2 18 août 2012No 684

Une publication de Ticket Magazine S.A.

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

REDACTEUR EN CHEF

SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Marie-Brunette B. MAINSOURGaëlle C. ALEXIS

RÉDACTIONJoël FANFANDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Daphney Valsaint MALANDREMyria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNElisée DécembreJunior Plésius LouisPeguy Flore PierreRaphaël FéquièreEnock NéréLégupeterson Alexandre

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson EstèvePhotographesFrédérick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel Louis

Publicité: 2941-4646 publicite@lenouvelliste.com

Rédaction: 3456 1920 / 2945-4646 3806-3717

Trois membres du groupes Rockfam, Pikan, Big Jim et Max Camy ont été placés en garde à vue mardi 14 aux Cayes, suite

aux incidents qui se sont produits lors du festival de Gelée. Selon les déclara-tions de Pikan à Kompamagazine, tout a commencé lorsque les organisateurs du festival les ont demandés de performer avant d’avoir leur cachet. Les soldats n’ont pas accepté la proposition et ont décidé de s’excuser auprès du public avant de partir.

La nouvelle a soulevé le méconten-tement de la foule qui s’est exprimé via une pluie de pierre. Cette réaction violente des festivaliers a mis un terme anticipé à la programmation, et la police a procédé à l’arrestation des rappeurs Big Jim et Pikan et de Max, un membre du groupe, qui a servi de porte parole pour la circonstance.

Accusés d’avoir suscité ce moment de panique à Gelée, les mouchoirs noirs ont été relâchés après plus de trois heures derrières les verrous. Le groupe est finalement rentré à Port-au-Prince en milieu de journée.

Regrettant ce qui s’est passé et consterné contre ces promoteurs qui ne respectent pas les principes de l’industrie musicale, les soldats remercient Jessie Al khal, Hervé Foucant, Fritz Bonheur, Patrick Moussignac, Dimitri Vorbe, Fred Lizaire et le public qui les ont apportés leurs soutient.

Plésius Junior LOUIS (JPL 109) junior.jpl007@yahoo.fr

Des soldats sous les verrous

Le plus ancien concours de talent et de beauté, Miss Vidéomax, revient sur le p’tit écran. La cé-rémonie de lancement de la 15e

édition a eu lieu le mercredi 15 août 2012 au Karibe Convention Center dans la plus ferme tradition. Les postulantes, venues d’horizons d’hivers, ont été présentées au grand public lors de cette grande première.

Naïka Souffrant et Richard Devil, animateurs de la soirée, de prime à bord, situent l’événement. En des termes clairs et concis, ils réitèrent la volonté des orga-nisateurs de vouloir perdurer l’initiative. Le public sélect, enthousiaste et curieux est au rendez-vous.

Sabine Désir, Miss Vidéomax Été 2011, introduit la cérémonie d’ouverture tenue entre 7 h 30 p.m. et 10 h p.m. L’attente de voir l’émission Miss Vidéomax renaître de ses cendres bat son plein.

Sans tarder, Naïka lève le voile sur les candidates. Elles sont 22 ! Oui, 22 postulantes à se départager pour gagner la couronne de Miss Vidéomax Été 2012. Katouska Désir, Lovely Eugène, Katia Bazile, Thamara Joseph, Meggie Petit-Maitre, Sherley Clermont, Medjie Piron,

Alexandra Luc, Smentha Dorce, Sherly Jérémie, Stéphanie Numa, Florcie Joseph, Valérie Similien, Bettie-Naelle Corielus, Alexandrie Hortes, Ives Danie Joseph, Luce-Cassandra Christolin, Valstie Laetitia Toussaint, Jenny Morron, Daphnée Démervil, Widline Jean et Dolca Clernaut sont en effet celles qui composent la liste provisoire des aspirantes pour cette année.

Intelligentes, belles et élégantes, les initiateurs du concours, la Télémax et la Télévision Nationale d’Haïti (TNH), les présentent sous le thème : « La femme haïtienne, le pivot de la reconstruc-tion nationale ». L’heureuse élue devra émerger parmi les meilleures, après la sélection des 10 finalistes. Chaque fois que ces voix de la reconstruction gra-vissent le podium, elles accordent une importance capitale au moindre détail. Du bec et des ongles, chacune essaie de faire la différence. En satin, robe de soirée et tenue décontractée, elles défilent, dansent et surtout exposent leur beauté intrinsèque.

Pour assurer la relève pendant les en-tractes, plusieurs artistes et groupes ont apporté leur contribution à la program-

Miss Vidéomax Été 201222 postulantes, une couronneMiss Vidéomax Été 201222 postulantes, une couronne

mation culturelle. Parmi lesquels, Miu, Banbou Laye et le duo Rosena et Bara.

