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REPUBLIQUE DU CAMEROUN MINISTERE DE L'AGRICULTURE DIRECTION DE LA PRODUCTION AGRICOLE Projet d'Appui au Service National de la Vulgarisation Agricole (PNVA) F- 229? IEVALUATION ENVIIZONNEMENTALE I RAPPORT DEFINITIF JUILLET 1997 ______ SOFT BUSINESS MANAGEMENT CONSULTING GROUP SBMCG B.P. 11.362 Yaoundé Cameroun Tél: (237) 31.68.92 Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

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REPUBLIQUE DU CAMEROUN

MINISTERE DE L'AGRICULTURE

DIRECTION DE LA PRODUCTION AGRICOLE

Projet d'Appui au Service National de la Vulgarisation Agricole(PNVA)

F- 229?

IEVALUATION ENVIIZONNEMENTALE I

RAPPORT DEFINITIF

JUILLET 1997

______ SOFT BUSINESS MANAGEMENT CONSULTING GROUP

SBMCG

B.P. 11.362 Yaoundé Cameroun Tél: (237) 31.68.92

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SOMMAIRE

Page

RESUME ISUMMARY IIILISTE DES ABBREVIATIONS VEQUIPE DES CONSULTANTS VICADRE JURIDIQUE DES EVALUATIONS ENVIRONNEMENTALES 1INTRODUCTION 4

CHAPITRE I: PRESENTATION DU PNVA 7

1.1 - Philosophie 81.2 - Objectifs 81.3 - Activités et Outils 8

1.3.1- La Vulgarisation 81.3.2 - Les Formations 91.3.3 - L'appui à la recherche en milieu paysan 91.3.4 - L'appui aux organisations paysannes et au secteur privé 91.3.5 - Le suivi et évaluation interne 91.4 - Ressources Humaines 101.5 - Structure Organisationnelle 111.6 - Durée 111.7 - Localisation 111.8 - Justification du projet 111.7 - Résultats atteints 11

CHAPITRE II: ETAT INITIAL DE L'ENVIRONNEMENT 122.1 - Environnement physique 132.1.1 - Géomorphologie 132.1.2- Géologie 14

2.1.3 - Pédologie 142.1.4 - Climat 142.1.5 - Les Ressources en eau 15

2.2 - Environnement Biologique 162.2.1 - Flore 162.2.2 - Faune 16

2.2.3 - Espèces menacées 162.2.4 - Espèces nuisibles 17

2.3 - Environnement Socio-culturel 172.3.1 - Population 172.3.2 - Activités de développement 172.4 - Utilisation des terres 192.4.1 - Exploitation du sol 19

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2.4.2 - Exploitation de l'eau 19

2.5 - Diagnostic environnemental des provinces de l'étude 19

CHAPITRE mI IDENTIFICATION ET ANALYSE DES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUXDU PNVA 24

3.1 - Méthodologie Suivie 253.1.1 - Définition des critères environnementauietenus 263.1-2 - Principes 263.2 - Identification et analyse des impacts environnementaux du PNVA 27

3.2.1 - Province de l'Adamaoua 273.2.2 - Province de l'Est 293.2.3 - Province de l'Extrême - Nord 303.2.4 - Province du Littoral 323.2.5 - Province de l'Ouest 333.2.6 - Province du Sud - Ouest 353.3 - Caractérisation des impacts identifiés 363.4 - Conclusion partielle 38

CHAPITRE IV MESURES DE MITIGATION OU D'ATTENUATION 394.1 - Mesures tendant à atténuer les impacts environnementaux imputables au PNVA404.2 - Mesures de mitigation des impacts non imputables au PNVA 41

CHAPITRE V FORMATION ET GESTION ENVIRONNEMENTALE 445.1 - Formation environnementale 45

5.2 - Gestion environnementale 45

CHAPITRE VI MONITORING ENVIRONNEMENTAL 49

6.1 - Outils de Gestion 50

6.2 - Indicateurs de suivi environnemental 50

CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS 52BIBLIOGRAPHIE 56ANNEXES 57

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RESUMiE

Les politiques d'ajustement structurel mise sur pied depuis la dernière décennie par lesinstitutions de BRETTON WOODS on enduit la mise en oeuvre de programmes et projetsdont l'objectif ultime était l'éradication de la pauvreté et la promotion du développement.

Malheureusement, bon nombre de ces projets s'étaient fixés pour principal défi, lacroissance économique sans considération aucune des effets néfastes de cette croissance surl'environnement, d'autant plus qu'à cette époque, il n'existait presque pas d'instrumentjuridique de portée nationale ou internationale qui les contraignait à internaliser les effetsexternes de leurs activités.

Or depuis 1992, date mémorable dans l'histoire de l'environnement et dudéveloppement qui a vu se tenir le sommet de la terre, les divers pays membres du systèmedes Nations Unies ont dû prendre des engagements fermes tendant à apporter leur contributionau processus du développement durable qui était devenu en fait le cheval de bataille de toutesles nations de la planète.

Le Cameroun ne dérogeant pas à cette règle, l'équipe dirigeante du Projet d'Appui auService National de Vulgarisation Agricole (PNVA), en accord avec la Banque Mondiale estson principal pourvoyeur de fonds, a décidé de la conduite d'une évaluationenvironnementale de cet important projet comme préalable au lancement de la deuxièmephase opérationnelle devant s'étendre de 1997 à l'an 2001.

Rappelons que les objectifs assignés à cette étude sont

* Identifier les zones d'intervention prioritaires pour maximiser la contribution duprojet à un développement durable au Cameroun.

* Proposer des actions simples et efficaces économiquement permettant de mieuxintégrer la conservation de l'environnement, notamment par les biais destechnologies appropriées dans le développement agricole au Cameroun.

Fort de ce mandat clairement établi, l'équipe de consultants en charge de la présenteétude a abouti aux principaux résultats ci-après

* Les principaux impacts négatifs du PNVA sont de 5 ordres- risque de toxicité humaine due à l'usage des engrais et pesticides chimiques qui a

reçu une intensité moyenné,- pollution des milieux récepteurs également due à l'usage des engrais et pesticides

chimiques qui a reçu une intensité moyenne,- carence nutritionnelle qui a reçu une intensité moyenne,- déforestation qui a reçu une intensité faible,- Menace sur la biodiversité qui a reçu une intensité faible

a Les impacts positifs du PNVA sur l'environnement sont les suivants- bonne conservation des sols,- amélioration des rendements des cultures,- augmentation de la production agricole.

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a Les zones d'intervention prioritaires pour maxiniser le contribution du projet à undéveloppement durable au Cameroun sont essentiellement constituées de zones àécologie fragile, notamment les provinces de l'Extrême - Nord, du Littoral, del'Ouest et du Sud - Ouest.

Les mesures mitigations conçues pour atténuer voire supprimer les impacts négatifssur l'environnement sont constituées d'actions simples et efficaces, dont la clé de voûterepose sur la vulgarisation de la technique de foyers améliorés pour une gestion durable descombustibles ligneux, la promotion d'une agriculture durable, et la gestion des stocks dedenrées agricoles.

Enfin, cette étude étant classée en catégorie environnementale « B », certains impactsnégatifs, notamment le niveau de pollution des milieux récepteurs, n'ont pas pu être validéspar une analyse dans les laboratoires spécialisés.

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LISTE DES ABREVIATIONS

AMRT Atelier Mensuel de Revue des TechnologiesAVZ Agent de Vulgarisation de ZoneCCI Chambre de Comrnmerce InternationalCDC Cameroon Development CorporationCED Centre pour l'environnement et le développementCEDC Centre pour l'Environnement et le Développement au CamerounCIPCRE Cercle international pour la promotion de la créationCNUE Conférence des Nations Unies pour l'EnvironnementCRTV Cameroon Radio TelevisionCUP Chef d'Unité ProvincialeDCO Demande Chimique en OxygèneDB05 Demande Biologique en Oxygène en 5 joursENVT EnvironnementFAO Food andAgricultural OrganisationFASA Faculté d'Agronomie et des Sciences AgricolesFIMAC Financement des Micro - réalisations Agricoles et CommunautairesGC Groupe de ContactIRAD Institut de Recherche Agronomique pour le DéveloppementMES Matière en SuspensionMINAGRI Ministère de l'AgricultureMINEF Ministère de l'Environnement et des ForêtsONG Organisation Non GouvernementalePAGTV Projet d'Aménagement et de Gestion des Terroirs VillageoisPNGE Plan National de Gestion de l'EnvironnementPNVA Projet d'Appui au Service National de Vulgarisation AgricolePNVFA Programme National de Vulgarisation et de la Formation AgricolesRADDA Réseau d'Appui au Développement Durable en AfriqueSAILD Service d'Appui aux Initiatives Locales de DéveloppementSEMRY Société d'Expansion et de Modernisation de la Riziculture dYagouaSNV Organisation Néerlmdaise pour le DéveloppementSOCAPALM Société Camerounaise de PalmeraiesSODECOTON Société du Développement du CotonSP Superviseur Provincial du PNVASPE Secrétariat Permanent à l'EnvironnementSR Superviseur de RégionSS Superviseur de SecteurTS : Technicien SpécialiséTSE Technicien Spécialisé en EnvironnementTSR Technicien Spécialisé RégionalUD Unité de démonstrationUSAID United States Agency for InternationaDevelopmentUT Unité Témoin

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EQUIPE DE L'EVALUATION

Le SBMCG a mobilisé pour cette évaluation 5 experts

MM: - Ndemanou Richard, Agronome et spécialiste en gestion de l'environnement chef del'équipe

- Ongolo Maximin, Agro économiste- Kuate Victor, Economiste Rural- Djolla Djolla Simon, Agronome et spécialiste en Vulgarisation

Mme - Ndedi Nogmis Marie Rose, Agronome et gestionnaire de l'environnement

Le SBMCG tient à remercier

- Mr Boyogueno Alphonse pour sa contribution appréciable à la réalisation de cetteévaluation

- les responsables du PNVA, des services du MINAGRI et des ONG pour la qualitéde l'accueil qu'il ont bien voulu accorder à l'équipe chargée de l'étude

- les agriculteurs pour leur disponibilité.

Les conclusions de cette évaluation sont le reflet des constatations, des échanges etconcertations avec les agriculteurs et les encadreurs.

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LE CADRE JURIDIQUE DES EVALUATIONSENVIRONNEMIENTALES AU CAMIEROUN

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L'intérêt du Cameroun pour l'environnement s'est manifesté commne dans presque tousles pays africains de façon incidente, et principalement à travers la réglementation del'exploitation de la faune et de la flore, ainsi que leur conservation. Cet intérêt, inspiré par lalégislation coloniale et les instruments juridiques internationaux en la matière, datant d'avantles indépendances, a persisté après l'accession du pays à la souveraineté internationale le lerJanvier 1960, sans que l'on puisse parler encore au cours des deux premières décennies post-coloniales, d'une véritable prise de conscience des enjeux de la protection de l'environnement.Autrement dit, si l'on ne peut affimner que le champ juridique de la protection del'environnement au Cameroun soit resté vierge jusqu'à une période récente, il est sans contesteque le pays ne disposait -pas jusqu'à présent d'une véritable politique de l'environnement,encore moins de développement durable.

Certes, on note en droit camerounais une abondance de textes abordant les questionsenvironnementales, qu'il s'agisse des réglementations nationales, ou des instruments juridiquesinternationaux spécialisés. Mais en l'absence d'une politique globale en la matière, mêmeaprès la conférence de Stockholm en 1972, a prévalu l'ébauche progressive des politiquessectorielles se traduisant au plan normatif par l'adoption d'un ensemble de textes épars, centrésdu reste sur l'exploitation des ressources naturelles. A cet éparpillement normatif,correspondait un éclatement institutionnel en raison du nombre particulièrement élevéd'institutions ( Ministères techniques, organismes publics et parapublics ), intervenant à titreprincipal ou subsidiaire dans la gestion des ressources naturelles et le contrôle de certainesactivités susceptibles de nuire à l'environnement.

Or, depuis le rapport de la commission BRUNDTLAND (1) "NOTRE AVENIR ATOUS" paru en 1987, l'environnement est devenu un sujet de préoccupation planétaire, qu'ils'agisse de l'appauvrissement de la couche d'Ozone, de la pollution marine et atmosphérique,de la déforestation massive, des mouvements transfrontières des déchets, de la perte de ladiversité biologique et génétique, de la désertification, de la pauvreté et ses conséquences,etc...

La participation du Cameroun à tous les fora Internationaux où sont débattus lesdifférents aspects de ces problèmes environnementaux, donne la mesure de la prise deconscience des enjeux de l'environnement et du développement pour les générations présenteset futures. Surtout, les mesures concrètes prises par ce pays dans la phase préparatoire de laconférence des Nations Unies pour l'Environnement et le Développement (CNUED) de Juin1992 à Rio, traduisent à l'évidence sa volonté de faire de l'environnement une composanteimportante de son développement.

L'une de ces actions concrètes est la promulgation par le Président de la République, l'andernier, de la loi N° 96/12 du 5 Août 1996 portant loi cadre relative à la Gestion del'Environnement. En l'absence des textes d'application spécifiques pour chaque secteurd'activités, cette loi constitue actuellement le cadre juridique de référence des évaluationsenvironnementales au Cameroun.

En effet, celle-ci dispose en son article 17 que: "le promoteur ou le maître d'ouvragede tout projet d'aménagement, d'ouvrage, d'équipement ou d'installation qui risque, enraison de sa dimension, de sa nature ou des incidences des activités qui y sont exercées

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sur le milieu naturel, de porter atteinte à l'environnement est tenu de réaliser, selon lesprescriptions du cahier de charges, une étude d'impact permettant d'évaluer lesincidences directes ou indirectes dudit projet sur l'équilibre écologique de la zoned'implantation, ou de toute autre région, le cadre et la qualité de vie des populations etles incidences sur l'environnement en général".

Sans avoir la prétention d'être une étude d'impacts environnementaux dans le plein sensdu terme, nous pensons que la présente étude rentre dans le cadre de cette préoccupationgouvernementale.

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INTRODUCTION

INTRODUCTION

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Depuis 1985-1986, le Cameroun traverse une crise qui touche l'ensemble de l'économienationale se traduisant par une baisse des revenus de la population, estimée à 13,2 millions en1995, et le développement de l'insécurité alimentaire au niveau des groupes les plusvulnérables. Cette crise est caractérisée pour le secteur agricole par une baisse des productionsvivrières et de rente, la dégradation du commerce extérieur et des difficultés financièrescroissantes au niveau des établissements publics agricoles.

le secteur agricole occupe une place prédominante dans l'économie nationale, et ildemeure ainsi le secteur prioritaire dans la stratégie de développement du pays. En ce quiconcerne ce secteur, le gouvernement du Cameroun a pris une série de mesures entre 1991 et1993, avec comme objectif principal, créer un environnement sectoriel favorable à la relancede la production agricole. Une politique Nationale Agricole a été élaborée en 1990.

C'est dans ce contexte que le Programme National de Vulgarisation et de FormationAgricoles a été créé, pour accroître la production des paysans en renforçant les institutionsopérationnelles, en mettant en place un système de gestion des services de vulgarisation, et enfinançant la formation pour une meilleure vulgarisation.

Ce programme a débuté en 1988 par une phase pilote qui a permis de tester, durant troisans, en vraie grandeur les éléments du système de vulgarisation de formnation à appliquer àpartir de 1991 pour le lancement de la phase opérationnelle. Celle-ci a couvert six provincesl'Adamaoua, l'Est, l'Extrême-Nord, le Littoral, l'Ouest et le Sud-ouest.

Depuis 1994, le Gouvernement du Cameroun a adopté une nouvelle stratégie dedéveloppement économique dont la priorité est accordée à la stimulation de l'initiative privéepar la poursuite de la restructuration des différentes filières de production avec un accentparticulier sur le développement régional, la commercialisation, la conservation et latransformation des produits agricoles, le rôle de l'état se recentrant sur ses obligations deservices publics et sur le soutien des initiatives privées.

Le programme d'Ajustement du secteur Agricole ( PASA ), qui est au centre de cettenouvelle stratégie, propose une refonte complète des services traditionnels de l'Etat,intervenant dans le secteur agricole. Et l'un des objectifs spécifiques du PASA est la gestiondes ressources naturelles du pays qui trouve son importance dans le fait que la plupart desrégions du pays présentent des signes de dégradation du patrimoine national .

Dans le cadre de cette refonte le programme a connu certaines évolutions* changement de dénonination: Programme National de Vulgarisation et de

Formation Agricoles ( PNVFA), devient Projet d'Appui au service National de VulgarisationAgricole (PNVA).

* Extension du programnme dans toutes les provinces depuis 1996.

Perçu comme un moyen de sauvegarde des acquis, du potentiel, et de l'infrastructure(outils de production) préexistants, le PNVA, depuis le lancement de la phase opérationnelleen 1991, a introduit plusieurs innovations dont certaines ont été adaptées dans le systèmeagraire des agriculteurs des six provinces couvertes par l'étude. Ces innovations ont eu deseffets positifs ou négatifs sur les milieux physique, humain, social et économique.

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Ayant réuni les conditions minima ou maxima pour assurer pleinement et efficacementson rôle de transfert de technologies, le PNVA à l'instar de la plupart des projets dedéveloppement de la Banque Mondiale a besoin d'une analyse pour justifier son intérêtcomme outil efficace de développement. Cette analyse est un préalable pour l'amorce de ladeuxième phase opérationnelle envisagée dans un proche avenir.

Ces préoccupations ont justifié le lancement par l'équipe dirigeante d'une étude de l'évaluationenvironnementale du PNVA afin de susciter la prise de conscience des enjeuxenvironnementaux par les acteurs impliqués dans sa mise en oeuvre.

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1 CHAPITRE I 1! PRESENTATION DU PNVA i

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Malgré l'importance du système agricole dans l'économie camerounaise, et surtout del'autosuffisance alimentaire dont jouit le Cameroun, les études menées conjointement par laF.A.O., la Banque Mondiale et l'USAID en 1982, avaient ressorti des insuffisances dansl'encadrement agricole. En outre, lors de la préparation du 6è plan quinquennal dedéveloppement, d'autres indices pouvant compromettre la productivité agricole ont étédécelés.

C'est fort de ce constat qu'un séminaire sur la vulgarisation s'est tenu en 1985 àYaoundé, et l'une des reconmnandations de celui-ci fut la mise en place dès 1987 d'unProgramme National de Vulgarisation et de Formation Agricoles ( PNVFA ), aujourd'huidénommé Projet d'Appui au Service National de Vulgarisation Agricole ( PNVA ) qui seprésente comme suit:

1.1 - PHILOSOPEIIE

La philosophie du projet repose sur l'adaptation au contexte camerounais du système devulgarisation développé par BENOR. En effet, l'approche méthodologique adoptée par cedernier est le système Formation et Visites. L'établissement des programmes d'action duPNVA est basé sur les principes dudit système.

