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Le stress à l’étude Survol des notions biologique, psychologiques et sociologiques impliquées dans le phénomène du stress étudiant Textes explicatifs faisant partie du projet d’intégration de Michelle Désilets dans le cadre du DEC Sciences, Lettres et Arts

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Le stress à l’étude

Survol des notions biologique, psychologiques et sociologiques impliquées dans le phénomène du stress étudiant

Textes explicatifs

faisant partie du projet d’intégration de

Michelle Désilets

dans le cadre du DEC

Sciences, Lettres et Arts

Collège de Maisonneuve

4 mai 2017

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Stress aigu : le mammouth moderne

L’une des principales fonctions du cerveau est de détecter les menaces dans l’environnement afin de nous garder en vie. Dès qu’il en repère une, l’axe hypothalamus-hypophyso-surrénalien déclenche instantanément une chaîne d’interactions entre les glandes endocrines du cerveau et des reins. Cette cascade d’hormones entraîne la sécrétion de cortisol, en parallèle avec la sécrétion d’adrénaline et de noradrénaline. Ces hormones permettront de mobiliser toute l’énergie du corps afin de répondre à la menace détectée. Cette réponse ne peut s’exprimer qu’à travers deux options : combattre la menace ou la fuir. C’est ce que l’on appelle une réaction de stress aigu. On peut donc voir le stress comme une réaction d’adaptation du corps à l’environnement.

Il existe deux types de stress aigu. Le premier type survient lorsqu’une situation représente une menace réelle à la survie de l’individu, par exemple, un incendie ou un mammouth. Le stress engendré sera décrit comme absolu.

Le deuxième type de stress apparait lorsqu’une situation est perçue comme menaçante par l’individu; même si elle n’est pas un obstacle à sa survie, une réaction de stress sera enclenchée. C’est le stress relatif. Face à une menace relative, l’individu sera alors amené à évaluer, en fonction des contraintes de la situation et des ressources dont il dispose, sa capacité à répondre adéquatement à la menace ou non. Il générera une réponse de stress s’il perçoit que la situation perturbe son sentiment de contrôle, est imprévisible, nouvelle, et/ou si elle menace son égo.

Dans notre monde actuel, les stress relatifs sont beaucoup plus présents qu’à la préhistoire, mais le cerveau ne s’y est pas encore tout à fait adapté. Il induit donc la même réponse de stress pour un stress absolu que pour un stress relatif. Bref, notre cerveau ne fait pas la différence entre un mammouth et un examen; il générera la même réponse de stress, mobilisera autant d’énergie dans les deux cas. Voilà la clé pour comprendre le phénomène du stress.

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Stress chronique : un chemin dangereux

À long terme, une sécrétion prolongée des hormones de stress, due à l’accumulation de plusieurs menaces relatives ou absolues, peut complètement débalancer les différents systèmes impliqués dans la réponse de stress. Cette adaptation du corps à une surstimulation affecte son fonctionnement à un tel point que le bien-être physique et mental de l’individu peut être compromis.

L’accumulation d’énergie non relâchée, qui garde les muscles du corps sous tension, pourrait éventuellement mener à des douleurs musculaires. Les contractions naturelles de l’intestin et la flore bactérienne de l’estomac seront aussi affectées par une exposition prolongée au stress, ce qui risque d’occasionner des troubles digestifs. Le sommeil sera fort probablement perturbé lui aussi, allant de l’incapacité à s’endormir à l’absence de sommeil vraiment réparateur, ce qui peut créer une grande fatigue. Le système immunitaire sera aussi affecté par les hormones de stress, de sorte qu’un individu chroniquement stressé sera plus vulnérables aux maladies virales et guérira plus lentement. Finalement, la sécrétion prolongée d’hormones de stress favorise l’apparition de maladies cardiovasculaires, de l’hypertension (adrénaline), du cholestérol (cortisol), de l’obésité et du diabète de type II.

Sur le plan de la détection des menaces, le cerveau peut généralement s’adapter au stress chronique de deux façons : d’un côté, s’il détecte des menaces partout, même là où il n’y en a pas, il y aura hypersécrétion de cortisol (ce qui s’apparente aux troubles dépressifs). D’un autre côté, le cerveau peut tout simplement cesser de détecter des menaces là où il y en a, et il y aura alors hyposécrétion de cortisol (ce qui s’apparente à l’épuisement professionnel).

