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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2008 : 93ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 93 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Mercredi 26 Novembre 2008 Retrouvez les news sur : http://www.collectifvan.org TURQUIE/ARMENIE Turquie/Arménie : pas de relations diplomatiques, pas de visas Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Mensur Akgün, directeur de la Fondation des Études Economiques et Sociales Turques (TESEV), et l’ancien ambassadeur Yalım Eralp devaient assister vendredi à une conférence à Erevan, intitulée "Briser le cercle vicieux" organisée par la TESEV et l’Institut du Caucase, basé à Erevan. Le personnel d’Atlas Jet leur a dit qu’ils ne pouvaient pas se rendre en Arménie avec les "passeports verts" attribués aux fonctionnaires de haut rang, puisqu’il n’y a pas de liens diplomatiques entre les deux pays. Depuis 1993, la Turquie a fermé sa frontière avec l’Arménie et asphixie son petit voisin par un blocus inadmissible : elle vient de se rendre compte que cela peut également avoir des inconvénients dans la mise en oeuvre du dialogue arméno-turc « prôné » par le gouvernement turc… Bien entendu, cet article du quotidien turc Today’s Zaman a une toute autre analyse de la situation. Le Collectif VAN vous en propose la traduction.

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 Avril 2008 : 93ème anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc93 ans de déni : ça suffit !

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VEILLE MEDIA

Mercredi 26 Novembre 2008

Retrouvez les news sur :http://www.collectifvan.org

TURQUIE/ARMENIE

Turquie/Arménie : pas de relations diplomatiques, pas de visas

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Mensur Akgün, directeur de la Fondation des Études Economiques et Sociales Turques (TESEV), et l’ancien ambassadeur Yalım Eralp devaient assister vendredi à une conférence à Erevan, intitulée "Briser le cercle vicieux" organisée par la TESEV et l’Institut du Caucase, basé à Erevan. Le personnel d’Atlas Jet leur a dit qu’ils ne pouvaient pas se rendre en Arménie avec les "passeports verts" attribués aux fonctionnaires de haut rang, puisqu’il n’y a pas de liens diplomatiques entre les deux pays. Depuis 1993, la Turquie a fermé sa frontière avec l’Arménie et asphixie son petit voisin par un blocus inadmissible : elle vient de se rendre compte que cela peut également avoir des inconvénients dans la mise en oeuvre du dialogue arméno-turc « prôné » par le gouvernement turc… Bien entendu, cet article du quotidien turc Today’s Zaman a une toute autre analyse de la situation. Le Collectif VAN vous en propose la traduction.

La crise des passeports montre que la Turquie et l’Arménie doivent briser davantage de tabous

Today’s Zaman

YONCA POYRAZ DOĞAN YEREVAN – Vendredi 21.11.2008

Le Président Abdullah Gül a brisé un tabou lorsqu’il s’est rendu en Arménie

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en septembre dernier pour assister au match de football que se disputaient les équipes nationales des deux pays, mais un professeur turc et un ancien ambassadeur turc n’ont récemment pas pu se rendre à Erevan pour assister à une conférence dans le cadre d’un dialogue Turquie-Arménie, à cause de leurs passeports.

Mensur Akgün, directeur de la Fondation des Études Economiques et Sociales Turques (TESEV), et l’ancien ambassadeur Yalım Eralp étaient à l’aéroport Atatürk d’Istanbul mercredi soir pour prendre un vol en direction d’Erevan.

Akgün et Eralp, ainsi qu’un groupe d’environ 10 personnes, devaient assister vendredi à une conférence à Erevan, intitulée "Briser le cercle vicieux" organisée par la TESEV et l’Institut du Caucase, basé à Erevan. Le personnel d’Atlas Jet leur a dit qu’ils ne pouvaient pas se rendre en Arménie avec les "passeports verts" attribués aux fonctionnaires de haut rang, puisqu’il n’y a pas de liens diplomatiques entre les deux pays. Les responsables de la compagnie ont dit que les deux passagers pouvaient prendre ce vol de leur propre initiative, mais les a prévenus qu’ils s’exposaient au risque de passer des jours à l’aéroport d’Erevan.

Cependant, Akgün s’était rendu en Arménie il y a deux ans et Eralp en 2002 avec les mêmes passeports. Ils ont dit que ce devait être une nouvelle loi-- "intéressante" pendant une période de rapprochement.

Après un moment de choc et de panique au comptoir d’enregistrement, et après avoir envisagé d’annuler le voyage, les dirigeants de la TESEV ont évalué la situation et décidé que le reste des membres de la délégation, qui avaient des passeports ordinaires, devaient se rendre à Erevan pour la conférence, organisée il y a des mois, pour contribuer au dialogue de la société civile entre les deux pays.

Akgün a dit que la bureaucratie n’applique pas normalement les développements qui surviennent pour les contacts entre les citoyens, même si des discussions sont en cours entre les responsables des deux pays, qui n’ont plus de relations officielles depuis 1993, pour normaliser les relations.

"C’est la bureaucratie. Cependant, c’est un scandale que la question ne soit pas résolue pour les chercheurs qui ont normalement des passeports verts, surtout lorsque leur visite n’a pas de but politique," a-t-il dit au Today's Zaman à l’aéroport.

Eralp, manifestement en colère, a été plus dur : "L’Arménie veut le rapprochement, mais en même temps elle adopte des mesures qui le bloque. Il n’y avait aucun problème avant pour les personnes détentrices d’un passeport vert, mais à présent il y en a. Tout ce que veut l’Arménie c’est l’ouverture de la frontière -- qu’elle ne reconnaît pas -- pour soulager ses problèmes économiques."

La Turquie a fermé sa frontière et a restreint ses relations avec l’Arménie en 1993 pour protester contre l’occupation par l’Arménie du Nagorno-Karabakh en Azerbaïdjan.

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Un responsable du Ministère des Affaires étrangères : pas de discrimination contre la Turquie

Hier à Erevan, Levon Minasyan, le sous-secrétaire de la section visa du Ministère des Affaires étrangères, a déclaré que l’Arménie avait adopté une nouvelle loi l’an dernier concernant les termes et conditions des visiteurs étrangers en Arménie.

La nouvelle loi indique que "si les personnes ont des passeports ordinaires, leur visa peut être émis à l’aéroport. Mais tout citoyen de n’importe quel pays, détenteur d’un passeport spécial, doit obtenir un visa du Ministère des Affaires étrangères " a-t-il indiqué au Today's Zaman.

Il a ajouté qu’après le changement de loi, les responsables turcs avaient été informés par le biais de l’Ambassade turque à Tbilissi, ainsi que les compagnie aériennes opérant des vols entre les deux pays.

Minasyan a expliqué que les détenteurs de passeports spéciaux doivent contacter le Ministère arménien des Affaires étrangères pour l’informer du but de leur visite, ou bien les institutions qui les invitent doivent le faire trois à quatre jours avant la date de la visite.

"Normalement, nous émettons des visas pour les détenteurs de passeports spéciaux sans aucun problème, mais dans ce cas précis nous n’avons jamais reçu de demande" a-t-il dit.

Lorsqu’on lui a demandé ce qu’il se serait passé si le professeur Akgün et l’Ambassadeur Eralp avaient pris le vol pour Erevan, Minasyan a dit: "Dans ce cas, nous aurions émis un visa."

Alexander Iskandaryan, le directeur de l’Institut du Caucase, a dit que c’était un incident "honteux" et qu’il est survenu en raison d’un manque de relations normales entre les deux pays.

"Cet incident démontre pourquoi les peuples des deux pays ont besoin de relations normales. Au XXIe siècle, les frontières devraient être ouvertes."

En parlant par téléphone aux responsables du Ministère des Affaires étrangères hier, Iskandaryan a découvert que la Turquie avait la même exigence pour les détenteurs arméniens de passeports spéciaux.

'Briser le cercle vicieux'

Iskandaryan fera son allocution d’ouverture aujourd’hui sans son homologue, Akgün. Les participants évoqueront une vaste série de thèmes, de la politique étrangère arménienne aux problèmes et perspectives dans les relations.

Parmi les participants citons Mete Hatay, qui travaille pour l’Institut de la Paix à Chypre, basé à Oslo; Ricardo Serri de l’équipe turque à la Commission européenne; Sabiha Şenyücel et Aybars Görgülü du programme de politique

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étrangère de la TESEV; Dorothée Schmid de l’Institut Français des Relations Internationales; l’expert indépendant Masis Mayilyan; Sergey Minasyan de l’Institut du Caucase; et Karen Bekaryan de l’ONG Intégration Européenne, basée en Arménie.

Les discours marquant la fin de la conférence seront délivrés par l’Ambassadeur arménien David Hovhannesyan sans l’Ambassadeur Eralp.

YONCA POYRAZ DOĞAN - EREVAN - 21.11.2008

©Traduction C.Gardon pour le Collectif VAN 21 novembre 2008 - 10:00 - http://www.collectifvan.org

http://www.todayszaman.com/tz-web/detaylar.do?load=detay&link=159368

Lire le texte original dans la rubrique Anglais

L’Arménie et la Turquie veulent établir des relations diplomatiques

mercredi26 novembre 2008, par Stéphane/armenews

Le chef de la diplomatie turque Ali Babacan a souhaité que les entretiens Erevan-Ankara et Erevan-Bakou, puissent donner un résultat dans proche avenir.

« Nous avons avancé dans nos entretiens avec l’Arménie » a déclaré mardi à la presse Ali Babacan avant son départ pour le Tadjikistan, première étape d’une tournée qui doit également l’amener au Kirghizistan.

« Nous accordons une très grande importance à la stabilité, à la sé-curité, à la paix et à la prospérité dans le Caucase » a-t-il précisé.

« Ma rencontre avec mon homologue arménien Edouard Nalbandian à Istanbul a été positive » a-t-il indiqué.

Il s’était entretenu lundi soir avec son homologue arménien lors d’un dîner.

« Notre objectif est de normaliser entièrement nos relations entre les deux pays et à cet effet nous allons poursuivre nos entretiens avec une forte volonté politique » avait-il précisé à la presse, à l’issue de deux heures et demi d’entretien avec Edouard Nalbandian.

Selon la presse turque la nouvelle proposition d’Ankara prévoit la prévoit la nomination à Erevan d’un ambassadeur, acte qui sans l’ouverture d’une mission diplomatique - signifierait que les deux pays ont "de facto" normalisé leurs relations. Maintenant la balle est dans le camp d’Erevan qui doit décider si elle accepte ou non la proposition d’Ankara pour une commission conjointe arméno-turque sur le génocide de 1915.

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Le chef de la diplomatie arménienne a déclaré pour sa part que le problème du Haut-Karabakh devait être résolu pacifiquement et par le dialogue. M. Nalbandian a précisé qu’une réunion tripartite des présidents azéri, russe et arménien, début novembre à Moscou, sur la question du Haut-Karabakh, avait très rentable et qu’une déclaration avait été signée.

« La déclaration précise que la question doit être résolue par des voies pacifiques, diplomatiques et selon les normes du Droit international’ » a-t-il ajouté.

« Le groupe de Minsk, auquel appartiennent la Russie, les Etats-Unis et la France, sont les garants de la déclaration » a-t-il indiqué.http://www.armenews.com/article.php3?id_article=46896

Vers une réouverture des frontières entre la Turquie et l'Arménie

[ 26/11/08 ]

L'Arménie et la Turquie sont en discussion pour établir des relations diplomatiques, a déclaré le ministre arménien des Affaires étran-gères, Edouard Nalbandian, hier, au lendemain d'une rencontre à Is-tanbul avec son homologue turc Ali Babacan.

Ankara n'entretient pas de relations diplomatiques officielles avec Erevan depuis l'indépendance de l'Arménie en 1991 en raison de l'insistance d'Erevan à ce qu'Ankara reconnaisse que le massacre de 1,5 million d'Arméniens sur le sol de l'empire ottoman en 1915-1917 constituait un génocide. La Turquie a fermé sa frontière avec l'Arménie en 1993 pour soutenir l'Azerbaïdjan turcophone dans son conflit avec Erevan sur la région du Nagorny-Karabakh, enclave peuplée d'Arméniens en territoire azerbaïdjanais.

http://www.lesechos.fr/info/inter/4801661-vers-une-reouverture-des-frontieres-entre-la-turquie-et-l-armenie.htm

LOIS MEMORIELLES

Questions mémorielles : le rapport complet de l'Assemblée nationale (I)Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous in-vite à lire la première partie du Rapport de la Mission d'information sur les questions mémorielles publié sur le site de l'Assemblée na-tionale.

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RAPPORT D'INFORMATION

FAIT en application de l'article 145 du Règlement

AU NOM DE LA MISSION D'INFORMATION (1)

SUR LES QUESTIONS MÉMORIELLES

Président - Rapporteur

M. Bernard ACCOYER,

Président de l’Assemblée nationale

(1) La composition de cette mission figure au verso de la présente page

La mission d’information sur les questions mémorielles, est composée de :

M. Bernard ACCOYER, président-rapporteur ; Mme Catherine COUTELLE, vice-présidente ; M. Guy GEOFFROY, vice-président ; M. Maxime GREMETZ, secré-taire ; M. Rudy SALLES, secrétaire ; M. Alfred ALMONT, M. Patrick BEAU-DOUIN, Mme Martine BILLARD, M. Gérard CHARASSE, M. René COUANAU, Mme Pascale CROZON, M. Bernard DEROSIER, M. Jean-Louis DUMONT, M. Jean-Pierre DUPONT, M. Alain FERRY, Mme Marie-Louise FORT, M. Jean-Louis GAGNAIRE, M. Daniel GARRIGUE, M. Jean-Pierre GRAND, Mme Arlette GROSS-KOST, Mme Françoise HOSTALIER, M. Michel HUNAULT, M. Michel ISSINDOU, M. Christian KERT, Mme Gabrielle LOUIS-CARABIN, M. Lionnel LUCA, Mme Jeanny MARC, M. Hervé MARITON, M. Alain NERI, Mme George PAU-LANGE-VIN, M. Jean-Pierre SOISSON, Mme Christiane TAUBIRA, M. Christian VAN-NESTE

INTRODUCTION

Transmettre : cette fonction sociale essentielle semble plus difficile à remplir qu’autrefois, dans un monde marqué par la valorisation de l’individu et la contemplation du présent. Pourtant qu’il s’agisse de biens matériels, d’insti-tutions publiques, de valeurs, de souvenirs, la question de l’héritage se re-trouve au centre des grands débats contemporains.

L’allongement de la durée de la vie, l’affirmation des libertés individuelles, l’encouragement très légitime à entreprendre et à innover ont estompé le sentiment de continuité, de solidarité avec les anciennes générations, au point que les historiens parlent couramment de « fracture temporelle », de « fracture historique », pour évoquer la coupure radicale qui s’est opérée entre les vivants et les morts.

Outre cette « déprise de l’au-delà » qui, selon l’historien Jean-Pierre Rioux, nous distingue profondément de nos ancêtres, le recul des humanités clas-siques traduit la tendance contemporaine à vouloir créer plutôt qu’hériter et transmettre. Les anciennes élites apprenaient le latin et le grec, dont le fran-

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çais ne leur semblait que le tardif aboutissement. Elles s’appropriaient l’his-toire ancienne, y compris dans sa dimension mythologique, au point de juger volontiers les événements qu’elles vivaient à l’aune de réminiscences an-tiques : on disait à Robespierre qu’il y avait encore des Brutus, les républi-cains citaient en exemple Cincinnatus et dénonçaient le « césarisme » des Bonaparte. Les termes mêmes de « république », « consulat », « empire », jetaient des ponts entre anciens et modernes.

Notre société, au contraire, se vit au présent, tournée vers un futur proche que tous les efforts tendent à rendre meilleur. Le paradoxe, c’est que l’indivi-du moderne n’en continue pas moins d’avoir l’obsession du passé : s’il a per-du le sentiment d’un continuum sur longue période, il recherche toutefois des racines et des raisons d’agir. C’est pourquoi son attention se concentre plutôt sur l’histoire récente, l’histoire contemporaine, dont il découvre la grande richesse et la complexité. Car les sources abondent : au contraire de l’histoire ancienne qui n’a laissé qu’une quantité limitée de vestiges et de documents, l’histoire contemporaine se caractérise par la profusion des traces. La démocratisation de l’écriture a eu pour effet de multiplier les récits et les points de vue. L’apparition de la photographie, puis des documents au-diovisuels nous permet de voir et d’entendre les plus modestes acteurs du dernier siècle. Enfin, le témoignage des survivants offre un champ immense à l’investigation des historiens, mais aussi de tous ceux qui, écrivains, jour-nalistes, pédagogues, folkloristes, généalogistes, se mettent en quête d’une mémoire particulière.

Cette mémoire des survivants peut constituer un facteur de communion au sein d’un groupe soudé par une expérience spécifique, mais le récit s’éva-nouirait avec l’extinction des narrateurs s’il n’y avait pas transmission aux nouvelles générations. Cette transmission peut demeurer mémorielle, au sein de groupes sociaux éventuellement renforcés par un réseau associatif. Elle peut passer par le truchement de l’historien, le souvenir devenant alors un objet d’étude qu’un travail méthodique d’analyse tâche de dépassionner. La transmission, enfin, peut être relayée par l’engagement de la puissance publique, décidant de commémorer, d’honorer, d’immortaliser un person-nage ou un événement du passé.

Au fil des auditions de notre mission, il est apparu clairement que nul ne contestait la légitimité des pouvoirs publics à intervenir en matière mémo-rielle. Pour Pierre Nora, (1) « la gestion du registre symbolique revient au po-litique ». Des plaques de rue de nos communes aux plus notables cérémo-nies publiques, l’action des élus locaux et nationaux est ancienne et accep-tée, au point que les sollicitations ne manquent pas, venant des groupes qui se sentent oubliés dans les hommages publics.

Ce sont bien plutôt les voies et moyens de l’initiative mémorielle qui sont en débat aujourd’hui. Qui doit décider de ce qu’il faut commémorer, de ce qu’il faudrait oublier ? Où commence et où s’arrête le « devoir de mémoire » ? Ces questions ont été posées explicitement lorsque le Président de la Répu-blique a envisagé que chaque classe de CM2 assure le parrainage d’un en-fant victime de la Shoah. Le débat a été amorcé dans la société, mais guère dans les assemblées parlementaires, ce qui posait une autre question essen-tielle : quelle est la place du Parlement et singulièrement de la loi dans le do-

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maine de l’histoire et de la transmission de la mémoire ?

C’est pour répondre à l’ensemble de ces interrogations qu’il était utile que l’Assemblée nationale engage une réflexion globale sur les questions mémo-rielles en créant une mission d’information pluraliste. A partir des auditions et tables rondes organisées depuis avril 2008, le présent rapport s’efforce d’analyser les rapports parfois compliqués qu’entretient notre nation avec son passé, avant de dessiner les contours d’une politique susceptible de ras-sembler les Français autour d’une mémoire partagée.

Bernard Accoyer

Président-Rapporteur

PREMIÈRE PARTIE : LA FRANCE EN DÉBAT AVEC SON PASSÉ

Le débat public, depuis quelques années, s’est focalisé sur les lois dites « mémorielles », un qualificatif surtout employé par leurs détracteurs. Mais ce débat traduit un malaise plus profond, qui tient à des tensions entre histoire et mémoire que la médiatisation du passé rend parfois douloureuses. C’est pourquoi l’action politique passe par une réflexion rigoureuse sur le sens et l’usage du « devoir » ou « travail » de mémoire.

I.- DES « LOIS MÉMORIELLES » RÉVÉLATRICES ET PROBLÉMATIQUES

Le concept de « loi mémorielle » est très récent, puisque l’expression n’ap-paraît qu’en 2005 pour désigner rétrospectivement un ensemble de textes dont le plus ancien ne remonte qu’à 1990. Mais les lois ainsi qualifiées s’ins-crivent dans une longue tradition commémorative dont ils ont à la fois reçu et remis en question l’héritage.

A. L’APPARITION D’UNE NOUVELLE GÉNÉRATION DE « LOIS MÉMORIELLES »

Dès la Révolution, les élus de la nation investissent le champ de l’histoire et de la mémoire, jetant les bases du cérémonial républicain qui perdure jus-qu’à nos jours.

1. Une intervention parlementaire ancienne et protéiforme

Dans le double souci d’affermir les institutions et de souder la nation, les as-semblées révolutionnaires ont adopté des modes nouveaux de rapport à l’histoire – la fête civique, le culte des grands hommes – qui ont façonné du-rablement l’historiographie républicaine. Forts de ce précédent, les députés des Troisième et Quatrième Républiques se sont sentis légitimes à intervenir de manière protéiforme dans la célébration du passé, avant que la délimita-tion du domaine de la loi ne restreigne les possibilités offertes à leurs suc-cesseurs de la Cinquième République.

a) La Révolution : fêtes civiques et culte des grands hommes

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La Révolution française, parce qu’elle constitue une rupture, ne puise pas ses exemples dans le passé de la France. Au plus célèbre-t-elle des figures d’hommes de lettres, comme ses précurseurs intellectuels Voltaire et Rous-seau. C’est plutôt dans une Antiquité de convention qu’elle cherche ses thèmes, ses héros, son esthétique : la démocratie athénienne, le gouverne-ment austère et probe de Sparte, la République romaine inspirent les artistes et les orateurs, sans donner lieu pour autant à des commémorations à carac-tère historique ou mémoriel. C’est bien plutôt le style antique qui vient ha-biller, relever et magnifier la représentation d’événements récents, que le nouveau pouvoir souhaite mettre en valeur.

Conscients de vivre une époque historique, les hommes et les femmes de la Révolution ne commémorent pas le passé, mais leur présent : dans un exer-cice d’autocélébration qui ne sera pas sans connaître de multiples péripéties, ils jettent les bases du cérémonial républicain par une double invention : la fête civique et le culte laïque des grands hommes.

Toute l’histoire de la Révolution est rythmée par ces « journées » que les his-toriens présenteront comme festives : fêtes libératrices dans les récits favo-rables aux sans-culottes, bacchanales de la canaille dans les écrits contre-ré-volutionnaires. Dans les deux cas, le terme de « fête » est trompeur ou du moins métaphorique : totalement ou partiellement spontanées, imprévi-sibles, violentes, les « journées » révolutionnaires n’ont d’autre but que la prise du pouvoir.

C’est par contamination qu’elles ont été qualifiées de festives car, à côté de ces explosions politiques, pour les commémorer et aussi pour les conjurer, les pouvoirs publics organisent nombre de fêtes programmées et bien ré-glées. Désir d’affermir des institutions jeunes par une manifestation d’éclat, volonté de rassembler les citoyens dans la concorde d’une liesse, tentative de substituer une mythologie nationale aux figures révérées sous la royauté et la chrétienté : « la fête est alors l’indispensable complément du système de législation. Car le législateur fait des lois pour le peuple, mais c’est la fête qui fait le peuple pour les lois », résume Mona Ozouf dans La Fête révolution-naire.

L’Ancien Régime aussi avait ses fêtes et ses célébrations : les festivités dy-nastiques célébraient le cycle des naissances, mariages, funérailles et sacres dans la famille régnante, les fêtes religieuses rythmaient l’année en faisant revivre la passion du Christ, les fêtes populaires ménageaient des moments de liberté ritualisée, par l’inversion des règles qui caractérise aussi bien le carnaval que la fête des fous.

Dans l’utopie de la fête civique se fondent les anciennes distinctions et divi-sions. Révolutionnaire, la fête l’est dans la mesure où elle prétend remplir à elle seule les trois fonctions des anciennes festivités : à la fois politique par son contenu, religieuse par son déroulement liturgique et populaire à travers son projet pédagogique. Au contraire du sujet, le citoyen ne peut plus sim-plement se réjouir d’une inversion temporaire et ludique de la société : il s’élève à mesure qu’il prend connaissance et conscience des efforts accom-plis, avant lui et pour lui, par les défenseurs de la liberté. « C’est là que l’en-fant viendra lire le nom et les hauts faits des héros ; c’est là que leur âme

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s’imprégnera de l’amour de la patrie et du goût des vertus », écrit en 1796 le député du Tarn François-Antoine Daubermesnil, dans son Rapport au nom de la commission chargée de présenter les moyens de vivifier l’esprit public.

C’est en ce sens que les fêtes civiques de la Révolution ont un caractère mé-moriel : au temps linéaire et accéléré des événements réels, elles tentent de substituer un temps cyclique, et par là prévisible, au cours duquel le peuple recevra, par la célébration des hauts faits révolutionnaires, l’exemple de ses aînés, retrouvant « leur poussière et la trace de leurs vertus », selon les termes de notre Hymne.

La première, et sans doute la plus réussie des fêtes révolutionnaires, est celle de la Fédération, le 14 juillet 1790. Organisée à l’occasion du premier anniversaire de la prise de la Bastille, elle rassemble deux cent mille per-sonnes au Champ-de-Mars, où est dressé l’autel de la patrie : Talleyrand cé-lèbre la messe, assisté de trois cents prêtres revêtus d’aubes blanches et d’écharpes tricolores, en présence du Roi et du Président de l’Assemblée na-tionale assis côte à côte sur des sièges semblables et fleurdelysés. Le Roi, les députés, l’armée prêtent serment de fidélité à la Constitution, puis le peuple s’égaye dans les pavillons de danse.

Dès l’origine, la célébration du 14 juillet prend donc une double nature : commémoration d’un événement historique sans doute, mais plus encore manifestation d’unité nationale mêlant solennité publique et réjouissances populaires.

Dans le même esprit est célébrée, le 15 avril 1792, la fête de la Liberté, en l’honneur des quarante Suisses condamnés aux galères du régiment de Châ-teau-Vieux, qui s’étaient mutinés en 1790.

En 1793, la Convention décrète (2) la fête de la Fraternité, puis celle de l’Hospitalité en l’honneur des réfugiés de la révolution de Brabant. Le 14 juillet doit devenir la fête de la Régénération, donnant l’occasion de procla-mer au monde l’unité et l’indivisibilité de la République. L’assassinat de Ma-rat conduit à la reporter au 10 août, journée marquant la chute de la monar-chie, « jour d’affranchissement » selon le décret.

Voulue par les hébertistes dans leur entreprise de déchristianisation, la fête de la Raison, le 10 novembre 1793, ne devrait pas avoir de caractère mémo-riel : à Notre-Dame cependant, où la Raison est figurée par une actrice de l’Opéra drapée dans les couleurs nationales, on voit les images de Marat et de Le Peletier de Saint-Fargeau, martyrs républicains tombés sous les lames de la contre-révolution.

La fête des Victoires, le 30 décembre 1793, célèbre « la bravoure des qua-torze armées de la République naissante ». Enfin, le 8 juin 1794, jour de la Pentecôte, la fête de l’Être suprême permet à Robespierre de rejeter publi-quement l’athéisme.

Dans les fêtes votées par les conventionnels, la confusion de l’historique, de l’artistique et du politique est totale : le grand ordonnateur des fêtes civiques « dont le peuple était tout à la fois l’ornement et l’objet », le peintre David,

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est aussi député de Paris à la Convention. Secondé par les poètes Marie-Jo-seph Chénier et Lebrun, les musiciens Gossec, Lesueur et Cherubini, il met en scène une histoire imaginaire en fonction des besoins politiques du mo-ment. Le Comité de Salut public transforme le Théâtre-français en « Théâtre du peuple ». L’ordonnance du 27 floréal appelle les poètes « à célébrer les principaux événements de la Révolution française, à composer des pièces dramatiques républicaines, à transmettre à la postérité les grandes époques de la régénération des Français, à donner à l’histoire le ferme caractère qui convient aux annales d’un grand peuple conquérant sa liberté, attaquée par tous les tyrans de l’Europe ».

À une époque où l’historien n’est encore que le parent pauvre de l’écrivain et du poète, la Révolution cherche des faiseurs d’épopée capables de soule-ver l’enthousiasme populaire, but qu’ont déjà atteint les grands chants de la Révolution – La Marseillaise, le Chant du départ, la Carmagnole. L’ironie de l’Histoire voudra que, des œuvres nées à l’ombre de la guillotine, la postérité retienne surtout les stances des victimes, comme André Chénier, ou les chants hostiles comme ceux d’Ange Pitou : plus personne ne lit le poète offi-ciel Lebrun, que ses amis avaient pourtant surnommé « Lebrun-Pindare ».

Après la chute de Robespierre, la réaction thermidorienne ne renonce pas aux fêtes civiques, allant jusqu’à instituer une fête de la Liberté pour célé-brer la chute de l’Incorruptible. Une loi complémentaire à la Constitution de l’an III décrète l’établissement de sept fêtes nationales destinées « à entrete-nir la fraternité entre les citoyens », à les « attacher à la patrie et aux lois ». La dernière fête civique de facture révolutionnaire est celle de la Paix géné-rale, sous le Consulat, en 1802.

Goût de l’antique, besoin de sacralité, espérance de concorde par la pédago-gie : les mobiles de la fête civique se retrouvent dans le culte des grands hommes qu’invente aussi la Révolution française à la mort de Mirabeau.

L’Assemblée nationale constituante, par son décret du 4 avril 1791, trans-forme alors l’église Sainte-Geneviève en « temple de la patrie », sous le nom de « Panthéon français ». Il s’agit certes d’inhumer dignement un des pères de la Révolution, mais plus encore de célébrer les vertus civiques par la force de l’exemple. Après Mirabeau, c’est Voltaire qui entre au Panthéon ; Rous-seau ne le rejoindra qu’en 1794.

Le 10 février 1792, après avoir proposé le transfert au Panthéon de Montes-quieu – initiative demeurée sans suites –, le marquis de Pastoret, président de l’Assemblée nationale législative, fait adopter l’inscription au fronton de la phrase devenue célèbre : « Aux grands hommes, la patrie reconnaissante. ». Remanié par Quatremère de Quincy, le monument devient une nécropole qui accueille non seulement les corps des martyrs (Le Peletier de Saint-Fargeau, Marat), mais le souvenir des combattants dont la dépouille est perdue, comme les marins héroïques du Vengeur du peuple. La notion de « grand homme » se révèle assez large, puisqu’aux hommes d’État et aux écrivains s’ajoutent des soldats héroïques et même un enfant, Bara.

Les révolutionnaires, toutefois, font l’expérience de l’inconstance mémo-rielle. Le 21 septembre 1794, Mirabeau, considéré par les jacobins comme

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corrompu, fait place à Marat, dont les cendres sont à leur tour expulsées dès le 14 février 1795. De même, Le Peletier de Saint-Fargeau ne reste que deux ans au Panthéon. Le député Mattieu fixe alors une règle prudente, qui ne sera pas toujours respectée : "Les honneurs du Panthéon ne pourront être décernés à aucun citoyen (...) que dix ans après sa mort."

Le culte des grands hommes ne se manifeste pas seulement au Panthéon : outre les odes, tableaux et bustes qu’ils inspirent, leur souvenir est honoré jusque dans l’enceinte législative où les représentants du peuple votent aus-si bien des hommages déclaratifs que des mesures réparatrices. Ainsi, la fille de Le Peletier de Saint-Fargeau est adoptée par les Conventionnels et la veuve de Jean-Jacques Rousseau se voit octroyer une pension de l’État après avoir remis à la Convention les manuscrits en sa possession.

Plus généralement, le culte des grands hommes permet de donner des vi-sages, des incarnations, aux grandes abstractions du discours républicain : il donnera lieu à une imagerie abondante qui se retrouvera durablement dans l’imaginaire national et dans les écoles.

b) Une mythologie républicaine célébrée de manière protéiforme

Sous l’Empire, les festivités se font plus militaires. Aux chars symboliques des défilés révolutionnaires succèdent les feux d’artifice qui fascinent le peuple, sans autre allégorie que l’éclat du régime. Le Panthéon n’est plus qu’une nécropole de hauts fonctionnaires ; il est rendu au culte catholique sous la Restauration puis, après la parenthèse de la Deuxième République, redevient une église sous le Second Empire. Dans l’opposition, les républi-cains se donnent une mythologie héroïque et mobilisatrice qui triomphera après leur arrivée au pouvoir.