1.2 - OBJECTIFS

L'objectif du projet est d'accroître la productivité agricole en renforçant les institutionsopérationnelles, en mettant en place un système de gestion des services de vulgarisation, et enaméliorant le lien recherche-vulgarisation. En clair, il s'agit de la mise en place d'un systèmede vulgarisation harmonisé et adapté aux conditions régionales et locales.

1.3 - ACTrIVTEs ET OuTiLs

Les activités du PNVA englobent:- la vulgarisation;- les formations;- l'appui à la recherche participative en milieu paysan;- l'appui aux organisations paysannes et au secteur privé;- le suivi-évaluation

1.3-1 La vulgarisation

Elle consiste à transmettre des recommandations techniques de production auxagriculteurs sur divers thèmes. Cette transmission se fait à travers les unités dedémonstration- les visites régulières des agents de vulgarisation agricole aux groupes de contact- les visites de supervision des autres supérieurs hiérarchiques- les journées portes ouvertes

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1.3-2 Les formations permanentes et spécifiques du personnel

Elles sont constituées:- des sessions de quinzaine des agents de vulgarisation agricole ( AVZ ) et superviseurs desecteurs (SS). Elles se tiennent 2 fois par mois par secteur, et durent 1 jour.- des Ateliers Mensuels de Revue des Technologies ( AMRT ), pour la formation desTechniciens spécialisés par les chercheurs ou personnes ressources. Ces ateliers se tiennent 1fois par mois, et durent 2 jours.- les séminaires et ateliers organisés soit par le niveau central, soit par les provinces- les stages de perfectionnement suivis à l'étranger et voyages d'études

1.3.3 Appui de La recherche participative dans le milieu paysan

Dans le cadre de la convention de collaboration signée entre le MINAGRI et leMINREST, le PNVA a pour rôle de renforcer les relations vulgarisation - recherche en

- réalisant le diagnostic participatif de l'exploitation agricole mené conjointement parles chercheurs, vulgarisateurs et agriculteurs

- assistant les chercheurs aux essais en milieu paysarg- définissant conjointement avec les chercheurs les thèmes des ARMT.

1.3-4 Appui aux organisations paysannes et au secteur privé.

Son but est d'assurer la liaison entre le PNVA et les organismes d'appui à lavulgarisation tels que les opérateurs privés fournisseurs d'intrants ( semeri, es tngraispesticides, matériel agricoles...), les acheteurs de produits agricoles et les ONG dans le cadredes activités connexes

1.3-S le suivi - évaluation

Le suivi - évaluation a pour objectif de- fournir aux responsables et superviseurs des informations sur le progrès réalisé surles activités principales du projet;- déterminer dans quelle mesure les objectifs sont atteints- chercher les explications sur le niveau atteint par les objectifs en analysant les écartsconstatés- rédiger les termes de référence pour les études qui intéressent le PNVA.

L'accomplissement de ces missions se fait à travers une série d'indicateurs deperformance tels que : les groupes de contact, les agriculteurs de contact, les unités dedémonstration, les unités témoin. etc...

1.4 - RESSOURCES HUMAiNES

Au cours de l'exercice 1995/1996. le PNVA a employé 2135 personnes réparties enpersonnel technique et personnel d'appui.

Le personnel technique a un effectif de 2059 agents, dont 85 femnes et se composecommne suit:

- 1 coordonnateur national:

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- 6 chefs de cellules et 12 chefs d'unités nationales;-10 superviseurs provinciaux- 52 superviseurs régionaux;- 60 chefs d'unité provinciale (y compris le Technicien spécialisé en environnement).- 223 superviseurs de secteur;- 231 techniciens spécialisés régionaux- 1466 agents de vulgarisation de zone.

Le personnel d'appui est constitué de 76 agents dont 6 veilleurs de nuit, 12 chauffeurs, 8secrétaires et 37 agents de la cellule administrative et fimancière. Il faudrait cependant préciserque le personnel en contact avec les agriculteurs constituent 71,2% des effectifs des cadrestechniques.

1.5 - STRUCTURE ORGANISATIONNELLE

Le PNVA est placé sous la tutelle du Ministère de l'Agriculture ( MINAGRI ). Il estactuellement structuré de la manière suivante

Au Niveau central, un coordonnateur national qui relève du Directeur de la ProductionAgricole, animne la coordination nationale composée de six cellules qui sont

- la cellule vulgarisation agricole;- la cellule formation et développement des ressources humaines- la cellule appui à la recherche en milieu paysan- la cellule appui aux organisations paysannes et au secteur privé;- le cellule suivi et évaluations interne- la cellule administrative et financière.

Au niveau provincial, un superviseur assure la coordination des activités regroupéesdans les unités suivantes

- l'unité vulgarisation;- l'unité formation;- l'unité appui à la recherche en milieu paysan;- l'unité appui aux organisations paysannes et au secteur privé;- l'unité suivi - évaluations interne- l'unité semences;- l'unité administrative et financière- un technicien spécialisé en environnement.

Au niveau régional, un superviseur anime et coordonne les activités des techniciensspécialisés dans les domaines suivants

- cultures fruitières et pérennes- cultures vivrières et maraîchères;- production animale- semences;- appui aux organisations paysannes et au secteur privé.

Au niveau des secteurs, un superviseur coordonne les activités des AVZ.

Au niveau de la zone, l'AVZ travaille avec des groupes d'agriculteurs appelés groupesde contact.

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1.6 - DUREE DU PROJET

La phase pilote du projet a commencé en 1988 et a duré 3 ans. Elle a été suivie par unephase opérationnelle de 1991 à 1997. Une deuxième phase d'une durée de 5 ans estactuellement en cours de négociation.

1.7 - LOCALISATION DU PROJET

La phase pilote a couvert 4 provinces à savoir le Sud (département du Ntem), l'Extrême-Nord ( Mayo Tsanaga et Mayo Sava), l'Est ( Lom et Djerem) et le Nord-Ouest. La phaseopérationnelle quant à elle a couvert six provinces: Adamaoua, Est, Extrême - Nord, Littoral,Ouest et Sud - Ouest. Depuis 1996, le PNVA couvre les dix provinces du Cameroun. Il estainsi implanté dans 58 départements répartis en 52 régions, 225 secteurs et 1671 zones devulgarisation.

1.8 - JUSTIFICATION DU PROJET

1. 8-1 Justification techniqueLa vulgarisation permet de changer indiscutablement les habitudes et certaines

méthodes culturales, en vue d'améliorer la productivité agricole, et par conséquent le niveaude vie des populations.

L'emploi des UD, des journées portes ouvertes par exemple, ainsi que les résultats quisuivront, permettent de convaincre les agriculteurs, et de les encourager dans l'adoption destechniques vulgarisées.

l.8-2 Nature et répartition des avantages du projetLa nation toute entière bénéficie des retombées du projet, dans la mesure où ce dernier

permet au pays de maintenir son autosuffisance alimentaire, et partant sa sécurité alimentaire.- Près de 1241.158 familles sont touchées par le projet, et bénéficient de son

encadrement.- le projet engendre également d'autres avantages, indirects, appréciables grâce à des

effets d'entraînement sur la commercialisation, la distribution.

1.9 - RESULTATS ATTEiNTS

Les taux de réalisation des U.D. ainsi que leur nombre, sont très variables d'une région àune autre. Au cours de l'exercice 1996/97, les taux de réalisation sont de 55,8 % pour lesU.D.. 54% pour les formations de quinzaine, 60% pour les AMRT.A ce jour

- 14 cadres du PNVA ont suivi des stages de perfectionnement à l'étranger- 5 séminaires et ateliers organisés;- 593 journées portes ouvertes organisées avec la participation de 9427 paysans dont6448 agriculteurs de contact- 32 essais en milieu paysan effectués dans 18 sites- 69,2% de visites des AVZ aux agriculteurs- 47,7% visites des SS aux AVZ- 3 1. 1 % visites des superviseurs aux techniciens spécialisés- encadrement de 1.241.158 agriculteurs regroupés en 12.690 groupes de contact..

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CHAPITRE IlETAT INITIAL DE L'ENVIRONNEMENT

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Le Cameroun situé au fond du creux axial du golfe de Guinée qui s'étend jusqu'au lacTchad, est localisé entre les latitudes 2° Nord et 130 Nord et les longitudes 8°30' Est et 160Est. Sa forme triangulaire allongée suivant l'axe sud-nord ( traversant plusieurs latitudes de lazone équatoriale au Sahel tropical ), lui permet de couvrir des régions d'aspects naturels diverset parfois très distincts. Ceci laisse entrevoir une diversité écologique, sociale et culturellecertaine.

Le Cameroun serait naturellement un véritable " Monde de différences " ( Een WereldVan Verschil, 1991 ), avec des ressources naturelles qui n'attendent qu'à être efficacementmises à contribution, pour un développement durable de ses régions. Le présent état initial del'environnement cGuvre les provinces de l'Adamaoua, de l'Est, de l'Extrême Nord, du Littoral,de l'Ouest et du Sud-ouest concernées par l'étude.

2.1 - ENVIRONNEMENT PHYSIQUE

2.1.1 Géomorphologie -a) ReliefLe relief est structurée en trois unités bien distinctes

- les basses terres, plaines ou cuvettes- les plateaux;- les hauts plateaux ou montagnes.

* Les basses terres sont constituées de la plaine côtière atlantique ( Golfe de Guinée ),et des reliefs cristallins assez élevés du Sud-ouest du Cameroun.* Les plateaux , essentiellement le plateau Sud camerounais qui s'étend sur tout le sudet l'est du pays du Golfe de Guinée ( Mont Cameroun ) à l'Extrême - Nord.

L Les Hauts Plateaux particulièrement ceux de l'Ouest

b) HvdrographieOn distingue:

* Les eaux courantesLes cours d'eaux ont un réseau dense dans le sud équatorial et moins dense vers le nord

sahélien. Ils sont permanents au sud et périodiques dans le nord. Dans la région tropicalesoudanaise, ils sont bordés d'une forêt galerie quasi permanente.

L'Extrême-Nord a des cours d'eau saisonniers bondés d'eau en saison pluvieuse, et secsen saison sèche.

Les régions des plateaux et des montagnes sont caractérisées par des vallées plus oumoins encaissées et des versants plus ou moins abruptes, favorisant un ruissellement à fortevitesse des eaux de surface.

* Les eaux stagnantesLes eaux stagnantes naturelles existant au Cameroun sont essentiellement des lacs. Ces

derniers sont plus nombreux dans le sud équatorial que dans le nord tropical. Ces différenteseaux stagnantes sont désignées dans l'annexe V.

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2.1.2 - Géologie

Les formations géologiques de la zone d'étude présentent trois unités distinctes- le craton du sud,- le socle cristallin et cristallophyllien,- la couverture sédimentaire et volcanique.

Sur le plan structural, ces formations ont subi des phases orogéniques importantes.

2.1.3 - Pédologie

Dans les six zones d'étude, les types de sols qu'on rencontre sont* les sols minéraux bruts résultant de l'érosion et non des processus chimiques liés au

climat. On les retrouve dans le Nord du Cameroun et dans les hauts plateaux de l'ouest.* Les sols peu évolués, formés soit sur des roches récentes ou sur les surfaces en

permanence soumises à l'érosion. On les retrouve dans les Monts Mandara, les Hauts plateauxde l'Ouest, les piedmonts des massifs cristallins en régions tropicales et les plaines côtières dulittoral.

* les vertisols au Nord du 9è parallèle nord (plaine du Logone et la région de Maroua)* les sols à mull: régions volcaniques montagneuses de l'ouest*les sols sesquioxydes ferralitiques: Nord du 9è parallèle Nord, plateau sudCameroun et Adamaoua* les sols hydromorphes: plaine inondée du Logone dans l'Extrême Nord• les sols Halomorphes: sols hardés dans l'Extrême Nord.

En résumé, on distingue trois grands groupes des sols suivant les ensembles agro-écologiques

- les sols noirâtres provenant de l'altération des roches volcaniques plus ou moinsbasiques dans les hauts plateaux de l'Adamaoua;- les sols du vaste plateau Sud-camerounais dérivés des roches cristallinesoriginairement pauvres;- les sols du grand Nord Cameroun, soumis à un climat tropical relativement sec etmême sahélien.

2. 1.4 - Climat

La zone étudiée est à cheval sur deux domaines climatiques- le domaine à climat équatorial- le domaine à climat tropical

a) Domaine à climat équatorialIl a un climat chaud et plus ou moins humide, marqué par d'abondantes précipitations,

qui varient entre 1500 et 5000 mm, avec des taux élevés en bordure côtière. On note deuxsaisons pluvieuses, une petite de Mars à Juillet, et une grande de mi-Aôut à mi-Octobre, etdeux saisons sèches, une petite au mois d'août, et une longue de mi-octobre à Mars.

Les températures varient de 200 à 32°c en moyenne, avec une forte humidité dans l'air.ce domaine se subdivise en plusieurs régions climatiques:

. le climat équatorial pseudo-tropical côtier à Douala (Littoral), à Bakassi (Sud - Ouest)etc.

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. le climat équatorial pseudo-tropical de montagne ( région montagneuse de l'ouest)

. le climat équatorial forestier avec une grande saison sèche ( région de savanes boiséesde l'Est ;Bertoua, Batouri ).Le Mont Cameroun a une pluviométrie très élevée, et présente: un microclimat

particulier de ce domaine équatorial.

b) Domaine à climat tropicalLe clirnat y est chaud et plus ou moins sec. On note deux saisons, l'une sèche allant de

Novembre à mi-Juin, et l'autre pluvieuse plus ou moins orageuse, allant de mi-Juin à mi-Octobre. La moyenne annuelle des précipitations varie de 600 mm à 1000 mm. Lestempératures moyennes vont de 28°c à 45°c avec des pointes atteignant 500 à Kaélé et àYagoua. Les températures les plus basses sont localisées dans les régions de montagnes(Monts Mandara). On y rencontre:

- le climat tropical de montagne : région du plateau de l'Adamaoua et des MontsMandara.- le climat tropical de transition ou soudanien : région du Logone ( Kaélé, Yagoua,Maga )- le climat tropical sahélien: région de la cuvette sableuse de l'Extrême Nord(Maroua, Mora Kousseri etc...)

2.1.5 - Les ressources en eaui

Les ressources en eau sont constituées des eaux de surface, ruisselantes ou stagnantes,naturelles, lacs lagunes ou artificielles ( canaux, retenues d'eau, étang).

a) les eaux artificielles de surfaceElles sont représentées par de rares étangs et de nombreux barrages de retenue. Les

détails sont donnés par l'annexe V.

b) Les eaux desub - surfaceCe sont les nappes phréatiques, elles sont assez hautes dans les sols des régions

équatoriales quelle que soit la saison. En région tropicale, elles affleurent en saison pluvieuseet tarissent au plus fort de la saison sèche. c'est le cas des Mayo (cours d'eau saisonniers dansl'Extrême nord).

c) Les eaux souterraines et leurs émergencesOn les rencontre dans la région du Mungo (Litoral), dans la partie occidentale du bassin

de Manfé (Sud - Ouest), dans les hautes montagnes volcaniques de l'Ouest et dans l'Adamaoua

d) Qualité des eauxLe centre de recherche hydrologique du Cameroun, a pour objectif d'améliorer

progressivement la qualité physico-chimique des eaux du Cameroun.

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2. 2 ENVIRONNEMENT BIOLOGIQUE

2.2.1 -La floreLa position géographique du Cameroun lui confère une grande diversité végétale.

Quatre des six grands types de formation végétales y sont représentées . Il s'agit de- végétation de forêts dense- végétation de type montagnard;- végétation de type soudanien- végétation de type sahélien.

Leur répartition spatiale correspond strictement à la zonation climatique etmorphologique du pays, c'est ainsi qu'on rencontre

* La forêt dense humide zuinéo-conzolaise. Elle est composée d'une forêt densesempervirente de basse et moyenne altitude ( forêt ombrophile ), et d'une forêt dense humidesemi-décidue de moyenne altitude.

* Les savanes: on distingue:. les savanes péri forestières soudano-guinéennes ( piedmont méridional du plateau de

1' Adamaoua )l les savanes arbustives soudaniennes de l'Adamaoual les savanes soudaniennes ou boisées.

* Les steppes sahéliennes à épineux qui se retrouvent dans la région de Yagoua et Kaélé(Etrême - Nord)

2.2.2 - La Faune

La faune est très diversifiée et généralement mixte. Les animaux de toutes les tailles ethabitudes alimentaires cohabitent. Toutefois, les regroupements des espèces se font enfonction de la disponibilité des aliments dans le milieu, des conditions climnatiques et desmodes d'habitats.

2.2.3 - Espèces rares ou menacées

a) Faune: On cite : le gorille, le chimpanzé, le pangolin géant, la panthère, le léopard.l'éléphant, le colombre gereza, le mandril. les écureuils volants, le chevrotin aquatique, lepotto de bostman, les céphalopodes à bandes dorsales noires, les céphalopodes bleus, lesbabouins etc...

b) Flore : On cite l'ayous, le sapelli, sipo, kossipo, doussier, iroko, mukulungu, le bété.l'azobe etc....

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c) Les aires protéeéesOn y distingue:

1 - réserve de faune du Dja (Est), Douala, Edéa (Littoral). Deng-deng, pour la conservationdes ressources,2 - Parc national kalamaloue, Mozogo-gokoro, Waza pour la protection (Extrême - Nord) etKorup (Sud - Ouest),3 - Réserve forestière de Ngaoundéré (Adamaoua), Korup et Sud Bakundu (Sud - Ouest)Dibombe Mabobe (Littoral) etSantchou (Ouest).

2.2.4 - Les espèces nuisibles- les rongeurs- les oiseaux- les éléphants ( Extrême - Nord, Est, Sud-ouest)- les singes- le criquets puants (Rhyzonecerusvariégatus)- les pucerons, fourmis, chenilles.

2.3- ENVIRONNEMENT SOCIO-CULTUREL

2.3.1 - Population

La population du Cameroun était de 10.493.655 habitants (recensement de la population1987 ) Le taux de natalité très élevé est d'environ 50% dans les hauts plateaux de l'ouest etMonts Mandara, Adamaoua 38%, Diamaré 29%. La mortalité. bien qu'en baisse, reste élevée22% en 1960, 20% en 1980.

La population est essentiellement jeune ; 56% a moins de 20 ans. Les populationsurbaines et rurales de la zone d'étude sont respectivement de 6.934.475 et 4.048.749 comnmeindiqué dans l'annexe VI.