La séance de présentation des candidates, qui a duré deux heures et demie, n’était pas sans faille. En référence aux anciennes activités organisées par Télémax, on s’attendait à mieux. Quel-ques-unes des participantes qui n’ont pas réussi à se faire apprécier comme elles l’avaient souhaité n’ont pas laissé sans rire le public. Stress, lapsus linguae, manque de persuasion et mauvaises postures ont ponctué les performances de plus d’une.

Si avec le temps, le concours vieillit, côté concept, il demeure pratiquement une plateforme qui offre aux jeunes filles l’opportunité de se faire valoir à travers des activités créatives et enrichissan-tes, a souligné le directeur de Télémax, Billy Kishner. Cette émission diffusée au quotidien permettra à la Miss Vidéomax Été 2012 de bénéficier, comme à l’ac-coutumée, d’une voiture et de primes alléchantes.

Dimitry Nader Orisma

318 août 2012No 684

2 Chainz, né Tauheed Epps, reçoit de sa mère le surnom de Tity Boy. Sobriquet qu’il gardera pour le début de sa carrière musicale. Au début des années 90, Epps joue au basket-ball à l’université d’Alabama State puis à l’université d’Albany State où il pour-suit également ses études.

En 1997, Tity Boy forme un groupe de hip-hop nommé Playaz Circle, avec son ami et ancien camarade au lycée, Dolla Boy. Le groupe sort en 2002 leur premier album in-dépendant titré United We Stand, United We Fall. Grâce à cet album, le duo de College Park est repéré par la star de rap Ludacris. Le groupe commence alors à enregistrer plusieurs morceaux en vue de futurs projets. Mais le duo ne peut alors concrétiser les projets en cours, car Dolla Boy est emprisonné pour plusieurs mois. Leur carrière en commun est donc en pause.

Ludacris devient un des plus grands vendeurs de disques aux États-Unis, et forme un label musical appelé « DTP (Disturbing tha Peace) » en collaboration avec sa maison mère Def Jam Records. Ludacris propose alors à Epps de rejoindre le label, celui-ci accepte l’offre, même si celle-ci n’inclue pas son ami et partenaire de groupe, Dolla Boy. A la sortie de prison de Dolla Boy, les deux hommes commencent à réaliser plusieurs mixtapes afin de faire la promotion de leurs futurs albums. Leurs premier album sort en 2007, avec comme titre Supply & Demand. Une réussite qui se classe en premier dans les classements de vente d’albums rap. Le single phare de l’opus est Duffle Bag Boy, avec le rappeur Lil Wayne. Fort de ce succès, le duo sort en 2009 un deuxième album appelé Flight 360: The Takeoff. Après de nombreux désaccords, Epps décide de quitter le label de Ludacris.

En 2011, pour lancer sa carrière solo, Epps décide de changer de nom d’artiste et devient 2 Chainz, car beaucoup trouvaient que Tity Boy pouvait être pris pour un sur-nom féminin. Et cette année, après avoir participé sur l’album de plusieurs confrères, il se décide enfin et sort « Based on a T.R.U. Story ». Le succès est immédiat. Qui aurait cru que 2 Chainz pourrait s’aligner sur la liste des gros albums hip-hop ? Peu connu du grand public mais loin d’être débutant pour autant, le rappeur est un adepte des duos. Et ce n’est pas son premier opus qui prouvera le contraire ! « Based on a T.R.U. Story », qui compte 17 titres, Mister Featuring nous avait déjà fait découvrir deux mor-ceaux. Un premier avec Drake sur No Lie et le second, plus récent, en compagnie de Kanye West sur le dirty rap Birthday Song, à ne pas confondre avec un remix de Chris Brown et Rihanna.

Mais ce n’est pas tout ! Dans ce feu d’artifice de featurings, Lil Wayne ouvrira le bal sur le morceau Yuck !, pour laisser sa place à Chris Brown, avec qui il avait déjà colla-

2 Chainz Et son histoire

Habitué à des projets de mixtapes et de featurings avec d’autres artistes, 2 Chainz sort finalement son propre album. Et il a tenu à ce qu’on lui renvoie l’ascenseur ! Pour son premier album solo intitulé « Based on a T.R.U. Story », sorti le 14 août dernier, le rappeur de « No lie » a donc fait appel aux plus gros artistes hip-hop d’aujourd’hui. De Lil Wayne à Nicki Minaj en passant par Kanye West, on vous dit tout simplement que cet opus fait le poids parmi les parutions de cet été !

