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En quoi le métier d’architecte maître d’œuvre consiste-t-il ?Pour répondre à cette question que se posent, à divers titres, tous ceux qui sont concernés par le vaste secteur de la construction, Isabelle Chesneau a réuni trente-cinq professionnels exerçant leur activité dans ce domaine. Pour la plupart, ils contribuent à former les futurs architectes, notamment au sein de l’École nationale supérieure d’architecture Paris-Malaquais d’où Isabelle Chesneau, enseignante et chercheur qui y a dirigé l’habilitation à la maîtrise d’œuvre (HMONP), a coordonné ce manuel de synthèse volontairement conçu pour l’action.Depuis l’insertion des diplômés dans le secteur de la maîtrise d’œuvre jusqu’à la réception de l’ouvrage en passant par les règles de la profession libérale, les pratiques contractuelles, l’influence de l’environnement réglementaire, l’enjeu de l’économie du projet et de l’agence et la direction de chantier, les différentes facettes théoriques et pratiques de l’exercice du métier font toutes l’objet d’une analyse précise et documentée, reconstituant au plus près l’écosystème professionnel auquel appartient l’architecte.Sans exclure les apports de l’histoire, de la philosophie, de la sociologie, du droit, de l’économie et des sciences politiques, savoirs et savoir-faire complexes ont été patiemment décomposés en éléments simples pour être directement accessibles.À la lumière de ces informations, on verra que, de fait, l’architecte dispose d’une importante marge de manœuvre pour pratiquer son métier à condition d’en bien connaître le périmètre et d’en maîtriser les fondements théoriques. On prendra enfin toute la mesure d’une notion centrale, la responsabilité, corollaire de la liberté des architectes qui bâtissent.
Sommaire• L’insertion dans le secteur de la maîtrise d’œuvre architecturale et urbaine • L’exercice de la profession d’architecte • Les pratiques contractuelles • L’environnement réglementaire • L’économie du projet et de l’agence d’architecture • L’organisation et le suivi de chantier
Publics• Étudiants des écoles d’architecture• Candidats à l’habilitation à la maîtrise d’œuvre en son nom propre• Futurs diplômés des filières de formation aux métiers de la construction• Professionnels de la construction et de l’urbanisme collaborant avec les architectes
Ouvrage publié avec le concours du ministère de la Culture, en partenariat avec l’École nationale supérieure d’architecture Paris-Malaquais.
Sous
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Prof
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Profession
Sous la direction d’Isabelle ChesneauÉtienne Baillet, Olivier Barancy, Cyril Boisnier, Patrick Bouchain, Robert Carvais, Pierre Caye, Isabelle Chesneau, Didier Cornuel, Bruno Decaris, Maxime Decommer, David Deharbe, Geoffrey Desplaces, Xavier Fabre, Luigi Failla, Michel Forgue, Édouard François, Peggy Garcia, François Gruson, Olivier Hache, Michel Huet, Jean de Keating-Hart, Arnaud Leconte, Christophe Lecq, Michelle Lobjois, Clara Lombard, Jérôme Martin, Odile Massot, Julie Michaud, Sandra Planchez, Michel Possompès, Lise Serra, Christine Simonin, Saadia Tamelikecht, Pierre Tripier et Florence Wierre.
Préface d’Édouard François Épilogue de Patrick Bouchain
ARCHITECTEIdentité • Responsabilité • Contrats • Règles • Agence • Économie • Chantier
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Profession
Sous la direction d’Isabelle ChesneauARCHITECTEIdentité • Responsabilité • Contrats • Règles • Agence • Économie • Chantier
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En quoi le métier d’architecte maître d’œuvre consiste-t-il ?Pour répondre à cette question que se posent, à divers titres, tous ceux qui sont concernés par le vaste secteur de la construction, Isabelle Chesneau a réuni trente-cinq professionnels exerçant leur activité dans ce domaine. Pour la plupart, ils contribuent à former les futurs architectes, notamment au sein de l’École nationale supérieure d’architecture Paris-Malaquais d’où Isabelle Chesneau, enseignante et chercheur qui y a dirigé l’habilitation à la maîtrise d’œuvre (HMONP), a coordonné ce manuel de synthèse volontairement conçu pour l’action.Depuis l’insertion des diplômés dans le secteur de la maîtrise d’œuvre jusqu’à la réception de l’ouvrage en passant par les règles de la profession libérale, les pratiques contractuelles, l’influence de l’environnement réglementaire, l’enjeu de l’économie du projet et de l’agence et la direction de chantier, les différentes facettes théoriques et pratiques de l’exercice du métier font toutes l’objet d’une analyse précise et documentée, reconstituant au plus près l’écosystème professionnel auquel appartient l’architecte.Sans exclure les apports de l’histoire, de la philosophie, de la sociologie, du droit, de l’économie et des sciences politiques, savoirs et savoir-faire complexes ont été patiemment décomposés en éléments simples pour être directement accessibles.À la lumière de ces informations, on verra que, de fait, l’architecte dispose d’une importante marge de manœuvre pour pratiquer son métier à condition d’en bien connaître le périmètre et d’en maîtriser les fondements théoriques. On prendra enfin toute la mesure d’une notion centrale, la responsabilité, corollaire de la liberté des architectes qui bâtissent.