2.3.2 - Activités de développement

Les activités de développement prévues sont- l'Agriculture- I'élevage- la pêche- l'exploitation forestière

a) Agriculture* Agriculture traditionnelle

La majorité de la population pratique l'agriculture traditionnelle. Le système itinérant surbrûlis est le plus répandu. Les principales cultures en région équatoriale humide sont: le maïs,l'igname, lemacabo. le cacao, le café.

* Agriculture industrielleLa zone équatoriale humide contient les plus grandes agro-industries du pays : la CDC,

et la SOCAPALM dans la zone équatoriale à grande saison sèche, Maïscam dans l'Adamaoua,et les grandes plantations de caféier à l'Ouest et à l'Est.Dans la zone soudanienne et sahélienne, on a la Semry à Yagoua et la Sodecoton dans leDiamaré. La conséquence majeure du système itinérant de cultures sur brûlis, est qu'elle

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l b

favorise la déforestation et l'érosion, tandis que l'agriculture industrielle est à l'origine de ladéforestation à grande échelle, la pollution causée par les fertilisants artificiels, ( pesticides etautres engrais chimiques ), la perte de làiodiversité.

b) ElevageL'élevage est une activité moyenne des populations de la zone équatoriale, en raison d'un

climat trop humide et d'une végétation hostile à l'animal. Cependant, les petits ruminantscomme les chèvres et les moutons, sont élevés dans la plupart des villages. Cet élevagedomestique ne présente aucun danger immédiat sur l'Environnement. Il est cependantnécessaire de noter que la divagation des bêtes crée des problèmes de santé, et des conflitsentre populations.

Dans les zones équatoriales et tropicales à grande saison sèche, l'élevage est une activitéimportante. Il se pratique de trois manières

- l'élevage nomade,- l'élevage sédentaire,- la transhumance.

La conséquence majeure de cette dernière pratique est la régularité des conflits entreagriculteurs et éleveurs.

c) La chasse

L'exploitation des ressources naturelles en général, et de la faune en particulier, est trèsintense dans la zone d'étude. Le braconnage est un problème majeur, en effet, les populationsrurales y puisent 90% des protéines consommées. Une autre raison qui favorise le braconnageserait le nombre élevé de fusils acquis par la population.

d) La pêcheEn zone équatoriale, la pêche est particulièrement maritime et constitue l'une des

principales activités des populations. La pêche industrielle s'est développée le long des côtes.mais les populations pratiquent aussi la pêche traditionnelle.

En zone tropicale par contre, la pêche est limitée aux lacs, rivières et autres dépressionsde retenue-d'eaux après la saison des pluies.

e) L'exploitation forestièreDans la zone d'étude, plus de la moitié de la population vit dans les villages, et est

relativement pauvre. Elle dépend ainsi des ressources naturelles pour leur survie quotidienne.Les produits forestiers, particulièrement le bois de chauffe et les animaux sauvages, sontd'une forte demande et sont très utilisés. Les produits forestiers servent également dans lamédecine traditionnelle, la consommation des fruits sauvages, la construction des cases,hangars, brise-vent et le contrôle de l'érosion.

L'exploitation industrielle forestière est intensive dans la région équatoriale humide. etfavorise l'accès aux nouvelles aires de cultures, à travers les pistes de collecte des billes debois.

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iY

2.4 - UTILISATION DES TERRES

2.4.1 - Exploitation des sols

L'exploitation des sols est surtout axée sur les activités agricoles. L'intensité desinteractions avec la nature et les dégradations éventuelles, dépendent de la zone écologique.En zone forestière humide, la mise en place des plantations entraîne la destruction des forêts.Cette région est caractérisée par la grande fragilité des sols. La pratique de la culture itinérantereprésente une menace sérieuse sur les forêts, avec toutes les conséquences qu'entraîneraitune déforestation massive.

Dans la région des hauts plateaux, et notamment dans la province de l'Ouest, lesproblèmes viennent surtout de l'utilisation intensive des terres, les jachères étant de plus enplus rares.

Dans la zone soudano-sahélienne, la mauvaise maitrise des techniques culturales et lagestion irrationnelle des pâturages liée au phénomène du nomadisme et de transhumance,posent le ptoblème de désertification. La pression sur les terres agricoles et pastorales estmanifeste dans la zone.

2.4.2 Exploitation de l'eau

Elle ne cause de problèmes environnementaux que dans le cadre de la création desouvrages de retenue, de canalisation et de distribution d'eau.

Toutefois, l'exploitation au Cameroun se fait dans le cadre de la consommation humaineet animale, l'irrigation n'étant pas une pratique courante.

2.5 - DIAGNOSTIC ENVIRONNEMENTAL DES ZONESECOLOGIQUES DU CAMEROUN

Dans le cadre de l'élaboration du plan national de gestion de l'environnement, 42zones écologiques ont été identifiées qui sont actuellement regroupées en 10 grandes régionsécologiques (GRE). En tenant compte des enjeux environnementaux. les GRE ont étéregroupées en 4 unités régionales qui se distinguent par leurs particularités géographiques,climatologiques, leur végétation et qui présentent des caractéristiques communes en matièrede protection, de gestion et de mise en valeur des ressources, ce sont: la zone soudano-sahélienne, la zone des savanes, la zone côtière et maritime, la zone des forêts tropicales.

2.5.1 - ZONE SOUDANO- SAHELIENNE

La zone soudano- sahélienne qui couvre les provinces de l'Extrême-Nord et dunord comprend les monts Mandara, les plaines de 1 'Extrême-Nord (Diamaré et Logone etChari) et la vallée de la Bénoué. Elle s'étend sur 102,68 km2 et a une densité de populationmoyenne d'environ 53,3 habitants au km2 avec des pointes pouvant atteindre 320 habitants aukm2 dans les monts Mandara. Les superficies cultivables représentent 23,2% de la superficietotale contre 9,04% pour les parcs nationaux et les boisements de savane. 50% des terrescultivables sont effectivement cultivées. Les températures moyennes sont de l'ordre 23°Cavec des écarts thermiques importants. La hauteur moyenne des précipations varie entre 800 et900 mm. Il pleut pratiquement pendant 4 mois ( Juillet à octobre) , les 8 mois restant étant sec.

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Problèmes environnementaux identifiés

Le problème majeur en zone soudano- sahélienne est la menace permanente de ladésertification, caractérisée par la rareté des boisements et de l'eau. Ce phénomène estjusqu'ici imputé à 2 facteurs : les déficits pluviométriques répétés couplés à une mauvaiserépartition des pluies tant dans l'espace que dans le temps ( longues saisons sèches) et lesactions anthropiques aux conséquences néfastes. Les manifestations majeures de ces actionsanthropiques souvent citées sont: la pression démographique élevée, la gestion déficiente desterrains villageois, la dégradation des sols, l'exploitation irrationnelle des ressources en eau,la gestion déficiente des aires protégées et l'exploitation irrationnelle des ressourceshalieutiques.

La pression démographique est une réalité surtout dans les Monts Mandara où les densités depopulation pouvant atteindre 320 habitants au Km2 font que le seuil des saturations soitpratiquement dépassé dans les conditions actuelles d'utilisation de l'espace. Toutefois,l'exode des jeunes des Monts Mandara frustre cette région d'une main d'oeuvre nécessaire à laréalisation d'ouvrages anti-érosifs essentiels, eu égard aux fortes pentes et auxcaractéristiques des sols particulièrement propices à l'érosion .

La dégradation des sols est le fait de la diminution du couvert végétal, les pratiques agro-pastorales inadaptées et de la non maîtrise de l'utilisation des ressources en eau. Laconstruction des barrages de retenue d'eau souvent réalisés sans études d'impacts surl'environnement préalable a conduit à des perturbations du comportement hydrologique decertaines zones et à des modes d'exploitation qui ne tiennent pas toujours compte des besoinsdes différents utilisateurs . Dans le même ordre d'idées, les choix du site et du type d'ouvrageshydrauliques à mettre en place n'ont toujours pas permis de valoriser pleinement la ressourceeau pourtant vitale pour cette région.

La gestion déficiente des aires protégées est liée pour l'essentiel à la non mise en oeuvre desplans d'aménagement et de gestion adaptés. L'exploitation irrationnelle des ressourceshalieutiques quant à elle est due en grande partie à l'utilisation des techniques et d'un matérielde pêche -inappropriés , en violation de la réglementation sur la pêche.

2.5.2 ZONE DES SAVANES

La zone des savanes comprend la savane d'altitude de l'Adamaoua. les savanes basses duCentre et de l'Est, la plaine Tikar et les hauts plateaux de l'Ouest et du Nord-Ouest . elles'étend sur 165.473.8 Km2 avec une densité de population qui varie de 8,1 habitants (Km 2

dans la savane basse du Centre-Est à 113,5 habitants) Km2 dans les hauts plateaux de l'Ouestet du Nord-Ouest . Son climat est de type tropical avec deux saisons dans la savane d'altitudede l'Adamaoua. la plaine Tikar et les hauts plateaux de l'Ouest et du Nord-Ouest et quatresaisons dans les savanes bases du centre et de l'Est. Les précipitations y varient entre 1.700 et3.000mm/an.

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Problèmes environnementaux identifiés

Le problème principal de la zone des savanes est la dégradation progressive des ressourcesagro-sylvo-pastorales. A la base de ce problème, on relève une expansion incontrôlée desactivités de production avec l'exacerbation des conflits agro-sylvo-pastoraux. Par ailleurs,l'exploitation abusive des ressources forestières et l'exploitation irrationnelle des ressourcesminières constituent les principales entraves au développement harmonieux de cette zone.

En effet, l'exploitation des ressources agro-sylvo-pastorales est caractérisée par l'utilisationdes systèmes de production inappropriés, ne mettant pas suffisamment à profit la synergie ende différentes méthodes. Ceci est le fait d'un encadrement paysan dominé par une multiplicitéd'intervenants aux actions non coordonnées des conséquences qui y en découlent, on note larégression de l'espace agor-sylvo-pastoral, l'occupation des écosystèmes fragiles ou des zonesà risque.

L'exploitation abusive des ressources forestières se traduit par la coupe anarchique du bois, ladéforestation des galeries forestières, le prélèvement des plantes médicales, le braconnages etla pêche abusive. L'exploitation irrationnelle des ressources minières intéresse surtout lessavanes basses du Centre et de l'Est et est due en partie à une gestion administrative déficientede la filière minière.

2.5.3 - ZONE COTIERE ET MARITIMLE

La zone côtière et maritime qui touche les provinces du Littoral et Sud-Ouest constitue uneentité écoloaique spécifique. Elle est située au fond du Golfe de Guinée, s'étend sur 9671,3km2 environ et est caractérisée par une concentration humaine importante et par ledéveloppement des activités industrielles, agricoles, portuaires et pétrolières. La densitémoyenne de population est avec ses 132,6 habitants I km2, la plus élevée des zonesécologiques. Les superficies cultivables sont en moyenne de 10% de la surface totale de lazone. Actuellement, environ 53% de cette. superficie est cultivée, dont environ 60%constituées de plantations industrielles (palmier à huile, banane, hévéa,...) . 30% des surfacesde cette région sont couvertes par des forêts et des aires protégées.

Problèmes environnementaux identifiés

Le problème central de la côte maritime est la dégradation progressive des écosystèmesmarins et côtiers. Cette dégradation est entretenue par la surexploitation des ressourceshalieutiques cibles, l'érosion côtière, les pollutions diverses et les prestations insuffisantes del'Administration.

L'exploitation désordonnée des ressources halieutiques cibles provient des techniques etméthodes de pêche inadaptées et de la surcapitalisation de l'industrie de la pêche.

Qu'elle soit artisanale ou industrielle, la pêche dans sa pratique courante ne cible que quelquesfamilles, généralement celles de scieaenidae (bar et bossu) et clupeidae (sardinelles). Lesméthodes utilisées font une large place à l'emploi des substances chimiques et des explosifspour la capture du poisson. Le prélèvement des immatures perceptibles par la présence sur lemarché d'innombrables petits poissons désignés par l'appellation de fritures est une

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manifestation de l'emploi de filets à maille non réglementaires. D'autres pratiques qui fontpeser des menaces sur la pérennité des ressources halieutiques sont la surexploitation du stockgéniteur, la pêche dans les zones de frayères, la destructions de ces zones et la pollutionmarine. Cette pollution entraîne la mort massive tant des adultes que des enfants et l ou leslarves.

L'occupation anarchique des mangroves se traduit entre autre par la coupe abusive despalétuviers avec pour conséquences de favoriser l'érosion. Par ailleurs, l'érosion des bergesest causée par le déboisement des rives, l'exploitation anarchique des carrières de sable etpour tout dire le non respect de l'empire maritime dans l'occupation des côtes.La forte urbanisation, l'industrialisation incontrôlée de nos côtes, le développement desactivités portuaires et maritimes, l'exploitation des produits pétroliers, exposent les côtes etles eaux maritirnes Camerounaises aux dangers de pollution diverses, notamment par ledéversement illégal des déchets nuisibles. Le Cameroun est signataire de plusieursconventions internationales sur la droit de la mer ; malheureusement, une législation interneinadaptée, les difficultés liées à la coordination entre les différents intervenants. l'inefficacitésaine et durable de la côte maritime.

2.5.4 - ZONE DES FORETS TROPICALES

L'entité écologique forêts tropicales comprend les forêts dégradées du Centre et du Littoral etla forêt dense humide du Sud, de l'Est et du Sud-Ouest. Elle couvre une superficie de181.681,5 km2 et a une densité de population moyenne de 42.7 habitants/km2. Son climat estde type équatorial à quatre saisons. La pluviométrie, bien répartie dans l'année, varie de 2.000à 4.000 mrnr I an, ce qui permet le développement d'une gamrnme variée de cultures. Un réseauhydrographique dense sillonne la région. Environ 10,5% de la superficie de cette zone peutêtre considérée comme cultivable dont environ 48% sont actuellement mises en valeur.

76% de cette zone est couverte par des forêts tropicales dont l'exploitation est variable enfonction des zones. Les parcs et les forêts classées représentent 10,4% de la superficienormale de cette zone. C'est la forte pression exercée sur les, ressources forestières qui aconduit à la formation des forêts dégradées.

Problèmes environnementaux identifiés.

L'occupation anarchique de l'espace forestier et une forme d'exploitation de type minierprivilégiant les intérêts économiques à court terme sont les principales contraintes à la gestionoptimale du patrimoine forestier. Elles traduisent une mauvaise planification et organisationde l'exploitation forestière surtout en ce qui concerne la filière bois. Ainsi, la transformationlocale du bois enregistre un net recul au profit de l'exploitation des grumes en raison de lavétusté et de la sous - utilisation de l'outils de production, les effets pervers de cetteexploitation irrationnelle sont aggravés par la généralisation de l'octroi aux exploitantsforestiers du régime de « points francs industriels » qui présentent des avantages fiscauxfavorisant l'exploitation effrénée de la forêt. Dans la pratique, l'écrémage, l'utilisation d'unmatériel de terrain inapproprié et d'un personnel non qualifié sont courants.Cette occupation anarchique de l'espace forestier est aussi le fait entre autre de l'incursion desactivités agro-pastorales, du extensif ayant cours est basé sur le brûlis incontrôlé dont leseffets sur la forêt sont très néfastes.

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Cette situation est contraire aux conventions internationales relatives à la biodiversité et auxchangements climatiques qui accordent une attention particulière à la forêt en tant queprincipal réservoir de la biodiversité et facture important de stabilisation du climat mondial.

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CHAPITRE III:IDENTIFICATION ET ANALYSE DES IMPACTS

ENVIRONNlEMENTAUX DU PNVA

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L'évaluation environnementale est une opération qui vise l'intégration des considérationsenvironnementales dans la planification des actions de développement, en vue d'assurer laprotection de l'environnement et la promotion d'un développement durable.

Elle procède par la collecte, le traitement, l'analyse et l'interprétation des informnationsenvironnementales relatives aux activités du projet, afin de dégager les différents impacts decelui-ci sur l'environnement.

Ainsi déflnie, l'évaluation environnementale apparaît comme un outil d'aide à ladécision.

3.1 - METHODOLOGIE SUIVIE

L'identification des impacts s'inspirera de la méthode développée par Léopold en 1972,tandis que leur évaluation s'appuiera sur la technique mise au point par le cabinet SIMAGEOGRAPHES CONSEILS ( Québec/Canada ) en 1988.

Elle intègre 5 principales étapes ainsi définies et décrites

a) Identification des activités du projetA partir des informations recueillies par recherche bibliographique, entretiens avec les

responsables du projet et les acteurs de terrain, il s'est agi de déterminer les différents thèmesvulgarisés par les AVZ et adoptés par les paysans. Ces activités peuvent, selon les cas.présenter un impact positif ou négatif sur l'environnement. Il importe de noter que seuls lesthèmes ayant eu un taux d'adoption d'au moins 50% ont été retenus.

b) Détermination des éléments d'environnementUne fois les activités du projet identifiées, l'équipe a procédé à la détermination des

éléments d'environnement sur lesquels ces activités peuvent avoir un impact. Ainsi, les diverséléments ont été regroupés en trois grands ensembles: l'environnement physique.l'environnement biologique et l'environnemenmocio-culturel.

c) Définition des interactions entre les activités du projet et les élémentsd'environnèment, puis attribution d'une valeur aux différentes interactions.

Dès lors que les activités du projet ont été identifiées et les éléments d'environnementdéterminés, on a procédé à la définition des interactions entre eux. Par la suite, et à partir dela construction d'une matrice, une valeur V a été attribuée à chacune des interactions, sur uneéchelle allant de 1 à 10. Le signe + désigne un impact positif sur l'environnement, et le signe -

un impact négatif.

d) Identification des impacts environnementauxEn prenant pour cible les trois grands ensembles définis précédemment,

(environnements physique, biologique et socio-culturel ), nous.avons déterminé les impactsenvironnementaux découlant des interactions définies dans l'étape précédente par la techniquedite le jugement d'expert.

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20i

e) Evaluation des impacts environnementaux

Pour des fins d'évaluation, seuls les impacts négatifs jugés significatifs ont été retenus.Ces impacts sont ceux correspondant aux interactions de valeur supérieure à 5.

La méthodologie d'évaluation proprement dite a reposé sur la mise en relation de quatreparamètres particuliers qui caractérisent les effets anticipés, à savoir:

- l'amplitude de la modification prévue,- la portée spatiale de la modification,- la durée de la modification,- l'importance relative de l'élément de l'environnement considéré.

La valeur de l'impact résultant de la combinaison des quatre critères nous a donnél'intensité de l'inpact par rapport à laquelle des mesures particulières ont été proposées poursupprimer ou atténuer l'impact. l'intensité peut ainsi être forte, moyenne ou faible.

