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Chapitre 1

LES ACTEURS ET LES GRANDES FONCTIONS DE L’ECONOMIE

Introduction : il existe différentes définitions de l’économie, qui diffère selon les auteurs. Mais leurs points communs, c’est qu’ils cherchent à définir la scientificité de l’économie, qui est toujours objet de discussion. Ainsi, définir l’économie revient à définir des postulats, des méthodes, des conséquences. On peut dire qu’il existe trois acteurs dans le système économique : mes ménages, les entreprises et les APU.

I- Les principaux acteurs de l’économie

A) Les ménages et la consommation Ménage statistique: ensemble de personnes (apparenté ou non) qui partagent un même logement → un ménage peut ne comprendre qu’une seule personne.

Ménage économie : ensemble d’unité dont la fonction principale est la consommation et dont les ressources principales sont obtenues par la rémunération des facteurs de productions.

Ménage fiscale : ensemble de personnes (apparentés ou non) qui partagent un même logement mais qui sont fiscalement indépendant (ex : étudiants en collocation).

① Les revenus des ménages

Il existe deux types de revenus :

Revenus primaires Revenus secondaires→ provient de la participation à l’activité productive (les salaires pour les salariés et les bénéfices pour les entrepreneurs). Ces revenus du travail sont encadrés par des lois, régit dans le Code du Travail.→ provient de la détention du patrimoine (très important pour les bourgeois).→les revenus primaires sont encadrés depuis 1950 par le SMIG (créer par G. Bidault) devenue ne 1970 le SMIC (de croissance par J. Chaband Delmas, ancien résistant et 1er ministre)

Document 4 : il existe une forte corrélation entre obtention du patrimoine et du revenue. Elle s’explique par des liens de causalités : plus on a de revenus, plus on épargne et on plus on consacre de revenus au patrimoine (qui peut aussi être source de revenus).

② La consommation et l’épargne des ménages

Consommation : le fait de détruire, faire disparaitre par son usage, un bien ou service par son usage plus ou moins progressiste afin de satisfaire des besoins.

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Epargne : la partie non-consommée du revenu. Elle peut être motivée par la perspective de permettre durant un cycle de vie de pouvoir consommer en plus grande quantité, à travers les revenus additionnels que cette épargne peut apporter.

Remarque  : il ne faut pas confondre EPARGNE (qui est un flux qui permet d’alimenter le stock de patrimoine) et PATRIMOINE (qui est un stock et qui correspond à l’ensemble des actifs financiers ou pas, détenus par les agents économiques résidents).

Il existe deux types de consommations :

Consommation finale Consommation intermédiaire

→ un bien ou un service qui permet de satisfaire directement un besoin. On parle de la consommation finale des ménages.

→ un bien qui est utilisé dans la production d'un autre bien (ex. : matières premières→ énergie). On parle de la consommation intermédiaire des entreprises.

Document 9 : les postes de consommations les plus importants

sont les dépenses de l’APU (santé et éducation), le logement (chauffage et électricité), l’alimentation générale et enfin les transports.

Loi d’Engel : date de 1857 lorsqu’il a étudié les conditions de vie des ouvriers. Engel a défini les lois d'évolution de la consommation qui s’énoncent ainsi : lorsque le revenu augmente : 1. La part des dépenses consacrée à l'alimentation diminue ; 2. La part consacrée à l'habillement et au logement est stable ; 3. La part consacrée à l'hygiène et à la santé, aux loisirs et à la culture, aux voyages augmente. Les lois d'Engel mettent en évidence les transformations structurelles qui affectent le mode de consommation avec l'élévation du niveau de vie. Il en découle une modification profonde de la répartition des dépenses des ménages par poste de consommation. L'économie française évolue vers un nouveau modèle de consommation caractérisé par une différenciation des consommations et une consommation accrue des services collectifs (santé, loisir, sécurité, éducation).

échelle d’Oxford échelle OCDE Premier adulte 1 UC 1 UCSecond adulte 0,7 UC 0,5 UCEnfant de moins de 14 ans 0,5 UC 0,3 UCEnfant de plus de 14 ans 0,7 UC 0,5 UCEx : Couple, 2 enf., 1 ado. 1,7+1+0,7=3,4 1,5+0,6+0,5=2,6

③ Transformation de la structure de consommation des ménages

Document 14 à 27 : il existe des transformations à l’intérieur de postes de consommation.

