Secteur « Grandes Cultures »
Assemblée sectorielle Grandes Cultures
Jeudi 18 septembre 2014
Présents :
Producteurs :
Xavier Bourgeois Odette Dalcq Jules D’Ans Henri Demarneffe Jacques de Montpellier Marcel Jehaes André Juprelle
Henri Lhoest Xavier Losseau Bernard Mehauden Frédéric Vandeputte Philippe Van Wonterghem Céleste Wéra (également représentant SCAM)
Invités :
Xavier Bertel, CADCO Luc Couvreur, CRA-W Guy De Mol, Distributeur-importateur Wannes Dermaut, Limagrain Jean-Pierre Destain, CRA-W Damien Eylenbosch, ULg-Gembloux Agro Bio Tech Guy Foucart, CIPF Alex François, ARMB
Julie Legrand, CPL Végémar Jean Maertens, Synagra Alain Masure, FWA Olivier Roiseux, WalAgri Luc Roisin, APAQ-W Jean-Pierre VANDERGETEN Christine Verhaeghe, APPO
Début : 9h45
Ordre du jour :
1. Présentation du Collège des Producteurs2. Désignation du Président de séance3. Approbation de l’ordre du jour4. La promotion :
a. Présentation des actions 2014 de l’APAQ-Wb. Proposition par l’Assemblée pour le plan stratégique de l’APAQ-W2015
5. La recherche et le développementa. Présentation des centres pilotes et des réseaux d’avertissementb. Présentation de l’état des recherches du CRA-W en céréales et en colzac. Présentation des axes de recherches de l’IRBABd. Synthèse et discussion
6. Présentation de l’analyse SWOT7. Divers8. Définition des mandats des chargés de mission SoCoPro9. Définition de l’ordre du jour provisoire de la prochaine Assemblée sectorielle et choix de la
période.
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1. Présentation du Collège des Producteurs (dia 2 à 8)
Le Collège des Producteurs a été créé suite à l’adoption du nouveau code wallon de l’agriculture. La mission du Collège des Producteurs est de relayer les avis du secteur auprès des pouvoirs publics. Ces avis sont donnés d’initiative ou en réponse à toute question que lui soumet le gouvernement ou le Comité Stratégique de l’Agriculture (Costagri). L’objectif est d’impliquer directement les producteurs dans les décisions stratégiques les concernant et d’écouter les intérêts du secteur auprès des pouvoirs publics. Il offre aussi de nouvelles opportunités au producteur pour orienter la recherche agronomique wallonne confiée au CRA-W ou à d’autres partenaires ainsi que la politique de promotion de l’agriculture wallonne menée par l’APAQ-W et contribuer à l’élaboration de plans stratégiques pour la recherche et la promotion de l’agriculture.
2 représentants effectifs et 2 représentants suppléants sont élus par chaque secteur agricole (11 secteurs) afin de le représenter auprès du Collège des Producteurs. Ils sont élus pour une durée minimale de 6 mois et maximale de 3 ans. Pour la constitution du premier collège, les représentants ont été élus au sein des anciens conseils de filières, mais ensuite, ils seront élus directement au sein de leur assemblée sectorielle.
Le Collège des Producteurs compte aussi 10 membres désignés par le Gouvernement, représentant
- Des associations agricoles wallonnes - Des associations de citoyens consommateurs - Des associations de protection de l’environnement - Du secteur de la distribution - Du secteur de l’agro-alimentaire.
Chaque secteur organise des assemblées sectorielles afin que les producteurs puissent s’exprimer et faire remonter leurs avis auprès du Collège des Producteurs. Tout agriculteur est invité à y participer, des experts peuvent y être invités.
L’encadrement et le fonctionnement du Collège des Producteurs est assuré par le personnel de l’asbl SOCOPRO (Services Opérationnels du Collège des Producteurs), personnel issu des anciens conseils de filières.
Pour le secteur des grandes cultures, les représentants élus sont :
- Jacques de Montpellier, membre effectif - Philippe Van Wonterghem, membre effectif - Frédéric Vandeputte, membre suppléant - Xavier Losseau, membre suppléant.
2. Election du Président de séance
Monsieur Jacques de Montpellier est désigné pour cette assemblée comme Président de séance.
3. Approbation de l’ordre du jour
L’ordre du jour est approuvé sans modification.
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4. La promotion (dia 11 à 13)
a. Présentation des actions 2014 de l’APAQ-W par M. Luc Roisin
Pour le secteur des semences :
Une action de valorisation des semences certifiées a été menée en 2010. Cette action a été divisée en 3 phases :
Une plateforme des céréales au CRA-W de Gembloux : vitrine de plus de 80 céréales depuis la fin du XIXe siècle
La publication d’une brochure « Semez le futur, la semence certifiée, vecteur du progrès génétique »
La visite des parcelles commentées par Monsieur Luc Couvreur du CRA-W.
Les grandes cultures sont un secteur pour lequel peu d’actions de promotion de la matière première sont organisées car seul les semenciers et les boulangers cotisent de manière obligatoire pour le secteur. On préfère donc thésauriser plusieurs années pour ensuite mener des actions plus importantes. Les brasseurs cotisent également depuis 2014 de manière volontaire (pour l’instant, plus d’une trentaine de cotisants), des actions spécifiques ont donc pu être menées pour le secteur brassicole.
En 2012 et 2014, le concours Best Belgian Beer of Wallonia (BBBW) a été organisé. Plus de 90 bières ont été présentées à chaque concours. 4 catégories ont été primées en 2012 et 7 en 2014, par un jury de professionnels du secteur.
D’autres actions de promotion ont été organisées en 2014 :
Participation à Namur Capitale de la bière les 11, 12 et 13 juillet 2014 Mise en évidence des bières lauréates du concours BBBW à Kokorello, Horeca Expo, … Mise en place d’un logo identifiant les lauréates du concours 2 brasseries sont reconnues « Agriculture de Wallonie ». Pour avoir cette pastille au niveau
brassicole, il faut que l’origine des matières principales soit wallonne, ce qui est difficile car la culture de l’orge de brasserie n’est pas évidente étant donné le climat, il y a peu d’orge brassicole produit en Wallonie, les brasseries ne savent donc pas remplir les conditions pour accéder au label Agriculture de Wallonie.
Pour le pain, le fond de promotion a été utilisé pour mettre en évidence la diversité des pains wallons et mettre à l’honneur les artisans-boulangers. L’APAQ-W ne souhaite pas communiquer davantage sur la stratégie marketing car le secteur fait face à une grande concurrence des grandes surfaces.
b. Proposition par l’Assemblée pour le plan stratégique de l’APAQ-W 2015
Les producteurs, via le Collège des Producteurs, doivent émettre leur avis concernant les actions à mener pour le plan de promotion 2015 de l’APAQ-W.
Il est proposé de communiquer de manière plus transversale : s’il y a des actions prévues, il faut mettre en valeur les bonnes pratiques agricoles, l’ensemble des mesures légales appliquées par les
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agriculteurs depuis des années. Une autre idée serait de créer des panneaux didactiques à mettre au bord des champs, le long des grands axes afin qu’ils puissent être vus par le grand public, les promeneurs ou les automobilistes. Par exemple, pour la betterave, en mettant en évidence qu’elle produit plus d’oxygène qu’un hectare de forêt, ou sur la fumure en lien avec les productions animales. C’est possible, mais l’APAQ-W ne l’a jamais fait. Hélène Louppe explique qu’elle a souvent eu des demandes de ce type à l’époque du Conseil de filière. En France, ce genre d’actions existe déjà, par exemple, Passion Céréales met à disposition des agriculteurs des panneaux ou des autocollants à coller sur la benne de leur tracteur expliquant ce qu’il transporte et à quoi cela va servir.
Mais des campagnes axées sur une agriculture raisonnée peuvent être envisageables. C’est même une problématique qui concerne également les autres secteurs de l’agriculture.
Il est demandé d’être attentif à ce que les différents secteurs ne se dénigrent pas entre eux, il faut communiquer de manière positive, par exemple, le secteur bio communique souvent contre l’agriculture conventionnelle, or il est aussi possible de critiquer l’agriculture biologique mais ce n’est bénéfique pour personne. Mais quand il y a un problème, Monsieur Roisin certifie que l’APAQ-W réfléchit bien à la manière de communiquer pour que l’impact soit positif.
Une autre idée émise est de faire des publireportages pour des magazines, mais là, ça risque de coincer au niveau du budget.
Il faut en tout cas faire attention à l’image donnée. Pour la presse, une seule agriculture est bonne : le bio. Il faut donc donner une autre image de l’agriculture traditionnelle.
Certains émettent l’idée qu’il faut répondre systématiquement aux attaques de la presse. Mais d’autres disent que la communication de crise est toujours mauvaise. Il faudrait pouvoir communiquer en permanence.
Par rapport au manque de budget pour la promotion, les assemblées de producteurs peuvent faire remonter l’idée d’organiser des campagnes de sensibilisation génériques et transversale avec d’autres secteurs en trouvant des points communs sur lesquels communiquer. Cela demande un peu d’imagination mais les moyens pourraient ainsi être répartis différemment. Par exemple, pour un livre de recettes, associer plusieurs produits ensemble (viande, légumes, féculents,…) ce qui permet la promotion de plusieurs secteurs en même temps.
On pourrait aussi faire une campagne de sensibilisation au niveau du public scolaire. Organiser des visites de fermes.
L’APAQ-W dispose déjà de brochures pédagogiques à destination des écoles. Elles sont par exemple distribuées par Accueil Champêtre mais elles sont également téléchargeables sur le site Internet de l’APAQ-W. Monsieur Roisin rappelle aussi que l’APAQ-W dispose de matériel pédagogique qui peut être mis à disposition des agriculteurs qui accueillent un public scolaire. Les professeurs ont également accès à ce matériel sur simple demande. Le public-cible est les enfants du primaire.
Le matériel pédagogique est également mis à disposition des professeurs mais uniquement s’ils le demandent ; une autre piste de promotion intéressante à explorer serait une collaboration avec les magazines pour enfants de type Tremplin, Bonjour,… Les instituteurs s’en servent beaucoup lors des cours et certains articles sur l’agriculture pourraient être rédigés et transmis aux rédactions.