3.1.1- Définition des critères d'évaluation retenusL'amplitude de la modification imposée à l'environnement désigne l'écart maximum

entre. d'une part les conditions d'équilibre actuel qui caractérise un élément del'environnement affecté, et d'autre part, les conditions que connaîtra ce même élément pendantou après les travaux de restauration. Cette amplitude peut être qualifiée de grande, moyenneou faible.

La portée spatiale de la modification correspond à la distance maxinale à laquelle laperturbation se fait. Elle est soit étendue, soit locale, soit restreinte.

La durée correspond à la période pendant laquelle a lieu la perturbation du milieu ( ou lamanifestation de l'impact ). Elle peut être permanente, intermittente ou temporaire.

L'intensité absolue d'un impact est la valeur absolue de son intensité dans le temps etdans l'espace, sans considération de l'élément d'environnement touché, avec les autrescomposantes de l'écosystème, notammentl'Homme.

L'importance relative d'une composante environnementale quelconque se rapporte d'unepart. à la plus ou moins grande rareté de celle-ci dans le milieu cible, et d'autre part, à la placequ'elle occupe par rapport à la ressource dont elle fait partie intégrante et/ou à l'activité àlaquelle elle se rattache. Elle peut être capitale, secondaire ou minime.

3.1.2: PrincipeLa démarche consiste à combiner d'abord les deux premiers paramètres et à croiser

ensuite le résultat avec la durée de la perturbation. De la même manière, l'intensité absolue estcombinée dans un 3è temps avec l'importance relative de la composante environnementale,pour obtenir l'intensité relative de l'impact. Le raisonnement est le suivant:

- un critère d'évaluation d'impact fort ( F ), croisé avec un critère moyen ( M ) donneun critère fort ( F).

- un critère fort, croisé avec un critère faible ( f ), donne un critère moyen.- un critère moyen, croisé avec un critère faible. donne un critère faible.

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Clé de pondération des impacts

CRITERE I |F M f

F F F MCRITERE M F M f

f M f f

F = impact fortM = impact moyenf = impact faible

NB dans le modèle, les termes suivants sont équivalentsGrande = étendue = permanente = capitaleLocale = intermittente = secondaire = moyennerestreinte = temporaire = faible

3.2 - IDENTIFICATION ET ANALYSE DES IMPACTS ENVRONNEMENTAUX DU PNVA

L'analyse des impacts induits par les activités du PNVA sera basée sur les facteursenvironnementaux ci-dessous qui seront les mêmes pour toutes les provinces. Les activités duprojet seront identifiées province par province.

Ces facteurs environnementaux sont:*Environhement physique

- terre- eau- atmosphère

*Environnement biologique- flore- faune

*Environnement socio-culturel- intérêt esthétique et humain ( i.e.h)- situation culturelle (s.a)- activités humaines (ah)- loisirs ( I )- utilisation des terres ( u.t. )

3.2.1 PROVINCE DE L'ADAMAoUA

1 - Identification des activités du projet

- semis en ligne- pratiques agro-forestières- conservation des denrées alimentaires

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- traitement des semences- fumure organique- conservation des sols- traitements phytosanitaires.

2- Détermination des interactions entre les activités du projet et les élémentsd'environnement et attribution d'une valeur aux différentes interactions.

léments del'envt Environnement Environnement Environnement Socio-culturelphysique Biologique

Activités duprojet \___

Terre Eau Atrn. Flore Faune i. e .h. s. c. a.h I u.t.senis en ligne + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 +2 + 1 +4 +2 +7Agro-foresterie +6 +2 +6 +6 +4 +2 +2 +4 + 1 +6Conservation D.A -1 -2 -2 -2 -2 -I -2 -6 -1 -1Traitement des S -1 -3 -1 -1 -1 -1 -2 -6 -1 -1Fumure organique +7 +4 +6 +3 +3 +2 +4 +5 + 1 +2Conservation Sols +7 +5 +6 +3 +3 +2 +3 +5 + 1 +6Traitement phyto- -5 -6 -6 -5 -5 -1 -1 +6 -1 -1sanitaire _

3- Identification des impacts environnementaux significatifs

Impacts positifs significatifs- Bonne conservation des terres/sols- Augmentation du rendement des cultures- Augmentation de la productbn agricole

Impacts négatifs significatifs- Risque de toxicité humaine dû à l'utilisation des produits chimiques- Pollution des milieux récepteurs, terre, air, eau

4- Evaluation des impacts négatifs sur l'environnement

Critère d'évaluation Amplitude Portée Durée Intensité Importance Intensitéabsolue relative relative

Impacts sur I'nt\Toxicité humaine f M F M M MPollution des milieux f M F M M Mrécepteurs I_ _ _ _ -

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InterprétationElle se fonde sur l'intensité relative qui est le critère primordial de référence. Ainsi, les

deux impacts sur l'environnement se sont avérés moyen, conformément au tableau précédent.En conséquence, dans l'optique de la protection de l'environnement et. de la promotion.

du Développement Durable. Dans l'Adamaoua, le PNVA devra encourager l'usage durabledes engrais et pesticides chimiques homologués, et de veiller à leur utilisation judicieuse, carils sont à l'origine des risques de toxicité humaine, et de la pollution des trois milieuxrécepteurs qui sont le milieu terrestre, aquatique et atmosphérique. Par ailleurs, le PNVAdevra intégrer dans sa stratégie, les efforts tendant à préserver la diversité biologique etrenforcer la vulgarisation des techniques de conservation des sols eI'agroforesterie.

3.2.2 - RkOVINCE DE L'EST

1 - Identification des activités du projet- Semis en ligne- Usage des pesticides chimiques- Usage des variétés sélectionnées- Technique de récolte et de conservation- Techniques culturales du manioc- Techniques de commercialisation

2 - Détermination des interactions et attribution d'une valeur aux différentesinteractions.

Eléments del'envt Environnement Environnement Environnement Socio-culturelphysique biologique

Activités duprojet \ ,_l

Terre Eau Atm. Flore lFaune i.e.h. s.c. a.h I u.t.Semis en ligne + 1 + 1 + 1 + 1 +1 +2 + 1 +4 +2 +6Pesticides chimiques -5 -6 -6 -6 -5 -1 -1 +6 -1Variétés sélectionnées + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 +6 + 1 +Techniques de récolte + 1 + 1 +1 + 1 + 1 + 1 -2 +4 + 1 + 1et conservation _

Techniques culturales +3 -6 -1 -1-1 -1 +5 1 1

Comnercialisatio + 1 +1 +1 +1 I1-1 -3 -6 -1 -1

3 - Identification des impacts environnementaux significatifs

Impacts positifs significatifs- Augmentation du rendement des cultures- Augmentation de la production- Augmentation du revenu du paysan

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Impacts nézatifs significatifs- Pollution du milieu aquatique due au rouissage du manioc dans les cours d'eau- Carence nutritionnelle due à la recherche effrénée du lucre, conséquence de la

commercialisation des produits agricoles,- Déforestation due à l'extension des superficies cultivées

4-Evaluation des impacts négatifs sur l'environnement

r<itêres d'évaluatior Amplitude Portée Durée Intensité Importance Intensitéabsolue relative relative

Impacts surl'ntPollution aquatique F M F F F FCarence nutritionnelle M M M M M MDéforestation f M M f M f

InterprétationDans la province de l'Est, nous avons trois types d'impacts- un impact fort: La pollution aquatique qui est due au rouissage du manioc dans les

cours d'eau de la région, conséquence de l'augmentation de la production du manioc,- un impact moyen: la carence nutritionnelle qui est due à la recherche effrénée du lucre

conséquence de la vulgarisation des techniques de commercialisation par le PNVA.- un impact faible: la déforestation qui est due à l'extension des superficies cultivées

Toutefois, il est important de signaler que ces impacts sont indirects, car ne sontpas directement liés aux thèmes vulgarisés par le PNVA en milieu rural, mais sont plutôtune conséquence de l'adoption des thèmes diffusés par ce projet.

En conséquence, dans la perspective d'un développement durable, le PNVA devraitintégrer dans sa stratégie, les impacts indirects, et même cumulatifs qui ne peuvent êtreperceptibles qu'à moyen ou long terme.

3.2.3 - PROVINCE DEL'ExTREME-NoRD

1 - Identification des activités du projet- Association de culture- fumure organique- Traitement des semences à l'actellic- Engrais chimiques- Technique de conservation des sols- Semis en ligne et densités appropriées- Herbicides.

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2- Détermination des interactions et attribution d'une valeur aux différentesinteractions.

iiémentsd'envt Environnement Environnement Environnement socio-culturelphysique biologique

Activitésdu projet \

.______________ Terre Eau Atm. Flore Faune i.e.h. s.c. a.h 1 u.tAssociation culturale +4 +1 +1 +6 +2 + 1 +3 +2 + 1 + lFumure organique +6 +6 +6 +5 +2 +2 +3 +6 + 1 +cTraitement des -2 -2 -4 -2 -2 -1 -1 -6 -2 -2semencesEng,rais chimiques -6 -6 -6 -4 -2 -1 -1 +4 -1 -1Conservation Sols +7 +6 +5 +6 +3 +2 +3 +5 + 1 +Semis en ligne + 1 + 1 + I + 1 + 1 + 2 + 1 +4 + 2 +Herbicides -5 -6 -5 -7 -2 -1 -1 -5 -1 -I

3- Identification des impacts environnementaux significatifs

Impacts positifs significatifs- Bonne conservation de l'eau et des sols- Amélioration du rendement des cultures- Augmentation de la production

Impacts négatifs significatifs- Risque de toxicité humaiie dû à l'utilisation des produits chimiques- Pollution des milieux récepteurs,- Menace sur la biodiversité due à l'usage dè'atrasine

4 - Evaluation des impacts négatifs sur l'environnement

Critères d'évaluatiol Amplitude Portée Durée Intensité Importance Intensitéabsolue relative relative

Irmpacts surlEv Risques de toxicité f M F M M Mhumaine

Pollution des milieux f M M f F MrécepteursMenace sur la f M M f M fbiodiversité _ _

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InterprétationLe tableau précédent révèle que nous avons deux types d'impacts négatifs

- deux impacts moyens: le risques de toxicité humaine, et la pollution des milieuxrécepteurs.- un impact faible: la menace sur la biodiversité.

Ainsi dans la province de l'Extrême-Nord, le PNVA devrait encourager l'usage desengrais et pesticides chimiques homologués et veiller à leur utilisation judicieuse. En outre,les herbicides non sélectifs sont à proscrire car ils présentent une menace sur la diversitébiologique.

Par contre, afin de maximiser les iInpacts positifs du projet sur l'environnement,l'on devrait intensifier les techniques de défense et de restauration des sols etd'associations culturales.

3.2.4 - PROVINCE DU LITTORAL

1- Activités du projet- Fumure organique- Engrais et pesticides chimiques- feux de brousse- Récolte sanitaire- Techniques de planting- Restauration et conservation des sols- Sélection variétale

2-Détermination des interactions et attribution d'une valeur aux différentesinteractions.

léments de l'envt Environnement Environnement Environnement Socio-culturelphysique Biologique

Activitésdu projet

Terre Eau Atrn. Flore Faune i.e.h. s.c. a.h 1 uu.t.Fumure organique +7 +4 +4 +6 +3 +2 +4 +5 +1 +2Engrais et pesticides -6 -6 -6 +4 -2 -1 -1 +4 -1 -1chimiquesFeux de brousse -6 -2 -7 -4 -5 -1 3 - -3Récolte sanitaire + 1 + 1 + 1 +4 +2 +1 + 1 +4 + 1 + 1Restauration et +7 +6 +5 +6 +3 +2 +3 +5 + 1 +2conservation des sols _ ___Sélections variétales +1 + 1 + 1 + 1 + 3 + 1 + 1 + 6 + 1 + 1Techniques de +3 +3 +2 + 1 +1+ 1 +5 + 1 + 1planting +

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3- Identification des impacts environnementaux significatifs

Impacts positifs simnificatifs- Augmentation du rendement des cultures- Augmentation de la production- Augmentation du revenu des agriculteurs- Fertilisation des sols dégradés

Impacts négatifs significatifs- Pollution atmosphérique due au brûlis agricole ( lutte contre le charbon de maïs)- Pollution des sols et nappes phréatiques par les produits chimiques- Risques de toxicité humaine

4- Evaluation des impacts négatifs sur l'environnement

Critères d'évaluation Amplitude Portée Durée Intensité Importance Intensitéabsolue relative relative

Pollution atmosphérique f M M f M fPollution sols et nappes M M F F F Fphréatiques |Risques de toxicitél f M F M i M Mhumaine l l l _

IntelprétationDans la province du Littoral, on a trois types d'impacts- un impact fort: la pollution du sol et des nappes aquifères due à l'usage des engrais et

pesticides chimiques.- un impact moyen: risque de toxicité humaine dû à la mauvaise manipulation des

produits chimiques. Il s'agit là d'un impact indirect, car. bien que le PNVA conseille auxexploitants agricoles l'observation stricte des consignes d'utilisation ( respect des doses, portdes gants et des masques lors de l'utilisation), très peu nombreux sont ceux qui respectent cesconsignes de sécurité.

- un impact faible: la pollution atmosphérique due aux brûlis agricoles (un des thèmesde vulgarisation du PNVA ) pour lutter contre le charbon de maïs, il faudrait noter égalementque cette pratique réduit à long terme la fertilité du sol.

3.25 - PROVINCE DE L'OUEST

1 - Identification des activités du projet- Fumure organique- Semis en lignes- Engrais chimiques- Variétés sélectionnées- Pesticides chimiques

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- Techniques culturales améliorées- Associations culturales

2- Détermination des interactions et attribution d'une valeur aux différentesinteractions.

léments del'envt Environnement Environnement Environnement Socio-culturelphysique Biologique

Activitésdu projet \

Terre Eau Atm. Flore Faune i.e.h. s.c. a.h 1 u.t.Fumure organique +7 +4 +4 +6 +3 +4 +4 +5 + 1 +2Semis en ligne + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 +2 + 1 +4 +2 +7Engrais chimiques -6 -6 -6 +4 -2 -1 -1 +4 -1 -1Variétés +1 +1 +1 +1 +1 +1 +1 +6 +1 +1sélectionnées _

Pesticides chimiques -5 -6 -6 -6 -5 -1 -1 +6 -1 -1Techniques culturales +3 +3 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 +5 + 1 +1Associations +3 +2 +4 +4 + 1 + 1 + 1 +5 + 1 + 1culturales JCommercialisation +1 + +1 +1 +1 +1 -3 -6 -1 -1

3- Identification des impacts environnementaux significatifs

Impacts positifs significatifs- Augmentation du rendement des cultures- Augmentation de la production- Augmentation du revenu des agriculteurs- Restauration de la fertilité du sol

Impacts néŒatifs siznificatifs- Pollution des nilieux récepteurs ( terre, air, sol )- Carence nutritionnelle- Risque de toxicité humaine

4- Evaluation des impacts négatifs sur l'environnement

Critères d' évaluatioi Amplitude Portée Durée Intensité Importance Intensitéabsolue relative relative

Impacts surl'ntPollution des milieux f M F F M MrécepteursFamine rurale f M M F M M

Risques de toxicité f M M F M Mhumaine l__J

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InterprétationLe tableau montre que les trois impacts négatifs du PNVA sur l'environnement sont

moyens.Il s'agit de la pollution des milieux récepteurs due à l'usage des produits chimiques, de la

carence nutritionnelle due à la recherche effrénée de lucre par la commercialisation de laquasi totalité des récoltes, et du risque de toxicité humaine dû à la mauvaise manipulation desengrais et pesticides chimiques.

3.26 - BkOVINCE DU SUD-OUEST

1 - Identification des activités du projet- Association agriculture - élevage- Variétés sélectionnées- Pesticides chimiques- Fumure organique- Cultures associées- Techniques culturales

2- Détermination des interactions et attribution d'une valeur aux différentesinteractions.

léments del' envt Environnement Environneme Environnement Socio-culturelphysique nt Biologique

Activités \

du projet\Terre Eau Atm. Flore Faune i.e.h. s.c. a.h 1 u.t.

Association +3 +2 + 1 +5 + 1 + 1 + 1 +7 + 1 +4Agriculture-élevage _

Variétés +1 +1 +1 +1 +1 +1 +1 +6 +1 +1sélectionnées ___Engrais et pesticides -6 -6 -6 +4 -2 -1 -1 +4 -1 -1chimiquesFumure organique +7 +4 +4 +6 +3 +2 +4 +5 +1 +2Cultures associées +3 +2 + 1 +4 + 1 + 1 + 1 +5 + 1 + 1Techniques +3 +3 +2 1 +1 +1 +1 +5 +1 +1culturales

3- Identification des impacts environnementaux significatifs

Impacts positifs significatifs- Augmentation du rendement des cultures- Augmentation de la production Agricole- Augmentation du revenu des agriculteurs

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-o

- Amélioration du niveau de vie du paysan

Impacts néeatifs significatifs- Pollution des sols et nappes aquifères- Risque de toxicité humaine

4- Evaluation des impacts négatifs sur l'environnement

ritères d'évaluation Amplitude Portée Durée Intensité Importance Intensitéabsolue relative relative

Impacts surl'ev\Pollution sols et M M F F F Fnappes aquifèresRisques de toxicité f M F M M Mhumainel

InterprétationDans la province du sud-ouest, on a deux types d'impacts

- un impact fort: la pollution du sol et des nappes due à l'usage des engrais et pesticideschimiques,

- un impact moyen: Risques de toxicité humaine du à la mauvaise manipulation desproduits chimiques.

Toutefois, à l'instar de la province du littoral, il s'agit d'un impact indirect car, lesconsignes de sécurité édictées par le PNVA, pour l'utilisation de ces produits ne sont pastoujours respectées. Par conséquent, pour un développement durable dans cette région, ilconvient de maximiser les thèmes qui engendrent des impacts positifs ( associationagriculture-élevage, fumure organique, cultures associées, ...) et de reconsidérer les thèmespouvant induire des impacts négatifs ( usage de, engrais et pesticides chimiques ).

3.3 - CARACTERISATION DES IMPACTS

3.3.1 - RISOUE DE TOXICITE HUMAINE

Dans les provinces de l'Adamaoua, de l'Extréme - Nord, du Littoral, de l'Ouest et du Sud-Ouest, l'équipe d'étude a constaté un usage inapproprié des engrais et pesticides chimiquespar les agriculteurs.

En effet, les opérateurs agricoles rencontrés ne respectent pas du tout les consignesd'utilisation des produits chimiques, telles que le port des gants et des masques pendant letraitement, la destruction de certains emballages ou la mise hors de portée des enfants desbouteilles ou bidons ayant contenu le produit. Plus grave encore est l'usage de certains de cesproduits pour les activités de pêche où certains opérateurs les introduisent correctement dansles étangs et cours d'eau à l'effet de ramasser quelques temps après les poissons morts.