- dans l’alimentation : il y a une baisse de consommation de produit jugés « mauvais pour la santé » (triperie, beurre, huile, sucre, alcools,…) et inversement, il y a une augmentation de produit qui sont meilleures pour la santé (légumes, fruits, fromage, chocolats, céréales,…). De plus, les produits dû à l’augmentation des loisirs et des services sont aussi en hausse (glace, sorbet, boisson gazeuses, plats préparés, congelés,…) - dans les vêtements et soins : on peut remarquer que toutes les consommations artisanales et anciennes ont tendances à ne plus être consommés (cordonnerie, pressing, blanchisserie, bijoutier, horloger,…). Au contraire, les vêtements de bases, les soins et autres accessoires sont en haute

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consommation (montre, bijoux, savons, parfums, soins de beauté, article de voyages,…). - dans les transports : on peut remarquer qu’au fil du temps, de plus en plus de personnes utilisent des taxis, et de moins en moins de personnes usent des transports en communs. Le moyen de locomotion change en fonction de l’évolution des modes de vies. – dans les loisirs : de plus en plus de personnes ont accès aux loisirs et en profitent comme le cinéma, les musées, les zoos, les parcs d’attractions… sauf pour les jeux d’argent. – éducation/santé : prises en charges en grande partis par les administrations publiques.

→ une société post-industrielle/post-matérialiste dont la consommation est tournée vers la recherche du bien être : progression des loisirs, de la culture, des services d’éducation et de santé, des soins corporel, soins esthétiques : consommation liée à un pays développé. Il y a des changements macroéconomiques sur les modes de vies et des modifications des techniques de productions (modifications dans les valeurs, les goûts, les avènements …)

B) Les entreprises et la production marchandeLes entreprises sont aujourd’hui un atout majeur de l’économie tant par la production que les questions relatives à l’emploi. Quelle place les entreprises doivent occuper ? Quelles responsabilités ? Autonomie ?

Remarque  : en 2013, il y a eu des accords nationaux interprofessionnels entre les différents syndicats (FO, MEDEF, CGT, CFTC…) pour favoriser la flexibilité (≠ flexisécurité). Ça donne aux entreprises la possibilité de    - travailler plus pour gagner autant                                                                                                                                   -travailler moins en gagnant moins                                                                                                                                   - travailler autant pour gagner autant                                                                                                                              But  : garder son travail mais en acceptant différents critères (à négocier via les partenaires sociaux)

① La diversité des entreprises

Depuis 2008, il y a un décret d’application de la loi de modernisation de l’économie (LME), qui définit l’entreprise :

Entreprise : la plus petite combinaison d’unité légale qui constitue une unité organisationnelle de production de biens et de service jouissant d’une certaine autonomie (≠indépendance) de décisions notamment pour l’affectation de ses ressources courantes → unité légale qui exerce une unité au sein du service marchant. Le but de l’entreprise n’est pas seulement de faire du profit.

Les entreprises se différencient selon leur statut juridique. Elles sont soient publiques, soient privées. Les entreprises publiques sont celles sur laquelle l’Etat peut exercer in/directement une influence dominante.

- EI (l’Entreprise Individuelle → son propriétaire est une personne physique, responsable sur ses biens des dettes de l’entreprise. Pas de différence entre les apporteurs de travail et de capitaux.

- SARL (Société A Responsabilité Limitée) → forme d’association (où les associés peuvent être entre 2 et 100) où les associés ne sont plus responsables des dettes de l’entreprise. Chaque associé possède une part de la propriété de l’entreprise, proportionnelle à l’apport de capitaux. Pour sa gestion, il y a un gérant qui va rendre des comptes annuellement à l’assemblée générale des associés. Il y avait un montant minimum de dépôt pour en créer une, ce montant minimum (7500 €) a été supprimé en 2003 pour inciter les entreprises. L’avantage est de gagner en gain de capital mais en perte de pouvoir décisionnel.

- SCOP (Société Coopérative et Participative) : société où les parts sont détenues par les salariés. Le dirigeant est élu par les salariés associés. Le partage du profit est répartie équitablement entre les salariés.

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- SCIc  (Société Coopérative d’Intérêts Collectifs)  : entreprise collective qui permet d'associer autour du même projet des acteurs multiples : salariés, producteurs, bénéficiaires, bénévoles, usagers, collectivités publiques, entreprises, associations, particuliers... tous types de bénéficiaires et de personnes intéressées. Elle produit des biens ou services qui répondent aux besoins collectifs d'un territoire.

- Société Anonyme (car on n’identifie plus les propriétaires des parts→ min 7 actionnaires) : dissociation entre la propriété et la gestion de l’entreprise. Les actionnaires désignent un directeur générale (qui sera salarié) qui devra appliquer les lignes directrices décidé par les actionnaires. Il doit rendre des comptes périodiquement. Ici, le capital est divisé en actions.

