8/7/2019 AnselinPotmarksStudiesIII
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Papyrus élect Papyrus élect Papyrus élect Papyrus élect
Revue caribéenne pluridisciplinair
i-Medjat
n°6 mars 2011
onique des onique des onique des onique des Ankhou Ankhou Ankhou Ankhou
e éditée par l’Unité de Recherche-Action Guadeloupe (UNIRAG)
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Douzième séminaire des AnkhouAprès une interruption de deux ans, le Sé
Ankhou, animé par Alain Anselin et Fabr
repris. Il est désormais centré sur l’étude d
prédynastiques et de leur comparainscriptions à l’encre, sceaux, tablette
toujours dans la perspective d’une al’invention des premiers systèmes d’écriture
et sur l’ontologie juridique de la Maât, d
Le troisième volet de l’étude des potma
esquisse comparative des données aut
réflexion critique sur leur interprétation poss
Cette étude fut présentée et discutée
Séminaire des Ankhou du jeudi 27 janvi
Schoelcher (Martinique Martinique Martinique Martinique ).
Potmarks Studies III. Les potmarks du grode la base de données de Potmark-Egypt.c
Alain Anselin
Le corpus des libellés iconographiques.Notre troisième étude des potmarks porte sur
signes LXVIII de la Database d’Edwin van
Egypt-Potmark.com. Le groupe LXVIII asso
même libellé iconographique un oiseau et un
respectivement en première approche wr etlec
no
co
cel
Potmarks relevées par W.Fl.Petrie group
(Royal Tombs of the First Dynasty , 1901, pl. XLIX) dans des
qui leur sont contemporaines, ink inscriptio
labels, stelae…
.minaire des
ice Silpa, a
s potmarks
ison avec
et stèles,
proche de, d’une part,
’autre part.rks est une
ant qu’une
ble.
u cours du
r 2011, à
pe LXVIIIm
le groupe de
den Brink,
cie dans un
édifice –lus
wt ou pr –ures que
s allons
fronter à
les de ces
s de signes
inscriptionss, sealings,
Règne Abydos Tombe
Syntaxe
Den
T
Merneith
Mère de
Den
Y(7)
EO
idemY OE
Merneith
Epouse
de Djet
Y(2)
OE
DjetZ OE
Djet Z EO
Djet Z EO
Djet Z EO
Djet Z OE
Djet Z OE
Djer O OE
Djer O OE
Djer O O : E
Djer O OE
?
Source : Amelineau
? OE
Potmarks enregistrées dans la Data Ba(Egypt-Potmark.com, 2006 et
Distributions géographiqueLa distribution géographique
de la potmark de l’édifice et
entre les cimetières royaux à
élites à Saqqara (4). C’est uneque celle du libellé iconogra
l’édifice et du poisson attesté
Djet, 1 fois, rien pour la tomb
mère de Den, tombe T de
Adjib,1 fois, tombe U de S
fois ; à Saqqara, cimetière d
tardivement, sous Den, tombe
de Hemaka), 11 fois ; 4 fois t
aqqara Tombe Syntaxe
3506 OE
3503 OE
3503 OE
3504 OE
se d’Edwin van den Brink sq.)
et chronologique.u libellé iconographique
de l’hirondelle la répartit
bydos (14) et ceux des
distribution plus resserréehique de la potmark de
à Abydos, tombe Z dee Y de l’épouse de Djet et
en, 7 fois, tombe X de
merchet, 7 fois, Qa’a, 1
es élites, un peu plus
3506, tombe 3035 (celle
ombe 3111, 2 fois tombe
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3505 sous Qa’a ; et encore dans le Bass
Abusir, 4 fois, Tarkhan, 1 fois et Turah, 2
qu’à Minshat Abu Omar, tombes 1363, 13
tombes 1590, 22 fois et 2275, 15 fois touj
wine jars (Karla Kroeper, Corpus of potmarks and inscr
Pre/early Dynastic cemetery at Minshat Abu Omar (Nor
Egypt [in :] Recent research into the Stone Age of Nort Poznan, 2000, 187-218) et Kafr Hassan Dawood, t
4 fois sur des wine jars (G.Tassie and al. A prelim
the Pottery from the Protodynastic to Early Dynastic CeHassan Dawood, Wadi Tumilat, East Delta, Egypt , [in :] B.M
Y.Tristant, Egypt at its Origins 2 , Peeters, Leuven, 2008) ;
den Brink, Potmarks database Potmark-Egypt.com ; A.A
Studies I & II [in:] i-Medjat n°5, 2010). La potmark
l’oiseau et l’édifice semble, en l’état
données, absente de ces sites de Bassse
centrée sur les sites d’Abydos et de Saqqar
Alors que la distribution géographique
iconographique de l’édifice et de l’oiseau e
actuel des connaissances, plus resserrée q
libellé iconographique de l’édifice et du
distribution chronologique est par contre plu
la potmark est attestée dès Djer. Ces
méritent une étude appropriée.