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La conséquence de ces dangereuses pratiques est le risque de toxicité auquel les populationssont exposées qui se manifeste par les maladies pulmonaires et les diarrhées fréquentes. Danscertains cas, on assiste parfois même au décès de personnes.

3.3.2 - POLLUTION DU MILIEU AOUATIOUE

Dans la zone d'étude et en particulier dans les provinces du Littoral et du Sud-Ouest, lesengrais et pesticides chimiques sont utilisés pour améliorer la fertilité des sols et lutter contreles maladies et ravageurs des cultures. Malheureusement, les phénomènes de lessivage etd'infiltration font que ces produits se retrouvent dans le milieu aquatique, polluant ainsi l'eauque les populations utilisent en aval pour des besoins domestiques. Cela est à l'origine decertains cas de toxicité relevés dans la zone d'étude.

Dans la province de l'Est, l'équipe a relevé un cas particulier de pollution du milieu aquatiquepar rouissage de manioc. En effet, dans cette province, les populations introduisent pourfermentation des tubercules de manioc dans les cours d'eau qui en cours de processus libèrede l'acide cyanhydrique. Pour des teneurs de 50 à 100 mg par Kg de tubercule, ce produit esttoxique pour la santé humaine car la même eau est utilisée pour des besoins domestiques.

3.3.3 - POLLUTION ATMOSPHERIOUE

Dans la province du Littoral, les fumées qui se dégagent lors des brûlis agricoles sontconstitués de gaz qui au delà du fait qu'ils appauvrissent la couche d'ozone, modifient laqualité de l'air ambiant. Il en est de même de feux de brousse constatés dans d'autresprovinces.

Par ailleurs, les traitements phytosanitaires des plantations industrielles dans certainesprovinces par voie aérienne contribuent également à cette pollution atmosphérique. Cettesituation est de nature à engendrer des maladies pulmonaires chez les populations concernées.

3.3.4 - CARENCE NUTRITIONIELLE

La vulearisation des techniques de commercialisation par le PNVA dans la zone d'étude, bienqu'elle ait contribué à l'amélioration du revenu des agriculteurs, s'est accompagnée d'uninconvénient majeur, la carence nutritionnelle.

En effet, depuis l'avènement de ces thèmes de vulgarisation dans les villages, il n'existe plusde barrière entre les cultures vivrières et les cultures dites de rente. Tout est vendu jusqu'audernier tubercule ou cagot de tomates.

Toutefois, bien que la recherche du lucre soit avancée comme raison principale, il convient derelever que les difficultés de stockage et de conservation sont également à l'origine de cephénomène, les agriculteurs argumentant qu'ils sont obligés de tout vendre pour ne pasassister passivement à la pourriture ou à la détérioration de leur production.

La manifestation de cette carence nutritionnelle est évidente pendant les périodes de soudureoù dans certains villages les agriculteurs rencontrent d'énormes difficultés pour se nourrirQuand bien même ils y parviennent, la qualité laisse à désirer, ce qui est source de

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déséquilibres alimentaires et nutritionnels importants, surtout chez les groupes à risques quesont les enfants et les femmes enceintes.

3.3.5 - DEFORESTATION

En zone forestière, l'agriculture itinérante sur brûlis est la principale cause de la déforestation.Cela provient du caractère extensif de l'agriculture pratiquée en milieu paysannal où plusieursagriculteurs pensent encore qu'une forte production est nécessairement le fait d'une grandesuperficie cultivée. Par ailleurs, la recherche de sols fertiles les obligent à abattre chaqueannée des surfaces importantes de forêts pour des besoins agricoles.Outre la conséquence d'ordre économique ( perte de devises par exportation ) etenvironnemental ( la forêt constitue le réservoir par excellence de l'oxygène planétaire ), ladiversité biologique se trouve également menacée.

3.3.6 - MENACE SUR LA DIVERSITE BIOLOGIOUE

L'usage des pesticides dans certaines provinces et notamment l'utilisation de l'atrazime(herbicide) dans la province de l'Extrême-Nord détruit la végétation qui déjà fait défaut danscette région. La conséquence à terme est le risque d'extinction de certaines espèces de floreendémiques dans la région. La faune n'existant que grâce à son biotope, il est également àredouter une menace sur la biodiversité faunique.

3.4 CONCLUSION PARTIELLE

En dépit des impacts environnementaux relevés plus haut, le PNVA , au cours de sapremière phase opérationnelle, a positivement influencé l'environnement. Ceci a pu être notéà travers les thèmes de vulgarisation ci-aprè,et qui ont été adoptés par les paysans* Utilisation de la fumure organique* Défense et restauration des sols* Billonnage suivant les courbes de niveau* Parcage des animaux* Techniques agro-forestières* amélioration des techniques culturales respectueuses de l'environnement* association graminées - légumineuses* Assolement/rotation des cultures* Jachère.

Afin de contribuer davantage aux efforts de protection et de maximiser la contribution duPNVA au processus du développement durable en cours au Cameroun l'étude recommandeque les mesures soient prises pour atténuer voire supprimer les impacts négatifs- pollution des milieux récepteurs (eau, air. sol)- risque de toxicité humaine- déforestation- carence nutritionnelle- menace sur la diversité biologique.

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CHAPITRE IV-MESURES DE MITIGATION OU

D'ATTENUATION

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4.1 - MESURES TENDANIT A AENUER LES MPACTS ENVORONNEMENTAUX UIPLTABLESAU PNVA

IMPACTS SUR L'ENVIRONNEMENT MESURES DE MITIGATION

- Risque de toxicité humaine dû à l'utilisation - Rationaliser l'usage des engrais et pesticidesdes produits chimiques chimiques- Pollution des milieux récepteurs ( Pollution - Intensifier la sensibilisation dans ladu sol et nappes aquiferes) manipulation de ces produits ( respezt strict des

doses, port des gants et masques ). La celluled'appui doit faciliter l'acquisition de ces outils- vulgariser la lutte intégrée qui maximise lerapport coût/efficacité

Menace sur la biodiversité - Sarclage manuel pur les petits exploitants- Herbicide de pré émergence pour les grandesexploitations

Pollution du milieu aquatique due au - Sensibiliser sur les dangers du rouissage durouissage du manioc dans les cours d'eau manioc dans les cours d'eau, en raison de l'acid

cyanhydrique qu'introduit dans l'eau cettetubercule. Les AVZ devraient en faire un thèmede vulgarisation et de formation- Prendre l'attache du FIMAC ou des ONGintéressées pour étudier les possibilités definancement de la construction de petits bacs defermentation du manioc dans les villages.- Encourager la construction des puits dans lesvillages éloignés des cours d'eau.

Carence nutritionnelle - Introduire et multiplier les thèmes sur lestechniques de conservation des denréesalimentaires.- Former, et vulgariser les techniques de gestiondes stocks

Brûlis agricoles ( pour lutter contre le - Lutte intégréecharbon de maïs )Déforestation (extension des surfaces - Diffuser les systèmes d'exploitation intensivecultivées, coupe de bois de chauffe) des terres avec systèmes culturaux performants

(rotation, assolement, jachère ...)- Encourager l'association agriculture/élevage et

_ promouvoir l'agriculture biologique

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4.2: NESURES DE MTGAnON DES iMPACTS NON IMPUTABLES AU PNVA MAIS A

INTEGRER DANS SA STRATEGIE (afin de maximiser sa contribution au processus dedéveloppement durable)

PROBLEMES D'ENVIRONNEMENT MESURES DE MITIGATION

- Pollution atmosphérique due aux feux de - Sensibiliser à travers des thèmes debrousse vulgarisation sur les dangers résultant des feux- Infertilité croissante des terres de brousse

- Encourager la pratique des cultures en couloirpouvant jouer le rôle de pare - feux- Veiller au respect de la réglementation sur lesfeux de brousse- Vulgariser les techniques de restauration dessols- Encourager l'association graminée /légumineuse fixatrice d'Azote atmosphérique.

Destruction de certains écosystèmes terrestre - Encourager la sédentarisation des paysansgaleries et réserves forestières notarmment travers l'association agriculture - élevage pou

amendement des solsPollution marine - Sensibiliser sur les méfaits de l'introduction de

produits chimniques dans l'eau- Mettre en place un programme d'éducationde sensibilisation des pêcheurs sur I

conservation des produits halieutiques- Encourager la pisciculture.

Perte de la biodiversité - Sensibilisation des populations sur 1'importancde la diversité biologique- veiller au respect du plan de zonage- Encourager la sédentarisation des paysanstravers l'association agriculture - élevage potamendement des sols.- Veiller au respect de la réglementation sur lelitiges agro-pastoraux.- Faire connaître la loi forestière et ses décred'application, et encourager son respect.

Pauvreté généralisée des populations - Encourager les sources alternatives de revenupar la création de petites activités génératrices drevenus.

Manque d'eau - Eau agricole: diffuser les techniques danicro-barrages de retenue d'eau- Eau de consommation: prendre l'attache desONG spécialisées dans le forage des points d'ea

|- Rationaliser l'utilisation de l'eau disponible.

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Pollution atmosphérique ( feux de brousse) - Sensibiliser à travers des thèmes devulgarisation sur les dangers résultant des feuxde brousse- Encourager la pratique des cultures en couloirpouvant jouer le rôle de pare - feux- Veiller au respect de la réglementation sur lesfeux de brousse .

Pollution alimentaire ( poisson, rémanence - Rationaliser l'utilisation des produits chimiquedes produits chimiques dans les denrées - Encourager le renforcement du contrôleagricoles ) phytosanitaireChangement climatiques dus à la - Encourager le respect de la réglementationdéforestation forestière ( par les exploitants forestiers ).

Pression sur les sols due à l'intensification - Favoriser la multiplication des techniques deagricole restauration et conservation des sols.

- Inciter à la création de petites activités nonagricoles et génératrices de revenus.

Conflits agriculteurs/éleveurs - Encourager et favoriser le respect du plan dezonage

Litiges fonciers - Conseiller l'obtention des titres fonciers oud'exploitation .

Erosion pluviale ( refus d'adopter les culture - Encourager l'utilisation des techniques deen courbes de niveau ; croyances ancestrales restauration des sols

- Convaincre les populations sur l'importance decultures en courbes de niveau.

Utilisation des produits chimiques toxiques Rationaliser l'utilisation des produits chimiquesfabriqués localement - Encourager le renforcement du contrôle

phytosanitaireDégâts causés par les petits gibiers - Encourager la construction des haies vivesPollution des milieux récepteurs par rejet des - Aider à la recherche de solution ( traitement dedéchets provenant des complexes industriels effluents avant rejet, élévation des cheminées ou

utilisation des filtres, décharges contrôlées pourles déchets solides.

Envahissement des réserves ( Ebone dans le - Sensibilisation des populations sur 1'importancMoungo ) à la recherche des terres agricoles de la diversité biologique

- Encourager la sédentarisation des agriculteurs àtravers l'association agriculture/élevage pouramendement des sols.

Ignorance des textes en matière de gestion et - Renforcer la sensibilisation sur ces textes, et enprotection de l'environnement ( Loi faire des thèmes de vulgarisation ( du moinsforestière, loi sur l'environnement, plan de quelques uns de leurs éléments)zonage etc...)Pollutions par pulvérisations aériennes dans - Eloigner les U.D de ces plantationsles plantations industrielles - Décourager la culture des légumes dans ces

zones ainsi que leur consommationProlifération des plastiques non - Encourager la collecte systématique. et labiodégradables provenant des plantations valorisation de ces sachets plastiques; et étudierindustrielles ( bananeraies ) les possibilités d'utilisation par les industriels de

matériel biodégradable.

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Feux de brousse - Sensibiliser sur ses méfaits,- encourager le défrichage manuel pour les petiteexploitations, et les herbicides de pré émergencepour les grandes exploitations.

Dégâts causés par les pachydermes - Favoriser la recherche des moyens de(éléphants) refoulement ; pour cela prendre l'attache des

services du MINEF.Attaques régulières des criquets (creek - Rationaliser l'usage des engrais et pesticidesrégion dans leSud-Ouest) chimiques

- Intensifier la sensibilisation dans lamanipulation de ces produits ( respect stricte desdoses, port des gants et masques ). La celluled'appui doit faciliter l'acquisition de ces outils- vulgariser la lutte intégrée qui maximise lerapport coût/efficacité

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CHAPITRE V:FORMATION ET GESTION ENVIRONNEMENTALE

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5.1 -FORMATION ENVIRON'NEENTALE

Il a été constaté que les responsables du projet sur le terrain n'ont aucune connaissancesur la gestion de l'environnement. L'équipe des consultants propose ainsi un plan deformation dont les thèmes sont présentés dans le tableau ci-dessous:

Tableau: Formation du personnel PNVA en matière de protection de l'environnement

Désignation type de formations ThèmesSP; SS ; SR -AMRT - Notions de base de gestion de l'Environnement

- Evaluation des impacts de thèmes vulgarisés- Voyages d'étude - Visites de structures étrangères de vulgarisatio

prenant en compte les considérationsenvironnementales

Techniciens - ARMT - Notions de base de gestion de l'Environnement;spécialisés en - Stages - Interactions entre les différents élémentenvironnement d'environnement ( eau, air, sol, relations entre 1 sTSE divers écosystèmes );

- Méthodes de planification rurale;- Contrôle et manipulation des produit

- Formations phytosanitaires;spécifiques - Techniques anti-érosives;

- Lutte intégrée.AVZ - Activités - Organisation et méthodes de travail en groupe

mensuelles ou outils d'animation rurale ; de diagnostic participatif;nations de - Manipulation des produits phytosanitairesquinzaine - techniques de multiplication végétale des plants;

- Techniques agro-forestières;- Techniques de lutte antiérosive, et de reboisemer:des bassins versants.

Agriculteurs - Formation a - Traitement des tuteurstravers les UD de - Manipulation des produits chimiques

formation - Techniques de compostage- Techniques de multiplication des plants arbustifs- Techniques de création d'une pépinière d'arbres

5.2 - GESTION ENVIRONNEMENTALE

5.2.1 - Sur le plan institutionnel

Afin de maximiser la contribution du PNVA au processus de développement durable,l'étude recommande d'élaborer une convention de collaboration entre le MINAGRIIPNVA etle MINEF/ Secrétariat Permanent à l'Environnement (S.P.E. ).

Les objectifs d'une telle convention sont les suivants- suivi de la mise en oeuvre des prescriptions environnementales ( telles que définies

dans le PNGE. et la loi cadre sur l'Environnement ) par le PNVA sur le terrain- formation environnementale des différents acteurs du PNVA.

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L'avantage d'une telle démarche est double

a) éviter la création d'autres structures complémentaires qui viendraient alourdirl'administration et l'incidence financière du projet;

b) utiliser efficacement les structures existantes sur le plan national.

5.2 2 - Définition des tâches du Technicien Spécialisé en Environnement ( T.S.E.)

Nouvellement créé au sein de la structure organisationnelle du PNVA, le poste de T.S.Emérite que les tâches soient clairement définies afin d'éviter tout conflit dans les rôles sur leterrain.

Ainsi, les attributions du T.S.E. peuvent s'énoncer de la manière suivante

- Identification par approche participative des problèmes environne,nentaux propres àsa zone de compétence

- étude et analyse des problèmes environnementaux actuels et potentiels, internes etexternes au projet, et pouvant influer négativement sur les activités du projet;

- recherche des mesures et propositions pour leur atténuation ou suppression.- recueil des différents textes réglementaires en matière d'environnement, et qui

présentent des liens avec le développement agricole, et large diffusion de ceux-ci ou dessynthèses y relatives aux différents acteurs du PNVA (responsables et agents dans lesprovinces ).

- recherche d'actions appropriées pouvant susciter chez les agriculteurs et éleveurs lerespect de ces textes ( loi-cadre sur l'environnement (1996 ), loi forestière ( 1994 ), décret dezonage (1995 ), loi sur les litiges agro-pastoraux ( 1978).

- Conception des outils pratiques nécessaires à la mise en oeuvre des mesures demitigation proposées par la présente étude;

- collaboration permanente avec les différentes structures de protection del'Environnement au niveau provincial;

- sensibilisation des différents acteurs du PNVA au niveau provincial sur les enjeux dela protection de l'environnement et du développement durable.

5.2 3 - Répartition temporelle des activités du TSE

Afin d'atteindre les objectifs d'efficacité à lui assignés, le TSE pourrait utiliser sontemps de la manière suivante:

- 1/3 de son temps: participation aux Ateliers Mensuels de Revue de Technologies(AMRT). Il est à noter que la philosophie du programme prévoit un AMRT par mois et parrégion , ce temps sera fonction du nombre de régions dans la province. Le TSE participera àtous les AMRT desquels il tirera des informations pour étoffer les thèmes de formation enenvironnement à l'endroit des AVZ.

- 1/3 de temps: visite de terrain. afin d'être plus près des agriculteurs de qui il aura àrecueillir les différents problèmes posés.

1/3 de temps: activités de formation. L'environnemenrt étant multisectoriel, il devraittravailler de façon transversale avec toutes les cellules. De manière spécifique. il devrait

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s'assurer que tous les thèmes environnementaux retenus par le chef de cellule forrnation sontrespectueux de l'environnement, et incorporer ceux qui ne peuvent pas être pris en compte demanière explicite dans les autres messages techniques à vulgariser.

5.2.4 - Sources d'inspiration des TSE

Afin d'améliorer ses connaissances techniques et d'être constamment à jour sur le plande l'évolution scientifique en matière d'environnement, le TSE devrait travailler en étroitecollaboration avec les structures traitant de l'Environnement. Il s'agit de:

- Universités: sur les six universités que compte le Cameroun à l'heure actuelle.certaines ont des activités qui dispensent en leur sein, des formationsenvironnementales, notamment: l'Université de Yaoundé 1 et l'Université de Dschang(C.E.D.C à Maroua, FASA à Dschang). A la requête du PNVA, des formationsmodulaires sur des thèmes précis de protection de l'environnement peuvent êtreorganisées par ces institutions , au bénéfice des vulgarisateurs.

- Centres de recherches: bien que ne comportant pas de programme environnementproprement dit, ( l'Institut de recherche Agronomique pour le développement ( IRAD)incorpore le soucis de protection de l'environnement dans sa stratégie de recherche, àtravers certains programrnes comme "le programme" sol qui développe des techniquesde défense et restauration des sols afm d'amoindrir les effets de l'érosion. Dans le cadrede la collaboration entre le PNVA et la recherche, des aspects de protection del'environnement pourraient ainsi être développés.