Née par étapes, entre le 4 septembre 1870, le vote des lois constitution-nelles de 1875 et l’élection d’un authentique républicain à sa présidence en 1879, la Troisième République ne célébrera pas son propre avènement, mais celui de la Révolution. Le gouvernement d’Ordre moral ayant échoué à créer une « fête de la France » non commémorative le 30 juin 1878, les républi-cains reprennent la date du 14 juillet qui, par la loi, est instituée fête natio-nale en 1880, sans que le texte n’indique d’ailleurs explicitement si l’événe-ment commémoré est la prise de la Bastille ou la fête de la Fédération. Neuf ans plus tard, le premier centenaire de la Révolution est célébré avec faste.

Les députés républicains se considèrent comme les continuateurs des Constituants, des Législateurs et des Conventionnels, opinion qu’exprime nettement Georges Clemenceau à la tribune de la Chambre des députés, le 29 janvier 1891, quand la pièce de Victorien Sardou, Thermidor, soulève une polémique : « C’est que cette admirable Révolution par qui nous sommes n’est pas encore finie, c’est qu’elle dure encore, c’est que nous en sommes encore les acteurs, c’est que ce sont toujours les mêmes hommes qui se trouvent aux prises avec les mêmes ennemis. Oui, ce que nos aïeux ont vou-lu, nous le voulons encore. »

Toutefois, la célébration de la Révolution française n’est pas exclusive d’autres hommages ; à l’imitation de leurs grands ancêtres justement, les

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parlementaires s’estiment fondés à marquer, par la loi, leur volonté d’hono-rer les grands hommes de leur temps. Rien ne borne alors le domaine d’in-tervention de la loi, celle-ci comprise comme l’expression de la volonté géné-rale. Dès lors, le Parlement intervient de manière protéiforme, à travers les hommages aux morts, les hommages aux vivants, les mesures réparatrices et commémoratives.

La loi sert ainsi à fixer la participation de l’État, y compris financière, à cer-taines funérailles particulièrement symboliques : outre la loi du 6 juin 1871 sur les funérailles de Mgr Darboy et des otages de la Commune, on citera la loi du 11 décembre 1882 sur les funérailles de Louis Blanc, la loi du 8 avril 1883 sur celles de Léon Gambetta, la loi du 29 juin 1894 prévoyant des funé-railles nationales après l’assassinat du président Sadi-Carnot ou la loi du 21 février 1899 accordant des funérailles nationales au président Félix Faure. Cet usage se perpétue jusqu’à la fin de la Quatrième République avec la loi du 28 mars 1957 prévoyant des obsèques nationales après la mort d’Édouard Herriot.

Autre forme d’hommage aux défunts, le transfert au Panthéon résulte aussi d’un vote au Parlement. La loi du 19 juillet 1881 ayant réaffecté le monu-ment au culte des vertus civiques par l’inhumation des grands hommes, dans la plus pure tradition révolutionnaire, députés et sénateurs votent presque à l’unanimité le transfert de Victor Hugo en 1885. Moins consensuel, celui d’Émile Zola fait l’objet d’une proposition de loi adoptée après la réha-bilitation d’Alfred Dreyfus, en 1906, puis d’un projet de loi portant ouverture d’un crédit extraordinaire pour l’organisation de la cérémonie, en 1908. Les parlementaires votent encore le transfert au Panthéon des époux Berthelot en 1907, de Gambetta en 1920 et de Jean Jaurès en 1924. Sous la Quatrième République, sont votés par trois lois de 1948 les transferts de Félix Eboué, de Victor Schœlcher, de Jean Perrin et de Paul Langevin, puis celui de Louis Braille en 1952.

S’agissant des combattants tombés au champ d’honneur, la Première Guerre mondiale ouvre le cycle des lois du souvenir, avec la loi du 2 juillet 1915 ins-tituant la mention « Mort pour la France », les lois du 1er et du 19 octobre 1915 relatives à « la commémoration et à la glorification des Morts pour la France au cours de la Grande Guerre » ou encore la loi du 8 novembre 1920 relative à l’inhumation d’un soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe.

La loi rend aussi des hommages aux vivants quand elle déclare, le 23 mai 1871, que les armées et le chef du pouvoir exécutif ont « bien mérité de la patrie », formule que la Chambre des députés retrouvera pour Georges Cle-menceau dans la loi du 19 novembre 1918 et pour honorer le président amé-ricain Wilson dans la loi du 2 décembre 1918.

L’hommage peut n’être pas seulement déclaratif, quand la loi alloue au grand homme une récompense pour services rendus, comme la loi du 3 août 1875 accordant une pension à Louis Pasteur.

En ouvrant des crédits, la loi peut même être réparatrice et manifester la vo-lonté d’effacer au moins les conséquences d’un épisode historique honni : tel est l’objet de la loi du 30 mai 1873 sur la reconstruction de la colonne Ven-

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dôme, de la loi du 26 mai 1876 prévoyant la reconstruction de la maison d’Adolphe Thiers, détruite par les communards, ou de la loi du 30 juillet 1881, dite « loi de réparation nationale », pour les victimes du coup d’État du 2 décembre 1851.

C’est encore à la loi que nous devons la construction de plusieurs monu-ments expiatoires ou commémoratifs, dont le moindre n’est pas la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, érigée pour expier « les crimes de la Com-mune » en application de la loi du 24 juillet 1873. Sous la Quatrième Répu-blique, la loi du 10 août 1950 est à l’origine du monument de Chasseneuil à la mémoire des héros de la Résistance, de même que la loi du 28 février 1951 prévoit un monument des Bretons des Forces Françaises Libres à Ca-maret.

La loi, enfin, peut être strictement commémorative en instituant des mé-dailles ou en prévoyant des contingents supplémentaires dans l’ordre de la Légion d’honneur à l’occasion de certains anniversaires.

A l’exemple de la loi du 6 juillet 1880 instituant la fête nationale du 14 juillet, d’autres célébrations ont été fixées par voie législative. Ainsi, c’est par la loi que la commémoration de l’armistice du 11 novembre 1918 a été imposée par le Parlement au Gouvernement, en trois étapes : la loi du 1er septembre 1920 reportant à cette date la commémoration du cinquantenaire de la Ré-publique – au lieu du 4 septembre –, la loi du 10 novembre 1921 instituant une commémoration annuelle et enfin la loi du 24 octobre 1922 relative à l’inscription du 11 novembre dans le calendrier des fêtes nationales.

La fixation des jours de fête, et singulièrement des jours fériés, revêt une im-portance d’autant plus grande pour le législateur de la Troisième République qu’en plus de ses aspects historiques, le débat peut comporter une dimen-sion religieuse. Pendant les discussions sur la séparation des Églises et de l’État, en 1905, plusieurs amendements – repoussés, mais examinés – ont in-vité le législateur à fixer des « jours fériés laïques », soit en les instituant, soit en changeant la dénomination des jours hérités de la tradition chré-tienne. Le Sénat, en 1894, avait déjà tenté de « républicaniser » la figure de Jeanne d’Arc en votant une proposition de loi tendant à doubler le 14 juillet, reconsidéré comme « fête de la Liberté », d’une « fête de la Patrie » dédiée non à la sainte, mais à la patriote issue du peuple. Reprise au lendemain de la Première Guerre mondiale par l’écrivain nationaliste et député Maurice Barrès, l’idée fait l’objet d’une loi promulguée le 10 juillet 1920.

C’est dans cette lignée que les parlementaires de la Quatrième République ont inscrit le 8 mai comme fête nationale fériée le 20 mars 1953. De même, la Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation est créée par la loi du 14 avril 1954.

Au total, ces multiples usages mémoriels de la loi par les régimes d’assem-blée des Troisième et Quatrième Républiques sont toutefois contrebalancés par un recours régulier à des lois d’amnistie qui, en effaçant des crimes et délits à caractère politique, visent à garantir aussi par l’oubli une forme d’unité nationale : la loi du 11 juillet 1880 portant amnistie des communards, d’ailleurs promulguée trois jours avant la fête nationale, mais aussi la loi du

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30 décembre 1903 amnistiant les délits de grève, la loi du 19 avril 1946 am-nistiant les condamnés indochinois ou plusieurs lois de 1949 à 1953 amnis-tiant certains faits de collaboration.

2. Les nouveaux termes du débat : la « querelle des lois mémorielles »

Sous la Cinquième République, les assemblées parlementaires perdent une grande partie de leurs pouvoirs mémoriels, comme l’organisation des ob-sèques et funérailles nationales ou les transferts au Panthéon, qu’une stricte délimitation du domaine de la loi fait entrer dans le domaine réglementaire. Elles perdent aussi, pour un demi-siècle, le pouvoir de voter des résolutions, pouvoir dont elles avaient précédemment usé en matière d’hommage et de commémoration.

A partir de 1958, la politique de mémoire devient donc l’affaire de l’Exécutif. Dès le 11 avril 1959, c’est un décret qui revient sur le statut de jour férié du 8 mai, en fixant les commémorations au deuxième dimanche du mois de mai (3). De même, c’est par un simple décret du 18 décembre 1964 qu’est déci-dé le transfert au Panthéon de Jean Moulin, voulu par le Président de la Ré-publique et organisé par le ministre de la culture. En donnant l’impulsion, en assistant ou non aux cérémonies, le chef de l’État est en position d’orches-trer personnellement les hommages publics, dans une visée politique.

Dépossédés d’une grande partie de leurs pouvoirs dans la commémoration du passé, les parlementaires défendent les intérêts présents et futurs des anciens combattants ainsi que des victimes, en bataillant pour maintenir la retraite du combattant et surtout en votant la loi du 26 décembre 1964 pré-voyant l’imprescriptibilité des crimes contre l’humanité. Dans ce domaine, leur souci n’est pas encore le « devoir de mémoire », notion qui apparaîtra dans les années 1980, mais le « devoir de vigilance » entendu sur le registre du « plus jamais ça ». Ce souci est ravivé par plusieurs procès d’auteurs niant la réalité de la solution finale : des condamnations sont prononcées sur le seul fondement de la législation pénalisant le racisme et l’antisémitisme, mais une jurisprudence ancienne sur la neutralité du juge en matière histo-rique rend les poursuites malaisées.

a) La loi « Gayssot » de juillet 1990 et la pénalisation du délit de négation-nisme

Pour combattre plus efficacement le négationnisme, la création d’un « délit de négation des crimes contre l’humanité » est envisagée par le ministre de l’Intérieur, Charles Pasqua, dès 1987. Par ailleurs, une proposition de loi de M. Georges Sarre, déposée le 2 avril 1988, vise « ceux qui portent atteinte à la mémoire ou à l’honneur des victimes de l’holocauste nazi en tentant de le nier ou d’en minimiser la portée ». Rappelons en outre que les personnes condamnées comme révisionnistes ont été exclues du bénéfice de l’amnistie dans la loi du 20 juillet 1988.

C’est dans ce contexte qu’est déposée la proposition de loi de M. Jean-Claude Gayssot, qui deviendra la loi du 13 juillet 1990. A l’origine, nul ne qualifie ce texte de « mémoriel » puisqu’il a pour objet de réprimer pénale-ment une forme particulière d’antisémitisme. « Le racisme n’est pas une opi-

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nion, c’est un délit », explique M. Jean-Claude Gayssot à ses collègues de 1990, jugement formulé par lui dans les mêmes termes devant les membres de notre mission (4). Comme la loi du 1er juillet 1972 qu’il a l’ambition de compléter, le texte obéit avant tout au devoir de vigilance. Mais à la diffé-rence de la législation antérieure, qui condamnait universellement et abstrai-tement toute forme de racisme et d’antisémitisme, il fait référence à un épi-sode historique particulier dont la contestation outrage la mémoire d’une communauté.

Combattue par l’extrême droite, cette loi est aussi critiquée par deux histo-riens renommés pour leur sérieux et leur humanisme : Pierre Vidal-Naquet, au nom du libre examen et de la liberté d’expression, mais aussi Madeleine Rebérioux, qui pose explicitement le parallèle avec la tentation soviétique de contrôler l’histoire. « La loi impose des interdits, elle édite des prescriptions, elle peut définir des libertés. Elle est de l’ordre du normatif. Elle ne saurait dire le vrai. Non seulement rien n’est plus difficile à constituer en délit qu’un mensonge historique, mais le concept même de vérité historique récuse l’au-torité étatique. L’expérience de l’Union soviétique devrait suffire en ce do-maine. Ce n’est pas pour rien que l’école publique française a toujours ga-ranti aux enseignants le libre choix des manuels d’histoire », écrit-elle dans la revue L’Histoire de novembre 1990.

Réfutant les interrogations d’Hannah Arendt sur la validité des sciences so-ciales appliquées à l’univers concentrationnaire, ainsi que la phrase d’Elie Wiesel selon laquelle « l’holocauste transcende l’histoire », elle réaffirme la vocation de l’historien à se pencher sur la question : « Les génocides peuvent et doivent être ‘‘pensés’’, comparés et, dans la mesure du possible, expliqués. Les mots doivent être pesés, les erreurs de mémoire rectifiées. Expliquer le crime, lui donner sa dimension historique, comparer le génocide nazi à d’autres crimes contre l’humanité, c’est le combattre. »

Dans un article plus tardif, paru dans Le Monde le 21 mai 1996 après la mise en cause de M. Roger Garaudy, l’ancienne présidente de la Ligue des droits de l’Homme juge la loi du 13 juillet 1990 « hautement critiquable » pour trois raisons.

La première, la plus attendue, vise à défendre l’autonomie de la discipline historique, contre un texte législatif accusé d’empiéter sur le domaine de la connaissance scientifique : « Il confie à la loi ce qui est de l’ordre du normatif et au juge chargé de son application la charge de dire la vérité en histoire, alors que la vérité historique récuse toute autorité officielle. L’URSS a payé assez cher son comportement en ce domaine pour que la République fran-çaise ne marche pas sur ses traces. »

La deuxième raison, sur le thème juridique du « précédent », est formulée en ces termes : « Il entraîne quasi inéluctablement son extension un jour à d’autres domaines qu’au génocide des juifs : autres génocides et autres at-teintes à ce qui sera baptisé ‘‘vérité historique’’. »

La troisième raison enfin, d’ordre politique, l’amène à s’interroger sur les ef-fets réels d’un texte répressif : « Il permet aux négationnistes de se présen-ter comme des martyrs, ou tout au moins comme des persécutés. Déjà, Ga-

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raudy publie une nouvelle édition de son livre en ‘‘samizdat’’. » Dans cette perspective, la loi ne ferait que conforter la théorie du complot : « Imagine-t-on le doute rampant qui va s’emparer d’esprits hésitants ? ‘‘On nous cache quelque chose, on ne nous dit pas tout, le débat est interdit…’’ Imagine-t-on les réactions de tels adolescents à qui les enseignants tentent d’inculquer un peu d’esprit critique ? Imagine-t-on le parti que peuvent en tirer les antisé-mites larvés, qui n’ont pas disparu ? » C’est pourquoi Madeleine Rebérioux préfère que l’antisémitisme et la xénophobie soient poursuivis en tant que tels, sur le fondement de la loi du 1er juillet 1972 relative à la lutte contre le racisme : pour elle, « en matière de recherche, répression égale régression ».

Ces avertissements, toutefois, ne sont guère entendus à l’époque, y compris chez les historiens qui ne se mobilisent pas. D’autres textes relatifs à des événements du passé sont donc adoptés, en particulier la loi du 29 janvier 2001 relative à la reconnaissance du génocide arménien de 1915 et la loi du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité. C’est seulement en 2005 que le débat prend la dimension d’une polémique nationale, à propos de textes déjà vo-tés.

b) Le tournant de 2005 et la mobilisation des historiens

Le 23 février 2005 est promulguée la loi « portant reconnaissance de la Na-tion et contribution nationale en faveur des Français rapatriés », dont le deuxième alinéa de l’article 4, adopté par voie d’amendement, est ainsi rédi-gé : « Les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord, et ac-cordent à l’histoire et aux sacrifices des combattants de l’armée française is-sus de ces territoires la place éminente à laquelle ils ont droit. »

Le 25 mars 2005, Le Monde publie une pétition d’historiens intitulée « Colo-nisation : non à l’enseignement d’une histoire officielle. » Ses auteurs ré-clament l’abrogation de la nouvelle loi.

Le 10 juin 2005, le Sénat accorde son prix d’histoire au livre Les Traites né-grières de l’historien Olivier Pétré-Grenouilleau : suite à une interview dans la presse, celui-ci fait l’objet d’une plainte d’un collectif d’Antillais, de Guya-nais et de Réunionnais.

C’est dans ce contexte que Libération publie, le 13 décembre 2005, la péti-tion « Liberté pour l’histoire » signée par dix-neuf historiens de grand renom, qui se constituent en association sous la présidence de René Rémond. « Émus par les interventions politiques de plus en plus fréquentes dans l’ap-préciation des événements du passé et par les procédures judiciaires tou-chant des historiens et des penseurs », les signataires entendent rappeler que l’histoire n’est pas une religion, ni la morale, ni « l’esclave de l’actualité », ni la mémoire, ni un objet juridique. « Dans un État libre », concluent-ils, « il n’appartient ni au Parlement ni à l’autorité judiciaire de définir la vérité his-torique. La politique de l’État, même animée des meilleures intentions, n’est pas la politique de l’histoire. ». Au nom de ces principes, les signataires de la pétition réclament l’abrogation des lois du 13 juillet 1990, du 29 janvier

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2001, du 21 mai 2001 et du 23 février 2005, qu’ils jugent « indignes d’un ré-gime démocratique ».

S’exprimant en 2006 dans la revue Études, René Rémond estime que la liste de ces « lois mémorielles montre bien quelles ont été les considérations à l’origine de leur adoption : des considérations essentiellement électorales, qui ne sont assurément pas méprisables, mais qui relèvent plus de l’émotion que de la raison, qui n’ont aucune légitimité scientifique et qui confondent la mémoire avec l’histoire. Elles procèdent toutes de la même aspiration de communautés particulières, religieuses ou ethniques, à faire prendre en considération par la communauté nationale leur mémoire particulière par l’intermédiaire de l’histoire, qui est prise en otage. C’est contre cette instru-mentalisation qui entraîne une fragmentation de la mémoire collective que les historiens ont pris position. »

C’est à l’occasion de cette polémique que le concept de « loi mémorielle » se généralise, sans qu’il soit donné de définition autre que descriptive à cet en-semble pour le moins hétéroclite. Comment caractériser ces « lois mémo-rielles » que Mme Françoise Chandernagor propose quant à elle d’appeler « lois historiennes » et M. Robert Badinter « lois compassionnelles » (5) ? Ces textes ont certes en commun de se référer à un événement du passé, non pour punir rétroactivement ses auteurs, mais pour établir entre le passé et le présent un lien de « reconnaissance », dans toutes les significations de ce mot : le constat d’une réalité, l’expression d’une gratitude ou au contraire la contraction d’une dette. Pour le reste, les rédactions diffèrent profondément, comme on le verra plus loin.

La diversité des « lois mémorielles » se reflète aussi dans les clivages entre historiens : pour vive qu’elle ait pu être, leur réaction n’en demeure pas moins tardive et surtout contrastée. Témoignant des divisions existant au sein de la communauté des historiens, le manifeste de « Liberté pour l’his-toire » est critiqué dès le 20 décembre 2005 dans une tribune signée de trente-deux intellectuels et significativement intitulée « Ne confondons pas tout ». Alors que la loi «Gayssot» est considérée comme la « mère de toutes les autres lois mémorielles » par Pierre Nora, qui a succédé à René Rémond comme président de l’association Liberté pour l’Histoire, le Comité de vigi-lance sur les usages publics de l’histoire, lui, ne réclame pas son abrogation.

Le deuxième alinéa de l’article 4 de la loi du 23 février 2005 est finalement abrogé par décret le 15 février 2006, après avoir été déclassé le 31 mai par le Conseil constitutionnel. Mais la décision du Conseil se borne, en l’espèce, à constater que le contenu des manuels scolaires ne relève pas du domaine législatif.

Il reste à analyser plus dans le détail les motivations, le contenu et la portée des lois mémorielles.

B. QUE PENSER DE CES INITIATIVES LÉGISLATIVES ?

Les développements qui suivent concernent les « lois mémorielles » adop-tées depuis 1990 par lesquelles le Parlement a porté, d’une manière ou d’une autre, une appréciation sur des périodes ou des acteurs de l’histoire.

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Ces lois présentent les trois caractéristiques suivantes : elles sont une consé-quence de la limitation des pouvoirs du Parlement établie par la Constitution du 5 octobre 1958 ; elles ne peuvent être confondues les unes avec les autres, car elles ont un objet différent, mais elles sont proches par leur source d’inspiration ; enfin, bien que motivées par d’excellentes intentions, ces lois peuvent présenter des risques juridiques, voire politiques.

1. Une conséquence de la limitation des pouvoirs du Parlement

La multiplication des lois mémorielles depuis 1990, date d’adoption de la loi « Gayssot », est sans doute d’abord une conséquence de la limitation des pouvoirs du Parlement par le Constituant de 1958.

Jusqu’au vote de la révision constitutionnelle de juillet 2008 (6), et depuis les deux décisions du Conseil constitutionnel de juin 1959 rendues sur les pro-jets de Règlement de l’Assemblée nationale et du Sénat (7), le Parlement était privé de la faculté d’adopter des déclarations sur les sujets jugés impor-tants par le biais de résolutions. Cette restriction, qui ne figurait pas dans le texte initial de la Constitution de 1958, a été apportée par le juge constitu-tionnel pour éviter le retour du vote de résolutions aboutissant à mettre en jeu la responsabilité du Gouvernement, une pratique des Républiques anté-rieures qui avait contribué à leur instabilité politique. Avant le vote de la révi-sion constitutionnelle de juillet 2008, seules deux catégories de résolutions pouvaient être adoptées par les assemblées : d’une part les mesures et déci-sions d’ordre intérieur ayant trait à l’organisation de leur fonctionnement – résolutions modifiant leur Règlement ou créant une commission d’enquête –, et les résolutions portant sur des textes européens transmis au Parlement en application de l’article 88-4 de la Constitution.

La pratique des résolutions parlementaires sous la IV° République

Sous Troisième et la Quatrième Républiques, chacune des assemblées parle-mentaires pouvait voter des résolutions dont l’objet ne se limitait pas à des mesures d’ordre interne ou à la mise en œuvre de procédures explicitement prévues par la Constitution.

Les résolutions pouvaient alors tendre à :

– inviter le Gouvernement à prendre l’initiative d'un texte législatif,

– lui demander d’appliquer d’une certaine manière les dispositions des lois existantes,

– exprimer le point de vue de l’assemblée sur une question relevant de l’ac-tion gouvernementale,

– manifester une attitude devant un événement (sympathie à l’égard des victimes d’une catastrophe, par exemple).

De fait, un grand nombre de résolutions adoptées par l’Assemblée nationale sous la Quatrième République constituaient une immixtion dans des do-

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maines qui, même alors, relevaient strictement des attributions de l’Exécutif. Ainsi en était-il, en matière de relations internationales, des

résolutions demandant au Gouvernement de prendre en considération des propositions de trêve dans les combats d’Indochine (3 juin 1949), de prendre toutes initiatives susceptibles d’accroître l’autorité politique du

Conseil de l’Europe (14 novembre 1950) ou de faire une déclaration interpré-tative d’une convention internationale (2 décembre 1953). Les résolutions in-tervenaient en outre très souvent dans le processus d’exécution des lois et dans le fonctionnement de l’administration. Des résolutions ont notamment demandé une modification des modalités d’application d’un décret (27 mars 1947), la non application de la pénalité de 10 % aux contribuables justifiant de l’insuffisance de leurs ressources de trésorerie (21 décembre 1951) ou l’abrogation d’un décret établissant les conditions de location dans les HLM (10 juin 1954). La procédure des résolutions pouvait par ailleurs être utilisée pour inciter le Gouvernement à ne pas appliquer la loi ou les règlements. Ainsi, une résolution du 17 mai 1950 invite le Gouvernement à n’appliquer aucune sanction à des fonctionnaires ayant fait grève et à n’opérer aucune retenue sur leur traitement. La résolution pouvait aussi constituer une forme de pression sur la justice. Par exemple, une résolution du 22 juillet 1954 qua-lifie d’« arbitraires » des licenciements et demande la réintégration des sala-riés concernés avant que les tribunaux aient pu se prononcer.

Source: étude du service des archives de l’Assemblée nationale

Si la décision du Conseil constitutionnel a permis d’éviter le vote de résolu-tions susceptibles de remettre en cause l’équilibre institutionnel souhaité par le Constituant de 1958, elle a aussi singulièrement corseté la fonction « tri-bunicienne » des assemblées, pourtant essentielle en démocratie : en effet, une assemblée politique dont les élus représentent le peuple et détiennent une part de la souveraineté nationale doit pouvoir s’exprimer, y compris en adoptant des déclarations sur les questions qui lui semblent relever de l’inté-rêt général.

La pratique du vote des résolutions – définies strictement comme l’adoption d’un vœu ou l’expression d’une opinion n’ayant aucune portée contraignante à l’égard du Gouvernement – est d’ailleurs partagée par de nombreux parle-ments. Certains exemples montrent ainsi que les textes adoptés, même pu-rement déclaratoires, peuvent revêtir un poids politique certain du fait de leur objet ou du contexte de leur adoption.

Exemples de résolutions adoptées par des parlements sur le massacre des Arméniens de 1915

On citera ici l’exemple de la résolution adoptée par le Bundestag en juin 2005 « déplorant les actes du Gouvernement Jeune Turc de l’empire ottoman qui ont conduit à l’anéantissement quasi-total des Arméniens en Anatolie ». Ce texte, regrette « le rôle peu glorieux du Reich allemand qui, face aux in-formations multiples sur l’expulsion et l’élimination organisée des Armé-niens, n’a rien entrepris pour mettre un terme aux atrocités ». Il invite les länder à « contribuer par leur politique éducative à ce que la recherche sur

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l’expulsion et l’anéantissement des Arméniens – partie de l’étude de l’his-toire des conflits ethniques du XXe siècle – se poursuive aussi en Allemagne ».

Auparavant, le Parlement européen avait adopté, le 15 novembre 2000, sur le même sujet, une résolution dont le paragraphe 10 invitait « le Gouverne-ment turc et la Grande Assemblée nationale turque à accroître leur soutien à la minorité arménienne – qui représente une part importante de la société turque – notamment par la reconnaissance publique du génocide que cette minorité avait subi avant l’établissement d’un État moderne en Turquie ».

Privé d’un instrument d’expression démocratique, le Parlement français a, en quelque sorte, compensé cette restriction par le vote de lois à portée plus symbolique que normative. Telle est la conclusion du Comité de réflexion et de propositions sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions de la Cinquième République présidé par M. Édouard Balladur : « l’interdiction faite aux parlementaires d’exprimer par la voie des résolutions des prises de posi-tion politiques a été détournée, puisque c’est dans le corps même de la loi qu’elles trouvent trop souvent place, au détriment du caractère normatif et de la qualité de la loi. Les lois dites « mémorielles », dont la prolifération est par elle-même le signe d’un malaise, traduisent cette dérive. » (8).

On peut citer à titre d’exemple la loi du 29 janvier 2001 relative à la recon-naissance du génocide arménien, par laquelle en une seule phrase « La France reconnaît publiquement le génocide arménien ». Ainsi que l’a souli-gné l’historien Pierre Nora devant la mission : « C’est une résolution, pas une loi » (9).

La gestion du symbolique appartenant naturellement aux élus, il semble que le Parlement ait souhaité, avec les lois mémorielles, prendre pied sur un ter-rain qui à l’heure actuelle est davantage occupé par le Président de la Répu-blique ou le Premier ministre, lesquels, à l’occasion de discours ou de céré-monies commémoratives, fixent les grandes lignes du devoir de mémoire de la nation à l’égard des victimes de l’histoire. On peut comprendre que le Par-lement ait également souhaité jouer un rôle de premier plan dans la recon-naissance des souffrances liées à au passé. Mais cette volonté tout à fait lé-gitime l’a conduit dans une voie problématique.

2. Des lois au contenu très divers mais dont la motivation commune est pla-cée sous l’invocation du « devoir de mémoire »

L’habitude a été prise depuis l’appel de l’association Liberté pour l’histoire de décembre 2005, de faire référence, lorsque les lois « mémorielles » sont évoquées, à quatre lois précises : celle du 13 juillet 1990 tendant à réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe, celle du 29 janvier 2001 relative à la reconnaissance du génocide arménien, celle du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité et celle du 23 février 2005 portant reconnaissance de la nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés.

En fait, les lois qui au cours des dernières années ont porté, d’une manière ou d’une autre, une appréciation sur des périodes ou des acteurs de l’his-

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toire, sont au nombre de sept. Leur contenu est très divers, même si l’on peut estimer que leur source d’inspiration est commune.

Ø La loi n° 90-615 du 13 juillet 1990 tendant à réprimer tout acte raciste, an-tisémite ou xénophobe (loi « Gayssot ») : l’histoire et la mémoire de la Shoah pénalement protégées au nom de la lutte contre le racisme et l’antisémi-tisme.

Ce texte résulte d’une proposition de loi – dont le premier signataire était M. Jean-Claude Gayssot – venue en discussion après l’émotion suscitée par la profanation du cimetière juif de Carpentras, le 10 mai 1990. Il s’agit de la seule des lois dites « mémorielles » récentes à revêtir un caractère pénal en instituant un délit de presse.

Son article 9 – qui insère un article 24 bis dans la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse – incrimine la « contestation » publique des faits histo-riques qualifiés de crimes contre l’humanité par le statut du Tribunal militaire international de Nuremberg de 1945 en prévoyant une peine d’emprisonne-ment d’un an et une amende de 45 000 euros ou l’une de ces deux peines seulement.

En réalité, comme on le verra plus loin, pour beaucoup de commentateurs, la loi « Gayssot » n’est pas une loi mémorielle.

L’article 9 – qui condamne la contestation publique du génocide juif – est en effet motivé par le souci général de la proposition de loi de lutter contre le racisme, présenté dans l’exposé des motifs comme « l’une des manifesta-tions de la dégradation de toute vie en collectivité ». Quant au négation-nisme, il n’est que l’une des variantes de l’antisémitisme, une autre forme de racisme : comme le rappelle également l’exposé des motifs « on aurait pu penser que la révélation des camps d’extermination lui avait porté, en France, un coup fatal. Hélas, si le discours antisémite s’est fait plus prudent et moins ouvert, il n’en est pas moins toujours tenu. ».

Aussi les auteurs de la proposition de loi, avant de rappeler que les préam-bules des Constitutions de 1946 et 1958 ont réaffirmé solennellement l’inter-diction de toute discrimination fondée sur l’origine, la race ou la religion, placent-ils leur démarche sous le signe de la vigilance des « hommes et des femmes de notre temps (qui) ont été instruits par l’expérience. Ils savent – et ils ne doivent pas l’oublier – que c’est au nom du racisme, de l’antisémi-tisme qu’ont été perpétrés les crimes les plus monstrueux de l’histoire et les génocides. Ils doivent rester particulièrement vigilants.».

Par ailleurs, la loi « Gayssot » étend aux délits de presse définis par la loi du 29 juillet 1881 la possibilité pour les associations dont l’objet est « d’assister les victimes de discrimination fondée sur l’origine nationale, ethnique, ra-ciale ou religieuse » de se constituer partie civile en cas d’infractions à ca-ractère raciste, possibilité instituée par la loi du 30 juillet 1987 portant di-verses mesures d’ordre social. Elle ouvre ainsi l’action judiciaire aux associa-tions regroupant des personnes que le racisme ou le négationnisme atteint directement, parmi lesquelles les victimes du nazisme et leurs descendants. De fait, ces textes permettent aux associations de déportés d’exercer un de-

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voir de vigilance au nom du devoir de mémoire.