Il est expliqué que maintenant, les instituteurs travaillent sur des socles de compétences à atteindre, et qu’il est donc difficile d’inciter les écoles à faire des activités sur l’agriculture si elles ne s’insèrent
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pas dans le programme. C’est donc par l’intermédiaire de ces magazines qu’il serait plus facile de toucher ce public.
Monsieur Roisin explique que l’APAQ-W dispose d’une base de données de toutes les écoles en Wallonie. L’APAQ-W envoie régulièrement un courrier aux directeurs de ces écoles rappelant le matériel pédagogique disponible. Elle organise également des actions spécifiques pour le public scolaires.
Il est suggéré que l’APAQ-W travaille avec un psychopédagogue afin de mieux coller au programme et aux socles de compétences des écoles dans la création et rédaction de supports pédagogiques et des actions à mener.
Une autre idée émise serait d’avoir un centre de référence sur les cultures vers lequel les journalistes pourraient se tourner. Il faudrait former un agriculteur
L’APAQ-W informe que l’émission « La clé des champs » les contacte régulièrement lorsqu’ils sont à la recherche de nouveaux sujets et sont ouverts à toutes propositions. Si les producteurs ont des sujets à évoquer, ils peuvent contacter l’APAQ-W.
Il est suggéré d’essayer de se tourner également vers d’autres émissions télévisées, car « La clé des champs » a un public qui est acquis à la cause des agriculteurs. Des émissions comme le « Jardin extraordinaire » seraient intéressantes. Il faut essayer de viser la presse en général.
Monsieur Roisin va relayer ces idées auprès des équipes de l’APAQ-W.
5. La recherche et le développement :
a. Présentation des centres pilotes et des réseaux d’avertissement par Monsieur XavierLosseau. (dia 15-16)
Aujourd’hui, la profession est devant de graves défis: d’abord économiques mais aussi devant de multiples contraintes sociétales et environnementales: la PAC et sa conditionnalité, la traçabilité, le GIQF, la licence phyto, le PGDA3 et depuis peu l’IPM1 et les surfaces d’intérêt écologique. Ces
1 Integrated pest management
Résumé des discussions concernant la promotion :
Seuls les semenciers, les boulangers et les brasseurs cotisent à l’APAQ-W. Les actions menées sont donc prioritairement axées sur ces secteurs. Cependant il serait possible d’avoir plus d’actions transversales entre secteurs.
Il faut veiller à répondre aux attaques de la presse, en communicant également de manière positive (sans se dénigrer entre secteurs) sur les bonnes pratiques agricoles et l’ensemble des mesures légales appliquées par les agriculteurs depuis des années. Cela pourrait notamment se faire via des panneaux didactiques dans les champs, des autocollants apposés aux bennes,…
Il faut adapter le matériel pédagogique par rapport aux socles de compétence et proposer des sujets aux magazines distribués dans les écoles.
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contraintes ne cessent de fluctuer et de se durcir. Les producteurs doivent apprendre à s’adapter en permanence. Ces défis ne sont pas surmontables individuellement, isolé dans son exploitation.
Les agriculteurs ont besoin d’informations sûres et désintéressées. Ils ont besoin également de formations, d’aides à la décision et des systèmes d’alertes spécialisées, qui doivent être basés, non sur le dogmatisme ou les a priori, mais sur de l’expérimentation en conditions standards agricoles du producteurs. Les conclusions doivent être accessibles, pragmatiques et économiquement réalistes.
Les centres pilotes peuvent y contribuer. Ce sont des asbl.
Leur objet social, tel que défini dans les statuts sortis du décret de la Région wallonne sur les centres pilotes : « L’asbl a pour but :
- La coordination d’activité du secteur de production concerné - La réalisation d’expérimentations dans les conditions pratiques - La mise en place de projets de démonstration - L’encadrement des producteurs sur le plan technique, économique, social et environnemental - Le développement du secteur par des programmes coordonnés et des actions ponctuelles - La vulgarisation de toute information en relation avec le secteur de production et notamment
les résultats d’activités du centre pilote et de la recherche - L’amélioration de techniques existantes et l’examen des possibilités de mise en œuvre de
nouvelles techniques - L’amélioration de la qualité des produits. »
L’ensemble des producteurs du secteur concerné présent sur le territoire wallon doivent pouvoir bénéficier des activités de l’association.
L’objet social des centres pilotes est potentiellement très large et peut répondre à beaucoup d’attentes. Encore faut-il en avoir les moyens et en faire le meilleur usage.
L’importante présence des agriculteurs, par ailleurs statutaires, dans les instances des centres pilotes est la garante de la prise en compte des préoccupations d’abord économiques du secteur mais aussi au pragmatisme indispensable à la mise en œuvre des contraintes en tout genre.
Les centres pilotes s’adressent à tous les agriculteurs concernés et sont ouverts aux acteurs de la filière (académiques, publics, associatifs et privés). Vous pouvez consulter leur organigramme. Ils sont non seulement ouverts mais tendent à fédérer et coordonner l’ensemble des acteurs du secteur et leurs activités pour un meilleur résultat chez les agriculteurs.
Le financement des centres pilotes est cependant problématique et limite leurs activités. La Région wallonne contribue largement à leur financement, mais la non-indexation récurrente de ces subsides ainsi que l’ouverture de ces services à tous rendent le cofinancement difficile. En effet, pourquoi payer pour quelque chose qui est public et gratuit ? Le travail en véritables filières pourrait peut-être, de l’avis de Monsieur Losseau, pallier à la difficulté. Une réflexion à tout niveau est nécessaire et urgente.
Monsieur Losseau rappelle qu’il souhaite voir une implication toujours plus grande des agriculteurs dans ces outils, non seulement comme consommateur de services mais aussi comme acteurs dans les diverses instances des centres pilotent et dans tout ce qui gravite autour d’eux. Il demande aux producteurs de s’investir.
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En grandes cultures, il existe plusieurs centres pilotes, ceux-ci sont regroupés par thématique :
- Pour les céréales, oléagineux et protéagineux : le CEPICOP (Centre Pilote Wallon des Céréales et des Oléo-Protéagineux).
- Pour le maïs : le CPM (Centre Pilote Maïs) - Betteraves et chicorées (PVBC - IRBAB) - Pommes de terre : le CPP (Centre Pilote Pomme de terre) - Fourrages : Fourrages Mieux (Centre Pilote Fourrages).
Les centres pilotes regroupes l’ensemble des acteurs (universités, centres de recherches, services provinciaux,…) actifs dans le domaine concerné. A titre d’exemple, l’asbl CEPICOP regroupe une équipe de recherche et les conventions de 3 asbl :
- La production intégrée en céréales (PIC-ULg) - L’association pour la promotion de protéagineux et des oléagineux (APPO) - La promotion de l’orge de brasserie (POB) - Le Centre agricole pour le développement des céréales et des oléo-protéagineux (CADCO).
Sont membres et partenaires actifs :
- Office provincial agricole Saint-Quentin de Ciney - Le CRA-W - Le Carah (Centre pour l’agronomie et l’agro-industrie de la Province de Hainaut) - Le service Agriculture de la Province de Liège - L’Asbl Brabant Wallon Agro-Qualité - La clinique des plantes - L’ULg- Gembloux Agro-Bio Tech - L’UCL
Le centre pilote regroupe toutes les forces vives actives dans son domaine d’activités.
Il permet également le fonctionnement de réseaux d’avertissements :
b. Exemple pratique : les avertissements pucerons – M. Bertel (dia 18-24)
Pour le froment et l’épeautre, il existe 3 types d’avertissements : pour les ravageurs (pucerons vecteurs de jaunisse nanisante, mouche grise, criocères et cécidomyies) ; pour les maladies (maladie du pied, rouilles jaune et brune, septoriose, fusariose, helminthosporiose, …) et une veille phytotechnique.
Pour l’escourgeon, il existe également 3 types d’avertissements : pour les ravageurs (pucerons vecteurs de jaunisse nanisante), pour les maladies (rhynchosporiose, helminthosporiose, ramulariose, rouille naine, oïdium, …) et une veille phytotechnique.
Il existe également d’autres avertissements pour les ravageurs en Colza (ravageurs d’automne et de printemps, altises, charançons, méligèthes, cécidomyies des siliques) et pour les betteraves, les chicorées et le maïs.
Un exemple est montré d’avertissement pour la jaunisse nanisante de l’orge pour la saison 2013-2014.
Les avertissements du CADCO se font dans un délai très court : l’observation se fait le lundi pour que la diffusion de l’avertissement et des recommandations soit faite pour le mardi après-midi.
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Pour les ravageurs d’été, il y a eu 7 avertissements en 2014 et 10 avertissements pour la saison 2013-2014 pour la jaunisse nanisante.
c. Présentation de l’état des recherches du CRA-W en céréales et en colza, par M. LucCouvreur (dia 25-42)
Le rendement en froment a évolué de manière importante ces dernières années, un peu moins d’une centaine de kilo par hectare et par an. Il reste une marge de manœuvre pour encore l’augmenter. L’année 2014, ne figurant pas sur le graphique, a été exceptionnelle au niveau des rendements (dia 26).
Le froment représente une part très importante en Belgique, mais le maïs est la plus importante (dia 27).
Les recherches au CRA-W est développée en 3 axes :
- Le climat - Le sol - Les plantes.
Pour le climat :
- Bilan annuel des conditions climatiques et analyse pluriannuelle (une équipe au CRA-W fait le bilan des conditions météorologiques afin de voir les influences du climat sur les résultats obtenus).
- Utilisation de l’imagerie satellitaire en vue d’estimer la production et éventuellement les dégâts. Depuis peu, l’utilisation des drônes pour observer les cultures est à l’étude.
- Conception de cartes de vulnérabilité face à l’occurrence d’événements météo extrêmes.
Pour le sol, l’objectif principal est la sauvegarde de la fertilité des sols :
- Recherche au niveau de la rotation : pour l’instant, il n’y a plus d’études spécifiques sur ce sujet mais elle est toujours étudiée et on en tient compte dans les autres études.
- Gestion de la matière organique du sol : essais permanents depuis 1959 (des enseignements très importants en ont été tirés).
- Fertilisation phospho-potassique (les recherches ont montré que s’il n’y a pas de fertilisation, il y a une chute du rendement).
- Etude des techniques simplifiées innovantes du travail du sol et du labour. - Utilisation des possibilités offertes par les mesures de pénétrométrie (permet d’observer les
tassements du sol et d’autres phénomènes).
