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While My Guitar Gently Weeps · et solos mythiques, ... Iridium Jazz Club, New York, ... ex-guitariste de Téléphone, défend son instrument. « Un piano, c'est

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Page 1: While My Guitar Gently Weeps · et solos mythiques, ... Iridium Jazz Club, New York, ... ex-guitariste de Téléphone, défend son instrument. « Un piano, c'est

13/01/12 16:03Le Monde.fr : Archives

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JEUDI 28 JUILLET 2005

23.20 Arte

While My Guitar Gently WeepsArticle paru dans l'édition du 24.07.05De grands guitaristes rock racontent leur relation fusionnelle avec leur instrument

INQ jeudis de suite, avec « PopObsession », Arte renoue avec les légendes du son électrique de la pop et du rock. Le premier volet, riche en riffset solos mythiques, est consacré à deux éléments essentiels à tout groupe rock : la guitare et la basse. Le réalisateur Tom Theunissen mêle

rencontres magiques, extraits de clips et de concerts.

Iridium Jazz Club, New York, première rencontre. Chaque lundi soir, le club accueille Les Paul. Recroquevillé, le musicien semble faire corps avecson instrument au point qu' « on ne sait plus si c'est Les Paul qui tient sa guitare ou la guitare qui tient Les Paul ». Bras droit paralysé, doigts de lamain droite figés, ce « jeune homme de 90 ans » assure : « Vous pouvez toujours prendre mes doigts, vous ne m'empêcherez pas de m'exprimer. » Lenom de Les Paul est devenu un son : celui de la première guitare électrique.

Jennifer Batten, elle, apprendra à jouer en ressassant le solo de Beat up de Mickael Jackson, dont elle deviendra ensuite la guitariste. C'est une desrares femmes à s'être fait un nom dans ce monde de « mecs ». Louis Bertignac, ex-guitariste de Téléphone, défend son instrument. « Un piano, c'estdifférent, tranche-t-il. Tu n'as pas cette possibilité de variété de sons, sur une seule et même note. » Depuis les années 1970, il a mis au point unlangage avec sa Gibson SG, « chaque accord correspond à une position du corps ».

Si la guitare électrique est, par excellence, l'instrument du rock'n'roll, « avec une basse on peut tout faire », affirme Hellmut Hattler, « ministreallemand de la basse », les doigts jaunis, gravés par les cordes. Bootsy Collins, qui a joué avec James Brown, présente ses alliées : sa « basse del'espace » de 1957, son « étoile noire » aux lumières clignotantes intégrées, en harmonie avec son chapeau haut de forme rouge à étoiles dorées et sadent en or. Ses solos, « ça n'a rien de cérébral », confie-t-il. Rencontre, aussi, avec Lee Rocker, bassiste des légendaires Stray Cats, qui entretient unerelation « de haine et d'amour » avec sa contrebasse, grâce à laquelle il a fait le tour du monde.

Dans la 48e Rue, à New York, guitaristes et bassistes, de chambres ou professionnels, lèchent les vitrines, essaient différentes « grattes ». JimmyPage, Steve Vai, Robert Fripp, Eddie Van Halen, Eric Clapton, Joe Satriani, Frank Zappa, B.B. King... et « même Paul McCartney », tous espèrentapprocher un jour de leurs maîtres.

Lucie Hennequin