- Organisations Non GouvernementalesDepuis le somnmet de RIO, plusieurs Organisation non gouvernementales ont vu le jour

au Cameroun. Bien que toutes ne soient pas crédibles sur le plan pratique, il en existetoutefois, quelques unes dont l'importance en matière de protection de l'Environnement et depromotion d'un développement durable est indéniable.

Il s'agit à titre d'exemple, de- CED ( Centre, Sud)- CIPCRE ( Ouest, Nord-Ouest)- S-AILD ( Ouest, Nord Ouest, Est, Extrême-Nord)- RADDA ( Centre, Sud, Littoral )- Enviro-protect ( Est, Extrême-Nord)- Living Earth (Sud-Ouest, Littoral)- Green Care (Nord-Ouest )

A l'instar d'autres structures étatiques, des conventions de collaboration pourraient êtresignées entre le PNVA et certaines de ces ONG en cas de besoin.

- Organisations internationalesSur le terrain, il existe également certaines organisations internationales dont les

activités sont orientées vers la protection de l'environnement. En guise d'illustration, nouspouvons citer le cas de la SNV ( Organisation Néerlandaise de Développement), dont lesactivités dans la partie septentrionale du pays portent beaucoup plus sur l'aménagement desterroirs. notamment à travers le projet d'aménagement et de gestion des terroirs villageois

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(PAGTV ) de Mayo oulo ( province du Nord ) et le Projet d'Aménagement et de Gestion desTerroirs Villageois deGaban et ses environs dans la province de l'Extrême-Nord.

Les TSE gagneraient beaucoup à travailler également en collaboration avec ce genre destructure.(Le cadre logique présentant le plan de gestion environnementale est joint en annexe VIII)

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CHAPITRE VIMONITORING ENVIRONNMENTAL

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L'évaluation environnementale du PNVA, objet de la présente étude, a débouché sur uncertain nombre de recommandations, aussi bien sur le plan de la prévision et. de la gestion desdifférents impacts du projet sur l'environnement, en raison de la contribution du projet auprocessus de développement durable.

Cependant, une recommandation, aussi pertinente soit-elle, ne peut permettred'améliorer la situation existante que si elle est effectivement mise en oeuvre. Par ailleurs, ilserait indiqué de définir les principaux paramètres qui permettront de connaîtrepériodiquement le niveau d'atteinte des objectifs de protection de l'Environnementpréalablement fixés. Tel est l'objet du présent chapitre qui est constitué de deux parties

- les outils de gestion de l'environnement- les indicateurs de suivi environnemental

6.1 - LES OUTILS DE GESTION

6.1.1 - Les diagnostics environnementauxLes éléments environnementaux étant essentiellement dynamiques, il serait souhaitable

à intervalles de temps réguliers, de procéder (selon l'approche participative) aux diagnosticsenvironnementaux des écosystèmes dans lesquels opère le projet. Ceci permettra d'actualiserconstammnent le libellé et le contenu des thèmes environnementaux à incorporer dans lesprogrammes de formation et de vulgarisation.

6.1.2 - Les Audits environnementaux

Etude à postériori, l'audit environnemental est un outil de gestion de l'environnement quipermet de vérifier si les différentes mesures d'atténuation préconisées dans l'évaluationenvironnementale sont en train d'être mises en oeuvre, et de manière conformne à l'esprit deI 'évaluateur.

Il existe généralement deux types d'audits

- l'Audit interne, réalisé par les responsables du projet. Nous proposons qu'il soit faitsur une base annuelle, car de moindre envergure

- l'Audit externe, réalisé par des consultants externes au projet. La fréquence d'un auditexterne tous les deux ans serait indiquée.

6.2 - LES IIN'DICATEURS DE SUIVI ENVIRONNEMENTAL

L'objectif ultime de la protection de l'environnement étant de parvenir à undéveloppement durable de la zone et des bénéficiaires du projet, il apparaît opportun dedéfinir les principaux indicateurs de suivi du niveau d'atteinte des objectifs fixés. Aussi, lesindicateurs qui nous semblent essentiels sont les suivants

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a) les indicateurs sociaux

- Taux de morbidité : c'est le pourcentage de personnes malades par rapport à lapopulation totale. De manière spécifique, les cas d'intoxication (dus aux produits chimiques)et de carence alimentaire et nutritionnelle, mériteront une attention particulière car pouvantêtre imputables directement au projet.

- Taux de scolarisation: c'est le pourcentage d'élèves par rapport au nombre d'enfantsen âge de fréquenter une école. Cet indicateur peut permettre de manière indirecte de se rendrecompte de l'éradication progressive de la pauvreté.

- Taux de mortalité : c'est le pourcentage de personnes qui décèdent annuellement parrapport à la population totale. Il permet également de se rendre compte de l'éradication de lapauvreté, en donnant une indication sur le nombre de personnes qui meurent parceque n'ayantpas de moyens financiers pour se soigner.

- La qualité de l'habitat : En principe, lorsque le revenu augmente, l'habitat devraitêtre amélioré. en passant des matériaux provisoires aux matériauxemi-définitifs et définitifs.

- L'espérance de vie : en général, une expérience de vie faible caractérise lespopulations pauvres.

b) les indicateurs biologiquesDe petites enquêtes périodiques sur le nombre d'hectares de forêts détruits pour des

besoins d'extension des superficies cultivées, peuvent donner une indication pertinente sur lerecul de la végétation et la perte de la diversité biologique.

c)- les indicateurs phvsiques

Périodiquement, l'on pourrait recueillir des échantillons d'eau et de sol dans les zones duprojet que l'on enverrait pour analyse dans les laboratoires spécialisés. Ceci peut donner uneindication sur le niveau de pollution des milieux récepteurs.

Le plan de suivi environnemental est présenté en annexe IX

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CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

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A/- La charte du PN'VA pour un développement durable

Un développement durable suppose la satisfaction des besoins actuels sans que soitcompromise la capacité des générations futures à satisfaire leurs propres besoins. La créationde conditions optimales pour la protection de l'environnement est liée à la croissanceéconomique qui à son tour, pour être durable, dépend de la protection de l'environnement, enconcordance avec d'autres aspirations de l'humanité.

Par conséquent, il doit y avoir convergence et non conflit entre le développementéconomique et la protection de l'environnement. Pour aider le PNVA à mieux intégrer laprotection de l'environnement dans sa stratégie et participer de manière plus efficace auprocessus de développement durable auquel le Cameroun a souscrit, l'étude recommande lestrict respect des principes ci-après

1 - Priorité pour le projet

Inclure la gestion de l'environnement parmi les priorités et reconnaître qu'elle est unfacteur déterminant du développement durable, conformément à l'article 4 de la déclarationde Rio . De ce fait, il s'agira de mettre en oeuvre les politiques, programmes et pratiques sûrsvis à vis de la protection de l'environnement.

2 - Gestion intégrée

Intégrer pleinement ces politiques, programmes et pratiques dans le projet sous formed'élément essentiel de la gestion dans tous ses aspects.

3 - Processus d'amélioration

Continuer d'améliorer les politiques, les programmes et les performances du projet vis àvis de l'environnement, compte tenu des nouveaux développements techniques, connaissancesscientifiques, besoins des consommateurs, et aitentes du public, avec comme point de départ,la réglementation en vigueur.

4 - Education du personnel

Eduquer, motiver le personnel afin qu'il exerce ses activités d'une manière responsablevis à vis de l'environnement.

5 - Evaluation préalable

Evaluer l'impact sur l'environnement avant d'entreprendre une activité nouvelle, et avantla cessation d'une activité quelconque ou le départ d'une zone.

6 - Produits et services

Concevoir et fournir des produits et services qui n'aient pas un impact indû surl'environnement et dont l'utilisation prévue est sans danger et présente le meilleur rendement

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vis à vis de la consommation d'énergie et des ressources naturelles. Mais ces produitsdevraient être recyclés, réutilisés ou éliminés sans danger.

7 - Conseils aux consommateurs

Conseiller, et le cas échéant former les agriculteurs quant à l'utilisation, au transport, austockage et à l'évacuation sans dangers des produits fournis, et appliquer des considérationsanalogues à la fourniture de services.

8 - Installations et activités

Elaborer, concevoir et exploiter des installations ou mener des activités en prenant enconsidération l'utilisation efficace de l'énergie et des matériaux, l'utilisation durable desressources naturelles ( qu'elles soient renouvelables ou non renouvelables ), la minimisationdes atteintes à l'environnement, et de la production des déchets, ainsi que l'éliminationi sûre etresponsable des déchets résiduels.

9 - Recherche

Mener, ou soutenir des recherches sur l'impact environnemental des services et produitsconseillés aux agriculteurs et sur les moyens préconisés pour minimiser les impacts négatifssur l'environnement.

10 - Mesures préventives

Adapter la conception et l'utilisation des services ou la conduite des activités en fonctiondes connaissances scientifiques et techniques afin d'éviter toute dégradation grave ouirréversible de l'environnement.

11- Sous-traitants et fournisseurs

Promouvoir l'adoption des présents principes par les sous-traitants travaillant pour lecompte du projet en encourageant et en demandant le cas échéant, une amélioration de leurspratiques, afm qu'elles correspondent à celles du projet et encourager l'adoption des présentsprincipes par les fournisseurs.

12 - Plan d'urgence et d'intervention

Elaborer et appliquer, là où des risques significatifs existent, des plans de préparationaux situations d'urgence, en collaboration avec les services d'urgence, les autorités concernéeset la communauté locale, en tenant compte des impacts transfrontaliers possibles.

13 - Transfert des technologies

Contribuer au transfert de technologies et de méthodes de gestion respectueuses del'environnement dans le cadre des activités du projet.

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D)

14 - Contribution à l'effort commun

Contribuer à l'élaboration des politiques publiques et aux initiatives et programmesd'éducation du secteur privé, du secteur public et des instances intergouvernementales, tendantà une meilleure sensibilisation vis-à-vis de l'environnement.

15 - ouverture au dialogue

Encourager l'ouverture d'esprit et le dialogue avec le personnel et le public, en anticipantet en répondant à leurs préoccupations quant aux dangers et effets environnementaux actuelset potentiels des activités du projet, y compris au niveau national, sous-régional, continental etmême planétaire.

16 - Respect des objectifs et informations

Mesurer les résultats en termes d'environnement: effectuer périodiquement des auditsenvironnementaux et des évaluations du niveau d'atteinte des objectifs fixés en matière deprotection de l'environnement et de développement durable . Par ailleurs, évaluer égalementle respect de la réglementation environnementale, et des présents principes, et fournirrégulièrement des informations appropriées aux autorités et au public.

B/- Recommandations

- Développer des thèmes de formation relatifs à la conservation des denrées agricolesafin d'éviter les carences alimentaires et nutritionnelles observées dans certaines provinces;

- Afin d'opérationnaliser les mesures de mitigation qui ont été proposées, l'étuderecommnande la réalisation urgente d'un plan d'opérations qui permettra de traduire en actesconcrets sur le terrain des différentes suggestions

- Le classement de l'étude en catégorie environnementale B n'a pas permis auconsultant de déterminer les différents degrés de pollution des milieux récepteurs. Nouspensons notamment aux paramètres tels que la DCO, la DBO5, les MES... pour le cas dumilieu aquatique. Par conséquent, il est recommandé qu'une étude soit conduiteultérieurement pour la détermination de ces niveaux de pollution et éventuellement denuisance.

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BIBLIOGRAPHIE

1 - BENOR et M BAXTER, 1984: La vulgarisation Agricole par la formation et les visites

2- Chambre de Commerce International ( CCI ), publication 2101356 A, 1991 la charte desentreprises pour le développement durable.

3 - Ministère de l'Environnement et des Forêts, 1996: Plan National de Gestion del'Environnement, Rapport principal.

4 - Ministère de l'Environnement et des Forêts, 1995: Analyse des conflitsenvironnementaux, et du cadre juridique et institutionnel pour une solution durable, rapportd'études sectorielles.

5 - Ministère de l'Environnement et des Forêts, 1996: Loi cadre sur la gestion del'Environnement

6 - Ministère de l'Environnement et des Forêts, 1994 loi sur le régime des forêts, de la Fauneet de la pêche

7 - Ministère de l'Environnement et des Forêts, 1995 Décret de zonage

8 - Ministère de l'Agriculture: rapports annuels d'activité du PNVA des DélégationsProvinciales de l'Adamaoua. EstExtrême-Nord, Littoral, Ouest eSud-Ouest.

9 - Ministère de l'Agriculture: Programme National de Vulgarisation et de formation Agricole(PNVFA)

10 - World Bank, Environmental Department, Technical paper 140: EnvironmentalAssessment Sourcebook, Volume II.

11- KAMGA Flavien, Mars 1995: Evaluation à mi parcours du PNVFA.

12- Profil de l'environnement et gestion dans ressources naturelles au Cameroun (extrait) parMadi Ali-(CEDC) Huub Peters (CEDC). Thomas Fozein (MINREX) Août 1996

13- PNGRE

14- Ministère de l'agriculture Rapport d'enquête sur les engrais dans les dix provinces duCameroun - 1995

15- Conférence des Nations - Unies sur l'Environnement et le Développement - Rapportnational sur l'état de l'environnement et du développement au Cameroun. MINPAT - 1992

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= ANNEXES 1

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Liste des annexes

Annexe I : Proposition des termes de référence (TDR)

Annexe Il: Méthodologie de l'étude

Annexe Im Guide d'entretien pour les descentes sur le terrain

Annexe IV: Tableau 1 Etat du personnel technique PNVA par fonction au 30 Juin1996

Tableau 2: Carte nationale de vulgarisation au PNVA

Annexe V: Tableau 3 Répartition des zones écologiques de la région

Tableau 4 Hydrologie de la zone d'étude

Annexe VI: Tableau 5: les grands types de formùans végétales au Cameroun

Tableau 6: Répartition de la population dans les provinces d'étude

Annexe VII Thèmes de vulgarisation et leurs taux d'adoption

Annexe VIII Cadre logique: Intégration environnementale dans le PNVA

Annexe IX: Plan de suivi environnemental

Annexe X: Liste des engrais et pesticides chimiques utilisés dans la zone d'étude

Annexe XI: Liste des pesticides homologués ou bénéficiant d'une AutorisationProvisoire de vente au Cameroun

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ANNEXE ITERMES DE REFERENCE DE L'EVALUATION

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Project ID: 45348Environmental Category: BTask Manager: Christopher Trapman (AFTA2)

Proposition de Termes.de Référence (TOR) pour

I'Evaluation Environnementale du Projet de Services Agricolesdu Cameroun

Jean-Roger Mercier (AFTEI) le 26 Août 1996

1. Introduction.

Les présents termes de référence sont fournis pour la préparation d'une évaluation environruementalesimplifiée (ci-après dénommée Evaluation Environnementale) du projet ci-dessus devant étre effectuéedans le courant des mois de septembre-octobre 1996.

2. Information de base.

(Toute information pertinente permettant aux divers acteurs de l'valuation environnenientale (EEj,consultants ou représentants du Gouvernement concerné. Cette section doit comprendre une rapidedescription des principales composantes du projet soumis à EE. une justification du besoin de cetteévaluation et les objectifs que cette évaluation compte poursuivre, ainsi que I agence d 'exécution, un brefhistorique du projet. (y compris les alternatives analysées), le statut actuel du projet et son calendrier, etl'identification des projets qui v sont liés. Dans l 'hypothése où d'autres projets en cours ou enpréparation affecteraient les mémes ressources- par exemple la forét - que le projet étudié, ces projetsdevraient également étre mentionnés dans cette section).Chris, je suggére que vous rédigiez un paragraphe pour cette section, car vous êtes le mieux placé. Jevous conseille de citer au moins les projets suivants:- Tchad-Cameroun Pipeline- Cameroun Transport. Je peux vous fournir un paragraphe de description pour chacun de ces projets

3. Objectifs.

La présente EE.a pour principaux objectifs.:- l'identification de zones d'intervention prioritaires pour maximiser la contribution du projet à

un développement environnementalement durable du Cameroun.- la proposiuon d'acuons simples et efficaces économiquement permettant de mieLx intégrer la

conservation de l'environnement, notamment par le biais de technologies appropriées (gesùon descombustibles ligneux. lutte contre le braconnage, intensification des cultures pour lutter contrel'expansion de la culture sur brûlis), dans le développement agricole au Cameroun.Il est conseillé de conduire cette EE d'une manière aussi participative, avec les principatLx acteurs duprojet, que l'EE réalisée pour le projet Services Agricoles de Guinée (mars 1995).

4. Requis jurid uès pour l'éIaluâion environnementale.

Cette EE est requise dans le cadre du co-finàncement du projet par l'Associauon pour le DéveloppementInternational au titre de la Directve Opérationnelle 4.01: "Environnemental Assessment,", le projet étantclassé en Catégorie Environnementale B.

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5. Zone d'étude.

La zone d'étude est la zone d'influence, du projet, actuellement étendue à l'ensemble des zones rurales duCameroun avec un accent particulier sur les six provinces d'ores et déjà couveries par le système dc-vulgarisation et de recherche agricoles. Les zones présentant des dangers env ironnementaux importants(interface agriculture-forêt et élevage-forèt, érosion, qualité des eaux de surface ou des nappes) seront plusparticulièrement étudiées.

<~ 6. Champ d'"tude.

Le champ d'étude comprendra:- l'aide à l'élaboration des mesures anti-érosives,- l'aide à l'introduction de technologies appropriées, notamnent agro-foresterie, fertilisation

organique, lutte intégrée, mécanisation appropriée, gestion de la santé animale, utlisation des énergiesrenouvelables, télécommunications rurales pour une meilleure formation/informnation des producteurs,

- l'informnation et la formation des principaux acteurs du, développement agricole et de larecherche agronomique et zootechnique, notamment les groupes sociaux les plus vulnerables.

7. Tâche 1. Iescription du-Pro'jet soumis à EE. - -

Le consultant effectuera une rapide description des principales composantes du projet, à l'aide de cartes àune échelle appropriée partout où cela est nécessaire et en incluant les informations suivantes:localisation, structure d'ensemble, taille, capacité, etc.; activités devant étre menées avant la construction;activités de construction proprepement dites; calendrier; personnel affecté au projet (pendant laconstruction et par la suite): équipement et services; activités de fonctionnement et d'entretien;investissements requis en dehors du site; et durée de vie du projet.

8. Tâche 2. Etat Initial de l'Environnement.

Le consultant rassemblera, évaluera et présentera de ranière appropriée les données de base sur lesprincipales caractéristiques environnerjientales de la zone d'étude. l comiendra d'inclure touteinformation pertinente sur les changements susceptibles de se produire avant le début du projet.