Sommaire• L’insertion dans le secteur de la maîtrise d’œuvre architecturale et urbaine • L’exercice de la profession d’architecte • Les pratiques contractuelles • L’environnement réglementaire • L’économie du projet et de l’agence d’architecture • L’organisation et le suivi de chantier
Publics• Étudiants des écoles d’architecture• Candidats à l’habilitation à la maîtrise d’œuvre en son nom propre• Futurs diplômés des filières de formation aux métiers de la construction• Professionnels de la construction et de l’urbanisme collaborant avec les architectes
Ouvrage publié avec le concours du ministère de la Culture, en partenariat avec l’École nationale supérieure d’architecture Paris-Malaquais.
Sous
la d
irect
ion
d’Is
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le C
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ARC
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ECTE
Prof
essi
on
Profession
Sous la direction d’Isabelle ChesneauÉtienne Baillet, Olivier Barancy, Cyril Boisnier, Patrick Bouchain, Robert Carvais, Pierre Caye, Isabelle Chesneau, Didier Cornuel, Bruno Decaris, Maxime Decommer, David Deharbe, Geoffrey Desplaces, Xavier Fabre, Luigi Failla, Michel Forgue, Édouard François, Peggy Garcia, François Gruson, Olivier Hache, Michel Huet, Jean de Keating-Hart, Arnaud Leconte, Christophe Lecq, Michelle Lobjois, Clara Lombard, Jérôme Martin, Odile Massot, Julie Michaud, Sandra Planchez, Michel Possompès, Lise Serra, Christine Simonin, Saadia Tamelikecht, Pierre Tripier et Florence Wierre.
Préface d’Édouard François Épilogue de Patrick Bouchain
ARCHITECTEIdentité • Responsabilité • Contrats • Règles • Agence • Économie • Chantier
Profession
Sous la direction d’Isabelle ChesneauARCHITECTEIdentité • Responsabilité • Contrats • Règles • Agence • Économie • Chantier
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Profession
ARCHITECTE
Éditions Eyrolles61, bd Saint-Germain75240 Paris Cedex 05www.editions-eyrolles.com
Aux termes du Code de la propriété intellectuelle, toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle de la présente publication, faite par quelque procédé que ce soit (reprographie, microfilmage, scannérisation, numérisation...) sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. L’autorisation d’effectuer des reproductions par reprographie doit être obtenue auprès du Centre français d’exploitation du droit de Copie (CFC) – 20, rue des Grands-Augustins – 75006 PARIS.
© Groupe Eyrolles, 2018, ISBN : 978-2-212-14380-5
Profession
ARCHITECTESous la direction d’Isabelle Chesneau
Préface d’Édouard FrançoisÉpilogue de Patrick Bouchain
Avec les contributions d’Étienne Baillet, Olivier Barancy, Cyril Boisnier, Robert Carvais, Pierre Caye, Didier Cornuel, Bruno Decaris, Maxime Decommer, David Deharbe, Geoffrey Desplaces, Xavier Fabre, Luigi Failla, Michel Forgue, Peggy Garcia, François Gruson, Olivier Hache, Michel Huet, Jean de Keating-Hart, Arnaud Leconte, Christophe Lecq, Michelle Lobjois, Clara Lombard, Jérôme Martin, Odile Massot, Julie Michaud, Sandra Planchez, Michel Possompès, Lise Serra, Christine Simonin, Saadia Tamelikecht, Pierre Tripier et Florence Wierre
Publié avec le concours du ministère de la Culture et en partenariat avec l’École nationale supérieure d’architecture Paris-Malaquais.
