Comité Technique
Du Cluster REXCAP
EPL de Melle
Le mardi 7 février 2017
Bien-être animal
en filière caprine
(BEA)
Sommaire
• Introduction succincte les enjeux du Bien Etre Animal (BEA) pour la filière caprine, par les professionnels,
• interventions de Virginie MICHEL, expert BEA à l’ANSES et à l’EFSSA et Anne AUPIAIX, Idèle :
– Etat des connaissances sur le bien-être animal, – Présentation de l’étude ROBUSTKID : Maîtriser le bien-être animal et la santé
précoce des chevrettes de renouvellement pour améliorer leur robustesse et leur longévité,
– Sujets d’actualité et points d’attention• Bien-être animal en élevage caprin : démarche d'évaluation (Synthèse des
travaux étudiants 2013-2015) par Amélie TASSIN, CFPPA de Melle
Temps d’échange et débatComment penser le bien être animal ? Et comment mieux prévenir et guérir des actions militantes BEA ? Actions ?
Le contexte
• Un environnement militant sur le BEA• Une image positive des fromages de chèvre• Des questions clefs sur les systèmes de
production caprins
Quel diagnostic poser ? Quelle posture prendre?Quelles pistes de réponses et de discours ?
L’état des connaissances et les démarches d’évaluation sur
le bien-être animal (BEA): « Indicateurs et évaluation
du bien-être des herbivores »
Indicateurs et évaluation du bien-être des herbivores :
Quelques exemples de réalisations et de projets
REXCAP – Melle - 7 février 20175
Anne AUPIAIS
Institut de l’Elevage
REXCAP – Melle – 7 février 2017 6
Des acteurs différents
BIEN-ETRE
ANIMAL
ZOOTECHNIQUE éleveurs, techniciens
COMMUNICAT-IONNELLE demande sociale
REGLEMENTAIREDGAl, Commission
EuropéenneOIE
PHILOSO-PHIQUE
Associations de protection animale,
consommateurs
REXCAP – Melle – 7 février 2017 7
à partir des années 1960• les systèmes agricoles se sont intensifiés pour satisfaire la
demande• les relations entre consommateurs et éleveurs se sont
distendues• certaines pratiques d’élevage (transport, abattage, élevages
intensifs) commencent à être remises en cause par lescitoyens relayés par les associations de protection animale
à partir de la fin des années 1970 laréglementation concernant le bien-être animals’est rapidement étoffée en Europe sous lapression des associations de protection desanimaux
Contexte
REXCAP – Melle – 7 février 2017 8
1992 : définition du bien-être animal par leFAWC = respecter les « 5 libertés » del’animal
A partir de 1998 : réflexions au niveaueuropéen (COST 846 « Measuring andMonitoring of Farm Animal Welfare”, diversprojets nationaux) sur des outils d’évaluationdu bien-être des animaux d’élevage :– des indicateurs sont retenus pour évaluer le bien-être chez
les bovins– des réflexions autour des objectifs d’une évaluation du bien-
être des animaux de ferme pour les différents acteurs
Contexte
2004 :– l’Acta finance un projet sur l’évaluation du bien-être chez les
vaches laitières, les porcs et les poules (pilotage : Institut del’Elevage)
– la Commission Européenne finance le projet Welfare Qualitydont le premier objectif est de mettre en place un labelstandardisé sur le bien-être des animaux de ferme (vacheslaitières, porcs, volailles)
2010 :– Le Casdar puis FranceAgrimer financent le projet SALINOV
sur l’évaluation du bien-être chez les ovins (pilotage : Institutde l’Elevage et partenariat : INRA et CIIRPO)
– la Commission Européenne finance le projet AWIN (AnimalWelfare Indicators) avec un objectif d’évaluation du bien-êtreet de la douleur (dindes, ovins, caprins, chevaux, ânes)
REXCAP – Melle – 7 février 2017 9
Contexte
Le bien-être définition de l’OIE
REXCAP – Melle – 7 février 201710
Pas de faim prolongée
Pas de soif prolongée
Confort au repos
Confort thermique
Liberté de mouvement
Pas de blessures
Pas de maladies
Pas de douleur
Comportement social normal
Comportement spécifique normal
Bonne relations homme-animal
Pas d’émotion négative et
émotion positive
On entend par bien-être la manière dont un animal évolue
dans les conditions qui l’entourent. Le bien-être d’un
animal (évalué selon des bases scientifiques) est considéré comme satisfaisant si les
critères suivants sont réunis : bon état nutritionnel, confort suffisant, bon état de santé,
sécurité, possibilité d’expression du
comportement naturel, absence de souffrances telles
que douleur, peur ou détresse. (OIE)
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Le bien-être définition de l’OIE
REXCAP – Melle – 7 février 2017 11
Pas de faim prolongée
Pas de soif prolongée
Confort au repos
Confort thermique
Liberté de mouvement
Pas de blessures
Pas de maladies
Pas de douleur
Comportement social normal
Comportement spécifique normal
Bonne relations homme-animal
Pas d’émotion négative et
émotion positive
12 critères pour lesquels on doit
valider des indicateurs
permettant de les mesurer
REXCAP – Melle – 7 février 2017 12
Evaluer le bien-être : quels objectifs ?
Evaluation du bien-
être
Approche analytique
Logique d’interventio
n-conseil
Logique de certification et
de contrôle
Conception/ évaluation
de systèmes
Evaluer le bien-être : quels objectifs ?