Beaucoup le connaissent en tant que technicien chevronné, pourtant ce natif du Taureau que les filles admirent n’est pas seulement un amont de la technique. Il a toujours eu une passion hors du commun pour la musique. Né d’une famille de six enfants, Frédéric trouve toujours la facilité à s’adapter. Orphelin de père, il est, nous dit-il, le plus choyé dans son foyer ; avec son petit air innocent, sa mère cède souvent à ses caprices. Mais comme tout parent qui se respecte, la mère de Nicolas lui donne ses corrections à chaque fois qu’il dépasse les bornes. Son calme et sa sérénité ne laissent croire à personne qu’une carrière de DJ peut intéresser un jeune homme aussi docile qu’est Frédéric. Mais l’apparence étant souvent trompeuse, son amour pour la musique suscite en lui la façon de combiner des chansons de tendances différentes.

Ainsi, en 2005, au milieu d’un flot de jeunes DJ, ses mixages font écho. Il juge qu’il a de l’avenir dans ce domaine. En écoutant attentivement le travail de certains pion-niers tels DJ Fanfan et DJ Live, Frédéric crée des travaux exceptionnels qui seront ap-préciés plus tard par son entourage. Encouragés par plus d’un, il se baptise X-Load et décide de se lancer pour de vrai. En 2006, le public accueil son travail à bras ouverts. Mais par-dessus tout, l’artiste considère la musique comme son passe-temps favori, puisque le côté économique n’est pas encore assez clair. Un peu plus tard sa ténacité grandit, le DJ perfectionne son talent et devient expert. De club en club il gagne du terrain. 2 ans plus tard son passe-temps devient l’une de ses plus grandes ressources économiques. Son manager, qui est aussi sa fiancée, exige de lui de la discipline afin qu’il puisse marquer son passage.

Aujourd’hui DJ X-load, selon plus d’un ne fait plus d’écho. Entre les clubs et les pro-grammes de maison il a fait un choix. Ce choix non seulement fait honneur à son style mais aussi lui permet de maximiser ses profits. De ce fait, ce qu’il perd en renommé, il le gagne très certainement en argent. Mais depuis environs cinq mois il permet à son public de vivre ses shows à travers les ondes de la radio solidarité accompagné des DJs Flex, Ben et Jeff. Une façon pour lui de rester connecter avec ses fans. Il tient à remercier tous ses supporteurs, spécialement son manager et les autres DJs qui ont l’habitude de performer à ses côtés.

Elisée Décembre

eliseedecembre@gmail.com

X-Load le DJ de salonEntre 2005 à 2012, il s’est taillé une place dans le monde du showbiz haïtien. Après avoir gagné la confiance du public, X-Load, de son vrai nom Frédéric Nicolas Freda, s’aventure dans les « private party ». Aujourd’hui il est très demandé pour sa capacité à mixer les mu-siques de salon. Mais de temps à autre il offre des soirées top au grand public et présente des shows extra sur les ondes de la radio solidarité, 107.3 FM, chaque dimanche entre 12 h et 1 h 30.

boré sur la chanson ‘’Oh Yeah». Se suivent John Legend (qui verra là une occasion de se refaire), The Dream ou encore Mike Posner, à qui on doit l’énorme tube Cooler Than Me.

Un disque plein de grands artistes, qui, pour finir, a sa petite touche girly, puisque la reine Nicki Minaj, reine des caprices. Elle pose avec 2 Chainz après lui avoir laissé une place sur sa chanson Beez In The Trap.

2 Chainz peut sortir le champagne. L’ex leader de Playaz Circle va être N°1 des ventes aux Etats-Unis avec son premier album Based on a T.R.U. Story. Si le projet n’est sorti que lundi, les premières estimations sont sans appel : 2 Chainz devrait séduire entre 130 000 et 140 000 acheteurs avec son solo. Pas loin de Nas, qui avait écoulé 149 000 exemplaires de Life Is Good la semaine de sa sortie. Le succès de « No Lie » avec Drake et de « Birthday Song » featuring Kanye West a permis au rappeur de College Park de s’emparer de la première place du Billboard.

Sources combinées

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Article 8

Les fiançailles sont un événement heureux dans la vie de deux personnes qui s’aiment. Cette réception formelle qui réunit les parents, proches parents et les amis intimes se signale par l’élégance.

Tenue des fiancésPour les fiançailles, la tenue de ville est de rigueur. Selon le degré de solennité, on

choisira le vêtement adéquat. Cependant, même pour une rencontre simple et sans formalisme, le fiancé s’habille de manière classique. Le « casual chic » est accepté si on ne veut pas s’adhérer au conformisme, mais les jeans sont à bannir quelque soit la couleur.

Images: 1, 2 et 3 La fiancée a le choix entre un tailleur, une robe longue ou une courte. De l’une ou

de l’autre façon, elle choisit les couleurs blanches ou pastel. Images: 4, 5, 6 et 7

Si le choix se porte sur une robe courte, on veillera à ce qu’elle soit juste deux pou-ces au dessus du genou. On évite les robes moulantes et les très décolletés.