Rechercher en quoi l’OPA est une menace pour l’entreprise de Société Anonyme. →Une OPA (Offre publique d’achat) est une opération par laquelle une entreprise cherche à prendre le contrôle d'une société cotée en achetant ses titres à ses actionnaires. Pour inciter ceux-ci à vendre leurs titres, le prix offert est généralement supérieur au cours coté. Les actionnaires acceptent souvent de vendre leur part pour faire du profit. Ce peut être une menace car un actionnaire peut possédez toutes les parts de l’action. Ce peut être une menace car les actionnaires peuvent en perdre le contrôle. De plus, en cas d’OPA hostile, une stratégie mis en place ne peut que leur faire accepter la vente de leur société.→En quoi le holding est une solution à cette menace ? Le holding  désigne une société qui ne produit pas directement et se contente d’avoir des filiales, dont l’objet est de détenir des participations, majoritaires ou minoritaires, dans d’autres sociétés. C’est une solution car elle permet de prendre le contrôle de la SA, le contrôle d’une entrepris en multipliant le nombre d’actionnaires. 

Les entreprises peuvent se différencier par leur taille :

Taille Chiffre d’affaireMicroentreprise Moins de 10 personnes Max 2 millions €

PME Moins de 250 personnes max 50 millions €ETI (entreprise de taille intermédiaire) Moins de 5000 personnes Max de 1 500 million €

GE (grandes entreprises) Plus de 5000 personnes Plus de 1500 millions €

② Panorama des entreprises françaises et comparaison internationales

→ voir documentaire

C-L’action des pouvoirs publicsA travers les pouvoirs publics, on entend les administrations publiques (APU) au sein duquel on distingue les administrations publiques centrales, locales (→ à quel niveau doit on accorder quels types d’actions ?) et celles de sécurité sociale (→ quels fonctionnements ?).

① Les transformations de rôle de l’Etat

A- qu’est-ce que l’Etat ?

Max weber : « l’état est le monopole de la violence physique légitime » Marx : l’état est une super structure chargée d’entretenir un rapport social (capital). Bourdieu : « L’état est l’organe qui exerce le monopole de la violence physique et symbolique légitime » https://www.canal-u.tv/video/universite_de_tous_les_savoirs/inegalites_et_redistribution_en_france_au_xxe_siecle.1272

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Etat (Richard Musgrave) : -fonction d’allocation des ressources → fonction planificatrice à travers ses dépenses administratives - fonction de redistribution → vocation de l’Etat à corriger les inégalités, redonner à chacun selon ses besoins (communitative) - fonction de régulation de l’activité éco → consiste à relancer l’éco lors d’un ralentissement et au contraire à tempérer la croissance lorsqu’il y a un risque d’emballement.

On peut observer qu’il est difficile de définir l’Etat car les différentes définitions ne sont pas neutres. Il y a une conception normative de l’Etat qui passe à travers sa définition. Par exemple, dans la définition de Musgrave, il a une vision positive de l’Etat, ses fonctions selon lui sont d’assurer au mieux le bien-être collectif. Il suppose que l’Etat et ses dirigeants ont pour objectif d’atteindre ce bien-être.

L’Etat est problématique et il faut le comprendre dans toutes ses dimensions, à commencer par la forme historique (son apparition dans l’histoire). Pierre Rosanvallon invite à considérer l’état de providence comme une simple réaction à la révolution industrielle. Dans son livre La crise de l’état de providence, il renvoie une approche marxiste de l’état qui le définit comme l’émanation de la classe bourgeoise.

B- Approche historique des transformations de l’Etat

o Pour comprendre l’Etat, il faut remonter au MÂ → Norbert Elias (sociologue qui s’est intéressé à l’état depuis le MÂ). Il va s’y créer une concentration politique liée à la lutte pour le monopole de la violence physique légitime → mouvement de centralisation du pouvoir au MÂ qui va se faire via la collection de l’impôt → mise en place de structures administratives qui constitue l’Etat. Et à travers cette concentration de pouvoir, il va y avoir une pacification des mœurs. Pour Elias, le processus de civilisation = processus de contrôle de soi, de la violence.

