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Page 1:  · Created Date: 12/16/2004 9:48:30 PM

I

$ruunGrruusT'llfrAuFAUxUne represenlulion ù échelle humuine

Au cours de leur spectacle, Henri et Lucette abordeut tous les su.iets cle société,.plus ou moins brûlants. Tout en se référant constamnrent à I'Bvangile et à Dieu,

sorte de trame récnrrente. Allier actualité et relision était osé.

N SPECTACLE HUMORISTIOUE

ayec pour f i l conducteurI ' E v a n g i l e . L ' e n t r e p r i s e

P"rrçr fl-û'ryù

n 'ava i t r ien de fac i le ma is le duode choc e t de charme de la t rou-pe lchthus Théâtrale. tout droitdébarquée de la Be lg ique vo is i -ne, est parvenu à maîtr iser la dif-f i cu l té e t sub t i lement a enchaî -né, à souhait, sujets d'actual i té etréférences à l 'Evangile.

Devant les cirrquièrnes du col-lège Sa in t -Rég is , vendred i ma-l in , les d ignes membres de ce t tet roupe, Henr i e t Lucet te , déc l i -nent leur u l t ime c réa t ion .

Depu is qu inze jours dé jà , i l ss i l lonnent les rou tes de l 'Hexa-gone. Henr i s 'es t g l i ssé dans lapeau du va le t de chambre . ser -v i teur f idè le de Lucet te , v ie i l lebourgeo ise à l 'a l lu re os ten ta to i -re , représenta t ion d 'une nob les-se déc l inante .

Les deux par t ies vont s 'a f -fronter tout au long de la pièce.Cette dernière est élaborée au-tour de ce t te dua l i té , de ce ma-n iché isme : Henr i , ê t re soc ia le -ment inférieur. est le symbole dela g randeur humaine a lo rs qu 'enpara i ie ie , Luce l le , qu i a rgue unep lace h ié rarch iquement é levéeau se in de la soc ié té . c r i s ta l l i seautour de sa personne une p lé -thore de v ices . te l le l ' avar ice oula paresse.

Sciemmenl morol isqleursPlusieurs images fortes sur

scène comme lo rsque Henr i ap-por te un ver re d 'eau à <Mada-m e D .

Cette dernière, avec dédainvoire mépris, rejette cette dél i-cate attention.

Henri lui préciseque <ceftainspays, notamment en Afr ique,souffrent quotidiennement de sé-cheresse et que I'eau est plus quejamais pour eux source de vien.Le cl iché est fort et non dissimu-lé. C'est volontaire car, au traversde ces car ica tures que lque peumora l i s tes , les ac teurs be lgessouhaitent faire réagir les élèves,les surprendre e t même les cho-ouer.

Le rythme du spectacle esta le r te g râce aux mul t ip les im-provisations du duo.

Les co l lég iens sont souventinterpel lés, sol l ic i tés et invités audevant de I 'ass is tance. La pré-sence scén ique d 'Henr i e t de Lu-cette est indéniable.

l l fau t avouer qu 'Henr i , ex -c h a n t e u r d ' o p é r a , < c o n n a î t l achansonu et sait transmettre aupub l ic les émot ions . .

Les art istes des Flandres clô-turent leur pièce par des maximesprofondes et universel les.

Fa isant a l lus ion au spor t , i l sexpfiquent : uVous devezfaire uneffort envers les autres, de petitsgesfes simples mais précieux.Ainsi, vous obtiendrez la médailled'or des donneurs de bonheurn.

nDonner , Par tager , A imeru ,une t r i log ie qu ' i l ne fau t jamaisoublier et que Henri et Lucette, des jeunes

s o c i a l e o uen grande diff iculté,psycho log ique . Le

s ib le de l ' i ceberg . Une be l le h i :toire qu' i l convient de méditer.

Le pari est réussi.

Une grcnde romplkilê les rapprothe.

collégiens sonl conviês ù tequi engendre le bonheur.

tg-os. )*

sou Br

IIIl ; -

âmes chré t iene6s , app l iquent

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