Ø La loi n° 94-488 du 11 juin 1994 relative aux rapatriés anciens membres des formations supplétives et assimilés ou victimes de la captivité en Algérie : la mémoire des victimes militaires (les harkis) d’un conflit.

L’exposé des motifs du projet de loi rappelle que les harkis, – hommes et femmes – éprouvèrent, pendant une longue période, « le sentiment d’être devenus " les oubliés de l’Histoire " », et que le temps est venu pour la na-tion « d’honorer la dette contractée envers ceux qui, par fidélité à notre dra-peau, ont combattu à nos côtés et abandonné une terre à laquelle ils étaient profondément attachés ».

L’article premier de la loi a une visée directement mémorielle : selon ses termes, « La République exprime sa reconnaissance aux rapatriés anciens membres des formations supplétives et assimilés ou victimes de la captivité en Algérie pour les sacrifices qu’ils ont consentis ».

Pour l’essentiel, les mesures prévues par la loi tendent, selon l’exposé des motifs, à « compenser les préjudices moraux subis par les anciens membres de ces formations supplétives qui ont combattu dans les rangs de l’armée en Algérie », grâce au versement d’une allocation forfaitaire et d’aides diverses destinées notamment à financer l’accession à la propriété et les travaux d’amélioration de la résidence principale.

Ø La loi n° 99-882 du 18 octobre 1999 relative à la substitution, à l’expres-sion « aux opérations effectuées en Afrique du Nord », de l’expression « à la guerre d’Algérie ou aux combats en Tunisie et au Maroc » : le droit mis au diapason de l’histoire et de la mémoire.

Issue d’une initiative parlementaire, cette loi, dont le titre annonce claire-ment l’objectif, modifie le code des pensions militaires et des victimes de la guerre (10) pour mettre en cohérence la lettre du droit avec l’énoncé d’une vérité historique reconnue par l’ensemble de la société. Avec cette loi, le Parlement mettait fin à une longue période au cours de laquelle la guerre d’Algérie était « une guerre ne voulant pas dire son nom » (11). Le droit évo-quait en effet jusqu’alors les « opérations effectuées en Afrique du Nord » ou les « opérations de maintien de l’ordre en Algérie ».

Ø La loi n° 2000-644 du 10 juillet 2000 instaurant une journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français et d’hommage aux Justes de France : la mémoire de « l’irréparable » et des Justes de France.

Également issue d’une proposition de loi, cette loi désigne la date du 16 juillet pour commémorer l’anniversaire de la rafle du Vélodrome d’Hiver à Paris (si ce jour est un dimanche ou sinon le dimanche suivant) (12).

Autour de la date de la rafle dite du « Vel’ d’Hiv’ », qui conduisit au regrou-pement en 1942 de treize mille juifs de la région parisienne, dont quatre mille enfants, dans différents camps de transit avant leur déportation à Au-schwitz, la loi associe symboliquement au devoir de mémoire à l’égard des

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victimes de la politique antisémite du régime de Vichy et à la reconnaissance de la réalité historique de la complicité de « l’État français » dans la déporta-tion des Juifs vers les camps de la mort, l’hommage de la nation aux Justes de France qui ont « recueilli, protégé ou défendu au péril de leur propre vie et sans aucune contrepartie, une ou plusieurs personnes menacées de géno-cide ».

Cette loi prescrit en outre l’organisation chaque année, à cette même date, de cérémonies officielles aux niveaux national et local. Le décret portant ap-plication de la loi (13) dispose ainsi qu’une cérémonie officielle est organisée à Paris devant le monument érigé à proximité du site du Vélodrome d’Hiver et qu’une cérémonie analogue a lieu au chef-lieu de chaque département à l’initiative du préfet, ainsi que devant les stèles érigées pour pérenniser la mémoire de ces événements.

La philosophie de la loi du 10 juillet 2000 s’inspire de celle du discours du Président de la République Jacques Chirac, lors du 53ème anniversaire de la rafle du Vel’d’Hiv’, le 16 juillet 1995. Premier Président de la République à avoir choisi de s’exprimer à l’occasion de cette cérémonie, M. Jacques Chirac avait construit son intervention autour de deux temps forts.

D’abord, en reconnaissant sans ambiguïté la responsabilité de l’État français dans la persécution des juifs : « Oui, la folie criminelle de l’occupant a été se-condée par des Français, par l’État français », et même la responsabilité de la France : « la France, patrie des Lumières et des Droits de l’Homme, terre d’accueil et d’asile, accomplissait l’irréparable. Manquant à sa parole, elle li-vrait ses protégés à leurs bourreaux », donc l’existence d’une faute collec-tive : « il y a les erreurs commises, il y a les fautes, il y a une faute collective. ».

Ensuite, en évoquant « une certaine idée de la France (…) fidèle à ses tradi-tions, à son génie. Cette France n’a jamais été à Vichy (…). Elle est présente, une et indivisible, dans le cœur de ces Français, de ces “justes parmi les na-tions” qui, au plus noir de la tourmente, en sauvant au péril de leur vie (…) les trois quarts de la communauté juive résidant en France, ont donné vie à ce qu’elle a de meilleur. Les valeurs humanistes, les valeurs de liberté, de justice, de tolérance qui fondent l’identité française nous obligent pour l’ave-nir. ».

La proposition de loi suit le même cheminement en opérant ce qu’on pour-rait appeler une « synthèse mémorielle », qui assume une réalité historique, une faute irréparable et des actes héroïques, pour rendre hommage aux vic-times du régime de Vichy, ainsi qu’aux Justes. Comme l’affirme l’exposé des motifs de ce texte : « Ombre et lumière de l’Histoire, telle se veut cette pro-position de loi qui réunit dans un même texte les deux réalités de notre pays, de notre peuple ».

Ø La loi n° 2001-70 du 29 janvier 2001 relative à la reconnaissance du géno-cide arménien de 1915 : la reconnaissance d’un crime extrême par sa qualifi-cation.

Résultant également d’une initiative parlementaire, cette loi a une portée

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purement déclarative (14). Son article unique dispose en effet que : « La France reconnaît publiquement le génocide arménien ».

Selon l’exposé des motifs, ce crime est dans « la mémoire collective de l’hu-manité » et en le reconnaissant, après la reconnaissance de ce génocide par les Nations unies en 1985 et par le Parlement européen en 1987 (résolution adoptée le 18 juin), le Parlement français s’honorera en s’inscrivant « comme d’autres parlements nationaux, dans cette démarche profondément démocratique » (15).

Ø La loi n° 2001-434 du 21 mai 2001 – dite « Loi Taubira » – tendant à la re-connaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’huma-nité : la qualification d’un fait historique au nom du devoir de mémoire.

Selon l’exposé des motifs de la proposition de loi déposée par Mme Chris-tiane Taubira et plusieurs de ses collègues, la France « patrie des droits de l’homme ternie par les ombres et les « misères des Lumières », redonnera éclat et grandeur à son prestige (…) en s’inclinant la première devant la mé-moire des victimes de ce crime orphelin. ».

Le dispositif de la loi comporte à la fois des dispositions de nature déclara-tive et normative.

Aux termes de l’article premier, la « République française reconnaît que la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l’océan Indien d’une part, et l’esclavage d’autre part, perpétrés à partir du XVe siècle, aux Amé-riques et aux Caraïbes, dans l’océan indien et en Europe contre les popula-tions africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes constituent un crime contre l’humanité. ».

L’article 2 dispose que les programmes scolaires et les programmes de re-cherche en sciences humaines accorderont à la traite négrière et à l’escla-vage « la place conséquente qu’ils méritent », tandis que la coopération à des fins d’articulation entre les archives écrites en Europe et les sources orales disponibles dans les régions affectées par ces deux fléaux est encou-ragée.

Par ailleurs, la loi contient plusieurs prescriptions : introduction d’une re-quête en reconnaissance des crimes reconnus par la loi auprès du Conseil de l’Europe et de l’ONU, visant notamment à rechercher une date commune de commémoration de l’abolition de la traite négrière et de l’esclavage ; modifi-cation de la loi du 30 juin 1983 relative à la commémoration de l’abolition de l’esclavage pour que soit fixée, par décret, la date de cette commémoration pour chacune des collectivités territoriales d’outre-mer visées par la loi, ainsi que pour la France métropolitaine, et institué un Comité de personnalités qualifiées, dont la composition et les compétences seront précisées par un décret en Conseil d’État, chargé de proposer « des lieux et des actions qui garantissent la pérennité de la mémoire de ce crime à travers les généra-tions » (16).

Enfin, la loi modifie l’article 48-1 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse (exercice par certaines associations des droits reconnus à la partie

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civile par les articles qui pénalisent la provocation à la discrimination, à la haine ou la violence, l’injure et la diffamation envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou non à une ethnie, une nation, une race ou une religion) pour l’étendre aux asso-ciations se proposant de « défendre la mémoire des esclaves et l’honneur de leurs descendants ».

Tant la loi du 29 janvier 2001 relative à la reconnaissance du génocide armé-nien que la loi du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage comme crime contre l’humanité visent des crimes d’une gravité extrême à propos desquels le législateur évoque le devoir de mémoire de la France, « patrie des droits de l’homme ».

Ainsi, le devoir de mémoire apparaît dans les documents parlementaires et les débats comme une spécificité française, liée au caractère exemplaire et universel de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 : la vocation de la France en matière de promotion et de défense des droits de l’homme lui impose de reconnaître les souffrances résultant des crimes qui ont massivement violé ces mêmes droits. Tels sont les termes du rapport de M. René Rouquet sur la proposition de la loi relative à la reconnaissance du génocide arménien : parce qu’elle est le pays des droits de l’homme, la France dispose d’une autorité morale qui donnera une force particulière à cette reconnaissance (17). De même Mme Christiane Taubira estime dans son rapport que la France, « l’une des premières puissances esclavagistes avant de devenir abolitionniste, se doit, en tant que patrie des droits de l’homme, de donner à la reconnaissance de l’esclavage un éclat particulier en le déclarant crime contre l’humanité » (18).

Ø La loi n° 2005-158 du 23 février 2005 portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés : la mémoire des victimes civiles d’un conflit.

A suivre

http://www.assemblee-nationale.fr/13/rap-info/i1262.asp

GENOCIDE ARMENIEN/ALLEMAGNE

Erika Steinbach : Les massacres des Arméniens doivent enfin être reconnu au niveau international comme un génocidemardi25 novembre 2008, par Stéphane/armenews

A l’occasion d’une visite commune de l’exposition de photo d’Armin T. We-gner dans la galerie Berlinoise Guardini en compagnie de l’ambassadeur ar-ménien Karine Kazinian, la député allemande Erika Steinbach porte-parole pour les droits de l’homme et l’aide humanitaire du groupe parlementaire de la CDU/CSU au Bundestag a déclaré que les « photos poignantes de l’expul-

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sion et le meurtre de masse des Arméniens en 1915/16 que l’écrivain Armin Wegner a pris sous couvert de la peine de mort, manifestent toute la mesure de ce crime ».

« Ainsi on peut voir des personnes complètement amaigries avec de misé-rables habits et des femmes et des enfants mourant de faim au bord des routes à la suite de marches de la mort. Avec ces prises de vues terribles, Wegner voulait mobiliser l’opinion mondiale pour venir en aide au peuple ar-ménien. Cela fait longtemps que ce crime aurait dû être reconnu enfin au ni-veau international comme un génocide ! ».

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=46825

SOMMAIRE DE LA REVUE DE PRESSE DU CVAN DU 26.11.08

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant : la Turquie, le génocide arménien, le négationnisme, le Darfour, la Shoah, le génocide des tutsi, l'Union européenne, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire nos informations et traductions mises en ligne sur : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1.

Turquie/Arménie : pas de relations diplomatiques, pas de visas Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Mensur Akgün, directeur de la Fondation des Études Economiques et Sociales Turques (TESEV), et l’ancien ambassadeur Yalım Eralp devaient assister vendredi à une conférence à Erevan, intitulée "Briser le cercle vicieux" organisée par la TESEV et l’Institut du Caucase, basé à Erevan. Le personnel d’Atlas Jet leur a dit qu’ils ne pouvaient pas se rendre en Arménie avec les "passeports verts" attribués aux fonctionnaires de haut rang, puisqu’il n’y a pas de liens diplomatiques entre les deux pays. Depuis 1993, la Turquie a fermé sa frontière avec l’Arménie et asphixie son petit voisin par un blocus inadmissible : elle vient de se rendre compte que cela peut également avoir des inconvénients dans la mise en oeuvre du dialogue arméno-turc « prôné » par le gouvernement turc… Bien entendu, cet article du quotidien turc Today’s Zaman a une toute autre analyse de la situation. Le Collectif VAN vous en propose la traduction. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=23986

Chypre/Ligue des champions: L'Anorthosis fera revivre Famagouste Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous invite à lire cet article paru sur Diaspora Grecque le 25 novembre 2008. Les supporteurs du club chypriote de l'Anorthosis Famagouste arboreront mercredi (26.11.08) 2.000 cartes symbolisant les immeubles fantômes de leur ville, occupée par les troupes turques, mercredi avant le match de Ligue des champions (groupe B) contre le Werder Brême. Le club de réfugiés a expliqué mardi que ces cartes, brandies avant le coup d'envoi, rappelleraient

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les fenêtres des 2.000 appartements vidés de leurs habitants chypriotes-grecs en 1974, lors de l'intervention turque à Varosha. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=23982

Turquie: YouTube à nouveau inaccessible à la population Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre ce Communiqué de Presse publié sur le site de Reporters sans Frontières le 25 novembre 2008. Reporters sans frontières condamne l’obstination des autorités turques à rendre le site de partage de vidéos en ligne YouTube, appartenant à Google, inaccessible à la population. Le 20 novembre 2008, les autorités du Conseil de la Télécommunication ont en effet validé la quatrième procédure judiciaire demandant la fermeture du site, ordonnée par le tribunal de police de la sous-préfecture de Cubuk (Ankara), le 30 octobre. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=23975

Rwanda: complicité de la France dans le génocide Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous propose ce Communiqué de Presse de Survie publié sur leur site le 25 novembre 2008. Alors que le Rwanda ressurgit dans l’actualité autour de l’arrestation de Rose Kabuye, Survie rappelle que, par delà les manoeuvres politiques et judiciaires, ce qui est en cause dans la région des Grands lacs, c’est la vérité et la justice en l’absence desquelles seule la violence règne. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=23965

Presse arménienne: revue du 22 novembre 2008 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous soumet cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 22 novembre 2008. Le ministre turc des AE Ali Babacan a déclaré que «La récente rencontre à Moscou des Présidents d’Arménie et d’Azerbaïdjan a crée de nouvelles conditions en faveur du règlement des conflits dans la région ». S’agissant de l’entretien prévu le 24 novembre à Istanbul avec son homologue arménien, le diplomate turc a souligné que « L’objectif poursuivi par la Turquie est la normalisation totale des relations. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=23973

Les dirigeants chypriotes turcs et grecs discutent de l'application de la loi fédérale Les dirigeants chypriotes grecs et turcs se sont de nouveau rencontrés mardi dans le cadre des négociations de réunification, en discutant de l'application de la loi fédérale. Le leader chypriote grec, Demetris Christophias, a négocié avec le dirigeant chypriote turc, Mehmet Ali Talat, en vue de trouver une solution de réunification. Ils ont du contourner des problèmes épineux concernant le partage des pouvoirs afin de promouvoir le processus ralenti. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=23993

La Turquie pourrait mettre fin à l'isolement total du chef kurde Abdullah Öcalan Le gouvernement turc envisage de mettre fin à l'isolement total du chef rebelle kurde Abdullah Öcalan, détenu depuis 1999 dans une île-prison du nord-ouest de la Turquie, a affirmé vendredi le ministre de la Justice Mehmet

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Ali Sahin. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=23994

Prospection pétrolière : le Liban victime du conflit turco-chypriote ? Le différend entre Chypre et la Turquie pourrait avoir des retombées néfastes sur le processus d’exploration du fond marin libanais à la recherche d’éventuelles réserves d’hydrocarbures. Les fonds marins entre Chypre et le Liban, et entre Chypre et l’Égypte renfermeraient en effet d’importantes réserves d’hydrocarbures, selon certains experts. L’île a signé des accords d’exploration et d’exploitations pétrolière et gazière avec l’Égypte et le Liban, suscitant des protestations turques. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=23992

John Holmes visite le camp de déplacés de Kalma au Darfour Le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires humanitaires, John Holmes, a débuté mardi un voyage de six jours au Soudan par une visite du camp de Kalma à Nyala, Sud-Darfour, qui accueille environ 88.000 déplacés internes. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=23988

Incident naval: Ankara accuse Chypre d'avoir violé ses droits territoriaux La Turquie a dénoncé mardi une violation de ses droits territoriaux en Méditerranée orientale par une mission d'exploration pétrolière chypriote et prévenu qu'elle protesterait auprès d'institutions internationales, en réponse aux accusations dont elle est l'objet sur le sujet. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=23991

Cem Özdemir : "Yes we Cem !" Ah, le joli nom ! Café Übersee ("Café outre-mer"). A lui seul, il évoque les eaux bleues du Bosphore. C'est ici, au coeur du quartier berlinois "multikulti" (multiculturel) de Kreuzberg, où il vit, que Cem Özdemir donne rendez-vous aux journalistes qui le harcèlent ces derniers jours. Mais c'est d'abord là qu'il vient, le dimanche matin, boire un café avec sa femme, Pia Castro - Argentine, et elle-même journaliste à la Deutsche Welle -, une fois que celle-ci a fini son footing le long du canal. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=23990

Darfour: l'aide aux réfugiés n'est pas illimitée, prévient l'ONU Le secrétaire général adjoint des Nations unies chargé des affaires humanitaires John Holmes a souligné mardi qu'une solution devait être rapidement trouvée pour les réfugiés du Darfour, avertissant que l'aide internationale destinée aux camps n'était pas illimitée. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=23987

Erika Steinbach : Les massacres des Arméniens doivent enfin être reconnu au niveau international comme un génocide A l’occasion d’une visite commune de l’exposition de photo d’Armin T. Wegner dans la galerie Berlinoise Guardini en compagnie de l’ambassadeur arménien Karine Kazinian, la député allemande Erika Steinbach porte-parole pour les droits de l’homme et l’aide humanitaire du groupe parlementaire de la CDU/CSU au Bundestag a déclaré que les « photos poignantes de

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l’expulsion et le meurtre de masse des Arméniens en 1915/16 que l’écrivain Armin Wegner a pris sous couvert de la peine de mort, manifestent toute la mesure de ce crime ». http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=23980

Vers une réouverture des frontières entre la Turquie et l'Arménie L'Arménie et la Turquie sont en discussion pour établir des relations diplomatiques, a déclaré le ministre arménien des Affaires étrangères, Edouard Nalbandian, hier, au lendemain d'une rencontre à Istanbul avec son homologue turc Ali Babacan. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=23983

Une ancienne alliée de Saakachvili lance un parti d'opposition Une ancienne alliée du président géorgien Mikheïl Saakachvili a lancé dimanche, jour du cinquième anniversaire de la Révolution de la rose, un nouveau parti d'opposition, critiquant le pouvoir pour l'incapacité de maintenir l'intégrité territoriale de la Géorgie. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=23978

Arméniens : Il faut trouver un mode d’expression aux déclarations conjointes Benoît XVI appelle de ses vœux des manières nouvelles de « donner une expression aux déclarations communes déjà signées » entre l'Eglise catholique et l'Eglise apostolique arménienne. Voici les paroles prononcées par Benoît XVI, en anglais, lundi matin, lors de la célébration œcuménique présidée par Benoît XVI et le Catholicos de Cilicie des Arméniens, Aram 1er, en la chapelle Redemptoris Mater du Vatican. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=23985

Le journal Agos reçoit toujours des menaces racistes L’avocat du journal Agos Deniz Tuna a annoncé que les enquêtes avançaient lentement sur les menaces de mort, insultes et courriers électroniques racistes contre le journal et ne dissuadaient donc pas les criminels. Deniz Tuna a dit que bien que ces attaques soient intervenues après l’assassinat de Hrant Dink au bureau du procureur de Sisli 19 plaintes criminelles n’ont toujours pas débouchés sur des procès. Ils examinent toujours les plaintes, tandis que nous recevons des informations mentionnant que ces crimes ont été commis dans des cafés Internet. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=23977

Ossétie du Sud: Lech Kaczynski accuse les Russes d'avoir tiré La présidence géorgienne a accusé dimanche les forces russes d'avoir tiré au passage du cortège des présidents géorgien Mikheïl Saakachvili et polonais Lech Kaczynski près de la région séparatiste d'Ossétie du Sud, une affirmation aussitôt démentie par la Russie. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=23981

L'Holodomor de 1932-1933, une tragédie partagée L'Ukraine vient de célébrer le 75e anniversaire de l'Holodomor. En Russie, vous ne trouverez pas d'ouvrages spécifiquement consacrés à l'analyse de la famine ukrainienne de 1932-1933. Et cela va de soi, les historiens russes étudiant la famine qui a frappé l'ensemble des régions de l'ex-URSS. Les

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motivations politiques des chercheurs ukrainiens présentant cette famine comme une forme de génocide contre le peuple ukrainien sautent aux yeux. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=23974

L'antiracisme et son instrumentalisation Dernière illustration de l'enracinement du politiquement correct au cœur même du discours de certains médias : la pénalisation de la critique du "métissage", qui vient s'ajouter à la difficulté qu'il y a à critiquer certaines religions ou doctrines, et singulièrement l'idéologie islamiste dans ce qu'elle peut avoir de totalitaire. L'accusation d'islamophobie est devenue un obstacle à l'expression de l'esprit critique. Or voici qu'un nouvel interdit s'ajoute à la panoplie. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=23970

Groupama investit dans son développement en Turquie en acquérant l'assureur Güven Groupama vient de finaliser l'opération lui permettant de détenir 99% des sociétés d'assurance Güven Sigorta et Güven Hayat auprès de l'Union Centrale des Coopératives de Credit Agricole (Paris: FR0000045072 - actualité) de Turquie (UCCCAT) pour un montant de 180 millions d'euros. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=23971

L'Ukraine commémore la grande famine de 1933 Les commémorations de la grande famine de 1932-33, sujet de litige entre Moscou et Kiev, ont réuni samedi en Ukraine plusieurs présidents pro-occidentaux de l'ex-bloc de l'Est. Elles ont aussi fait oublier l'anniversaire de la Révolution orange. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=23969

Le Pen Commémore la journée de l'écrivain en prison Un après-midi de mai, des policiers ont fait irruption à l'Hôtel de ville de Bulawayo, au Zimbabwe, où on répétait une pièce de théâtre. « Le Crocodile du Zambèze » traite d'un dirigeant d'un pays africain fictif qui prend de l'âge et qui fait face à des crises, politiques et personnelles. La police accusait la pièce de ridiculiser le président Robert Mugabe, et soutenait avoir été dépêchée pour « censurer ou faire cesser toute représentation suspecte ». http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=23967

Napolitano rappelle l'engagement de l’Eglise contre la persécution nazie A la veille de sa visite en Israël et dans les territoires palestiniens, le président de la République italienne, Giorgio Napolitano, a rappelé que les institutions religieuses ont aidé et abrité un grand nombre de juifs, qu'elles ont ainsi protégés de la persécution nazie.http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=23968

Questions mémorielles : le rapport complet de l'Assemblée natio-nale (I) Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire la première partie du Rapport de la Mission d'information sur les questions mémorielles publié sur le site de l'Assemblée nationale. Transmettre : cette fonction sociale essentielle semble plus difficile à remplir qu’autrefois, dans

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un monde marqué par la valorisation de l’individu et la contemplation du présent. Pourtant qu’il s’agisse de biens matériels, d’institutions publiques, de valeurs, de souvenirs, la question de l’héritage se retrouve au centre des grands débats contemporains. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=23995

OSCE: Mission de surveillance sur la ligne de front du Karabakh Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire la traduction d'un article en anglais du journal arménien Radiolour parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie le 26 novembre 2008. A la demande des autorités de la République du Haut-Karabakh (RHK) la mission de suivi de crise de l’OSCE a procédé à une ins-pection sur la ligne de contact délimitant la RHK des forces armées azéries, au Sud-Est des positions de l’armée de Défense de la RHK, où dans la nuit du 15 au 16 Novembre 2008, a eu lieu une violation flagrante par la partie azer-baïdjanaise du cessez-le-feu, a indiqué le Service de presse du ministère des Affaires étrangères du Haut-Karabakh. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=24009

De Karpouth en Arménie à Digoin en Saône-et-Loire M. Gaspard Torossian est né sur la route de l'exil à Alep en Syrie en 1924. Ses parents ont quitté pour toujours leur Anatolie natale, devenue entre avril 1915 et juin 1916 le théâtre de massacres orchestrés par le parti nationaliste « Jeune Turc » très influent dans l'empire ottoman, qui voit dans la Première Guerre mondiale l'occasion de supprimer le peuple arménien et ses préten-tions à l'autonomie. À cet effet, les hommes sont exécutés tandis que les vieillards, les femmes et les enfants sont déportés en Syrie. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=24014

Protocole d'accord entre Paris et Tbilissi pour l'octroi prêt de 4,7 M EUR Un protocole d'accord pour l'octroi d'un prêt concessionnel de quelque 4,7 millions d'euros par la France à la Géorgie a été signé lundi au ministère géorgien du développement économique à Tbilissi, a annoncé à l'AFP la se-crétaire d'Etat chargée du Commerce Extérieur, Anne-Marie Idrac. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=24013

L’Arménie et la Turquie veulent établir des relations diplomatiques Le chef de la diplomatie turque Ali Babacan a souhaité que les entretiens Erevan-Ankara et Erevan-Bakou, puissent donner un résultat dans proche avenir. « Nous avons avancé dans nos entretiens avec l’Arménie » a déclaré mardi à la presse Ali Babacan avant son départ pour le Tadjikistan, première étape d’une tournée qui doit également l’amener au Kirghizistan. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=24012

Les Etats-Unis veulent décrisper le débat sur l'élargissement de l'Otan Les Etats-Unis ont cherché mardi à dépassionner le débat concernant une

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adhésion future de la Géorgie et de l'Ukraine à l'Otan, avant une rencontre des ministres des Affaires étrangères de l'Alliance atlantique prévue les 2 et 3 décembre à Bruxelles. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=24007

Le Rwanda se réjouirait de relations diplomatiques normales avec la France Le gouvernement rwandais se réjouirait du rétablissement des relations di-plomatiques avec la France rompues en novembre 2006, a déclaré mardi la chef de la diplomatie rwandaise, Rosemary Museminali. Le Rwanda veut "des relations basées sur les intérêts communs des Rwandais et des Français", a déclaré la ministre sur les ondes de Radio Rwanda, un organe du gouverne-ment rwandais. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=24008

La Turquie filtre Internet, l'Europe s'indigne La Turquie a décidé de mettre un frein à la liberté sur Internet. Alors que la plate-forme de vidéos YouTube est à nouveau inaccessible, Reporters sans frontières dénonce "une censure à répétition", alors que le Conseil de l'Eu-rope rappelle que la liberté d'expression fait partie intégrante de la Conven-tion européenne des droits de l'homme. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=24006

Quand Paris négociait avec Radovan Karadzic et Ratko Mladic La France a mené en 1995 des négociations secrètes avec les responsables serbes de Bosnie Radovan Karadzic et Ratko Mladic pour faire libérer deux pilotes retenus prisonniers, ont dit l'ex-ministre de l'Intérieur Charles Pasqua et son homme de confiance Jean-Charles Marchiani. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=24005

Un tribunal juif condamne à la prison des jeunes néo-nazis Un tribunal israélien a condamné dimanche huit membres d'un gang néo-na-zi à des peines de prison dans le cadre d'une affaire qui a choqué tout l'Etat hébreu, a rapporté le quotidien local Ha'aretz. Dans son verdict, le tribunal de Tel Aviv a condamné à des peines d'emprisonnement s'étalant de une à sept années les huit hommes, qui ont tous reconnus les accusations. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=24004

Mme Akharbach représentera le Maroc à Istanbul La secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Co-opération, Mme Latifa Akharbach, représentera le Maroc au 4e Congrès inter-national turco-africain, qui se tiendra du 25 au 27 courant à Istanbul, sur le thème «Les organisations régionales en Afrique: l'institutionnalisation et la coopération». http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=24003

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Le commerce turco-saoudien atteindrait un volume de 15 M USD en cinq ans Le ministre turc des Finances, Kemal Unakitan, a déclaré mardi que la Tur-quie a fixé l'objectif d'accroître son volume commercial avec l'Arabie saou-dite jusqu'à 15 milliards de dollars en cinq ans, a rapporté l'agence de presse semi-officielle Anatolie. "Le volume commercial entre les deux pays était d'environ 4,6 milliards de dollars au cours des neuf premiers mois de l'année 2008, avec une augmentation de 69% par rapport à la même période de 2007", a déclaré M. Unakitan au cours d'une réunion du comité économique conjoint entre la Turquie et l'Arabie Saoudite. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=24002

TURQUIE

Turquie: YouTube à nouveau inaccessible à la population

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre ce Communiqué de Presse publié sur le site de Reporters sans Frontières le 25 novembre 2008.

Nouvelle interdiction de YouTube dans le pays : Reporters sans frontières proteste contre une censure à répétition

Reporters sans frontières condamne l’obstination des autorités turques à rendre le site de partage de vidéos en ligne YouTube, appartenant à Google, inaccessible à la population. Le 20 novembre 2008, les autorités du Conseil de la Télécommunication ont en effet validé la quatrième procédure judiciaire demandant la fermeture du site, ordonnée par le tribunal de police de la sous-préfecture de Cubuk (Ankara), le 30 octobre. Les autorités reprochent au site la publication de contenus “portant atteinte” à la mémoire d’Atatürk, le fondateur de la République turque en 1923, ainsi que la diffusion d’images soutenant le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), interdit dans le pays.

“Nous le répétons : le blocage de YouTube est abusif. L’obstination dont font preuve les autorités est inadmissible, d’autant que le site est déjà inaccessible depuis le 5 mai dernier, également suite à une décision de justice. Censurer cette plateforme d’échange en ligne signifie porter atteinte à la liberté d’information des citoyens turcs”, a déclaré l’organisation.

Pour le juge Ali Yusuf Basaran, du tribunal de police de Cubuk, la mesure a été adoptée en vertu de l’article 8 (1) de la loi 5651 relative aux délits commis sur Internet, ainsi qu’en vertu de l’article 162 de la loi sur les procédures pénales.

“La loi 5651 est la source principale de la détérioration de la liberté d’expression sur Internet en Turquie, qui occupe aujourd’hui le 102e rang du classement mondial 2008 de la liberté de la presse établi par Reporters sans

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frontières. Selon cette loi, les fournisseurs d’accès doivent eux-mêmes bloquer l’accès aux sites qui vont à l’encontre de la loi, ce qui les rend complices de la censure. L’organisation a plusieurs fois demandé sa révision.

Appliquée depuis novembre 2007, la loi 5651 donne la possibilité à un procureur d’interdire l’accès à un site dans un délai de 24 heures, pour peu que son contenu soit jugé “susceptible d’inciter au suicide, à la pédophilie, à l’usage de stupéfiant, à l’obscénité, à la prostitution” ou de “contredire la loi d’Atatürk”.

Le 5 mai, la première chambre du tribunal d’Ankara avait estimé que certaines vidéos portant atteinte à la mémoire d’Atatürk figuraient sur le site.