REXCAP – Melle – 7 février 2017 13
l’évaluation du bien-être de manière holistique (ouglobale)…• méthode avec agrégation de critères. Exemple : projet européen
Welfare Quality®• méthode avec des mesures Iceberg (mesures qui paraissent les
plus pertinentes). Exemple : projet ACTA sur l’évaluation du bien-être des vaches laitières
… ou la gestion des risques qui ont été au préalableidentifiés comme majeurs (EFSA)• utilisation de mesures donnant une information sur le niveau de
maitrise de ces risques
Les indicateurs de bien-être Choix des indicateurs
Garantie de moyens Garantie de résultats
Validation des indicateurs Faisable Précis Reproductible Répétable
Sensible Spécifique
REXCAP – Melle – 7 février 2017 14
Le projet Acta : évaluation du bien-être chez les vaches laitières
REXCAP – Melle – 7 février 2017 15
ScientifiquesEleveurs
ConsommateursDes indicateurs candidats
10 fermes * 30 vachesReproductibilité
inter et intra
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Lésions au cou (1)Lésions au fanon (2)Lésions aux genoux (3)Lésions à l’épaule (4)Lésions sur la colonne (5)Lésions sur les côtes (6)Lésions au bassin (7)Tarsites (8)Lésions à la queue / aux trayons (9)
Sites d’observation des blessures (Source : Patouillard, 1999)
Pas de boiterie (Note 0)
A l’arrêt En marche
A l’arrêt En marche
Suspicion de boiterie (Note 1)
A l’arrêt En marche
Boiterie avérée (Note 2)
Echelle simplifiée de notation des boiteries (source : ZINPRO)
Zone A : arrière (dont mamelle)
Zone B : mamelle vue de côté
Zone C : ventre
Zone D : cuisse
Zone E : pied-jarret
Grille de notation de la propreté (Source : Faye et Barnouin, 1985)
Repères de notation pour l’état d’engraissement (Source : ITEB,
1984)
Note 1 Note 4
(Source : protocole inspiré de Munksgaard et al., 2001)
REXCAP – Melle – 7 février 2017 17
Faisabilité Repro inter Repro intraBlessures ouiBoiteries oui Forte MoyennePropreté oui Forte ForteEtat d'engraissement oui Forte MoyenneQuantification des déplacements non Forte faiblePositions et activités nonActivités ponctuelles non Forte faibleComportement de lever et de coucher ouiPositions debout et couché oui Forte faibleTest de crainte de l'homme non Forte faibleTest d'évitement oui Forte faible
Le projet Acta : évaluation du bien-être chez les vaches laitières
REXCAP – Melle – 7 février 2017 18
Sélection des indicateurs discriminants
71 fermes37 « étables entravées »
34 « aires paillées »
IndicateursAdaptés à la demande
Le projet Acta : évaluation du bien-être chez les vaches laitières
ScientifiquesEleveurs
Consommateurs Des indicateurs candidats10 fermes * 30 vaches
Reproductibilitéinter et intra
Le projet Welfare Quality
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Un jugement global
Scientifiquement établie pouvant aider à la prise de decisions
par rapport à une labellisation
Mesu
res
Critè
res
Classification
Principe
s
~40Mesures en ferme
4Dimensions
indépendantes
12jugements
1Classification en 4
classes
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Le projet Welfare Quality
+ de 40 mesures
12 Critères
4 Principes
Arbre de décisionScoring à dire d’expertRecherche d’une fonction spline non-linéaire définie par ajustement aux scoresAgrégation par intégrale de Choquet
Agrégation par intégrale de ChoquetLimitation des compensations et plus de poids à certains critèresPlus de poids aux mauvaises notes
Normalisation et agrégationScore 0 à 100
Agrégation et décision
… et comment modéliser l’avis des experts pour porter un jugement
Un jugement plus qu’une évaluation : l’agrégation a ses limites
Valable à un instant t
On vit dans un monde de risques … ... qu’il faut gérer en amont
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Le projet Welfare Quality
REXCAP – Melle – 7 février 2017 22
Le projet SALINOV
Identification indicateurs, faisabilité, reproductibilité et
répétabilité en conditions estivales. Printemps-été 2010
Hiver 2010-2011faisabilité, reproductibilité et répétabilité en conditions
hivernales.
Printemps-été 2011 variabilité des indicateurs en conditions estivales.
Hiver 2014-2015variabilité en conditions hivernales, comparaison deux
conduites hivernales.
Le projet SALINOV
REXCAP – Melle – 7 février 2017 24
Indicateurs Faisabilité Repro intra Repro inter NEC O F F
Dentition O NE NE
Propreté des flancs O NE NE
Humidité de la toison O f F
Blessures totales O F F
Boiteries O F F
Problèmes respiratoires
Ecoulement nasal O F F
Ecoulement oculaire O M F
Respiration entravée O NE NE
Toux O NE NE
Propreté arrière train O F F
Mammites O F F
Anémie O NE NE
Réactivité à l’approche
d’un Homme
DF-H O f à M F
DF-FC O f à M F
Latence de fuite O f à M F
Réactivité à l’approche d’un individu par l’Homme N NE NE
Réactivité à la manipulation O NE NE
QBA O NE NE
Réaction à un perturbateur N NE NE
Le projet européen AWIN (Ovins) Phase 1 = observation des animaux en groupe, en situation
• Mesures sur l’environnement : eau, environnement• Mesures sur l’animal :
Comportement• • Etat émotionnel des animaux (QBA)• • Comportement : 20 min d’observation• • Evaluation de la peur : approche de l’Homme (berger et observateur) Physiques
• • Toison (propreté, longueur, qualité)• • Longueur de la queue • • Boiteries
Phase 2 = observation individuelle des animaux “du nez à la queue” NEC propreté et aspect toison blessures, indicateurs de santé (boiteries, yeux, respiration, mamelle…) longueur de la queue
REXCAP – Melle – 7 février 2017 25
Principes Critères Indicateurs
Bonne alimentationNutrition appropriée
NECEtat du poilAnimaux qui font la queue pour manger
Absence de soif prolongéeAnimaux qui font la queue pour boire
Bon logementConfort autour du repos Litière
Confort thermique Stress thermiqueFacilité de mouvement Agenouillé au râtelier
Bonne santé
Absence de blessures Boiteries sévères
Absence de maladies
AbcèsNECSouillure de la zone analeEtat du poilEcoulement nasalAnimal isoléEcoulement oculaireOnglons trop longsAsymétrie de la mamelle