Etude comparative du libellé iconogragroupe de signes [oiseau+édifice] -
L’approche d’une lecture possible et plausibl
de ces deux signes ne peut que prendre en
préalable le contexte archéologique (tom
tombes des élites/autres sites), le type(potmarks versus inscriptions des stèles,
impressions de sceaux, étiquettes, etc…)
signification sociologique. Elle peut alors se c
une étude de la syntaxe des signes, desémantique propre (articulation sémantique)
valeur phonétique en égyptien (articulation
exprimant une autre valeur sémantique
attribuable au signe lui-même).
Nous avons respecté la direction de lecture in
frontalité de l’oiseau, droite à gauche quand il
la droite, gauche à droite quand il regarde ver
et brossé un tableau de la syntaxe
iconographiques (voir plus haut, tableau de
sans préjuger de son éventuel caractère al
rendrait l’ordre des signes indépendant des
grammaticales (O = oiseau, E = édifice).
Sur les 18 items fournis par la database d
Egypt.com, quelques graphies hétérogène
l’oiseau fait face à l’édifice (EO) provie
Egypte à
fois – ainsi
90 et 2780,
urs sur des
iptions from the
heastern Delta,
eastern Africa,mbe 4000,
inary Report on
metery at Kafr idantt-Reynes &
cf. Edwin vanselin Potmarks
qui associe
actuel des
-Egypte, et
.
du libellé
st, en l’état
ue celle du
poisson, sa
s profonde,
différences
phique du
e du groupe
compte au
es de rois/
de support sceaux et
, et sa
ontinuer par
leur valeur
et de leur
phonétique,
que celle
iquée par la
regard vers
s la gauche,
es libellés
potmarks)
éatoire, qui
contraintes
e Potmark-
s, trois où
nent de la
Tombe Z (Djet) à Abydos,
trouvé Tombe O, et datée du r
(LXVIII.1.18).
La syntaxe de cette potma
corpus, est à première vue p
Bouto, attesté sur le pDjoser, graphie plus t
déterminatif de la vil
carré comme un topo
L’absence de détermi
hiatus chronologique (début de
Dynastie III) incitent à l
l’agencement graphique vertica
et intègre cette potmark dans la
Dans tous les cas, l’absence tot
aussi les potmarks des autres
labels, sealings, ink inscripti
grammaticaux sont pourtant atportées ou attachées à des jarres
lieux …..
Identification des signes duIlona Regulski a établi un co
fois chronologique et géogra
du prédynastique ; elle répe
G 37 et O1 ou O6 susce
identification.
G36 est identifié comme wr,
entre pour sa valeur phonétiqu
de dieux, hd hd hd hd wr, de personnes,wr, sur des supports divers :
Den, Qaa, «Bird», Ninetjer, Kh
argile (Djet), impression
Khasekhemwy, Netjeritchet), b
Semerkhet, Qaa) (I.Regulski, A Pala
Egypt Orientalia Loveniensia Analecta 19
451) . Dans tous les documents
attribuée au signe de l’oiseau,
fait pas de problème particulier
son emploi renvoie à une di
dans la hiérarchie sociale, celles
O1 est identifié par une imprepar les lectures pr nsw(.t) dan
plante M23 sous Djet (le –t
pr hd hd hd hd dans son association av
sous Merneith, Den, Khakhes
G27, pr d s ss s r , sous Ninetjer, à
Hetepsekhemwy (sur une stèle
nw n nn n m.i ii i (Regulski, 2010,154 & 536-537
une où il est superposé,
gne de Djer
k , la plus ancienne du
oche de wr P, Grand de
nneau d’Hesyra, règne deardive donc ; toutefois, le
le désigne clairement le
nyme, en l’occurrence Pe.
atif pour la potmark et le
la Dynastie I # début de la
prudence. Cependant,
l est similaire, O : E = OE
série OE.
le de morphème distingue
inscriptions de l’époque,
ns, stelae. Les éléments
testés sur des inscriptionsvoisines, dans les mêmes
roupe LXVIII.pus paléographique, à la
hique, des hiéroglyphes
rtorie trois hiéroglyphes,
tibles d’intéresser notre
le signe de l’hirondelle. Il
dans la graphie de noms
wr.t k3 33 3 , et de chiens, id id id id .tierre (règnes de Narmer,
asekhemwy, Netjeritchet),
de sceau (Djet, Qaa,is (Netjeritchet), os (Djer,
eographic Study of Early Writing in
, Peeters Leuven 2010,124 & 450-
prédynastiques, la valeur
une hirondelle, ne pose en
: elle est phonétique : wr ;
ension, ou à une position
de «grand(e)».
ssion de sceau sous Djer,s son association avec la
st écrit sous Semerkhet),
ec la massue blanche T3)
mwy, et au flamant rose
un bol W24, pr nw, sous
cérémonielle : chc chc chc chc (m) pr
) .