Images: 8, 9 et 10

Tenue des parents et des invités Les parents s’habillent aussi en tenue de ville ou de cocktail et les invités cultivent

une élégance sans excès. Ils s’abstiennent aussi de se vêtir de tons blancs et pas-tels traditionnellement réservés á la fiancée.

Images: 11, 12 et 13

Convenances Au matin de la réception, le fiancé fera livrer des fleurs blanches á sa fiancée. Il

peut aussi selon ses désirs envoyer des fleurs aux couleurs pastel ou un cadeau pour ses futurs beaux parents. Cette pensée envers la famille est un acte gentil mais n’est pas obligatoire.

Pour la décoration, nappe blanche, fleurs blanches et pastel sont de rigueur, ainsi les invités qui veulent envoyer des fleurs en guise de cadeaux s’en tiennent aux conve-nances de ces couleurs.

Les fiancés peuvent décorer leur vêtement d’une fleur dont la tige est nouée d’un ruban imprimé á leurs noms et la date de l’événement á célébrer.

Elle garnit la boutonnière du veston et se pose sur le côté gauche.Images: 14 et 15

Celle de couleur blanche pourrait garnir la boutonnière du veston et la promise

décore sa tenue plutôt de celle de couleur rose. Images: 16 et 17

Les fiancés qui sont les hôtes, se tiennent à l’entrée de la maison pour recevoir leurs invités, ils peuvent aussi leur orner les vêtements. Le fiancé épingle les femmes d’une fleur rose et sa compagne s’occupe des hommes.

Conseils diversSavoir recevoir Les fiancés doivent se tenir à la porte pour recevoir leurs invités et faire les présen-

tations car les familles se rencontrent pour la première fois. Les cadeauxSi les fiancés vivent déjà ensemble, on peut leur offrir un cadeau de fiançailles pour

la maison et les proches parents peuvent même offrir une enveloppe. Le cadeau se livre à l’avance. Il est inconvenant d’apporter le cadeau à la réception de fiançailles.

LE SAVIEZ-VOUS ?

« Dis-moi comment recevoir », rubrique hebdomadaire, informe sur les notions de convenan-ces. L’intérêt des lecteurs, me conduit au début, a accentué plutôt sur l’art et les manières de la table. Mais, comme le logo le mentionne, le suivi des articles élaborera aussi sur l’art vestimen-taire, les comportements sociaux et l’étiquette du monde professionnel.

LA TENUE DES FIANCIAILLES

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(Image 10)(Image 14) (Image 15)

Très formel casual chic

Pour les fiançailles trois principes prévalent :

• Selon les convenances, une fois que les amoureux décident de se fiancer, tra-ditionnellement, c’est la mère du jeune homme qui téléphone á celle de la jeune fille pour la féliciter et lui annoncer la visite familiale.

• Cependant, si la mère du fiancé est d’un âge avancé, la mère de la jeune fille lors de cet appel, peut par courtoisie lui éviter le déplacement en lui rendant elle-même visite (accompagnée de son mari ou de son compagnon).

• Lors de cette rencontre, la mère de la fiancée fixera la date de la réception qui officialisera les liens de leurs enfants.

Prochain épisode : les fiançailles rituel et réception

Pour contacter l’auteur :www.magalypelissier.weebly.com

dismoicommentrecevoir@yahoo.com

Fiancés parents parents

(Image 13)

(Image 17)(Image 16)

Samedi 18 et dimanche 19 août 2012 5

Trois équipes pour deux places disponibles

CaravaneLe président de la Fédération

Haïtienne de Boxe Amateur (FHVB), a confirmé le démarrage des activi-tés pour l’exercice 2012-2013 avec l’organisation de la « Caravane » qui verra le déroulement de toute une série de combats de boxe sur les places publiques réparties dans la région métropole. La FHBA procèdera au lancement le dernier dimanche du mois d’août à la place Jérémie.

LA FHB s’activeAprès une reconnaissance tant au

niveau national (Comité Olympique Haïtien) qu’international (Fédération Internationale de Badminton), la Fédération Haïtienne de Badminton s’active dans la formation des cadres techniques visant à l’intégration du badminton du lot des activités scolaires. Un expert de nationalité française, Guillaume Gailly, est en Haïti pour animer un séminaire de formation pour entraîneurs. Dix de ces entraîneurs issus de ce séminaire seront retenus pour aller travailler dans les écoles pour y développer le badminton au niveau scolaire.

