Visite à Sydneyv Après avoir partagé la bonne nouvelle de

Yeshoua avec le public de Rotorua en Nouvelle Zélande, Richard Elofer a poursuivi sa tournée dans la Division Sud Pacifique avec une escale à Sydney. Cette visite fut l’occasion de commen-cer un ministère Judéo-adventiste dans cette belle ville. Richard a prêché dans la comunauté de Fox Valley et plusieurs personnes ont montré leur intérêt pour ce ministère en donnant leurs coordonnées. Richard a rendu visite à un couple qui fait le kabbalat shabbat chez eux tous les vendredi soir. Le Dr. Elofer a rencontré pendant toute une journée les dirigeants et les pasteurs de la grande fédération de Sydney (les directeurs des ministères personnels et de l’association mi-nistérielle). Richard a également visité l’une des communautés juives de la banlieue de Sydney. Il a donné une interview à l’Adventist Media Network et une autre dans le magazine de la Division, Record.

La banlieue juive de Sydney

v Nous partageons avec vous un petit mes-sage reçu de Heather Naomi nous détaillant la visite de Richard dans la banlieue juive de Sydney : “Ce fut un privilège pour moi de conduire Richard à Bondi l’un des principaux quartiers juifs de Sydney. Lors d’un déjeuner dans un café kasher du coin, Richard a entamé une conversation avec deux dames juives origi-naires d’Égypte pour la première et du Maroc pour la seconde. Bien que je ne comprenais pas leur conversation en français, j’ai pu être témoin de cette merveilleuse connexion entre des étrangers qui étaient en réalité des compa-triotes par leur pays d’origine et leur héritage juif. C’était beau à voir. Richard et ses nouvelles connaissances vont se renseigner pour savoir si leurs parents se connaissaient. Le plus beau pour moi fut que ce détour avait permis à Ri-chard de faire cette rencontre “divine” car l’une des dames a laissé ses coordonnées à Richard pour rester en contact. Nous avons aussi visi-té une librairie juive et la synagogue centrale, beau lieu d’adoration.C’est une bénédiction pour moi de faire partie

de l’équipe que le Seigneur conduit à l’édifica-tion d’une Beth Bnei Tzion (une Maison des enfants de Sion, une congrégation judéo-ad-ventiste) ici. Nous espérons que les enseigne-ments et la formation de Richard nous per-mettra d’aider nos frères et sœurs Juifs.”Naomi

We pray every week for the leaders of the Jewish Ministry, Shabbat - Mass’ey

yEoVsAm

Nouvelles

591N U M É R O

2 6 j u i l l e t / 2 8 Ta m u z2 0 1 4 / 5 7 7 4

J o u r n a l d ’ i n f o r m a t i o n

h e b d o m a d a i r eJ u d é o - a d v e n t i s t e

SommaireNouvelles p. 1

Commentaires de la Parasha p. 2-4Haftara p. 4-5

Écrits apostol iques p. 5Histoires p. 6

Le coin de l ’Inspiration p. 6-7Coloriage pour enfants p. 7

Ressources :• Site internet : https://jewishadventist-org.gcnetadventist.org À consulter absolument. Pour s’abonner à notre newsletter, pour télécharger des ressources (École du shabbat hébraïque et autres liens), pour commander, entre autres, le livre “Consolez, Consolez mon peuple…” etc.

• Le magazine en ligne Shalom Adventure : www.shalomadventure.com Si vous voulez consulter des articles, regarder des liens vidéos et tout savoir sur Israël et le judaïsme, ce site est fait pour vous.

• Facebook : https://www.facebook.com/WJAFC?fref=ts Si vous voulez échanger avec d’autres personnes, ce forum sur facebook est conçu pour cela.