o Dans l’histoire, il y aussi des missions sociales organisées par l’Etat (fonction de régler les inégalités) → 1601 avec la première loi sur les pauvres « poor laws »→ droits à assistances pour les indigents

o Ensuite, en Angleterre a eu la première expérience du revenu minimum via le Speenhamland → accord qui garantit un revenu minimum → moment fort de la fonction redistributive de l’Etat (déjà critiqué par les libéraux : Thomas Malthus, David Ricardo →combat contre les lois pour les pauvres, accusaient cette loi de déresponsabiliser l’individu) Mais les libéraux vont avoir gains de cause avec la fin du Speenhamland system → moment important

o Au XIXème siècle, il y a une transformation de l’Etat via l’instruction : → mission qui débute dès 1833 avec la loi Guizot (ministre de l’instruction publique de l’époque, réforme qui porte sur le primaire : il faut au moins entretenir dans chaque commune une école primaire et un instituteur) → en 1881-1882 : loi Ferry : l’école devient obligatoire et laïque. L’Etat prend à sa charge, la constitution de la nation → projet d’affirmer une culture commune → mission contra cyclique (dans une période de crise, l’Etat se charge de la relance) : Plan Freycinet : plan de grand travaux (transport) en 1878. L’Etat de providence est à cette époque un terme péjoratif

o L’Allemagne au XIXème siècle → premier pays à organiser l’Etat de providence grâce à Bismarck (1871). Il va mettre en place des mesures pour protéger la population de certains risques économiques, lié au contexte (monté du partis sociale-démocrate qui lui faisait peur) : « messieurs les démocrates joueront vainement de la flûte lorsque le peuple s’apercevra que les princes se

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préoccupent de son bien-être » → 1883 : assurance maladie obligatoire géré par une organisation autonome mais aussi de l’état : → 1884 :loi sur l’assurance du travail → 1889 : loi d’assurance sur la vieillesse et l’invalidité → 1911 : système codifié → modèle bismarckien (≠Beveridgien) qui est un modèle horizontale : il n’a pas vocation de corriger les inégalités entre les différents groupes sociaux mais à partager le risque.

Remarque  : Wagner est un économiste qui s’oppose aux libéraux anglais en affirmant la nécessité de l’assurance et de son contrôle par l’Etat.

o Le modèle Beveridgien qui vient de la GB, est lancé 1942, il théorise le Welfare state. → conception nouvelle de l’Etat, qui a pour but de limiter les risques : les maladies, les risques du travail, la vieillesse, le décès, le chômage, la maternité… → système fondé sur les « 3U » : l’Universalité (la citoyenneté est le principe de droit d’accès) ; l’Uniformité (système centralisé où toutes les prestations seront uniformes quelques soit la contribution des individu ≠ avec Bismarck, il y a une proportionnalité avec la contribution) ; l’Unité (tous les risques sont traités en même temps, ensemble).

Modèle Beveridgien Modèle Bismarckien

→ La logique Beveridgienne est de fournir à tout individu, un droit à un minimum vital. Pour ce faire, on a recours à un financement par l’impôt et chacun bénéficie des mêmes prestations.

→ Le modèle Beveridgien cherche à mettre l’homme à l’abri de la pauvreté et cherche à établir une justice sociale. C’est une solidarité de type verticale. On cherche à avoir une société plus égalitaire, plus solidaire.

→ principe d’assistance

→ La logique Bismarckienne est adossée au travail salarié. L’activité professionnelle fonde la protection sociale sur les solidarités professionnelles. Les prestations ne sont pas uniformes.

→ Le modèle Bismarckien cherche à stabiliser les statuts sociaux. La solidarité est de type horizontal. L’objectif est d’assurer les salariés contre les risques sociaux par des revenus de remplacement afin de garantir un niveau de vie

→ principe d’assurance

o Ce sont les modèles qui inspirent le système français. Pour la France, la protection sociale est mise ne place en 1945 par Pierre Laroque : → 1901 : impôt sur les successions → 1914 : impôt sur le revenu → c’est pendant les 30G que se mettront en place les grands principes de l’Etat de providence français.

Protection sociale française : La France adhère à une partie de la conception Bismarckienne (financement pas les cotisations données) mais elle comporte toujours un volet « assistanciel ». Elle s’organise en trois groupes : la famille, la vieillesse. Les « 3U » de Beveridge n’y sont pas : pas d’unité car la caisse de sécurité sociale est autonomes, pas d’universalité puisque la logique française est celle du salariat et non de la citoyenneté. La logique bismarckienne est retrouvée dans la relation des partenaires sociaux (syndicats).