Pour les plantes, l’objectif du CRA-w est l’agriculture écologiquement intensive et rentable :
- Recherches au niveau des variétés : o Stratégies de conservation des ressources génétiques et identification de caractères
intéressants (mettre en évidence des gênes avec un caractère intéressant qui peuventservir lors de croisements)
o Amélioration des variétés d’épeautre, y compris la sélection conservatriceo Catalogue belge des variétés : essais DHS et VCU
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o Essais de post-inscription réalisés dans un réseau d’expérimentationrégionale (essais réalisés en situation réelle de la pratique agricole). Les résultats sontmis directement à disposition des agriculteurs.
- Fertilisation des cultures : o Mise en œuvre des outils permettant une adaptation des conseils de fumure : logiciel
AZOFERT (logiciel français mais adapté aux critères belges), Livre Blanc, VALOR, … o Fertilisation des céréales en agriculture biologiqueo Etude des associations céréales-légumineuseso Evaluation des reliquats azotés post-récolte, APL
- Caractérisation des bio-agresseurs, connaître leur cycle biologique o Etude de l’écologie des adventices : matricaire, gaillet, vulpin des champso Détermination de la population des pucerons vecteurs de jaunisse nanisante et de leur
pouvoir virulifère. Surveillance des vols de cécydomies orangeso Mesurer l’inoculum aérien des pathogènes des céréaleso Estimation du risque de mycotoxines en froment.
- Mise en œuvre de leviers pour une lutte intégrée o Rapport d’essais d’efficacité et de sélectivité sur les cultures des produits
phytosanitaires o Avertissement du risque potentiel suivant les régions de la jaunisse nanisante, de la
mouche grise, …o Communication de l’état des lieux annuel du risque mycotoxineso Conception de modèles de prévision susceptibles de remplacer les traitements
systématiques par des « prescriptions » adaptées aux besoins réels des cultures- Mécanisation
o Etude pour une réduction de la consommation des engins agricoleso Diagnostics technico-économiques du matériel agricoleo Contrôle des pulvérisateurs en vue d’une maîtrise quantitative et qualitative de
l’application des phytos.- Qualité – valorisation de la récolte – filières
o Mise au point de méthodes analytiques pour la détection des « indésirables » : résidusphyto, OGM, mycotoxines, …
o Caractérisation des produits de récolte et étude de leur adaptation à la transformationo Développement et transfert de méthodes spectroscopiques d’analyse rapide et non
destructriceso Etude des alternatives potentielles de valorisation des céréaleso Analyses socio-économiques du cycle de vie (ACV) et application aux filières céréales
wallonnes.
Pour le colza, on constate qu’il y a un peu moins d’évolution du rendement dû aux aléas climatiques belges (dia 39). Il faut également reconnaitre que le colza est souvent cultivés sur des terres moins fertiles, les bonnes terres étant réservées aux betteraves Le potentiel de cette culture est donc important.
La plupart des recherches faites en froment peuvent être appliquées en colza.
Pour le colza, le CRA-W se concentre principalement sur :
- L’étude variétale et l’intérêt pour les variétés hybrides - Caractérisations des composants de la graine : huile, protéines, glucosinolates, …
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- Rapport d’essais d’efficacité et de sélectivité sur les cultures des produits phytosanitaires
- Participation au réseau de piégeage des insectes et avertissement de traitement ou de non-traitement.
d. Présentation des axes de recherches de l’IRBAB par Monsieur VANDERGETEN (dia 43-60)
L’IRBAB est une institution relativement ancienne, puisqu’elle date de 1932. Au départ, l’objectif était de trouver des variétés adaptées à nos conditions pédoclimatiques et aux besoins des sucreries. En 1968, les planteurs sont venus rejoindre l’IRBAB. L’IRBAB est reconnu centre pilote pour les cultures de betteraves et de chicorées en Wallonie mais aussi en Flandres. Les relations au niveau européen se sont accrues. Aujourd’hui, l’IRBAB dispose d’un parc de matériel très performant et une logistique efficace, nécessaire car les betteraves sont semées sur une dizaine de jours et tous les essais sont effectués chez les agriculteurs (dia 43)
Mr VANDERGETEN présente le matériel dont dispose l’IRBAB (dia 45 et 59) : différents semoirs dont un avec le système GPS RPK pour éliminer tous les mesurages fastidieux, des effeuilleuses, des plateaux tournant sur les grands centraux pour garder la betterave entière avec son collet,….
Ils ont leur propre centre de réception de betteraves qui répond aux normes interprofessionnelles et ils mesurent le potassium, le sodium, l’azote,… et ces paramètres introduits dans une formule permettent d’estimer l’extractibilité du sucre, en d’autres termes, les quantités de sucre mélasse produit par une sucrerie.
Ils ont une équipe de 15 personnes. L’IRBAB est reconnue GEP, pour tout ce qui est insecticides, herbicides et fongicides ; le but premier est la recherche appliquée et la communication. Ils coordonnent certains projets de recherches fondamentales mais ce sont les spécialistes du CRA-W ou des universités qui effectuent les recherches.
En betteraves, l’objectif est de produire un maximum de sucre blanc à l’hectare, mais pas n’importe comment, il faut que cette production soit rentable et dans le respect des législations et de l’environnement.
Le Conseil d’Administration est constitué au maximum de 13 personnes, 6 planteurs qui représentent toutes les composantes de la confédération des betteraviers belges et également 6 fabricants, il y a 4 observateurs : le SPW, son homologue flamand, et les représentants des organisations agricoles professionnelles comme la FWA ou le Boerenbond (dia 47).
L’IRBAB repose sur deux comités techniques: un pour betterave et un pour les chicorées. Ces deux comités techniques et l’ensemble des recherches de l’IRBAB vont composer un programme de vulgarisation pour la betterave et les chicorées. Ce programme de vulgarisation fait partie de l’IRBAB l’IRBAB mais a son financement propre.
Le financement de l’IRBAB est constitué d’un apport du secteur : 2/3 par les fabricants et 1/3 par les planteurs. Il y a également un financement par les essais officiels du catalogue variétal. Il y a aussi quelques projets financés par les autorités, et des essais pour tiers.
Le Brabant flamand et le Boerenbond financent également certains travaux de l’IRBAB notamment pour des travaux sur érosion.
Au niveau du financement, en betteraves et chicorées, pour la Région wallonne, 80 % de l’apport se fait au niveau du SPW, pour les cotisants, la répartition est toujours 60 % betteraves et 40 % chicorées
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et 20 % viennent de contribution du secteur. Les fonds en Flandres sont équivalents à ceux de Wallonie, la contribution demandée au secteur est plus élevée et dépasse les 40 %.
Une partie de la cotisation annuelle est déplacée vers le programme Betterave Chicoré PVBC. Pour la chicorée, ils font appel aux deux fabricants et aux deux groupements de planteurs. Ils ont également des aides à l’investissement.
Concernant le programme PVBC, le financement du SPW est moindre que pour les autres centres pilotes. La partie centre pilote n’est qu’une partie du financement, représente 4,3 % des rentrées de l’IRBAB mais il leur coûte beaucoup plus cher, ils travaillent également à perte.
L’IRBAB collabore beaucoup avec les centres de recherches, les universités belges et l’international : la Belgique a une petite surface betteravière, mais il y a une grande analogie avec les autres pays européens, c’est pourquoi la majorité des règles sont européennes, même si elles sont transposées au niveau des pays et des régions.
Ils entretiennent également des collaborations bilatérales (dia 48) : avec la France pour des évènements sur le machinisme agricole (Betteravenir), avec l’Institut des Pays-Bas (par exemple, un projet sur les tipules). L’IRBAB fait partie de l’Institut International de recherches betteravières, qui existe depuis longtemps, composée de 400 membres dont 30% de chercheurs. Ils ont aussi des projets Interreg, mais l’organisation de ces projets est tellement complexe qu’ils hésitent parfois à s’engager de ce type de démarche. . Et depuis 2011, font partie d’une autre organisation volontaire européenne, le COBRI, collaboration de 5 pays volontaires sur des thèmes de recherches qui intéresse ces pays.
L’objectif numéro 1 de l’IRBAB est d’accélérer l’augmentation des rendements. En 2006, le secteur a connu le nouveau régime sucre avec une baisse drastique du prix de la betterave. En 2017, la suppression des quotas va augmenter la concurrence effrénée entre le sucre de betterave et les autres sources de sucre et les sucres de synthèse comme la stévia.
Comment augmenter les rendements ? D’abord par la sélection et la génétique et par le contrôle de variétés effectué par l’IRBAB. La courbe de croissance pour le rendement des betteraves est similaire à celle pour le froment.
L’IRBAB effectue des analyses sur des graines de lots commerciaux (dia 50). Ils font ce travail pour toutes les graines qui transitent par les sucreries : échantillonnage, tests germinatifs, calibrage des graines, les lots non conformes sont retirés, souvent avant la distribution. Ils font également l’analyse des matières actives dans les enrobages, pour respecter les normes.
Les variétés les plus vendues sont systématiquement analysées. Depuis 5 ou 6 ans, ils ont mis en route des tests à froid, qui donnent des informations complémentaires et très intéressantes. Et aujourd’hui, ils ont une bonne connaissance de ces tests et l’appliquent à grande échelle sur les lots de graines.
A côté de ce travail, il y a également tout ce qui concerne le choix des parcelles, le travail du sol et les semis, et aussi pour réduire les pertes à la récolte.
Ces dernières années, ils ont aussi travaillé sur la conservation des betteraves via un respiromètre (unique en Europe – dia 52) afin d’analyser les pertes en sucre dans des conditions de laboratoire (limiter les pertes en sucre au moment du stockage)
Par exemple, les bâches Toptex (bâches constituées de fibres qui laissent passer l’air en éliminant une grande partie d’eau) ont permis d’améliorer la qualité des betteraves et de faciliter leur nettoyage.