• Galerie Photos sur Google+ : http://picasaweb.google.com/jewishadventist Nous avons posté plusieurs photos sur Internet ces dernières années. N’hésitez pas à jeter un œil.Pour les activités en France : https://www.flickr.com/photos/beth-bnei-tsion_paris/

• Radio en ligne : www.shema-israel-radio.comSi vous voulez écouter des chants Juifs ou Messianiques. Si vous voulez vous exercer à écouter les Écrits Apos-toliques en hébreu moderne, c’est LA radio à laquelle vous brancher !

• Site Internet de la Mission Adventiste : https://jewish-adventistmission-org.lifehopecenters.org Ce site internet est le nouveau lien du Bureau de la Mission Adventiste de la Conférence Générale des Adventistes du Septième Jour.

• Site Internet Russe : http://www.boruh.info Ce site Internet est en langue russe. La parasha ainsi que plusieurs autres articles y sont postés chaque semaine.

Journal d’information et de formation — Numéro 591 — 26 juillet 2 0 1 4 / 2 8 Ta m u z 5 7 7 4

CCAJAFParis

Journal d’information et de formation publié par le Centre Culturel d’Amitié Judéo-Adventiste de France

Sous la responsabilité du Bureau de la Mission adventiste de la Conférence générale

Publication anglaise :Richard-Amram Elofer

Publication russe :Alexandra Obrevko

Publication hollandaise :Hubert Paulleta

Publication française :Sabine Baris

Emails : Anglais : richard@elofer.com

Russe :alexandra.obrevko@gmail.com

Hollandais : hpauletta@hotmail.com

Français :sabinebaris@gmail.com

site : www.jewishadventist.org

Richard Amram Elofer

Pour plus d’informations, nous contacter sur www.jewishadventist.orgCrédit photos : Richard Elofer, Sabine Baris, Advent Digital Media

8

Développement profession-nel urbain :Le CCAJAF (Centre Culturel d’Amitié Judéo-Adventiste de France) c’est :

- Une formation professionnelle Urbaine pour le Ministère en faveur des Juifs

- Des cours pour les étudiants en théologie.

- L’aide à l’implantation de nouvelles congrégations

- Encourager le dialogue Judéo-adventiste entre rabbins et théologiens.

Alexandra Obrevko

Hubert Paulleta Sabine Baris

Nous prions

chaque semaine

pour les dirigeants

du ministère

Judéo-adventiste,

selon la liste de

prière de 2014.

Je suggère que

nos collaborateurs

prient du 27 juillet

au 2 août pour

David Shalom,

pasteur des

congrégations

éthiopienne et

hébraïque en

Israël.

La G

rand

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nago

gue

de B

ondi

Les filles de Tselofchad doivent se marier avec les membres de leur tribu afin de préserver l’héritage au sein de la tribu. Ainsi se termine le livre de Bamidbar (Nombres), le quatrième livre de la Torah.

Voyage spirituel

La parasha de cette semaine Mass’ey vient conclure le quatrième

livre de la Torah - Bamidbar (Nombres). Les sages nous enseignent que l’on peut tirer une leçon non seulement du contenu de la parasha mais aussi de son nom. Dans cette parasha, la Torah énumère les 42 endroits où le peuple juif a campé pendant son “voyage” de quarante ans dans le désert du Sinaï. La parasha met l’accent sur les endroits où le peuple s’est “reposé” ainsi que sur les événements qui se sont déroulés dans certains d’entre eux. Cependant le nom Mass’ey de la parasha indique que les enfants d’Israël “ont voyagé” plutôt qu’ils “ont campé”. Le Baal Shem Tov explique que les 42 arrêts que le peuple juif a fait depuis la sortie d’Égypte jusqu’à la terre promise représentent les pérégrinations et les lieux de repos que chaque croyant expérimente en ce bas monde. Le nom de la parasha, Mass’ey, nous enseigne l’objectif principal de notre parcours de vie. Un croyant ne devrait jamais se satisfaire