Le tennis de table en assemblée

L’Association Haïtienne de Ten-nis de Table (AHTT) procèdera ce dimanche 22 août à la tenue de son assemblée générale ordinaire, en son local situé à Delmas 65, #1 Impasse Orchidée. A l’ordre du jour de cette réunion :

Propos de bienvenue du prési-dent

Rapport du secrétariatRapport de la trésoreriePrésentation du programme d’ac-

tivités ainsi que le budgetQuestion d’intérêt général

Les équipes du Valencia (Léogâne), de l’América (Cayes), du FICA (Cap-Haïtien) et de Baltimore SC (Saint-Marc) étant déjà qualifiées pour en découdre pour le titre suprême du championnat national de D1, trois autres formations, le Tempête FC (Saint-Marc), l’Aigle Noir AC (P-au-P) et le Cavaly AS (Léogâne) sont en ballotage favorable pour composter les deux dernières places donnant accès à l’ultime bataille devant consacrer un champion au terme de la longue saison 2012.

Si les équipes du Valencia (38) points, América (37) et le FICA (35) lutteront pour le titre honorifique de cham-

pion au terme de la saison régulière, en revanche, le Tempête FC (30) points, vainqueur sur tapis vert (3-0) du Cavaly AS (27) unités, attend de pied ferme le cheval rouge léoganais au parc Levelt pour assurer sa place parmi les formations qui vont livrer un duel sans merci pour le gain du titre suprême de la saison.

En face, le Cavaly AS compte vendre chèrement sa peau et veut à tout prix être dans le top six, rejoint du même coup son grand rival, le Va-lencia dans la course au titre. Même

La sélection nationale A s’est im-posée (1-0) jeudi contre le Don Bosco en match amical disputé au

stade Sylvio Cator. C’est l’attaquant de l’Aigle Noir

et l’enfant de Cité Soleil, Wedson Anselme surnommé Suker qui a inscrit l’unique but de la partie en seconde période. La sélection nationale n’a pas montré grand-chose au cours de cette partie. Quelquefois, on avait l’impression que le fond de jeu du Don Bosco qui n’occupe que l’avant dernière place au classement du championnat national, ressemblait plus à la production d’une sélection nationale que celle fournit par la sé-lection elle-même.

Cependant, le technicien cubain ne disposait pas vraiment d’une sé-lection nationale complète. Plus d’une dizaine de joueurs concernés par le match de championnat devant oppo-ser le Baltimore au Victory vendredi était mis en disponibilité. Ainsi, Alain Vubert, Peter Germain, Nicodème Beaugé…étaient mis au repos.

La sélection nationale devrait rencontrer l’Irak au cours de cette semaine en match amical, mais cette confrontation a été remise à cause d’un problème d’agencement de ca-lendrier. La sélection nationale devrait faire son entrée en éliminatoires le 7 juillet prochain en match comptant pour les éliminatoires de la Digicel des Nations de la Caraïbes.

Enock Néré

cas de figure pour le Tempête FC suite à la qualification du Baltimore SC. Tout compte fait, soit le « cheval rouge » ou l’équipe « belle colonne », l’une d’entre elle prendra la route inverse, c’est-à-dire, jouer pour éviter relégation.

L’autre aspirant à une place dans le top six, l’Aigle Noir AC affrontera le Violette AC dimanche au stade Sylvio Cator dans un match rappelant les temps forts de la coupe Pradel. Le résultat de la rencontre mettant aux prises, le Tempête FC au Cavaly AS serait déterminant pour une éven-tuelle qualification de l’Aigle s’il perd face à son adversaire. En revanche, s’il bat le Violette AC, ce serait tout simplement la cerise sur le gâteau.

De leur part, le Victory SC, le Violette AC, l’AS Mirebalais, le Don Bosco et l’AS Capoise placés dans la deuxième moitié du tableau, sont condamnés à en découdre pour deux raisons. 1) ravir les deux places don-nant accès directement au tournoi de fin d’année baptisé : « Super huit ». 2) éviter à tout prix de prendre les deux dernières places synonymes de la descente en enfer de la deuxième division.

Si on est persuadé que l’une des six équipes faisant partie de la pre-mière moitié du tableau remportera le titre suprême de la compétition reine du pays, il en est de même que deux des six formations jouant dans la seconde partie du classement seront reléguées en D2, deux autres auront accès au tournoi du « Super Huit » et deux autres seront en vacances en attendant le coup d’envoi de la nouvelle saison.