Par ailleurs, le site du dictionnaire populaire Nacizane Bilgi (http://www.nacizanebilgi.com) est inaccessible dans le pays en raison d’une plainte pour “atteinte à la personne”, déposée par le leader religieux Adnan Oktar, déjà responsable de la fermeture d’au moins 61 sites, sous prétexte que les auteurs du site ont autorisé les internautes à y publier des qualificatifs “insultants” dans les articles lui correspondant.

http://www.rsf.org/article.php3?id_article=29414

La Turquie filtre Internet, l'Europe s'indignePublié le 26/11/2008 à 13:07 Le Point.fr

La Turquie a décidé de mettre un frein à la liberté sur Internet. Alors que la plate-forme de vidéos YouTube est à nouveau inaccessible, Reporters sans frontières dénonce "une censure à répétition", alors que le Conseil de l'Eu-rope rappelle que la liberté d'expression fait partie intégrante de la Conven-tion européenne des droits de l'homme.

YouTube bloqué

Le précédent blocage de YouTube avait été décidé le 5 mai par le tribunal d'Ankara, pour protéger la "mémoire d'Atatürk", fondateur de la République turque en 1923. Aujourd'hui, selon RSF, la décision de justice est motivée par cette même raison ainsi que par la diffusion d'images de soutien au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), interdit dans le pays.

Liberté d'expression bafouée ?

Contacté par lepoint.fr, Terry Davis, secrétaire général du Conseil de l'Eu-rope , a rappelé que "l'article 10 de la Convention européenne des droits de l'homme stipule clairement que chacun a le droit à la liberté d'expression". Cela inclut "la liberté de défendre ses opinions et d'échanger des informa-tions et des idées, sans interférence des autorités publiques et sans se sou-cier des frontières".

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Cependant, M. Davis reconnaît que "le second paragraphe de l'article 10 liste certains cas dans lesquels la liberté d'expression peut être restreinte". La question est donc de savoir "si la décision de la cour turque correspond à ces critères très stricts". Toutefois, le Conseil de l'Europe n'a pas vocation à tran-cher cette question, qui "devra être jugée par la Cour européenne des droits de l'homme", d'après le dirigeant de l'organisation européenne. "Quoi qu'il en soit, je pense qu'il faut être extrêmement prudent lorsqu'il s'agit de res-treindre la liberté d'expression en incluant Internet", conclut Terry Davis.

"Le blocage de YouTube est abusif"

Selon RSF, "la loi (turque, NDLR) 5651 donne la possibilité à un procureur d'interdire l'accès à un site dans un délai de 24 heures, pour peu que son contenu soit jugé susceptible d'inciter au suicide, à la pédophilie, à l'usage de stupéfiant, à l'obscénité, à la prostitution ou de contredire la loi d'Atatürk".

"Nous le répétons : le blocage de YouTube est abusif. L'obstination dont font preuve les autorités est inadmissible, d'autant que le site est déjà inacces-sible depuis le 5 mai dernier, également suite à une décision de justice. Cen-surer cette plate-forme d'échange en ligne signifie porter atteinte à la liberté d'information des citoyens turcs", a déclaré l'ONG.

Le Conseil de l'Europe, à ne pas confondre avec l'Union européenne (UE) et ses institutions, réunit quarante-sept États membres dont la Turquie, et couvre une zone géographique beaucoup plus vaste que celle de l'UE.

http://www.lepoint.fr/actualites-technologie-internet/la-turquie-filtre-internet-l-europe-s-indigne/1387/0/294797

Le journal Agos reçoit toujours des menaces racistes

mercredi26 novembre 2008, par Stéphane/armenews

L’avocat du journal Agos Deniz Tuna a annoncé que les enquêtes avançaient lentement sur les menaces de mort, insultes et courriers électroniques ra-cistes contre le journal et ne dissuadaient donc pas les criminels.

Deniz Tuna a dit que bien que ces attaques soient intervenues après l’assas-sinat de Hrant Dink au bureau du procureur de Sisli 19 plaintes criminelles n’ont toujours pas débouchés sur des procès. Ils examinent toujours les plaintes, tandis que nous recevons des informations mentionnant que ces crimes ont été commis dans des cafés Internet.

Selon Deniz Tuna il n’y a pas de bureau spécial pour les crimes sur Internet, les enquêtes prennent trop longtemps et malgré que ces crimes puissent être répétés facilement, l’absence de poursuites ne dissuade pas les crimi-

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nels.

De plus l’avocat regrette que souvent le caractère raciste des attaques ne soit pas pris en compte alors que l’article 216 du code pénal turc sanctionne « la provocation par la haine et l’hostilité »

« Le monde discute à propos des discours de haine. Mais quand le crime est commis avec un motif raciste alors l’identité visée par les attaques racistes prend une signification différente. Cela devient une menace dirigée contre la société entière » affirme l’avocat.

« Le racisme doit être montré et examiné dans cette perspective. On ne doit pas seulement voir cela comme une circonstance aggravante mais déclaré comme un crime en soi. Ces sortes d’attaques doivent être prises comme deux crimes séparés celle de la menace et celle du racisme. Les procureurs ne font d’acte d’accusation en ce sens ».

Deniz Tuna a dit qu’il a réussi à obtenir les condamnations de deux per-sonnes pour menace mais qu’aucune condamnation n’a été regardée sous la perspective du racisme.

Le 20 mars 2008, la 9ème Cour Criminelle a condamné Zafer Filiz à trois ans de prison pour avoyer un courrier électronique de menace raciste à Agos douze jours après le meurtre de Hrant Dink.

En octobre 2007, la même cour avait condamné Ridvan Dogan 19 ans à deux ans de prison pour avoir envoyé un message de menace à Agos.

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=46491

Groupama investit dans son développement en Turquie en acquérant l'assureur Güven

Par Business Wire mer 19 nov, 10h40

ISTANBUL, Turquie

Regulatory News:

Groupama vient de finaliser l'opération lui permettant de détenir 99% des sociétés d'assurance Güven Sigorta et Güven Hayat auprès de l'Union Cen-trale des Coopératives de Credit Agricole (Paris: FR0000045072 - actualité) de Turquie (UCCCAT) pour un montant de 180 millions d'euros.

Créé en 1924, Güven Sigorta dispose d'une part de marché de 2,4% en assu-rance dommages et se positionne au 13ème rang de ce secteur. Sa filiale

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d'assurance vie créée en 1973, Güven Hayat, est le 15ème assureur vie turc avec une part de marché de 1,2%. Leur chiffre d'affaires s'élève à 246 mil-lions YTL pour 2007.

Güven Sigorta est également le 1er acteur de l'assurance agricole en Tur-quie, un marché particulièrement dynamique (croissance de 250% depuis 2002) et à fort potentiel (le secteur agricole représente 30% de la population active turque).

Commentant cette acquisition, en présence de Jean-René de Charette, direc-teur général de Groupama Investment Bosphorus Holding, d'Alain Baudry, di-recteur général de Baak Groupama Sigorta et de Bedrettin Yildirim, directeur général de l'UCCCAT, Jean-François Lemoux, directeur général international de Groupama a déclaré : Nous avons des origines agricoles et une expé-rience centenaire. Nous allons pouvoir bénéficier de cette expérience avec Güven Sigorta en Turquie afin de nous renforcer dans le domaine agricole et devenir le leader incontestable sur ce marché et contribuer à son développe-ment.

« Ce nouvel investissement est la preuve concrète de la confiance que nous plaçons dans le marché de l'assurance turc » a-t-il poursuivi. «Nous voulons accroître notre présence sur ce marché riche de potentiel. Notre objectif est de conforter notre leadership en nous appuyant sur notre grand potentiel de développement, la création de synergies et l'amélioration de la productivité. Notre partenariat avec les coopératives agricoles nous permettra de mettre en place le plus vaste réseau de distribution en Turquie ».

Rappelons que Groupama disposait déjà de solides positions sur le marché turc suite au rachat, en 2006, des sociétés Basak Sigorta et Basak Emeklilik.

Le chiffre d'affaires de Baak Groupama Sigorta a atteint 470 millions YTL à fin septembre 2008, en progression de 15%. Avec un réseau de 1 319 agents, 40 courtiers et un partenariat bancaire lui permettant d'accéder à 1 154 guichets bancaires sur l'ensemble du territoire, la société est le 8ème assureur non vie avec une part de marché de 5%.

Baak Groupama Emeklilik a un chiffre d'affaires s'élevant à 215 millions YTL (à fin septembre, en augmentation de 53%. Disposant d'un réseau de 120 agents, 32 courtiers, 200 commerciaux et un important partenariat bancaire, la société occupe la 2nde place sur le marché de l'assurance vie avec une part de marché de 16,2%.

Grâce à l'acquisition de Güven, Groupama devient le 5ème assureur dom-mages du marché turc et consolide sa 2nde place sur le marché de l'assu-rance vie.

1ère mutuelle d'assurance en France, Groupama a atteint, en 2007, un chiffre d'affaires de 14,9 milliards d'euros et un résultat net de 938 millions d'euros. Employant 37 500 salariés à travers le monde, le groupe réalise dé-sormais 30% de son chiffre d'affaires à l'international où, dans une dyna-mique de croissance sans cesse démontrée, elle a pour objectif d'investir dans la distribution, de capitaliser sur les savoir-faire du groupe, de recher-

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cher toutes les synergies transfrontalières et de poursuivre activement sa politique d'acquisition.

Les acquisitions de Baak Sigorta, Baak Emeklilik, suivies de celles Güven Si-gorta et de Güven Hayat représentent un investissement d'environ 600 mil-lions de dollars en Turquie.

http://fr.biz.yahoo.com/19112008/320/groupama-investit-dans-son-developpement-en-turquie-en-acquerant-l.html

ANTISEMITISME

Un tribunal juif condamne à la prison des jeunes néo-nazis2008-11-24 09:03:23

JERUSALEM, 23 novembre (Xinhua) -- Un tribunal israélien a condamné di-manche huit membres d'un gang néo-nazi à des peines de prison dans le cadre d'une affaire qui a choqué tout l'Etat hébreu, a rapporté le quotidien local Ha'aretz.

Dans son verdict, le tribunal de Tel Aviv a condamné à des peines d'empri-sonnement s'étalant de une à sept années les huit hommes, qui ont tous re-connus les accusations.

Les accusés, tous immigrants de l'ancienne Union soviétique agés entre 17 ans et 20 ans, ont été arrêtés en septembre dernier après deux incidents de vandalisme contre des synagogues locales et ont été par la suite accusés de crimes de haine violents à l'encontre d'Asiatiques, de Juifs religieux, de dro-gués et d'homosexuels, a indiqué le media.

L'enquête de la police sur cette affaire a montré entre autres que les crimi-nels portaient souvent les habits néo-nazis lorsqu'ils s'attaquaient aux vic-times et qu'ils avaient également prévus de célébrer l'anniversaire d'Adolf Hitler à Yad Vashem, musée de l'holocauste en Israël, selon Ha'aretz.

"Il s'agit d'un phénomène grave, choquant et horrifiant qui nous rappelle un des événements sombres de la nuit de cristal", a déclaré le Jerusalem Post, citant les propos du juge Tzvi Gurfinkel, en référence à la nuit du 9 novembre 1938, lorsque les nazis ont attaqué des Juifs et leurs propriétés en Allemagne et sur les terres contrôlées par les Allemands.

"Le fait que ce sont des Juifs venant de l'ancienne Union soviétique et qui ont fréquenté des éléments qui croient en les théories raciales nazies est ter-rible", a souligné M. Gurfinkel.

Cependant, deux avocats représentants un des accusés ont déclaré qu'ils fe-raient appel de ce jugement, et qu'ils espèrent que la cour d'appel privilégie-ra des traitements de réhabilitation à l'emprisonnement.

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http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-11/24/content_767190.htm

L'antiracisme et son instrumentalisationPar Ivan Rioufol le 24 novembre 2008 10h11

Dernière illustration de l'enracinement du politiquement correct au cœur même du discours de certains médias (voir mon bloc-notes de vendredi) : la pénalisation de la critique du "métissage", qui vient s'ajouter à la difficulté qu'il y a à critiquer certaines religions ou doctrines, et singulièrement l'idéo-logie islamiste dans ce qu'elle peut avoir de totalitaire. L'accusation d'islamo-phobie est devenue un obstacle à l'expression de l'esprit critique. Or voici qu'un nouvel interdit s'ajoute à la panoplie.

C'est Edwy Plenel, ancien directeur de la rédaction du Monde, qui s'est fait, dimanche, le porte-voix de cette nouvelle interdiction de penser en soute-nant - lors d'une table ronde sur "Les médias face à l'antisémitisme" (1) à la-quelle je participais - que s'il faut bien sûr résister à l'antisémitisme, il fallait aussi combattre le "nouveau racisme" que serait la critique du métissage. Ce raisonnement est l'illustration de la remarque d'Alain Finkielkraut, décrivant en 2006 l'idéologie antiraciste comme "le communisme du XXI è siècle".

On peut déjà trouver suspect l'éloge du métissage, compris comme une su-périorité. Mais le mot ne désigne pas, en l'occurrence, le mélange des sangs qui n'est pas un problème pour la France, dont la Constitution ne fait pas de différence entre les races. C'est la critique du métissage culturel, c'est-à-dire du multiculturalisme, que Plenel voit comme un nouveau racisme. Il cau-tionne l'interdiction de critiquer ceux qui demandent à la France, démocratie ouverte, de renoncer à la centralité de son identité.

Cette instrumentalisation de l'antiracisme, qui aboutit à rendre tout débat impossible, est une insulte à la liberté d'opinion. Concernant la vision qu'ont les médias d'Israël (sujet d'hier), cette culpabilisation est celle qui est déve-loppée par ses opposants, qui ne supportent pas de voir l'Etat hébreu dé-fendre son histoire, sa langue, son identité en s'opposant, y compris par la force, à un djihad qui veut le rayer de la carte. C'est au nom de l'antiracisme que la conférence mondiale contre le racisme de Durban, (2001, Afrique du sud) s'était vautrée dans l'antisionisme et l'antisémitisme. Le Duban, II, qui s'ouvrira en 2009, se prépare à renouveler la démonstration. L'idéologie anti-raciste alimente l'antisémitisme.

(1) Colloque organisé par L'Union des patrons juifs de France (UPJF) sur le thème plus général : "Les démocraties face à l'antisémitisme".

http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2008/11/lantiracisme-et-son-instrument.html

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GENOCIDE UKRAINIEN

L'Holodomor de 1932-1933, une tragédie partagée15:04 | 25/ 11/ 2008

Par Viktor Kondrachine, docteur en histoire

L'Ukraine vient de célébrer le 75e anniversaire de l'Holodomor. En Russie, vous ne trouverez pas d'ouvrages spécifiquement consacrés à l'analyse de la famine ukrainienne de 1932-1933. Et cela va de soi, les historiens russes étudiant la famine qui a frappé l'ensemble des régions de l'ex-URSS. Les mo-tivations politiques des chercheurs ukrainiens présentant cette famine comme une forme de génocide contre le peuple ukrainien sautent aux yeux.

A l'instar de nombreux autres historiens, je m'oppose catégoriquement à cette thèse biaisée et politisée. Les événements survenus en 1932-1933 en URSS doivent réunir et non pas séparer la Russie et l'Ukraine. Il s'agit d'une tragédie commune dont les leçons devraient aujourd'hui raffermir les liens historiques entre les peuples russe et ukrainien, à l'heure de la complexe émergence d'une nouvelle forme d'Etat.

Or, les partisans du concept d'Holodomor en Ukraine considèrent celui-ci comme un phénomène spécifiquement ukrainien et comme un acte de "gé-nocide du peuple de l'Ukraine" perpétré par le régime stalinien. En réalité, il convient de considérer cette famine comme le résultat des mauvais calculs de la politique stalinienne, étroitement liée au problème - plus général - de la modernisation industrielle de l'URSS, menée à bien par des méthodes mus-clées à la fin des années 1920 et au début des années 1930.

Quels sont les arguments des partisans de la version du "génocide"? Ceux-ci assurent que les victimes de la famine furent beaucoup plus nombreuses dans l'ancienne Ukraine soviétique que dans les territoires russes d'une su-perficie comparable, comme par exemple la région de la Volga. Mais les au-teurs de ce concept ne disposent d'aucun document prouvant que le régime stalinien ait eu pour objectif d'anéantir le peuple ukrainien au moyen de l'Ho-lodomor. En témoignent les conclusions de la Commission internationale chargée de l'enquête sur la famine de 1932-1933 en Ukraine. Après avoir étudié l'ensemble des documents d'archives, des témoignages et des avis de chercheurs qui lui avaient été présentés, la commission a conclu qu'elle n'était pas en mesure de confirmer l'existence d'un projet préconçu d'organi-sation d'une famine en Ukraine destiné à assurer le succès de la politique de Moscou. Par ailleurs, les ouvrages de l'Institut d'histoire russe de l'Académie russe des sciences démontrent de toute évidence que la famine de 1932-1933 fut provoquée par la collectivisation forcée menée sur l'ensemble du territoire de l'URSS. Ces conclusions se fondent sur l'analyse de documents, auparavant inconsultables, provenant d'archives centrales et locales, dont les Archives centrales du Service fédéral de sécurité de la Fédération de Rus-sie.

La participation de chercheurs occidentaux de renom à l'étude de ces docu-

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ments leur a permis de conclure que Staline n'avait pas organisé à dessein une famine en Ukraine, bien qu'il n'eût rien fait pour éviter cette tragédie. En examinant les ouvrages de spécialistes occidentaux de l'histoire russe, on ne peut passer outre le point de vue des opposants du concept de "génocide par l'Holodomor", tels que S. Merl (Allemagne), S. Fitzpatrick (Etats-Unis), M. Tauger (Etats-Unis), et d'autres encore. Par exemple, S. Fitzpatrick, qui im-pute la responsabilité de cette tragédie aux dirigeants staliniens et se réfère au prix Nobel Amartya Sen, un grand spécialiste de l'étude de la famine, af-firme à juste titre que la famine de 1932-1933 constituait "plutôt un événe-ment normal qu'une exception dans l'histoire contemporaine de la famine".

Le lien entre industrialisation et famine est évident, la première ayant géné-ré des exportations qui ont déclenché la seconde. Cette particularité de l'in-dustrialisation soviétique n'est toutefois pas l'apanage du régime stalinien. Ainsi, la Russie avait exporté environ 10 millions de tonnes de céréales entre 1887 et 1891, dans le but d'accumuler des ressources destinées à soutenir l'industrialisation, ce qui avait provoqué la grande famine de 1891-1892. Entre 1930 et 1933, l'URSS exporta près de 13 millions de tonnes de cé-réales, d'où l'ampleur de la tragédie dans les régions productrices de blé.

La thèse du "génocide par l'Holodomor" est également peu plausible quand on se penche sur le comportement du régime stalinien à la veille et au cours de la famine. S'il avait souhaité perpétrer un génocide, il aurait dû agir avec la même logique que les nazis vis-à-vis des "ghettos juifs" pendant la Se-conde Guerre mondiale, c'est-à-dire mener l'affaire jusqu'au bout, couper l'approvisionnement de l'Ukraine en nourriture et d'autres ressources. Mais ce ne fut pas le cas.

En 1933, l'Ukraine obtint au total 501.000 tonnes de céréales sous forme de prêts, soit 7,5 fois plus qu'en 1932 (65.600 tonnes). Les régions russes (à l'exception du Kazakhstan) reçurent 990.000 tonnes, c'est-à-dire, seulement 1,5 fois plus qu'en 1932 (650.000 tonnes).

Au cours de cette année, le centre accorda donc à l'Ukraine autant d'ali-ments et de céréales que l'ensemble de la Russie soviétique en avait obte-nus en 1922 de toutes les organisations internationales participant au pro-gramme de lutte contre la faim en Russie.

Pourquoi le centre envoya-t-il précisément en Ukraine une quantité aussi im-portante de céréales en 1933? Parce que c'est précisément dans les régions céréalières de cette république que la situation se révéla la plus compliquée, menaçant de faire échouer la campagne des semailles. Or, les dirigeants sta-liniens ne pouvaient tolérer une telle situation en raison du rôle particulier joué par cette région dans la production céréalière de l'URSS.

Concernant la situation en Ukraine en 1932, il convient de souligner que les dirigeants ukrainiens n'informèrent pas leurs supérieurs hiérarchiques de l'étendue famine constatée dans leurs régions. Ils assument donc dans une grande mesure la responsabilité de l'envergure de cette famine et de la ré-action tardive du centre. En témoigne notamment avec éloquence une lettre adressée à Staline par le secrétaire général du Comité central du Parti com-muniste ukrainien Stanislav Kossior le 26 avril 1932: "Nous recensons cer-

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tains cas isolés de famine et même certains villages affamés, mais il ne s'agit là que du résultat de la maladresse des autorités locales et d'abus, en particulier dans les kolkhozes. Il convient de rejeter catégoriquement tout débat concernant une "famine" en Ukraine".

Certains documents connus des historiens attestent du fait que Staline auto-risa en 1933 la livraison de blé à l'Ukraine, au détriment des régions russes. Pour ne citer qu'un fait, rappelons que le 27 juin 1933, le secrétaire du Comi-té central du Parti communiste ukrainien Khataïevitch adressa à Staline un cryptogramme dans lequel il racontait: "Les pluies incessantes de ces dix derniers jours ont considérablement ralenti la maturation des céréales et ajourné la récolte. Dans les kolkhozes de certaines région, le blé que nous avions octroyé est totalement ou quasiment épuisé. La situation alimentaire s'est considérablement aggravée, ce qui est particulièrement dangereux à la veille de la récolte. Je vous prie instamment de nous accorder, si c'est pos-sible, 50.000 pouds (1 poud = 16,38 kg) supplémentaires [de blé]". Ce docu-ment porte une mention faite par Staline: "Il faut les leur accorder". Dans le même temps, Staline refusa d'accorder une aide alimentaire demandée le 3 juillet 1933 par le chef du secteur politique de la station de machines et de tracteurs de Novoouzensk, sur la Volga.

Le fait que la famine s'abattit simultanément sur les zones de collectivisation intense constitue, à notre avis, un argument capital contre le concept de "génocide via l'Holodomor". Il démontre en outre que la situation en Ukraine n'avait rien d'exceptionnel par rapport aux autres régions du pays. Il est éta-bli que la famine se propagea en 1932 et 1933 non seulement en Ukraine, mais également le long du Don et du Kouban, dans la région de la Volga, dans l'Oural du Sud, en Sibérie occidentale et au Kazakhstan.

Le concept de génocide n'est pas non plus convainquant du point de vue des statistiques démographiques, car celles-ci montrent que proportionnelle-ment, le nombre de victimes de la famine a été le même dans ses épi-centres, c'est-à-dire, dans toutes les régions céréalières de l'URSS.

Une analyse comparative des recensements de 1926 et de 1937 permet d'établir que la réduction de la population rurale dans les régions soviétiques frappées par la famine de 1932-1933 était la suivante: Kazakhstan - 30,9%, région de la Volga - 23%, Ukraine - 20,5%, Caucase du Nord - 20,4%. Les do-cuments relatifs aux recensements montrent qu'au moins quatre régions de la RSFSR (République socialiste fédérative soviétique de Russie), à savoir la région de Saratov, la république autonome des Allemands de la Volga, le ter-ritoire d'Azov et de la mer Noire et la région de Tcheliabinsk (Oural du Sud), pâtirent beaucoup plus que l'Ukraine.

Selon nos estimations, la famine emporta en dehors de l'Ukraine entre 4 et 5 millions de vies (peut-être plus) en 1932 et 1933. Il y a donc tout lieu d'affir-mer que la famine de cette période est le résultat de la politique antipay-sanne du régime stalinien, de ses erreurs et de ses mesures inhumaines et criminelles envers les paysans. Celles-ci eurent pour conséquence la destruc-tion de l'agriculture du pays et la propagation de la famine.

Personne n'avait planifié la famine, mais le régime stalinien en profita pour

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forcer les paysans à travailler dans les kolkhozes et pour imposer sa ligne politique.

La famine ne choisit pas les peuples qu'elle frappa. Il n'y eut aucun génocide du peuple ukrainien, mais une tragédie commune des Ukrainiens, des Russes et d'autres citoyens du pays, dont les dirigeants soviétiques portent la res-ponsabilité.

Les opinions exprimées dans cet article sont laissées à la stricte responsabili-té de l'auteur.

http://fr.rian.ru/analysis/20081125/118526648.html

L'Ukraine commémore la grande famine de 193323/11/2008 SDA-ATS News Service

Les commémorations de la grande famine de 1932-33, sujet de litige entre Moscou et Kiev, ont réuni samedi en Ukraine plusieurs présidents pro-occi-dentaux de l'ex-bloc de l'Est. Elles ont aussi fait oublier l'anniversaire de la Révolution orange.

Les présidents de Géorgie, de Lettonie, de Lituanie et de Pologne se sont rendus à Kiev pour y rendre hommage samedi aux millions de victimes de cette tragédie.

"La grande famine reflète la nature perverse de l'empire communiste", a dé-claré M. Iouchtchenko, lors d'une cérémonie de commémoration à l'Opéra de Kiev. "Nous n'oublierons jamais ce génocide. Ces souvenirs resteront dans notre conscience européenne commune", a souligné le président polonais Lech Kaczynski.

Depuis des années, Kiev cherche à faire reconnaître par l'ONU la grande fa-mine des années 1932-33, qui a tué quatre à dix millions d'Ukrainiens, comme un "génocide" contre le peuple ukrainien. Le projet est très mal vu par la Russie.

En 1932, les autorités soviétiques déclenchèrent une campagne de collectivi-sation forcée au cours de laquelle elles réquisitionnèrent semences, blé, fa-rine, légumes et bétail, acculant les paysans à la famine, notamment en Ukraine. Selon certains experts, cette famine provoquée intentionnellement par le pouvoir soviétique visait à briser les velléités d'indépendance de l'Ukraine.

Moscou assure de son côté que les autorités soviétiques n'avaient pas pour but de détruire telle ou telle nation. Elle souligne que le peuple russe a aussi été victime des réquisitions.

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Les commémorations de la famine ont pratiquement fait oublier le quatrième anniversaire de la Révolution orange, soulèvement populaire qui a porté au pouvoir le pro-occidental Viktor Iouchtchenko, au grand dam de Moscou. Un tribunal de Kiev a même interdit d'organiser samedi des festivités, en raison du deuil observé à l'occasion du 75ème anniversaire de la famine.

L'Ukraine est plongée depuis plusieurs mois dans une crise politique provo-quée par un conflit entre M. Iouchtchenko et son Premier ministre Mme Ioulia Timochenko, jadis alliés de cette révolution. L'économie ukrainienne est aus-si frappée par la crise financière mondiale et les deux camps s'accusent de mal gérer les problèmes économiques.

http://www.lematin.ch/fr/depeches/monde/l-ukraine-commemore-la-grande-famine-de-1933_63-319999

GENOCIDE RWANDAIS

Rwanda: complicité de la France dans le génocideInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous pro-pose ce Communiqué de Presse de Survie publié sur leur site le 25 novembre 2008.

Les arrangements politiques ne doivent pas nuire à la re-cherche de la vérité Communiqué, le 25 novembre 2008

Alors que le Rwanda ressurgit dans l’actualité autour de l’arrestation de Rose Kabuye, Survie rappelle que, par delà les manoeuvres politiques et judi-ciaires, ce qui est en cause dans la région des Grands lacs, c’est la vérité et la justice en l’absence desquelles seule la violence règne. A ce titre, l’en-quête du juge Bruguière apparaît comme une démarche partisane dont l’ob-jectif est d’éclipser la complicité de la France dans le génocide des Tutsi.

L’attentat du 6 avril 1994 contre l’avion du président Habyarimana (qui a constitué l’élément déclencheur du génocide mais en rien sa cause puisque ce génocide était en préparation de longue date), piloté par un équipage français, n’a jamais été élucidé. Seules les anciennes Forces Armées Rwan-daises (FAR) et des membres de l’armée française, ont pu accéder au site immédiatement après le crash.

Plus de trois ans après les faits, le 13 novembre 1997, la veuve du mécani-cien navigant porte plainte, plainte à laquelle se joindra plus tard la veuve, résidant en France, du président Habyarimana. Le parquet ouvre une infor-mation judiciaire en mars 1998, alors qu’au même moment une mission d’in-formation parlementaire est menée de mars à décembre 1998 sur la poli-tique et l’engagement militaire français au Rwanda de 1990 à 1994. L’ins-

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truction est confiée au juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière.

Cette instruction, exposant seulement une conviction partisane, faite unique-ment à charge et sur une seule hypothèse, n’apportant pas de preuve mais reposant sur des témoignages sujets à caution [1], aboutit en novembre 2006 à une ordonnance du juge, suivie de la délivrance par le parquet de 9 mandats d’arrêt contre des membres de l’entourage du président rwandais Paul Kagame soupçonnés d’avoir participé au dit attentat. Le Rwanda rompt alors ses relations diplomatiques avec la France. Les démarches pour re-nouer ces relations, faites notamment par le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, se heurtent à l’existence de ces mandats d’arrêt.

La récente arrestation de Rose Kabuyé, l’une des neuf personnes poursui-vies, peut être vue comme un événement de nature à dénouer le blocage di-plomatique et judiciaire. Devant les juges, Rose Kabuye et ses avocats n’au-ront sans doute pas de mal à faire éclater les faiblesses de l’instruction Bru-guière, qui apparaîtra pour ce qu’elle est, une tentative de diversion pour éluder une réalité cruelle.

Il ne faut pas en effet que la question de l’attentat contre l’avion, qui mérite d’être résolue par un travail d’enquête irréprochable, obnubile les esprits et efface, comme le veulent certains, celle, infiniment plus grave, de la compli-cité française dans l’exécution du génocide des Tutsi au Rwanda, qui n’avait rien d’improvisé.

Cette implication française apparaît dans le soutien accordé de 1990 à 1994 au régime Habyarimana, qui se livrait déjà à des massacres à caractère gé-nocidaire ; dans l’aide à la militarisation et l’encouragement à l’ethnicisation de ce régime par la création d’un front Hutu Power contre l’« ennemi » tutsi ; dans le soutien à la formation du Gouvernement intérimaire, composé d’ex-trémistes hutu, qui a déchaîné le génocide ; dans la livraison d’armes pen-dant le génocide et enfin dans l’exfiltration des auteurs du génocide à la fa-veur notamment de l’opération Turquoise.

Si la Mission d’information du parlement français sur le Rwanda a tenté d’ap-porter un éclairage sur cette période, elle a esquivé, dans les conclusions de son président Paul Quilès, les conséquences sévères des faits qui lui ont été exposés et qui exigeaient des enquêtes approfondies pour révéler les te-nants et aboutissants d’une politique qui a conduit au pire.

Cette politique funeste et le refus d’en éclairer et d’en assumer la responsa-bilité ont conduit à la perpétuation des guerres qui, depuis le génocide, ra-vagent la République démocratique du Congo voisine, dans l’impunité la plus totale de toutes les parties en présence. Des forces qui s’appuient sur des haines ethniques entretenues et instrumentalisées pour le plus grand profit des entreprises transnationales bénéficiaires des minerais extraits. Il est es-sentiel que tous les responsables, les complices et les commanditaires du génocide, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité perpétrés dans la région des Grands Lacs soient poursuivis sans aucune exception de-vant la justice internationale. Les populations martyres ont droit à la vérité et à la justice.

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http://survie.org/25-novembre-2008-Rwanda-Les.html

Le Rwanda se réjouirait de relations diplomatiques normales avec la France

25/11/2008 08:42:15 - KIGALI (AFP)

Le gouvernement rwandais se réjouirait du rétablissement des relations diplomatiques avec la France rompues en novembre 2006, a déclaré mardi la chef de la diplomatie rwandaise, Rosemary Museminali.

Le Rwanda veut "des relations basées sur les intérêts communs des Rwandais et des Français", a déclaré la ministre sur les ondes de Radio Rwanda, un organe du gouvernement rwandais.

"C'est une chose (le rétablissement des relations) dont nous nous réjouirions nous aussi. Ce que nous refusons, ce sont des relations basées sur le mépris", a dit Mme Museminali qui s'exprimait en langue rwandaise.