J. .. '

(a) Environnement Physique:-

géologie; topographie, sols. climat et météorologie. qualité de 1 air anbient, hydrologie de surfaçc et denappe; paramètres marins et littoraux; sources actuelles de pollution atmosphérique; charges polluantesliquides acctuelles; et qualité de l'eau dans le rmilieu récepteur.

(b) Environnement Biologique:

flore, faune; espèces rares ou- menacées; habitats sensibles, v compris les parcs et réserves, sites naturelsd'un intérêt pariculier, etc.; espèces d-impbrtance comm ialemtt espèces potentiellement nuisibles, .directement ou en tant què vecteurs. 1 r n

2

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(c) Environnement Socio-culturel

population: utilisation des sols; activités de développement prévues: structure communautaire. emploi:distribution des revenus. des biens et des services; loisirs; santé publiquc. bicns culturels, minoritéslocales; et coutumes, aspirations et attitudes

Cette description se fera uniquement sur la base des données existantes. en profitant en particulier desdonnées accumulées pour des études antérieures comme la .préparation du Plan National d'ActionEnvironnementale (PNAE) du Cameroun.

9. Tâche 3. Considérations Juridiques et Règlementaires.

Description des règlements et. normes pertinents relatifs à la qualité env ironnementale, à la santé et la r

sécurité, protection des zones sensibles, protection des espèces menacées, choix des sites, contrôle del'occupation des sols, etc., aux niveaur. international, national, regional et local

10. Tâche 4. Determination des Impacts Potentiels du Projetsoumis à EE.

Dans cette analvse. le consultant fera la distinction entre les impacts positifs et négatifs, directs etindirects. immédiats et différés. Identifier les impacts inévitables et les imapcts irréversibles. Cetteidentification se fera de manière succinte en prenant en compte les grandes catégories d'impacts identifiésdans le paragraphe 5. plus haut.

1. Tâche 5. Préparation d'un Plan de Gestion pour Atténuçrles Impacts Négatifs et maximiser les impacts positifs.

Le consultant recommandera des mesures souples et économiquement efficaces pour prévenir ou réduireles impacts négatifs les plus significatifs en dessous d'un niveau acceptable et maximiser les impactspositifs. Il faudra préparer un plan de gestion comprenant les programmes de travail proposés. lesestimatifs budgétaires, calendriers, besoins en termes de personncl et dc formation, et tout autre soutienrequis pour la mise en oeuvre des mesures d'atténuation.

12. Tâche 6. Identification des Besoins Institutionnels pour laMlise en Oeuvre des Recommandations de l'Evaluation Jenvironnementale.

Il conviendra d'examiner les mandats et les capacités des institutions aux niveaux locaux,provinciaux/régionaux, et national , ainsi que de prescrire les étapes requises pour renforcer ou étendre cescapacités pour permettre la mise en place des plans de gestion et de de suivi.

13. Tâche 7. Préparation d'un Plan de Suivi.

Il conviendra de préparer un plan détajllém,our effectuer l uivi de la mnise en oeuvre des mesuresd'atténuation ainsi que des impacts djprWet durant la cojrucùton et le fonctionnement. I1 faudra inclî.4dans ce plan une estimation des coûtsnnitdaux et récurrenis ct une description des autres intrantsrequis (tels que la formation et le renforcement institutionnel) permettant la mise en eouvre du plan. Ceplan de suivi devra intégrer les institutions chargées de la gestion de l'environnement au Cameroun,notamment celles préconisées par le PNAE Cameroun.

3

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14. Rapport.

Le rapport final d'évaluation environnementale devra être concis (25 pages maximum) el se limiter auxproblèmes environnenientaux les plus significatifs. Le texte principal devrait se concentrer sur lesrésultats, conclusions et actions recommandées, avec le soutien de tableaux de s<nthèse sur les donnéesrécoltées et des références appropriées. Les données de détail ou non interprétées n'ont pas leur placedans le texte principal et devront être présentées en annexes ou dans un volume séparé.Les documents non publiés utilisés dans l'EE peuvent ne pas être facilement disponibles au public et

devront également être fournies en annexe. Le rapport final d'EE devra être structuré de la manièresuivante:

* Résumé. Description du Projet sounis à EE' Etat initial de l'environnement. Impacts Environnementaux Significatifs. Plan d'Atténuation - =

Gestion et formation environnementalesPlan de Suivi Environnemental

15. Consultant

Cette Evaluation environnementale simplifiée pourra étre conduite par un généralistc ayant unebonne expérience d'évaluation environnementale et connaissant bien les activités agricoles et pastoralesen Afrique de O'Cuest. Ce consultant devra avoir un fort sens pratique et recommander des actions simpleset efficaces.

16. Calendrier d'intervention.

Cette EE peut être réalisée par une visite de terrain de deux semaines maximum suinie d'une rédaction derapport d'une semaine. Avant son départ du Cameroun, le consultant devra (i) exposer les résultats de samission devant les principaux responsables futurs du projet, et c es représentants des organismes chargé ela gestion de l'environnement au Cameroun, et (ii) rédiger et d iffuser localement un aide-mémoire. Leconsultant devra également rédiger son rapport final en deux temps: projet de rapport final à envoyer auGouvernement Camerounais et à la Banque Mondiale, suivi du rapport définitif après réception par leConsultant des commentaires de ces deux parties. Toutes ces prestations seront compnses dans le contratde consultance.

19. Informations diverses.

AFTEI est à la disposition du Responsable de Projet, du Gouvernement Camerounais et du consultant,pour toute information complémentaire.

4

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ANNEXE IlMETHODOLOGIE DE L'ETUDE

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Afin d'atteindre les objectifs de l'évaluation fixés par les termes de référence (TDR), leconsultant a adopté une approche méthodologique participative basée sur

- L'analyse documentaire- La concertation permanente sous tendue par des échanges systématiques avec les

différents responsables du PNVA à tous les niveaux- L'enquête sur les zones couvertes par le PNVA lors de la première phase

opérationnelle.- L'analyse des données collectées sur le terrain.

Analvse documentaire.

L'analyse a consisté en une collecte et rassemblement des informations sur l'agricultureCamerounais, sur le PNVA et sur la situation environnementale du Cameroun. Les différentsrapports du PNVA, du PNGE, des ONG ont été une source importante d'information pourcadrer l'environnement et la situation de référence du projet.

Concertation permanente:

A ce niveau il y a eu des contacts qui se sont déroulés sous formes d'entretiens entre l'équipedes consultants et les responsables du projet, aussi bien au niveau de la coordination nationalequ'au niveau des unités administratives couvertes par le PNVA.Sur le terrain, les responsables des autres structures et des ONG ont été sollicités pourfaciliter la conduite de l'enquête sur le terrain.

L'enquête de terrain

L'enquête a couvert les six provinces dans lesquelles le PNVA a été opérationnel lors de lapremière phase: Adamaoua, Est, Extrême Nord, Littoral, Ouest, Sud Ouest.Pour les besoins de l'analyse environnementale, ces provinces ont été regroupées par zonesécologiques.Un questionnaire semi structuré a été élaboré et conçu de manière à collecter les informnationsnécessaires pour apprécier l'impact du PNVA à partir des thèmes et des innovationstechniques vulgarisés auprès des agriculteurs.

Analvse des données

La méthodologie d'analyse des informations collectées est amplement expliquée dans lechapitre sur l'analyse des impacts.

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U-

ANNEXE III

GUIDE D'ENTRETIEN POUR LES DESCENTES SUR LE TERRAIN

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I- INTRODUCTION

Le projet d'appui au service national de vulgarisation agricole (PNVA), estiprogramme national d'encadrement du monde rural dont le principal objectif est d'accroître laproduction et la productivité agricole en:

- renforçant les institutions existantes- mettant en place un système fiable de gestion des services de vulgarisation agricole- relevant le niveau de l'encadrement de base par des formations appropriées- améliorant le lien entre la recherche et la vulgarisation agricole.

Fondé sur le système de vulgarisation développé par BENOR et qui s'appelle"FORMATION ET VISITE", la structure opérationnelle du PNVA répond à unehiérarchisation fonctionnelle allant du coordonnateur national aux agriculteurs en passant parles superviseurs provinciaux, départementaux, d'arrondissement et les AVZ.

Initié depuis 1988, ce programme a d'abord connu une phase pilote ( ou phaseexpérimentale ) qui a duré 2 ans. Elle a couvert 4 provinces à savoir l'Est ( département duLom et Djerem ), l'Extrême-Nord ( Département du MaySava et Mayo Tsanaga ), le Nord-ouest tous les départements et sud ( département du Ntem ).

L'évaluation de cette phase s'étant avérée concluante, il s'est agit par la suite de rendre leprogramme opérationnel. C'est ainsi que les activités de la première phase ont débuté en 1991,et ont couvert 6 provinces:

- Adamaoua ( département du Mbéré et Vina)- Est ( tous les départements)- Extrême-Nord ( tous les départements)- Littoral (Moungo, Nkam, Wouri)- Ouest ( tous les départements )- sud-ouest ( tous les départements).

Si les résultats de cette première phase sont globalement positifs compte tenu desobjectifs d'accroissement de la production et de la productivité agricole qui étaient assignés auprojet, force est de cependant de constater qu'ils ont induit une intensification de l'agriculture,ce qui s'est traduit par une utilisation massive d'intrants tels que les pesticides et engraischimiques ainsi que l'abandon progressif des pratiques agricoles de restauration del'Environnement telle que la jachère, l'assolement/rotation et la délimitation des espaces àpâturer.

Pourtant, compte-tenu des engagements pris depuis la Conférence des Nations Uniespour l'Environnement à RIO en 1992 par le Cameroun en faveur de la protection del'environnement et la promotion d'un développement durable, une telle situation ne sauraitperdurer.

C'est fort de cela que l'équipe de pilotage du PNVA en accord avec la Banque MondialeQui est son partenaire technique et financier ) a décidé d'une évaluation environnementale du

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projet, afin de susciter la prise de conscience des enjeux environnementaux par les acteursimpliqués dans sa mise en oeuvre.

Il est donc question d'intégrer la préoccupation environnementale dans la deuxièmephase opérationnelle dont le démarrage est imminent, et qui devrait, conformément auxrecomnmandations de l'évaluation àmi-pacours du projet, intervenue en Mars 1995, s'étendresur l'ensemble du territoire, national.

III - METHODOLOGIE D'ENQUÊTE

La 'SOFT BUSINESS MANAGMENT AND CONSULTING GROUP" ( SBMCG)ayant été désigné pour réaliser l'étude, une équipe de 6 experts a été constituée pour effectuerl'enquête préalable à l'analyse des données, et à la rédaction d'un rapport d'étude.

L'étude devant être conduite dans les 6 provinces qui ont été impliquées pendant lapremière phase, les experts ont été répartis en trois groupes tel qu'il suit

Groupe Province Unité régionale Noms des experts Domaines de compétence

1 - Amadoua - Savane - NDEMANOU R. -Agronomie/Gestion de- Extrême-Nord - Soudano-sahélienne - ONGOLO M. l'Environnement

- Agronomie/Vulgarisatiot2 - Littoral - Côtière et maritime - Marie-Rose - Agronomie/Gestion de

- Sud-Ouest - Côtière et NDEDI l'Environnement- Ouest maritime/Forêt tropicale - KUATE Victor - Economie Rurale

- Savane3 - Est Forêt Tropicale/savane - BILLONG J. - Agronomie/Gestion de

- DJOLLA l'Environnementc______ =____________ ________ DJOLLA S. - Agronomie/Vulzarisario7r

Cette répartition répond au souci de zonage agro-écologique, de proximité entre lesprovinces concernées et aussi de surface à couvrir; ainsi, la descente sur le terrain a pour butla réalisation d'une enquêtesemi-directive, pendant une dizaine de jours, auprès de tous lesacteurs impliqués dans la mise en oeuvre du projet. Par souci d'indépendance et d'objectivitédans la réponse aux questions à poser. deux principales cibles ont été identifiées

- lère cible: Les encadreurs

Ce sont les responsables du PNVA sur le terrain ( superviseurs provinciaux,départementaux, d'arrondissement, les AVZ ), les responsables techniques du MINAGRI.MINEF, MINEPIA, MINAT, les autorités traditionnelles et religieuses, les élus du peuple, lesONG, les responsables d'autres projets de développement rural...

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- 2ème cible: les encadrés

Ce sont les paysans, les groupes d'agriculteurs modernes, les groupes de contact, lesgroupes d'initiative communes et autres associations de développement rural, les groupesd'intérêt économique, les leaders d'opinion ...

Par ailleurs, les observations seront faites dans toute l'aire d'étude en général, et dans leszones à écologie fragile en particulier. Il s'agira concrètement de partir de la situationenvironnementale d'avant projet ( fournie par les différents rapports ), pour établir lacomparaison avec la situation environnementale actuelle en tant que conséquence despratiques et innovations induites par la mise en oeuvre du projet.

Dès leur arrivée sur le terrain, les groupes d'experts suscités tiendront une réunion dansla capitale provinciale avec les différents acteurs, pour leur expliquer le bien fondé de lamission ainsi que les résultats attendus. Ceci leur permettra d'obtenir des informationscomplémentaires pour le bon déroulement de la mission et de faire la lumière surd'éventuelles zone d'ombres.

A la fin de la mission, une autre réunion sera convoquée pour la restitution globale desrésultats. Cet exercice a pour but de susciteun dernier feed-back des acteurs de terrain avantle retour à Yaoundé.

Pour rassembler les informations proprement dites sur le terrain, les enquêteursrencontreront les groupes d'acteurs préalablement sélectionnés. de concert avec lesresponsables locaux du projet. A cet effet, il conviendra de déterminam échantillonsuffisamment représentatif de chaque groupe d'acteurs irnpliqués.

III - ZONE D'ENQUETE

Commne signalé précédemment, l'enquête se fera dans les 6 provinces concernées par laprernière phase du projet . De manière spécifique, la zone d'enquête se présente ainsi qu'ilsuit:

* Extrême-Nord

- Monts Mandara- Plaine du Diamaré- Vallée du Logone etchari

* Adamaoua

- Savane et forêts galeries- Domaine afro-montagnard- Plaine Tikar- Koutine Mbé

Littoral

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-Zone côtière maritime-Zone du Moungo

* Sud-Ouest

- Zone maritime- Zone côtière- Zone forestière de basse altitude- Zone montagneuse- Zone des lacs

* Ouest

- Zone des plateaux,- Zone des montagnes,- Zone des aires protégées- Zone des plaines à bas fonds

* Est

- Zone de forêt- Zone de savane- Zone de transition

Précisons que conformément au plan National de Gestion de l'Environnement, leterritoire camerounais a été divisé en 4 unités régionales qui se distinguent par leursparticularités géographiques, climatologiques, leur végétation, et qui présentent descaractéristiques communes en matière de protection, de gestion et de mise en valeur desressources naturelles, ce sont

- la zone soudano-sahélienne- la zone des savanes,- la zone côtière et maritime- la zone des forêts tropicales

Ces 4 unités régionales ont à leur tour été scindées en dix régions écologiques qui sont:les Monts Mandara, la plaine de l'Extrême-Nord, vallée de la Bénoué, Savane basse du

centre-est, plaine Tikar, hauts plateaux de l'ouest et du nord-ouest, côte maritime, forêtdégradée du centre Littoral, forêt dense du sud-ouest/est.

Ces dix régions écologiques ont ensuite été éclatées en 42 zones écologiques dont 21feront l'objet de nos investigations.

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R)

IV - INTORMATIONS RECHIERCHEES

Le informations recherchées concerneront de manière globale les aspects suivant

- différence de comportements et d'attitudes des diverses couchesocio-culturelles vis àvis de la protection de l'Environnement; et liées d'une part aux fonctions et d'autre part auxtraditions:

- pratiques et innovations diffusées par le PNVA;- messages et thèmes développés par les vulgarisateurs;- imnpact des techniques et méthodes culturales adoptées sur l'environnement;- effets positifs et négatifs de l'utilisation des intrants chimiques;- pratiques culturales favorisant la conservation de l'eau et des sols;- dégradation des ressources naturelles;- effet de l'extension des superficies agricoles sur la végétation en général et sur lacouverture forestière en particulier;- sécheresse et désertification;- sensibilisation/éducationlformation/information des agriculteurs en matière

d'environnement;- -estion des terroir villageois;- mode d'appropriation des terres;- nouvelle politique agricole;- politique et législation forestière;- loi cadre sur la gestion de l'environnement;- association agriculture/élevage;- agro-foresterie;- plan d'occupation des sols/plan de zonage;- conflits agriculture/élevage, agriculture/sylviculture. sylviculture/élevage;- amélioration des conditions et du cadre de vie des populations;- occupation spatiale du territoire par l'homme et son évolution tendancielle;- pollution atmnosphérique et des nappes souterraines;- menaces sur la diversité biologique;- déforestation;- changements climatiques;- épuisement des sols par accélération du rythme des jachères;- destruction de la couche d'ozone stratosphérique ...