Absence de douleur et de douleurs induites par les
procédures d’élevage
Ecornage incorrectBoiteries sévères
Comportement adapté
Expression de comportement social
Animaux qui font la queue pour mangerAnimaux qui font la queue pour boire
Expression d’autres comportements
Animal isolé
Bonne relation homme-animal
Test de latence au premier contact
Etat émotionnel positif QBAREXCAP – Melle – 7 février 2017 26
Le projet européen AWIN (Caprins)
Les bases d’un système de réassuranceprojet chez les bovins et les ovins
Définir les objectifs à atteindre (Evaluation des risques)
Elaborer un référentiel et définir des indicateurs pertinents et validés selon les systèmes (Guide, système d’aide à la décision et système d’évaluation par regard croisé)
Analyser les possibilités de mise en place d’un système de garantie (organisation et gestion)
REXCAP – Melle – 7 février 2017 27
Quelques actualités concernant le Bien-être animal
30
Par Virginie MICHEL, expert BEA à l’ANSES
et à l’EFSSA
31
EFSAPanel AHAW
AnsesCES SABA
GT BEA
GT Abattage des animaux gestants
GT évaluation de l’inconscience
GT animaux en fin de vie
DGAl
GT non transportabilité
UE France
Plateforme BEA
Centre de référence BEA
Européen
Centre de référence BEA
National
RMT BEA
Quelques actualités européennes et nationales
Plateforme Européenne sur le bien-être animal 1/2• Création en 2017 : http://eur-lex.europa.eu/legal-
content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32017D0131(01)&from=EN
• La plateforme a pour mission:
– d’assister la Commission dans la conception et l’échange de mesures coordonnées dont le but est de contribuer à la mise en oeuvre et à l’application de la législation de l’Union européenne relative au bien-être animal, ainsi qu’à la compréhension, à l’intérieur et à l’extérieur de l’Union, de la législation de l’Union et des normes internationales sur le bien-être animal;
– de faciliter la formulation, par les entreprises, d’engagements volontaires à améliorer le bien-être animal, et le recours à cette stratégie;
– de contribuer à promouvoir les normes de l’Union en matière de bien-être animal, de manière à valoriser les produits de l’Union sur le marché mondial;
– d’encourager le dialogue entre les autorités compétentes, les entreprises, la société civile, les universités, les scientifiques et les organisations intergouvernementales internationales sur des thèmes liés au bien-être animal et pertinents pour l’Union;
32
Plateforme Européenne sur le bien-être animal 2/2
– de promouvoir l’échange d’expériences et de bonnes pratiques, de connaissances scientifiques et d’innovations liées au bien-être animal et pertinentes pour l’Union;
– de partager des informations sur le développement des politiques et des activités dans les domaines précités.
• ConsultationLa Commission peut consulter la plateforme sur tout sujet lié au bien-être animal pertinent pour l’Union.
• Composition
La plateforme se compose de 75 membres au maximum.
33
Centre de référence européen sur le bien-être animal: création à venir en 2017
Créé dans le cadre de la nouvelle réglementation sur les contrôles officiels:
• New EU Reference Centres for animal welfare will be established to provide coordinated assistance to Member States in the field of animal welfare within one year from the entry into force of the Regulation. The tasks include:
• carry out scientific and technical studies;• conduct training courses and disseminate research findings and technical
innovations;• to provide scientific and technical advice for the development and application
of animal welfare indicators.• Moreover, the Regulation will provide for the possibility to establish EU
Reference Centres for the authenticity and integrity of the agri-food chain, to provide the specialised knowledge in relation to methods for detecting fraudulent or deceptive practices and specific analyses designed to identify areas of the agri-food chain potentially vulnerable to fraud.
34
D’une manière générale: modification des systèmes d’élevage et ligne avec l’approche One Health
35
Amélioration des conditions d’élevage des
animaux
Amélioration de leur
immunité
Amélioration de leur santé
Amélioration des
performances
Diminution de l’usage des antibiotiques
Rapport Ronafa de l’EFSA publié en janvier 2017 (http://www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/pub/4666)
Appel à projet H2020ici
Bien-être chèvres• Outils de mesure: Awin, protocoles spécifiques…
• Travaux effectués: assez peu, notamment en France.• Disponible:
– Une thèse vétérinaire récente (&rapport de stage): WQ appliqué aux caprins, Impact des pratiques sur le BEA caprin
– Des guides de bonne pratique• Bien-être: International (USA, Canada, Australie, NZ, UK….)• Elevage: France (bio,…)
– Des publications36
Articles publiés (Scopus): goat # welfare in title: 34 publicationsSujet Localisation Année et
nombreAbattage Afrique du Sud, Brésil 2017 (1),
2013 (1)Evaluation du BEA (feasability, reproductibility) ->Awin et autres systèmes d’évaluation (14)
Portugal & Italie (Awin)Italie/Autriche/Allemagne/Bresil(RHA, stress thermique,ANI, relations sociales)Norvège (Bio vs conventionnel, QBA)UK, Ireland
2016 (5)2015 (3)2013 (1)
2010 (2)2007 (1)
Impact d’une meilleure santé sur le BEA (1)
Norvège 2015 (1)
Qualité du pelage et BEA (1) Italie 2015 (1)
Transport (1) NL -> ESP, FR (chevreaux) 2013 (1)
Management /logement (4) Suisse/Autriche (réallotement)Brésil (écornage)France (fréquence traite/aliment)AustralieSuède (bio vs conventionnel)
2013 (1)2012 (1)2010 (1)2008 (1)
Publies récente - quelques équipes – ciblé sur évaluation du BEA 21
Projet ROBUSTKID :
Maitriser le bien-être et la santé précoce des
chevrettes de renouvellement pour améliorer
leur robustesse
Partenaires du projet : INRA, Anses, Chambres d’Agriculture, Contrôle Laitier, Rexcap. Financement : INRA, Anses, Régions Auvergne et Poitou-Charentes et Centre, et DGAL.