parent de l’héritier du défunt. Dans le cas où la culpabilité était clairement évidente il n’était pas nécessaire de traiter l’affaire avec les magistrats. Le vengeur du sang pouvait poursuivre le criminel et le mettre à mort n’importe où. Le Seigneur n’a pas vu l’utilité d’abolir cette coutume à l’époque, mais il fit en sorte d’assurer la protection de ceux qui ôteraient la vie de façon accidentelle. (PP 515) Les routes qui menaient à ces villes devaient toujours être en bon état et des panneaux mentionnant le mot “refuge” en lettres grasses devaient être visibles tout le long de la route afin que le fuyard n’hésite pas un seul moment. Le Talmud nous dit qu’il y avait deux routes parallèles donnant accès à trois villes refuge, allant du nord au sud, de chaque côté du Jourdain. Les trois villes de chaque côté étaient réparties de telle sorte qu’elles étaient à distance égale l’une de l’autre et des frontières - divisant ainsi la terre d’Israël en quartiers égaux du nord au sud. Une ville de refuge ne pouvait servir qu’à une personne qui en tuait une autre par accident

ou négligence. Le meurtrier présumé était jugé hors de la ville et n’y revenait que si son acte n’était pas prémédité. Un homicide involontaire, en revanche, n’était pas puni - dans le cas où la personne avait pris toutes les précautions pour éviter l’accident. La Torah a ainsi prescrit différentes mesures pour les meurtriers et ceux qui sont exempts de faute. Les anciens commentateurs tel que Ramban (Nachmanide) disaient que les meurtriers fuyaient dans ces villes pour faire croire que leur acte était accidentel ou en pensant à tort qu’ils y seraient en sécurité. Etant donné que cela prenait un certain temps pour déterminer qui pouvait rester ou qui devait être expulsé, il était nécessaire de créer d’autres villes pour accueillir les criminels. Dans une affaire de meurtre, l’accusé ne devait pas être condamné sur le témoignage d’un seul témoin même s’il y avait des preuves irréfutables contre lui. La directive du Seigneur était la suivante “Si un homme tue quelqu’un, on ôtera la vie au meurtrier, sur la déposition de témoins. Un seul témoin

ne suffira pas pour faire condamner une personne à mort.” (Nombres 35.30). Cette mesure miséricordieuse contient une leçon pour le peuple de D. jusqu’à ce que cesse le temps de grâce. Ce fut le Mashiach qui donna à Moïse ces directives pour Son peuple ; et quand Il fut sur terre parmi les disciples et qu’Il leur enseigna comment traiter les vagabonds, le grand maître leur dit que le témoignage d’un homme ne consiste pas à acquitter ou condamner. Les points de vue et les opinions d’un seul homme n’ont pas pour objectif de régler des sujets à polémique. Dans ce cas de figure, deux ou trois personnes doivent s’en charger, “Afin que toute l’affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins.” (Matthieu 18.16) Dans un monde où non seulement les délinquants de rue mais aussi les dirigeants commettent le vol, nous ne pouvons pas être certain que nous ne serons pas tentés “d’emprunter” ce qui ne nous appartient pas. Tout comme nous ne devons pas nous bercer d’illusions qu’en nous exposant à regarder des

Parasha de la semaine

Mass’eyyEoVsAm

Nombres 33.1 - 36.13

“Moïse transmit cet ordre aux enfants d’Israël, et dit : C’est là le pays que vous partagerez par le sort,

et que l’Éternel a résolu de donner aux neuf tribus et à la demi-tribu. Car la tribu des fils de Ruben et la tribu des fils de Gad ont pris leur héritage, selon les maisons de leurs pères ; la demi-tribu de Manassé a aussi pris son héritage. Ces deux tribus et la demi-

tribu ont pris leur héritage en deçà du Jourdain, vis-à-vis de Jéricho, du côté de l’orient”

(Nombres 34.13, 15)

2 3

Résumé de la ParashaMass’ey

La Torah énumère les 42 lieux de

campements des Bnei Yisrael (des enfants d ’Israël) pendant les quarante ans de pérégrinations, depuis la sortie d ’Égypte jusqu’à la traversée du Jourdain en Eretz Yisrael (terre d ’Israël).

