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American Academy of Neurology qui sont : des anomalies neu-

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t mettre un traitement antitoxoplasmique d’épreuve à toutatient VIH positif ayant fait des crises épileptiques.

nformations complémentaires.– Aucun financement n’a étéercu pour cette étude.

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ryptococcose neuro-méningée chez unmmunocompétentdnane Semlali , Tarik Boulahri , Jawad Oumarzouk ,ahya Hssaini , Hafid Jouhari , Ahmed Bourraza

Neurologie, Mohamed V, 10000 Rabat, Rabat

ots clés : Cryptococcose ; Immunocompetent ;euro-méningée

ntroduction.– La cryptococcose neuroméningée est une infec-ion mycosique grave touchant essentiellement le sujetmmunodéprimé mais certains cas de patients immunocom-étents ont été publiés.bservation.– Patient de 48 ans, sans antécédents patholo-iques particuliers. Présentant depuis 3 semaines des cépha-ées fébriles traitées symptomatiquement. Devant l’apparition’une confusion et la persistance de la fièvre, le patient até hospitalisé avec à l’examen clinique un état confusion-el fébrile, à la PL des leucocytes à 75 éléments (85 % des

ymphocytes), une glycorrachie à 0,55 g/L, une protéinorra-hie à 1,75 g/L, l’examen direct était négatif, la coloratione Ziehl Nelson et la coloration à l’encre de chine étaientégatives. La sérologie VIH s’est révélée négative et l’étudee l’immunité cellulaire montrait un taux de TCD4 normal.’imagerie cérébrale était normale, le patient fut mis sous cef-riaxone, aciclovir et corticoïdes. À j13, le malade présentaitne détérioration neurologique avec un score de Glasgow àsur 15 ayant nécessité une ventilation mécanique. L’étudeu LCR révélait une hyperprotéinorrachie à 3 g/L, le nombre de

ymphocytes à 104 éléments/mm3, l’examen à l’encre de chineettait en évidence des levures encapsulées et la recherche

’antigène polysaccharidiques de C. neoformans était positive.n traitement, à base d’amphotericine B et 5-fluorocytosine en

ntraveineux a été démarré. Le malade décéda après 05 jours.iscussion.– Le tableau de méningo-encéphalite reste laanifestation la plus fréquente de la cryptococcose. Cette

tiologie est peu évoquée chez les sujets immunocompé-ents. Cela entraîne un retard diagnostique et thérapeutiqueui peut aggraver le pronostic. Chez notre patient, malgréne recherche mycologique initiale négative, la répétition de

’examen à 03 semaines d’intervalle a permis de poser le diag-ostic et de démarrer le bon traitement.onclusion.– La cryptococcose neuro-méningée est une infec-ion grave dotée d’une forte mortalité, elle doit être évoquée

algré la non-spécificité des manifestations cliniques.

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la périphérie du centralmandine Sevy , Remi Noudel , Paloma Compes ,ylvestre De La Rosa , Pierre-Hugues Roche ,abrice Battaglia

Neurochirurgie, hôpital Nord, 13915 Marseille 20, France

ots clés : Cryoglobulinémie ; Hépatite C ; Lupusrythémateux systémiquentroduction.– Les manifestations neurologiques des vascu-

arites à cryoglobuline sont graves. Le pronostic vital etonctionnel dépend de la rapidité du diagnostic étiologique quionditionnera la mise en route urgente du traitement adapté.

8 ( 2 0 1 2 ) A1–A39 A29

Observation.– Il s’agit d’une patiente de 48 ans ayant pour anté-cédents un lupus systémique et une hépatite C chronique. Enavril 2011, elle a présenté de facon rapidement progressivedes dysesthésies des 3 premiers doigts de la main droite avecdiminution de la force de préhension, un déficit de la flexiondorsale du pied à droite et un syndrome pyramidal gauche.L’IRM cérébrale révélait des lésions ischémiques du carrefourdroit. L’ENMG confirmait l’existence d’une mononeuropathiemultiple (médian et SPE droits) et d’une polyneuropathiesensitive axonale. Sur le plan biologique, il existait une cryo-globulinémie de type II avec consommation du complément(CH50, C4), mais conservation de la fraction C3. La PCR hépa-tite C était fortement positive, de génotype 2. Les anticorpsantinucléaires étaient positifs au 600e de spécificité anti-nucléosome et anti-SSA avec positivité des anti-B2GP1. Labiopsie neuromusculaire montrait une vascularite nerveuseavec ischémie fasciculaire. Le diagnostic de vascularite à cryo-globuline était retenu. La patiente fut traitée par 4 cures derituximab 375 mg/kg puis par antiviraux (interféron et riba-virine). Sept mois après l’initiation du traitement, il existaitune évolution clinique, électrophysiologique et radiologiquefavorable.Discussion.– L’étiologie de cette cryoglobulinémie pouvaitêtre infectieuse (hépatite C) ou inflammatoire (lupus),conditionnant le traitement. La conservation du frag-ment C3 du complément plaidait davantage pour la causeinfectieuse.Conclusion.– Ce cas clinique souligne l’efficacité du traitementpar rituximab associé à un traitement antiviral lors de vascu-larites à cryoglobulines liées à l’hépatite C avec manifestationsneurologiques centrales et périphériques grave.

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Myélopathie chronique révélant une infection àVIH : à propos d’une observationNahla Touati , Imen Bekri , Ines Lakhdhar , Fatma Nabli ,Samia Ben Sassi , Faycel HentatiNeurologie, Institut national de neurologie, 1002 Tunis, Tunisie

Mots clés : Myélopathie ; VIH ; Atrophie médullaireIntroduction.– La myélopathie chronique associée à une infec-tion par le VIH est observée chez 5 à 20 % des patients, à unstade tardif du syndrome d immunodéficience acquise.Observation.– Nous rapportons l’observation d’un patient âgéde 31 ans au antécédent de Zona datant de 4 ans, ayant uncomportement à risque (toxicomanie, homosexualité) et quiprésente une lourdeur des 2 membres inférieurs d’aggravationprogressive associés à des troubles sphinctériens à typed’incontinence urinaire, le tout évoluant depuis 2 ans.À l’examen, on note une marche spastique avec aideintermittente, une paraparésie spastique et un syndromequadripyramidal prédominant aux membres inférieurs. Onn’observe pas de niveau sensitif ni de troubles de la sensibilitéprofonde.L’étude du LCR a révélé 1EB/mm3 et une hyperproteinorrachieà 1,43 g/L.L’IRM médullaire a objectivé une atrophie diffuse de la moelle.La sérologie VIH (Western-Blot, Elisa) était positive. Le patienta été mis sous un traitement antirétroviral avec un état sta-tionnaire sur le plan neurologique.Discussion.– Le diagnostic de probable myélopathie associée auVIH a été retenu pour notre patient sur la base des critères de

rologiques acquises prédominant aux membres inférieurs ; undéficit cognitif associé léger ou nul ; l’exclusion d’une autrecause que le VIH.

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