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Autant d’institutions attestées sans
documentation en émanant ? mais il y a à l
Dynastie, un office, i ii i s, des zf 3 33 3 .w, offrand
sceaux les plus complets connectent à pr sw.
pr d s ss s r (Griffiths, RTI , 1901,45 et sq.). Et les n
institutions sont parfois explicitement associé
bureaucratiques tout aussi explicites. O6 est identifié selon le contexte au «grou
temple, or funerary chapel, or an administr
or estate» (Regulski, 2010, 155 & 540-541).La h hh h w.t, qui prend de surcroît pour détermi
signe, pr, à l’époque classique, peut être
religieux ou
édifié dans un d
royal ou divin, e
m pr i ii i mn, Tempel des N.N im Hause des
514,11). Le signe en apparaît très tôt sur pierr
dans la graphie de titres, hk3 h hk3 h hk3 h hk3 h w.t c3 c3 c3 c3 .t ruler o
(J.Moreno-Garcia, Hwt et le milieu rural égyptien du III° millé
administration et organisation territoriale, Champion, Paris,
hiéroglyphe est combiné à R4 et Aa28 dans l
nom de l’institution h hh h wt k kk k d h hh h tp sous Adjib
156), attesté sous Djer sur bois, et Den sur
Qaa (voir aussi Petrie, Griffiths, Weil, Anselin), Il entre da
de h hh h w.t s3 33 3 h3 h3 h3 h3 nb et h hh h w.t Hr msn.w Pi ii i (trois
répertoire de I.Regulski) et sur des impressio
de Raneb et Ninetjer. Le développement d
poursuit en parallèle à celui des élites et à
sociologique du pouvoir, de ses institutions et
(comme l’écriture) que l’économie palatiale seRéputée plus tardive, la h hh h wt k3 33 3 , à la finEmpire, est avant tout «une construction affect
funéraires ou cultuelles», «douée des biens n
leur accomplissement. Mais on peut lui t
antécédents prédynastiques sur des vases en p
stèles, où le signe, h hh h wt, un simple carré ou re
autre adjonction, est associé au signe k3 33 3 .
Stephen P.Harvey a évoqué en
intriguing occurrence of a «potm
might be read h hh h wt-k3 33 3 », publiée par
(Emery, The Tomb of Hemaka, 1938, pl.39,n°98; Harvey, A Decor
Cult Stand from Abydos [in:] Studies in Honor of William Kelly Si378,364,Abb.3). Un vase de pierre de la Dyna
mention de h hh h w.t k3 33 3 Hr.w cd cd cd cd i ii i b (E.Amelineau, Abydo
33 ; Kahl, 2002, 302). Un autre vase de pierre, de
Dynastie II, documente le fameux rectangle
sa porte, ins-crivant le signe des bras levés s
un étendard sous le nom de rc cc c nb, (P.Kaplo
Steingefässe, 1963, 35,16).
h hh h wt
plus de
’époque, II°
s, que les
(t), pr hd hd hd hd , et
ms de ces
s à des titres
dplan of a
tive district
natif l’autre
n bâtiment
dministratif
omaine, pr,
x. h hh h wt N.N
Amun (Wb II
e à Saqqara
the palace
naire. Economie,
999, 244). Le
a graphie du
(Regulski, 2010,
pierre, sous
s la graphie
fois dans le
s de sceaux
s h hh h w.wt se
l’extension
de ses outils
rète.e l’Ancien
ée à des fins
cessaires» à
ouver des
ierre ou des
tangle, sans
1996 «the
rk» which
W.B.Emery
ted Protodynastic
pson, 1996, 361-stie I porte
s, 1895-1896, Taf
la
t
r
y,
k3 33 3 Hr rc cc c nb
Chez la plupart des auteurs aya
W.Fl. Petrie, K.Kroeper, G.Tas
du signe de l’édifice dans les
d’ambigüité, h hh h wt et/ou pr, ambi
les stèles, qui distinguent
clairement les deux signes. C.