22/12/2016 38
Présentation de l’étude• Objectif général: étudier l’impact de la gestation des mères puis de
la conduite des chevrettes dans leur jeune âge sur leursperformances, leur santé et leur bien-être au cours de leurdéveloppement puis leur période de production
• 2 approches complémentaires:
1. Enquête épidémiologique (projet ROBUSTKID): Caractériser la conduite du troupeau et particulièrement la gestation des mères,
l’élevage des chevrettes de renouvellement et la gestion des primipares. Identifier les principaux facteurs associés à la dégradation de la santé et du bien-être
des chevrettes.
2. Etude expérimentale (projet SABECH):
Impact du mode de conduite (conditions dégradées vs. enrichies) des chèvres gestantes puis des chevrettes sur leur bien-être, leur santé et leurs performances
39
Les élevages suivis (n=62)Elevages « Grand hors
sol »(n=26)
Elevages « Moyen hors sol »
(n=18)
Elevages « Pâturants»(n=18)
Grande taille (≥400 chèvres) en système zéro pâturage
Petite à moyenne taille (80 à 300 chèvres) en système
zéro pâturage
Petite à moyenne taille (80 à 300 chèvres) pratiquant le
pâturage
40
Conditions d’inclusion:-Être suivi par le contrôle laitier -Elever les chevrettes pour le renouvellement du troupeau.
Visite 3 : entrée en production des chevrettes observées en V2.
L’enquête épidémiologique
En cours de réalisation…
41
Visite 1 : période prénatale (seconde moitié de gestation des mères -+/- 15j autour du tarissement)
3 visites par élevage aux étapes clés de la carrière des animaux...
Visite 2 : sevrage des chevrettes issues des chèvres observées en V1
Questionnaire téléphonique aux 100jrs de production.
L’évaluation du bien-être & de la santé lors des 3 visites
Principe de bonne santé et de bonne alimentation: Mesures réalisées: Toux, abcès, boiterie, NEC, pelage, aplombs, mamelle, écoulement oculaire, écoulement nasal, écoulement vulvaire, propreté anale…
42
Principe de bon logement: Mesures réalisées: Confort de couchage, confort thermique, occupation de l’espace, densité, qualité de l’air…
Principe de bon comportement: Mesures réalisées: QBA, Test de réaction à l’homme, Action de l’éleveur.
+ questionnaire sur les pratiques d’élevage+ données du contrôle laitier
Premiers résultats:Notation sur mères gestantes V1
Critères « homogènes » sur les élevages et de faible importance (-10% des Ax concernés):
• Ecoulement oculaire• Ecoulement nasal• Ecoulement vulvaire• Propreté anale
Critères « différenciant » les élevages entre eux:
• NEC• Pelage• Aplombs• Asymétrie de la mamelle• Nodules sur la mamelle
Critères « d’alerte » sur la majorité des élevages:• Onglons (50 élevages avec plus de 10% des animaux concernés)• Abcès (48 élevages avec plus de 10% des animaux concernés)
Premiers résultats:Notation sur mères gestantes V1
Abcès
44
Lavage pour 6 élevages VS. Désinfection pour 19 élevages => protocole à revoir ? Aucun élevage ne fait de vide sanitaire sur chèvrerie (pbm de mise en œuvre) A mettre en lien avec bâtiment nurserie vu en V2 (en cours)
Premiers résultats:Notation sur mères gestantes V1
Onglons
45
Nb d'élevages
parage tous les 6mois 6
parage tous les ans 55
NA 1
Premiers résultats:Notation sur mères gestantes V1
NEC:
46
Répartition des NEC par système d’élevage: Répartition des NEC au sein des élevage:
Très maigre Normale Très grosse
Premiers résultats:Notation sur mères gestantes V1
Asymétrie de la mamelle Nodules sur la mamelle
47
Premiers résultats:Notation sur mères gestantes V1
Test de réaction à l’homme:
• 81 tests réalisés sur les 62 élevages
• 28 contacts avec les animaux avant positionnement pour test
• Latence du 1er contact : (min=contact immédiat; max = aucun contact)
48
Premiers résultats:Notation sur mères gestantes V1
Test d’action de l’éleveur:
49
- Réaction des animaux: indifférents/ s’approchent/ s’éloignent lentement/ s’éloignent rapidement
- Contacts initiés par l’éleveur (oui/non) + Réaction de l’animal (acceptation/ approche/ évitement)
- Contacts initiés par l’animal (oui/non) +
Réaction de l’éleveur (acceptation/ évitement)
Premiers résultats:Notation sur mères gestantes V1
QBA:=> Réalisé en matinée (entre 7:00 et 13:00)
* Variabilité des données entre les élevages couvrant la quasi-totalité de l’échelle de notation
50
Critères pas ou peu variables entre les élevages
Critères très variables entre les élevages*
- Ennuyé/lassée- Frustrée- Souffrante - Agressive- Irritée
- Agité- Alerte- Contente- Curieuse- Peureuse- Dynamique- Relaxée- Sociable
Les résultats à venir
• Un recensement de la diversité des modalités de gestion des chèvres gestantes dans plusieurs régions contrastées en termes de productions caprines (Poitou-Charentes, Auvergne, Rhône-Alpes) et des différentes pratiques d’élevage des chevrettes
• L’identification dans la conduite des jeunes chevrettes des facteurs susceptibles d’être à l’origine d’une réduction ou d’une amélioration de la robustesse et de la longévité des chèvres
51
Mise à mort: solutions actuelles
• GBP Australie: matador pour les adultes et injections pour les chevreaux
• Règlement 1099/2009: protection des animaux au moment de leur mise à mort.
