent être adoptées.
Autres campagnes contre la violence à l’égard des femmes et des filles :
#NoXcuses
Thursdays in Blackhttp://www.thursdaysinblack.com
One Billion Risinghttp://www.onebillionrising.org
Outils numériques
N.B : Vous retrouverez tous les éléments numériques sur le site internet de la YWCA Mondiale : http://www.worldywca.org/week-without-violence-2016/
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