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Typologie de Gosta Esping Andersen en 1999 : il va reprendre la logique de Karl Polanyi qui étudie l’apparition du marché du travail en Angleterre. Il va faire une typologie des modes de solidarité suivant le rapport de l’Etat à la marchandisation du travail. 3 types : → modèle libérale : principe d’assistance mais le stricte minimum, transfert assuré par l’impôt mais très faible. → modèle corporatiste (bismarckien) : prestations versé en fonction de la contribution. → modèle sociale-démocrate :

Critique : faible place aux cotisations familiales

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C- L’Etat de providence en crise

Les principes qui ont conduit à la création de l’Etat de providence vont être remis en cause dans les années 1970. En effet, le contexte change : ralentissement de la croissance économique, progression et persistance du chômage, ouverture croissante des économies, remise en cause du rôle de l’État, sous l’influence de la montée des idées libérales et de l’échec relatif des politiques keynésiennes

Pierre Rosanvallon : Crise de l’Etat de providence, 1981. Pour lui, il y a une crise de l’Etat de providence, présenté en trois points : 1- la crise de légitimité : faible cohésion sociale face à la montée de l’individualisme 2- crise d’efficacité : montée du chômage et persistance des inégalités, de plus en plus de personnes passent entre les mailles du filet de la protection sociale 3-crise de financement : malgré l’augmentation du taux des prélèvements obligatoires, les déficits sociaux se creusent → il propose des solutions : la débureaucratisation (enlever son caractère bureaucratique à un organisme, à un type de société), décentralisation des services,

② Le fonctionnement contemporain de l’Etat

A partir des années 1980, il y a eu des grands principes de réorganisation des pouvoirs publics concernant la marchandisation du marché du travail, il y a eu un désengagement de l’Etat (→privatisations) dans le cadre du marché + décentralisation (avec les lois Defferre : ministre de l’intérieure en 1882 → il va supprimer la tutelle de l’Etat qui va être remplacée par un contrôle exercé par les collectivités territoriales Ex : vont être transférer aux collectivités la gestion des écoles,… → la décentralisation est inscrit dans la constitution « La France est un pays décentralisé » + il y a un ministère de la décentralisation

Document : feuille n°3

Pour conclure, il faut penser l’état dans un système d’interaction avec d’autres acteurs qui contraignent son action→ l’Etat interagit avec d’autres acteurs. La réforme doit tenir compte de son positionnement avec ces autres acteurs. Quel est le pouvoir réel de l’Etat ?

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II- Les principales opérations de l’économie

A) La production : pourquoi et comment produire   ? Quelle mesure de la  production       ?  

① Pourquoi produire ?

Daniel Cohen : « on travaille, produit, pour se dégager des contraintes naturelles et d’avoir des conditions de vie meilleure »

Capacité prométhéenne : capacité à utiliser la technique pour dépasser sa condition, en vainquant les contraintes de la nature. Prométhée = celui qui anticipe les actions ≠ Epiméthée : celui qui pense après coup.

La production peut aussi être vue comme un élément de la réalisation de soi. Ex : Hannah Arendt La Condition de l’Homme moderne : rapport de l’homme et de son travail. Elle distingue trois conditions : l’animal laborans (production rapidement consommée, on produit pour subvenir à ses besoins) - l’homo faber (réalisation d’une œuvre qui s’inscrit dans la durée → on produit pour se réaliser dans une œuvre à caractère permanant) - l’homme politique → plus de liberté.

Le Rapport « Meadows » (1972 – commandé par le club de Rome): enquête sur les conséquences écologiques de la croissance et de la forte démographie. Il rappelle la nécessité de limiter notre croissance (→ accusé de malthusianisme) → début du concept du développement durable → Rapport Brundtland : la croissance démographique a atteint ses limites, il faut repenser ses moyens de consommation, de production.

② Comment produire ? cf. chap. les entreprises

Dans le cadre de l’éco, elle se réduit par trois facteurs : le capital, le travail, le progrès technique. Cette combinaison productive

Le choix de production suppose un rapport particulier entre les travailleurs et la direction.

Principe du Taylorisme : (Taylor à théoriser les principes scientifiques du travail : par la raison on peut définir la meilleure manière de production) → la production est pensé rationnellement. Il met en place des

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techniques pour user le travail au maximum de sa capacité : inciter les travailleurs : on va punir les travailleurs qui ne respectent pas les règles, et on va les inciter à dépasser leur quotas de production via la mise ne place de primes. 2 dimensions : division verticale (séparation de la conception et de l’exécution) et horizontale.

Principe du Fordisme : taylorisme mais avec des tapis roulants. Il faut fixer le travailleur dans l’entreprise, le fidéliser (5$/days). → compromis salariale fordien : ↗ salaires réels Modèle qui s’essouffle à la fin des années 1960.

Principe du Toyotisme : produire que lorsque la demande est forte → cela suppose qu’il n’y a pas de panne.

③ Quelle mesure de la production ?

