1 D'après G. Gardarin
L'OBJET-RELATIONNELL'OBJET-RELATIONNEL 1. Le modèle objet-relationnel
2. Le processus de normalisation
3. Vue d'ensemble de SQL3
4. Le support des objets
5. Conclusion
2 D'après G. Gardarin
1.Modèle objet-relationnel 1.Modèle objet-relationnel Nécessité de conserver la compatibilité avec l'existant
SGBD relationnel Applications client-serveur
Nécessité de supporter des données complexes textuelles, géométriques, géographiques, audiovisuelles, soniques, multimédias.
3 D'après G. Gardarin
Faiblesses du modèle relationnelFaiblesses du modèle relationnel Opérations séparées des données
procédures stockées non intégrées dans le modèle, absence de gestion des attributs cachés.
Support de domaines atomiques Conforme à la première forme normale de Codd, inadapté aux objets complexes (documents structurés), introduction de BLOB.
Mauvais support des applications non standards CAO, CFAO, BD Géographiques, BD techniques.
4 D'après G. Gardarin
L'apport des modèles objetsL'apport des modèles objets Identité d'objets
Introduction de pointeurs invariants, Possibilité de chaînage.
Encapsulation des données Possibilité d'isoler les données par des opérations, Facilite l'évolution des structures de données.
Héritage d'opérations et de structures Facilite la réutilisation des types de données, Permet l'adaptation à son application.
Possibilité d'opérations abstraites (polymorphisme) Simplifie la vie du développeur
5 D'après G. Gardarin
Le support d'objets complexesLe support d'objets complexes Nécessité d'introduire des
attributs multivalués Fourniture de collections
prédéfinies telles liste, ensemble, tableau, ...
Imbrication des collections pour représenter des objets très compliqués
Exemple Type Molécule
{ list <Atome, Connexions>}
Type Atome { Noyau, list <Electrons> }
6 D'après G. Gardarin
Relationnel
Types utilisateurset encapsulation
Collectionet objets complexes
Référence et identité
Héritageet réutilisation
Classes de systèmesClasses de systèmes Etendre le modèle relationnel
Systèmes objet-relationnel Illustra de Stonebraker UniSQL de Won Kim
Tout refaire Systèmes objets O2 de Bancilhon Complexité
repartir de C++ C++ persistants
7 D'après G. Gardarin
DomaineTableAttributCléRéférence
RELATIONNEL
OBJET
Opération
Héritage
Identifiant
Polymorphisme
Types utilisateurs Collections
L'objet-relationnelL'objet-relationnel Extension du modèle
relationnel Attributs multivalués : structure, liste,
tableau, ensemble, ... Héritage sur relations et types Domaine type abstrait de données
(structure cachée + méthodes) Identité d'objets
Extension de SQL Définition des types complexes avec
héritage Appels de méthodes en résultat et
qualification Imbrication des appels de méthodes Surcharge d'opérateurs
OBJECT-RELATIONAL EN ANGLAIS
8 D'après G. Gardarin
24 ParisPaul
Conducteur Age
45Paul
17Robert
Rapport
134
219
Photo
037
Accident
Objet Police
Police Nom Adresse Conducteurs Accidents
Exemple de table et objet (Oracle8)Exemple de table et objet (Oracle8)
9 D'après G. Gardarin
Bilan Objet-RelationnelBilan Objet-Relationnel Nécessité d'étendre les types de données Les outils poussent. Pas de révolution objet mais la continuité !
Questions ? Ce n 'est pas trop compliqué ce mélange ?
10 D'après G. Gardarin
2. Processus de normalisation2. Processus de normalisation Un groupe international
ISO/IEC JTC1/SC 21/WG3 DBL Pays actifs
Australie, Brésil, Canada, France, Allemagne, Japon Korée, Hollande, Royaumes Unis, Etats Unis
ANSI X3H2 (http://www.ansi.org) Documents
ISO/IEC 9075:1992, "Database Languages - SQL" ANSI X3.135-1992, "Database Language SQL"
Validation par le NIST (http://ncsl.nist.gov) SQL2-92 niveau entré ; problèmes de financement !