pour valeur au rectangle ded’Helouan pr et h hh h wt (Köhler
K.Kroeper, qui identifie une
entre h hh h wt et pr pour la val
quadrangulaire, de même G.Tas
pr/ h hh h wt with fish, B, XXVI / I 4000; 40
H HH H wt, C, (Tab. 2a) I / II 4063
pr/ h hh h wt , D, with second ideogram, I 40
4089 (XII)
h hh h wt? , E, (Tab. 2b) II / XVIII 4006; 4008; 40
Il s’agit d’un carré incomplet (
Une tablette de bois de Hemak
Den (Dynastie I), est justement
Raffaele h hh h wt nswt - en raiso
non pr nsw (Francesco Raffaele,
members.xoom.it/francescoraf/).
Certes, le titre n nn n rp pr d s ss s r h hh h wt 30) figurant sur une stèle de
mentionne ensemble sous
Temple/Domaine d’Horus H
Maison Rouge. Le texte de
parfaitement pr, le domaine, d
consacré à Horus harponneur.
Cependant, l’interprétation alte
des spécialistes de l’épigraphi
fondée. Tout au long de l’his
l’alternance va se répéter, et
graphies alternatives, où «les
d’autres signes hiéroglyphiquela graphie d’un terme» ne man
avec pr : sanctuaire «désigné t
tantôt au moyen de h hh h wt-nt tt t r da
(Aegyptischen Inschriften, I, 147, B
graphiques entre pr-nt tt t r et h hh h wt-
des Textes des Sarcophages» (H
1960,168-190), texte dans lequel le
cd cd cd cd est aussi écrit avec une vari
nt étudié le prédynastique,
sie, L.Mawsdley, l’identité
potmarks semble frappée
guïté parfois partagée pour
cependant généralement
Köhler et J.Jones donnent
l’édifice sur les stèles& Jones, Helwan II , 2008,108).
série de h hh h wt-signs, hésite
ur du signe strictement
sie (Tassie et al., 2008,227) :
34; 4051; 4058 (Tab. 2a) (LX; XII)
35 (LXI); 4042 (XII; XIV); (Tab. 2a)
8; 4076; 4077; 4078 (XVIII); 4079.
«If the inscription
KHD4054 is read as
h hh h wt, it may indicate a
provision or offering
from an administrative
building or shrine»
(G.Tassie, 2005, 227).trois côtés).
, portant le serekh du roi
translitérée par Francesco
n du rectangle de coin, et
Early Dynastic Egypt : http// :
i ii i h hh h r.w msn.w (Petrie, RTI , Tafla fin de la Dynastie I
la même direction, le
rponneur de Pe et la
la stèle distingue donc
e pr d s ss s r, et h hh h wt, l’édifice
native des archéologues et
e est en fait absolument
oire de l’Egypte antique,
les scribes recourir à des
alternances de h hh h wt avec
dans la composition deuent pas, particulièrement
ntôt au moyen de pr-nt tt t r
ns une même inscription»
erlin 8803) ; «alternances
t tt t r dans un même passage
.G.Fischer, The butcher P h -r-nfr ,Or.29,
titre du boucher, i ii i my-r pr-
ante où h hh h wt remplace pr ;
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emploi de h hh h wt pour pr dans la graphie du titr
wsrt, i ii i my-r pr hd hd hd hd (tombe du fonction
etc…(Moreno-Garcia,1999, 25).
Syntaxe du groupe et valeur du signe de l’éIl faut donc recourir à l’étude d’un second niv
des signes dans le groupe qui associe dessinset de l’oiseau : la syntaxe des libellés iconogr
le tableau des potmarks).
L’ordre des deux éléments
varie, EO et OE. Faut-il lire
le groupe h hh h wt wrt ou pr wr,
voire pr wr(w) en fonction de la syntaxe, EOversus wr pr, toujours en fonction de la syntax
Comment décider de lire pr ou h hh h wt le signe
dans le groupe de signes LXVIII ? Les graph
classiques les plus anciennes donnent h hh h wt
et pr wr , , chacune pourvue
déterminatif approprié. Dans la premièl’hirondelle est généralement in-scrite ; dans
elle est ex-scrite. Mais ce n’est pas toujours le
Le groupe pr wr de la D
Dynastie I (Petrie, Royal Tombs I ,scrit le signe de wr, qui n
pas : l’ordre peut donc être i
contexte autorise une lectur
ordonne, wr.t pr, la Grande/L’Aînée du Doma
lecture adoptée par Jochem Kahl (J.Kahl,
Wörterbuch, vol. 3-f, 2002, Wiesbaden, Harrasowitz,121). L
hiéroglyphe O1 de pr y est standard, les déféminin n’y sont pas portées, mais le déter
femme B1 permet d’en rétablir l’existence à l
Certes, il s’agit d’une stèle, et les stèles
souvent la phono-graphie des noms propre
différemment des potmarks. Dans une
potmarks, la syntaxe des éléments est Elogique, wr est alors l’adjectif qualifiant l
d’un édifice officiel, et prend, au moins à l
genre, qui se distingue par l’emploi d’un ph
monolitère, -t, ou son absence, du nom de
féminin pour h hh h wt, masculin pour pr. Les po
proches des graphies classiques les plus siplus anciennes, peu phonétisées. Mais elles n
le genre, Ce qui accroit la difficulté de l
majorité des potmarks, dont la syntaxe estwrt -mais l’oiseau n’est pas in-scrit , soit
graphie flottante de l’inscription contem
potmarks de la stèle de la Dame h hh h knn.t en
comparaison une lecture wr pr, Grand du D
titulature ici elliptique sinon supposée.