D. ordonne aux enfants d’Israël de chasser les Cananéens d’Eretz Yisrael et de détruire tous les objets de leurs cultes idolâtres. D. avertit les enfants d’Israël que s’ils ne chassent pas tous les Cananéens, ceux d’entre eux qu’ils auront laissé deviendront “des épines dans leurs yeux et des pointes dans leurs côtes.”

Les frontières de la terre d’Israël sont définies et toutes les tribus doivent réserver 48 villes pour les levi’im (Lévites) qui n’héritent d’aucune terre dans le partage du pays. Les enfants d’Israël doivent également établir des villes de refuge pour que l’auteur d’un homicide involontaire puisse s’enfuir là-bas.

de ce qui a déjà été accompli mais toujours s’efforcer de faire plus. Cette idée est implicite dans le nom Mass’ey de la parasha. Aussi, au lieu de nous focaliser sur nos réalisations ou nos lieux de repos, nous devons continuellement aller de l’avant. Même les “arrêts” et les “temps d’accalmie” dans nos vies ont pour but de nous redonner de la force pour poursuivre notre marche en avant dans le voyage spirituel de la vie.

Les villes de refuge

La Torah déclare : “Parmi les villes que vous donnerez aux Lévites,

il y aura six villes de refuge où pourra s’enfuir le meurtrier, et quarante-deux autres villes.” (Nombres 35.6). Dans la parasha de cette semaine la Torah demande l’établissement de villes de refuge pour que l’auteur d’un homicide involontaire puisse s’y réfugier et échapper au membre de la famille de la victime cherchant vengeance. Le Seigneur a donné à son peuple une autre preuve de son attention et de sa tendre compassion pour les malheureux et les sans-abri. Les villes de refuge sont choisies parmi les

villes des Levi’im. Pourquoi ? Pourquoi D. choisit-il les villes des Levi’im comme villes refuge ? Lorsqu’une personne commet un homicide, elle ne tue pas seulement une personne ; elle tue un fils, un frère, une sœur, un père, une mère. Il est rare en effet que personne ne soit affectée par un meurtre. Le fait de tuer quelqu’un a des effets collatéraux. Un proche ressent un fort ressentiment envers la personne qui a tué un membre de sa famille. Les Levi’im, cependant, ne réagissaient pas ainsi. Puisque D. avait voulu qu’il y ait des villes où les auteurs d’homicides involontaires puissent se réfugier, ils accueilleraient le criminel dans leur communauté sans aucun ressentiment, même s’ils étaient liés au défunt. Leur niveau spirituel était tel que leurs sentiments étaient complètement soumis à la volonté de D. L’homme n’est pas un animal. Être humain signifie être capable de soumettre ses pulsions à son moi le plus élevé. Ce recours miséricordieux était rendu nécessaire à cause de l’ancienne coutume de la vengeance privée qui voulait que la punition du meurtrier soit dévolue au plus proche

HaftaraJérémie 2.4 - 3.4

Lundi prochain sera le premier jour de Av. Le mois de Av est

caractérisé par le jeûne de Tish’a Be’Av (9ème jour de Av), la date d’anniversaire de la destruction des 2 temples de Jérusalem. Cette année Tish’a Be’Av tombera le 5 août 2014. Les deux temples furent détruits le même jour, le 9ème jour de Av, mais le second temple fut détruit 650 ans après le premier. Grâce à cette période de jeûne et à la commémoration de la destruction du temple, le peuple juif continue à lire la Haftara dans le livre de Jérémie, où ils découvrent les raisons de ces destructions. La Haftara est un appel à la maison d’Israël “Écoutez la parole de l’Éternel, maison de Jacob, et vous toutes, familles de la maison d’Israël” (Jérémie  2.4) Le Seigneur nous fait part de la situation d’Israël : “Quelle iniquité vos pères ont-ils trouvée en moi, pour s’éloigner de moi, et pour aller après des choses de néant et n’être eux-mêmes que néants.” (Jérémie 2.5). Le Seigneur était heureux de bénir les enfants d’Israël, de les sortir d’Égypte et de leur donner un beau pays plein de lait et de miel. Cependant, lorsqu’ils arrivèrent dans la terre promise, ils oublièrent D. Le Tout-Puissant dit à travers Jérémie : “Ils n’ont pas dit : Où est l’Éternel, qui nous a fait monter du pays d’Égypte ?” (Jérémie  2.6) Même les prêtres ne