11 D'après G. Gardarin
Les composantsLes composants Part 1: Framework
Une description non-technique de la structure de document. Part 2: Foundation
Le noyau de spécification, incluant les types de données abstraits. Part 3: SQL/CLI
l'interface d'appel client. Part 4: SQL/PSM
le langage de spécifications de procédures stockées Part 5: SQL/Bindings
les liens SQL dynamique et “embedded” SQL repris de SQL-92. Part 6: SQL/XA
Une spécification de l'interface XA pour moniteur transactionnel. Part 7: SQL/Temporal
Le support de la gestion du temps dans SQL3
12 D'après G. Gardarin
Le planningLe planning Committee Draft – 1/96 Draft International Standard – 12/98 International Standard – 7/99
Autres composants prévus SQL/MM spécification d'ADT multimédia SQL/RDA spécification du protocole RDA
13 D'après G. Gardarin
3. Vue d'ensemble de SQL33. Vue d'ensemble de SQL3 Des aspects multiples
Un langage de définition de types Un langage de programmation Un langage de requêtes Un langage temporel ...
Gestion de données complexes dans le cadre de système objet-relationnel Nouveaux langages
Illustra, UniSQL, ODB II, Versant
Modèles Relationnels étendus ("universels") Ingres, Oracle, DB2 UDB, Informix
14 D'après G. Gardarin
La base La base Basic SQL/CLI capabilities (interface appel client) Basic SQL/PSM capabilities (interface spécification des
procédures stockées Triggers (intégration des déclencheurs) Abstract Data Types (ADT) Object Oriented Capabilities
Préréquisites aux objets : Capacité à définir des opérations complexes (PSM). Stockage de procédures dans la base (PSM). Appels de procédures externes (PSM).
15 D'après G. Gardarin
Les triggers Les triggers Création des déclencheurs triggers
événement = INSERT, UPDATE, DELETE possibilité de déclencher avant ou après l'événement. action = opération sur table avec éventuelle condition. possibilité de référencer les valeurs avant ou après mise à jour.
Exemple : EMPLOYE (ID int, salaire float) CUMUL (ID int, Augmentation float) CREATE TRIGGER AFTER UPDATE OF salaire ON employé REFERENCING OLD AS ancien_salaire, NEW AS nouveau_salaire UPDATE CUMUL SET Augmentation = Augmentation +
nouveau_salaire - ancien_salaire WHERE ID = employé.ID
16 D'après G. Gardarin
Les procédures (PSM)Les procédures (PSM)
La programmation de procédure est intégrée au langage déclaration de variables, assignation, structures de contrôle CASE, IF boucles LOOP, FOR gestion des exceptions SIGNAL, RESIGNAL possibilité de procédures et fonctions externes
Possibilité de structuration en modules
17 D'après G. Gardarin
Bilan NormalisationBilan Normalisation La normalisation avance plus vite que les utilisateurs Elle marche bien quand elle précède la technique ! Questions ?
Et Microsoft ?
18 D'après G. Gardarin
4. SQL3 - Les objets4. SQL3 - Les objets Extensibilité des types de données
Définition de types abstraits. Possibilité de types avec ou sans OID.
Support d'objets complexes Constructeurs de types (tuples, set, list, …). Utilisation de référence (OID).
Héritage Définition de sous-types. Définition de sous-tables.
19 D'après G. Gardarin
Les types abstraitsLes types abstraits CREATE TYPE <nom ADT> <corps de l'ADT> <corps de l'ADT>
<OID option> ::= WITH OID VISIBLE objets sans OID par défaut
<subtype clause> ::= UNDER <supertype clause> possibilité d'héritage multiple avec résolution explicite
<member list> <column definition> : attributs publics ou privés <function declaration> : opérations publiques <operator name list> : opérateurs surchargés <equals clause>, <less-than clause> : définition des ordres <cast clause> : fonction de conversion de types
20 D'après G. Gardarin
Quelques exemplesQuelques exemples Un type avec référence
CREATE TYPE WITH OID phone (country VARCHAR, area VARCHAR, number int, description CHAR(20))
Un type sans référence CREATE TYPE person (nss INT, nom VARCHAR, tel phone)
Un sous-type CREATE TYPE student UNDER person (major VARCHAR, year INT)
21 D'après G. Gardarin
Les constructeurs de typesLes constructeurs de types Les types paramétrés
possibilité de types paramétrés (TEMPLATE) gestion de la généricité assurée par le compilateur ...