de Ny-sw-
naire Nfr)
ifice.au, la place
de l’édificephiques (voir
, ou wr h hh h wt
e OE ?
de l’édifice
ies
rt
du
re graphie,la seconde,
cas.
me h hh h knn.t,
32.16 ), sous-
le qualifie
différent, le
qui le sub-ine. C’est la
Frühägyptisches
dessin du
sinences duinatif de la
lecture.
ocumentent
s. Il en va
inorité de
, en bonne
’importance
la lecture le
onogramme
cet édifice,
tmarks sont
ples et lese notent pas
cture de la
E, soit h hh h wt r wr, et la
oraine des
autorise par
maine, une
Les
potmar
Tarkha
potmarks from Tarkhan, British Museum
n°13, 2009, 197-219), viennent au
signification possible du group
scrit », et de l’édifice. Le pr Trésor, est une des grand
pharaonique de l’Ancien Em
(Emery, Tombs of the First Dynasty ,II,194l’institution suppose des scribe
sa tête par exemple, un i ii i my r p
milieu de la IV° Dynastie (Piace
prédynastiques documentant u
par Lisa Mawsdley, «ex-scrive
alors que la graphie classique l
l’édifice O1 ; la comparaison
l’objection qui interdirait de lir
dans le groupe LXVIII en raissigne de l’oiseau, qu’elle sugg
du carr
Au vu
en gén
in Lacau & Lauer, PD V abb 1 l’oise
doit se lire h hh h wt, et le groupe
l’oiseau lui est «ex-scrit », l
mieux convenir au groupe OE
qui désigne un Grand Office,
qui serait alors une abréviatio
voire de wr pr nsw (Lacau & La147a ; V , 80, Abb.164 ) - ou l’analo
titre de la Dame h hh h kn.t sur sa st
Comparaison diachroniqud’autres groupes comportanDe nombreux groupes de signe
le signe d’un édifice à un
représentant un animal ou un v
partie du répertoire de l’écritur
et supportent une lecture pho
isolée ou incorporée dans des én
notamment, semble constituerdes grandes institutions de l’état
Les titres de notables ne manq
au moins l’existence des inst
pr.w d s ss s r, Grand de la Maiso
pr.w d s ss s r Directeur de la Mai
inscriptions des stèles à Abyd
mais aussi wr pr nsw sur un v
V , 80, Abb.164).
graphies sommaires de
ks provenant du site de
n (Mawsdley, The corpus of
Studies in Ancient Egypt and Sudan
si éclairer par défaut la
LXVIII de l’oiseau, «ex-
d dd d , la Maison Blanche, les institutions de l’Etat
ire. Elle est tôt attestée
9,106,Abb.117). Bien entendu,
s et une hiérarchie, avec à
hd hd hd hd , comme l’était Mry au
tini, 2003,394). Les potmarks
groupe pr h hh h d dd d , étudiées
nt » le signe de la massue,
e «sous-scrit » au signe de
lève aussi bien en partie
e h hh h wt le signe de l’édifice
on de l’«ex-scription» dure une lecture pr possible
des potmarks.
de ces données, il paraît
éral évident que lorsque
au est «in-scrit », le carré
h hh h wt wrt ; et que, lorsque
lecture qui pourrait le
des potmarks soit h hh h wt wrt
lutôt que wr pr, un titre,
non attestée de wr pr hd hd hd hd
er, PD IV Taf.24.130 ;V,76 ,abb 146-ue masculin de wr(t) pr,
le.
et diatopique avecle signe de l’édifice.prédynastiques associent
autre signe graphique
gétal. Tous ces signes font
hiéroglyphique classique,
nétique. Leur association,
oncés plus longs, des titres
les premiers témoignagespharaonique.