Sommaire
Préface d’Édouard François . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
Les auteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
Remerciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
Sigles et abréviations d’usage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
Partie I. L’insertion dans le secteur de la maîtrise d’œuvre architecturale et urbaine
Chapitre 1 – Acquérir une identité d’architecte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
Chapitre 2 – S’insérer dans le milieu des agences d’architecte . . . . . . . . . . . 57
Partie II. L’exercice de la profession d’architecte
Chapitre 3 – Une activité libérale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
Chapitre 4 – Une activité réglementée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
Chapitre 5 – Une activité responsable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103
Chapitre 6 – Une activité protégée ? L’idée de « protection » en question . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145
Chapitre 7 – Une activité à l’international . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 169
Partie III. Les pratiques contractuelles
Chapitre 8 – Les intervenants en marchés publics et privés et la structuration de la commande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 185
Chapitre 9 – Les types de contrats et l’engagement contractuel . . . . . . . 209
Partie IV. L’environnement réglementaire
Chapitre 10 – Comprendre l’environnement réglementaire . . . . . . . . . . . . 255
Chapitre 11 – Les réglementations : application en construction neuve et adaptation en réhabilitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 281
Chapitre 12 – Les interlocuteurs institutionnels de l’architecte dans le champ réglementaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 363
Chapitre 13 – La dynamique des règles de l’art . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 371
Partie V. L’économie du projet et de l’agence d’architecture
Chapitre 14 – Les logiques d’investissement et de promotion immobilière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 391
Chapitre 15 – La conduite du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 399
Chapitre 16 – La conduite de l’agence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 421
Partie VI. L’organisation et le suivi de chantier
Chapitre 17 – Les acteurs et les intervenants d’un processus de chantier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 505
Chapitre 18 – La préparation et les conditions de chantier . . . . . . . . . . . . 513
Chapitre 19 – Le suivi financier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 531
Chapitre 20 – Les enjeux du chantier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 541
Épilogue – Deux voix pour une formation : entretien avec Patrick Bouchain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 551
Table des matières
Préface d’Édouard François . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
Les auteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
Remerciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
Sigles et abréviations d’usage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
Partie I. L’insertion dans le secteur de la maîtrise d’œuvre architecturale et urbaine
Chapitre 1 – Acquérir une identité d’architecte . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
Le projet professionnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
Sur quoi fonder la solidité du nom du métier d’architecte ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39S’en tenir à la loi ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39Se fier à la nomenclature des professions de l’INSEE ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42Considérer les compétences plutôt que la qualification ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
VIII
Profession architecte
Faire, se faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48L’identité « par » le travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49L’identité « dans » le travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50Se projeter ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
L’HMONP vue de l’agence d’architecture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
Construire sa chance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
Un moment de synthèse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
Un laboratoire de la profession . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
Une boîte à outils . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
Il faut construire sa chance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
Chapitre 2 – S’insérer dans le milieu des agences d’architecte . 57
Rechercher un emploi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
Le curriculum vitæ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
L’entretien d’embauche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
Les différents statuts de travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
Le statut de salarié . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59Le contrat à durée déterminée (CDD) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59Le contrat à durée indéterminée (CDI) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60Le contrat à durée indéterminée de chantier (CDIC) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60Savoir négocier un contrat salarié . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
Le statut de free-lance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62Exercer une activité sans inscription à l’Ordre des architectes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62Exercer une activité en étant inscrit à l’Ordre des architectes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62Savoir calculer sa rémunération en freelance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
Partie II. L’exercice de la profession d’architecte
Chapitre 3 – Une activité libérale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
L’architecture comme profession : comprendre les rapports de force . . . . . . . . . 69
Les professions libérales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
Le rapport de forces des architectes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
La profession libérale d’architecte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
Une profession indépendante, désintéressée et intellectuelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73Le principe d’indépendance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73Le désintéressement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74Une profession intellectuelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
La définition juridique de la profession libérale et son apport . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
Une remise en cause du caractère libéral de la profession d’architecte ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
IX
Table des matières
Chapitre 4 – Une activité réglementée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
L’institutionnalisation de la profession d’architecte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
Sous l’Ancien Régime . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
L’institutionnalisation de la profession d’architecte exprimée par un titre, xixe-xxe siècles . . . . . . 87L’État, l’École des beaux-arts et les velléités de constitution d’un corps des architectes . . . . . . . . 88S’unir pour mieux se distinguer : l’action des sociétés professionnelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89Réglementer et protéger le titre et la fonction des architectes : le recours aux lois . . . . . . . . . . . 90
Le conseil national de l’Ordre des architectes, les syndicats patronaux et les associations d’architectes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92
Le conseil national de l’Ordre des architectes (CNOA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95Le rôle de police administrative . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96Le rôle de police judiciaire et l’activité juridictionnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96
Les syndicats patronaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97L’Union nationale des syndicats français d’architectes (Unsfa) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99Le Syndicat de l’architecture (Syndarch) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99
Les associations d’architectes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99
Chapitre 5 – Une activité responsable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103
L’histoire de la responsabilité des architectes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103
Quel contrat pour l’architecte, considéré comme un intellectuel dans l’acte de bâtir ? . . . . . . . 105
Les plans : responsabilité et rémunération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109
La protection artistique de l’œuvre architecturale : ars ou ingenium ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114
Le sens social de la responsabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118
La responsabilité et la solidarité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120
La responsabilité et la prévention . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124
Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127
Le droit de la responsabilité des architectes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131
La responsabilité civile contractuelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132
La responsabilité civile extra-contractuelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133