Définitions– «mise à mort», tout procédé appliqué intentionnellement qui cause la mort d’un
animal; – mise à mort d’urgence», la mise à mort d’animaux blessés ou atteints d’une
maladie entraînant des douleurs ou souffrances intenses lorsqu’il n’existe pas d’autre possibilité pratique d’atténuer ces douleurs ou souffrances;
53
• Article 1:Le présent règlement établit des règles applicables à la mise à mort des animaux élevés ou détenus pour la production de denrées alimentaires, de laine, de peau, de fourrure ou d’autres produits ainsi qu’à la mise à mort des animaux à des fins de dépeuplement et aux opérations annexes.
• Article 3: Toute douleur, détresse ou souffrance évitable est épargnée aux animaux lors de la mise à mort et des opérations annexes.
• Les animaux sont mis à mort uniquement après étourdissement selon les méthodes et les prescriptions spécifiques relatives à leur application exposées à l’annexe I. L’animal est maintenu dans un état d’inconscience et d’insensibilité jusqu’à sa mort.
• Les méthodes (d’étourdissement) visées à l’annexe I qui n’entraînent pas la mort instantanée (ci-après dénommées «simple étourdissement») sont suivies aussitôt que possible d’un procédé provoquant infailliblement la mort, comme la saignée, le jonchage, l’électrocution ou l’anoxie prolongée.
• Article 19: Mise à mort d’urgence. En cas de mise à mort d’urgence, l’éleveur des animaux concernés prend toutes les mesures nécessaires pour que les animaux soient mis à mort le plus rapidement possible.
• Annexe 1: Dispositif à tige perforante ou non, armes a feu, percussion boite cranienne (<5 kg), dispositifs électriques, injection.
54
55
Mise à mort des animaux
Non valeurs économique
Animaux malades, en fin de vie
GT non transportabilité GT animaux en fin de vie en élevage
Programme de recherche/validation?
Solutions pour la mise à mort des animaux en ferme
56
Amélioration des conditions
d’élevage des animaux
Amélioration de l’immunité et de la résistance aux
maladies
Amélioration des performances
Diminution de l’usage des antibiotiques
Logement:Enrichissement du milieu,
densité, litière,…
Management:Relation homme/animal, écornage, gestion des
lots,…
Biosécurité:Gestion des intrants,
quarantaine, gestion des jeunes…
Expression optimale du potentiel génétique
Réduction des achats de
médicaments
Valorisation de l’auto-
renouvellement
Valorisation de l’image
Diminution de la morbidité et de la mortalité
Diminution du taux de réforme
Amélioration des conditions d’élevage
Meilleur santé et bien-être
Implication en région sur la problématique du BEAC par les enseignants et
étudiants du CFPPA de Melle en lien avec la filière
Bien-être en élevage caprin :
démarche d’évaluation
Synthèse des travaux étudiants 2013-2015
Comité Technique REXCAP - 7 février 2017
Amélie TASSIN – CFPPA Terres & Paysages
Contexte de l’étude
Notion de
bien-être
Intensification des élevages
Enjeux économiques
Eco-conditionnalité
Intérêts des consommateurs
Agriculturedurable
Comité Technique REXCAP - 7 février 2017 - Amélie TASSIN – CFPPA Terres & Paysages
2012-2013
Bibliographie Elaboration d’un questionnaire Test du questionnaire sur l’exploitation du lycée
2013-2014
Remodelage du questionnaire Test du questionnaire Exploitation des résultats Points forts et limites de la signification des résultats
2014-2015
Nouveau remodelage du questionnaire pour recenser les pratiques en élevage et approfondir la partie chevrettes (en lien avec la thèse d’Elodie Dubois)
Test du questionnaire et déploiement des enquêtes sur le terrain Exploitation des résultats Résultats
60
Historique du travail pédagogique
Promos
Comité Technique REXCAP - 7 février 2017 - Amélie TASSIN – CFPPA Terres & Paysages
Objectifs de l’étude
Réaliser la 1ère étude du bien-être en élevage caprin !
Réaliser un outil d’évaluation du bien-être à
destination des techniciens mais aussi des éleveurs
Collecter des informations sur les pratiques d’élevage
Permettre aux éleveurs de s’auto-évaluer sur leurs
pratiques
Et pour la 3ème année : approfondir la partie sur l’élevage des jeunes en lien avec la thèse d’E. Dubois
Comité Technique REXCAP - 7 février 2017 - Amélie TASSIN – CFPPA Terres & Paysages
Welfare Quality® : support de travail4 principes, 12 critères et 5 libertés
Principes Critères Les 5 libertés
Alimentation correcte 1. Absence de faim prolongée Absence de faim / soif2. Absence de soif prolongée
Logement correct3. Confort du couchage
Absence d'inconfort
4. Confort thermique5. Possibilité de mouvement
Bonne santé
6. Absence de blessuresEtat général
Santé7. Absence de maladies8. Absence de douleurs induites par les pratiques
Comportement approprié
9. Expression du comportement socialComportement
10. Expression des autres comportements
11. Bonne relation homme-animal Absence de peur et d'anxiété12. Etat émotionnel positif
Comité Technique REXCAP - 7 février 2017 - Amélie TASSIN – CFPPA Terres & Paysages
Questionnaire
Plusieurs questionnaires, plusieurs essais de test « grandeur nature »,
interprétation difficile des résultats refonte du questionnaire par la
dernière promotion en lien avec la thèse d’E. Dubois
Informations générales sur l’exploitation
2 parties :
Chevrettes
57 questions
Gestion des chevrettes en phase colostrale
Gestion des chevrettes en phase lactée
Gestion des chevrettes du post-sevrage à la 1ère mise-bas
Chèvres
42 questions
Logement
Alimentation
SantéComité Technique REXCAP - 7 février 2017 - Amélie TASSIN – CFPPA Terres & Paysages
Présentation des exploitations
100 questionnaires : 30 % réponses
Caprin spécialisé
4 exploitations
Système mixte
Caprins et Bovins 8
Caprins et cultures de Vente
14
Caprins et autre activité
4
Les types de systèmes:
Les exploitations sont
majoritairement des sociétés.