"C'est pourquoi, même en ces moments de crise (entre les deux pays), le président de la République (rwandaise, Paul Kagame) a continué à avoir des rencontres avec le président (Nicolas) Sarkozy", a-t-elle ajouté.

Dimanche, le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner avait souhaité que l'inculpation en France de Rose Kabuye, une proche du président Kagame, puisse faciliter une reprise des relations diplomatiques entre Paris et Kigali.

Mme Kabuye est soupçonnée d'être impliquée dans l'attentat du 6 avril 1994 contre l'avion du président rwandais de l'époque Juvénal Habyarimana, qui avait été tué dans l'explosion, ainsi notamment que l'équipage français de l'appareil.

Cet attentat avait marqué le début du génocide perpétré par les extrémistes hutu principalement contre la population tutsi, à laquelle appartient M. Kagame, qui avait fait quelque 800.000 morts selon l'ONU.

A de nombreuses reprises, le Rwanda a accusé la France de collusion avec les responsables du génocide. Paris, de son côté, a toujours récusé toute responsabilité dans ces massacres.

http://www.jeuneafrique.com/fluxafp/fil_info.asp?art_cle=52130

MASSACRE DE SREBRENICA

Quand Paris négociait avec Radovan Karadzic et Ratko Mladic

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Hier, 18h25 Reuters Thierry Lévêque

La France a mené en 1995 des négociations secrètes avec les responsables serbes de Bosnie Radovan Karadzic et Ratko Mladic pour faire libérer deux pilotes retenus prisonniers, ont dit l'ex-ministre de l'Intérieur Charles Pasqua et son homme de confiance Jean-Charles Marchiani.

A la 20e audience du procès des ventes d'armes à l'Angola, où ils sont jugés avec 40 autres personnes, ils ont assuré que Jacques Chirac, alors président de la République, leur avait confié en septembre 1995 une mission secrète.

Selon eux, il leur fit remettre par le secrétaire général de l'Elysée de l'époque, Dominique de Villepin, "900.000 à un million de francs" (150.000 euros) en espèces, sur les "fonds secrets" en liquide de la présidence de la République.

"Des fonds spéciaux m'ont été remis par M. Dominique de Villepin, j'ai remis ces fonds à M. Marchiani pour qu'il effectue un premier déplacement", a dit Charles Pasqua.

Il a fourni au tribunal un mémoire écrit qu'il avait alors donné à Jacques Chirac. Lors des discussions, Radovan Karadzic a "fait monter les enchères" et réclamé un prêt bancaire d'un milliard de francs (150 millions d'euros) en contrepartie de la libération des pilotes, a dit Jean-Charles Marchiani.

Les prévenus n'ont rien dit du résultat de la négociation. Les deux pilotes étaient prisonniers depuis que leur avion avait été abattu le 30 août 1995 au-dessus de la Bosnie. Ils furent libérés finalement le 12 décembre.

Poursuivi pour génocide pendant la guerre de Bosnie (1992-1995), Radovan Karadzic, ancien leader politique des Serbes de Bosnie, a été arrêté en juillet à Belgrade puis transféré aux Pays-Bas pour être jugé par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie. Ratko Mladic, son ex-chef d'état-major, est toujours en fuite.

"L'OPÉRATION DU SAINT-ESPRIT" ?

Au tribunal, Charles Pasqua et Jean-Charles Marchiani s'attribuant le mérite de la libération des deux pilotes, y ont associé le milliardaire israélien d'origine russe Arcady Gaydamak, auteur des ventes d'armes à l'Angola en 1993-1998. En fuite en Israël, ce dernier est jugé en son absence.

Présenté dans des notes du renseignement français lues à l'audience comme membre de la mafia russe, cet homme aurait eu selon le tandem Pasqua-Marchiani un rôle "déterminant" dans les négociations avec les Serbes de Bosnie.

En travaillant avec eux, il aurait permis de faire intervenir les services secrets russes et dépensé personnellement plusieurs millions de francs. C'est pourquoi il a reçu, sur proposition de l'Elysée, l'Ordre national du mérite en mai 1996, ont expliqué Pasqua et Marchiani.

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L'accusation soutient que le tandem Marchiani-Pasqua n'a eu aucun rôle. Selon le parquet, Arcady Gaydamak a "acheté" sa décoration, gage de respectabilité, en versant 228.673 euros à une association de Charles Pasqua, France-Afrique-Orient. Ce paiement a été découvert par l'enquête.

Curiosité relevée par l'accusation, la décoration a été remise à Gaydamak au titre du ministère de l'Agriculture, en raison de supposés mérites dans l'exportation de viande. "L'application d'une règle simple des services de renseignement: 'keep your secret secret'", a expliqué Charles Pasqua.

Jean-Charles Marchiani a expliqué avoir pu entrer en contact, via les Russes, avec Radovan Karadzic et Ratko Mladic.

"Le blocage venait du général Mladic. Il voulait absolument un signe de reconnaissance internationale officielle", a-t-il expliqué. Après plusieurs voyages et l'intervention d'un général français en retraite, Pierre Gallois, auprès de Ratko Mladic, l'affaire s'est débloquée, a raconté Marchiani.

Les otages ont été remis à un autre général, Jean-Philippe Douin, à la frontière entre Bosnie et Serbie. Jean-Charles Marchiani, présent, a pris place dans l'avion du retour.

A l'instruction, le général Douin et l'ex-ministre des Affaires étrangères Alain Juppé ont dit n'avoir jamais entendu parler d'une mission Marchiani-Pasqua.

"La vraie question est de savoir si vous avez eu un rôle", a demandé le président du tribunal à Jean-Charles Marchiani. "Si les pilotes ont été libérés par l'opération du Saint-Esprit, rendons grâce au Saint-Esprit", a-t-il répondu.

Le procès se poursuit mercredi.

Édité par Gilles Trequesser

http://fr.news.yahoo.com/4/20081125/tts-france-justice-angola-karadzic-ca02f96.html

DARFOUR

John Holmes visite le camp de déplacés de Kalma au Darfour

25 novembre 2008 – Le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux af-faires humanitaires, John Holmes, a débuté mardi un voyage de six jours au Soudan par une visite du camp de Kalma à Nyala, Sud-Darfour, qui accueille environ 88.000 déplacés internes.

M. Holmes a fait un tour du camp et a constaté le travail effectué par les or-

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ganisations humanitaires. Kalma est le plus grand camp de déplacés internes au Sud-Darfour, a précisé le Bureau de la coordination des affaires humani-taires (OCHA).

Lors d'une rencontre avec des sheikhs du camp, M. Holmes les a assurés d'un soutien humanitaire continu et a écouté leurs préoccupations, notam-ment en ce qui concerne les incidents du 25 août, quand 33 déplacés ont été tués et 108 autres blessés après une intervention des forces de sécurité du gouvernement. De leur côté, les sheikhs ont salué le rôle joué par les organi-sations humanitaires et l'Opération hybride UA-ONU au Darfour (MINUAD) mais ont appelé à une protection renforcée.

« La priorité numéro un est la sécurité. La police de la MINUAD patrouille dé-sormais dans le camp régulièrement, ce qui aide les gens à se sentir plus en sécurité », a déclaré M. Holmes. « Nous avons encore besoin de faire plus pour nous assurer que les femmes se sentent en sécurité dans leurs déplace-ments à l'extérieur du camp », a-t-il ajouté.

Lors de réunions avec les agences des Nations Unies et les ONG, des tra-vailleurs humanitaires ont exprimé leur préoccupation concernant des inci-dents de sécurité, dont l'augmentation croissante des vols de voiture et un environnement de travail difficile, avec notamment des obstacles bureaucra-tiques. Lors d'une rencontre du Secrétaire général adjoint avec le Wali du Sud-Darfour, ces questions ont été abordées et le Wali a proposé d'améliorer la collaboration entre les agences des Nations Unies, les ONG et le gouverne-ment.

Plus tard dans l'après-midi, il s'est rendu au quartier général de la MINUAD à El Fasher, où il a eu une réunion avec le représentant spécial conjoint de l'ONU et de l'Union africaine au Darfour, Rodolphe Adada. Mercredi, il doit se rendre dans l'Ouest-Darfour avant de s'envoler jeudi pour le Sud-Soudan.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17861&Cr=soudan&Cr1=holmes

Darfour: l'aide aux réfugiés n'est pas illimitée, pré-vient l'ONUAP | 26.11.2008 | 00:09

Le secrétaire général adjoint des Nations unies chargé des affaires humani-taires John Holmes a souligné mardi qu'une solution devait être rapidement trouvée pour les réfugiés du Darfour, avertissant que l'aide internationale destinée aux camps n'était pas illimitée.

John Holmes a fait ces commentaires au cours d'une visite du camp de Kal-ma, qui abrite environ 100.000 des quelque 2,7 millions de personnes dépla-cées par les affrontements dans l'ouest du Soudan depuis 2003.

Au début du mois, le coordonnateur de l'aide d'urgence de l'ONU avait lancé

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un appel à l'octroi de 2,2 milliards de dons pour financer l'aide des Nations unies au Soudan, la quasi-totalité de l'assistance allant au Darfour.

L'organisation fournit des denrées alimentaires et d'autres équipements non seulement aux camps mais aussi à quelque deux millions d'habitants du Dar-four affectés par le conflit qui sont restés chez eux.

Si la sécurité au Darfour continue de se dégrader et si les habitants sont tou-jours déplacés par les violences, la situation n'est "pas dans nombre de cas une urgence" car les gens "sont assez bien installés dans ces camps...Les gens ne meurent pas de faim", a fait valoir John Holmes.

Mais "le problème, c'est que les gens sont dans des camps depuis quatre ou cinq ans maintenant. Comment s'attaque-t-on à ce problème?", a-t-il dit aux journalistes. "Nous devons trouver des solutions rapidement, car nous" ne pourrons "pas continuer comme cela indéfiniment", a-t-il ajouté, observant que la "générosité" des donateurs avait "ses limites". AP

http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/afrique/20081126.FAP0053/darfour_laide_aux_refugies_nest_pas_illimitee_previent_.html

FRANCE

De Karpouth en Arménie à Digoin en Saône-et-Loiredimanche 23 novembre 2008

M. Gaspard Torossian est né sur la route de l'exil à Alep en Syrie en 1924. Ses parents ont quitté pour toujours leur Anatolie natale, devenue entre avril 1915 et juin 1916 le théâtre de massacres orchestrés par le parti nationaliste « Jeune Turc » très influent dans l'empire ottoman, qui voit dans la Première Guerre mondiale l'occasion de supprimer le peuple arménien et ses préten-tions à l'autonomie. À cet effet, les hommes sont exécutés tandis que les vieillards, les femmes et les enfants sont déportés en Syrie.

Avedis, le père de M. Torossian, doit à sa constitution sportive d'échapper à la fusillade de Karpouth. Acculé avec d'autres jeunes gens dans un chemin sans issue, il plonge dans l'Euphrate et plus tard, il gagne la Syrie. M. et Mme Torossian passent dans le désert, probablement dans des camps, des années très éprouvantes. Le fils se souvient d'un détail qui l'a frappé : les yeux de sa maman qui pleurent, irrités à force de cuisiner des galettes arméniennes, à même le sol, avec des bouses de chameau comme combustible.

La misère après l'aisance, si l'on en juge par une image transmise à M. To-rossian qui la conserve pieusement dans sa mémoire, celle du mariage de ses parents, un beau mariage à cheval… À partir de 1928, l'histoire de la fa-mille Torossian s'écrit à Digoin, sur la levée du canal du centre. Les Faïence-ries recrutent des ouvriers jusqu'en Syrie, pour des travaux pénibles comme

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celui qui deviendra la spécialité d'Avedis Torossian : livrer la terre aux ou-vriers qualifiés chargés de la fabrication, c'est-à-dire tirer, guider à longueur de journées des chariots pleins, s'arrêter à chaque place (atelier), repartir.

Un travail épuisant qui n'apporte ni la sécurité de l'emploi, ni le confort. En 1936, Avedis est licencié. Grâce à la solidarité familiale, il retrouve un emploi aux sucreries Elsey et revient aux Faïenceries quand les commandes re-prennent. Les familles d'ouvriers arméniens sont logées le long du canal, dans des baraques en bois où l'on gèle l'hiver et où la chaleur est intenable en été. Des conditions de vie difficiles. Malgré cela, les parents de Gaspard font l'effort de rétribuer deux Arméniens (échoués à Digoin après avoir été secourus dans un orphelinat américain en Syrie) afin qu'ils apprennent à Gaspard, leur aîné, à lire et à écrire en Arménien.

M. Torossian se souvient avec gratitude de ceux qui ont aidé la famille à tra-verser ces années de privation : la famille Bodevin qui l'accueillait le di-manche, et son généreux instituteur, Titus Bartoli, qui devait mourir en hé-ros, fusillé avec 26 de ses camarades le 22 octobre 1941 à Châteaubriant. Gaspard Torossian n'a pas oublié non plus Howard Manoian, parachutiste dans l'armée américaine de la Libération qui l'a fait entrer dans son régi-ment. Comme ses cousins, Gaspard Torossian aurait pu vivre aux USA mais il avait déjà adopté Digoin comme terre d'élection.

http://www.lejsl.com/actu/setl/20081123.JSA8074.html

ITALIE

Napolitano rappelle l'engagement de l’Eglise contre la persécution nazie

25-11-2008 Permalink: http://zenit.org/article-19463?l=french

« De très nombreux Juifs ont été sauvés dans des institutions religieuses »

ROME, Lundi 24 novembre 2008 (ZENIT.org) - A la veille de sa visite en Israël et dans les territoires palestiniens, le président de la République italienne, Giorgio Napolitano, a rappelé que les institutions religieuses ont aidé et abri-té un grand nombre de juifs, qu'elles ont ainsi protégés de la persécution na-zie.

Dans une interview accordée au quotidien israélien Yedioth Ahronot - que cite L'Osservato Romano - Giorgio Napolitano a souligné que « ce sont des milliers, entre vingt et trente mille, de juifs italiens et même étrangers qui trouvèrent refuge et protection contre les persécutions en Italie ; et s'ils étaient souvent hébergés et protégés par de parfaits inconnus, un très grand nombre le furent dans des institutions religieuses ».

Giorgio Napolitano - qui a inauguré ce matin à Rome une plaque à la mé-

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moire des « écoles d'urgence » ( scuole di emergenza) créées en 1938 pour accueillir les élèves et les enseignants juifs expulsés des écoles publiques en vertu des lois raciales - a souligné l'importance de la lutte contre l'antisémi-tisme et l'engagement de l'Italie à maintenir vivant parmi les nouvelles gé-nérations le souvenir de la Shoah.

Malheureusement, a déclaré le président, « il ne s'agit pas d'un phénomène historique révolu, même s'il prend des formes déguisées ; cependant, grâce à Dieu, je crois pouvoir dire que dans notre pays ses manifestations restent très limitées ».

Au cours de sa mission au Moyen-Orient, une visite du Musée de la Shoah à Jérusalem est prévue. Ce mardi il a rencontré le président israélien Shimon Peres. Il sera reçu jeudi par le président de l'autorité palestinienne Abu Ma-zen, à Ramallah.

http://zenit.org/article-19463?l=french

USA/OTAN

Les Etats-Unis veulent décrisper le débat sur l'élargissement de l'Otan26.11.08 | 01h34

Les Etats-Unis ont cherché mardi à dépassionner le débat concernant une adhésion future de la Géorgie et de l'Ukraine à l'Otan, avant une rencontre des ministres des Affaires étrangères de l'Alliance atlantique prévue les 2 et 3 décembre à Bruxelles.

L'octroi du MAP (Plan d'action en vue de l'adhésion) à ces deux anciennes ré-publiques soviétiques est un sujet qui "a acquis une vie autonome", a décla-ré à la presse le diplomate américain Daniel Fried, qui accompagnera la se-crétaire d'Etat Condoleezza Rice à Bruxelles.

Selon lui, la controverse apparue en avril au sommet de l'Otan à Bucarest concernait le MAP, qui n'est qu'une "étape" et un "mécanisme" vers l'adhé-sion pure et simple, et non l'objectif d'adhésion de ces deux pays à long terme.

"Je ne peux pas vous dire ce qui va sortir de ce débat entre les ministres des Affaires étrangères", a ajouté M. Fried, qui est secrétaire d'Etat adjoint pour les Affaires européennes et asiatiques. "Mais nous pensons que plutôt qu'un grand débat sur le MAP (...) nous devrions nous concentrer sur ce qui fait dé-jà l'objet d'un accord, à savoir que ces pays rejoindront l'Otan mais ont beau-coup de travail à accomplir" pour y arriver.

Au cours d'un voyage à Saint-Pétersbourg le 2 octobre, la chancelière alle-mande Angela Merkel avait déclaré qu'il était trop tôt pour que l'Otan octroie

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le MAP à la Géorgie et à l'Ukraine.

Alors que neuf anciens pays du bloc soviétique ont déjà rejoint l'Otan, la Rus-sie est fermement opposée à ce que d'autres, comme l'Ukraine et la Géorgie, fassent des démarches en ce sens. La candidature de la Géorgie a encore été compliquée par la guerre qui l'a opposée à la Russie en août dernier pour le contrôle de ses régions séparatistes.

"Ne débattons pas de théologie", a déclaré M. Fried. "Aidons la Géorgie à construire des institutions beaucoup plus solides, à consolider sa démocratie, et bien sûr, maintenant que la guerre est finie, à consolider sa souveraineté dans les conditions de la paix".

"Je pense qu'il est juste de prédire qu'il n'y aura pas d'offre d'adhésion à l'Otan pour ces pays (la Géorgie et l'Ukraine) pendant quelques années", a-t-il reconnu.

Au cours de la réunion de Bruxelles, Mme Rice doit aussi évoquer le déploie-ment d'éléments du bouclier antimissile américain en Pologne et en Répu-blique tchèque, qui suscite également l'ire de Moscou, ainsi que la stratégie pour gagner la guerre en Afghanistan.

Mme Rice se rendra aussi à Londres, Rome, Helsinki et Copenhague au cours de ce déplacement.

http://abonnes.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-37710037@7-37,0.html

TURQUIE/ALLEMAGNE

Cem Özdemir : "Yes we Cem !"

LE MONDE | 25.11.08 | 14h52 • Mis à jour le 25.11.08 | 14h52

Ah, le joli nom ! Café Übersee ("Café outre-mer"). A lui seul, il évoque les eaux bleues du Bosphore. C'est ici, au coeur du quartier berlinois "multikulti" (multiculturel) de Kreuzberg, où il vit, que Cem Özdemir donne rendez-vous aux journalistes qui le harcèlent ces derniers jours. Mais c'est d'abord là qu'il vient, le dimanche matin, boire un café avec sa femme, Pia Castro - Argentine, et elle-même journaliste à la Deutsche Welle -, une fois que celle-ci a fini son footing le long du canal.

A défaut de donner sur la mer, le Café Übersee borde le Landwehrkanal, réputé pour son ambiance festive aux soirs d'été et pour son marché turc, situé juste en face sur l'autre quai. Depuis qu'il a été élu coprésident du parti Vert, samedi 15 novembre, lors du congrès d'Erfurt, Cem Özdemir ne peut toutefois plus y mettre les pieds : "Sinon, j'y passe la moitié de la journée..."

Tout le monde l'interpelle, chacun veut lui parler. Voilà ce que c'est que d'être, à 43 ans, le premier Allemand issu de l'immigration devenu chef d'un parti politique : il faut renoncer, momentanément, à des choses aussi sacrées qu'aller acheter à pied ses fruits et ses légumes, ses journaux et son

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pain frais.

Pourtant, c'est bien pour cette proximité que Cem Özdemir, sa femme et leur petite fille ont choisi de s'installer à Kreuzberg. Pour pouvoir, par exemple, emprunter en toute réciprocité du sel à leur voisin de palier. "Et même du café ou du lait !", insiste un voisin, qui raconte aussi les nombreux dîners organisés dans cet immeuble où vivent des gens de toutes nationalités. "La femme de Cem fait les meilleures pâtes du monde...", confie-t-il.

Mais ce qu'on doit surtout ici à Cem, ce sont les dimanches après-midi passés entre hommes à jouer au foot, dans la cour, avec des gamins du quartier. "Métamorphosés", souligne le voisin, depuis que des adultes s'occupent d'eux. Sans compter la maison intergénérationnelle, à trois pas de là, où juniors et seniors se rencontrent grâce à l'engagement de Cem et Pia, qui parrainent le lieu.

Collectivité, responsabilité, solidarité : c'est ainsi que Cem Özdemir conçoit la vie. C'est aussi sa façon de voir la politique et surtout de la pratiquer. Pour lui, le parti Vert a toujours été le plus à même d'incarner ces valeurs. Il le découvre et s'y inscrit à l'âge de 15 ans, alors qu'il grandit à Bad Urach, une petite ville du Bade-Wurtemberg (dans le sud-ouest de l'Allemagne), où ses parents, des Turcs immigrés venus travailler à l'usine, se sont rencontrés, dans les années 1960. Ils y vivent encore, comme 2,4 millions de leurs compatriotes installés en Allemagne.

Quand les parents apprennent que leur fils unique milite avec les écologistes, c'est la stupeur, mêlée de peur : les Verts ? C'est quoi ? "Pour eux, nous avions un parfum de subversion, avec nos gros pulls, nos barbes et nos cheveux longs", raconte Cem Özdemir. De leur côté, les écologistes trouvent exotique ce jeune Turc (il n'est pas encore naturalisé) issu d'un milieu populaire, alors qu'eux viennent tous ou presque de familles aisées et sont tous diplômés. Peu importe, les Grünen donnent à Özdemir le sentiment de former "un parti radicalement différent, avec un vrai projet de société". Ce sera le sien.

Dès lors, il y investit toute son ardeur, lui qui souffre des horizons fermés du collège puis du lycée technique où il fut placé d'office. "Parce qu'il n'était pas concevable qu'un fils d'immigré puisse prétendre passer le bac", dénonce son ami d'enfance, Stefan Schwenkel, avec lequel Cem Özdemir a tout partagé, des jeux de balle aux longues heures à écouter The Who. De sa période rock, le nouveau chef des Verts a gardé ses rouflaquettes en souvenir et le faux air d'Elvis qu'elles lui confèrent.

Il est vrai aussi que l'élève Özdemir ne brillait pas par ses notes en allemand... Il n'en garde pas moins amertume et colère contre ce système scolaire - d'ailleurs très critiqué - qui, dès la sortie du primaire, enferme les élèves dans des parcours tracés : les bons et les mauvais. Séparé à l'âge de 11 ans de ses amis qui, eux, suivent la filière classique, le jeune Cem regrette surtout de n'avoir jamais étudié les classiques allemands. Cela demeure comme si on lui avait volé quelque chose. Il découvrira seul et plus tard les Goethe et Hermann Hesse. En attendant, il multiplie les articles engagés dans le journal du lycée : "Je faisais tout pour amener le monde

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parmi nous." Les Verts ont rarement eu militant aussi impliqué.

Quelque vingt-sept années plus tard, le voici à leur tête. "C'est un très bon signal pour notre parti", estime Reinhard Bütikofer, dont Cem Özdemir, qui le considère comme un père, est le successeur. "Il est un modèle à suivre pour toute la classe politique allemande."

De là à ce qu'on fasse de lui un Obama allemand, il n'y a bien sûr qu'un pas, franchi par les militants, au congrès d'Erfurt. "Yes, we Cem !", ont-ils crié en ovationnant leur nouveau président. L'intéressé rappelle, en souriant, qu'il n'a pas été élu chancelier et reconnaît à la société américaine une qualité : "C'est le seul endroit au monde où on se fiche éperdument de l'endroit d'où vous venez."

Il le sait pour y avoir vécu un temps, en 2003, quand, à la suite d'un scandale orchestré par la presse populaire, il abandonne brutalement la scène politique allemande où il avait pourtant débuté brillamment en 1994, après avoir suivi une formation d'éducateur spécialisé, Cem Özdemir avait déjà été le premier député d'origine immigrée à siéger au Bundestag, à l'âge de 28 ans. Accusé d'avoir voulu cumuler, auprès de la Lufthansa, miles privés et miles publics, le jeune élu vilipendé pour cette maladresse et blessé avait préféré démissionner.

C'est Daniel Cohn-Bendit qui est venu le chercher, dans son exil à Washington, où Cem Özdemir avait commencé à travailler pour un think tank, pour le rejoindre au Parlement européen. Les Verts ne voulaient pas perdre celui qui est le protégé de Joschka Fischer, figure historique des Grünen et ancien ministre des affaires étrangères. "Si Dany appelle, on ne peut pas dire non...", explique-t-il.

En 2004, Cem Özdemir arrive donc à Bruxelles, où "il se fait aussitôt une excellente réputation, pour son travail, son engagement, notamment sur les questions d'immigration", témoigne la Française Laurence Chaperon, spécialisée dans la politique allemande et photographe attitrée d'Angela Merkel. Elle rappelle que les Allemands ont été capables d'élire une femme à la direction de leur pays, en 2005. Alors, demande Cem Özdemir, "pourquoi pas une chancelière d'origine immigrée, un jour ?"

Lorraine Rossignol Article paru dans l'édition du 26.11.08.

http://abonnes.lemonde.fr/archives/article/2008/11/25/cem-ozdemir-yes-we-cem_1122873_0.html

TURQUIE/CHYPRE

Chypre/Ligue des champions: L'Anorthosis fera revivre Famagouste

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Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous in-vite à lire cet article paru sur Diaspora Grecque le 25 novembre 2008.

ANORTHOSIS Famagouste, un club en exil

Ligue des champions - L'Anorthosis fera revivre Fama-gouste contre Brême

Les supporteurs du club chypriote de l'Anorthosis Famagouste arboreront mercredi (26.11.08) 2.000 cartes symbolisant les immeubles fantômes de leur ville, occupée par les troupes turques, mercredi avant le match de Ligue des champions (groupe B) contre le Werder Brême. Le club de réfugiés a ex-pliqué mardi que ces cartes, brandies avant le coup d'envoi, rappelleraient les fenêtres des 2.000 appartements vidés de leurs habitants chypriotes-grecs en 1974, lors de l'intervention turque à Varosha.

Cité balnéaire de la banlieue de Famagouste (est) très en vogue à l'époque, Varosha est devenue une ville-fantôme au coeur de la zone tampon de l'ONU. Le parcours de l'Anorthosis en Ligue des champions (2e du groupe B avant la 5e journée, en course pour la qualification) est une occasion pour ses habitants de mettre le sort de la ville occupée sur le devant de la scène. Aussi, pour la première fois, un court documentaire sur la ville sera diffusé avant le match, disputé au stade GSP de Nicosie: Famagouste occupé, l'Anorthosis évolue normalement à Larnaca (sud), un stade de capacité limi-tée (9.000 places contre 22.000 à Nicosie).

Le club a précisé que l'UEFA avait donné son accord concernant cette vidéo. Famagouste était la deuxième ville de Chypre avant 1974, date à laquelle l'armée turque a envahi le tiers nord de l'île après un coup d'Etat de Chy-priotes-grecs soutenus par Athènes et voulant rattacher Chypre à la Grèce. Des négociations sont en cours entre le président chypriote Demetris Chris-tofias et le leader de la République turque de Chypre Nord (RTCN, unique-ment reconnue par Ankara) Mehmet Ali Talat pour aboutir à une réunification de l'île. Une précédente tentative, menée par l'ONU, a échoué en 2004, date à laquelle Chypre est entrée dans l'Union européenne.

FAMAGOUSTE http://diaspora-grecque.com/modules/altern8news/article.php?storyid=109

A la découverte de la terre de mes ancêtres

http://diaspora-grecque.com/modules/altern8news/article.php?storyid=109

http://diaspora-grecque.com/modules/altern8news/article.php?storyid=1395

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Les dirigeants chypriotes turcs et grecs discutent de l'application de la loi fédérale

2008-11-26 07:42:44

NICOSIE, 25 novembre (Xinhua) -- Les dirigeants chypriotes grecs et turcs se sont de nouveau rencontrés mardi dans le cadre des négociations de réunification, en discutant de l'application de la loi fédérale.

Le leader chypriote grec, Demetris Christophias, a négocié avec le dirigeant chypriote turc, Mehmet Ali Talat, en vue de trouver une solution de réunification. Ils ont du contourner des problèmes épineux concernant le partage des pouvoirs afin de promouvoir le processus ralenti.

Taye-Brook Zerihoun, représentant spécial du secrétaire général de l'ONU à Chypre, a confié aux journalistes que des progrès significatifs ont été réalisés au cours de la réunion.

MM. Christofias et Talat devraient se rencontrer encore le 2 décembre, a-t-il ajouté.

Au cours de cette prochaine rencontre, outre les discussions sur la police fédérale, les dirigeants aborderont également le service public fédéral, la commission publique fédérale et les affaires extérieures.

Chypre a été divisée depuis que l'armée turque est intervenue et a occupé le nord de l'île en 1974 après un coup d'Etat mené par un groupe des officiers grecs.

En 1983, les autorités chypriotes turques ont proclamé l'établissement de la "République turque de Chypre du nord", reconnue uniquement par la Turquie.

Après une impasse durant des années, MM. Christofias et Talat ont convenu en principe de réunifier l'île dans le cadre d'une structure fédérale bi-zonale, bi-communale.

http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-11/26/content_768452.htm

Prospection pétrolière : le Liban victime du conflit tur-co-chypriote ?Le différend entre Chypre et la Turquie pourrait avoir des retombées né-fastes sur le processus d’exploration du fond marin libanais à la recherche d’éventuelles réserves d’hydrocarbures.

Les fonds marins entre Chypre et le Liban, et entre Chypre et l’Égypte renfer-meraient en effet d’importantes réserves d’hydrocarbures, selon certains ex-

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perts. L’île a signé des accords d’exploration et d’exploitations pétrolière et gazière avec l’Égypte et le Liban, suscitant des protestations turques. Le gouvernement chypriote souhaite actuellement ouvrir 11 blocs d’exploration, mais aucun contrat n’a encore été signé.

Cependant, l’an dernier, Ankara avait critiqué le fait que Nicosie lance des appels d’offres pour des licences d’exploration sur cette zone. Et cette affaire a pris de l’envergure au cours des deux derniers jours, vu que la Turquie a dénoncé hier une violation de ses droits territoriaux en Méditerranée orien-tale par une mission d’exploration pétrolière chypriote, et prévenu qu’elle protesterait auprès d’institutions internationales en réponse aux accusations dont elle est l’objet sur le sujet.

Face à la sensibilité de ce dossier, le Liban n’a toujours pas ratifié le traité, signé avec Chypre le 17 janvier 2007 et définissant les zones économiques exclusives, « de crainte de vexer la Turquie », a indiqué à L’Orient-Le Jour une source officielle autorisée. Cette source a estimé que le différend entre Chypre et la Turquie autour de la prospection pétrolière « n’aura pas de re-tombées sur le Liban tant qu’il n’aura pas ratifié le traité » signé avec Nico-sie. « En tout état de cause, le conflit opposera la Turquie, qui tente d’intimi-der Chypre, et l’Union européenne, a-t-elle indiqué. Beyrouth gagnera à rati-fier le traité en question. »

La riposte de Chypre

En réponse aux accusations turques, la République de Chypre a réaffirmé que les navires en question, battant pavillon norvégien, se trouvaient dans ses eaux territoriales, jugeant, par la voix de son chef de la diplomatie, Mar-cos Kyprianou, qu’Ankara adoptait « une politique du XIXe siècle ». « Aucun État moderne, surtout ceux qui aspirent à rejoindre l’Union européenne, n’envoie des navires de guerre pour empêcher que le droit ne s’applique », a-t-il proclamé, annonçant que son pays avait saisi l’ONU et la Commission européenne.