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Chaque étude est répétée et est validée dans des essais grandeur nature au champ avant d’être vulgarisée
Ils ont des travaux au niveau du contrôle des maladies (dia 54). Actuellement, ils travaillent avec des seuils de traitement. Pour l’avenir, ils espèrent aller vers des traitements avant l’apparition des symptômes mais sans faire de traitement systématique et ils ont aujourd’hui un projet en discussion mené sur 4-5 ans avec le cofinancement d’une grande société, avec pour objectif d’utiliser les pièges à spores, permettant d’identifier et de quantifier la présence de maladie par PCR, des recherches sont déjà en cours à l’UCL. Afin d’essayer de rendre ces techniques performantes pour avoir des débouchés sur des traitements régionaux beaucoup plus ciblés. Il est inutile d’avoir un produit actif sur toutes les maladies s’il n’y en a qu’une. Parce qu’il y a toujours le problème des résistances qui est très important et sur lequel on doit travailler à l’avenir, aussi dans le cadre de l’IPM
Un des parasites principaux en betteraves, c’est le nématode (dia 56). Il se multiplie très vite lorsque la culture est implantée. L’IRBAB a investi avec l’aide de la région wallonne dans des systèmes pour faire les comptages de nématodes automatisés et un système de sondage qui permet d’échantillonner très rapidement les parcelles. Une seule larve de nématode représente une perte de rendement de 3 kilos de sucre à l’hectare. Ils sont très attentifs à la sélection des variétés et mesurent leur tolérance. Il existe des variétés résistantes au nématode qui limitent vraiment leurs multiplications mais dont la production et les qualités technologiques ne sont pas idéales. De plus, la tolérance semble diminuer, mais la productivité de ces variétés, elle, augmente La stratégie en matière de lutte contre les nématodes devra probablement être adaptée en fonction des types de variétés que l’on a dans les années à venir.
Il y a une étude faite en Suède qui montre que la sélection et le contrôle des variétés représentent 70 % de l’augmentation du rendement. La réduction des pertes à la récolte et à la conservation 20 %, et le contrôle des maladies 10% (ils n’ont cependant probablement pas intégré les changements climatiques) (dia 57-58).
A l’avenir, la gestion des résistances est importante. Il y a des possibilités au niveau de la betterave automnale, on peut semer une betterave en octobre et elle va très bien hiverner, même avec des températures très basses. C’est intéressant car les rendements augmentent avec l’allongement des périodes de végétation. Malheureusement, ces variétés sont encore trop sensibles à la montaison, il faut donc résoudre rapidement ce problème.
Au niveau communication, il y a les champs d’observations, le journal « Le Betteravier » dans lequel ils publient des informations, et l’organisation d’évènements (Betteravenir, Désheravenir, …).
Il reste un écart important de rendement entre les planteurs et les essais, mais ça veut dire qu’avec la communication et tous les éléments et l’expertise dont ils disposent aujourd’hui, il est encore possible d’augmenter les rendements chez le producteur.
Comme tous les autres centres, ils travaillent également sur les aspects environnementaux :
- Travaillent sur les ajustements des intrants - APL - Erosion : non-labour, strip-till (en association avec le CRA-W), … - Les IPM, qui est surtout une transposition des règles européennes - La compaction des sols.
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Secteur « Grandes Cultures »
Discussions : Suite aux présentations des centres pilotes, du CRA-W et de l’IRBAB, il est demandé aux personnes présentes si elles ont des commentaires ou des questions concernant la recherche
Un producteur s’inquiète de la disparition des essais régionaux en céréales (à cause du départ à la retraite de Monsieur Couvreur), est-ce que ces essais seront reconduits ou pas ? Beaucoup d’agriculteurs sont inquiets de voir disparaître ces essais.
Monsieur Couvreur se montre rassurant, les essais ne seront pas supprimés, il y aura sûrement un autre système mis en place après son départ à la retraite. Il y aura de toute manière une continuité mais l’information au niveau des agriculteurs arrivera quand même.
Madame Legrand, du CPL Végémar, rappelle que le CPL Végémar fait également des essais et reprendra les essais du CRA-W sur Liège et continuera de collaborer avec le CRA-W et les centres pilotes. L’ensemble de ces acteurs participent également au livre blanc à Gembloux. Il est suggéré qu’il serait bien de communiquer vers les journalistes les présentations qui ont été faites. Le compte-rendu de cette réunion sera public, placé sur le site Internet du Collège des Producteurs.
Une question est posée concernant la dépendance au niveau des hybrides. Le CRA-W est mandaté au niveau de la sélection des semences. Mais le nombre de sélectionneur belge diminue très fortement, il y a un risque que la sélection variétale parte à l’étrange. Luc Couvreur répond qu’il est sûr que la production de semences et l’agréation de variétés a un coût financier important. Il faut donc un retour sur investissement. La recherche pour une nouvelle variété dure 10 ans.
Il est important de faire payer pour les semences certifiées, car elles permettent à l’agriculture d’évoluer et d’améliorer les rendements. Par exemple, aux Etats-Unis, les agriculteurs peuvent utiliser leurs semences mais il n’y a pas de création variétale. Ils sont depuis longtemps avec les mêmes semences. On peut toujours semer des semences hybrides, mais alors on ne créé rien.
Il est objecté que cela ne sert à rien d’avoir plus de rendement alors que les prix chutent sans arrêt.
Le fait d’augmenter les rendements permet aux agriculteurs d’avoir un peu plus de rentrées et de combler la différence. Mais même si l’on avait des rendements plus bas, cela ne changerait rien aux prix du marché. Le rendement belge et le prix mondial ne sont pas liés car le marché belge est insignifiant au niveau du marché mondial
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Secteur « Grandes Cultures »
6. Analyse SWOT (dia 62-63)
Il s’agit d’une analyse des forces et des faiblesses du secteur, cette analyse provient du travail en filière au sein du CFGCW et a été retravaillé avec les 4 représentants désignés du Collège des Producteurs. Elle permettra de dégager les priorités sur lesquelles le secteur souhaite travailler et ainsi les faire remonter vers les pouvoirs publics. Les points en orange sont ceux jugés très importants par les représentants.
(Analyse SWOT modifiée suite à la réunion se trouve en annexe)
Discutions :
Une agricultrice s’inquiète concernant le verdissement de la PAC: est-ce que l’on sait ce qu’il faut planter ? Réponse de la FWA : pour l’instant, rien n’est revenu de la Commission européenne, et il n’y aura probablement rien avant fin octobre. Mais les règles sont en majorité connues. Le choix concernant l’assolement se fera en 2015.
Il est demandé d’ajouter dans les forces qu’en Wallonie, la qualité du sol et le climat relativement favorable
Dans les faiblesses, il est demandé de remplacer le terme « l’accès au foncier », par « l’artificialisation du foncier ».
Il est souligné que l’argent est le nerf de la guerre. Si on veut une recherche efficace, il faut un financement efficace. Les agronomes ne viendront présenter des choses intéressantes que s’ils ont les moyens financiers. Il faut que les fonds suivent pour les réformes.
On attend également du monde scientifique de l’audace dans l’apport de nouvelles idées de recherches permanentes mais également de la clarté dans les indications qu’ils donnent aux agriculteurs. Par exemple dans leur conseil de traitement : on dit de ne pas traiter avant que la maladie ne soit présente, mais ce n’est pas évident. Ceux qui n’ont pas été assez rapides au niveau du traitement fongicide des betteraves peuvent s’en mordre les doigts.
Résumé des discussions concernant la recherche :
La recherche et les centres pilotes ont de plus en plus de problèmes de financement: délais de payement de plus en plus long, remplacement du personnel en cas de départ, non-indexation des subsides,… Hors la recherche et la vulgarisation doivent être ouverts à tous les agriculteurs (cotisants ou non). Il y a de grandes différences dans les modes de financement et les modes de fonctionnements des centres pilotes. Les centres pilotes regroupent toutes les forces vives actives dans leurs domaines d’activités, ils ont chacun acquis une expertise et des contacts avec les institutions avec lesquels ils ont l’habitude de travailler, il est important de ne pas modifier les équilibres mis en place.
Il y a également un problème avec le monde de la sélection variétale. Il y a de moins en moins de sélectionneurs en Belgique, le travail de sélection est très long (10 ans pour une nouvelle variété). Il y a un problème de financement des semences (certifiées), hors les différents intervenants ont clairement démontré l’impact important de la recherche variétale sur l’augmentation de rendements.
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Secteur « Grandes Cultures »
Il est également mentionné le fait qu’il puisse y avoir un observatoire sur les contrats en cours par le pouvoir politique pour aider les agriculteurs à savoir que faire lorsqu’on leur impose les prix. Le monde politique devrait s’impliquer davantage avec les agriculteurs dans les rapports de force permanents entre l’amont et l’aval. Les agriculteurs se sentent minoritaires parce qu’ils ne représentent qu’1 % de la population, mais pourtant ils occupent presque 50 % du territoire belge, ils doivent être pris en considération.
Il est également souligné dans les menaces : l’étouffement administratif dans la gestion des contraintes. Il y a une réelle nécessité d’une simplification administrative. Il faudrait qu’il y ait un pragmatisme qui s’installe.
Un agriculteur fait remarquer la difficulté de remplir les conditions requises au niveau des normes environnementales: comment peut-on produire mieux avec moins d’intrants? L’agriculture écologiquement intensive, c’est le bon traitement au bon moment. Il faudrait que les scientifiques s’adressent au monde politique. Il est temps que les politiques épaulent les agriculteurs.
Dans les menaces, ce qui tracasse beaucoup d’agriculteur, c’est le financement des centres pilotes et de la recherche. La mise en place des centres pilotes a permis de répondre à des questions très pratiques des agriculteurs et de leur fournir des infos sur les valeurs alimentaires. Au départ, il n’y a pas eu d’indexation prévue (80 % du financement de ces centres vient de la région wallonne. 20 % viennent des cotisants), le budget est similaire depuis le début, malgré l’inflation et la hausse des salaires. Le matériel est vieillissant. Ils sont restés viables parce qu’ils reposaient sur des asbl existantes. Les problèmes financiers rendent difficiles de maintenir le personnel. Il y a urgence dans le refinancement de ces centres pilotes. Il faudrait une réflexion générale pour voir comment faire pour continuer. Ça va continuer de se dégrader s’il n’y a pas de moyens supplémentaires.
On peut aussi aller voir dans les pays limitrophes comment ils fonctionnent. Des synergies peuvent être mises en place afin de renforcer les actions. Cela peut donner plus de poids pour faire passer des idées au niveau politique.
Une idée pour le financement des centres pilotes seraient de rendre les cotisations obligatoires.
En France, sur le colza, les agriculteurs paient une cotisation à l’hectare. Comme ils ont beaucoup d’agriculteurs, ça représente des millions.