recherchaient plus D. “Les sacrificateurs n’ont pas dit : Où est l’Éternel ? Les dépositaires de la loi ne m’ont pas connu.” (Jérémie  2.8). Même les prophètes et les hommes de loi ne connaissaient plus le D. d’Israël “Les pasteurs m’ont été infidèles, les prophètes ont prophétisé par Baal, et sont allés après ceux qui ne sont d’aucun secours” (Jérémie 2.8).

Mais le pire était que les enfants d’Israël ne vou-laient pas voir la réalité de leur situation. “Tu dis : Oui, je suis innocente ! Certainement sa colère s’est détournée de moi  ! Voici, je vais contester avec toi, parce que tu dis : Je n’ai point péché.” (Jé-rémie  2.35). Aujourd’hui malheureusement, la si-tuation n’a pas changé. Lorsque j’entends les rabbis en Israël faire la promo-tion de l’immortalité de l’âme ou de la réincarna-tion, qui sont des doctrines grecques et hindous, au lieu de ce qui est écrit dans le Tanakh, je considère que la situation est la même  ; les leaders spirituels d’au-jourd’hui vont vers des Baal ou des Astarte mo-dernes au lieu d’aller vers D. Mais le Tout-Puissant est bon. Il aime son peuple et appelle toujours les fi-dèles à la repentance et à revenir à Lui. “Mainte-nant, n’est- ce pas ? tu cries vers moi : Mon père ! Tu as été l’ami de ma jeunesse !” (Jérémie 3.4). Oui, D. est bien notre Père. Revenons à Lui.

milliers de meurtres par an dans des films à la télévision, nous restions consacrés à la sanctification de nos vies. Nous sommes les produits de notre environnement. Il est donc de notre responsabilité de construire un environnement différent - pour ôter, autant que possible, les influences nuisibles à nos vies et de nous entourer d’exemples, d’amis et d’autres influences qui encourage l’amour, la vie et la sainteté.

L’amour d’Aaron

Dans le calendrier juif, le prochain nouveau mois

commence un lundi (28 juillet) ce sera le mois de Av. Le premier jour d’un nouveau mois s’appelle Rosh Chodesh - la tête du mois. Dans la parasha de cette semaine, nous avons lu le passage sur la mort d’Aaron, le grand prêtre, décédé le premier jour (Rosh Chodesh) du cinquième mois, ou mois de Av. Ce n’est donc pas par hasard que le jour même de son décès nous lisions le passage concernant sa mort dans la Torah : “Le sacrificateur Aaron monta sur la montagne de Hor, suivant l’ordre de l’Éternel ; et il y mourut, la quarantième

année après la sortie des enfants d’Israël du pays d’Égypte, le cinquième mois, le premier jour du mois. Aaron était âgé de cent vingt-trois ans lorsqu’il mourut sur la montagne de Hor”. (Nombres 33.38, 39) Dans le Pirkei Avot, le Talmud dit ceci à propos d’Aaron “Soyez des disciples de Aaron, aimez la paix et poursuivez-la, aimez vos semblables et amenez-les à connaître la Torah” car il est essentiel, en cette période de l’année de nous inspirer des traits de caractère de Aaron. Le neuvième jour du mois de Av est également spécial dans le calendrier juif : il est appelé Tisha Be’Av en hébreu, c’est le jour de jeûne du peuple juif. Tisha Be’Av est un jour où l’on se souvient de la destruction et du malheur. Les Juifs se souviennent de la destruction des deux temples de Jérusalem et ils méditent sur la cause de leur destruction. Le premier temple, qui fut construit par le roi Salomon dura 410 ans et fut détruit par Nébuchadnezar, roi de Babylone, le neuvième jour du mois de Av en 3338, selon le calendrier juif. Le second temple dura 420 ans et fut détruit le neuvième jour du mois de Av en 3829. Bien