uent pas, qui documentent
itutions par leur nom : c3c3 c3c3
Rouge (Kahl,2002, 154), n nn n rp
son Rouge, n nn n rp pr nsw,
s (Petrie, RTI , 1901, pl. XXXI, 8),
se de pierre (Lacau & Lauer, PD
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Ainsi, pr
pr d s ss s r, pr
sont menti
cette époque. Pr d s ss s r «occurs in nos
68, 19
204, 206, almost exclusively in the II nd
Thompson suggests that the white house
house refer to the administration of the SoNorth respectively, comparing the colours»
crowns (Griffiths, RTI ,1901,54). Raymond Weill not
que pr d s ss s r n’apparaît qu’à la II° Dynastie, et s
privilège royal qu’est le vin (il relève de
vignobles royaux) ; aussi propose-t-il de tra
n nn n rp pr.w d s ss s r par «superintendant des vig
Maison Rouge» (Weill, Les origines de l’Egypte phara
partie. La II° et III° Dynasties, Paris, 1908,439).
Le pr wr (Wb I, 517,2) est autrement an
l’institution politico-religieuse haut-égyp
excellence, dont la construction fournit son
hiéroglyphe O 19 , sur 4 étiquettes en os
Uj d’Abydos (G.Dreyer, Umm el-Qaab I , 1998, 1L’attestation la plus ancienne de comple
comparables n’est pas graphique mais archéo
sites Hk29A et B, et Hk6 de Nekhen (Hiera
ont livré des vestiges couvrant les périodes du
IIB, jusqu’à celles du Nagada IID2-IIIA, ca 36
en des temps où s’instituent les modèles où
Etat et paradigmes politiques, religieux
successifs de l’Egypte antique, des tempshiéroglyphique n’existe pas encore (RHierakonpolis 2003 : exhumer un éléphant in Bulletin de la
d’Egyptologie n°157, 2003,8-22 ; The cemeteries of Hierakonpolin°18, 2008,11-20 ; Hierakonpolis. Locality Hk 29A. The Prdy
Center Revisited [in :] JARCE N°45,2009 79-103,). Le dessin
profile plus tard au Nagada IIIA1 à Abyd
balbutiements de l’écriture hiéroglyphique sur l
des jarres du roi Scorpion, puis sous des form
plus élaborées, sur les seal imp
Narmer, Aha (3), Djer (3), Djet, De
bois sous Aha puis Djer. La hiéroglyp
pr wr stH HH H connaît sa forme standard, O
(Dreyer,1998,122,Abb,77.68) Netjeritchet, où
hiéroglyphe détermine sa graphie phonétique,
(G36) (Kahl,2002,152), graphie répétée plus
l’inscription chc chc chc chc (m) pr wr sur une stèle de la
degrés.
Ces dernières graphies rendent évidemmen
l’association de pr et de wr sur tous les supp
sw, pr hd hd hd hd ,
nw, etc…,
onnés dès
, 192, 196,
ynasty. Mr
nd the red
uth and theof the two
de surcroît
emble lié au
s noms de
uire le titre
obles de la
onique. Première
cien. C’est
ienne par
référent au
de la tombe
22, Abb.77.68).es cultuels
logique : les
onpolis) en
Nagada IC-
0-3300 BC,
s’ancreront
et culturels
ù l’écritureenée Friedman, Société Française
[in :] Archéo-Nilastic Ceremonial
du pr wr se
os dès les
es étiquettes
s de plus en
ressions de
(2 ), et sur
hie du pr wr
19, , sous
ce même
pr (O1), wr
tard dans
Pyramide à
plausible
rts. Reste à
en valider pareille lecture pou
plus schématique rendant malai
O6, en l’absence de com
morphème de genre et de déter
Ainsi, h hh h wt est employé très tôt
voués à des dieux, Horus, Minc3 c3 c3 c3 .t, h hh h wt k kk k d h hh h tp, h hh h wt nsw attes
2002,295, Petrie RTI , Taf 15.16). Les
l’enceinte de Djeser à Saqqar
Dynastie, documentent treize
villages, domaines agricoles e
(Moreno-Garcia,1999,36-37). A la charn
Dynastie, un haut fonctionna
plusieurs h hh h wt c3 c3 c3 c3 t. L’absence de
leurs titres en Haute-Egypte,
fertiles des nomes IX-XIX, c
conclure que les grg.wt et les h hh h
après la VI° Dynastie en se f large des h hh h w.wt) «attestent p
d’aménagement agricole et d’o
du Delta» (Moreno-Garcia, 1999,25), au
fournissent sa traçabilité la plus
I & II , 2010). L’association du h hh h w.t-
au prédynastique suggère de re
