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Présentation de la Stratégie de Coopération République Tunisienne – Banque mondiale 2005-2008
Banque mondiale
Décembre 2004
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Objectifs de la séance
Partager l’analyse de la Banque mondiale sur la situation socio-économique en Tunisie, les enjeux du futur, et la stratégie de coopération 2005-2008.
Recueillir les commentaires des participants et répondre aux questions.
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Plan de présentation
Introduction: La Banque mondiale et la collaboration avec la Tunisie Revue des politiques de développement et stratégie de l’emploiDébat CAS: résultats escomptés, stratégie et activités proposéesDébat
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Introduction: Qu’est-ce que la Banque mondiale?
Groupe de 5 institutions, créé en 1944.
Appartient à 184 pays membres qui sont les actionnaires. Siège à Washington, bureaux dans plus de 100 pays.
Emploie 10.000 personnes.
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Introduction: La BM et la Tunisie
Tunisie est membre de la BM depuis 1958. Programme actif de coopération: prêts d’investissement et d’ajustement, assistance technique et activités analytiques.Portefeuille actuel contient 17 opérations pour un encours de $800 millions. Bonne performance du portefeuille et bonne atteinte des objectifs de développement.Pays à revenu intermédiaire: exigence de qualité dans l’analyse et l’expertise.
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Outil clef de collaboration: les activités analytiques
La BM a mis en œuvre un riche programme analytique au cours des dernières années avec pour objectif d’établir un diagnostic des enjeux et accompagner les réformes.
Caractéristiques: Répondant à la demandeMenées en partenariat avec la Tunisie et dans un esprit de
renforcement des capacitésMettant l’accent sur l’analyse des facteurs critiques pour la
mise en œuvre des réformesFaisant l’objet de débat et diffusion.
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Activités analytiques récentesÉtudes de diagnostic général: Mise à jour de l’analyse de la pauvreté Rapport sur le respect des normes et codes en comptabilité et audit Évaluation des responsabilités fiduciaires en matière de gestion financière Rapport analytique sur la passation des marchés Stratégie de gestion de la dette publique Stratégie de l’emploi
Études sectorielles: Stratégie pour la participation privée dans les infrastructures Analyse de la performance environnementale et étude sur le coût de dégradation
de l’environnement Stratégie pour le secteur du tourisme
La Revue des politiques de développement fait la synthèse des principales conclusions et a servi de base analytique à la stratégie de collaboration.
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Exemple : Stratégie pour la Participation Privée dans les Infrastructures (PPI)
Diagnostic des acquis et de la situation actuelle des PPI dans multiples secteursCompléments à la stratégie actuelle: Poursuivre l’ouverture à la concurrence Améliorer la régulation et la recouvrement des coûts Introduire de nouvelles formes de PPI et une loi sur les
PPI Promouvoir le financement local
Analyse des effets économiques et sociauxDiffusion large à Tunis en décembre 2003
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Exemple : Analyse de la performance environnementale
Objectif: faciliter l’intégration des questions environnementales dans les stratégies sectorielles de développement et renforcer la capacité des institutions. Recommandations: Conservation intégrée des eaux et des sols Amélioration de la qualité de la croissance économique
du littoral Réformes institutionnelles
Accompagné d’une étude sur le coût de la dégradation de l’environnement
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Revue des politiques de développement: Tirer parti de l’intégration commerciale pour stimuler la croissance et l’emploi
Diagnostic
Points forts de développement
Le défi de l’emploi face à la concurrence internationale
Le défi de l’investissement privé
Le défi de l’économie fondée sur le savoir
Axes prioritaires de réforme
Renforcement du climat d’investissement
Renforcement du système bancaire et développement des marchés financiers
Renforcement de la gestion du système des finances publiques
Amélioration de l’efficacité et de la pérennité des politiques du secteur social
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La croissance a été soutenue dans un environnement souvent difficile
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1982-1986 1987-1991 1992-1996 1997-2001 2002-2003
Tunisia
MENA (excluding Tunisia)
Middle Income Countries
5 High growth
Figure 1.1 : Average annual real GDP growth--Tunisia and comparators (in%)
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La croissance soutenue et l’investissement dans les ressources humaines ont contribué à une réduction importante de la pauvreté
0 2 4 6 8
10 12 14 16 18
1990 1995 2000 Core poor rural Core poor urban Economically vulnerable rural Economically vulnerable urban