Légupeterson Alexandre

EliminatoirEs DigicEl caribbEan nations cup 2012/Haïti

La sélection nationale s’impose 1-0 aux dépens du Don Bosco

America des Cayes (Photo : Yonel Louis)

Une phase de la demi-finale PNH-Paloma (Photo : Yonel Louis)

CHAmPioNNAt NAtioNAL D1

FootbALL

Samedi 18 et dimanche 19 août 20126

Trois formations sont en lice pour deux places parmi les 6 premiers : Aigle Noir qui compte 30 pts et qui occupe la

5e place du classement et le Tempête de Saint-Marc 6e avec 30 points. Le Cavaly doit impérativement battre le Tempête de Saint-Marc pour le bouter hors de la concurrence pour le titre, alors que si le Tempête parvient à arracher un nul contre le « Cheval Rouge » ,il fera à la fois et son affaire et l’affaire de l’Aigle Noir qui doit défier le Violette.

Le Victory accueillera le Baltimore vendredi en match d’ouverture comp-tant pour la 22e et dernière journée de la première phase du championnat national de première division au stade Sylvio Cator. 4e au classement et qualifié pour le groupe qui disputera le titre, le Baltimore a surtout besoin d’augmenter son capital point en vue d’être encore plus compétitif en 2e phase vu que les points capitalisés lors de la première phase compte-ront lors de la seconde phase. Par contre, le Victory, 9e au classement et condamné à aller jouer le maintien d’abord et éventuellement une place en « Super 8 » lors de la 2e phase essaiera lui aussi de grappiller quel-ques points en vue d’augmenter ses chances de maintien.

Samedi, le Don Bosco (11e) ac-cueillera le FICA (3e) dans un match devant servir aux Pétion-Villois d’ac-centuer un peu leur avance sur l’AS Capoise qui occupe la dernière place du classement de la compétition. Sonche Pierre, actuel entraîneur du Don Bosco n’entend pas prendre le

chemin de la relégation avec le Don Bosco, une saison seulement après avoir conduit l’ASCAR vers la seconde division. Ce ne serait pas de bon ton et le Gonaïvien ne l’entend pas non plus de cette oreille. Pour beaucoup de gens se trouvant dans l’entourage du Don Bosco, jouer contre le FICA sera comme disputer une finale, his-toire de se maintenir en vie.

4 matches dont deux décisifs plus un choc au sommet sont au pro-gramme dimanche.

Le choc au sommetLe parc Hendrich de Four-à-

chaux sera le théâtre du choc pour la suprématie au niveau de la première division à l’issue de la première phase. Leader du championnat depuis 5 journées, le Valencia compte un point d’avance sur l’América des Cayes qui

a occupé le fauteuil de leader pendant 8 journées. L’América va donc défier le Valencia dans une rencontre qui sera surtout une rencontre pour l’hon-neur et le prestige. Le Valencia pour-ra-t-il confirmer sa première place ? L’América parviendra-t-il à reprendre son fauteuil de leader. Même le fait de jouer sur terrain adverse n’atténuera pas l’ambition des Cayens, mais aussi n’enlèvera pas l’ambition du Valencia de terminer une phase de champion-nat de D1 en première place pour la toute première fois de son histoire.

Pour une place au soleilLe Cavaly se déplace sur la pe-

louse du Tempête de Saint-Marc avec l’ambition de se créer une petite place au soleil des concurrents pour le titre. Pour y parvenir, le « cheval rouge » n’a besoin que d’une victoire sur la

pelouse du Tempête et lui souffler la 6e place du classement. Seulement voilà, comptant 30 points le Tem-pête n’a besoin que d’un petit point pour conserver sa place parmi les concurrents pour le titre en 2e phase. Comme les Saint-Marcois joueront à domicile, cela devrait logiquement leur favoriser la tâche. Une faveur que les visiteurs essaieront de défier.

Au stade Sylvio Cator dimanche, l’Aigle Noir a lui aussi besoin d’un point pour conserver définitivement sa place parmi les concurrents pour le titre en 2e phase. Les Belairiens auraient quand même une oreille vers le parc Levelt puisqu’ils sont eux aussi concernés par ce qui va se passer à Saint-Marc. Au match aller, ils avaient pu dominer le Violette (3-1) en dé-placement. Dimanche, il leur faudra confirmer pour éviter toute surprise désagréable. En fait, si le Tempête passe, dans quelque soit l’état de figure, ça fait l’affaire de l’Aigle Noir, mais si le Tempête se fait battre à Saint-Marc, les Belairiens auront du souci à se faire. De quoi offrir une belle confrontation d’autant que le Violette qui est actuellement 8e du classement entend lutter du bec et des ongles pour conserver sa place.

Enock Néré/nereenock@gmail.com

CHAmPioNNAt NAtioNAL De Première DivisioN/22e et DerNière joUrNée

Cavaly joue sa dernière carte à Saint-Marc

Le Classement complet avant la 22e journée

Le Cavaly jouera sa dernière carte en vue de briguer une place parmi les 6 premiers dimanches sur la pelouse du Tempête de Saint-Marc.