reçoit ses premières pierres
d’une institution royale - voir p
i ii i b et h hh h wt k3 33 3 Hr.w Rc cc c nb (Kahl,2004,3A la VI° Dynastie, cet état de
d’une manière peut-être signi
archéologique, concentrée da
Egypte, de haut-fonctionnaire
institutions cultuelles bénéfi
importées ou produites dans
Delta qu’administrèrent longt
Garcia,1999, 35). Juan Moreno-Garcia a bien d
l’institution à l’Ancien Empi
grands bureaux de l’Etat, six
wrt, Bureau du vizir, s ss s nwt, Gre
n nn n rp s ss s nwt, attesté sous Rc cc c nb (
pr md3 d3 d3 d3 t, Archive, pr H HH H rt H HH H tmt, bLa h hh h wt wrt est un bureau cent
taxes -pas seulement une in
attachée au pr-nswt. (Moreno-Garcia,Jochem Kahl a inventorié les t
h hh h w.wt : h hh h wt nbw, h hh h wt nt tt t r, h hh h
deux premières dynasties, h hh h wt
2002,51 ;,2004,296-299,302) - autant d’
l’Etat royal bien attestées plus t
r les potmarks, au dessin
sée la distinction de O1 et
plément phonétique, de
inatif.
pour nommer des édifices
et des institutions, h hh h w.tté sous l’Horus Den (Kahl,
inscriptions des vases de
, datés de la I° à la III°
hk3 hk3 hk3 hk3 h hh h wt c cc c 3 33 3 t, administrant
t équipes de travailleurs
ière de la III° et de la IV°
ire comme M t tt t n dirigera
ce type de fonctions et de
à l’exception des zones
onduit J.Moreno-Garcia à
w.wt c3 c3 c3 c3 t (qui disparaissent
ndant dans la forme plusobablement du processus
rganisation administrative
quel les vignobles royaux
visible (Anselin, Potmarks Studies
sign à l’idéogramme du k3 33 3 culer l’époque où la h hh h wt k3 33 3
d’angle sous la forme
lus haut les h hh h wt k3 33 3 Hr.w cd cd cd cd
02).lieux pourrait contraster
ficative avec l’attestation
ns les nomes de Haute-
s dirigeant des h hh h w.wt k3 33 3 ,
ciaires des offrandes -
les régions fertiles du
mps les h hh h w.wt c cc c 3 33 3 t (Moreno-
éfini la configuration de
re, et sa déclinaison en
grands départements: h hh h wt
ier - un chef des greniers,
ynastie II), pr hd hd hd hd , Trésor,
reau des actes scellés.ral, administrant travail et
stance de justice, et est
1999, 49, 61 et sq.).races écrites des types de
t k3 33 3 , sous cd i cd i cd i cd i b pour les
c3 c3 c3 c3 t dès la troisième (Kahl,
ébauches d’institutions de
ard sous l’Ancien Empire.
8/7/2019 AnselinPotmarksStudiesIII
http://slidepdf.com/reader/full/anselinpotmarksstudiesiii 7/7
Bien que Jochem Kahl ne relève pas d
mentionnant la h hh h wt wrt pour les deux premièr
il nous semble pertinent, au regard du contex
en préjuger pour autant l’absence en l’état de
revisiter les données en supportant l’hypothès
Il a recensé des attestations graphiques de la
groβ e Halle, à partir de la troisième dynastiKahl,2002,299). Ainsi dpierre de Netjer
scrivent » dans l
pourvu de sa porte
signe de l’hirondelle, accompagné sur l’un d’
morphème de genre –t, que nécessite l’adje
qualifier le nom, féminin, de l’institution, h hh h w.
Lauer PD V 1 abb.1 et 1.4).
A l’Ancien Empire, la h hh h wt wrt prend le déte
édifices, O1 (Wb III, 4,7). C’est un Grand Offic
de «Grand ministère», un Bureau Central, a
un lettré, comme h hh h kni H HH H nmw, inhumé à Giza
Dynastie ou Pth hh h htp, inhumé à Saqqara,
Dynastie (Patricia Piacentini, Les Scribes dans la sociét
l’Ancien Empire vol.I. Les premières dynasties, les nécropoles m
Paris, 2003,104 & 249). Nous ne saurions par si
diction décrire l’étendue de ses compéten
prédynastique, une époque de const
développement de l’appareil d’Etat royal à
commandes, donc d’un contrôle de la productelle existe à cette époque, la h hh h wt wrt impliqu
du pr nsw(.t) et du «vizir», et réciproquement
de chaque pièce du puzzle pouvant se
l’attestation de l’existence de l’autre.