Phénomène intéressant, la sécrétion d’hormones de stress nuisibles à long terme dépend de la perception de la situation stressante par l’individu. Ainsi, un individu qui perçoit une situation stressante de façon positive sécrétera autant d’hormones de stress qu’un autre individu ayant une perception négative de la même situation stressante. Cependant, les hormones sécrétées dans le premier cas ne seront pas nuisibles à long terme, alors que dans le second cas, elles risquent d’engendrer les effets néfastes décrits ci-dessus. Les effets du stress chronique dépendent donc de la perception que nous avons des situations stressantes auxquelles nous faisons face.

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Stress et processus cognitifs : le cerveau floué

Dans l’immédiat, le stress peut être utile pour un étudiant puisqu’il permet, lorsque le cerveau détecte une menace, d’augmenter la vigilance et la concentration, premiers critères nécessaires à la mémorisation de l’information. Tous les sens sont alors éveillés. Le stress aiguise aussi l’attention sélective, qui permet de se concentrer au maximum afin de distinguer l’information pertinente de celle qui ne l’est pas.

Mais il y a deux côtés à la médaille : lorsque le cerveau détecte une menace, bien qu’il déploie une concentration maximale face à celle-ci, il ne peut se concentrer efficacement sur autre chose. Il devient alors très difficile, par exemple, de compléter efficacement une grille de mots croisés avant un examen final (en admettant qu’il soit perçu comme une menace). Le stress peut aussi être responsable de la confusion et des fameux trous de mémoire, qui se produisent généralement lors d’évaluations importantes.

Le stress chronique peut éventuellement affecter les processus cognitifs du cerveau. Il peut même aller jusqu’à affecter sa structure. D’abord, le stress chronique peut causer une perte de connexions dans le cortex préfrontal, section du cerveau jouant un rôle dans les processus de jugement, de prise de décisions, de concentration et d’interactions sociales. Il ralentit aussi la formation de nouvelles cellules dans l’hippocampe, qui intervient dans la mémorisation. Par contre, le stress chronique augmente le nombre de connexions dans l’amygdale, partie du cerveau qui régule la réaction de peur. Il devient donc plus difficile pour une personne chroniquement stressée de retenir l’information et de gérer son stress.

Il est toutefois possible, par la consommation de médicaments et drogues de performance, d’améliorer les performances d’un individu, ce qui est bien connu des étudiants. En 2013, on estimait que 14 % des étudiants avaient consommé des nootropes, ou « smart drugs » (alcool et Ritalin, entre autres), pour tenter d’augmenter leurs performances cognitives et leur réussite scolaire.

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Facteurs de stress et rôle social d’étudiant : sauras-tu garder l’équilibre?

Certains facteurs peuvent expliquer que les étudiants soient particulièrement à risque de développer un stress chronique. Les facteurs de stress, ou « stresseurs », qu’on peut globalement diviser en deux catégories, sont omniprésents dans leur vie.

D’abord, l’étudiant aux cycles supérieurs fait face à de nombreux éléments potentiellement stressants dans sa vie scolaire, qui prennent notamment source dans la nature compétitive des institutions d’enseignement. Une très grande charge de travail, des exigences de performances élevées, un programme d’études exigeant et contingenté, de même qu’une intégration réussie dans la vie étudiante ne sont que quelques-uns des nombreux stresseurs auxquels il doit faire face. Considérant que la réussite scolaire est souvent socialement perçue comme le principal indicateur du futur succès professionnel de l’étudiant, on peut comprendre qu’elle constitue une importante source de stress pour lui.

À tout cela s’ajoutent de nombreux facteurs de stress personnels, liés au développement identitaire et au contexte socioéconomique typique de l’étudiant. Le fait d’occuper un emploi en plus des études, par exemple, peut être un facteur de stress considérable. En plus de limiter le temps consacré aux études, cet emploi occupe souvent un rôle clé dans la stabilité financière de l’étudiant, qui est généralement assez précaire. L’étudiant aux cycles supérieurs est souvent un jeune adulte, qui doit faire des choix déterminants par rapport à son futur, autant vis-à-vis de sa carrière que de son réseau social et de ses relations amoureuses. Avec tous les choix qui s’offrent à lui, dans une société de toutes les possibilités, l’étudiant aux cycles supérieurs est donc dans une période de sa vie où son présent et son futur se jouent, ce qui ajoute aux facteurs de stress scolaires déjà présents.

Ainsi, plus nombreuses et intenses seront les sources de stress dans la vie d’un étudiant, et plus ce dernier accordera d’importance au rôle social d’étudiant qu’il endosse, plus il risquera de développer un stress potentiellement chronique. Les étudiants constituent donc un groupe social particulièrement vulnérable au stress et à ses effets.