« Nous considérons comme un geste aventureux de mener des activités sur le plateau continental de la Turquie au moment où des négociations pour une résolution pacifique sont en cours à Chypre », a de son côté déclaré à l’AFP le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères Burak Ozüger-gin.

http://www.lorient-lejour.com.lb/page.aspx?page=article&id=386469

Incident naval: Ankara accuse Chypre d'avoir violé ses droits territoriauxANKARA - La Turquie a dénoncé mardi une violation de ses droits territoriaux en Méditerranée orientale par une mission d'exploration pétrolière chypriote et prévenu qu'elle protesterait auprès d'institutions internationales, en ré-ponse aux accusations dont elle est l'objet sur le sujet.

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La République de Chypre a elle réaffirmé mardi que les navires en question, battant pavillon norvégien, se trouvaient dans ses eaux territoriales, jugeant qu'Ankara adoptait "une politique du XIXe siècle".

"Nous considérons comme un geste aventureux de mener des activités sur le plateau continental de la Turquie au moment où des négociations pour une résolution pacifique sont en cours à Chypre", a dit à l'AFP le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères Burak Özügergin.

Ankara a entamé des démarches pour protester contre Chypre auprès d'ins-titutions internationales, a-t-il ajouté, sans donner de détails.

Lundi, Chypre a affirmé que deux navires de guerre turcs ont, le 13 no-vembre, contraint un bateau d'exploration pétrolière battant pavillon norvé-gien et affrété par Nicosie à quitter les eaux de l'île.

Le chef de la diplomatie chypriote Marcos Kyprianou, estimant que l'incident était intervenu à l'intérieur de la zone économique exclusive (ZEE) chypriote, a condamné une action "illégale au regard du droit international" et annoncé que son pays avait saisi l'ONU et la Commission européenne.

Il a réitéré ses accusations mardi. La Turquie adopte une politique "digne du XIXe siècle (...). Aucun Etat moderne, surtout ceux qui aspirent à rejoindre l'Union européenne, n'envoie des navires de guerre pour empêcher que le droit ne s'applique", a-t-il proclamé.

Confirmant avoir saisi l'ONU d'une plainte, dans une lettre datée du 14 no-vembre, le président chypriote Demetris Christofias a exprimé la "détermina-tion" de son pays à faire valoir ses droits souverains.

Ces accusations réciproques interviennent en pleines négociations entre De-metris Christofias et le dirigeant chypriote-turc Mehmet Ali Talat, pour tenter de réunifier l'île divisée depuis 1974.

Chypre a reçu des demandes de permis d'exploration pétrolière sur une zone au large de ses côtes sud et sud-ouest. Les fonds marins entre Chypre et le Liban et entre Chypre et l'Egypte renfermeraient d'importantes réserves d'hydrocarbures, selon des experts.

L'île, entrée divisée dans l'Union européenne en 2004, a signé des accords d'exploration et d'exploitations pétrolière et gazière avec l'Egypte et le Li-ban, suscitant des protestations turques. Le gouvernement chypriote sou-haite ouvrir 11 blocs d'exploration, mais aucun contrat n'a encore été signé.

L'an dernier, Ankara avait critiqué le fait que Nicosie lance des appels d'offre pour des licences d'exploration sur cette zone.

Chypre est divisée depuis l'invasion par l'armée turque du tiers nord de l'île, à la suite d'un coup d'Etat de Chypriotes-grecs soutenus par Athènes et vou-lant rattacher Chypre à la Grèce.

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(©AFP / 25 novembre 2008 17h06)

http://www.romandie.com/infos/news2/081125160655.5n5l7pbm.asp

TURQUIE/PKK

La Turquie pourrait mettre fin à l'isolement total du chef kurde Abdullah ÖcalanVendredi 21 novembre, 15h34

Le gouvernement turc envisage de mettre fin à l'isolement total du chef re-belle kurde Abdullah Öcalan, détenu depuis 1999 dans une île-prison du nord-ouest de la Turquie, a affirmé vendredi le ministre de la Justice Mehmet Ali Sahin.

"Nous avons lancé une construction à Imrali (l'île sur laquelle est détenue Öcalan, ndlr) (...) nous pourrions y transférer 5-6 détenus, c'est une question à l'étude", a-t-il dit à des journalistes, cités par les chaînes de télévisions.

Le Comité antitorture (CPT) du Conseil de l'Europe qui a rendu visite à plu-sieurs reprises à Abdullah Öcalan, 59 ans, a demandé en mars dernier au gouvernement turc de mettre fin à son isolement, préjudiciable à sa santé mentale, mais la Turquie a refusé, selon un rapport publié à Strasbourg.

Lors d'une visite en mai 2007 dans l'île Imrali, le CPT a examiné les condi-tions de détention et la santé d'Öcalan, unique pensionnaire de l'île-prison de haute sécurité depuis le 16 février 1999.

Les experts s'étaient alarmés de la notable dégradation de l'état mental du chef kurde, depuis leurs précédentes visites en 2001 et 2003.

Le Comité avait demandé pour le prisonnier le droit d'avoir la télévision, de téléphoner régulièrement à ses proches, de voir ses avocats sans la pré-sence d'un membre de l'administration, d'avoir des visites plus fréquentes et de partager sa prison avec d'autres détenus.

Une avocate de M.Öcalan, Hatice Korkut, interrogé par téléphone depuis Is-tanbul, s'est dite sceptique au sujet de cette décision d'Ankara: "Je ne trouve pas cela convainquant", a-t-elle soulignée, indiquant que le gouvernement aurait pu jusqu'à présent faire beaucoup de choses pour alléger l'isolement carcéral de son client comme améliorer le transport à l'île.

Seul un ferry-boat conduit par des militaires peut s'y rendre, et lui autoriser l'accès aux journaux et aux médias en général.

Mais, a-t-elle ajoutée, "si le gouvernement met en oeuvre cette décision ce serait une bonne chose et pourrait calmer les Kurdes" qui manifestent régu-lièrement en Turquie et en Europe pour demander de meilleures conditions

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de prison pour Öcalan.

Fondateur et chef du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit), Öca-lan a été arrêté le 15 février 1999 au Kenya par des agents turcs avec l'aide des services de renseignement américains.

Transféré en Turquie, il a été condamné à mort pour "séparatisme", peine commuée en 2002 en prison à vie après l'abolition de la peine capitale.

Le PKK, classée organisation terroriste par la Turquie, l'Union européenne et les Etats-Unis, mène depuis 1984 une rébellion armée qui a coûté la vie à plus de 40.000 personnes.

http://fr.news.yahoo.com/2/20081121/twl-la-turquie-pourrait-mettre-fin-l-iso-c99dde2.html

TURQUIE/MAROC

Mme Akharbach représentera le Maroc à Istanbul

Publié le : 25.11.2008 | 09h10

4e Congrès international turco-africain

La secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Co-opération, Mme Latifa Akharbach, représentera le Maroc au 4e Congrès inter-national turco-africain, qui se tiendra du 25 au 27 courant à Istanbul, sur le thème «Les organisations régionales en Afrique: l'institutionnalisation et la coopération».

Organisé par le Centre turco-asiatique pour les études stratégiques, ce congrès a essentiellement pour objectif de mettre l'accent sur le rôle des or-ganisations régionales africaines dans le renforcement des relations de co-opération entre la Turquie et les pays africains.

La question de l'intégration économique maghrébine sera particulièrement débattue lors de ce congrès, qui connaîtra la participation de ministres turcs et africains, d'experts et de représentants d'organisations régionales afri-caines.

Le Maroc n'a cessé de promouvoir la construction maghrébine, multipliant les appels pour l'ouverture de ses frontières terrestres avec l'Algérie, sou-ligne le communiqué.

Sous l'impulsion de S.M. le Roi Mohammed VI, le Maroc s'est engagé égale-ment en faveur d'une coopération solidaire et de proximité avec les pays africains, focalisée essentiellement sur les projets de développement humain visant la garantie du bien-être des peuples africains, conclut le communiqué.

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Par MAP

http://www.lematin.ma/Actualite/Express/Article.asp?id=102620

TURQUIE/ARABIE

Le commerce turco-saoudien atteindrait un volume de 15 M USD en cinq ans

2008-11-26 07:41:11

ANKARA, 25 novembre (Xinhua) -- Le ministre turc des Finances, Kemal Una-kitan, a déclaré mardi que la Turquie a fixé l'objectif d'accroître son volume commercial avec l'Arabie saoudite jusqu'à 15 milliards de dollars en cinq ans, a rapporté l'agence de presse semi-officielle Anatolie.

"Le volume commercial entre les deux pays était d'environ 4,6 milliards de dollars au cours des neuf premiers mois de l'année 2008, avec une augmen-tation de 69% par rapport à la même période de 2007", a déclaré M. Unaki-tan au cours d'une réunion du comité économique conjoint entre la Turquie et l'Arabie Saoudite.

M. Unakitan a prévu que le volume du commerce bilatéral à la fin de l'année pourrait s'établir à environ cinq milliards de dollars et s'est dit déterminé à élever ce chiffre jusqu'à 15 milliards en cinq ans.

"Il est important d'encourager la coopération et d'accroître le commerce entre nos deux pays", a-t-il indiqué, ajoutant que le volume commercial pourrait croître grace aux investissements mutuels, et la Turquie accueille l'investissement des compagnies saoudiennes en Turquie.

"L'ouverture du chemin de fer Istanbul-la Mecque dans un avenir proche améliorera les relations commerciales entre la Turquie et l'Arabie Saoudite", a-t-il souligné.

Par ailleurs, le ministre a souhaité que l'accord de libre- échange avec le Conseil de coopération du Golfe regroupant six pays arabes du Golfe, riches en pétrole, soit signé le plus vite possible.

Là 7ème réunion conjointe du Conseil commercial turco-saoudien se tiendra le 26 novembre à Istanbul, a révélé l'agence Anatolie, ajoutant que M. Unaki-tan et le ministre saoudien des Transports, Jubarah bin Eid al-Suraiseri, parti-ciperont à cette réunion.

http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-11/26/content_768450.htm

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ARMENIE

Presse arménienne: revue du 22 novembre 2008

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous sou-met cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 22 novembre 2008.

Revue de la presse arménienne du 22 novembre Arménie- Turquie

Le ministre turc des AE Ali Babacan a déclaré que «La récente rencontre à Moscou des Présidents d’Arménie et d’Azerbaïdjan a crée de nouvelles condi-tions en faveur du règlement des conflits dans la région ». S’agissant de l’en-tretien prévu le 24 novembre à Istanbul avec son homologue arménien, le di-plomate turc a souligné que « L’objectif poursuivi par la Turquie est la nor-malisation totale des relations.

Les négociations dans la région visent, d’une part la normalisation des rela-tions entre la Turquie et l’Arménie, d’autre part celles entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. La coordination de ces deux volets nécessite de temps en temps des rencontres tripartites ». Le quotidien turc Hurriyet, citant le porte-parole du MAE turc, indique pour sa part que «Toutes les questions, y com-pris les événements du 1915, seront mises sur la table des négociations». /Haykakan Jamanak, 168 Jam, Azg/

Conflit du Haut-Karabagh

Le Président Aliev considère la déclaration Moscou comme un « document important », rajoutant que « La paix ne pourra être établie dans le Caucase qu’après la libération des territoires occupés » . /Azg, 168 Jam/

Pour Vahram Atanessian, président de la commission parlementaire des rela-tions extérieures du Haut-Karabagh, « L’unique question pour les milieux po-litiques du HK est celle de la reconnaissance du HK ». /168 Jam/

Tchorord Ichkhanoutioun et radio « Liberté » rapportent les conclusions du Centre Jane’s Intelligence, selon lesquelles « La déclaration de Moscou ne si-gnifie pas que l’Arménie et l’Azerbaïdjan sont proches de conclure la paix, mais garantit le statu quo rendant improbable le déclenchement d’une nou-velle guerre. L’affaiblissement de la tension entre l’Arménie et la Turquie, ainsi que la moindre agressivité de l’Azerbaïdjan, permettent d’espérer à terme un règlement pérenne du conflit du HK ».

Arménie- UE

Les entretiens du Commissaire aux droits de l’Homme T. Hammarberg sont

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largement couverts par les médias. Reçu par le Président Sarkissian, T. Ham-marberg s’est également entretenu avec le Président de l’AN Hovik Abraha-mian, le Procureur général A. Hovsépian et le Président de la commission parlementaire ad hoc Samuel Nikoyan. La situation des prisonniers politiques et le groupe d’experts chargé de l’établissement des faits ont constitué l’es-sentiel des entretiens. Le Commissaire aux droits de l’homme aurait notam-ment exigé la libération des détenus dans les meilleurs délais.

Répliquant à l’argumentation du président de l’AN selon laquelle l’amnistie avant les procès serait un geste incompréhensible, T. Hammarberg a remar-qué qu’une grâce ou une amnistie peuvent s’appliquer avant un procès et di-minuerait la tension au sein de la société. Selon le service de presse du par-quet, le Procureur général aurait confirmé l’enrôlement d’un tireur d’élite lors des événements de mars, et aurait confié que les moyens d’enquête ne permettent pas d’identifier les moyens spéciaux éventuellement utilisés lors des événement des 1er et 2 mars, rendant ainsi nécessaire l’assistance d’ex-perts internationaux.

Les rares informations officielles qui ont percé des entretiens (tenus à huis clos) poussent certains médias à conclure que les autorités seront obligées de se résoudre à une amnistie. T. Hammarberg a également visité l’établis-sement pénitentiaire « Vardachen » et l’isoloir du service de sécurité natio-nale où sont détenus les personnes composant le « groupe des 7 ».

Statistiques

Selon les données du service national des statistiques, au cours des 10 pre-miers mois de l’année, l’Arménie a enregistré une croissance économique de 9,2 %, avec une légère croissance industrielle de 2,5, %, une croissance agri-cole de 1,8%. Le taux de la croissance dans le secteur de bâtiment est quant à lui de 6,9 % et de 13,3 % dans les services. Les exportations ont augmenté de 0,9 % soit 287,7 milliards de drams ($941,2 mln). Les importations ont augmenté de 42,8 %, atteignant à 1.094,1 milliards de drams ($3.579,2 mln), soit un solde négatif de 806,4 milliards de drams ($2.638 mln).

En octobre, les importations ont augmenté de 0,1 % et les exportations ont diminué de 15,6 % par rapport à la même période de l’an 2007. Le salaire moyen en août était de 89.000 drams (soit environ 200 euros), 110.000 drams (environ 250 euros) dans le secteur privé et 62.000 drams (environ 140 euros) dans le secteur public. / Azg, Golos Armenii/

Affaires régionales

Hayastani Hanrapetoutioun annonce le visite officielle du 23-24 novembre du Secrétaire du Conseil de sécurité nationale A. Baghdassarian en République Islamique d’Iran, où il rencontrera le Président Ahmadinejad, le Président du Parlement et son homologue iranien.

http://www.ambafrance-am.org/Revue/20081122.pdf

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VATICAN

Arméniens : Il faut trouver un mode d’expression aux déclarations conjointes

ZF08112502 - 25-11-2008 Permalink: http://zenit.org/article-19460?l=french

Allocution de Benoît XVI

ROME, Mardi 25 novembre 2008 (ZENIT.org) - Benoît XVI appelle de ses vœux des manières nouvelles de « donner une expression aux déclarations communes déjà signées » entre l'Eglise catholique et l'Eglise apostolique ar-ménienne.

Voici les paroles prononcées par Benoît XVI, en anglais, lundi matin, lors de la célébration œcuménique présidée par Benoît XVI et le Catholicos de Cilicie des Arméniens, Aram 1er, en la chapelle Redemptoris Mater du Vatican.

Votre Sainteté,

C'est avec une affection sincère dans le Seigneur que je vous accueille ainsi que les membres distingués de votre délégation, à l'occasion de votre visite à l'Eglise de Rome. Notre rencontre d'aujourd'hui s'inscrit dans la continuité de la visite que vous avez faite à mon bien-aimé prédécesseur Jean-Paul II en janvier 1997, et des nombreux autres contacts et visites mutuelles qui, par la grâce de Dieu, ont conduit, ces dernières années, à des relations plus étroites entre l'Eglise catholique et l'Eglise apostolique arménienne.

En cette année Saint-Paul, vous allez visiter la tombe de l'Apôtre des Na-tions, et vous allez prier avec la communauté monastique en la basilique édi-fiée à sa mémoire. Dans cette prière, vous allez être uni à la grande foule des saints et des martyrs, des maîtres et des théologiens d'Arménie, dont l'héritage de science, de sainteté et d'œuvres missionnaires appartient au patrimoine de toute l'Eglise. Nous pensons à saint Nerses Shnorkhali et à saint Nerses de Lambon, qui était connu, en tant qu'évêque de Tarse, comme un « autre saint Paul de Tarse ». Ce témoignage a culminé au XXe siècle, qui s'est révélé être une époque de souffrances indicibles pour votre peuple. La foi et la dévotion du peuple arménien ont été constamment sou-tenues par la mémoire des nombreux martyrs qui ont rendu témoignage à l'Evangile au cours des siècles. Puisse la grâce de ce témoignage continuer de modeler la culture de votre nation, et inspirer chez les disciples du Christ une confiance encore plus grande dans la puissance salvatrice et vivifiante de la croix.

Le siège de Cilicie est engagé depuis longtemps dans des contacts œcumé-niques positifs et encourageants entre les Eglises. En effet, le dialogue entre les Eglises orthodoxes orientales et l'Eglise catholique a bénéficié de façon significative de la présence de ses délégués arméniens. Nous devons espérer que ce dialogue continue à progresser, puisqu'il se promet de clarifier les su-

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jets théologiques qui nous ont divisés par le passé mais qui semblent aujour-d'hui ouverts à un plus grand consensus. J'ai confiance que le travail actuel de la Commission internationale - consacrée au thème : « La nature, la constitution et la mission de l'Eglise » - va permettre que de nombreux su-jets de notre dialogue théologique trouvent leur contexte et leur résolution.

Il est certain que le progrès dans la compréhension, le respect et la coopéra-tion qui a surgi du dialogue œcuménique promet beaucoup pour la procla-mation de l'Evangile à notre époque. Dans le monde entier, les Arméniens vivent côte à côte avec les fidèles de l'Eglise catholique. Une compréhension et une appréciation plus grandes de la tradition apostolique que nous parta-geons contribueront à un témoignage commun plus efficace de ces valeurs spirituelles et morales sans lesquelles un ordre social vraiment juste et hu-main ne saurait exister. C'est pourquoi j'ai confiance que des moyens pra-tiques nouveaux seront trouvés pour donner une expression aux déclarations communes déjà signées.

Votre Sainteté, je ne peux pas manquer de vous assurer de mes prières quo-tidiennes et de ma profonde préoccupation pour les peuples du Liban et pour le Proche Orient. Comment ne pas être attristés par les tensions et les conflits qui continuent de frustrer tous les efforts visant à la réconciliation et à la paix à tous les niveaux de la vie civile et politique dans la région ? Nous avons été attristés récemment par l'escalade de la persécution et des vio-lences contre les chrétiens dans certaines régions du Proche Orient, et ailleurs. Ce n'est que lorsque les pays impliqués peuvent décider de leur propre destin et que les différents groupes ethniques et les différentes com-munautés religieuses s'acceptent et se respectent pleinement mutuelle-ment, que la paix peut-être construite sur les fondations solides de la solida-rité, de la justice, et du respect des droits légitimes des individus et des peuples.

C'est avec ces sentiments et avec affection dans le Seigneur que je vous re-mercie de votre visite, Votre Sainteté, et que je vous dis mon espérance que ces jours passés à Rome seront source de nombreuses grâces pour vous et pour tous ceux qui sont confiés à vos soins pastoraux. J'invoque sur vous et sur tous les fidèles de l'Eglise apostolique arménienne l'abondance de la joie et de la paix dans le Seigneur.

[© Copyright du texte original : Librairie Editrice du Vatican - Traduit de l'an-glais par Zenit]

http://zenit.org/article-19460?l=french

KARABAKH

OSCE: Mission de surveillance sur la ligne de front du Karabakh

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire la traduction d'un article en anglais du journal arménien

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Radiolour parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie le 26 novembre 2008.

Mission de surveillance de l’OSCE sur la ligne de front du Karabakh ***

Traduction Gérard Merdjanian – Commentaires du site de la Fédération Euro-Arménienne :

L’attaque azérie fait désordre surtout quelques jours après la signature par le Président Aliev d’une déclaration stipulant que les parties ne devaient pas recourir à la force pour résoudre le conflit du karabakh.

***

A la demande des autorités de la République du Haut-Karabakh (RHK) la mission de suivi de crise de l’OSCE a procédé à une inspection sur la ligne de contact délimitant la RHK des forces armées azéries, au Sud-Est des positions de l’armée de Défense de la RHK, où dans la nuit du 15 au 16 Novembre 2008, a eu lieu une violation flagrante par la partie azerbaïdjanaise du cessez-le-feu, a indiqué le Service de presse du ministère des Affaires étrangères du Haut-Karabakh.

Le Ministère de la RHK en a immédiatement fait part aux coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE ainsi qu’au Représentant personnel du Président de l’OSCE.

L’inspection du point d’accrochage a été effectuée par le coordonnateur du bureau de l’OSCE, Palatinus Imre (Hongrie), ainsi que par les assistants du Représentant personnel du Président de l’OSCE, Irzhi Aberle (République tchèque) et Vladimir Chuntulov (Bulgarie).

Les militaires arméniens ont montré à la mission l’endroit à partir duquel une unité spéciale des forces armées azerbaïdjanaises a attaqué les positions arméniennes, en détaillant la chronologie des événements. Les membres de la mission de suivi ont noté toutes ces informations dans leur rapport.

Malgré la présence du Représentante personnel du Président de l’OSCE, Andrzey Kasprzyk, qui dirigeait le groupe de suivi côté azerbaïdjanais, ces derniers n’ont pas conduit les membres de la mission de l’OSCE sur leur ligne de front, ce qui a obligé la mission de surveillance à procéder à un contrôle à partir d’un point très éloigné.

La mission de suivi côté Karabakh était accompagnée des représentants des ministères de la Défense et des Affaires étrangères de la RHK.

Le côté Karabakhi a estimé qu’il était extrêmement important d’aviser toutes les parties du conflit, et notamment coprésidents du groupe de Minsk de

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l’OSCE ainsi que le Représentant personnel du Président de l’OSCE de l’incident, et de communiquer les conclusions du rapport en raison de la violation sans précédent du régime de cessez-le-feu – vue que celle-ci a eu lieu pendant que les médiateurs étaient en tournée dans la région, et en Arménie ce jour-là.

Radio Publique d’Arménie

http://eafjd.eu/spip.php?breve1682

GEORGIE

Une ancienne alliée de Saakachvili lance un parti d'oppositionUne ancienne alliée du président géorgien Mikheïl Saakachvili a lancé di-manche, jour du cinquième anniversaire de la Révolution de la rose, un nou-veau parti d'opposition, critiquant le pouvoir pour l'incapacité de maintenir l'intégrité territoriale de la Géorgie.

"Il y a cinq ans, le peuple géorgien a confié le pouvoir aux autorités ac-tuelles, mais à la place d'un développement démocratique et de l'intégrité territoriale, nous avons obtenu l'inverse", a déclaré l'ex-présidente du Parle-ment géorgien Nino Bourdjanadzé, lors d'un congrès fondateur de son nou-veau parti "Mouvement Démocratique-Géorgie Unie".

Dans son discours devant le congrès, Mme Bourdjanadzé a appelé M. Saaka-chvili à démissionner, l'accusant d'avoir trahi les valeurs démocratiques de la révolution qui l'a porté au pouvoir et d'avoir mal géré la guerre avec Moscou en août. "Dans n'importe quel pays civilisé, les autorités qui ont conduit le pays au désastre démissionnent. Nous devons avoir de nouvelles élections et un nouveau pouvoir", a-t-elle estimé. Près de 2.000 personnes ont participé à ce congrès, selon les organisateurs.

Mme Bourdjanadzé, 44 ans, une des leaders de la Révolution de la rose, qui a assuré deux fois la présidence du pays par intérim, a quitté cette année le Parlement, dénonçant "des erreurs commises par les autorités". Selon les analystes, elle pourrait devenir un sérieux concurrent politique pour Mikheïl Saakachvili.

Comme lui, elle est partisane de la politique de rapprochement avec l'ouest et de l'intégration de son pays dans l'Otan, et refuse d'envisager l'abandon des deux territoires séparatistes, l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie.

La Russie a lancé début août une opération militaire contre la Géorgie, après une tentative de Tbilissi de reprendre le contrôle de l'Ossétie du Sud par la force. En octobre, Moscou a retiré ses troupes de la Géorgie, sous la pression internationale. Mais elle a reconnu l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie et prévoit d'y installer des bases militaires. (belga/CB) 23/11/08 15h55

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http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/502387/2008/11/23/Une-ancienne-alliee-de-Saakachvili-lance-un-parti-d-opposition.dhtml

Protocole d'accord entre Paris et Tbilissi pour l'octroi prêt de 4,7 M EURUn protocole d'accord pour l'octroi d'un prêt concessionnel de quelque 4,7 millions d'euros par la France à la Géorgie a été signé lundi au ministère géorgien du développement économique à Tbilissi, a annoncé à l'AFP la se-crétaire d'Etat chargée du Commerce Extérieur, Anne-Marie Idrac.

"Il s'agit d'un prêt à des conditions privilégiées, pour reconstruire le radar de contrôle de la navigation aérienne", a précisé Mme Idrac. "La reconstruction de ce radar civil est importante pour la sécurité de la navigation aérienne ainsi que pour l'économie géorgienne", a-t-elle souligné.

L'ambassade de France en Géorgie a déclaré dans un communiqué qu'il s'agissait d'un radar endommagé par l'aviation russe pendant la guerre en août dernier. La tentative de Tbilissi de reprendre le contrôle de son terri-toire séparatiste d'Ossétie du Sud le 8 août a provoqué une intervention mili-taire russe en Géorgie et une guerre éclair de cinq jours.

Moscou a reconnu le 26 août l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'autre région séparatiste géorgienne d'Abkhazie. Moscou a également conclu des accords militaires avec les deux républiques lui permettant de maintenir 3.800 hommes dans chacune d'elles.

http://news.tageblatt.lu/news/118/ARTICLE/8141/2008-11-24.html

OSSETIE DU SUD

Ossétie du Sud: Lech Kaczynski accuse les Russes d'avoir tiréVARSOVIE - Les auteurs des coups de feu, qui ont perturbé dimanche le pas-sage du convoi des présidents polonais et géorgien Lech Kaczynski et Mikheïl Saakachvili à proximité de l'Ossétie du Sud, sont des Russes, a affirmé lundi M. Kaczynski, malgré les démentis de Moscou.

"Il y a des raisons de penser que c'étaient des Russes qui ont tiré", a déclaré le président polonais à la presse, après son retour de Géorgie.

"Je savais à l'avance qu'il y avait à cet endroit un poste russe qui n'était pas censé s'y trouver" en vertu d'un accord de cessez-le-feu en vigueur depuis le 12 août, a-t-il dit.

"J'ai voulu le vérifier sur place, et trois ou quatre séries de tirs de kalachnikov - ont eu lieu", a ajouté M. Kaczynski, précisant que "bien évidemment les

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Russes parlent d'une provocation géorgienne".

La présidence géorgienne avait accusé dimanche des forces russes station-nées en Ossétie du Sud d'avoir ouvert le feu au passage du cortège de MM. Saakachvili et Kaczynski à proximité de cette république séparatiste dont la Russie a reconnu l'indépendance en août.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a démenti depuis Lima que des militaires russes aient tiré sur le convoi et a accusé Tbilissi d'avoir monté une "provocation" délibérée.

L'Union européenne et l'Otan ont déploré lundi ces tirs, sans cependant ac-cuser les Russes comme l'avait fait Tbilissi.

Lundi, réunis à Varsovie, les ministres des Affaires étrangères du groupe de Visegrad (Pologne, République tchèque, Slovaquie et Hongrie), ainsi que des Pays baltes, de la Bulgarie, de la Roumanie et de la Suède ont exprimé leur inquiétude à la suite de cet incident.

"Les ministres expriment leur profonde inquiétude et condamnent vivement l'incident du 23 novembre 2008 au cours duquel des coups de feu ont été ti-rés à proximité des présidents polonais et géorgien, à proximité de l'Ossétie du Sud", selon une déclaration commune.

Le président polonais se trouvait dimanche en Géorgie pour célébrer le cin-quième anniversaire de la Révolution de la rose qui avait porté au pouvoir M. Saakachvili.

(©AFP / 24 novembre 2008 18h08)

http://www.romandie.com/infos/news2/081124170836.a8mqglhe.asp

ANGLAIS

Passport crisis shows Turkey, Armenia must break more taboosPresident Abdullah Gül broke a taboo when he visited Armenia in September to watch a soccer game between the national teams of the two countries, but a Turkish professor and a former Turkish ambassador were recently unable to go to Yerevan to attend a conference as part of a Turkey-Armenia dialogue series because they carry special passports.

Mensur Akgün, director of the Turkish Economic and Social Studies Founda-tion (TESEV), and former Ambassador Yalım Eralp were at İstanbul Atatürk Airport on Wednesday evening to take a flight to Yerevan.

Akgün and Eralp, together with a group of about 10 people, were to attend a conference on Friday in Yerevan called "Breaking the Vicious Cycle," organ-ized by TESEV and the Yerevan-based Caucasus Institute. Atlas Jet personnel

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told them they cannot travel to Armenia with the "green passports" issued to high-ranking public servants because there are no diplomatic relations between the two countries. Airline officials said the two passengers were free to take the flight on their own initiative, but warned them that the risk could cost them days at the Yerevan airport.

However, Akgün traveled to Armenia two years ago and Eralp in 2002 with the same passports. They said this must be a new rule -- "interestingly" in a period of rapprochement.

After a period of shock and panic at check-in and following thoughts about canceling the whole trip, TESEV officials evaluated the situation and decided that the rest of the delegation, who carry ordinary passports, should go to Yerevan for the conference, organized months ago as a contribution to civil society dialogue between the two countries.

Akgün said bureaucracy usually does not follow developments occurring in people-to-people contacts even though talks between officials of the two countries, which have had no formal ties since 1993, are under way to nor-malize relations.

"This is bureaucracy. However, it is a scandal that the issue has not been solved for the academics who usually carry green passports, especially when there is no political aim to their visit," he told Today's Zaman at the airport.

Eralp, visibly angry, was harsher: "Armenia wants rapprochement but at the same time adopts measures to block it. There were no obstacles to green passport holders before, but there are now. All Armenia wants is to open the border -- which it does not recognize -- to relieve its economic problems."

Turkey closed its border and severed its ties with Armenia in 1993 in protest of Armenia's occupation of Nagorno-Karabakh in Azerbaijan.

Foreign Ministry official: No discrimination against Turkey

In Yerevan yesterday, Levon Minasyan, undersecretary of the visa section at the Ministry of Foreign Affairs, said Armenia passed a new law last year con-cerning the rules governing foreigners visiting Armenia.

Under the new law "If people carry ordinary passports, their visa can be is-sued at the airport. But any citizen from any country carrying a special pass-port should obtain a visa from the Foreign Ministry," he told Today's Zaman.

He added that following the change in law, they informed Turkish officials through the Turkish Embassy in Tbilisi and airlines operating between the countries.

Minasyan explained that special passport holders should contact the Ar-menian Foreign Ministry to inform it about the purpose of their visit, or insti-tutions inviting them should do so three to four days before the visit.

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"We usually issue visas for special passport holders without a problem, but in this case we never received a request," he said.

Asked about what would have happened if Professor Akgün and Ambassador Eralp took the flight to Yerevan, Minasyan said: "In this case we would issue a visa."

Alexander Iskandaryan, director of the Caucasus Institute, said the incident was "shameful" and this it had occurred because of a lack of normal relations between the two countries.

"The incident demonstrates why the people of both countries need normal relations. In the 21st century borders should be open, period."