En Allemagne, les producteurs paient une cotisation sur la semence. Si on appliquait cela à la Belgique, on pourrait avoir entre 40000 et 60000 euros supplémentaires, ce qui représenterait 3 ou 4 euros à l’hectare. Le fait d’être solidaire dans les cotisations pourrait permettre aux centres pilotes pour les céréales et les oléagineux que l’ensemble se sente concernée par les obligations. Les agriculteurs devraient intervenir un peu plus, être plus présents financièrement.
Si les agriculteurs se mettent à financer la recherche, ils devront également être plus présents à la décision.
Il faut également faire attention que la recherche ne soit pas finalement prise en charge par le privé. Il faut un engagement de la région wallonne de continuer à subsidier la recherche et que les agriculteurs aient un droit de regard sur la gestion et puisse également orienter ce qui est fait.
Il faut que les agriculteurs en tirent une plus-value. Quel intérêt de financer des recherches, par exemple sur les OGM, s’ils ne peuvent pas les utiliser ?
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Secteur « Grandes Cultures »
Les centres-pilotes ne demandent pas mieux que les agriculteurs s’investissent davantage dans la recherche et qu’il puisse y avoir un échange. Mais apparemment, les agriculteurs s’investissent plus quand c’est payant.
Il est demandé s’il ne serait pas plus facile de mettre en place une cotisation via l’achat des produits phyto. C’est une arme à double tranchant, si une société met de l’argent dans un centre-pilote, elle risque d’imposer également sa manière de voir.
Il serait bien de créer un groupe de travail sur le sujet, regroupant les syndicats, les agriculteurs, les pouvoirs publics et les centres-pilotes).
10. Divers
Il est demandé quel suivi est apporté aux dossiers qui étaient en cours aux conseils de filières ?
Les dossiers sont traités au cas par cas. Par exemple, le réseau d’alerte mycotoxines continuent. Actuellement, le conseil de filière existe toujours mais n’a plus de moyens. Mais les membres du Conseil de filière ont jugé qu’il est important de garder un lieu de discussion. Maintenant, on travaille pour les producteurs et c’est eux qui décident, mais ces réunions peuvent également servir à consulter la filière.
La chargée de missions grandes cultures pourrait continuer d’animer les réunions de filières pour ainsi continuer de faire remonter les idées via les représentants du collège des producteurs. Il y a également des associations qui sont membres du conseil de filière qui peuvent discuter des attentes du restant de la filière.
11. Définition des mandats des chargés de mission SoCoPro
Hélène Louppe, chargée de mission Grandes Cultures auprès de l’asbl des Services Opérationnels du Collège des Producteurs, demande l’autorisation de représenter les agriculteurs du Collège lors de réunions, telles que celles de Végaplan sur le GIQF et chez Valbiom. Un producteur peut également y assister s’il le souhaite.
Elle reçoit le mandat.
12. Définition de l’ordre du jour provisoire pour la prochaine Assemblée sectorielle et choix dela période
Il serait mieux d’organiser les assemblées en soirée. À partir de 20h. Sur Gembloux, ça serait l’idéal, car c’est plus central. La prochaine Assemblée sectorielle pourrait être organisée en janvier.
Il est demandé aux producteurs présents de mobiliser les producteurs autour d’eux et de s’investir dans le Collège des Producteurs pour que leur avis puisse peser.
Fin de la réunion à 12h40.
Rapporteur : Hélène Louppe-Guiot [email protected]
Annexe 1 : ANALYSE SWOT
Modifications proposées
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Secteur « Grandes Cultures »
Modification de place
Priorités du secteur
Forces
Bonne technicité en conventionnel classique (alimentation animale = feed), souplesse d'adaptation et réceptivité par rapport aux conseils techniques.
Qualité du sol et le climat favorable
Mode de production de plus en plus respectueux de l'environnement.
Dire que le « mode de production est de plus en plus respectueux de l’environnement » laisse penser qu’il n’était pas respectueux avant -> Faiblesse : mauvaise image de l’agriculture dû à des pratiques trop intensives par le passé.
Rotation d’espèce assez variée - peu de monoculture
Grand réseau de dépôt pour le négoce - faible distance entre la ferme et le dépôt. Choix du négociant2
Bonne traçabilité de l'ensemble de la filière, contrôle de la sécurité alimentaire par un monitoring ciblé (avant et après récolte). Existence du GMP, standard vegaplan,… gage de qualité pour l'aval de la filière 2
Production exempte d'OGM2
Entretien de la diversité du paysage
Betteraves, chicorées: secteurs bien structurés ; filière froment : discussions FWA-SYNAGRA-MEUNERIES
Faiblesses
Plus de sélection variétale de blé en Wallonie
Peu d'agriculteurs en filière alimentaire (food) - Prise de risque limitée (à cause du climat, des prix, de la différence de prix entre qualité food et feed) - Filière à faible valeur ajoutée. Ne pas axer tout sur les filières de qualité car cela ne représente pas toute la filière
Réduction du nombre de précédents culturaux ou faibles débouchés d'excellents précédents culturaux (ex: chanvre, légumineuses (pois, féveroles, luzerne,...))
Taille moyenne des exploitations est plus petites que dans zones céréalières voisines
Petite taille des parcelles, morcellement
Céréales : assortiment variétal trop important - turn over variétal trop rapide (difficulté d'allotement homogène, mauvaise connaissance variétale,…). L’assortiment variétal trop important conduit à des difficultés de tri des lots (nombreux dépôts mais de petite taille). Peu d'intégration verticale, donc peu d'influence sur les négociants3.
Stockage à la ferme en général limité ><Problèmes de conservation
Certaines exploitations sont suréquipées (problème de rentabilité)
2 Plus une Force qu’une opportunité 3 Plus un Faiblesse qu’une menace
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Secteur « Grandes Cultures »
Faible attrait pour le travail en coopérative dans la mentalité "solitaire" (individualiste). Il faut réfléchir sur la manière de travailler en commun. Il existe de nombreuses difficultés administratives qui empêchent ou compliquent le travail en commun. ANALYSER l’ensemble des problématiques sur le sujet (PAC, fonds d’investissement CUMA,…)
(nouveaux) ravageurs
Céréales, oléoprotéagineux: absence de groupement de producteurs
Agriculteur = mauvais communicateur. Aider l’agriculteur à mieux communiquer et/ou se structurer pour répondre aux attaques
Opportunités
Possibilité de diversification (food, nouvelles cultures,…)4
Possibilité de se couvrir via le marché à terme par le biais d’un négociant.
Croissance de la population mondiale - Demande mondiale croissante
Disponibilité d'un assortiment variétal diversifié en amélioration génétique constante. Les variétés proposées ont un haut potentiel de rendement et de bonnes résistances aux maladies.
>< Menace : disparition de certaines catégories de blé (P/L faible)
Opportunité de la nouvelle réforme de la PAC : possibilité de créer une organisation de filière –interprofession.
Recherches pour des variétés nécessitant moins d'intrants
Conseil technique performant via les centres de recherche et les centres pilotes. Conseil en rapport avec le milieu et la réalité de terrain
Les outils de contrôle et d'appui du secteur (Réquasud, SIGEC) sont un avantage pour une commercialisation facile
Diversification des débouchés non-alimentaires - Développement des biocarburants et biotechnologies vertes (production d'amidons pour plastiques, papeterie, agrochimie, chimie fine, cosmétiques)
Attrait pour les produits locaux, boum de la filière bière, label "Agriculture de Wallonie", "Terra Brew", Qualité différenciée
Image des produits issus des grandes cultures relativement bonne
Valorisation de + en + variée des paille et autres sous-produits (coproduits)
>< Menace : attention à la fertilité des sols une étude profonde de la fertilité des sols en lien avec les « nouvelles » rotations (cultures intermédiaires, nouvelles cultures, cultures pérennes) et les exportations croissantes de biomasse à partir du champ (voir axes stratégiques CRAW).
Menaces
4 Il s’agit plutôt d’une opportunité qu’une force, car les possibilités sont encore très limitées
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Secteur « Grandes Cultures »
Volatilité des prix - Libéralisation croissante du marché - Suppression des quotas sucriers - PAC diminution du budget pour l'agriculteur et alignement entre pays au niveau européen
Prix du Foncier, artificialisation du foncier
Faible présence d'industries de 1ère et 2ème transformation en RW (meuneries, sucreries, défibreuses chanvre, pressage d'huile,…)
Risque concernant l'avenir de la recherche et de la vulgarisation - délais de financement de la recherche de + en + long – Il faudrait plus axer les recherches sur l’expérimentation pour valider et baliser les futures obligations légales (ex: nouvelles mesures de lutte intégrée (IPM), cultures dérobées) - Réseau d'évaluation des variétés (post-inscription catalogue)
Augmentation des coûts de production;
Image négative des engrais et des produits phytosanitaires,
Diminution des financements des centres pilotes - Avenir incertain – sous-financement. Besoin d’une réforme du financement des centres pilotes,
Etouffement administratif dans la gestion des contraintes. Il y a une réelle nécessité d’une simplification administrative.
Législations très strictes - Conditions de production plus strictes que dans d'autres régions du monde (concurrence déloyale sur un marché mondialisé) Contrôle trop pointilleux, risque de suppression des primes même pour des erreurs mineures.
Législation UE en préparation contre l’effet de volatisation, des particules fines et de la fertilisation N
Nouvelle législation IPM, baisse de 50% des produits phytosanitaires
Difficulté de valorisation de la qualité au niveau mondial et importation de produits ne répondant pas aux exigences européennes
Retard de la Belgique par rapport à l'équipement technologique des autres pays (Attention aux verdissements PAC 2014-2020)
Facteurs ILUC (changements indirects d'utilisation des sols) pour les biocarburants de 1ère génération issus de cultures alimentaires (=biocarburants actuels) Nécessité de démontrer la durabilité de nos productions (vis-à-vis des matières importées : biodiesel à base d'huile de palme et d'huile de soja, bioéthanol issu de la canne à sucre et du maïs)
Image du sucre, du pain, des pommes de terre (caloriques,…) l'image des boulangers, fritiers,... se dégrade (produits congelés, additifs), régime anti sucres (lents), polémique du gluten. Mode de consommation vers plus de produits plus élaborés, on cuisine moins, … La plus-value est créée par l'industrie.