En ce qui concerne les potmarks, bien que
l’hirondelle flotte devant, derrière ou a
signe de l’édifice, au lieu d’y être inscrit,
écarter sans la discuter l’hypothèse, bien
l’état actuel des données, qu’elles désignent
Le contexte historique ne plaide certes pa
d’une lecture pr wr - une institution r
politique attestée par son idéogramme sur l
de la tombe U-j d’Abydos au Nagada
l’occupant royal est aussi un importate
palestinien (cf. Dreyer,1998), et dont les racine
bien nous renvoyer à l’horizon archéol
ancien des barons de la bière de Nekhen (cf.
de B.Adams, R.Friedman, J.Geller). Les h hh h wt qui se mu
tout le territoire de l’Egypte plus tard, au
’inscriptions
s dynasties,
e, de ne pas
s lieux et de
.
h hh h wt wrt, die
(Wb III 4,7-10,es vases de
itchet «in-
rectangle
angulaire le
ntre eux du
tif wr pour
t wr.t (Lacau &
rminatif des
, une sorte
ec à sa tête
sous la IV°
sous la V°
é égyptienne de
emphites, Cybèle,
mple rétro-
es pour le
ruction et
artir de ses
ion. Mais, sil’existence
- l’existence
déduire de
le signe de
-dessus du
on ne peut
fragile en
, la h hh h wt wrt.
s en faveur
ligieuse et
s étiquettes
IIIA1, dont
ur de vin
s pourraient
gique plus
les travaux
ltiplient sur
agada IIIC,
au fil de la Dynastie I, co
l’émergence des rois de la
producteurs. On est passé, sa
culturel, mais non sans trans-f
de trois siècles, de Nekhen et
Abydos et Saqqara, et ses wine
Wr pr ou h hh h wt wrt, on ne saurl’état actuel des données, qui
Certes, la hw.t wr.t est claire
de manière classique, morph
sur des vases de la III° D
potmarks de la I° Dynastie.
en considération, les donnée
étalées sur plusieurs règnes, d
des auteurs successifs apparte
même instance plutôt que d
attributions personnelles ; co
tombes des rois au sud, cim
elles dessinent en filigrane unjarres «sur-administrées»
commanditaires royaux et de
fonctionnaires, un circuit miebureau central d’un premier
On ne saurait laisser cette
diachronique sans son compl
graphies simplistes des p
preformal hieroglyphs par G.
de Djer, Merneith, Den, é
systématique de l’écriture qu’
minima dans des strates pl
qu’elles servent. Les graphiesplus proches des lieux du p
avec eux, sont plus élaborées
soin les signes de forme p
nombreux signes monolitère
implicite, comme le montre la
wrt pr, Dynastie I (Petrie, RTI , 32.1C’est là que se trouvent les
déchiffrement des potmarks
lecture d’une société dans le m
à en identifier la stratifi
comprenant ces hiéroglyphepoisson, massue, jonc, etc… l
schématiques aux bâtiments
production palatial aussi bien
l’organisation de la manifestati
et son administration, qui
échanges. Ainsi, domaines,
cultuels, biens de prestige funé
précieux, lins, huiles et vins, se
ncordent davantage avec
vigne, devenus maîtres
ns changer de paradigme
rmations, en un peu plus
ses beer barons model, à
kings model.
it donc trop s’avancer enrestent peu nombreuses.
ent attestée, et graphiée
ème de genre à l’appui,
ynastie, postérieurs aux
ais arguments à prendre
, moins d’une vingtaine,
e Djer à Den, supposent
ant nécessairement à une
s dénominations ou descentrées sur deux sites,
etière des élites au nord,
circuit de distribution deresserré autour de
leurs plus proches haut-
ux à même de relever du
inistre.
approche diatopique et
ément diastratique. Les
otmarks qualifiées de
Tassie datent des règnes
poque d’une «réforme»
lles déclinent peut-être a
s éloignées du pouvoir
des sceaux et des stèles,uvoir ou se confondant
- elles distinguent avec
oche, et comportent de
s de lecture phonétique
stèle de la Dame h hh h knn.t,
6). motifs des difficultés de
, qui participent de la
ême temps en contribuant
ation. Ces inscriptions
, pr et hw.t, hirondelle,s références, précises ou
es offices d’un mode de
qu’à des titres, décrivent
on royale, qui consomme,
contrôle productions et
ateliers, bureaux, lieux
aires, métaux et minéraux
bâtit l’Etat des élites….
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