que les deux temples furent détruits le neuvième jour de Av (avec 500 ans d’écart) nos sages font une nette distinction entre les péchés qui ont causé la destruction du premier et du deuxième temple. Le premier temple fut détruit à cause du péché d’idolâtrie d’Israël. Le péché qui causa la destruction du deuxième temple fut Sinat Chinam - chinam signifie “libre”- la haine délibérée du peuple juif. Cette haine était si forte, qu’Israël ne s’est pas rendue compte que le temps de la révélation du Mashiach était arrivée et celui-ci fut mis à mort. Cela nous montre d’une manière flagrante combien le commandement de Ahavat Yisrael (l’amour pour le peuple d’Israël) est important. Yeshoua disait “Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres” (Jean 13.34). L’amour était la première qualité de Aaron, c’est pourquoi le Talmud se réfère à lui comme un modèle de l’amour.

Dans la parasha Mass’ey, D. dit à travers Moïse que personne ne peut être condamné par le témoignage d’un seul témoin (Nombres 35.30). C’est un principe adopté par Yeshoua Hamashiach. Parlant de son mouvement, Yeshoua Ben Yosef dit “toute l’affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins.” (Matthieu 18.16). L’enseignement de Yeshoua se fonde sur les relations entre les membres de son mouvement. Yeshoua était soucieux du comportement de ses disciples, il enseignait toujours “Ahavat Yisrael” l’amour pour son frère ou sa sœur “Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres” (Jean 13.34, 35), pour Yeshoua il est essentiel de préserver de bonnes relations parmi les membres de son mouvement. C’est avec cette perspective qu’il dit “Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul”. (Matthieu 18.15). S’il y a un

malentendu ou un problème de relation entre les membres de la Kehilah (l’assemblée ou l’Église), ce conflit doit être réglé entre les personnes concernées. Il n’y a pas besoin d’intermédiaires. Si je pense que mon frère m’a fait du mal, je dois aller en personne vers lui et résoudre la situation avec lui. Toutefois, dans certains cas il est impossible de régler un conflit de la sorte. Il peut arriver qu’une personne en situation de péché ne le reconnaisse pas, et dans ce cas, nous ne devons pas éviter la discussion mais plutôt aider ce frère ou cette sœur à analyser la situation. C’est la raison pour laquelle Yeshoua ajoute ceci “S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. Mais, s’il ne t’écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l’affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins.” (Matthieu 18.15, 16). Aucun homme et aucune femme ne peut être condamné sur le témoignage d’une seule personne. C’est un principe de la Torah, un principe confirmé par Yeshoua Ben Yosef. Mais il va plus loin encore en complètant son enseignement ainsi : “S’il

refuse de les écouter, dis-le à la Kehilah ; et s’il refuse aussi d’écouter la Kehilah qu’il soit pour toi comme un Goy (païen) et un publicain.” (Matthieu 18.17). Si on ne connaissait pas le contexte de l’enseignement de Yeshoua, cette phrase serait très mal comprise. Yeshoua n’agissait pas envers les goyim comme les pharisiens et les leaders spirituels de son époque. Yeshoua est venu avec une autre mission, cette mission consistait à prêcher la bonne nouvelle de D. à toutes les nations (Matthieu 28.19) c’est à dire à tous les goyim. Ainsi lorsque Yeshoua dit “Et s’il refuse aussi d’écouter la Kehilah qu’il soit pour toi comme un Goy”, cela signifie que nous avons une nouvelle tâche consistant à considérer ce Goy comme une nation à gagner au royaume de D. Notre mission est de lui expliquer le message de Yeshoua, pour l’aider à comprendre ce qu’il n’a pas saisi dans sa situation. En réalité, “qu’il soit pour toi comme un Goy” est une manifestation d’amour qui consiste à le convaincre à nouveau que Yeshoua l’aime et veut le sauver.