Rappel sur le déroulement de la compétition

Le championnat national 2012 est organisé en deux phases. 12 clubs disputent la première phase de cette compétition qui se joue en série aller (11 matches) et série retour. A l’issue de cette première phase les 12 concurrents de la première phase seront renversés dans deux groupes qui disputeront la seconde phase selon la norme suivante. Les 6 premiers classés disputeront un hexagonale de 10 matches pour le titre de cham-pion national. Les points obtenus lors de la première phase seront comptabilisés dans cette 2e phase. Les 6 derniers classés disputeront eux aussi un hexagonale de 10 matches (série aller-retour) en guise de barrage pour éviter deux places relégables, obtenir 4 places de maintient et deux places en su-per 8. A noter que pour ce groupe aussi les points obtenus, lors de la première phase, seront comptabi-lisés dans le décompte final ce qui oblige chaque club à se battre du bec et des ongles pour l’obtention de points.

Une formation du tempête de saint marc (Photo : Yonel Louis)

Samedi 18 et dimanche 19 août 2012 7

cE QuE JE pEnsEraymonD JEan-louis

Le comité du championnat du Canapé vert pose avec les membres des clubs ti tony et jet Click (Photo : Yonel Louis)

Un livre d’hygiène pour le sport

Depuis le début des années 80, un certain courant antisportif inonde en grande partie la ‘’

Plaine sportive haïtienne’’. Ici et là, les sales cahiers sportifs ne cessent de s’entasser. Ne pas le reconnaitre ou ne pas l’accepter, c’est mas-quer la réalité pour couronner les têtes creuses sur le boulevard. Ce désastreux courant est surtout gé-néré par l’arrogance, l’intolérance, l’ambition démesurée, les erreurs programmées et les polémiques de bas étage qui dégradent le Sport et ses environs. Pire, les professeurs ne parviennent pas à se détacher pour apporter les corrections qui s’imposent. Au contraire, certains d’entre eux écrivent la mention ‘’ Très bien’’ au casier ‘’Remarques’’ des carnets sales…

Les auteurs, les metteurs en scène et les interprètes de ce film sportif à l’haïtienne ont peut-être oublié que, par sa conception, le Sport est le podium idéal des relations humaines où il ne devait y avoir de sièges pour l’immoralité, la flatterie, la discrimina-tion, le boycottage, la médisance, la corruption, l’exclusion et l’hypocrisie. Et puisque cette dégradation des relations humaines et sportives est parvenue à atteindre même certaines ‘’zones interdites’’, il faut déduire, sans badiner avec la grammaire, qu’un ‘’Li-vre d’hygiène pour le Sport’’ s’impose aujourd’hui au cœur de l’originale école sportive haïtienne.

La réflexion de cette semaine sur le circuit de cette rubrique est un autre cri d’alarme à l’adresse de tous les responsables sportifs haïtiens de l’intérieur et de la diaspora, qui doi-vent combiner réactions et actions

correctes en vue de dépister les épi-neux problèmes sportifs nationaux qui déroutent même ‘’ l’arithméti-que corrigée ‘’. Ce qui facilite, ou plutôt ce qui renforce la domination des ‘’ dérangeurs sportifs haïtiens’’, c’est l’impuissance ou le manque de vision de certains dirigeants qui, au lieu d’affronter techniquement les problèmes, ne font que les contour-ner, les ignorer ou les esquiver tout simplement. Cette attitude néfaste est la résultante de l’insouciance ou du conformisme dans certains cas. En agissant ainsi, ces ‘’dirigeants esquiveurs’’ arrangent les affaires des ‘’dérangeurs’’ et deviennent, in-volontairement ou volontairement, leurs complices. D’où la nécessité d’installer des ’’officiers d’hygiène sportive’’ sur toute l’étendue du territoire du Sport national.

Les ‘’dérailleurs’’, les corrup-teurs, les dérangeurs et les corrom-pus étant également légion au sein de certaines ‘’zones stratégiques’’ du Sport international, et même au concert de l’Olympisme (ô sacrilège !), il est incontestable qu’un grand ‘’Livre d’hygiène pour le Sport’’ s’impose au niveau mondial. Ce sombre tableau déshonore le Sport dans toutes ses dimensions, parce que les dégâts causés par les luttes intestines ici et là sont énormes. Et lorsque les plus ‘’sensibles zones’’ de la planète sportive ne font pas exception à la règle de la ‘’corrup-tion débridée’’, c’est l’antisportivité décorée sur la ’’tribune des désillu-sions’’. C’est aussi le renversement de l’idéal sportif sur ‘’l’autel de la déraison’’. C’est surtout le Sport et son esprit qu’on assassine…

C’est devenu une mauvaise habitude, quand la réussite ne couronne pas la participation française à un grand rendez-vous du football mondial, la France du football n’en finit pas de ruminer sa déception. La Fédération française de football (FFF) s’écarte de la philosophie du sport qui est fort simple : il s’agit d’un jeu dans la pratique duquel la défaite alterne avec la victoire. L’on joue, l’on perd un jour, l’on gagne le jour suivant.