A- Le PIB : portée et limites

PIB : indicateur quantitatif, monétarisé de la richesse, dont la mise en place remonte à l’élaboration de la comptabilité nationale → travaux de Simon Kuznets (années 20) : père fondateur de la comptabilité nationale moderne dont le principe est de faire une quantification macroéconomique de la richesse et surtout de mesurer (années 30) les effets de la crise pour mieux la dépasser → projet de l’Etat qui doit créer un système moderne par des outils pour guider son action. Le PIB s’inscrit bien dans ses projets, il a été construit pour mesurer les effets de cette politique → c’est pourquoi c’est une « convention » au cœur de l’objectif sociale de progrès. Voir le PNUD

D’un point de vue comptable, le PIB se construit comme le principale agrégat mesurant l’activé éco par la somme des valeurs ajoutées brut, nouvellement crée par les unités productive (la richesse) résidantes sur une année donnée. Il y a 3 grandes manières de le calculer : - la sommes des valeurs ajoutées brut des différents secteurs institutionnels → logique de flux - la sommes des emplois finale + exportations – importations - la somme des emplois des comptes d’exploitations des secteurs institutionnels

PIB (Parité du Pouvoir d’Achat) : unité pour pouvoir comparer les différents PIB chaque pays. C’est une unité qui supprime les variations du taux de change.

Les limites :

Limites internes (ce qu’il est censé mesurer mais qui n’y arrive pas)

Limites externes (ce qui échappe complètement au PIB)

L’économie domestique l’économie souterraine

→ mais il y a des tentatives de correction les externalités

→ comportement de production qui a des effets non voulues par le producteur et qui n’affecte pas le prix de sa propre production : effets dont il ne tient pas compte pour produire

Le bénévolat

→ réflexion sur la richesseMéda (et Jean Gadrey) propose de repenser la richesse en dépassant la mesure monétaire et quantitative du PIB. Ce sont des auteurs qui vont insister sur la dimension politique du PIB et sur l’importance d’un indicateur dans le débat publique. Ils veulent admettre d’autres indicateurs de richesse, le PIB n’étant qu’une « norme » au départ. Certains dans un cadres institutionnel encadré par le pouvoir politique (comme

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par exemple, La commission Stiglitz-Sen-Fitoussi 2009 où sont listés toutes les limites du PIB et qui a entrainé un mouvement « le FAIR » qui propose d’autres indicateurs plus actifs sur notre vie et les politiques éco), d’autres plus contestataires

B- De nouveaux indicateurs de richesse

Amartya Sen met en avant la notion de capabilité (capacités d’accomplissement humain rendu possible par les ressources disponibles). Rapport du PNUD 2014 : il y a une place importante à l’emploi.

L’IDH va permettre de quantifier le développement (ce que ne fait pas le PIB car c’est un indicateur qualitatif). IDH : indicateur composite (problème → le choix des composants)– le revenu/habitant – le niveau d’éducation que l’on estime maintenant par rapport aux années de scolarité moyenne des Hommes de 25 ans et ceux attendus - l’espérance de vie → Limites : continue d’accorder une part importante aux revenus, de tient pas comptes des inégalités internes des pays (un pays peut avoir un IDH moyen mais des populations minoritaires très pauvres).

L’ISDH : indicateur sexo-spécifique du développement humain en 1995 L’IPF : indicateur de participation des femmes (à la vie publique, politique, économique) L’IPH : indicateur de pauvreté humaine en 1997 L’IIG : indice des inégalités de genre L’IPM : indicateur de pauvreté multidimensionnel Le BIP 40 : le baromètre des inégalités de pauvreté → association de lutte contre le chômage, des

inégalités

Il y a aussi des indicateurs environnementaux, qui essais d’intégrer l’environnement à la richesse :

- Le PIB vert : indicateur monétarisé qui représente l’environnement en fonction de son évaluation monétaire.

- L’empreinte écologique (porté par WWF) : l’intérêt de la prise de conscience de chacun qui calcule son impact sur l’environnement en fonction de sa vie quotidienne.

Conclusion : documentaire : « l’île aux fleurs », de J. Furtado

B) La répartition des revenus

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① Des revenus primaires aux revenus de transfert

A- La répartition fonctionnelle des revenus primaires

Les revenues primaires se décomposent entre les salaires et les revenus du capital : Il faut distinguer le salaire net du salaire brut. En effet, il faut soustraire au salaire brut les cotisations sociales (assurances vieillesse, chômage,…) et patronales pour avoir le salaire net.

Les revenus du capital (avec les taux d’intérêts, les dividendes, les loyers, les plus-values). Piketty dit qu’après une très forte concentration au 19ème siècle, le 20ème voit l’effondrement des rentiers à cause des guerres, des inflations et de structure redistributive empêchant le capital de se reconcentrer.