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Nature de l’atelier caprinLivreurs Transformateurs Livreurs et
Transformateurs
Nb d’exploitations 9 9 7
E. avec vente directe 13
• 6 élevages effectuent du pâturage ou du parcours et 18 sont en stabulation
• La taille des élevages :
Le nombre de chèvres par élevage
est très hétérogène
En moyenne il y a 7.8 boucs sur les exploitations
• Le nombre d’UMO est aussi très variable :avec une moyenne de 3,48 etun écart type de 2
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Questionnaire
Chevrettes
Phase colostrale
Phase lactée
Du post-sevrage à la 1ère mise-bas
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• Le devenir des jeunes
Femelles Mâles
Engraissement Equarrissage Futures
reproductrices
Engraissement Equarrissage Futurs
reproducteurs
Moyenne des
élevages
22% 3% 70% 89% 6% 7%
• Tri à la naissance
80% des éleveurs trient leur chevreaux
Principalement sur le poids, les malformations et les performances génétiques
Poids Malformations Vigueur
Apparente
Prise de
colostrum
Performance
génétique
Effectifs 56 % 36 % 32 % 8 % 36 %
L’élevage des jeunes
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Gestion des chevrettes en phase colostrale
• 80% éleveurs séparent les chevreaux des mères à la naissance
• En moyenne ils sont séparés au bout de 6h
• Délai de la première prise de colostrum
La majorité des éleveurs réalisent la première prise
de colostrum dans les 2h qui suivent la naissance
• 75% des éleveurs désinfectent le cordon ombilical
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Type de colostrum Pour les colostrums maternels (19)
• Le moyen de distribution de colostrum le plus utilisé est le biberon
• 68 % s’assurent d’une prise de colostrum de 200 ml dans les 12h
• Plus de 90% des éleveurs réalisent l’apprentissage de la prise de lait• 40% des éleveurs estiment qu’il faut en moyenne 48h pour l’apprentissage de
la tétée
Seulement 6 élevages sur les
19 donnent celui de la mère.
Le colostrum
Seulement 6 élevages sur les
19 donnent celui de la mère.
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Fréquence et nature des contacts avec l’éleveur
Le nombre de visites par jours dans le
bâtiment et très variable suivant les
éleveurs :
- En majorité entre 2 et 3 fois
- Voire 5 et plus
- Rarement moins de 2 fois
• Tous les éleveurs vont quotidiennement
dans leurs bâtiments chevrettes pour de la
surveillance-présence
• En revanche, 50% ont des contacts physiques
avec leurs chevrettes, quotidiennement
Contacts et manipulations
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Plus les élevages sont grands et moins il y a de visites dans le bâtiment
chevrettes par jour.
Sans doute dû aux types d’installations (nurserie ou non) ?
Taille des Elevages < 100 100-299 300-499 500 + Total
Nombre moyen de visites / j 4 3,5 4,67 2,58 3,65
Effectif 4 7 6 6 23
Relation entre taille élevages et nb de visites/jour
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Gestion des chevrettes en phase lactée
• 72% des éleveurs effectuent des lots pour la phase lactée
Âge Poids Croissance
48% 48% 36%
• selon
• Le nombre moyen de chevrettes par lot est de 29
minimum : 26 chevrettes
maximum : 45
• 50 % des éleveurs pratiquent le réallotement pendant cette phase selon
des critères de croissance ou de poids
Allotement
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Logement pendant la phase lactée
Disposition des bâtiments • La surface moyenne de la nurserie : 108 m²
60 < surface < 210 m²
• La surface par chevrette est en général
comprise entre 0.8 et 1.2 m² / chevrette
- Dans la plupart des nurseries, la
ventilation se fait naturellement
- 17 élevages n’ont pas de système de
chauffage
Mais 15 ont un bâtiment avec une présence
d’isolation thermique (principalement des
plaques isolantes)
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• 20% des éleveurs n’ont pas d’abreuvoirs en phase lactée
• Quand abreuvoir à disposition,
la moyenne est de 31 chevrettes par abreuvoir
Entretien de la litière :
• 72% des éleveurs paillent tous les jours
• La fréquence de curage
est très variable Désinfection de la nurserie :
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• 88% des éleveurs utilisent de la poudre de lait
• 68% utilisent la louve
• 68% distribuent de l’aliment grossier entre 1 semaine et 15 j (foin, paille)
Dans 68% des cas, il est à volonté
• 68 % utilisent un aliment spécial chevrettes,
distribué majoritairement avant 15 jours
• 60 % distribuent des compléments alimentaires :
argile > minéraux > vitamines
Alimentation pendant la phase lactée
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• Les taux de mortalité en phase lactée :
• La moitié des élevages vaccinent leurs chevrettes
• 28% pratiquent des antibiotiques en systématique
et 72% font un traitement anticoccidien
Santé et prophylaxie en phase lactée
• Face à un animal à comportement anormal,
72% des éleveurs administrent un traitement
50% des éleveurs prennent la température
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• 84% des éleveurs pratiquent l’éconarge
• L’écornage se fait à 45% à moins de 15j et majoritairement au fer
électrique
• 70% désinfectent après écornage et il y a peu d’accidents post-écornage
Santé et prophylaxie en phase lactée
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Le sevrage
• Seulement 9 élevages effectuent une transition au sevrage
Le mode de distribution le plus pratique étant la louve
Il est plus difficile de réaliser une transition avec ce mode
• Critères de sevrage :
Majoritairement à 17 kg (74%)
• Peu d’éleveurs rencontrent
des difficultés au sevrage
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Du post-sevrage à la 1ère mise-bas
• 50% des élevages changent les chevrettes de bâtiment au post-sevrage
• La surface / chevrette est variable • La taille des lots est assez élevée
• Pour la majorité des élevages, le taux de mortalité sur cette période est
inférieur à 2 %Comité Technique REXCAP - 7 février 2017 - Amélie TASSIN – CFPPA Terres & Paysages
• Presque 50% ont un abreuvoir
pour moins de 20 chevrettes,
• ¼ ont 1 abreuvoir pour plus de
30 chevrettes
• Nettoyage des abreuvoirs :
en majorité plus d’1 fois/semaine
• 60% des élevages n’ont pas de cornadis
• La fréquence de paillage
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• 100 % des élevages pratiquent la saillie naturelle
• Seulement 2 font de l’IA sur chevrettes (50 et 80 % des animaux)
• L’âge de la mise à la reproduction est variable :
• En règle générale, il n’y a pas de problème lors de la gestation
• 1 à 4 personnes effectuent des rondes lors des mises-bas
• quelques élevages ont des problèmes durant les mises bas (problèmes de présentation, chevreaux trop gros ou entérotoxémie de gestation)
La reproduction – mise bas
< 7 mois < 9mois < 12 mois48% 44% 8%
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Place des primipares
Existe-t-il un lot de primipares dans les élevages enquêtés ? Oui, dans 68 % des élevages enquêtés Sur les 8 élevages sans lot de primipares,
4 élevages sont en lot unique
Quand le lot de primipare est-il constitué ? 76 % dès la mise bas ou avant celle-ci 24 % à la fin des mises bas ou plus de 15j après
Quand sont elles introduites ? 18 % avant ou après la reproduction 47 % autour du tarissement 18 % après la mise bas 1 à la mise à l’herbe et 2 sans réponses
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Dans quelles proportions sont elles introduites ?