Du grabuge près l’élimination à l’Euro 2012

Le résultat normal de la France à l’Euro 2012 (8 juin-1er juillet) a été vécu comme un traumatisme par les dirigeants du foot français. Un vé-ritable choc. Alors que les tricolores français n’avaient manifestement pas les moyens de poursuivre la compé-tition jusqu’en demi-finales. L’ancien international Laurent Blanc, qui avait pris la succession de Raymond Do-menech après le mondial sud-africain de l’été 2010, a tiré la conséquence de l’élimination en quarts de finale devant les Espagnols, tenants du titre. C’était une défaite prévisible et inévi-table, vu que la Roja, championne du monde en titre, sur le toit du football européen depuis 2008, s’est hissé sur le toit du football mondial depuis le sacre en Afrique.

Le bâton et non la carotteAu lieu de se remettre au travail

pour relever le niveau du football fran-çais – le samedi 11 août, la nouvelle du déclassement du championnat de D1 est tombée : le championnat fran-çais perd la 5e place du classement européen et recule en 6e position – la Fédération a choisi le bâton, et non la carotte. Deux internationaux : Jérémy Ménez et Samir Nasri sont sanctionnés par la commission de discipline. Motif pris de ce qu’ils auraient perturbé la sérénité du groupe, troublé l’am-biance. Ils écopent de trois matches de suspension. La sanction postpar-ticipation est devenue une habitude, comme si, dans le foot, la répression était la voie la mieux indiquée pour gommer les frustrations et effacer les rancoeurs.

La frustration au retour de l’Afrique du Sud

Retour en arrière : Après le mon-dial sud-africain, le coach Raymond

Domenech remet sa démission. De plus, Nicolas Anelka, Patrice Evra, Florent Malouda doivent répondre aux convocations de la commission de discipline. «Pè Anel» écopera de douze matches de suspension; dans la pratique, il était contraint à mettre un terme à sa carrière internatio-nale. Il s’en était pris verbalement à l’entraineur Domenech. D’ailleurs, rapidement, il a été écarté du groupe, ayant dû retourner prématurément au bercail. Patrice Evra et Florent Ma-louda écoperont de quatre matches de suspension. Ils devaient effectuer leur retour en sélection. Tout cela tient de la norme (travail, discipline et union pour faire un collectif gagnant), mais n’enlève en rien l’impression de l’amertume (du désenchantement) qui affecte la FFF.

Par David Ginola arriva le scandale

En tout cas, le précédent date de la mi-novembre 1993, l’équipe de France se fait battre (1-2) par la Bulgarie qui met ainsi fin au rêve de qualification des Bleus pour le mondial américain de 1994. Cette sélection française était emmenée par le flam-boyant et percutant avant-centre Eric Cantona. En défense centrale : Alain Roche et Laurent Blanc. Dans l’avant-dernier match de qualification, Israël s’était défait de la France (2-3), alors que la victoire était synonyme de qua-lification. Mais il fallait un coupable à la débâcle finale : David Ginola, ailier gauche talentueux mais à la langue bien pendue. Par des déclarations intempestives, il aurait perturbé la sérénité du groupe. En fait, il dénon-çait les clivages, le positionnement en clans. Il sera définitivement écarté de la sélection, il terminera son parcours professionnel dans le foot anglais. Comme Cantona qui fera les beaux jours de Manchester United.

Gagner et perdre en alternanceL’histoire de la déconvenue fran-

çaise de ces dernières années méritait d’être rappelée. Sauf que la France a été sacrée championne du monde en 1998 sur son sol. Deux ans plus tard, en 2000, elle est championne d’Eu-rope (plus la coupe des Confédération en 2003) et, au mondial allemand de 2006, elle n’échoue qu’en finale devant l’Italie – et encore ! – aux tirs au but. Mais c’est dur de durer dans un sport. Sur le toit, on redescend. Au mondial sud-coréen et japonais en 2002, la France est éliminée au premier tour, comme elle le sera au mondial sud-africain de 2010. Le foot est comme la roue qui tourne. Une ultime image : l’envers et l’avers d’une médaille ou encore : on fait le parcours du Capitole à la roche tarpéienne.

Jean-Claude Boyer/jc2boyer@yahoo.com

De la difficulté de digérer la défaite

En vue d’intéresser le public à de saines distractions, un comité de loisirs au Canapé Vert a mis sur pied un championnat de vacances de basket-ball

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FootbALL / FrANCe

8 18 août 2012No 684