Figure 1.2 : Headcount poverty index in Tunisia (% of population)
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Les grands équilibres ont été préservés et le bon accès de la Tunisie aux marchés internationaux des capitaux a été consolidé…
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1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002
Current account balance (in % of GDP)
Trade balance (in % of GDP)
CPI Inflation Tunisia
Figure 1.3 : Tunisia--Inflation and external balance (1990-2003)
CPI Inflation, 5 fast-growing comparators
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…mais à défaut d’une consolidation budgétaire plus forte…
Figure 5 : Foreign debt in % of GDP
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Figure 4 : Fiscal deficit in % of GDP (excluding grants and privatization receipts)
-10 -8 -6 -4 -2 0 2 4
1973 1976 1979 1982 1985 1988 1991 1994 1997 2000 2003 (est) Overall Fiscal deficit Primary Fiscal Deficit
…la dette publique reste encore élevée
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Malgré la croissance soutenue, la réduction du chômage reste un défi majeur, alors que la création d’emplois dans le secteur privé est en perte de vitesse
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1989-1994 1994-2000
Figure 1.7 : Non agricultural employment growth by sectors (in %)
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A moyen terme, la réduction du chômage appellerait une nette accélération de la croissance, en particulier dans les secteurs a hautes qualifications
Une réduction du chômage d’environ 3 points de pourcentage en cinq ans appellerait une croissance d’environ 6,5 pour cent par an…
…qui devrait reposer à la fois sur : une augmentation de l’investissement privé, une amélioration de la croissance de la productivité totale des facteurs
Tirer parti de l’évolution rapide des qualifications de la population active appelle une croissance plus forte des secteurs à hautes qualifications et, à plus long terme, l’émergence de l’économie fondée sur le savoir.
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En comparaison à d’autres pays à forte croissance, la Tunisie accuse un déficit structurel d’investissement privé en dépit du système généreux d’incitations
Causes probables
Ouverture limitée des services et des industries de réseau à l’investissement privé
Risques de l’environnement économique en mutation (AMF, AAUE)
Faiblesses du climat d’investissement (prévisibilité et transparence du cadre réglementaire; contestabilité limitée des marchés)
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1970-74 1975-79 1980-84 1985-89 1990-94 1995-99
Private investment in % of GDP
Tunisia
5 high-growth
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Renforcer la position de la Tunisie pour l’ émergence de l’ économie fondée sur le savoir reste un défi important…
Tunisia and the World: Knowledge Economy Index
South Africa
Africa
KuwaitJordan
Middle East and North Africa
Mexico
Costa Rica
Chile
Brazil
Bahrain
Latin America
Turkey
Lebanon
Qatar
Russia
UAE
Poland
Saudi Arabia
Tunisia Oman
Morocco Iran
Europe and Central Asia
India
South Asia
Taiwan
Singapore
Malaysia
South Korea
China
East Asia
Developed Oceania
Ireland
Finland Western EuropeUSA
United Kingdom
Japan
Egypt
Germany
Canada
G7
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0.00 1.00 2.00 3.00 4.00 5.00 6.00 7.00 8.00 9.00 10.001995
mo
st r
ecen
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…et appelle des efforts coordonnés sur plusieurs fronts
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10Econ. Incentive Regime
Innovation
Education
Information Infrastructure
most recent 1995
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Quatre axes de réforme semblent prioritaires pour que l’intégration commerciale de la Tunisie vienne à l’appui de la croissance et de la création d’emplois
Renforcement du climat de l’investissement et de l’ouverture concurrentielle des marchés – pour créer des nouvelles opportunités pour l’investissement prive et appuyer la productivité
Renforcement du système bancaire et développement des marchés financiers — pour assurer le financement nécessaire pour un investissement productif
Renforcement de la gestion du système des finances publiques — pour améliorer l’efficacité des services publics et garantir un cadre budgétaire solide à moyen terme
Amélioration de l’efficacité et de la pérennité des politiques du secteur social
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I. Renforcement du climat de l’investissement et de l’ouverture concurrentielle des marchés *
Améliorer la transparence et la prévisibilité des réglementations Établir une structure incitative simple et harmoniser les règles du
jeu entre les entreprises off-shore et on-shore Réduire l’incertitude dérivée des contraintes réglementaires à
l’investissement privé (autorisations administratives; participations majoritaires étrangères)
Améliorer l’efficacité des procédures de dédouanement et des contrôles techniques