Écrits apostoliques — Matthieu 18.15-17

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“Le sacrificateur Aaron monta sur la montagne de Hor, suivant l’ordre de l’Éternel ; et il y mou-

rut, la quarantième année après la sortie des enfants d’Israël du pays d’Égypte, le cinquième mois, le

premier jour du mois. Aaron était âgé de cent vingt-trois ans lors-qu’il mourut sur la montagne de

Hor.” (Nombres 33.38,39)

Parasha des enfantsMass’ey

yEoVsAmLe coin de l’Inspiration

v Moïse et Aaron avaient passé de longues années côte à côte, prenant part aux mêmes labeurs, aux mêmes soucis. Ils avaient affronté ensemble des dangers innombrables et goûté les plus douces bénédictions du ciel. Mais l’heure de la séparation approchait. Aussi, profitant des moments précieux qui leur restaient, les deux centenaires gravissaient à pas lents la pente escarpée et pénible de la montagne, tout en se reposant fréquemment et en s’entretenant du passé et de l’avenir.”(PP. 425)

Le coin de l’Inspiration

v Plus loin, au-de-là des montagnes d’Édom, se dessinait la route de la terre promise, dont ni Aaron, ni Moïse ne devaient goûter les délices. Aucune amer-tume ne troublait leur sérénité, aucun mur-mure ne s’échappait de leurs lèvres. Seule la cause de cette pri-vation jetait sur leurs visages un voile de gravité attristée.(PP 425)

Le meilleur entremetteur

Un jour, la bien-aimée épouse d’un grand rabbi mourut. Il se remaria peu

après à une femme de plusieurs an-nées sa cadette. Le second mariage s’avéra également très heureux. Quelqu’un lui fit remarquer qu’il avait été béni d’avoir trouvé une si bonne paire. “Eh bien,” dit le rabbi, “c’est que j’ai eu le meilleur entremet-teur au monde.” “Ah vraiment, de qui s’agit-il ?” demanda la personne. Le rabbi répondit “Peu avant de mourir, ma première épouse, qu’elle repose en paix, m’a dit ceci : “Da-vid, quand je mourrai, je veux que tu ailles à Eretz Yisrael. Là-bas, j’ai une très bonne amie à Jérusalem. Je te donnerai son adresse. Je veux que tu l’épouses. C’est une femme merveilleuse. Je lui fais entièrement confiance car elle prendra parfaite-ment soin de toi.”

Chacun appartient à la

terre

Deux hommes vinrent trouver le rabbi Meir Simcha HaKohen afin

de déterminer lequel des deux était le propriétaire d’un terrain. Quand tous ses efforts pour trouver un compromis échouèrent, le rabbi proposa aux deux hommes qu’ils se retrouvent tous sur la propriété tant disputée. Arrivé là-bas, le rabbi colla son oreille au sol et, se tournant vers les deux revendicateurs, les informa qu’il leur répéterait tout ce que la terre lui dirait : “Chacun de ces hommes dit que je leur appartiens mais en réalité ce sont eux qui m’appartiendront un jour.” Ce rappel choquant de leur mortalité poussa les deux hommes à accepter le compromis suggéré par le rabbi.