Perte de fertilité des sols due à l’exportation croissante de biomasse
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Secteur « Grandes Cultures »
Annexes
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Assemblée SectorielleGrandes Cultures
Le jeudi 18 septembre 2014 à 9h30
Au Château de Jehay
Assemblée sectorielle Grandes Cultures
Ordre du Jour1. Présentation du Collège des Producteurs2. Désignation du président de séance.3. Approbation de l'ODJ.4. La promotion :
o Présentation des actions 2014 de l’APAQ‐W.
o Proposition par l’assemblée pour le plan stratégique de l’APAQ‐W 2015.5. La recherche et le développement :
o Présentation des centres pilotes et des réseaux d’avertissement.Exemple pratique : les avertissements pucerons.
o Présentation de l’état des recherches du CRA‐W en céréales et en colza.o Présentation des axes de recherches de l’IRBAB.o Synthèse et discussion.
6. Présentation de l’analyse SWOT7. Divers 8. Définition des mandats des chargés de mission SoCoPro9. Définition de l’ODJ provisoire de la prochaine Assemblée sectorielle et choix de la
période.
17/10/2014
2
Assemblée sectorielle Grandes Cultures
Présentation du Collège des Producteurs
1 – Sa mission :
Relayer les avis du secteur auprès des pouvoirspublics.Ces avis sont donnés d’initiative ou en réponse àtoute question que lui soumet le gouvernement oule comité stratégique de l’Agriculture.
Assemblée sectorielle Grandes Cultures
2 – Son organisation :
AvisDemandes
CommentairesObservations
Comité Stratégique Agriculture (COSTRAGRI)
Ministre de l'Agriculture
ou son délégué
SPW DGO3
SPW DGO6APAQW CRAW
Collège des Producteurs (représentants élus)
3 représentantsAssoc. agricoles
wallonnes
2 représentantsAssoc. professionnelles agro‐
alimentaires
1 représentantAssoc. professionnelles
distribution
3 représentantsAssoc. citoyens consommateurs
1 représentantAssoc. protect. environnement
Experts invitésselon besoins et/ou thématiques
Encadrement et
fonctionnement assurés par
la SoCoPro
Grandes culturesLait ‐ Produits laitiers
Ovins ‐ Caprins Pommes de terre Avicole ‐ cunicole
Hortic. ornementale Horticole comestible
Bio
Porcin Viande bovine Aquaculture
Gouvernement
Plans stratégique
s
Actions SPW, CRAw, APAQw, …
Assemblées Sectorielles (ouvertes à tout agriculteur, accessibles à des experts sur invitation)
Producteurs
2 représentantsLait – Prod. laitiers
2 représentantsGrandes cultures
2 représentantsOvins ‐ Caprins
2 représentantsPommes de terre
2 représentantsAvicole ‐ cunicole
2 représentantsBio
2 représentantsHort. ornement.
2 représentantsHort. comestible
2 représentantsPorcin
2 représentantsViande bovine
2 représentantsAquaculture
Consulter les besoinsdes producteurspour viser unemeilleureadéquation desmesures prises par leGouvernement (avisdonné sur demande)
Permettre auxagricul‐ teurs defaire valoir leursintérêts auprès despouvoirs publics(avis donnéd’initiative)
SECTEUR G
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ULTURES
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3
Assemblée sectorielle Grandes Cultures
3 – Les assemblées sectorielles :
Outils de consultation
Tout agriculteur est invité à y participer, qu’il s’agissede réunions spécifiques à son secteur ou de réunionsthématiques.
Objectifs : • répondre à la diversité des secteurs • permettre aux producteurs de faire entendre leurs voix
SECTEUR G
RANDES C
ULTURES
Assemblée sectorielle Grandes Cultures
Objectifs :
• implication directe des agriculteurs dans lesdécisions stratégiques les concernant
• meilleure écoute des intérêts du secteur auprèsdes pouvoirs publics
Opportunités nouvelles :
• orienter la recherche agronomique wallonneconfiée au CRA‐W ou à d’autres partenaires, ainsique la politique de promotion de l’Agriculturewallonne menée par l’Apaq‐w.
• contribuer à l’élaboration de plans stratégiquespour la recherche et la promotion de l’Agriculture.
4 – Le Collège des Producteurs :
SECTEUR G
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ULTURES
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4
Assemblée sectorielle Grandes Cultures
Composition et représentativité :
22 producteurs «porte‐parole» des assemblées sectorielles
• 2 membres pour chacun des 11 secteurs de production• pour une durée minimale de 6 mois et maximale de 3 ans• élus au sein de leurs assemblées sectorielles
10 membres désignés par le gouvernement, représentants
• des associations agricoles wallonnes• des associations de citoyens consommateurs• des associations de protection de l’environnement• du secteur de la distribution• du secteur de l’agro‐alimentaire
4 – Le Collège des Producteurs :
SECTEUR G
RANDES C
ULTURES
Assemblée sectorielle Grandes Cultures
5 – Membres du secteur GRANDES CULTURES:
SECTEUR G
RANDES C
ULTURES
Jacques de MONTPELLIERMembre effectif
Philippe VAN WONTERGHEMMembre effectif
Frédéric VANDEPUTTEMembre suppléant
Xavier LOSSEAUMembre suppléant
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Assemblée sectorielle Grandes Cultures
Désignation du président de séance
Assemblée sectorielle Grandes Cultures
Approbation de l’Ordre du Jour1. Présentation du Collège des Producteurs2. Election du Président de séance.3. Approbation de l'ODJ.4. La promotion :
o Présentation des actions 2014 de l’APAQ‐W.
o Proposition par l’assemblée pour le plan stratégique de l’APAQ‐W 2015.5. La recherche et le développement :
o Présentation des centres pilotes et des réseaux d’avertissement.Exemple pratique : les avertissements pucerons.
o Présentation de l’état des recherches du CRA‐W en céréales et en colza. o Présentation des axes de recherches de l’IRBAB.o Synthèse et discussion.
6. Présentation de l’analyse SWOT 7. Divers 8. Définition des mandats des chargés de mission SoCoPro9. Définition de l’ODJ provisoire de la prochaine Assemblée sectorielle et choix de la
période.
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Assemblée sectorielle Grandes Cultures
La Promotion
1 – Présentation des actions de l’APAQ‐W 2014 Mr Luc Roisin
2 – Proposition par l’assemblée pour le plan stratégique de l’APAQ‐W 2015.
Plan d’action APAQW– Grandes cultures
Assemblée sectorielle Grandes Cultures
SECTEUR G
RANDES C
ULTURES
SECTEURS SEMENCES
Valorisation des semences certifiées en 2010 Plateforme des céréales au CRA‐W de Gembloux : + de 80 céréales depuis la fin du XIX ème siècle Brochure SEMEZ LE FUTUR / La semence certifiée , vecteur du progrès génétique Visites des parcelles commentées les 4 et 5 juin 2010
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Plan d’action APAQW– Grandes cultures
Assemblée sectorielle Grandes Cultures
SECTEUR G
RANDES C
ULTURES
SECTEUR BRASSICOLE
Concours BBBW 2012 ET 2014 Plus de 90 bières présentées à chaque concours 4 Catégories en 2012 , 7 catégories de bières en 2014 : Blanches , Blondes, Ambrées, Brunes, Stouts,
Aromatisées Jury composé de professionnels du secteur
Fonds de promotion Brasseurs Cotisation volontaire des brasseurs pour bénéficier des actions de promotion
Actions de promotion 2014 Participation à Namur Capitale de la bière les 11,12, 13 juillet 2014 Mise en évidence des bières lauréates à Kokorello, Horeca expo, Journées de contact Mise en place d’un logo identifiant les « Belgian Beer of Wallonia » 2 brasseries sont reconnues Agriculture de Wallonie
Assemblée sectorielle Grandes Cultures
La recherche et le développement :
1 – Présentation des centres pilotes et des réseaux d’avertissement. M. Losseau.2 – Exemple pratique : les avertissements pucerons. M. Bertel.3 – Présentation de l’état des recherches du CRA‐W en céréales et en colza. M. L. Couvreur.4 – Présentation des axes de recherches de l’IRBAB. M. JP Vandergeten.5 – Synthèse et discussion.
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Présentation des Centres pilotes et des réseaux d’avertissement
Assemblée sectorielle Grandes Cultures
SECTEUR G
RANDES C
ULTURES
Céréales, oléagineux et protéagineux le CePiCOP(Centre Pilote wallon des Céréales et des Oléo‐Protéagineux)
Maïs le CPM (Centre Pilote Maïs)
Betteraves et Chicorées le CABC (Centre pilote agricole Betteraves et chicorées)
Les Centres pilotes sont regroupés par thématique :
Autres Centres Pilotes en agriculture
… 6 Centres pilotes en horticulture
Pomme de terre le CPP (Centre Pilote Pomme de terre)
Fourrages Fourrages Mieux (Centre Pilote Fourrages)
Présentation des centres pilotes et des réseaux d’avertissement
Assemblée sectorielle Grandes Cultures
SECTEUR G
RANDES C
ULTURES
L’asbl CEPICOP = Centre Pilote wallon des Céréales et des Oléo‐Protéagineux
Centre agricole pour le développement des céréales et des oléo‐protéagineux
L’association pour la promotion des
protéagineux et des oléagineux
Promotion de l’orge de brasserie
POB asbl
Production intégrée en céréales PIC‐ULg
Le centre regroupe une équipe de Recherche + les conventions de 3 asbl
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Assemblée sectorielle Grandes Cultures
SECTEUR G
RANDES C
ULTURES
Sont membres et partenaires actifs dans l’asbl CePiCOP:
Le Centre Pilote regroupe toutes les forces vives actives dans son domaine d’activité : céréales, oléagineux et protéagineux
Présentation des centres pilotes et des réseaux d’avertissement
Assemblée sectorielle Grandes Cultures
SECTEUR G
RANDES C
ULTURES
Les réseaux d’avertissements
Froment / épeautre
Escourgeon
Colza
Betteraves
Chicorées
Maïs
Ravageurs
Maladies
Veille phytotechnique
Ravageurs
Maladies
Veille phytotechnique
Ravageurs
pucerons vecteurs de jaunisse nanisante
mouche grise
pucerons, criocères et cécidomyies
pucerons vecteurs de jaunisse nanisante
rhynchosporiose, helminthosporiose, ramulariose, rouille naine, oïdium, …
maladies du pied, rouilles jaune/brune, septoriose, fusariose, helminthosporiose,…
Ravageurs automne et printemps ‐ altises, charançons, méligèthes, cécidomyies des siliques
Présentation des centres pilotes et des réseaux d’avertissement
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SECTEUR G
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ULTURES
La jaunisse nanisante de l’orge
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Virologie : 117 collectes tous < à 5 % de potentiellement virosées
7 > à 0 % de plantes occupées ; 10 à 0 %À « la sortie » de l’hiver
À l’entrée de l’hiver
en froment, tous < à 5 % de plantes occupées
Avec 14, 8, 6, 4, 4, 1, 1 % de plantes occupées
Colonies 1 à maximum 3 pucerons
15 sites < à 5 % de plantes occupées 4 sites > à 5 % de plantes occupées (9-15-18-22 %)
La jaunisse nanisante de l’orge (saison 2013‐2014)
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Recommandations
18/02/2014
25/03/2014
Inspecter et en présence de pucerons, un insecticide appliqué aux premiers beaux jours pourrait limiter l’extension des taches de jaunisse.