*thème qui concerne de nombreux pays comme en témoigne le Rapport sur le développement dans le monde 2005: Un meilleur climat de l’investissement pour tous
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Améliorer la contestabilité des marchés
Accélérer l’ouverture des services d’infrastructure à la concurrence, notamment dans les services TIC et le transport
Renforcer l’autonomie du régulateur des télécommunications et réduire la fragmentation réglementaire dans le secteur des TIC
Renforcer l’autonomie et le rôle du Conseil de la concurrence
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Poursuivre la libéralisation du commerce extérieur Accélérer la réduction des tarifs sur les importations
extérieures à l’UE Envisager le démantèlement des monopoles d’importations
d’ÉtatFigure 3.5. Average MFN Tariff Rate
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Malgré les efforts de libéralisation, le régime commercial de la Tunisie reste un des plus protégés dans le voisinage de l’Union Européenne.
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II. Renforcement du système bancaire et développement des marchés financiers
Soundness of commercial banks
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Non performing loans (in % of total)
Provisioning ratio (in % of NPLs)
Malgré certains progrès, le système bancaire reste encombré par des créances improductives sous provisionnées, limitant sa capacité de financer l’investissement productif.
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Renforcer la solidité du secteur bancaire sur une base durable appellerait un assainissement des bilans et une meilleure sélectivité dans la distribution du crédit en:
Encourageant un meilleur provisionnement des prêts non productifs afin d’accélérer l’assainissement des bilans des banques commerciales
Accélérant la réalisation des garanties sur les créances compromises – une condition pour la restructuration nécessaire des entreprises en difficulté
Renforçant l’application des règles de transparence des états financiers des entreprises qui obtiennent d’importants montants de financement bancaire
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Promouvoir la diversification des instruments de financement et le développement des marchés financiers internes
Améliorer la flexibilité des taux d’intérêt sur le marché monétairePromouvoir le développement des investisseurs institutionnels (assurances vie; fonds de retraite)Renforcer la transparence des entreprises (reporting financier et procédures d’audit; responsabilisation des administrateurs d’entreprises; autonomie des conseils d’administration) Améliorer l’offre de titres de qualité en accélérant le programme de privatisation des services d’utilité publiqueRevoir l’opération des sociétés de capital risque (SICAR), afin d’améliorer leur financement de projets innovateurs
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III. Renforcement de la gestion du système des finances publiques — pour améliorer l’efficacité des services publics et garantir un cadre budgétaire solide à moyen terme
Élargissement des assiettes fiscales et rationalisation de la fiscalitéUne meilleure efficacité des dépenses publiques par une gestion par objectifsUne meilleure maîtrise des dépenses rigides afin de prémunir le cadre budgétaire contre les risques d’un environnement en mutation
Une consolidation budgétaire permettant de réaliser un excédent du budget primaire et de réduire plus rapidement la dette publique
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1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002
Tunisia CohesionMENA
Accession
Non MENA high growth
Figure 4.4 : Public spending on wages and salaries (in % of GDP)
Le niveau élevé de la masse salariale réduit la flexibilité du budget et la marge de manœuvre pour soutenir l’investissement public et les dépenses de protection sociale
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IV. Amélioration de l’efficacité et de la pérennité des politiques du secteur social
Améliorer la qualité du système éducatif et ses liens avec le marché de l’emploi
Garantir la pérennité financière et la qualité du système de santé
Améliorer l’efficacité et garantir la pérennité financière de la protection sociale
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S’attaquer à un des défis majeurs : Stratégie de l’emploi
Constats: Croissance élevée du PIB mais baisse du contenu emploi de la croissance Croissance de la productivité de la main-d’œuvreCréation d’emplois concentrée dans le secteur public ou les secteurs à faible productivité et qualification Secteurs de croissance sont principalement les industries manufacturières et les servicesStagnation du chômage aux environs de 14-15 %
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Le chômage reste particulièrement élevé parmi les jeunes et les diplômés
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15-17 18-19 20-24 25-29 30-39 40-49 50-59 >=60
All levelsPrimarySecondaryPost-secondary
Figure 5.1 : Unemployment by age and education (2001)
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Quels sont les emplois créés?