Speaking with Foreign Ministry officials over the phone yesterday, Iskandaryan found out that Turkey also has a similar requirement for Ar-menian special passport holders.

'Breaking the vicious cycle'

Iskandaryan will deliver the opening remarks at the conference today without his counterpart, Akgün. Attendees will cover a range of issues, from Armenian foreign policy to problems and prospects in relations.

Participants include Mete Hatay, working in Cyprus for the Oslo-based PRIO Peace Institute; Ricardo Serri from the European Commission's Turkey team; Sabiha Şenyücel and Aybars Görgülü from TESEV's foreign policy program; Dorothée Schmid from the Institut Français des Relations Internationales; in-dependent expert Masis Mayilyan; Sergey Minasyan from the Caucasus Insti-tute; and Karen Bekaryan from the Armenia-based NGO European Integra-tion.

Closing remarks will be made by Armenian Ambassador David Hovhan-nesyan without Ambassador Eralp.

YONCA POYRAZ DOĞAN YEREVAN - 21.11.2008, Fridayhttp://www.todayszaman.com/tz-web/detaylar.do?load=detay&link=159368

Armenia Wins Gold in Chess Olympiad DRESDEN, Germany (RFE/RL)--Armenia has won the gold medal of the Chess Olympiad, securing a second World Chess Olympiad title in a row at the biannual event in Germany.

The news from Dresden on Tuesday sparked celebrations among chess fans in Armenian capital Yerevan and throughout the country.

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Many of them had followed live the final round action between Armenia and China in a closely packed Chess House in central Yerevan. The long-awaited victory was met with prolonged jubilations.

Armenia's men, the winning team of the previous World Chess Olympiad in Turin in 2006, beat China 2.5-1.5 in the 11th and final round of the tournament to secure an overall victory in Dresden and a heroes' welcome at home.

Grandmaster Levon Aronian, Armenia's current No. 1, drew with China's Wang Yue on the top board, with Vladimir Hakobian, Gabriel Sargsian and Tigran L. Petrosian finishing the job respectively against Bu Xiangzhi, Ni Hua and Li Chao B. Armenia's only winning point, however, came from Petrosian on the fourth board.

Speaking to RFE/RL from Dresden, Armenian Chess Federation deputy head Vanik Zakarian described the win as fantastic for a small country like Armenia. “It is a very amazing result, a fantastic result.”

President Serzh Sarkisian, who also heads Armenia's Chess Federation, has been in Dresden since Monday to encourage the team before the crucial match against China.

According to Zakarian, Sarkisian had made the symbolic first move for Aronian, who played with black pieces. Before that, FIDE President Kirsan Ilyumzhinov did the same on behalf of Aronian's Chinese opponent.

“Our team had been seeded as ninth at this Olympiad. But there is no other team among the Olympiad participants that would have the same solidarity and level of organization. The victory comes very natural,” Zakarian added.

Armenians have traditionally excelled in chess, which is one of the most popular sports in Armenia. The country's leading players enjoy domestic stardom compared to that of top soccer players abroad.

Tuesday, November 25, 2008

http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=37421_11/25/2008_1#AMC=Open&ASBSC=Closed

Turkey Ties Not a 'Favor' to Armenia, Foreign Ministry SaysISTANBUL (Combined Sources)--The normalization of relations between Armenia and Turkey would be “in the interests of both countries” and should not be misrepresented as a “favor to be given to Armenia,” The Armenian Foreign Ministry said Tuesday after a slew of media reports from Turkey misrepresented Monday night's meeting between the Armenian Foreign Minister and his Turkish counterpart as a last ditch plea for Turkey to open

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their common border.

Nalbandian arrived in Istanbul on Monday to attend a meeting of foreign ministers of Black Sea Economic Cooperation member states. Armenia recently assumed the structure's rotating chairmanship. He met with his Turkish counterpart Ali Babacan later in the evening for talks that reportedly lasted more than two hours and were held behind closed doors.

"The full-scale settlement of Armenian-Turkish relations is in the interests of the two countries and the two peoples,” read a statement from the foreign ministry. “Dialogue between Armenia and Turkey is aimed particularly at establishing diplomatic relations and at opening borders. This must not be considered as a favor to be given to Armenia because this is of no less interest to Turkey.”

Before meeting with Babacan, Nalbandian held a press conference during which he spoke in a similar vein, explaining that the establishment of diplomatic relations and opening of the common border between Armenia and Turkey meets the two nations' interests and can serve as a means for establishing security in the region.

The sides were reported to have discussed bilateral relations, the recent Turkish initiative of establishing a so-called cooperation and security platform in the Caucasus as well as other issues concerning the broader region. Following the meeting, Nalbandian announced that President Serzh Sarkisian would pay a visit to Turkey next fall for the World Cup qualifier between the national soccer teams of Armenia and Turkey.

During a press conference following the talks, the two diplomats described their meeting as “useful and constructive,” saying that “an agreement was reached to continue joint efforts aimed at normalizing bilateral relations,” according to Foreign Ministry Spokesman Tigran Balyan.

But Balyan refuted Turkish media reports claiming that Nalbandian had “displayed optimism” toward Turkey's proposal to establish a commission of historians to examine the events of 1915.

The report, published by Hurriyet Daily News on Tuesday said: “Turkey wants the establishment of a commission of experts to investigate the events of 1915 and seeks a breakthrough on the Nagorno-Karabagh issue before taking the decision to open borders or establishing diplomatic relations. Although both sides seem to disagree on how to proceed toward normal relations, the Armenian foreign minister displayed optimism.”

“Minister Nalbandian emphasized that Armenia's position on the Genocide issue is unchangeable,” Balayansaid, commenting on the matter. “Today, some Turkish media circulated reports that Armenia changed its stand on the Armenian Genocide issue and agreed to form a joint commission of historians to study the 1915 events.”

Listen to audio of Nalbandian's remarks to the BSEC in Istanbul.

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Tuesday, November 25, 2008

http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=37423_11/25/2008_1#AMC=Open&ASBSC=Closed

Babacan to Travel to Baku for Talks on KarabakhBAKU--Turkish Foreign Minister Ali Babacan will fly to Baku on a two day official visit for talks with top officials on the Nagorno-Karabakh Conflict. He is scheduled to arrive in the Azeri capital on November 30, the Turkish embassy in Azerbaijan said.

News of the Turkish Foreign Minister's trip to Azerbaijan comes a day after he met with his Armenian counterpart Edward Nalbandian in Istanbul for talks that reportedly lasted more than two hours and were held behind closed doors.

The sides were reported to have discussed bilateral relations, the recent Turkish initiative of establishing a so-called cooperation and security platform in the Caucasus as well as other issues concerning the broader region.

The news also comes as Russia's ambassador to Turkey announced on Monday that representatives from the five countries offered a role in Turkey's so-called Caucasus Stability and Cooperation Platform will meet by the end of the year for “fully-fledged discussions” on the fate of the proposed regional platform.

Turkey announced plans to create a Caucasus Stability and Cooperation Platform that would include the three South Caucasus countries plus two regional heavyweights, Turkey and Russia, following the Russian-Georgian conflict in August. The regional framework, if realized, will allow Turkey to extend its influence into the Caucasus at a level unseen since the collapse of the Ottoman Empire.

"The proposals submitted by the Turkish side concerning the platform are appropriate for us and we will continue to work together,” Russian Ambassador Vladimir Ivanovsky told reporters at a reception held in the Russian Embassy on Monday. "We expect positive signals from other countries as well and I hope the representatives of five countries will begin collective discussions by the end of this year."

Ivanovsky also commented on Monday's meeting in Istanbul between the foreign ministers of Armenia and Turkey, welcoming it as "very constructive" and "positive." The Russian ambassador added that he hoped positive consequences would emerge from the meeting.

He also said that consultations on the Caucasus Platform were held last

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Friday between Russia's deputy foreign minister and the deputy undersecretary of the Turkish foreign ministry.

Tuesday, November 25, 2008

http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=37424_11/25/2008_1#AMC=Open&ASBSC=Closed

Turkey, France Discuss Trade RelationsANKARA (Today's Zaman)--Turkish State Minister for foreign trade Kursad Tuzmen met Tuesday his French counterpart Anne-Marie Idrac in the Turkish capital, Ankara for talks on bilateral trade relations between the two countries.

Speaking to reporters after the meeting, Tuzmen said the trade volume between Turkey and France had exceeded 14 billion USD in 2007.

"We believe that we could bring that figure up to as high as 20 billion USD in a near future. Crisis do happen but we work together and continue with our path to see brighter days," Tuzmen said, adding that

Tuzmen said 5.6 percent of Turkey's exports were made to France in 2007, adding that Turkey was the 5th biggest buyer of French goods and services outside the European Union.

Tuzmen also said 2009 was proclaimed as "the Turkish Year in France".

The French minister said her visit to Turkey should be described with reference to "trust and progress in bilateral relations."

Idrac said French investments in Turkey created 70 thousand jobs, adding that France was the second country to have the largest amount of investments in Turkey.

Tuzmen and Idrac later signed a protocol to promote dialogue between the public and private sectors of the two countries in a bid to boost trade and economic relations.

The news of the meeting comes less than a week after the French Senate blocked a bill criminalizing the denial of the Armenian Genocide. The bill, sponsored by the opposition Socialist party, passed in the French National Assembly on Oct 12, 2006 and provides for a year in jail and a 45,000-euro fine--the same punishment that is imposed for denying the Nazi Holocaust.

Turkey threatened to cut off economic ties with France following the bill's adoption and maintained strong pressure on the French government to kill the bill, which needed the approval of the Senate and President to become law.

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Tuesday, November 25, 2008

http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=37425_11/25/2008_1#AMC=Open&ASBSC=Closed

Feet plus Fire plus Fast plus Furious = Followup

BY GAREN YEGPARIANThe counting's almost over. Within less than a month, states will have certified their elections and the one runoff election impacting the federal level (Georgia's Senate race) shall have become history.

The Democratic Party is poised to be in full control of the legislative and executive branches of the U.S. government. Ted Stevens the felon has been voted out of office. There is excitement in the air. There is a willingness to do the right things for the country, especially as manifested by what's good for people, not “the economy”, “wall street”, “growth”, or other irrelevant intangibles.

None of this will happen if legislators and the president don't get pushed in the right direction. This applies to Armenian issues as well.

We often forget that just electing the “right” people to office is not the end of the game, but only the first roll of the dice. It takes continuous contact, reminders, lobbying, encouragement, and whatever else you can think of to keep even the best-intentioned electeds on track. Is this because they're evil or schemers or twofaced? No, it's because they have so many issues to confront that the ones with the least attention from voters will get short shrift. Or, there may be special interests, motivated almost universally by money, that are advocating policies, actions, or legislation that are damaging to the people's, or in this case Armenian, interests.

So hold your representatives', at all levels of government, feet to the fire. Now, before the fire gets too big to manage. Particularly if you've got a new member of the House or Senate, write or call or meet with him/her. Convey your concerns. Insist on Genocide resolution passage. More importantly, advocate federal pressure on Turkey to sit down with representatives of the Armenian nation to discuss restitution for damages rising from the Genocide.

Creating this kind of relationship establishes you as a resource for the public official.

You can also create public pressure by writing letters to the editor. Mobilize others to do the same kinds of work.

This has to be done fast and furious, particularly if you believe this is a turning point in American history. If Armenian concerns become embedded into the political norm now, then they will become “natural” parts of the discourse of governance and policy for the foreseeable future. Your advocacy

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can accomplish this. The “other guy” is no more likely to act than you. Get busy.

Friday, November 21, 2008

http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=37334_11/25/2008_1#AMC=Open&ASBSC=Closed

Leon Tokatlian Sits On Top Of His World

BY TOM VARTABEDIAN

PELHAM, NH --- For Leon Tokatlian, there's no better feeling on this planet than to sit quietly in solitude at 20,000 feet with nothing between him and God except the clouds.

If a journey of 10,000 miles begins with a single step, than climbing mountains and scaling the greatest heights of this universe is his stairway to paradise.

In his quest to scale the world's greatest peaks, this intrepid mountaineer is the epitome of fitness. About the only challenge he has remaining in his life is Everest and that remains to be seen.

The oldest person to conquer that summit, in case you're wondering, is a 71-year-old and it was recently.

“I'd like to break that record one day,” he confirms, “perhaps in 10 or 12 years. “Everest is so crowded, it's almost like going to Hawaii for vacation. For me, I can wait.”

Tokatlian won't reveal his true age, only to tell you he's into his early 60s. He considers it a source of debate fun among his fellow Appalachian Mountain Club members, many of who marvel at his conditioning and conquests.

“I really feel like I'm 25,” he winks with a smile.

Over his storied career, Tokatlian has traveled the world in pursuit of what he considers “the perfect high.”

Kilimanjaro wasn't tough enough at 20,000 feet, unless he took the more technical route to the summit of Africa's tallest mountain. He's been to Peru, Argentina and Nepal where he spent several days at the Everest base camp assisting other climbers.

While there, he scaled Mera Peak (22,500 feet) and Island Peak (21,000 feet). A year after returning from Kilimanjaro, he led a group of 12 atop the three highest glaciated volcanic mountains in the Andes --- Gayambe, Cotopaxi and Chimboraza --- each ranging between 19,500-21,500 feet.

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Once wasn't enough to ascend Mexico's tallest Pico De Orizaba. He accomplished that feat (18,600 feet) three times. In terms of grandeur, few can compare with the 10-day junket through Yosemite National Park with Zion and Bryce exuding its own charm.

To maintain a peak physical condition, Tokatlian finds his way up 6,100-foot Mount Washington in New Hampshire twice a month, regardless of the season.

Along the rugged trail, he's rubbed elbows with several world-renowned mountaineers like Wally Berg, who's done Everest four times without oxygen.

“The most beautiful of all is Island Peak in Nepal,” he admits. “Words cannot describe the beauty when you're surrounded with 8,000-meter giants. All mountains regardless of size have easy routes, semi-technical and technical in order to make it more challenging. We always choose the more difficult route.”

Tokatlian says the key to safe mountaineering is to respect the mountain and know your personal limitations --- when to quit and turn back without endangering others. He considers himself a cautious mountaineer whether participating in an expedition or leading a group.

The risk is sometimes like performing a high wire act without a net.

“All high mountains have their own weather that can change instantly,” he says. “Visibility is reduced to less than two feet with whiteout conditions. For that reason, our summit attempts start at midnight to reach the top by noon.”What's amazing about all these conquests is his safety record. Except for a twisted ankle or knee and dislocated shoulders, he's never been seriously injured. Even a technical ice climb over the 50-foot Seracs went unscathed, despite huge chunks hanging like a balcony that could break at any time.

“From 14,000 feet up, you have to breathe three times harder than normal,” he points out. “You begin taking baby steps. Every ounce of weight in your backpack adds more stress. You have to stop every 50 feet to catch your breath. You never really catch it, though. It's not pretty, believe me. I like to live on the edge, that's why I do it.”

Tokatlian has witnessed one climbing fatality of a dear friend on Island Peak in Nepal. He continues to remain undaunted by it.

“During the climb, we were all hooked together but he decided to free-climb. It was a very windy day. He was climbing on a narrow ridge and a 70 mph gust knocked him off into a deep crevasse. He's still there.”

The passion doesn't come cheap. Every mountain has its own price for a permit. It was $1,000 to climb Kilimanjaro and the same with Aconcagua in Argentina. Everest carries a hefty $20,000 price for a one-time-only permit.

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Organizing the logistics of any expedition is a complex issue that involves the hiring of local guides, porters, oxygen, tents, hardware and ropes, anchors, leaders, safety devices, cooks and food. A week away from the nearest civilization in some remote corner of the world is no Sunday picnic.

Equipment alone can also be intimidating to a climbing neophyte. A pair of step-in crampons and an ice ax are essential tools, along with double insulated plastic boots with super gaiters or over boots, depending on the environment.

The clothing is considered “space age” and very costly, three layers of Gore-Tex shell jacket and pants, either Propylene or Fleece.

Tokatlian makes his home in a rural New Hampshire community of Pelham with his wife, the former Shake Aghazarian. The two met in 1969 while vacationing in Lebanon and married the following year. They have two children, Lisa and Harout.

None hold an interest in climbing at the moment, though wife Shake has done some shorter distances. She compares her husband's addiction to that of a wild bird looking to escape its cage for freedom.

“At the beginning, it was very stressful for my family to wait for my safe return,” he said. “Every time I was away for months on an expedition, I would always make sure to call from a satellite phone once I descended.”

Growing up in Lebanon, Tokatlian would explore the mountain range at every opportunity. From there, he moved to France as a teenager and adopted a love affair with the Alps.

He ran a successful lithography business with his wife for 20 years in Nashua until suffering burnout in 2000. The operation became liquidated which gave Tokatlian time to enjoy life and pursue mountaineering.

“I was one of the fortunate few to succeed in the present business world without a college education,” he admits. “But life becomes too short to spend inside an enclosed environment.”

Today, his business is mountains, not for profit as much as passion. He's an active member of the Appalachian Mountain Club (AMC) where he leads trips twice a month, usually in the Northern Presidential range of the White Mountains.

A typical week involves three days of hiking at an average of 12-14 miles per outing with an elevation of 4,000 feet. It's his answer to conditioning and inner peace.

Tokatlian prefers winters on these New Hampshire trails. No crowds or bugs. Anyone wishing to tag along must first pass a screening process that includes physical qualification, experience and proper gear.

Most of his trips are listed in the AMC Magazine or turn to website

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Appalachian Mountain Club.com

He is also vice-president and a senior guide with Summit Sensations Mountaineering Club, leading expeditions outside the country. As an active member of the American Alpine Club and Himalayan Mountain Club, he joins a major expedition each year.

“Every mountain is rewarding to me, regardless of the difficulty or elevation,” Tokatlian points out. “When I am spending day after day, night after night, on high elevation in complete peace and solitude, I feel closer to God.”

Tokatlian is also a devoted member of the Armenian community where he has assisted churches and organizations. He's planted an Armenian Tricolor on the peaks of many high altitude mountains from Nepal to Africa and South America.

Come January, Tokatlian will lead a group of eight adventurers for a month-long expedition on Mount Tronador in Argentine Patagonia, one of the most picturesque mountains in the Andes.

The group will follow that by touring Patagonia all the way to Ushuaia near Antarctica. In June, there will be a two-week climb in Alaska and another the following month to Mount Rainier with a team of 10.

From there, who knows with Tokatlian? One day it might be Mount Kuiten in Mongolia and the peaks of Uzbekistan and Pakistan the next --- wherever the wind and whim may take him.

It may not be Everest in terms of popularity and attractiveness but every bit as grueling which only true mountaineers dare to attempt.

There's no desire to hike the 2,100-mile Appalachian Trail from Georgia to Maine, hardly the joy of lugging a 60-pound pack in muggy and buggy conditions.

Nor does Mount Ararat pose his kind of challenge.

“Even though it's glaciated, it is not difficult at all, just a strenuous hike to the summit,” he feels. “But for us Armenians, it's taller than Everest. I'll do it some day for sentimental reasons at my old age. Hopefully by then, it'll be unrestricted. Even better, by the time I decide to climb, it might be part of Armenia.”

Because of his travels to remote parts of the world, Tokatlian feels like an ambassador for the Armenian people.

“I'll explain our history to those who never heard of Armenia,” he maintains. “It's sad for me not to see more Armenians on high altitude mountaineering circles. Every time I'm at the interior ministry of a foreign country for a climbing permit, I look for Armenian names in the registry and find none. I hope to see the younger generation get involved with this beautiful

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rewarding sport.”

Friday, November 21, 2008

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Salle de Presse

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AGENDA TV, RADIO & CINEMA

AGENDA TV, RADIO & CINEMA

Agenda Media :

Novembre/Décembre

Mer 26/11

Shoah 01h55-04h15 Planète

Retour aux sources Patrick Fiori, sur les chemins d'Arménie. 13h05-13h34 Toute L'HISTOIRE

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Histoire de comprendre Mustafa Kemal Atatürk, le père de la Turquie laïque. 13h15-13h30 Histoire

Retour aux sources Patrick Fiori, sur les chemins d'Arménie. 21h25-21h54 Toute L'HISTOIRE

Jeu 27/11

Retour aux sources Patrick Fiori, sur les chemins d'Arménie. 00h30-00h59 Toute L'HISTOIRE

Darfour, le diable arrive à cheval 00h45-02h15 Planète

Shoah 10h20-12h20 Planète

Histoire du peuple juif L'Exode. 14h25-15h19 Histoire

Shoah 20h45-22h50 Planète

Ven 28/11

Shoah 10h30-12h35 Planète

Histoire du peuple juif La stigmatisation. 21h40-22h25 Histoire

Sam 29/11

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Histoire du peuple juif La stigmatisation. 23h25-00h10 Histoire

Lun 1/12

Shoah 09h30-12h05 Planète

Mar 2/12

Shoah 10h25-12h25 Planète

Mer 3/12

Histoire du peuple juif L'Exode. 14h30-15h24 Histoire

Jeu 4/12

Shoah 00h10-02h10 Planète

Histoire de comprendre Mustafa Kemal Atatürk, le père de la Turquie laïque. 02h50-03h05 Histoire

Rwanda, les collines parlent 05h00-05h49 Arte

Shoah 10h15-12h15 Planète

Le Voyage en Arménie 17h25-19h20 Cinécinéma Club

Mon fils sera Arménien 20h55-22h20 Toute L'HISTOIRE

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RASSEMBLEMENTS – EXPOSITIONS – CONCERTS - SPECTACLES

2008 : Faites un don au Collectif VAN et payez moins d’impôts

La fin de l’année approche : faites un don déductible de vos impôts 2008 et aidez le Collectif VAN

Chers amis et sympathisants,Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme], fondé en 2004, oeuvre pour dénoncer le négationnisme de l’Etat turc exporté en Europe et particulièrement en France. Ce danger, qui menace l’idéal démocratique et les valeurs républicaines de la France, se fait très présent à l’heure où la question de la possible adhésion de la Turquie dans l’Union européenne, se pose avec de plus en plus d’insistance.

Le Collectif VAN étend son action à la lutte contre tous les génocides et tous les négationnismes. A ce titre, il est membre du Conseil d’Administration du Collectif Urgence Darfour rassemblant des associations telles que SOS Racisme, la Licra, etc.

Le Collectif VAN organise son action suivant deux pôles, le Pôle Vigilance Média et le Pôle Evènementiel.Le premier prend en charge la préparation d’une revue de presse [Veille-Média] quotidienne etinternationale, concernant les news traitant du génocide arménien, de son négationnisme, des autresgénocides et de leur négation, des droits de l’homme, de Chypre, de l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne, de la situation géopolitique dans le Caucase, etc. Cette revue de presse est disponible sur notre site www.collectifvan.org référencé dans les Actualités Google : ce site connait des pics de 8000 visites uniques par jour. La Veille-Média est envoyée gratuitement 5j/semaine sous forme de document électronique, à des milliers de destinataires en France et dans le monde.

L’association travaille aussi sur :• La signalisation de tout fait négationniste (TV, radio, presse écrite, internet, édition, etc.).• La mise en place d’un « Observatoire du négationnisme » en France.• Une réflexion autour d’actions et d’outils pédagogiques destinés à alerter les élèves, étudiants,enseignants, journalistes, etc. sur les pièges du négationnisme.

Le Pôle Evènementiel a organisé plus de 40 actions*, certaines très médiatisées. Il s’agit surtout d’actions de sensibilisation sur le terrain : happenings culturels, évènementiels, débats-conférences, manifestations, etc. En avril 2005, 2006, 2007, 2008, le Collectif VAN a mené 4 années de suite, des actions d’envergure – avec la participation d’artistes - sur le Parvis de Notre-Dame de Paris. Il a initié et réalisé les opérations de communication

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de plusieurs mairies en France sur le modèle de celle qu’il a créée pour la Mairie de Paris en 2005 : « Génocide arménien, Paris se souvient ».

En 2006 et 2007, le Collectif VAN a communiqué en pleine page dans un quotidien de la presse nationale et a fait tourner dans Paris et la proche banlieue une « caraVAN » de 4 camions, avec un visuel et son slogan « Le négationnisme est un crime. Pour le punir il faut une loi », afin d’attirer l’attention des médias et de l’opinion publique sur la nécessité d’une loi pénalisant le négationnisme.Ces actions ont pu être réalisées grâce à la confiance que nous accordent nos membres et sympathisants. Le travail mené par le Collectif VAN nécessite des moyens conséquents. Notre financement, hormis une subvention reçue de la Ville d’Issy-les-Moulineaux en 2007, repose sur vous.

Si vous estimez notre travail nécessaire, merci de nous encourager à le continuer : 2009 verra le lancement de l’Année de la Turquie en France, de juillet 2009 à mars 2010, avec ce que cela suppose de propagande mensongère à dénoncer et à contrecarrer. Les contribuables ont jusqu’au 31/12/08 pour faire des dons déductibles de leur déclaration 2008 (chèques à envoyer à l’adresse en bas-de-page).En espérant vous compter au nombre de nos donateurs, je vous remercie au nom du Collectif VAN,

Séta Papazian, Présidente

Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - FranceBoite vocale : 0 870 72 33 46 - Email: [email protected]://www.collectifvan.org

Agenda - 27 novembre: 11ème Téléthon international du Fonds Arménien

Suivez en direct le 11ème Téléthon international du Fonds Arménien demain jeudi 27 novembre 2008

A partir de 17h et jusqu'à 5h du matin (heure de Paris) sur le lien suivant :

http://www.armeniafund.org/telethon/telethon-2008/webcast_high_speed_wmv.php

Vers 20h 10, Bédros Terzian, président du Fonds Arménien de France, inter-viendra en direct dans ce programme.

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Phonéthon 2008 : nous appelons tous ceux qui n'ont pas encore envoyé leur don à le faire dans les meilleurs délais afin de lancer tous les chantiers pré-vus.

Merci pour votre générosité

Agenda - Concert lyrique: « Le gospel invité en Armé-nie »Chers amis ,

Accolades a pour objectif de contribuer à diffuser la culture arménienne et à faire connaître les artistes arméniens.

Afin d'accroître notre capacité à organiser des manifestations, nous souhai-tons avoir de nouveaux adhérents pour faire connaître nos activités à tous.

notre site http://www.accolades-armenie.net/ cécile pour ACCOLADES

A l’occasion des fêtes de fin d’année

ACCOLADES vous présente

un concert lyrique original et inédit

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« Le gospel invité en Arménie »

sous la direction de Meguerditch MKRTCHYAN de l’opéra d’EREVAN

avec YVON BONIFACE (basse baryton) et ADRIEN ARRIAGA ( piano)

samedi 29 novembre 2008 à 20h30

EGLISE ARMENIENNE STE CROIX DU MARAIS 13 RUE DU PERCHE, 75003 PA-RIS Métro : Arts et métiers/Filles du calvaire

P.A.F 12€ /8€

Télécharger les documents pdf et word:

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=23787

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Agenda - 29 et 30 novembre : concerts d'artistes ar-méniens

Samedi 29 novembre 2008 à 20 heures, et Dimanche 30 novembre 2008 à 18 heures, concerts d'artistes arméniens

Samedi 29 novembre 2008 à 20 h 30, Haïk Melykian, piano : Musique contemporaine, atonale, postromantique, graphique, improvisée : programme éclectique et monumental. Petrouchka, d'Igor Stravinsky. Un voyage en rupture, en délicatesse et en découverte.

Dimanche 30 novembre 2008 à 18 heures Paule-Emmanuelle Gabarra, piano et Haïk Davtian, violon : Un duo d'exception. Chausson, St-Saëns, Massenet, Prokofiev, Chostakovitch... Un subtil mélange de passion, de talents et d'émotions.

Tarif normal chacun des concerts : 12 euros

Lieu : Quai des Voix, 107, rue Molièrens - 94200 Ivry-sur-Seine Tél./Fax. +33 (0)1.46.70.29.25 Mob. +33 (0)6.81.37.82.12

www.quaidesvoix.org

Y aller : RER C Arrêt Ivry sur Seine, sortie Ivry Port ; Bus 325 Au départ de Bi-bliothèque Nationale de France, Arrêt Jules Vanzuppe (2 min à pied) ; Métro ligne 7 Arrêt Pierre et Marie Curie / Mairie d'Ivry ; Voiture Périphérique sortie Quai d'Ivry ; Batobus Avec un Ticket Métro-Bus, 2 minutes à pied.

Agenda - Auteurs de violences individuelles, victimes de violences collectivesJournée organisée par le Laboratoire Psychanalyse et Pratiques Sociales UP-JV-Paris 7

LUNDI 1er DECEMBRE 2008 De 9 h. à 13 h. Salle E 110 – Batiment E – Campus – Chemin du Thil – 80000 AMIENS

Auteurs de violences individuelles, victimes de violences collectives.

Accueil et présentation : Christine Condamin et Marie-Odile Godard

"De l'effondrement victimaire à l'élation omnipotente."

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Docteur Claude Balier, psychiatre, psychanalyste

Pause-café

"Le prix du silence et le temps de la créativité." Docteur Naasson Munyandamutsa Psychiatre, psychothérapeute,Université Nationale du Rwanda

Journée coordonnée par Mme CONDAMIN, Mme GODARD, M. NICOLLE, M. SPOLJAR et le Séminaire « Violences collectives, traumatismes individuels »

Ouvert aux étudiants à partir du L3 et aux professionnels Entrée libre dans la limite des places disponibles

http://aircrigeweb.free.fr/

Agenda - Conférence de l'ADESI: génocide, disparition, déni, la traversée des deuils L'ADESI (association internationale pour la promotion des diplômés de l'en-seignement supérieur et des grandes écoles) se donne entre autres objectifs d'organiser des conférences ouvertes vers l'extérieur.

Hélène PIRALIAN-SIMONYAN (membre de l'ADESI) a l'honneur et le plaisir de vous convier à sa conférence qui se tiendra le mercredi 03 décembre 2008 à 19h30 sur le thème :

GÉNOCIDE, DISPARITION, DÉNI, LA TRAVERSÉE DES DEUILS. UNE INTERRO-GATION SUR LE TRAUMATISME DE LA DISPARITION

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Hélène Piralian-Simonyan est philosophe et psychanalyste. Elle est auteur de : 1) 2008, Génocide, disparition, déni. La traversée des deuils, Paris, l'Harmat-tan, (240p.) 2) 1994, Génocide et transmission, Paris, l'Harmattan, (200p.) 3) 1984, Un enfant malade de la mort, Paris, l'Harmattan (128p.)

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Hélène Piralian-Simonyan vous invite à partir de son livre "Génocide, dispari-tion, déni. La traversée des deuils" à une interrogation sur le traumatisme de la disparition à partir de textes qui baliseront cette question.

Un disparu est quelqu'un qui n'est ni mort ni vivant puisque de lui n'existe

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aucune trace ni de sa mort ni de sa vie, ce fut la hantise des soldats de la guerre 14-18.

Plus encore est le destin du disparu dont la disparition organisée s'accom-pagne de son déni comme dans un génocide. Il est ainsi constitué comme plus qu'un disparu, "un n'ayant jamais existé" privant ainsi ses descendants d'antécédence donc d'origine. Quel chemin alors pour leur deuil, nécessaire à la vie des vivants ?

À cette occasion, elle signera son dernier livre.

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La conférence — débat se tiendra le mercredi 03 décembre, à 19h30 pré-cises.