Depuis 10 jours, les symptômes de jaunisse nanisante apparaissent : plages de 15 à 50 cm de diamètre, exceptionnellement plus.
La jaunisse nanisante de l’orge (saison 2013‐2014)
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Ravageurs d’été en 2014du 06/05 au 17/06
< à 1 puceron / tallepucerons
criocères < à 3 larves / 10 talles
cécidomyiesAnnée à risque (coïncidence) avec réserve de cécidomyie orange croissante intervention insecticide recommandée si localement beaucoup de cécidomyie sont observées
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ULTURES
Travail en délais court
Objectif, intérêt
Contrainte du système
Observation Lundi
Avis 1er jet mardi am
relecture mardi am
Diffusionmardi pm
Les avertissements CADCO‐Actualité‐Céréales
Ravageurs d’été 7 avertissements en 2014
Jaunisse nanisante 10 avertissements pour la saison 2013-2014
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Etat des recherches du CRA-W
en céréales et en colza
L. COUVREUR
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3 axes:
• Climat
• Sol
• Plantes
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• Climat
Bilan annuel des conditions climatiques et analyse pluriannuelle
Utilisation de l’imagerie satellitaire en vue d’estimer : - la production
- éventuellement les dégâts
Conception de cartes de vulnérabilité face à l’occurrence d ’événements météo extrêmes
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• Sol – sauvegarde de la fertilité des sols
Rotation
Gestion de la matière organique du solessais permanents 1959
Fertilisation phospho-potassique
Etude des techniques simplifiées innovantes du travail du sol et du labour
Utilisation des possibilités offertes par les mesures de pénétrométrie
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• Plantes – agriculture écologiquement intensive et rentable
Variétés
Stratégies de conservation des ressources génétiques et identification de caractères intéressants
Amélioration des variétés d’épeautre, y compris la sélection conservatrice,
l’agriculture conventionnelle et biologique
Catalogue belge des variétés : essais DHS et VCU
Essais de post-inscription réalisés dans un réseau d’expérimentation régionale
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• Plantes – agriculture écologiquement intensive et rentable
Fertilisation des cultures
Mise en œuvre des outils permettant une adaptation des conseils de fumure : logiciel AZOFERT, Livre blanc, VALOR,…
Fertilisation des céréales en agriculture biologique
Etude des associations céréales-légumineuses
Evaluation des reliquats azotés post récolte, APL
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• Plantes – agriculture écologiquement intensive et rentable
Caractériser les bio-agresseurs, connaître leur cycle biologique
Etude de l’écologie des adventices: matricaire, gaillet, vulpin des champs
Détermination de la population des pucerons vecteurs de jaunisse nanisante et de leur pouvoir virulifère. Surveillance des vols des cécydomies oranges,…
Mesurer l’inoculum aérien des pathogènes des céréales
Estimation du risque de mycotoxines en froment
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• Plantes – agriculture écologiquement intensive et rentable
Mise en œuvre de leviers pour une lutte intégrée
Rapport d’essais d’efficacité et de sélectivité sur les cultures des produits phytosanitaires
Avertissement du risque potentiel suivant les régions de la jaunisse nanisante , de la mouche grise,…
Communication de l’état des lieux annuel du risque myctoxines
Conception de modèles de prévision susceptibles de remplacer des traitements systématiques par des « prescriptions » adaptées aux besoins réels des cultures
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• Plantes – agriculture écologiquement intensive et rentable
Mécanisation
Etude pour une réduction de la consommationdes engins agricoles
Diagnostics technico-économiques du matériel agricole
Contrôle des pulvérisateurs en vue d’une maîtrise quantitative et qualitative de l’application des phytos
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• Plantes – agriculture écologiquement intensive et rentable
Qualité – Valorisation de la récolte - Filières
Mise au point de méthodes analytiques pour la détectiondes « indésirables » : résidus phyto, OGM, mycotoxines,…
Caractérisation des produits de récolte et étude de leur adaptation à la transformation
Développement et transfert de méthodes spectroscopiques d’analyse rapide et non destructrice
Etude des alternatives potentielles de valorisation des céréales
Analyses socio-économiques et sociales du cycle de vie (ACV) et application aux filières céréales wallonnes
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• Colza
Etude variétale et intérêt pour les variétés hybrides
Caractérisations des composants de la graine: huile, protéines, glucosinolates,…
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• Colza
Rapport d’essais d’efficacité et de sélectivité sur les cultures des produits phytosanitaires
Participation au réseau de piégeage des insectes et avertissement de traitement ou de non-traitement
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Merci pour votre
attention
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Assemblée Sectorielle « Grandes Cultures » ‐ Jehay 18/09/2014
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• Existe depuis 1932 et nouveaux statuts depuis avril 2011• Centre Pilote pour les cultures de betterave et de chicorée• Collaborations accrues au niveau international• Matériels d’essais performants et logistique efficace
IRBAB
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Equipement Semoir HEGE 6 rangs pour parcelles expérimentales (environ 7.500/an)
Système de récolte en 2 phases:
Effeuilleuse 6r + arrachage 2r extérieurs (EVOGIL)
Arracheuse 4 r tractée (EDENHALL)
Centre de réception.analyse ±250 parcelles/j, .maximum 350 échantillons de râpure analysés par jour
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• Existe depuis 1932 et nouveaux statuts depuis avril 2011
• Centre Pilote pour les cultures de betterave et de chicorée
• Collaborations accrues au niveau international
• Matériels d’essais performants et logistique efficace
• Équipe de 15 personnes compétentes et spécialisées
• Reconnu GEP (insecticides, herbicides, fongicides)
• Objectifs‐ recherche appliquée, communication‐ coordination et initiative de la recherche fondamentale
(CRA‐W, universités, …)‐ production d’un maximum de sucre blanc par hectare‐ rentabilité‐ respect de la législation et de l’environnement
IRBAB
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Structure?
• Assemblée Générale
• Conseil d’AdministrationMembres (max 13)6 planteurs (2 Fédé RT –1 CoCo Ht Iscal – 1 CBB – 1 Verbond Tiense – 1 CoCo VL)6 fabricants (4 RT – 2 ISCAL)Observateurs4 personnes (1 SPW – 1 Vo – 1 FWA – 1 BB)
• Comité Technique Betterave (CTB)
• Comité Technique Chicorée (CTC)Ingénieurs IRBAB – planteurs – fabricants – centres de recherches (CRA‐W ‐ ILVO) –provinces – écoles – experts (universités, autres), …
PVBC (Programme de Vulgarisation Betterave Chicorée)
• FinancementCotisation secteur (2/3 fabricants – 1/3 planteurs) – Pouvoirs Publics (Fédéral ‐ SPW – Vo) – Essais officiels variétaux – Prov. Br. Flamand ‐ Organisation agricole (BB) –Essais pour tiers
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• Indispensables‐ Belgique = 59.760 ha‐ analogies de la culture entre pays européens‐ règles européennes
• Bilatérales‐machinisme (avec l’institut français ITB)‐ tipules (avec l’institut hollandais IRS)
• IIRBInstitut International de Recherches Betteravières‐ fondé en 1931 (Berger, Directeur RT)‐ 400 membres (30% recherche)‐ 11 Groupes de Travail & Projets
• INTERREG projets transfrontaliers spécifiques
• COBRI Coordination Beet Research International (5 pays)
Collaborations nationales et internationales
>13.000 visiteurs
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• Accélérer l’augmentation des rendements?2006 (nouveau régime sucre) – 2017 (suppression des quotas) –concurrence autres sources de sucres
• Comment augmenter les rendements?‐sélection & contrôle des variétés, le contrôle de la qualité des graines
Objectifs de la recherche et de la communication
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• papier filtre plissé + 30 cc eau / 10 jours on 20 °C obscurité
• minimum pouvoir germinatif (90%) et minimum monogermie (95%)
• calibre des graines (Bonner method) (max 6% hors calibre 3,50 – 4,75 mm)
• analyses matières actives Thiram 6 g/U (minimum 3,5), Hymexazol 14g (10,4), Tefluthrine 6g (5,4), Imidacloprid 90 (83), Thiamethoxame 60 (55,2), Clothianidine60 (55,2), Beta‐cyfluthrine 8 (7,2)
• Tests à froid‐non‐officiel‐sur mixture de terreau‐sable‐8 répétitions de 50 graines‐18 jours à 10°C
puis 7 jours à 20°Cvitesse de germination et germination totale
Analyses graines sur lots commerciaux (sucreries)
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• Accélérer l’augmentation des rendements?2006 (nouveau régime sucre) – 2017 (suppression des quotas) – concurrence autres sources de sucres
• Comment augmenter les rendements?‐sélection & contrôle des variétés, le contrôle de la qualité des graines
choix parcelles, travail du sol et semis‐réduction des pertes de récolte et de conservation
Objectifs de la recherche et de la communication
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Conservation des betteraves et qualité
Respiromètre
Allongement des campagnes
Conservation des betteraves‐modalités‐ impact des blessures à la récolte, des variétés, du décolletage, …
Toptex & Jupettes
<5% pertes en poids sucre± 300‐350 °DJ T°intou ± 270 °DJ T°ext
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• Accélérer l’augmentation des rendements?2006 (nouveau régime sucre) – 2017 (suppression des quotas) –concurrence autres sources de sucres
• Comment augmenter les rendements?‐sélection & contrôle des variétés, le contrôle de la qualité des graines
choix parcelles, travail du sol et semis‐réduction des pertes de récolte et de conservation‐contrôle des maladies,
Objectifs de la recherche et de la communication
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• Actuellement: seuils de traitements
• Liste fongicides agréés (web)betteraves & chicorées
doses & spectre d’activitéDAR (21 à 45 jours)
Gestion des maladies du feuillage
Demain?: traitements avant l’apparition symptômes
projet COBRI en discussion (avec cofinancement?)