Les constructeurs de base collections SET(T), MULTISET(T), LIST(T) CREATE TYPE person (nss INT, nom VARCHAR, prénoms LIST(varchar), tel SET(phone))
Les références possibilité de référencer un objet créé “without OID” CREATE TYPE car (number CHAR(9), color VARCHAR, owner REF(person))
Les constructeurs additionnels stack, queue, array, insertable array (exemple : texte) non intégrés dans le langage mais peuvent être ajoutés
22 D'après G. Gardarin
Les fonctionsLes fonctions Définition des fonctions
[<function type>] : CONSTRUCTOR, ACTOR, DESTRUCTOR FUNCTION <function name> <parameter list> RETURNS
<function results> <SQL procedure> | <file name> END FUNCTION
Peuvent être associées à une base, un type, une table, … Exemple
CREATE FUNCTION sell (c Ref(Constructor), amount MONEY)
UPDATE Constructor SET total = total + amount WHERE Ref(Constructor) = c
END FUNCTION
Langage de programmation SQL et SQL3 PSM, Langage externe
23 D'après G. Gardarin
Les tablesLes tables
Caractéristiques une table peut posséder des attributs d'un type abstrait un tuple contient des références ou des valeurs complexes un attribut peut être de type référence (REF <type> ou with OID)
Possibilité d'utiliser un type prédéfini CREATE TABLE cars OF car ;
Possibilité de définir un nouveau type Le type est celui des tuples de la table CREATE TABLE Constructors OF NEW TYPE Constructor (name VARCHAR,
total MONEY) ;
Possibilité de définir des sous-tables CREATE TABLE FrenchConstructors UNDER Constructors(taxe MONEY)
24 D'après G. Gardarin
L'appel de fonctions et opérateurs L'appel de fonctions et opérateurs Appel de fonctions
SELECT r.name FROM emp j, emp r WHERE j.name = 'Joe' and distance(j.location,r.location) < 1 ;
Appel d'opérateurs SELECT r.name FROM emp, emp r WHERE emp.name = 'Joe' and contained(r.location, circle(emp.location,1)) ;
25 D'après G. Gardarin
Le parcours de référenceLe parcours de référence Possibilité d'appliquer les fonctions Ref et DeRef
(implicite) CREATE TABLE cars OF TYPE car SELECT c.Owner.name FROM cars c WHERE color = 'red'
Possibilité de cascader la notation pointée SELECT dname FROM dept WHERE 1985 IN auto.years
Généralisation possible aux chemins multiples SELECT dname FROM dept WHERE autos.(year=1985 and name = 'Ford')
Toute collection peut être utilisée en place d'une table
26 D'après G. Gardarin
N° Chef Adresse Employés Dépenses
25 ParisPatrick
Montant
185
Motif NDep
42Eric
51
ServicesServices
24 VersaillesPaul
Montant
134
219
Motif
037
NDep
Nom Age
Nom Age
45Pierre
37Marie
1 2600 Livres
2 8700 Mission
3 15400 Portable
5 3000 Livres
7 4000 MissionJulie
Exemple de tables imbriquéesExemple de tables imbriquées
27 D'après G. Gardarin
select p.effdate, p.name, p.vehicleyrfrom policy pwhere p.carmodel.make = ‘ferrari'
select effdate, name, vehicleyrfrom policy, customers, vehicleswhere policy.custno = customers.custnoand policy.vehicleno = vehicles.vehiclenoand model = ‘ferrari'
Comparaison avec le relationnelComparaison avec le relationnel Accès en relationnel
Accès en objet-relationnel
28 D'après G. Gardarin
Exemple d'application (1)Exemple d'application (1) GIS (Geographical Information Systems) Type Geométrie
Point, ligne, polygone, chemin, rectangle, ellipse, ...
Fonctions distance(geom,geom) returns real contained(geom,geom) returns bool overlaps(geom,geom) returns bool intersection(geom,geom) returns geom union(geom,geom) returns geom ....
29 D'après G. Gardarin
Exemple d'application (2)Exemple d'application (2) Images Type Library Différents formats : TIFF, GIF, FAX, CD, JPEG Fonctions :
rotate(image,angle) returns image transpose(image) returns image flip(image) returns image enhance(image), oil_painting(image) plus(image,image), minus(image,image) intersection(image,image), union(image,image) histogram(image) returns(table) similarity(image,image)
30 D'après G. Gardarin
5. UN STANDARD EN EVOLUTION5. UN STANDARD EN EVOLUTION Proposition concurrente de l'odmg
Accord entre constructeurs de SGBD Objets Support du modèle pur objet de l'OMG Variation de SQL traitant des collections imbriquées
Accord ANSI X3 H2 et ODMG Définition d'un langage d'interrogation intégrant relationnel et
objet Convergence relationnel-objet vers SQL3
De nombreux points restent à fixer Visibilité des OID ? Chemins multivalués ? Cohérence ?
31 D'après G. Gardarin
Objet ou objet-relationnel ?Objet ou objet-relationnel ?
Données Données
Simples Complexes
Questions Relationnel Objet-Relation.
Complexes
Accès Fichiers Objet
Directs
ceci d'après Mike Stonebraker
32 D'après G. Gardarin
QuestionsQuestions L'objet-relationnel s'impose doucement
beaucoup de relationnel un peu d 'objet (UDT)
Questions ? Et Microsoft ?