La responsabilité civile décennale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133
La responsabilité pénale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135
L’assurance de l’architecte : enjeux et stratégies contentieuses . . . . . . . . . . . . . 135
L’assurance obligatoire de la responsabilité civile décennale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136
L’assurance obligatoire de la responsabilité civile professionnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138
Le regard du juge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140
Juger « dans les règles de l’art » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140
Un pas après l’autre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141
Et si nous allions à l’audience ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142
Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143
X
Profession architecte
Chapitre 6 – Une activité protégée ? L’idée de « protection » en question . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145
La protection du titre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145
La protection de l’activité : un monopole ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147
La force de l’auteur, la protection de l’œuvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149
Le droit moral et les droits patrimoniaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150Le droit moral de l’architecte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150Les droits patrimoniaux de l’architecte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152
Les œuvres plurielles en architecture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153Les œuvres architecturales en collaboration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153Les œuvres collectives en architecture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154Les œuvres dérivées ou œuvres composites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155
Les limites du droit d’auteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157L’ordre public . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158La propriété matérielle des biens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158
Les dérives de l’informatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 159
Les conceptions européennes de la protection professionnelle . . . . . . . . . . . . . 160
Chapitre 7 – Une activité à l’international . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 169
Un enjeu culturel avant tout . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 169
Les problématiques contractuelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 171
Comprendre l’environnement juridique et culturel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 171La variété des liens contractuels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 171Comprendre les attentes du client . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173Le choix du droit applicable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 174La langue d’échange et de travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 175La rédaction et la négociation du contrat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 175
Équilibrer les rapports de force . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176
Anticiper les modalités financières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 177Les retenues contractuelles sur rémunération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 178
Défendre les droits de propriété intellectuelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 178
Le litige et les clauses attributives de juridiction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179
XI
Table des matières
Partie III. Les pratiques contractuelles
Chapitre 8 – Les intervenants en marchés publics et privés et la structuration de la commande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 185
Les commanditaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 185
Les différents maîtres d’ouvrage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 186La maîtrise d’ouvrage publique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 186La maîtrise d’ouvrage privée réglementée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 186La maîtrise d’ouvrage privée indépendante . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 187La maîtrise d’ouvrage déléguée et la conduite d’opération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 187
Qu’attendent les maîtres d’ouvrage d’un maître d’œuvre ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 188Des attentes et des exigences spécifiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 189Les relations contractuelles similaires pour objectifs distincts ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 190
Les partenaires, les interlocuteurs et les contrôleurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191
Les intervenants liés au maître d’ouvrage : le dialogue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 192Deux contrôleurs incontournables : le bureau de contrôle et le coordonnateur SPS . . . . . . . . . 192Le géomètre et le géotechnicien : inséparables de l’architecte face à son projet . . . . . . . . . . . 195
Les partenaires de l’équipe de maîtrise d’œuvre : la complicité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 197Les partenaires techniques, bureaux d’études et consultants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 197Les partenaires de la rédaction, du chiffrage et du suivi des travaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 198
Le coordonnateur chargé de la mission ordonnancement, pilotage et coordination (OPC) : une mission particulière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 199
Les ententes et les tensions, les problèmes et les questions récurrentes . . . . . . 199
La copropriété, un milieu habité particulier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 201
Une préoccupation plus constructive qu’architecturale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 201
L’origine de la copropriété et le rôle des architectes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 202
La maîtrise d’œuvre en copropriété . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 202
Les particuliers : une maîtrise d’ouvrage « particulière » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 204
Chapitre 9 – Les types de contrats et l’engagement contractuel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 209
Construire un rapport de confiance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 209
Les organisations et les structures contractuelles de la maîtrise d’œuvre . . . . . 211
Propos introductifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 211
L’environnement contractuel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 213La relation fondamentale issue du contrat d’architecte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 214Le contrat d’architecte et les contrats séparés de maîtrise d’œuvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 217Le contrat de maîtrise d’œuvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 218Le cas particulier de la sous-traitance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 221Les montages contractuels dits « complexes » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 223
XII
Profession architecte
Les étapes de la relation contractuelle en marchés publics . . . . . . . . . . . . . . . . . 225
Le champ d’application de la loi MOP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 225Le concept de mission de base . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 225Le contenu des marchés de maîtrise d’œuvre de la loi MOP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 226Le mandataire commun . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 229
Les enjeux contractuels du maître d’œuvre en phase « études » et « travaux » . . . . . . . . . . . . . 230Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 230La phase « études » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 230La phase « travaux » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 231Les missions complémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 232L’acte d’engagement et ses annexes (cas d’un marché public) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 233Le cahier des clauses administratives particulières et ses annexes (cas d’un marché public) . . . . . 237
Cadrer sa responsabilité civile par le contrat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 244
L’ouverture des négociations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 244
L’aide à la négociation d’un contrat de maîtrise d’œuvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 245Un peu de rigueur… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 245Délimiter l’étendue des obligations (contenu et durée) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 245Plafonner les conséquences de la responsabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 247La responsabilité civile contractuelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 247Le mandat solidaire/la convention de groupement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 248
Une fois le contrat négocié et signé… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 249
Partie IV. L’environnement réglementaire
Chapitre 10 – Comprendre l’environnement réglementaire . . . 255
La hiérarchie des normes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 255
La formation des règles de droit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 257