pièges à spores & identification/quantification PCR (?)(recherches également en cours: UCL, …)
traitements régionaux, préventifs et ciblés
intéressant dans le cadre IPM, prévention des résistances
possibilités d’appareils partagés avec d’autres cultures
réseau Europe (du nord)? piège Burckhardt
maladies
en juillet
seuil de traitement
feuilles avec symptômes
%
en août
seuil de traitement
feuilles avec symptômes
%
cercosporiose 5 20
ramulariose 5 20
oïdium 15 30
rouille 15 30
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• Accélérer l’augmentation des rendements?2006 (nouveau régime sucre) – 2017 (suppression des quotas) –concurrence autres sources de sucres
• Comment augmenter les rendements?‐sélection & contrôle des variétés, le contrôle de la qualité des graines
choix parcelles, travail du sol et semis‐réduction des pertes de récolte et de conservation‐contrôle des maladies, parasites et adventices
Objectifs de la recherche et de la communication
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• 1 larve = ‐ 3 kg de sucre/ha
• si nématodes = variétés tolérantes
• présence de nématodes dans la couche de sol 30 à 60 cm
• nématodes et symptômes de carence en magnésium sont liés
• impact des engrais verts
• étude du degré de tolérance des variétés (Pf/Pi)
Nématodes (heterodera schachtii)
cofinancement SPW
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• Accélérer l’augmentation des rendements?2006 (nouveau régime sucre) – 2017 (suppression des quotas) – concurrence autres sources de sucres
• Comment augmenter les rendements?‐sélection & contrôle des variétés, le contrôle de la qualité des graines
choix parcelles, travail du sol et semis (=70%)‐réduction des pertes de récolte et de conservation (20%)‐contrôle des maladies, parasites et adventices (10%)‐changement climatique‐pistes:gestion des résistances, betterave automnale,allongement des périodes de végétation,…
• Communicationréseau champs observations, le « Betteravier », visite essais, site internet, formations, messagerie, Betteravenir 2011, DésherbAvenir 2013, Avernas 2013, BeetEurope 2016, … avec pour objectif réduire l’écart de rendement entre champs essais IRBAB et pratique
Objectifs de la recherche et de la communication
14
16
18
20
160 175 190 205 220 235 250
Nombre de jours de végétation
Rendement sucre (t/ha) (Lens St Remy, 2011)
y = 0.2935x + 12.392R² = 0.582
y = 0.2272x + 9.5834R² = 0.6028
8
10
12
14
16
18
20
22
tonnes sucre / ha
trial
farmer
y = 1.2678x + 72.251R² = 0.5593
y = 1.0529x + 57.498R² = 0.611
50
60
70
80
90
100
110
racines (t/ha)
trial
farmer
y = 0.0794x + 17.22R² = 0.2372
y = 0.0649x + 16.735R² = 0.3182
15
16
17
18
19
20
21
richesse (%)
trial
farmer
58
• +227 kg sucre/an
• = +1,05 t de racines & +0,06 °S
Evolution des rendements 1996‐2012
Essais IRBAB
Rendements planteurs
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Production et environnement
Ajustement des intrantsengrais (module N & nouveau module P,K)
matières activesvariétés résistantes aux maladies
APL (Azote Potentiellement Lessivable)
Erosion: non‐labour, strip‐till?, …
Chenille sur machine de récolte
IPM‐transposition de règles européennes‐limiter risques pour l’homme et environnement‐évaluation de tous les systèmes de protection‐respect des écosystèmes‐impact sur rotation, choix variétal, fumure, …
Compaction des sols
…
TCSL & Strip‐Till
Pulvérisateur expérimentations
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ProductionRentabilité
QualitéEnvironnement
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Assemblée sectorielle Grandes Cultures
Ordre du Jour6. Présentation de l’analyse SWOT
7. Divers
8. Définition des mandats des chargés de mission SoCoPro
9. Définition de l’ODJ provisoire de la prochaine Assemblée sectorielle et choix de la période.
Assemblée sectorielle Grandes Cultures
SECTEUR G
RANDES C
ULTURES
Forces
Bonne technicité en conventionnel classique (alimentation animale = feed),souplesse d'adaptation et réceptivité par rapport aux conseils techniques
Possibilité de diversification (food, nouvelles cultures,…)
Mode de production de plus en plus respectueux de l'environnement
Rotation variétale assez variée ‐ peu de monoculture
Valorisation de + en + variée de la paille et autres sous‐produits (coproduits)
Entretien de la diversité du paysage
Betteraves, chicorées: secteurs bien structurés
Faiblesses
Peu d'agriculteurs en filière alimentaire (food) ‐ Prise de risque limitée (à causedu climat, des prix, de la différence de prix entre qualité food et feed) ‐ Filière àfaible valeur ajoutée. Ne pas axer tout sur les filières de qualité car cela nereprésente pas toute la filière
Réduction du nombre de précédents culturaux ou faibles débouchés d'excellentsprécédents culturaux (ex: chanvre, légumineuses (pois, féveroles, luzerne,...))
Taille moyenne exploitation < zones céréalières voisines
Petite taille des parcelles, morcellement
Stockage à la ferme en général limité
Problèmes de conservation
Certaines exploitations sont suréquipées (problème de rentabilité)
Faible attrait pour le travail en coopérative dans la mentalité "solitaire"(individualiste). Il faut réfléchir sur la manière de travailler en commun. Ilexiste de nombreuses difficultés administratives qui empêchent oucompliquent le travail en commun. ANALYSER l’ensemble des problématiquessur le sujet (PAC, fonds d’investissement CUMA,…)
(nouveaux) ravageurs
Céréales, oléoprotéagineux: absence de groupement de producteurs
Agriculteur = mauvais communicateur. Aider l’agriculteur à mieuxcommuniquer et/ou se structurer pour répondre aux attaques
Analyse SWOT
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SECTEUR G
RANDES C
ULTURES
Opportunités Croissance de la population mondiale ‐ Demande mondiale croissante
Disponibilité d'un assortiment variétal diversifié en amélioration génétique constante.Les variétés proposées ont un haut potentiel de rendement et de bonnes résistancesaux maladies.
Grand réseau de dépôt pour le négoce ‐ faible distance entre la ferme et le dépôt.Choix du négociant
Recherches pour des variétés nécessitant moins d'intrants
Conseil technique performant via les centres de recherche et les centres pilotes.Conseil en rapport avec le milieu et la réalité de terrain
Les outils de contrôle et d'appui du secteur (Réquasud, SIGEC) sont un avantage pourune commercialisation facile
Bonne traçabilité de l'ensemble de la filière. Existence du GMP, GIQF,… gage de qualitépour l'aval de la filière
Production exempte d'OGM
Diversification des débouchés non‐alimentaires ‐ Développement des biocarburants etbiotechnologies vertes (production d'amidons pour plastiques, papeterie, agrochimie,chimie fine, cosmétiques)
Attrait pour les produits locaux, boum de la filière bière, label "Agriculture deWallonie", "Terra Brew", Qualité différenciée
Image des produits issus des grandes cultures relativement bonne
Menaces Volatilité des prix ‐ Libéralisation croissante du marché ‐ Suppression des quotas
sucriers ‐ PAC diminution du budget pour l'agriculteur et alignement entre pays auniveau européen
Prix du Foncier
céréales : assortiment variétal trop important ‐ turn over trop rapide (difficultéd'allotement homogène, mauvaise connaissance variétale,…)
Equipement de stockage du négoce peu adapté au tri des lots. Peu d'intégrationverticale, donc peu d'influence sur les négociants.
Faible présence d'industries de 1ère et 2ème transformation en RW (meuneries,sucreries, défibreuses chanvre, pressage d'huile,…)
Risque concernant l'avenir de la recherche et de la vulgarisation ‐ délais definancement de la recherche de + en + long – Il faudrait plus axer les recherches surl’expérimentation pour valider et baliser les futures obligations légales (ex: nouvellesmesures de lutte intégrée (IPM), cultures dérobées) ‐ Réseau d'évaluation desvariétés (post‐inscription catalogue)
Augmentation des coûts de production; image négative des engrais et des produitsphytosanitaires,
Diminution des financements des centres pilotes ‐ Avenir incertain – sous‐financement. Besoin d’une réforme du financement des centres pilotes,
Législations très strictes ‐ Conditions de production plus strictes que dans d'autresrégions du monde (concurrence déloyale sur un marché mondialisé)
Difficulté de valorisation de la qualité au niveau mondial et importation de produits nerépondant pas aux exigences européennes
Retard de la Belgique par rapport à l'équipement technologique des autres pays(Attention aux verdissements PAC 2014‐2020)
Facteurs ILUC (changements indirects d'utilisation des sols) pour les biocarburants de1ère génération issus de cultures alimentaires (=biocarburants actuels)Nécessité de démontrer la durabilité de nos productions (vis‐à‐vis des matièresimportées : biodiesel à base d'huile de palme et d'huile de soja, bioéthanol issu de lacanne à sucre et du maïs)
Image du sucre, du pain, des pommes de terre (caloriques,…) l'image des boulangers,fritiers,... se dégrade (produits congelés, additifs), régime anti sucres (lents), polémiquedu gluten. Mode de consommation vers plus de produits plus élaborés, on cuisinemoins, … La plus value est créée par l'industrie,
Assemblée sectorielle Grandes Cultures
Ordre du Jour
7. Divers
8. Définition des mandats des chargés de mission SoCoPro
9. Définition de l’ODJ provisoire de la prochaine Assemblée sectorielle et choix de la période.
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Assemblée sectorielle Grandes Cultures
SECTEUR G
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ULTURES
Merci de votre attentionHELENE LOUPPE GUIOT
SoCoPro ‐ Service opérationnel du Collège des ProducteursChargée de mission – Secteur Grandes cultures et pommes de terre industrielles
Avenue Comte de Smet de Nayer 14, boite 35000 Namur
Tel: + 32 (0)81/24.04.44Fax: + 32 (0)81/24.04.59