Des figues et de l’or

Alors que l’empereur Hadrien et ses troupes étaient en route pour guerroyer, ils

rencontrèrent en chemin un vieil homme qui plantait de jeunes figuiers. Hadrien lui demanda “Quel âge avez-vous ?” L’homme répondit “Cent ans.” “Vous avez cent ans et vous vous embêtez à planter ces jeunes figuiers ! Vous espérez vraiment manger de leurs fruits un jour ?” Le vieil homme lui répondit “Mon roi, si c’est la volonté de D. de me prêter vie et si j’en suis digne, je mangerai du fruit de ma plantation ; sinon, tout comme mes ancêtres l’ont fait avant moi je travaillerai pour mes enfants.” Après trois ans de guerre, Hadrien repassa par le même endroit sur le chemin du retour. À sa grande surprise, il trouva le vieil homme travaillant encore dans son champ. Le vieil homme remplit un panier de jeunes figues qu’il cueillait pour la première fois et les présenta à Hadrien en lui disant “Mon roi, veuillez accepter ces figues de votre serviteur. Je suis ce vieil homme que vous avez vu planter ces plants de figues quelques années plus tôt. D. m’a accordé le privilège de manger du fruit de mes plantations.” Hadrien remercia le vieil homme pour ce cadeau et ordonna à ses serviteurs de remplir le panier de pièces d’or et de le rendre au vieil homme. Le vieil homme avait un voisin dont la femme avait entendu parler de cette histoire et en fut jalouse. Elle dit à son mari : “N’as-tu pas entendu parler de la bonne fortune de notre voisin ? Apporte donc un panier plein de fruits à l’Empereur, nous recevrons ainsi un panier plein de pièces d’or en retour.” L’homme prit un panier de figues et les apporta à l’empereur. Il dit “Mon Seigneur, j’ai entendu dire que vous

aimiez beaucoup les fruits, aussi vous ai-je apporté ces figues.” Hadrien ordonna à sa garde : “débarrassez-moi de ces figues et de cet homme !” Ainsi, au lieu de revenir avec un panier plein de pièces d’or, l’homme revint chez lui abattu et meurtri accusant sa femme d’être à l’origine de tout ce qui lui était arrivé. Celle-ci lui dit “Estime-toi heureux que c’était des figues et pas des citrons !”

Trois dons

D. a fait trois dons au monde : la sagesse, la force et la richesse. Si c’est D. qui

nous les accorde, ces dons sont des bénédictions sinon ils apportent la ruine. Le monde a eu deux hommes pleins de sagesse : Balaam parmi les païens et Ahithopel parmi les Juifs. Mais ces deux hommes ont tout perdu de leur vie dans ce monde ainsi que dans le monde à venir à cause de leur sagesse. Le monde a eu deux grands héros : Samson en Israël et Goliath parmi les païens, mais tous deux ont trouvé la mort à cause de leur force. Le monde a eu deux hommes riches : Koré parmi les Juifs et Amman parmi les païens. Mais ils périrent tous deux à cause de leur richesse. Un destin similaire emporta les deux tribus restées de l’autre côté du Jourdain qui s’étaient enrichies de grands troupeaux grâce aux fruits de leurs activités avec les Madianites. Elles avaient ainsi préféré qu’on leur donne en héritage les verts pâturages sur l’autre rive du Jourdain. Hélas, leur richesse les conduirait plus tard à leur ruine : ces deux tribus furent les premières parmi les douze à réclamer une meilleure part de l’héritage mais elles seraient également les premières, bien plus tard, à quitter leurs beaux pâturages pour partir en exil à Babylone. (Louis Ginzberg. The Legends of the Jews, Volume 3 p. 689)

“L’Éternel parla à Moïse dans les plaines de Moab, près du Jourdain, vis- à- vis de Jéricho. Il dit : Parle aux enfants d’Israël, et dis- leur : Lorsque vous aurez passé le Jourdain et que vous serez entrés dans le pays de Canaan, vous chasserez devant vous tous les habitants du pays, vous détruirez toutes leurs idoles de pierre, vous détruirez toutes leurs images de fonte, et vous détruirez tous leurs hauts lieux. Vous prendrez possession du pays, et vous vous y établirez ; car je vous ai donné le pays, pour qu’il soit votre propriété” (Nombres 33.50, 53)

histoires et traditions

Nombres 33.50, 53

http://www.bnai-tikkun.org.nz

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