L’architecte doit s’intéresser à la chose publique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 258
Le système hiérarchique de la règle de droit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 260La primauté des règles législatives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 261La primauté des règles constitutionnelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 262La primauté des règles internationales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 263
Distinguer normes techniques et règles de l’art . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 265
Les règles de l’art comme garanties . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 266
Les normes techniques comme options . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 268
Les conflits de prescriptions techniques ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 269
La fabrique de la norme et ses recompositions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 271
La norme, une invention industrielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 271
L’institutionnalisation de la norme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 272
Une application volontaire et non contraignante de la norme ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 272
L’interprétation « mesurée » des normes de la Reconstruction française (1944-1965) . . . . . . . . . 273
XIII
Table des matières
De la norme NF à la marque NF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 274
Le boom normatif des années 1980 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 274
De la norme française à l’harmonisation européenne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 276
Les remèdes politiques contre la saturation normative . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 277
Les premières mesures françaises de simplification . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 277
Vers une démocratisation de la normalisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 278
Les limites de la normalisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 279
Chapitre 11 – Les réglementations : application en construction neuve et adaptation en réhabilitation . . . . . . . . . . . 281
Les règles de la cité et du territoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 281
L’architecte et le nouveau droit de l’environnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 281Des mécanismes réglementaires aboutis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 284Les défis écologiques saisis par le droit matériel de l’environnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 291
Les principes du droit de l’urbanisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 295Les caractères ambivalents du droit de l’urbanisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 296Les grands principes du droit de l’urbanisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 301
Les grandes étapes historiques de l’autorisation de construire jusqu’à 1940 . . . . . . . . . . . . . . . 305Une surveillance esthétique par une administration désordonnée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 306Un contrôle élargi du pouvoir de bâtir dans l’intérêt public . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 310
Le permis de construire : comprendre les enjeux liés à l’instruction des autorisations d’urbanisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 313
Pourquoi une autorisation administrative ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 314La responsabilité de l’architecte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 319
Le volet paysager ou le territoire de l’expression libre du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 320
Les règles issues de l’expérience : cas du règlement de sécurité contre l’incendie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 321
Les différentes réglementations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 322
Les bâtiments à usage d’habitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 323
Les établissements recevant du public . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 324Résumé du chapitre généralités du règlement (GN) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 325Résumé du chapitre construction (CO) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 327
La réhabilitation et la sécurité contre l’incendie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 329
En conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 330
Les règles liées au corps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 331
Le premier exemple courant : l’escalier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 333
Le second exemple courant : le garde-corps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 334
Les règles issues des revendications : cas de l’accessibilité aux personnes handicapées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 336
Un peu d’histoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 337
La loi du 11 février 2005 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 338
XIV
Profession architecte
Les principaux handicaps et quelques chiffres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 339
L’évolution de la réglementation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 339Pour l’habitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 340Pour les établissements recevant du public . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 340Pour les lieux de travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 341
Les dérogations possibles aux règles d’accessibilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 341
Les contrôles, les sanctions et la responsabilité de l’architecte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 342
La mission architecturale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 342
Les règles liées à la santé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 343
Les matériaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 344
Le renouvellement d’air des locaux : précautions et entretien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 345
Les règles liées aux ambiances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 346
La réglementation acoustique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 346Des bruits devenus gênants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 346Le concept d’isolement sonore . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 347La diversité des réglementations acoustiques appliquées aux bâtiments . . . . . . . . . . . . . . . . 347Le principe de prévision remis en question . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 349
Les réglementations thermiques : aujourd’hui et demain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 350Les origines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 350Le cadre bâti et gaz à effet de serre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 351L’énergie grise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 352Le contexte réglementaire : du territoire à l’édifice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 353Les obligations réglementaires pour les bâtiments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 354Vers les réglementations de demain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 357
La qualité environnementale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 359
Les repères de qualité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 359
La certification HQE® . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 359
Une démarche environnementale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 360
Chapitre 12 – Les interlocuteurs institutionnels de l’architecte dans le champ réglementaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . 363
Les instructeurs du permis de construire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 364
L’architecte des bâtiments de France (ABF) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 364
Les pompiers, les architectes de sécurité et le Laboratoire Central de la Préfecture de Police . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 365
Le contrôleur technique, le coordonnateur SPS et le coordonnateur SSI . . . . . 366
Le contrôleur technique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 366
Le coordonnateur de sécurité et de protection de la santé (CSPS) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 368
Le coordonnateur des systèmes de sécurité incendie (CSSI) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 370
Les consultants en risques chimiques liés aux enjeux sanitaires . . . . . . . . . . . . . 370
XV
Table des matières
Chapitre 13 – La dynamique des règles de l’art . . . . . . . . . . . . . . . . . 371
Ce qu’a fait le Grenelle environnement aux règles de l’art . . . . . . . . . . . . . . . . . 371
Passer de l’information à la connaissance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 371Première balise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 372Deuxième balise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 372Troisième balise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 372
Les architectes, les ingénieurs et la Tour de Babel : parler, converser, négocier . . . . . . . . . . . . . 373
L’architecture environnementale : un territoire écotone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 373
Les constructions existantes face aux nouvelles obligations . . . . . . . . . . . . . . . . 374