22 avenue Rapp, 75007 Paris

au Restaurant le SANCERRE

RER C : Pont de l'Alma, METRO : Alma-Marceau ou École Militaire BUS : n°63 arrêt Bosquet-Rapp, n° 92 arrêt Bosquet-Saint-Dominique, n°28 Arrêt École Militiaire

Veuillez nous informer par courriel de votre présence à la conférence et au dîner qui suivra, RSVP : [email protected]

Avec nos cordiales salutations,

Pascal Hug, secrétaire de l'ADESI Alexandre Glaude, secrétaire adjoint de l'ADESI

Agenda - 6 décembre: Réunion de l'Académie Interna-tionale des Sciences Ararat Samedi 6 décembre 2008, à partir de 15 heures 30, Réunion de l'Académie Internationale des Sciences Ararat

L'Académie Internationale des Sciences Ararat a l'honneur de vous convier à l'Hôtel Etoile Saint-Honoré , 214 rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris (Tel :0142252627) le samedi 6 Décembre 2008, à partir de 15 heures 30

Ordre du jour de la Réunion :

- Philosophie de l'histoire de l'Arménie, depuis le séisme de décembre 1988, l'indépendance jusqu'à nos jours, par madame le Docteur Vartouhie

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ALEXANYAN (Paris), diplômée de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes d'Histoire. - Considérations écologiques consécutives au tremblement de terre par le Docteur Nichan MARGOSSIAN (Paris), Ingénieur chimiste honoraire de la CRAMIF, auteur d'ouvrages scientifiques. - A propos des actions de coopération scientifique et humanitaire (Europe-Arménie) par madame le Docteur Aytsenik ASADRYAN (Paris), de l'Académie Internationale de Cytologie clinique. - Recherches scientifiques sur le son en hauteur, le Docteur Alexandre Pied-Kavaief (Paris), diplômé de la Sorbonne.

Questions diverses et informations :

- Convention de collaboration entre l'Académie Internationale des Sciences Ararat, la Société Internationale de Chirurgie Orthopédique et Traumatologie (Bruxelles) et Médecins sans Frontières - Développement de la Bibliothèque Ararat-Academy (multilingue et pluridisciplinaire) - Attribution du Prix Ararat-Academy au professeur Patrick DONABEDIAN ( Université d'Aix-en- Provence) à l'occasion de la publication en 2008 de son ouvrage L'Age d'or de l'architecture arménienne, aux Editions Paren-thèses (Marseille).

Pour le Bureau de l'Académie, le Président Pr. Dr. Agop Kerkiacharian

Agenda - 8 décembre: présentation de l'ouvrage de Maxime K. Yevadian Lundi 8 décembre 2008, à 20 heures précises, présentation de l'ouvrage de Maxime K. YEVADIAN "Christianisation de l'Arménie, Retour aux sources, L'oeuvre de saint Grégoire" Son Éminence Mgr Norvan Zakarian, Archevêque du diocèse de France de l'Église Apostolique Arménienne Son Éminence l'Ar-chevêque Gabriel, Recteur de l'Institut de Théologie Orthodoxe Saint-Serge vous invitent à la présentation de l'ouvrage de Maxime K. YEVADIAN, histo-rien : Christianisation de l'Arménie, Retour aux sources, L'oeuvre de saint Grégoire Volume II (du milieu du IIIe siècle aux années 330)

Le lundi 8 décembre 2008, à 20 heures précises (une équipe de télévision fil-mera la soirée) Auditorium de l'Institut de Théologie Orthodoxe Saint Serge 93, rue de Crimée - 75019 Paris

Métro Laumière (ligne 5)

Un diaporama accompagnera la conférence

Au cours de la soirée, présentation officielle de cet important volume, ou-vrage le plus complet écrit sur le sujet à ce jour. En effet il rassemble, pour la première fois, la bibliographie, l'historiographie, et surtout, cinq corpus de sources (près de 300 textes originaux) sur l'époque de saint Grégoire l'Illumi-nateur.

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La partie introductive évoque, pour un large public, le contexte politico-reli-gieux de la région avant la conversion du roi Tiridate. Cinq chapitres de syn-thèse tirent les conclusions de la documentation réunie en répondant aux principales questions posées : date de la conversion, acteurs, contexte et en-jeux.

Agenda - 06 décembre: rencontre exceptionnelle à la bibliothèque du CRDA

Chers Adhérents, Chers donateurs, Cher Public,

Les bénévoles et animateurs du CRDA seront heureux de vous rencontrer à l’occasion d’un événement artistique

Une rencontre exceptionnelle

Un acteur, musicien et auteur, M. Gérard Torikian, lira, avec l’extraordi-naire talent qu’on lui connaît, des extraits de l’œuvre de l’écrivain et artiste plasticien, M. Denis Donikian, dans la bibliothèque du CRDA

Samedi 06 décembre 2008 à 15 heures

Textes à boire et autres arméniosités

Dans le cadre de ses activités culturelles, le Centre de Recherche sur le Dia-spora Arménienne vous convie à une rencontre sérieuse entre un musicien comédien, Gérard Torikian, et un écrivain plasticien, Denis Donikian, le pre-mier devant interpréter des textes décrispatoires du second, façon de renou-veler l'expérience fort réussie du Festival Arménien d'Avignon de juillet der-nier. Textes à rire de nous, Tarariens quoi qu'il en coûte, comme nous sommes beaux, grands, tragiques, intelligents et tutti quanti.

Donikian fait grincer les dents et sourire les coeurs par la voix d'un Torikian endiablé. Les textes seront tirés de Hayoutioun, du Peuple Haï, etc. Âmes pieuses, s'abstenir. Âmes rieuses, non. On pourra même acheter des livres du Monsieur Donikian, fraîcheur garantie. Pour un premier Noël de crise, rien ne vaut un livre signé par l'auteur. Mais aussi le CD des compositions de Gé-rard Torikian écrites spécialement pour sa pièce Le Concert arménien et le Proverbe turc. Lui aussi signera, anchouchd.

CRDA, 9 Rue Cadet, à Paris, Samedi 6 décembre 2008, à 15 heures

Gérard Torikian : Après l'obtention de plusieurs prix du Conservatoire, ayant passé de l'accordéon au piano, du piano à la composition pour images, (com-prendre musiques de films et spectacles divers), tout en travaillant sur une thèse portant sur les neumes ou notations musicales arméniennes an-ciennes, Gérard Torikian a plongé récemment dans la marmite du théâtre en coécrivant avec son épouse Isabelle Guiard, Le Concert arménien et le Pro-

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verbe turc, qu'il a lui-même interprété au cours de l'Année de l'Arménie, sur une mise en scène de Serge Avédikian.

D'une écriture hybride qui convoque musique, légende, théâtre d'ombres et de la marionnette ou mime, la pièce part du génocide arménien pour ren-voyer le spectateur à ses propres fantômes. Denis Donikian : Explorant de-puis les commencements le continent arménien dans toutes ses dimensions et par tous les moyens que lui offre l'écriture, Denis Donikian s'est aussi bien penché sur l'Arménie depuis sa phase soviétique jusqu'aux soubresauts ac-tuels de l'Indépendance, que sur la diaspora, tant avec sa Petite encyclopé-die du génocide arménien, qu'avec ses chroniques contre le négationnisme données sur le site Yevrobatsi.

Parallèlement, à un travail de plasticien (sculpture, peinture, collages), il a publié plusieurs ouvrages au sein desquels tous les genres cohabitent. Il est l'auteur entre autres, de Fragments de figures apatrides, Le Peuple Haï, Un Nôtre Pays, Hayoutioun, Nomadisme et sédentarité… et de plusieurs traduc-tions, Toumanian, Barouïr Sevak, Violette Krikorian, Ara Baliozian.

Agenda - Invitation : “Holiday Showcase exhibition”

You are cordially invited to join us celebrate our third year-end exhibition.

The purpose is to acquaint the community with the small-scale works of art by gallery artists and to encourage the interested viewer to consider living with their choice of art.

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"HOLIDAY SHOWCASE EXHIBITION"

DECEMBER 6, 2008 – January 24, 2009

PARTICIPATING ARTIST

ALINA, J. NATASHA KOSTAN, RUBEN AMIRIAN, KALOUST GUEDEL, LUCY HAGOPIAN, NARINE ISAJANYAN, LARK, MATHILDE LOMBARD, LAUNA D. ROMOFF, HAROUT KAZAN, GARIK KARAPETYAN, KIKI, VACHAG, ZAREH, SEV

OPENING RECEPTION: SAT, DEC 6, 6 - 10pm

H. KAZAN FINE ARTS

11456 W. Washington Blvd., Los Angeles, CA 90066

Gallery Hours: By Appointment

310. 398.0090

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[email protected] http://www.hkazanfinearts.com/

Entrance through driveway Three blocks west of the 405 Fwy, southside of the street. Between Purdue and Barryman.

Agenda - 10 décembre: rencontre exceptionnelle à la bibliothèque du CRDA Chers Adhérents, Chers donateurs, Cher Public,

Les bénévoles et animateurs du CRDA seront heureux de vous rencontrer à l’occasion d’un événement artistique

Une rencontre exceptionnelle

Un acteur, musicien et auteur, M. Gérard Torikian, lira, avec l’extraordinaire talent qu’on lui connaît, des extraits de l’œuvre de l’écrivain et artiste plasticien, M. Denis Donikian, dans la bibliothèque du CRDA

Samedi 10 décembre 2008 à 15 heures

Textes à boire et autres arméniosités

Dans le cadre de ses activités culturelles, le Centre de Recherche sur le Diaspora Arménienne vous convie à une rencontre sérieuse entre un musicien comédien, Gérard Torikian, et un écrivain plasticien, Denis Donikian, le premier devant interpréter des textes décrispatoires du second, façon de renouveler l'expérience fort réussie du Festival Arménien d'Avignon de juillet dernier. Textes à rire de nous, Tarariens quoi qu'il en coûte, comme nous sommes beaux, grands, tragiques, intelligents et tutti quanti.

Donikian fait grincer les dents et sourire les coeurs par la voix d'un Torikian endiablé. Les textes seront tirés de Hayoutioun, du Peuple Haï, etc. Âmes pieuses, s'abstenir. Âmes rieuses, non. On pourra même acheter des livres du Monsieur Donikian, fraîcheur garantie. Pour un premier Noël de crise, rien ne vaut un livre signé par l'auteur. Mais aussi le CD des compositions de Gérard Torikian écrites spécialement pour sa pièce Le Concert arménien et le Proverbe turc. Lui aussi signera, anchouchd.

CRDA, 9 Rue Cadet, à Paris, Samedi 6 décembre 2008, à 15 heures

Gérard Torikian : Après l'obtention de plusieurs prix du Conservatoire, ayant passé de l'accordéon au piano, du piano à la composition pour images,

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(comprendre musiques de films et spectacles divers), tout en travaillant sur une thèse portant sur les neumes ou notations musicales arméniennes anciennes, Gérard Torikian a plongé récemment dans la marmite du théâtre en coécrivant avec son épouse Isabelle Guiard, Le Concert arménien et le Proverbe turc, qu'il a lui-même interprété au cours de l'Année de l'Arménie, sur une mise en scène de Serge Avédikian.

D'une écriture hybride qui convoque musique, légende, théâtre d'ombres et de la marionnette ou mime, la pièce part du génocide arménien pour renvoyer le spectateur à ses propres fantômes. Denis Donikian : Explorant depuis les commencements le continent arménien dans toutes ses dimensions et par tous les moyens que lui offre l'écriture, Denis Donikian s'est aussi bien penché sur l'Arménie depuis sa phase soviétique jusqu'aux soubresauts actuels de l'Indépendance, que sur la diaspora, tant avec sa Petite encyclopédie du génocide arménien, qu'avec ses chroniques contre le négationnisme données sur le site Yevrobatsi.

Parallèlement, à un travail de plasticien (sculpture, peinture, collages), il a publié plusieurs ouvrages au sein desquels tous les genres cohabitent. Il est l'auteur entre autres, de Fragments de figures apatrides, Le Peuple Haï, Un Nôtre Pays, Hayoutioun, Nomadisme et sédentarité… et de plusieurs traductions, Toumanian, Barouïr Sevak, Violette Krikorian, Ara Baliozian.

Agenda - Message du G2IAL'ambassade de France en Arménie recherche au poste d'attaché commer-cial de l'ambassadeur une jeune personne dans le cadre d'un VIE de 18 mois.

Contactez : [email protected]

Le G2IA

Agenda - Avant-programme des 1ères Journées Armé-niennes d'Althen Paluds

Chers Amis,

Voici l'Avant-Projet de Programme.

Il sera sans doute légèrement modifié, il subira des ajouts, des retraits, mais l'essentiel est dans ce document. J'espère que le projet de se voir TOUS une fois par an autour d'un pro-gramme VARIE et A LA CARTE nous fera nous retrouver nombreux en toute CONVIVIALITE.

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ALTHEN des PALUDS n'offre qu'une 50 aine de chambres ( hotels + gites).

Réservez dès maintenant les packs hébergement/spectacles pour le WE du 8 au 9 ( ou 10).

Les 1ères demandes seront servies en 1er.

Le Comité d'Organisation des JARA est dans les langes aussi, nous n'avons pas un carnet d'adresses fourni. Nous comptons sur VOUS pour diffuser l'info.

DJERMOREN Mooshegh

Télécharger le document pdf :

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=23791

Agenda – Azerbaïdjan : Observation des élections pré-sidentielles du 15 octobre Observation des élections présidentielles du 15 octobre 2008 Analyse, bilan et prospectives

Manifestation organisée par l'Association des Anciens auditeurs du Centre d’Etudes Diplomatiques et Stratégiques (ACEDS) et le groupe d’amitié de l’Assemblée Nationale France-République d’Azerbaïdjan,

En collaboration avec l’Union des associations de l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale pour la défense et la sécurité, les auditeurs de l'Institut National des Hautes Etudes de Sécurité, le Collège Atlantique Oural, l’Asso-ciation Européenne des Administrateurs d'Elections (AEAE).

Ecole Militaire Le mercredi 10 décembre 2008 9h00 à 13h00 Accueil dès 8H30 Amphi de Bourcet (un transfert sur l’amphi Foch est envisageable)

Entrée gratuite sur présentation d'une pièce d'identité et sous réserve d'une pré-inscription enregistrée sur le site www.aceds.fr rubrique "évènements" (lien "réserver"), et en fonction des places disponibles . Pour tout renseignement complémentaire s'adresser : [email protected]

9 H00 Ouverture

• Monsieur le député Jean Louis DUMONT, Président du Groupe France-

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République d’Azerbaïdjan de l’Assemblée nationale.

Modérateur et présentation rapide du pays et des enjeux.

• Mr Jean-Yves CHEVALIER, Président d’honneur de l’ACEDS, INHES 20ème Session, membre du Joint Working, Group sur l'application des stan-dards internationaux des droits de l'Homme en Azerbaïdjan (JWG), Observa-teur International en 2005 & 2008

1. Etude du processus électoral et à sa mise en oeuvre

Analyse de l’organisation, des aspects techniques et méthodologiques Le processus électoral lors des élections du 15 octobre 2008

• Mr Guy CORRE, Président de l’ACEDS (Association du Centre d’Etudes Di-plomatiques et Stratégiques), AR150 IHEDN, Observateur en 2008 et

• Mme Eddie JOSEPHAU, Secrétaire générale de l'A.E.A.E (Association Eu-ropéenne des Administrateurs d'Elections), membre de l’ACEDS, Observateur en 2008.

L’évolution du processus électoral depuis 1991

• SEM Jean PERRIN, ancien Ambassadeur de France en Azerbaïdjan, Té-moin ou Observateur en 1993, 2005 et 2008.

• Amiral DUFOURCQ, Directeur de recherche au centre d’études et de re-cherche de l’Ecole militaire à Paris (CEREM )

2. Application des standards internationaux

Restitution d’Observateurs internationaux présents le 15 octobre 2008 à sa-voir :

2.1.Restitution des sénateurs et députés français,Représentants de l'OSCE, du Conseil de l'Europe, ou observateurs indépendants). Intervention des députés et sénateurs sous réserve de confirmation de disponibilité.

• Mr le Député Michel VOISIN, Président de la délégation française à l'As-semblée parlementaire de l’OSCE, Observateur en 2005 & 2008.

• Sénateur Jean-Guy BRANGER, membre de l’Assemblée du Conseil de l’Europe, Observateur en 2005 & 2008.

• Mr le Député Claude GATIGNOL, Vice-Président de l'office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, co-Président du groupe Energie, Observateur en 2008.

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• Mr le Député François LONCLE, Membre de la commission des affaires étrangères, Observateur en 2008.

2.2. Restitution des experts, présidents d'associations et personnali-tés.

• SEM Hassen FODHA, ancien ambassadeur et ancien représentant de l’ONU en Europe, Observateur en 2008.

• Docteur Odile DORMOY, Vice-Présidente ACEDS, Ancienne chef du Ser-vice de Psychiatrie de l’Hôpital Saint Anne et de la Prison de la Santé, Obser-vateur en 2008

Interviendra sur l’observation des élections dans les prisons

• Maître Christian FREMAUX président de l’ANA IHEDN, Observateur en 2008

Interviendra sur la Vision juridique des élections

• Mr Olivier VEDRINE, Membre du TEAM EUROPE France, Président du Col-lège Atlantique Oural, Membre du JWG, Observateur en 2008 et

• Mr Jean-Paul MOERMAN juge à la Cour constitutionnelle de Belgique, membre du JWG, observateur en 2008.

Synthèse du JWG sur le déroulement des élections (phase prépara-toire et observation) NB : Les membres du JWG, Joint Working Group sur l'application des stan-dards internationaux des droits de l'Homme en Azerbaïdjan ont notamment travaillé sur l’application des recommandations de l'OSCE ODIHR et de la commission de Venise du conseil de l'Europe sur les derniers ajouts et amen-dements du code électoral par le parlement (Milli Majlis) de la République d'Azerbaïdjan.

3. Etude de l'avenir de l'Azerbaïdjan au lendemain des élections pré-sidentielles.

(objectifs, stratégie, marge de manoeuvre, relations internationales et économiques). Nous mettrons ainsi en exergue l'existant et l'avenir des relations Franco-Azerbaïdjanaises dans le nouveau contexte international (politique, écono-mie, culture)

• Mr Olivier GOURAUD, société Total, (sous réserve de disponibilité).

• Mr le Député Thierry MARIANI, membre de la délégation française à l'Assemblée parlementaire de l’OSCE, observateur en 2008.

Une ou plusieurs personnalités azerbaïdjanaises interviendront lors de cette troisième partie (la liste sera communiquée avant le 20 novembre)

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• Mr le Député Jean Louis DUMONT, Président du Groupe France-Répu-blique d’Azerbaïdjan de l’Assemblée nationale.

Clôture par Monsieur René OCCHIMINUTI, Président de l’Union IHEDN, Observateur en 2008.

Agenda - Lucineh Hovanissian won Toronto Exclusive Magazine Awards 2008LUCINEH HOVANISSIAN WON TORONTO EXCLUSIVE MAGAZINE AWARDS 2008

INTERNATIONAL ARTIST OF THE YEAR & BEST INTERNATIONAL JAZZ SONG

Lucineh Hovanissian “My childhood” (©“Made in Armenia ”, 2008)

NOMINATION FOR:

BEST INTERNATIONAL WEB SITE

http://www.torontoexclusive.com/magazineawardsonline/

http://www.lucinehovanissian.am/

mp3s from her latest album

“Made in Armenia” are on:

http://www.sonicbids.com/epk/epk.aspx?epk_id=147806

Agenda - Marseille: La petite soeur française d' Harry Potter au Festival National du Livre Arménien7 millions de livres déjà vendus dans le monde !

La petite soeur française d' Harry Potter au Festival

National du Livre Arménien de Marseille Son Altesse Royale Princesse Sophie Audouin-Mamikonian dédicacera le dernier Tara Duncan Samedi 13 Décembre 2008 de 14 h à 18 h à la BIBLIOTHEQUE DEPARTEMENTALE GASTON DEFFERRE ( face au port - quartier EUROMEDITERRANEE ) -découvrez-la le 26 Novembre dans l'émission " 66 minutes " sur M6

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Arrière petite-nièce de Tristan Bernard, petite-fille de Pierre Veber, nièce de Francis Veber, Sophie Audouin-Mamikonian est née au Pays Basque d’où elle a puisé les contes et légendes alimentant son imaginaire. Mariée, mère de deux filles, Diane et Marine, qui sont ses correctrices, elle partage son temps entre sa famille, l'écriture et ses activités de princesse d’Arménie avec l’as-sociation Douleurs sans frontière, dirigée par le docteur Alain Serie. Sophie Audouin-Mamikonian est surtout connue pour sa décalogie Tara Duncan un univers dans lequel évolue la jeune héroïne éponyme, une « sortcelière » do-tée d'un pouvoir extraordinaire qu'elle a souvent bien du mal à contrôler. La fréquence de parution est d'un tome par an. Plus récemment,elle est l'au-teure de Clara Chocolat, une série pour les petits et de La Danse des obèses, un thriller pour adultes. Après son succès parisien Marseille accueille la soeur française d'Harry Potter !

Agenda - Un chemin de promesses Paris-Jérusalem

A l’occasion de la sortie du récit de voyage, on vous invite à découvrir les huit mois de marche.

LIRE UN EXTRAIT: http://my.wobook.com/00000006633ed4f6693fd25a5d2deb21a471cb77c3fc61844e

VOIR UNE VIDEO: http://www.enchemin.org/

Un chemin de promesses. 6 000 km à pied et sans argent, de Paris à Jérusalem. Une aventure à la rencontre des autres et d’eux-mêmes.

En marchant et demandant le gîte et le couvert, Mathilde et Édouard Cortès se sont donné la main pendant 6 000 km. Jeunes mariés, ils ont fait le pari que l’amour et la confiance leur feraient vaincre tous les obstacles.

Paris, 17 juin 2007, Mathilde et Édouard partent en voyage de noces… à pied. Ils ont en tête le rêve fou de rallier Jérusalem, sans un sou en poche, dans une volonté de dépouillement, à la manière des pèlerins du Moyen Âge. Leurs besaces sont légères pour permettre à leurs pensées de s’envoler.

Des Alpes aux forêts des Balkans, des steppes d’Asie Mineure aux eaux du Jourdain, Édouard et Mathilde cheminent à travers quatorze pays, gravissant des montagnes, traversant des régions en guerre, franchissant des zones désertiques, dormant à la belle étoile… Dans ce grand trek, des étapes aux noms mythiques : Vézelay, Vérone, Mostar, Istanbul, Alep, Damas.

Découvrir les autres, ils y sont forcés pour survivre, puisqu’il faut, chaque jour, trouver celui qui leur offrira de quoi se nourrir. Du forestier jurassien au berger croate, de la fillette serbe du Kosovo au diamantaire turc, du derviche de Cappadoce à l’espion syrien, les rencontres sont belles, enrichissantes,

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souvent étonnantes… même si certaines leur réservent de bien mauvaises surprises. Dans l’adversité, Mathilde et Édouard apprennent à mieux se connaître et à s’aimer malgré leurs faiblesses.

Les deux jeunes gens forcent leurs limites pour atteindre leur but. Le récit de leurs huit mois de rencontres, de solitude, de faim souvent, de peur parfois, constitue une extraordinaire et authentique aventure humaine et intérieure.

• Parution : 3 novembre 2008 • 320 pages • Un cahier photos de 16 pages couleur

ACHETER CE LIVRE:

http://www.xoeditions.com/spip.php?page=article_commande&id_article=248

FILMS produits par Gédéon programmes : Une série de 7X26 minutes sera diffusée sur la chaîne Voyage les 8, 15 et 22 décembre 2008 à 20h50 dans Authentik Aventures. Diffusion sur France 5 en 2009.

POUR INFORMATION : - Avec Michel Drucker, vous pourrez nous entendre le 24 novembre entre 9h30 et 11h sur Europe 1. - Avec Sophie Davant et Didier Régnier, vous pourrez nous voir sur France 2 dans C’est au programme le 14 novembre à 9h45. - Nous dédicacerons notre livre à la Fête du Livre du Figaro Magazine le dimanche 30 novembre de 14h à 18h30 au Palais Brongniart à Paris. - Nous présenterons notre voyage au Café de l’Aventure au Zango (15 rue du Cygne 75001 métro Etienne Marcel) le 2 décembre à partir de 20h.

Agenda - Les monuments de la région de Mouch-Sassoun-Van Située au cœur de l'Arménie historique, la région de Mouch-Sassoun-Van (réputée Eden Paradis terrestre selon les notions sacrées anciennes du roche-Orient antique et la Bible) abonde en églises, couvents et forteresses historiques.

Après un travail de fourmi, qui a duré près de trois ans, Jean V. Guréghian a réussi à répertorier, sur une carte, environ 250 monuments d'architecture dans la région de Mouch-Sassoun-Van, au cœur de l'Arménie historique.

Après, quelques descriptions et généralités, il y a aussi, en fin du livre, une liste de plus de 300 localités, avec les noms arméniens d'origine et la correspondance en turc (les noms ayant été changés après le Génocide de 1915).

CE LIVRE DEVIENDRA, A NE PAS EN DOUTER, UNE REFERENCE POUR LES

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CHERCHEURS, LES ETUDIANTS ET MEME LES JURISTES.

Grâce à leurs soutiens, la Fondation Gulbenkian et l'Institut Tchobanian ont permis la publication de ce livre indispensable.

Attention tirage limité : commandez votre exemplaires dès maintenant.

Les souscriptions sont ouvertes sur le site de l'éditeur

http://editions.sigest.net/page000100fc.html

ou alors par un chèque de 14 euro libellé à

SIGEST 29 rue Etienne Dolet 94140 Alfortville

Vous recevrez l'ouvrage chez-vous par la poste dès la publication.

http://editions.sigest.net

Agenda - Christianisation de l'Arménie - Volume II

Souscription : parution prochaine aux Editions Sources d'Arménie :

Christianisation de l'Arménie - Volume II : L'œuvre de Saint Grégoire l'Illuminateur

Ce volume traitera de la vie et de l'action de saint Grégoire l'Illuminateur, l'apôtre de l'Arménie et paraîtra en 2008. Il réunira les sources sur le règne du roi d'Arménie Tiridate III le Grand et le pontificat de saint Grégoire l'Illuminateur. Sur la base de ses textes, une analyse nouvelle du règne de Tiridate III le Grand sera proposé. Mais surtout c'est l'œuvre de saint Grégoire l'Illuminateur qui constituera le cœur du volume. La date de la conversion de Tiridate sera longuement abordée. Mais aussi les liens de l'Église arménienne avec la Grande Église et la mise en place d'une structure ecclésiale en Arménie seront analysés.

[email protected]

Par Courrier : Sources d'Arménie BP 2566 69217 Lyon cedex 02

Volume II sur l'Histoire du Christianisme Arménien : L’œuvre de saint Grégoire l’Illuminateur http://sourcesdarmenie.com/joomla/index.php?option=com_content&task=view&id=30&Itemid=1

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Pour acheter le livrehttp://sourcesdarmenie.com/joomla/index.php?option=com_content&task=view&id=20&Itemid=33

Agenda - Mémoire du génocide arménien : «The River Ran Red»

Projection de « The River Ran Red » au Gala d'ouverture du Festival de Film International ARPA à Hollywood :

Le 70ème documentaire de Michel Hagopian, 95 ans, sera présenté en première au Théâtre Egyptien à Hollywood, le Vendredi 24 octobre 2008 à 19:30

Egyptian Theatre 6712 Hollywood Blvd. Hollywood, Californie USA

Plus d'information sur http://www.armenianfilm.org

Agenda - Opération "Houys" [Espoir] pour les enfants d'ArménieMise en place depuis le début de l'année 2008, l'opération « Houys » a permis de réaliser cet été plus de 17 000 € de travaux au niveau des sanitaires, cuisine et chambres de l'orphelinat Houys à Gumri.

Une seconde phase avec le soutien de nombreux artistes peintres, sculpteurs, dessinateurs et photographes a été mise en place.

Vous aussi, participez à cette seconde opération en achetant un Bon de Soutien à 10 €.

Lors de la soirée de clôture du samedi 31 janvier 2009 au Yan's un tirage au sort des numéros de Bon de Soutien permettra de gagner de nombreuses œuvres offertes par ces artistes participants.

Ces Bons de Soutien sont imprimés sur des cartes représentant des œuvres de Jansem.

Commandez dès maintenant ces Bons en téléphonant au 06 19 99 28 37

Consulter le site Internet : http://www.houys.fr/

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et le blog : http://blog.houys.eu

Télécharger le pdf et le word document:

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=22316

Agenda -Présentation de “ Le voyage des ombres“La présentation d'un livre destiné à faciliter une meilleure transmis-sion de notre mémoire collective dans les écoles.

“ Le voyage des ombres“ aux éditions du Cygne

C’est au travers d’une chronique poétique des événements les plus doulou-reux du vingtième siècle que l’auteur nous invite à revisiter la planète.

Sa prose concise impose à chaque mot le poids de l’histoire. La parole s’ex-clame : « Cric crac ! » conte la tradition haïtienne. « Me voilà ! » engage la foi. Elle évoque la légende malgache d’un « oiseau cendreux » qui « feint les pleurs du bébé » et « miaule les chiens » ; à « petits pas », elle enterre la chair, expire « les cris de la terre », torture, « tord tue », crie « les silences de la nuit », devient muette « paroles d’yeux ». Elle rappelle les sacrifices mayas des « épouses aux langues hérissées », interroge la raison africaine : « Qui est le maître de la mort ? »

Son écriture métaphorique n’est présente que pour mieux « penser » une plaie encore béante dans notre mémoire collective. Par ce voyage mémoriel dans l’antre des barbaries humaines, l’auteur rend un vibrant hommage aux innombrables disparus.

Le voyage des ombres de Anick ROSCHI http://www.editionsducygne.com/editions-du-cygne-voyage-des-ombres.html

ISBN : 978-2-84924-063-2

13 x 20 cm

62 pages

12,00 €

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Pays visités dans le livre :

Namibie, Arménie, France, Haïti, Pologne, Algérie, Japon, Madagascar, Corée du Nord, Chine, Cameroun, Mozambique, Angola, Nigeria, Israël, Vietnam,

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Chili, Afrique du Sud, Cambodge, Argentine, Guatemala, Iran, Salvador, Li-ban, Timor, Oriental Irak, Inde, Érythrée, Bosnie-Herzégovine, Rwanda, Sri Lanka, Sierra, Léone, Russie.

Dans la presse pédagogique :

Le voyage des ombres http://www.afef.org/blog/index.php?2008/02/11/228-le-voyage-des-ombres

Extrait du livre :

Boucles

Les boucles du jour

Tombées à vos pieds

Caressent les nuits

De nos mémoires brûlées.

Auschwitz, 3 Septembre 1941, Pologne © 2007 Anick Roschi

http://www.culturactif.ch/ecrivains/roschi.htm

SITES GENOCIDE ARMENIEN

Visitez nos liens

http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7

------------------------------------------------------------------------------------------N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media qui traitent l’information.Quelques adresses et tél.:

TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40Internet : www.tf1.fr

France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74Internet : www.france2.frEmail : [email protected]

France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02Internet : www.france3.fr

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Email : [email protected]@france3.fr

Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34Internet : www.cplus.fr

France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00Internet : http://www.france5.fr/Email : http://www.france5.fr/contact/Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedexTel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00Internet : www.arte-tv.comEmail : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedexTel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10Internet : www.m6.fr

I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 ParisTel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50Internet : www.lci.frQuelques émissions radiosoù les auditeurs peuvent intervenir

Europe 1 www.europe1.frSemaine de 18h55 à 20h00Michel FieldChaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.Semaine de 10h30 à 12h00Jean-Marc MorandiniCoup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

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RTL www.rtl.frSemaine de 13h00 à 14h00Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la paroleRendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.

France Inter www.radiofrance.frSemaine de 19h20 à 20h00Le téléphone sonneSi vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralitéLe répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite !

RMC www.rmcinfo.frBOURDIN & Co Le 1er show radio d'infoDu lundi au vendredi de 6h à 10h.Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

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- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VANVigilance Arménienne contre le Négationnisme

Boîte vocale : 08 70 72 33 [email protected]

Collectif VAN - BP 2008392133 Issy-les-Moulineaux Cedex

Les News en ligne chaque jour sur :www.collectifvan.org