PLAN INDICATIF DU RAPPORT D'ETUDE

- Résumé de l'étude- Introduction

Chapitre 1: Description du Projet d'appui au Service National de Vulgarisation Agricole- philosophie- Justification- Objectifs- Phase pilote- Phase opérationnelle- Résultats attendus

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Chapitre 2: Analyse de l'état initial de l'environnement ( situation d'avant le projet )- Environnement physique;- Environnement biologique;- Environnement socio-culturel

Chapitre 3: Identification et analyse des impacts significatifs environnementaux du projet- Impacts positifs/impacts négatifs;- Impacts majeurs/impacts mineurs- Impacts actuels/impacts potentiels

Chapitre 4: Proposition des mesures de mitigation: préparation d'un plan de gestion visant àatténuer les impacts négatifs et maximiser les impacts positifs;

Chapitre 5: Préalable pour la mise en oeuvre des recommandations formulées Gestion etformation envirornementales

Chapitre 6 Proposition d'un plan de suivi environnemental

- Conclusion et recommandations

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1 DR

ANNEXE IVQUELQUES DONNEES SUR LE PNVA

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Tableau 1 Etat du personnel technique PNVA par fonction'au 30 Juin 1996

Fonction AVZ SS TSR SR CUJ? SP CUN CN TOTAL %ProvincesAdamaoua 95 20 20 05 06 01 147 07.14

Est 120 19 20 04 05 01 170 08.25

Extrême-Nord 169 30 16 06 07 01 _ 229 11.12

Littoral 1ii 17 20 04 06 01 159 07.72

Ouest 218 29 35 07 07 01 297 14.42Sud-ouest 130 19 14 04 06 01 174 08.45Centre 242 33 35 07 05 01 323 15,69

Nord 99 19 21 04 06 01 150 07,72

Nord-Ouest 185 24 29 06 06 0G 1. 251 12,19

Sud 97 13 21 04 06 01 142 06,90

Coordination 16 01 17 00,83nationale _

Total 1466 223 231 52 60 10 16 01 2059 100

%_ _ 71,2 10,8 11,2 2,5 2.3 0,5 0,8 0,1 100

Tableau 2 : Carte nationale de vulgarisation du PNVA

Provinces Nombre Nombre Nombre Nombre de Nombre de Nombre Nombre de Populationde SP de CUP de TSR Régions secteurs de Zones familles totale___________ ____________ ____________ Agricoles (estimation 96197)

Adamaoua 01 07 25 05 20 115 80.732 662.722

Centre 01 07 40 08 34 253 129.020 2.210.390Est 01 07 20 04 20 156 63965 692.182

Extrême- 01 07 30 06 30 230 264825 2.463.537NordLittoral 01 07 20 04 17 116 106787 1.810.540Nord 01 07 21 04 19 140 99.599 1.113.717

Nord-Ouest 01 07 30 06 24 185 161.032 1.655.983

Ouest 01 07 35 07 24 217 201498 1.793.085Sud 01 07 21 04 13 112 44.965 500.266Sud-ouest 01 07 20 04 29 147 89286 1.121.578Total 10 70 262 52 223 1671 1.241.709 14.044.000

Ces tableaux sont extraits du rapport annuel d'activités du PNVA, Exercice 1995-1996

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ANNEXE VDONNEES SUR L'ETAT INITIAL ENVIRONNEMENTAL

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Tableau 1: Répartition des zones écologiques de la région

Régions écolo *iues Zones écolo ues Provinces Su erficies (km2 )I - ZoneSoudano- Sahélienne

1 - Monts Mandara Zone MontsMandara Extrême Nord 85652 - plaines de Zone plaine du Extrême Nord 2569l'Extrême Nord Diamaré

Zone vallée deLogone et chari

II - Zone de savane3 - Savane d'altitude . Zone de savane el Adamaoua 57033de l'Adamaoua forêts galeries

. ZoneKoutine MbeZone domaine afro-montagnard

4 - Savane basse Zone de savane Est 41205. zone de transition. zone des activitésminières

5 - Plaine Tikar Plaine Tikar Adamaoua 4959. zone de transition Ouest 1389Ndé/Noun

6 - Hauts Plateaux de zone de plateaux ouest 12501l'Ouest zone des montagnes

. zone des aireprotégées. zones des plaines debas-fonds

III - Zone côtière et maritime7 - Côte maritime Zone côtière el Littoral 4044

maritime Sud-ouest. Marine zone Sud-ouest 4152. coastal zone

IV - Zone des forêts8 - Forêts dégradéesdu Littoral9 - Forêt dense du zone des forêts Est 67176Sud -ouest et l'Est Lowland zone Sud-ouest

. Mountain range -zone 20758

L Lake zone __

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Tableau Il - Hydrographie de la zone d'étude

Sources Cours d'eau ProvinceI - Eaux courantes

1 - Haut plateaux de l'ouest Cross-River, Meme Sud-ouest. Wouri,Moungo, Nkam Littoral. Noun Ouest

2 - Haut relief de l'Adamaoua Djerem, Lom Est. Vina, Mbéré Adamaoua

3 - Plateau du Sud Nyong, Boumba, Kadei EstCameroun Ngoko, Sangha

II - Eaux Stagnantes4 - Lacs tectoniques ou Lac Ejaghem de Manfé Sud-oueststructuraux5 - Lacs volcaniques Barombi Kolo, Baromb Sud - ouest

Mbo, Kumba. LacsManengouba Littoral. Mami water ( Mbanga ) --. Baleng (Bafoussam ) Ouest. Nounoum, Petmonoum ------

Ndjindoum, Mfou (Foumban) ___6 - Lac de cuvette . lac Tchad Extrême Nordsédimentaire ___ .

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~ l

ANNEXE VIDONNEES SUR L'ENVIRONNEMENT BIOLOGIQUE ET SOCIO-

CULTUREL

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Tableau 4 Les grands types de formations végétales au Caineroun

Types de formations Climat ReliefNord Sahélien tropical sahélien

Soudanien tropical de transition, cuvette du lac Tchadsoudanien, équatorial Adamaoua et bassesforestier terres du Nord

Montagnard Equatorial pseudo- Hauts plateaux detropical, tropical de l'Ouest et dmontagne l'Adamaoua

Equatorial forestier plateau sudSud Forêt dense humide camerounais

Tableau V Répartition de la population dans les provinces d'étude

Provinces Population totale Population rurale

1976 1987 1990 1976 1987 1990Adamaoua 359454 495185 540157 269212 316541 328831Est 366572 517178 568124 290750 364411 382784Extrême- 1395231 185695 1991370 1256538 1488997 1542401n o rd _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

Littoral 935482 1352833 1502520 232587 259510 259865Ouest 1035947 1339791 1423470 803282 908454 918990Sud-ouest 620725 838042 908834 420193 579102 615878Total 4713411 6398744 6934475 3272562 3917015 4.048749

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ANNEXE VIQUELQUES THEMIES DE VULGARISATION ET LEUR TAUX

D'ADOPTION

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80Tn illen lz :QIuelques thèt ies de vulgarisation et leurs taux d'adoptions

observés dans certaines pICroinces

[ ! r! :wc;,s s;x;.ccl;atîo.ulis Reo.rm da:tm'nilons Nlrc totai u:e Nrc tor al de TauNpovsans scNpos.:s au pa-sans avant dodotîo

thocrne (I) adopteé<2 /> \ 1u1

Ailkflaoltna Man inc Clioix dcs boutiurcs 6M6 2i2 t

Labour proltotd 242 1l7

Techniquidticc houttrage 1 77 877 4 0/

Sarclage et btittage 2113 1136 5-4 °/

Mais Utilisationl de la house de vachc 125 100 X( %1

Scmis cn lignes et rcspect des densités 201 1 1223 61 °/n

Patate douce Choix des boutu!res 512 103 32 %o

ltechniques de houtragec 311 198 24 %/n()tuest Caféier Taille caféière 563 314 5.7

arabica

Preparation du cafS marchand 716 740 1 () %

Maïs Utilisation semence améliorées 775 1007 129.9 O/0

Semnis en ligne 1156 762 6(0 %

Prodtuctionis Amulioration tde l'aliincntation des porcs 61 43 70 %animales

Fabricition du clapier 5. 70 12f)% jDRS Fabrication et utisii.ation du coinTfpt 75, 579 f99 °i

p sI Maïs Semis en linne à .90 cm x 50 cm 2924 2 3-t4

Demariaec à 2 plants/poqtict 292J 1t)52 .g

Araclidc Semis en liene variété locale à 30 cn x 15 ctl1 193 4155 SO %

M-1ani oc Utilisation des boutures dc La partic mlt(liinc 2462 1235 1(.I %1

Bananier Trouaison à 411 cm x 40 cm x 4t) cm 963 387 40.11plantain ._,______

Elec aoe AArn;iorrnrlon dct lalimentatinn du pciît ninuininti 1 8 1 )44 7 par intrndtictioT Ie mucunn et du tr\psncutii

I.tt:or;al ":Niaïs Vulearisatioti CMS 8704 626 240( 38.2 %

Semis cn lieule 76 5 18 * 2-1.(

Sml lDensilé de scmlis 1501 o2i 42 %

|`!;oc Vtîlori,rsaîiunl S<)3. I 2 ,lt ;,

j: -. l c iliilpsIIancC du ltit itragc t; I 7>0 ~ ~ Rcle:mu .~ . I

: l,or ail(hic du iitictira2e o | -

_echillique __ _ _ _ _

-~ ~ ~ ~ ~ ~ F c o q e d î î l t n n ~ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

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1 ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~

ANNEXE VIIICADRE LOGIQUE POUR L'INTEGRATION DU VOLET

ENVIRONNEMENTAL DANS LES ACTIVITES DU PNVA

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Cadre logique Intégrationi (le la gestioni environnenientale dans le PNVA

Description Indicateurs Moyens de Ressources Conditions devérification Humaines succès

But ou objectif général Dans 5 ans la conservation de - Rapports PNVA - Personnel O participation desAméliorer les interventions l'environnement -Rapports consultants PNVA paysans acquisedu PNVA en parfaitement intégrée (40 % - Rapports MINEF - MINEF ° Fonds disponiblematièle cle gestion durable des activités PNVA concentrées - IRAD ° Soutien deressouirces natturelles danis les sur la protection de - ONG l'équipezones à écologie fragile l'environnement - Consultant dirigeante du projet

° harmonisation dessystèmesd'intervention

Résultats attendus1-Messages de développement 1 Programme de - Rapport PNVAagricole respectueux de sensibilisation et - Rapport consultantl'environnement diffusés d'information élaboré parpar PNVA province .2- Paysans formés dans le au moins 60% des paysans des - Rapport formation P N V A - fonds disponibles

domaine de GC formés pendant 5 ans - Rapport PNVA ONGla protection del'environnement

3-Technlologies agricoles au moins 40% des paysans - Rapport PNVA P N V A idemefficaces et appropr-iées visant pratiqtueront une agriculture - Ral)ipport MINEF IRADl'amélioration (les sols adopltes amléliorée au bout de 5 ans ONGpar les paysans4- Compétences en - 10 TSE et 1600 AVZ de - Rapport PNVA PNVA idemmatière de gestion de régions à Ecologie fragile Institutions del'environnement par auront bénéficié d'au moins 2 formationPNVA I`ormations/an

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5- Incidence sur % d'amélioration facteurs d - Rapport consultant - PN V A Fonds disponiblesl'environnement évalué l'environnement entre début et - PNVA - Consultant Stabilité de l'équipe

fin 2' phase PNVAActivités Personnel PNVAOl résultat I

1.1 sensibiliser et informer le 10 campagnes de - Rapport PNVAagriculteurs sensibilisation organisées par

an par province1.2 Elaborer les thèmes 1 thème sur l'environnement - Rapport PNVA Personnel PNVAde vulgarisation relatifs diffusé tous les 3 mois - Rapport PNVA

l`environnement 30 % paysans utilisant les - MINEFmoyenis de protection

1.3 Faire une large diffusio - Rapport PNVA PNVAvers les agriculteur-s des - MINEF Brigadesproduits hautement nocifs phytosanitaires

02 Résultat 2.2.1 diffuser la loi cadre - réaliser 10 émissions radio - Rapport PNVA MINEFsur l'environnement et les et TV par an/ 1 - Rapport MINEF CRTVlégislations forestière et émission sur chaque province PNVAfaunique ONG

03 Résultat 3 - Rapport PNVA PNVA Participation des3.1 vulgariser le compostage - au moins 100 parcelles d paysans

démuoiisti-atioii installées acqîuise

3.2 vulgariser l'agro - -10 pépinières de multipli- - RZapport PNVA PNVAt`oresterie cation d'arbres créées pai MINEF Collaboration des

Province. ONG autres

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3.3 nmettre en place des UE -Chaque AVZ a créé une IJI _ illStitution1Srelatives aux technliquies de sur les techniques - Rapport PNVAfertilisation d'amélioration dès la f-ertilité

du sol existence d'autres3.4 diffuser les thèmes sui - 40% des paysans pratiquen sources de revenusl'incorporation dans le sol de l'usage de la fumure organiqu pour les paysansrésidus des récoltes - Rapport PNVA

3.5 diffuser auprès des - au moins I session depaysans des thèmes sur la formation par moismaîtrise des méthodes de lutte - Rapport PNVAphyto (formation à l'utilisationdes produitstechniques).

- Rapport PNVA3.6 mettre au point des 1 système agroforestier mis au - Rapport IRADsystèmes agro-forestiers point par IRAD(R/D). par région écologique e IRAD

adopté PNVApar les paysans PNVAconcernés

04 Résultat 44.1 former les TSE et AVZ e - 01 ARMT/an dans - Rapport formation PNVAgestion de l'environnement le domaine de gestion de - Rapport PNVA institutions de

l'environnement par province. formation05 résultat 5 - (02 audits environnementauix - rapport PNVA PNVA Politique et strattégie5.1 évaluer l'incidence des à l'intervalle de 5 ans - rapport consultants Consultants du projet inchangéeactivités du PNVA surl'environnement et proposerdes stratégies d'amélioration

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ANNEXE IXPLAN DE SUIVI ENVIRONNEMENTAL

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IMPACTS A MANIERE DE SURVEILLER RESPONSABLE OBSERVATIONSSURVEILLER- Risque de toxicité humaine *Consultations périodiques MINEF/PNVA/ Production de Rapports dedue à l'usage des produits de l'état de santé des MINSANTE suivichimiques agriculteurs Communautés

villageoises

- pollution des milieux *Analyses périodiques en MINEF/PNVArécepteurs laboratoire poui contrôl Laboratoire

qualité des eaux Spécialisé

- Menace sur la biodiversité *observation de l'état de la PNVA/MINEFfaune et flore*inventaire

- pollution du milieu aquatiquepar le rouissage du manioc *analyse périodique en PNVA/Laboratoire =

Laboratoire spécialisé- malnutrition rurale

*enquête nutritionnelle Minsanté/populationPNVA/SNAR

- déforestation *observationIINVA/MINI.EF

- Brûlis agricole *observation

PNVA/MINEF- pollution des sols et nappes *analyse en Laboratoirephréatiques PNVA/MINEF

- infertilité des sols cultivés *analyse laboratoirePNVA/IRAD

- érosion *observation état du solPNVA/IRAD

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- Changement climatique *observationPNVA/MINEF

- conflits agriculteurs/éleveurs *observation

comité de gestion /__ __ __ __ __ __ ____PNVA

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8X

ANNEXE XLISTE DES ENGRAIS ET PESTICIDES UTILISES

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ENGRAIS UTLISES DANS CERTAINES PROVINCES'

Désignation ProvinceSulfate d'ammoniac Est, Centre, Littoral, Sud-Ouest, Ouest, AdamaaouaUrée Extrême-Nord, Est, Littoral, Ouest, Sud-OuestNPK 20-10-10 toutes les provincesNPK 10-30-10 OuestNPK 12-06-20 OuestNPK 22-10-15 Extrême-Nord, Nord , OuestNPK 15-20-15 Extrême-Nord, Nord

Insecticides et Fongicides

Bestox Sudcaocobre Sud-Ouest, Nord-Ouest, Ouest, Sud, Centre, Littoralkocide Sud, Est, Centre, Littoral, Sud-Ouest, Nord-Ouest, Ouestlindalo Sud, Centre, Sud-Ouestperenox Sud-Ouest, Centre, Sud-Ouestlindane Sud-Ouest, Sud, Est, Centre,ridomil Sud-Ouest, Ouest, Sud, Est, Centre, Littoral,sandoz Sud-Ouest, Nord-Ouest, Ouest, Sud, Est, Centresurnithion Nord-Ouest, Nord, Sud, Extrême-Nordgamaline 20-40 Nord-Ouest, Nord, Extrême-Nordmanizon Extrême-Nordnuvacron Extrême-Nord, Nordthioral Extrême-Nord, Nordbasudine Est, Centre, Sud-Ouestdursban Nord-Ouest, Ouest, Nord, Est, Centrethimul 35 Est, Centre, Ouestmancozan Ouestnordox Centre, Sud-Ouest, Littoral,DDT Ouest, Centrefuradan Nord-Ouest, Centredifolatan Nord-Ouest, Ouest, Sud-Ouestmanezan Ouest, AdamaouaBBS Sud-Ouest, CentreTuer-tout Littoral,coxyde Sud-Ouest, Centre, Littoralexafor Ouest, Centredacobre Centre, Littoral, Sud-OuestD6 Centre,viricuivre Centre,actellic Sud-Ouest, Nord-Ouest, Ouestdiadnrne Sud-Ouest, Ouest, Adamaouaorthène Sud-Ouest, Ouestcresyl Ouest

gemophel Est, Centreethrofolan Nord-Ouest, Ouest, Nordsumicombi Extrême-Nordcurlone Nord, Centre, Littoralmipcin Ouestkarate mono Nord,Extrême-Nord, Centre

' Extrait du rapport de l'enquête sur les engrais en 1994

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ANNEXE XILISTE DES PESTICIDES HOMOLOGUES OU BENEFICIANT D'UNE

AUTORISATION PROVISOIRE

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PRODUITS HOMOLOGUES OU BENEFICANT D'UNEAUTORISATION PROVISOIRE DE VEiNTE (APV) AU CAMEROUN(NOVEMBRE 1996)

NOM COMMERCIAL MATIERE ACTIVE (m.a) ETCONCENTRATION

1- CYPERCAL 100 EC Cypermethrine 100 g/i2- DECIS 12,5 ULV Deltamethrine 12,5 g/i3- DECIS 25 EC Deltamethrine 25 g/i4- THIONEX 35 EC Endosulfan 350 g/i5- HOSTATHION 40 EC Triazophos 400 g/l6- DECIS 60 EC Delitarithrine 60 g/l7- THIONEX 50 EC Endosulfan 500 g/l8- KARATE 5 EC Lambda-cyhalothrine 50 g/i9- CALLISULFAN 35 EC Endosulfan 350 g/i10- CALLISULFAN 50 EC Endosulfan 500 g/l11- ACTELLIC 50 EC Pirimiphos-methyl 500 g/i12- MITOXUR Propoxur 200 g/i13- KOMBAT CUTWORM BAIT Sodium fluosilicate 100 g/kg

B- FONGICIDES

NOM COMMERCIAL MATIERE ACTIVE (m.a) ETCONCENTRATION

1- NORDOX 50 WP Oxyde de cuivre 58%2- NORDOX SUPER 75 WP Oxyde de cuivre 86 %3- KOCIDE 101 WP Hydroxyde de cuivre 56%4- TRIMANGOL 80 WP Manèbe 80%5- PENNCOZED 80 WP Mancozèbe 80%6- RIDOMIL PLUS 72 WP Metalaxyl (120 g/kg) + Oxyde de cuivre (60C

g/kg)7- CHEM-COPP Oxyde de cuivre (50%)

C- HERBICIDES

NOM COMMERCIAL MATIERE ACTIVE (m.a) ETCONCENTRATION

1- KALACH 120 SL Glyphosate 120 g/i2- KALACH 360 SL Glyphosate 360 gll3- ARMADA SL Glyphosate 90 g/i4- GRAMOXONE SUPER Paraquat 200 g/i5- SUPRAXONE ROYAL Paraquat 200 g/l6- MAMBA Glyphosate 360 g/l

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D -AUTRES PRODUITS

NOM COMMERCIAL MATIERE ACTIVE (m.a) ETCONCENTRATION

FuMIGANT Phosphure d'aluminium 56 %1- PHOSTOXIN

ADJUVANT Nonyphénol polyglycol éther (96 %)1- SANAWETT 90 _____________ ______