Les traces de l’avenir sous le passé : les relations entre développement durable et patrimoine . . 374Quels en sont les enjeux ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 375En quoi consiste cette mémoire ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 376Le traitement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 377
Le champ dérogatoire de la mutation architecturale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 378Les enjeux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 378Le changement de destination . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 379La salutaire résistance du bâti . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 379Quels types de dérogations réglementaires ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 380
En conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 386
Partie V. L’économie du projet et de l’agence d’architecture
Chapitre 14 – Les logiques d’investissement et de promotion immobilière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 391
L’économie du logement en France . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 391
Le capitalisme urbain : modèle des sociétés foncières en France . . . . . . . . . . . 394
Qu’entend-on par sociétés foncières ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 395
Un cadre fiscal privilégié . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 395
Une stratégie industrielle ultra-sélective . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 396
Une diversification du risque immobilier à l’échelle européenne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 397
Une gouvernance plus durable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 397
Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 398
XVI
Profession architecte
Chapitre 15 – La conduite du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 399
L’économie du projet d’architecture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 399
La dynamique économique du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 399Distinguer coût et prix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 399Les études . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 400La consultation des entreprises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 400Le chantier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 402
Les outils de la maîtrise de l’économie du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 402Les ratios de prix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 402Les différentes méthodes d’estimation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 404La détermination des prix unitaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 405L’évaluation des risques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 405
Les ressorts de l’économie du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 406Le ratio de façade . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 406Le rendement de surface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 407L’économie du logement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 407L’économie de la rénovation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 407
La stratégie économique du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 408
Le contenu du budget d’une opération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 408
Les relations avec l’entreprise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 409
Les nouvelles mesures de l’économie du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 410
L’environnement numérique du bâtiment . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 410
Quel architecte à l’âge numérique ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 410
L’architecture, la productivité, la qualité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 413
Les pratiques actuelles de BIM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 414
Quels impacts des technologies numériques sur l’organisation du travail ? . . . . . . . . . . . . . . . . 416
La dilution de la responsabilité ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 418
Chapitre 16 – La conduite de l’agence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 421
L’entreprise libérale d’architecture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 421
L’apparition de l’agence d’architecture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 421Sous l’autorité de l’État : la naissance des agences des travaux publics au xixe siècle . . . . . . . . . 421Dans l’exercice libéral : les effets du marché de la construction au xxe siècle . . . . . . . . . . . . . . 423
Les stratégies des entreprises libérales d’architecture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 425L’enjeu de la compatibilité entre compétences de l’agence et types de commande . . . . . . . . . 427Articuler logique de projet et logique d’entreprise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 429
Comment se faire connaître et arriver aux affaires ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 436
Accéder à la commande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 436Une action réfléchie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 438Une action réflexive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 442
Verbatim à propos de la communication . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 447
Le confort et l’inconfort d’être patron . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 451
XVII
Table des matières
La gestion administrative, comptable et financière de l’agence . . . . . . . . . . . . 452
L’organisation fonctionnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 452
La comptabilité de l’agence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 454
La fiscalité et les taxes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 459Les impôts à payer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 459La TVA (taxe sur la valeur ajoutée) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 459Le crédit d’impôt (remboursement de l’État) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 461
La gestion prévisionnelle de l’agence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 462Le carnet de commandes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 462Les dépenses de l’agence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 463La synthèse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 466
L’optimisation de la trésorerie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 467La trésorerie en agence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 470
L’environnement juridique de l’agence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 471
Le droit du travail et le droit social . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 471Le bulletin de salaire et les charges sociales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 473Comprendre les congés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 476
La responsabilité sociétale de l’entreprise d’architecture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 477Concilier l’activité économique avec les attentes de la société . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 478« La RSE, c’est la responsabilité de personne vis-à-vis de personne ! » . . . . . . . . . . . . . . . . . . 479Vers une société des égaux ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 480Une expérience d’application de la RSE en architecture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 482Au-delà de la gestion, les gestes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 484
Les préalables à la création d’entreprise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 487
Le choix de la structure et du mode d’exercice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 487L’entreprise individuelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 487L’entreprise sociétaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 488L’exercice libéral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 488Les sociétés commerciales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 489
Le rachat d’agence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 491Le cas de l’association minoritaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 491L’association pour le rachat d’agence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 492
La mémoire d’agence : du quotidien au long terme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 494
Organiser, classer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 495
Archiver . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 497
Partie VI. L’organisation et le suivi de chantier
Chapitre 17 – Les acteurs et les intervenants d’un processus de chantier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 505
La responsabilité de la maîtrise d’ouvrage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 505
Les entreprises, acteurs principaux de la phase chantier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 505
XVIII
Profession architecte
La condition particulière des architectes et ingénieurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 506
Des jeux de rôle à géométrie variable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 506
Un jeu d’acteurs et d’intérêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 506
Le meilleur des castings . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 507
La maîtrise d’ouvrage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 507Le commanditaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 507Le conducteur d’opération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 507La maîtrise d’usage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 507Les conseils et assistants de la maîtrise d’ouvrage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 508Les partenaires institutionnels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 508