B- Partage de la valeur ajoutée

Les économistes classiques (Ricardo, Smith,…) pensaient que les répartitions se faisaient naturellement, autour d’un salaire d’équilibre. Les néoclassiques évacuent le conflit social, répartition donnés par le marché. Pour Marx, la répartition se fait selon un rapport d’exploitation.

Taux de marge = Excédent brut d’exploitation / VA

C- La répartition personnelle des revenus

Elle consiste à étudier la répartition des revenus entre les hommes et les femmes en fonction des groupes d’âge, des CSP, ou encore des déciles. Voir document

Il y a des indicateurs de dispersions, de concentration.

Indicateur de Gini : L'indice (ou coefficient) de Gini est un indicateur synthétique d'inégalités de salaires (de revenus, de niveaux de vie...). Il varie entre 0 et 1. Il est égal à 0 dans une situation d'égalité parfaite où tous les salaires, les revenus, les niveaux de vie... seraient égaux. A l'autre extrême, il est égal à 1 dans une situation la plus inégalitaire possible, celle où tous les salaires (les revenus, les niveaux de vie...) sauf un seraient nuls. Entre 0 et 1, l'inégalité est d'autant plus forte que l'indice de Gini est élevé. Ainsi, une baisse de l'indice de Gini observée entre deux dates indique une diminution globale des inégalités. A l'inverse, une élévation de l'indice reflète une augmentation globale des inégalités. Aujourd’hui, l’indice de Gini avoisine les 0,3 en France en 2013.

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Le choix des indicateurs est déterminant puisque comme le PIB, ce choix va faire exister une partie de la réalité dans le débat publique et va donc orienter nos représentation de la réalité ainsi que les arbitrages politiques portant sur la lutte contre les inégalités → le choix des indicateurs n’est pas neutre

Décile : ordonner une distribution (revenue, patrimoine, niveau de vie,…) de manière croissante et on sépare la population en part égale. La médiane est donc à D5 qui coupe l’effectif en deux. On peut calculer le rapport inter décile : rapport entre D9 et D1 le plus souvent ≠ à l’indice de Gini qui compare des populations entre différents pays ou différente période.

Seuil de pauvreté : Indicateur au cœur du débat public. Il s’inscrit dans une définition relative de la pauvreté puisqu’il est défini par rapport à la médiane. Il y a deux seuil de pauvreté : - le seuil à 50% - le seuil à 60% → d’avantage mis en avant en France depuis 2008 selon la norme européenne. Le choix entre 50% et 60% n’est pas neutre. Afficher un chiffre élevé de pauvres (au seuil de 60%) permet de frapper les consciences et d’appeler à la solidarité. La statistique joue un rôle dans le débat public et peut influencer les politiques mises en œuvre, dans un pays où la misère côtoie la grande richesse. Cette pratique est pourtant risquée. Il y a deux effets pervers :

- Premièrement, elle attise les discours qui relativisent l’importance du phénomène : « si le pauvre est celui qui a son HLM, sa télé, son portable et les aides sociales, alors est-ce vraiment inquiétant ? ».

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- Deuxièmement, elle alimente la critique du modèle social français. Comment se fait-il qu’on en soit là alors que l’on dépense autant ?

Les EU définissent un panier de bien considérer comme nécessaire à la vie, dans laquelle est définie la pauvreté. Ce seuil de pauvreté se situe à 760€ (par ménage : et on divise par le nombre d’unité selon l’échelle d’Oxford pour calculer pour chaque individus) et on trouve environ 15% de la population en dessous → niveau bas

En France, le seuil de pauvreté à 60% pour un adulte seul est de 987€. Environ 8% de la population vit en dessous.

Les plus hautes rémunérations : les inégalités de fortune mises en évidences par des indicateurs → quelles en sont les causes ? Les stock-options (« call ») sont des mesures d’incitations pour les directeurs. Les retraites chapeaux (« parachute dorée »): revalorisation de la retraite, augmentée par l’entreprise Close de non-concurrence : close qui engage le directeur à ne pas travailler chez le concurrent de l’entreprise une fois son contrat terminé.