La création d’emplois a diminué dans le secteur manufacturier et les services privés mais elle augmente dans les secteurs cycliques, à faible niveau de productivité et de qualification (construction, commerce & agriculture) => bons emplois vs. « mauvais » emplois
Bien que la population active soit davantage éduquée, la création d’emplois ne s’est pas encore produite dans les secteurs à haut niveau de qualifications / valeur ajoutée
L’administration publique est le seul secteur créateur d’emplois à haute qualification
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Obstacles à la création d’emplois La main-d’œuvre est devenue plus coûteuse : Augmentation du coût de la main-d’œuvre par rapport au
capital Coûts indirects élevés de la main-d’œuvre
Faible contribution des PME à la création d’emplois notamment dans les secteurs à haut niveau de qualificationsLe décalage des compétences est dû aux faibles liens entre le système éducatif et le marché de l’emploiRéglementations du travail protectrices (recrutement flexible/licenciement rigide)
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La protection des travailleurs en Tunisie est comparativement élevée à l’intérieur de l’entreprise
A l’intérieur de l’entreprise
A l’exté-rieur de l’entre-prise
Bas Haut
Haut Bas
* Pays-Bas * Allemagne *France * Espagne * Canada * Tunisie * UK * Hongrie * Japon *Corée * USA
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Programmes actifs d’emploiNiveau des dépenses (1.5% du PIB) dans la tranche supérieure des pays de l’OCDE Mais nombre de participants (5% pop. active) inférieur
à celui de nombreux pays de l’OCDE (10% pop. active)
Les programmes ciblent essentiellement les primo-demandeurs d’emploi et les jeunes chômeurs en milieu urbainIls ne soutiennent pas assez les individus peu instruits qui représentent la plupart des chômeurs, tant au niveau global que parmi les jeunesFaible participation des femmes
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Options de politique pour l’avenir
Avec 80.000 nouveaux entrants sur le marché de l’emploi au cours de la période du Xème Plan, une croissance supérieure s’impose et nécessite de: Encourager une croissance induite par le secteur privé
(secteurs à valeur ajoutée élevée) et améliorer le climat de l’investissement
Renforcer les liens entre l’éducation et la formation et les besoins du marché de l’emploi
Accroître la flexibilité de la réglementation du travail : mener la protection sociale en dehors de l’entreprise
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Options de politique pour l’avenirAméliorer la stratégie des PAE: Passer en revue la composition et les mécanismes des prestation des
PAE et rationaliser les programmes sur la base des suivis et évaluations (les programmes de microcrédit et les programmes ciblés aux jeunes)
Développer un régime de protection sociale pour la population à risque de perdre leur travail (aide à la recherche d’un emploi et recyclage, aide au revenu pour travailleurs licenciés, etc.)