< 30 %
35 %
< 50 %
29 %
> 50 %
12 %
Sans réponses
24 %
En majorité les primipares sont introduites aux multipares dans des proportions inférieures à 30 %.
Dans 65% des élevages, elles sont introduites à moins de 50%
Est-ce qu’une proportion de 50 % est satisfaisante ?
Est-ce envisageable partout ?
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On peut établir un constat :
On peut donc se poser une question :
Sur un quart des élevages, on ne connaît pas de
manière objective la proportion de primipares
introduites au sein des lots.
Est-ce que les éleveurs ont conscience de l’influence
que peut avoir la proportion de primipares au sein d’un
lot quand elles sont introduites avec le troupeau ?
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Questionnaire
Chèvres Aspects généraux
Logement
Alimentation
Santé
Quelles sont les conduites et les pratiques rencontrées ?
Quels points principaux s’en détachent ?
Existe-t-il une diversité entre les élevages ?Comité Technique REXCAP - 7 février 2017 - Amélie TASSIN – CFPPA Terres & Paysages
Nombre, production laitière et traite
277 chèvres en moyenne par élevage
Min : 40 Max : 700
72% des chèvres ont entre 1 et 3 ans
Production laitière / chèvre : 726 litres en moyenne
Min : 500 l Max : 1280 l
92% des élevages effectuent 2 traites /jour
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Nombre de lots
En moyenne :
La taille minimale des lots est de 71 chèvres
La taille maximale des lots est de 104 chèvres
43% ont au moins 4 lots
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Modification des lots
5 élevages ne modifient jamais les lots au cours de l’année
9 élevages modifient les lots seulement 1 à 2 fois par an
10 élevages modifient les lots plus de 3 fois par an
Combien de fois par an déstructurez vous les lots ?
Pour quelles raisons restructurez vous les lots ?
Reproduction 32 %Niveau de production 20 %Mises bas / Tarissement 20 %Cellules / Qualité du lait 16 %Introduction des primipares 12 %Optimiser la place dans le bâtiment 8 %Lactations Longues 8 %Autres 8 %
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Logement
Surface disponible en m² / chèvre
< 1,5 m² 1,5 m² 1,5 à 2 m² > 2 m²
19% 19% 43% 19%
56% des éleveurs ont 2 bâtiments
72% séparent les chèvres des chevrettes 76% séparent les boucs des chèvres
81 % des élevages : surface 1,5 m² / chèvre
Seulement 62 % des élevages : surface > 1,5 m² / chèvre
En majorité les parcs ont une profondeur de 4,5 mètres / chèvre
68% des élevages ont des cornadis, en majorité en métal
7% des élevages déclarent ne pas avoir une place par chèvre
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Ambiance chèvrerie
92% des élevages possèdent une ventilation non mécanisée
De manière subjective, la majorité des éleveurs estiment leur bâtiment tempéré en été et relativement froid en hiver
Température estivale :
32% connaissent la température ; en moyenne 25°C.
Température hivernale :
28% connaissent la température ; en moyenne 10°C.
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Pratiques d’élevage
Paillage 50% des éleveurs paillent 1 fois par jour et 56% à la main
Fréquence de curage
Abreuvement des chèvres 45% ont des abreuvoirs à niveau constant
Nombre de chèvres par abreuvoirs
Fréquence de nettoyage
< 1 mois < 2 mois < 3 mois < 4 mois > 4 mois
12% 20% 32% 28% 8%
1 pour 20 chèvres 1 pour 25 chèvres 1 pour plus de 30 chèvres40% 24% 28%
1 fois par jour 1 fois ou plus par semaine Moins de 1 fois par semaine
36% 48% 12%Comité Technique REXCAP - 7 février 2017 - Amélie TASSIN – CFPPA Terres & Paysages
Système alimentaire
80 % des élevages en ration sèche
12% en paille / concentrés exclusif
1 élevage en enrubannage exclusivement
1 élevage en ensilage de maïs
Quelques particularités
16% pratiquent le pâturage
16% distribuent de l’enrubannage en plus de la ration sèche
2 exploitations pratiquent l’affouragement en vert en
complément de la ration sèche
75 % des élevages ont une table d’alimentation 60% des chèvres disposent de 33cm d’auge chacune
88 % nettoient les auges tous les jours systématiquementComité Technique REXCAP - 7 février 2017 - Amélie TASSIN – CFPPA Terres & Paysages
Modes de distribution de l’alimentation
Fourrages Concentrés80 % manuel / 20 % mécanisé 52 % manuel / 48 % mécanisé
Repoussés à 80 % 40% au moment de la traite
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Reproduction
Modes de reproduction utilisés :
Autres informations :
8 exploitations réalisent à la fois monte naturelle / IA
1 exploitation réalise de la monte main / IA
1 exploitation réalise de la monte en main / IA / monte
naturelle
96 %
Monte naturelle
42 %
IA
8 %
Monte en main
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Sanitaire
Combien de fois le vétérinaire est-il intervenu dans l’élevage
au cours de l’année ?