La maîtrise d’œuvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 509
Les entreprises de construction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 509Les entreprises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 509Les sous-traitants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 510Les fournisseurs et les fabricants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 510Les ouvriers du bâtiment . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 511
L’esprit du « bâtiment » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 511
Chapitre 18 – La préparation et les conditions de chantier . . . 513
La connaissance des documents de base . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 513
La constitution du marché de travaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 514
Les pièces complémentaires du marché . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 514
La fiche d’opération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 515
Le plan général de coordination (PGCSPS) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 516
Le plan d’installation de chantier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 516
Les formalités d’ouverture de chantier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 517
La première réunion de chantier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 517
La phase préalable de chantier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 518
L’établissement du planning . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 519
L’ordonnancement, le pilotage et la coordination (OPC) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 520
Les variantes, adaptations et autres précisions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 520
La réunion de chantier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 521
Le déroulement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 521
Le contrôle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 521
Le compte rendu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 522
XIX
Table des matières
Le suivi quotidien de visa et d’exécution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 522
Le visa des plans d’exécution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 523
Les détails d’exécution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 523
Le choix des matériaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 524
La mise au point continue des plans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 524
La gestion des conflits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 524
La gestion environnementale et sociale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 526
Le suivi financier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 526
La réception technique des travaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 527
La réception administrative des ouvrages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 527
L’inauguration et la communication . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 528
Chapitre 19 – Le suivi financier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 531
Le suivi financier du chantier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 531
Les textes de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 531En marchés publics . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 531En marchés privés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 532
Le prix forfaitaire et le prix unitaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 532
La gestion comptable des situations des entreprises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 532
La gestion des modifications du marché de l’entreprise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 535Les catégories de modifications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 536Le circuit de traitement des modifications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 536Le désaccord avec l’entreprise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 537
Le décompte général et définitif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 537En marchés publics . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 537En marchés privés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 539
La gestion financière de chantier et la stratégie de projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 540
Chapitre 20 – Les enjeux du chantier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 541
Les enjeux urbains : chantier interdit au public . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 541
Pendant les travaux, l’architecture continue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 545
Les raisons profondes d’un dépit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 546
La réduction du risque au risque même . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 546
Le rapport de force créatif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 546
XX
Profession architecte
Les cinq raisons de maintenir le suivi de chantier dans la pratique de l’architecte . . . . . . . . . . . 547La raison architecturale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 547La raison technique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 547La raison économique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 548La raison humaine et sociale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 549La raison stratégique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 549
Épilogue – Deux voix pour une formation : entretien avec Patrick Bouchain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 551
Welcome architectes !
Ce livre s’adresse aux combattants, à ceux qui vont monter leur agence et construire en leur nom propre. Ceux qui s’engagent dans d’autres voies, cet ouvrage n’a pas été écrit pour vous. Si vous êtes chez un promoteur ou dans les services techniques d’une agglomération, respect, n’oubliez jamais les braves.Pour nos héros, la vie commence aujourd’hui et vous pouvez d’ores et déjà remercier Isabelle, notre auteur fétiche, de vous avoir concocté ce magnifique ouvrage.Dedans, les conseils des meilleurs d’entre nous. Merci aux auteurs tous bénévoles d’avoir donné leur éclairage et leurs secrets les mieux gardés pour aider nos jeunes confrères dans la jungle qui s’ouvre devant eux.Tout d’abord, une bonne nouvelle : la crise est finie. On doit construire d’ici à 15 ans des logements pour accueillir 11 millions de nouveaux habitants, soit l’équivalent d’un ensemble de constructions en R+5 situées de part et d’autre d’une rue de 950 km de long. Hop hop ! on ne se réjouit pas trop vite, je n’ai pas fini. Les projets ont vocation à devenir de plus en plus gros, bonjour les macro-lots, et il va falloir déjà revoir sa formation. On ne fait pas 600 logements d’un coup, gloups ! comme 60, et ce malgré l’avis de certains confrères autistes cachés dans notre belle confrérie.Eh oui, le métier change d’heure en heure, et faute d’adaptation en temps réel vous serez très vite largué. Pour poursuivre, si on a à faire autant de logements, c’est bien que des habitants se sont déplacés. Ils viennent des villes petites et moyennes. Un nouveau métier est en train de naître dont on ne vous a jamais parlé, « réparateur de villes rétrécissantes », les fameuses shrinking cities, dues à la métropolisation massive. Et ça change tout le temps, il faudra en permanence comprendre dans quelle société vous êtes et non croire à une science divine donnée une fois pour toutes.
Préface
2
Profession architecte
C’est comme ma génération avec la végét., le contexte, l’écologie, et le tri sélectif bio, on a dû s’adapter.Notre grand critique Edelmann a, comme Séguéla, le sens de la formule. Il écrivait il y a quelques années, pour nous casser le moral, dans son canard Le Monde : « Si tu n’as pas de références, t’as pas le job ; si t’as pas de job, t’as pas de références. » Il demandait ensuite aux jeunes architectes de l’époque de se répéter le tout en boucle à l’infini ! Dans le même ordre d’idée, pas besoin de Rolex avant 50 ans pour réussir sa carrière d’architecte.Avant de vous lancer, un conseil de sage, associez-vous à des personnes différentes de vous et non à des clones.Il n’y a que trois groupes d’architectes, ceux du groupe Connaissance, qui manient les techniques et la science comme pas d’autres. Ceux du groupe Conscience, qui se jouent de l’art et sont visionnaires, créatifs et intuitifs. Et puis il y a ceux que l’on laisse toujours seuls dans la cour de récré. Ils relèvent de l’Humain, eh oui, ça existe ! et ce n’est pas idiot d’avoir un associé qui s’intéresse aux autres, à leur confort, à leurs émotions, à leur bonheur et non à la chose égoïste, autoritaire et magnifique sous la lumière, pour paraphraser l’immense Corbu.Mais les associations ne sont pas des longs fleuves tranquilles, et dès le premier jour, il vous faudra éviter de regarder votre associé comme un Bisounours. C’est un prédateur et vous l’avez choisi pour cela. Il va n’avoir de cesse que de vous pomper votre savoir-faire. C’est à celui qui tuera l’autre le premier !À vous de jouer, attention on n’a qu’une vie et ça va très vite. C’est comme dans Koh-Lanta à la télé : il y aura des morts.Pour finir, le serviteur qui vous écrit cette préface se dit artiste et non architecte, et l’éminent Bouchain qui conclut le même ouvrage exerce mais n’est pas architecte. C’est à n’y rien comprendre !Architecte, c’est un super job. On vous envie, foncez !Enjoy !