Exercice  : Les rémunérations patronales (document polycopié) 

Document 1 : thèse de Daniel Cohen Document 2 : P. Steiner→ Qu’est ce qui justifie le profit énorme d’un chef d’entreprise ? Ses compétences ? Des incitations ? L’augmentation de la valeur boursière ?→ les chefs d’entreprises tirent un profit énorme en valeur de leur compétence. En effet, le choix du chef d’une entreprise influe sur le chiffre d’affaire de l’entreprise. D’où une rivalité des firmes à débaucher le meilleur manager. Leur énorme salaire résulte donc d’une mise en concurrence des firmes→ théorie des tournois : une faible différence d’efficacité entre les patrons se traduirait par une différence de rémunération très élevé

→ salaire de PDG : salaire de base + bonus de performance + les stock-options + les plans d’intéressement à long termes → un salaire élevé permet de recruter un dirigeant de haut niveau→ les bonus et stock option incitent les dirigeants à bien se comporter→ une étude montre que les rémunérations sont proportionnelles à la taille de l’entreprise→ salaire mérité, c’est grâce à lui que l’entreprise à fait tel ou tel chose. → le salaire se comprend dans l’organisation de l’entreprise et dans la répartition du pouvoir de décision : comité de rémunération qui les fixe

② La lutte contre les inégalités: quels enjeux, quelles mesures?

Patrick Savidan a dit qu’il y a un écart entre les revenus déclarés souhaitable affichés et les comportements individuels et les choix politiques. C’est pourquoi un grand nombre de révolution portaient sur des révolutions fiscales. Les prélèvements obligatoires sont marqués par la justice sociale. Les grandes réformes, mesures incarnent bien des sujets de sociétés. Ex : l’instauration de l’impôt progressiste sur le revenu en 1914 Ils incarnent les prélèvements fiscaux et les cotisations sociales. Le principe est qu’il s’appuie sur un caractère obligatoire, et sur l’absence de contrepartie (pas de perception directe du service rendue en échange), avec un niveau de redistribution lié à des conceptions de justice sociale. Ici, elle va être liée avec un principe d’efficacité économique. La fiscalité va être principalement jugée par ces effets incitatifs et désincitatif.

John Rawls va remettre en cause l’utilitarisme en économie, pour qui on ne peut pas juger les besoins individuelle en termes d’utilité. Il met en avant un jugement individuel par leur capacité.

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A- L’Etat actuel des prélèvements obligatoires

Il y a une classification des bénéficiaires entre les administrations publiques centrales (Etat et ODAC : organisation divers d’administration central), les administrations publique locale, les administrations de sécurité sociale.

On définit l’assiette (la base imposable) de l’impôt : déterminer quelles vont être les éléments prélevés. On définit le taux global de prélèvement obligatoires à partir de tous. On peut observer dans les comparaisons internationales : la France à un taux relativement élevé par rapport aux autres pays développés. Mais ce n’est pas le plus élevé ! Depuis les années 2000, l’état s’est engagé dans une lutte contre l’excès des prélèvements pour éviter qu’ils ne pèsent trop sur l’activité.

Remarque : il faut se méfier des comparaisons. Derrière les taux, il y a des architectures distinctes de prélèvements entre les pays. Par exemple, certains intègrent les cotisations sociales et d’autres non (EU).

B- Réflexion sur les réformes possibles du système de redistribution et de lutte contre les inégalités

→ Réformes des retraites : doit-on travailler plus longtemps ? Idée de dénaturalisation (ce n’est pas parce que on vit plus longtemps, que l’on doit travailler plus longtemps).

→ Réformes de la sécurité sociale : le mythe du trou de la sécurité sociale : besoins de financement des caisses de la sécurité sociale.

C) Les échanges extérieurs

① Le commerce extérieur

② La balance des paiements

Balance des paiements : La balance des paiements est un état statistique qui retrace sous une forme comptable l'ensemble des flux d'actifs réels, financiers et monétaires entres les résidents d'une économie et les non-résidents au cours d'une période déterminée.Les flux économiques et financiers à l'origine de ces opérations sont répartis en distinguant le compte des transactions courantes (échanges de biens, de services, de revenus et de transferts courants), le compte de capital (transferts en capital) et le compte financier (investissements directs ou de portefeuille).Pour la France, elle est élaborée par la Banque de France, par délégation de la DGTPE.

Document polycopié : On observe que le solde des transactions courantes s’établit à moins de 19.7 milliard (=0.9% du PIB). Par rapport à l’année 2013, il y a une diminution du déficit mais qui est principalement due à la baisse du prix du pétrole. Le prix à moins peser sur les prix des importations et ç a s’est répercuter sur les soldes de transactions courantes. Pour les revenus, ils sont largement excédentaires, ce qui est le signe d’une forte présence des firmes multinationale à l’étranger.

③ Les IDE

Que se soient les recettes ou les dépense, il y a eu une accélération des IDE. On constate qu’ils s’établissent à 11 milliards en 2014 en France.

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