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Stress et mal-être étudiant

Sans surprise, une exposition prolongée à d’intenses et nombreuses situations de stress, situations impliquant une impression de perte de contrôle, de l’imprévisibilité, de la nouveauté et/ou une menace à l’égo, a des effets nocifs sur le bien-être psychologique des individus. Ainsi, par la multitude de stresseurs auxquels ils sont confrontés régulièrement, les étudiants sont plus à risque de développer certains troubles mentaux, comme la détresse psychologique, les problèmes de concentration, l’anxiété, la dépression, l’épuisement professionnel, ou même les idées suicidaires. Ainsi, 35 % des cégépiens souffriraient d’anxiété, alors que plus de 17 % d’entre eux seraient aux prises avec beaucoup, ou énormément de détresse psychologique. Ces résultats, significativement différents de ceux de la population non estudiantine du même âge, seraient surtout attribuables à la forte pression de performance ressentie par les étudiants (La Presse, 2016).

En effet, il n’est pas rare que des étudiants ne se présentent pas aux examens ou en sortent avant même d’avoir complété l’épreuve, ou ne remettent tout simplement pas leurs travaux par peur de l’échec. D’ailleurs, cette peur de l’échec serait l’un des facteurs prédictifs du risque que court un étudiant de vivre un grand stress, de l’anxiété et même de la dépression. À l’inverse, certains étudiants aux prises avec des problèmes d’épuisement se retrouvent pris dans un cercle vicieux, où des résultats décevants les incitent à s’acharner davantage sur leurs études dans l’espoir de pallier ces mauvaises notes, ce qui ne fait qu’aggraver leur état d’épuisement et donne des résultats tout aussi décevants. Leur état s’aggrave alors de plus en plus, et le temps nécessaire pour récupérer s’allonge.

Ainsi, bien que le stress lui-même soit un phénomène aux effets psychologiques désagréables, il se pose comme une voie royale pour le développement d’autres troubles psychologiques encore plus dommageables pour le bien-être et la performance des étudiants.

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Stress, études et société de performance

Bien souvent, l’un des principaux facteurs de stress montrés du doigt par les étudiants est la grande compétitivité qui règne au sein des institutions d’enseignement. On peut voir dans cette exigence de performance l’une des manifestations les plus claires de la société de performance dans laquelle nous nous trouvons.

Tout débute au moment où, avec l’avènement de la modernité, le modèle de référence à l’autorité (un modèle dit « vertical » d’ordre à la transcendance), qui dictait à l’individu ce qu’il devait être, s’effondre. Si l’individu ne se définit plus dans un ordre vertical, il doit le faire dans un ordre horizontal de comparaison avec ses semblables. La modernité amène donc l’individu à se définir non pas selon ce qu’on lui ordonne, mais bien selon ses pairs. Toutefois, avec les années 80 vient la rationalité néolibérale, qui prend la place laissée vide par le modèle d’ordre vertical précédemment abattu. Dès lors, c’est le gouvernement entrepreneurial de soi qui dicte les comportements à adopter, et qui finit par englober toutes les sphères de la vie sociale et privée. L’individu doit donc se gérer comme une entreprise, qui entre en compétition avec les autres. Il se définit dans les actions qu’il pose pour se démarquer des autres. Pas étonnant, donc, que lorsque l’étudiant est catapulté dans un système scolaire où chacun se définit par sa réussite comparée à celle des autres, il y voit une menace à son égo, menace génératrice de stress. De plus, les épreuves scolaires elles-mêmes, qui visent à comparer les individus entre eux, jouent certainement sur le sentiment de contrôle, l’imprévisibilité, la nouveauté et l’égo. Certains étudiants réussiront mieux que d’autres à surmonter ces menaces.

Ainsi, l’étudiant se retrouve dans un environnement où le véhicule de l’existence sociale, la norme, est de performer constamment au meilleur de ses capacités, c’est-à-dire d’hyperfonctionner en permanence. Or, comme le stress affecte le fonctionnement du corps, mine les processus cognitifs et occasionne un mal-être psychologique intenable, un étudiant aux prises avec le stress n’est plus capable de répondre à cette norme de performance. Voilà donc le grand drame du stress pour l’étudiant : comme il est amené à se définir selon sa performance scolaire comparativement à celle des autres, et que le stress influence grandement sa réussite scolaire, s’il n’est plus capable de performer au maximum, il faillit à son existence sociale, selon les critères d’une société axée sur la performance.

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Sources

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