Accélérer la réforme de la formation professionnelle (y compris le développement de la formation continue)
Améliorer l’information, le suivi et l’évaluation: Améliorer la qualité de l’information et diffuser l’information aux
divers intervenants afin de dégager un consensus Réaliser des analyses complémentaires et évaluations d’impact Renforcer la collaboration interministérielle pour le suivi des
programmes existants
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Débat
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Fondements de la stratégie de coopération 2005-2008
S’appuie sur les travaux analytiques décrits ci-avant et l’évaluation de la coopération au cours de la décennie passée, dont les principales conclusions sont: Les stratégies de coopération passées ont été bien alignées avec les objectifs de
développement nationaux tels qu’articulés dans les Plans. L’appui de la Banque a été satisfaisante, l’impact sur le développement
institutionnel substantiel, et la pérennité des réalisations probable. La Banque a appuyé avec succès les réformes en matière de libéralisation du
commerce, du développement du secteur privé et du secteur financier, et d’amélioration des services éducatifs et de santé.
Les résultats en matière de développement rural ont été plus mitigés.
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Caractéristiques de la stratégie de coopération 2005-2008
Élaboré en partenariat avec le Gouvernement tunisien et en concertation avec d’autres partenaires au développementDéfinit trois axes de coopération et douze résultats attendus de l’appui de la Banque en fin de période.Constitue base pour suivi et évaluation de l’exécution de la stratégie et mise en place d’actions correctives.Offre flexibilité dans mise en œuvre.Propose programme de prêts de $200 à $300 millions par an.
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Objectif stratégique 1 : Renforcer l’environnement des affaires et améliorer la compétitivité de l’économie tunisienne
Six résultats attendus: Amélioration du cadre des incitations et plus grande transparence et prévisibilité du cadre réglementaire Réduction des coûts de transaction pour les entreprises donnant lieu à une production et des exportations accruesMeilleure prestation/efficacité accrue des services d’infrastructure par les entreprises publiques et privéesAmélioration de la compétitivité de l’agriculture, tout en veillant à ce que les préoccupations d’ordre social et environnemental soient prises en considération de manière adéquateUn secteur bancaire qui répond mieux aux besoins du secteur privéDes marchés financiers locaux publics et privés plus dynamiques.
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Objectif stratégique 2 : Améliorer les qualifications et l’employabilité des diplômés et de la population active dans la société du savoir
Trois résultats attendus: Amélioration de la qualité et de la pertinence de tous les niveaux du système éducatifMeilleure soutenabilité financière du système éducatifAmélioration des interactions entre la recherche, l’enseignement supérieur et le marché menant à une innovation et une compétitivité plus grandes des entreprises
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Objectif stratégique 3: Améliorer la qualité des services sociaux grâce à une plus grande efficacité des dépenses publiques
Trois résultats attendus: Plus grande flexibilité du budget et meilleure mobilisation des recettes fiscales aboutissant à une réduction de la dette publiqueBudgétisation par objectifs et systèmes de suivi et évaluation (S & E) opérationnels dans les principaux ministères techniquesAmélioration de la couverture, qualité et pérennité financière des systèmes de santé, protection sociale et retraite.
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Outils pour la mise en oeuvre
Programmes d’appui aux politiques de développement: Programmes d’appui à la compétitivité économique (PACE IV et V). Prêts d’investissement, avec accent sur l’utilisation des procédures de la Tunisie. Exemples: appui à la réforme de l’enseignement supérieur, gestion des ressources naturelles.Travaux analytiques, y compris programmatiques (emploi). Communication et partenariats.
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Le rôle de la Société financière internationale
Peu présente en Tunisie du fait de disponibilité de sources de financement à des taux inférieursFinancement innovateur de $50 millions dans la BIAT en 2004 pour permettre à la Banque de répondre à la demande croissante de la clientèle du secteur privé, tout en améliorant les ratios financiers clés et en optant pour un provisonnement additionnel contre les prêts non performantsInvestissements futurs possibles dans TIC ou projets complexes
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Contacts et Sources d’information
Site Internet: www.worldbank.org/tnBureau de Tunis: s/c Banque Africaine de Développement13, Avenue du Ghana, TunisTél. : 216-71-10-35-78/37
Fax. : 216-71-33-29-92
Centre public d’information: Université Tunis El Manar Campus Universitaire, Boulevard du 7 novembre, 1060 TunisTél : 216-71-870-277
Fax. : 216-71-872-222
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Débat