Édouard François, Int. Fellow Riba, académicien
Chez le même éditeur (extrait du catalogue)
ArchitectureMichel Possompès, La fabrication du projet. Méthode destinée aux étudiants des écoles d’architecture, 2e éd., 384 p., 2016Xavier Bezançon & Daniel Devillebichot, Histoire de la construction – de la Gaule romaine à la Révolution française, 392 p. en couleurs, 2013– moderne et contemporaine en France, 480 p. en couleurs, 2014Alain Billard, De la construction à l’architecture – Les structures-poids, 604 p., 2015– Les structures en portiques, 252 p., 2016– Les structures de hautes performances, 400 p., 2016Grégoire Bignier, Architecture & écologie : comment partager le monde habité, 2e éd., 216 p., 2015
ConstructionJean-Paul Roy & Jean-Luc Blin-Lacroix, Le dictionnaire professionnel du BTP, 3e éd., 828 p., 2011 Léonard Hamburger, Maître d’œuvre bâtiment. Guide pratique, technique et juridique, 4e éd., 546 p., 2017Brice Fèvre & Sébastien Fourage, Mémento du conducteur de travaux. Préparation et suivi de chantier, 4e éd., 160 p., 2017Yves Widloecher & David Cusant, Manuel d’analyse d’un dossier de bâtiment. Initiation, décodage, contexte, études de cas, 240 p., 2013– Manuel de l’étude de prix, Entreprises du BTP. Contexte, cours, études de cas, exercices résolus,
3e éd., 216 p., 2016– Descriptifs et CCTP de projets de construction. Manuel pour comprendre, analyser organiser
et décrire, 208 p. 2016Jean-Pierre Gousset, Avant-métré. Terrassement, VRD & gros-œuvre : principes, ouvrages élémentaires ; études de cas, applications, 264 p., 2016– avec le concours de Jean-Claude Capdebielle et de René Pralat, Le Métré. CAO & DAO
avec Autocad. Étude de prix, 2e éd., 312 p., 2011Série « Technique des dessins du bâtiment »– Dessin technique et lecture de plan. Principes; exercices, 2e éd., 288 p., 2013– Plans topographiques, plans d’architecte, permis de construire et RT 2012. Détails de construction,
280 p., 2014Gérard Calvat, Initiation au dessin de bâtiment, avec 23 exercices d’application corrigés, 186 p., 2015
BIM et maquette numérique chez le même éditeurOlivier Celnik & Éric Lebègue (dir.), BIM et maquette numérique pour l’architecture, le bâtiment et la construction, préface de Bertrand Delcambre, 2e éd. 2016, 768 p., coédition Eyrolles/CSTB/MediaConstructKaren Kensek, Manuel BIM. Théorie et applications, préface de Bertrand Delcambre, 2015, 256 p.Éric Lebègue & José Antonio Cuba Segura, Conduire un projet de construction à l’aide du BIM, 2015, 80 p., coédition Eyrolles/CSTBAnne-Marie Bellenger & Amélie Blandin, Le BIM sous l’angle du droit : pratiques contractuelles et responsabilités, 2016, 128 p., coédition Eyrolles/CSTBSerge K. Levan, Management et collaboration BIM, 2016, 208 p.Annalisa De Maestri, Premiers pas en BIM : l’essentiel en 100 pages, 2017, 104 p., coédition Eyrolles/AfnorChristophe Lheureux, BIM pour le maître d’ouvrage. Comment passer à l’action, 2017, 96 p.Sylvain Riss, Aurélie Talon & Régine Teulier (dir.), Le BIM éclairé par la recherche, 2017, 192 p., coédition Eyrolles/CESIPatrick Dupin, Le LEAN appliqué à la construction. Comment optimiser la gestion de projet et réduire coûts et délais dans le bâtiment, 2014, 160 p.Brad Hardin & Dave McCool, Le BIM appliqué au management du projet de construction. Méthode, flux de travaux et outils, 2018, 380 p., coédition Eyrolles/Afnor éditionsJonathan Renou & Stevens Chemise, Revit pour le BIM : Initiation générale et perfectionnement structure, 3e édition, 2017, 520 p.Julie Guézo & Pierre Navarra, Revit Architecture : développement de projet et bonnes pratiques, 2016, 448 p.Vincent Bleyenheuft, Les familles de Revit pour le BIM, 2017, 360 p. Olivier Lehmann, Sandro Varano & Jean-Paul Wetzel, SketchUp pour les architectes, 2014, 246 p.Matthieu Dupont de Dinechin, Blender pour l’architecture : conception, rendu, animation et impression 3D de scènes architecturales, 2e édition, 2016, 336 p.
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