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8 OptionBio | mercredi 10 octobre 2012 | n° 478
cardiovasculaire
Hypercholestérolémie familiale : inscrite dans l’ADN et sur Internet
Le premier site d’information sur
l’hypercholestérolémie familiale
(HF) s’est ouvert sur Internet à
l’initiative de Genzyme, division
biotech du groupe Sanofi1, pro-
posant des données validées et
actualisées sur cette pathologie
méconnue, dont les conséquences
sont graves, dues, semble-t-il, à
une confusion : on tend à la ranger
parmi les hypercholestérolémies
communes, liées au mode de vie,
relativement maîtrisées par des
règles hygiéno-diététiques et des
traitements ciblés.
L’HF est une des maladies génétiques héréditaires les plus fréquentes, carac-
-malement élevé dès l’enfance. Son dépistage précoce s’impose en raison du risque cardio-cérébrovasculaire dès l’enfance en l’absence de prise
en charge. La prévalence de l’HF est
diagnostiqués. Le dépistage précoce d’une HF peut prévenir le risque vas-culaire global. Les parents proches
d’un sujet porteur ont un risque de
d’HF. Le dépistage intrafamilial se jus-tifie donc à partir d’un cas, aussi pré-coce que possible. Le site propose des informations validées, avec à l’appui schémas et vidéos, permettant une meilleure compréhension de la mala-die et des atteintes cardiovasculaires. Pédagogique et documenté, il doit permettre de motiver les patients. Spécialistes des hyperlipidémies, les
-
prévention des maladies cardiovascu-laires du CHU Pitié-Salpêtrière à Paris, estiment que la création de ce site d’information est l’exemple de ce qu’il
processus de sensibilisationfamilial, diagnostic biologique), prise en charge plus précoces, prévention des complications vasculaires sont
auxquelles la NSFA par-ticipe activement, que ce site va aussi favoriser
La création de ce site internet, renforcée par la perspective d’un nouveau traitement [on en saura plus prochainement], est en cohérence avec l’engagement historique de Gen-zyme
|Y.-M. D.
Note1. www.info-hf.fr
diabète
Avis aux assureurs : les diabétiques vivent toujours plus vieux !
Coup de colère d’équipes d’épi-
démiologie et de santé publique
de l’Université de Pennsylva-
nie (Pittsburgh, Trevor Orchard
et coll.) : l’étude prospective
Pittsburgh Epidemiology of Dia-betes Complications (EDC) montre
que l’espérance de vie des diabé-
tiques de type 1 a augmenté entre
1950-1964 et 1965-1980, or les
sociétés d’assurance n’en tiennent
pas compte.
Alors que la survie moyenne des diabétiques de type 1 n’a cessé d’augmenter, l’impact en termes
life expectancy)
était de l’estimer à partir de cohortes
sous-groupes ont été définis à partir de l’année de diagnostic : l’un entre
de Pittsburgh.La survie du diabète de type 1 a progressé, quant à son impact sur
chargée en comparant rétrospecti-vement les deux cohortes en fonc-tion de l’année de diagnostic et en s’arrêtant au 31 décembre 2009.
dans la cohorte 1965-1980. L’espé-rance de vie à la naissance des
sujets de la cohorte 1965-1980 était supérieure d’environ 15 ans à celle
persistant quels que soient le sexe et le statut pubertaire au diagnostic.Conclusion des auteurs : l’augmen-tation de l’espérance de vie met en lumière le besoin pour les assureurs
to update) leurs statistiques parce que l’indexation des primes d’assurance imposées aux diabétiques est basée sur des données estimatives dépassées ! |
Y.-M. D.SourceAmerican Diabetes Association : Diabetes 30/7/
2012, published online before print July 30, 2012,
doi: 10.2337/db11-1625 . [email protected].
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