Pour quelles raisons ?
Majoritairement pour des échographies
pour des problèmes sanitaires divers (troubles
métaboliques, troubles respiratoires, mycoplasmes …)
O fois 1 fois 2 fois 3 fois ou plus22% 36% 16% 26%
60% taillent les onglons 1 fois par an
Euthanasie des chèvres :
Vétérinaire Pendaison Assomage+saignée Fusil40% 12% 16% 12%
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Analyse critique du
travail réalisé
et perspectivesComité Technique REXCAP - 7 février 2017 - Amélie TASSIN – CFPPA Terres & Paysages
Difficulté de faire travailler 3 promotions successives sans relai sur un même sujet
Difficulté pour les étudiants dans la gestion du temps. La partie « traitement et analyse des données » a souvent été sous-estimée
Le questionnaire est relativement fourni et complet 1h30-2h pour le remplir Un accompagnement ?
Les données sont facilement exploitables
100 questionnaires envoyés et 30 réponses On a une tendance ! Certaines questions ouvertes n’ont pu faire l’objet de
statistiques intéressantes
Grande diversité des exploitations enquêtées, donc diversité d’élevages importante
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Perspectives
Poursuite du travail, notamment sur les chevrettes avec la
réalisation d’une thèse sur le bien-être
Thèse commencée par Elodie DUBOIS, doctorante ANSES et INRA,
travail repris par Jenna COTON
Etablir un outil pour permettre aux éleveurs de s’auto-évaluer
face au bien-être en élevage caprin
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Merci de votre attention
Comité Technique REXCAP - 7 février 2017 - Amélie TASSIN – CFPPA Terres & Paysages
Temps d’échange et débat sur la problématique du BEA
à la fois en élevage et pour la filière caprine
Les problématiques
• Comment penser le bien être animal en filière caprine ?
• Quels travaux de recherche poursuivre sur ce thème ?
• Quelles actions professionnelles développer en filière caprine ?
– À l’échelle des élevages caprins
– A l’échelle de l’ensemble de la filière
REXCAP – Melle – 7 février 2017 103
A dimensions différentes
BIEN-ETRE
ANIMAL
ZOOTECHNIQUEéleveurs, techniciens
COMMUNICAT-IONNELLE
demande sociale
REGLEMENTAIREDGAl, Commission
EuropéenneOIE
PHILOSO-PHIQUE
Associations de protection animale,
consommateurs
…réponses adaptées
Les pistes d’actions • Dimension réglementaire: impliquer la profession dans l’élaboration
et le suivi des réglementations. Informer et relayer sur le terrain.• Dimension zootechnique :
– Scientifiquement: travailler en lien avec la profession à la validation collective d’un outil méthodologique caprin sur l’évaluation du BEACap
– Techniquement: développer les connaissances en élevage et les outils idoines d’évaluation et de progrès:
• Réaliser des formations d’éleveurs et de techniciens ainsi que des outils d’informations sur ce thème (plaquettes)
• Établir un lien avec le Code Mutuel des Bonnes Pratiques
• Dimensions philosophique et communicationnelle: – Identifier les questions problématiques: rapport à l’alimentation, à la mort, aux
relations Hommes – animaux d’élevage, aux relations Hommes - machines, aux conditions de vie des animaux d’élevage
– A l’échelle de la filière: envisager de réaliser une démarche de réassurance
• Et collectivement: ne pas oublier de rappeler également les conditions de vie des éleveurs et les contraintes qui pèsent sur leurs métiers et leurs vies
Qui fait quoi? à quelle échelle ?
• Dimension réglementaire: – Interlocuteur en région : Nicolas ERHARHRT, OMACAP & Commission Sanitaire
en lien avec les professionnels référents: veille et information
• Dimension zootechnique : – Scientifiquement: idem: suivi par la Commission Sanitaire via OMACAP– Techniquement: développer des outils et formations sur le sujet auprès des
techniciens, vétérinaires, enseignants, et étudiants (plaquettes, formations, etc.)
• Dimension philosophique et communicationnelle: – A l’échelle de la filière nationale: envisager de réaliser une démarche de
réassurance : lien FNEC – IDELE
• Et collectivement: ne pas oublier de rappeler également les conditions de vie des éleveurs et les contraintes qui pèsent sur leurs métiers et leurs vies
• Le réseau AgriBEA est un groupe d'animation transversale de l'Inra réunissant les chercheurs intéressés par le bien-être des animaux de ferme, indépendamment de leur affiliation (Inra, CNRS, Universités, Etablissements d'enseignement agronomique et vétérinaire... Ce réseau est composé de biologistes, de chercheurs spécialistes des filières de production concernées, de chercheurs issus des sciences humaines et sociales, et il accueille également les collègues des Instituts techniques
https://www6.inra.fr/agri_bien_etre_animal/Le-reseau-AgriBEA
Des liens d’information:
• Éthique et bien-être animal en élevage Cf: https://www.academie-agriculture.fr/actualites/academie/seance/academie/ethique-et-bien-etre-animal-en-elevage
N°95 -Intensification/Extensification - Bien-être animal
• http://www.ethnozootechnie.org/publications/revue-ethnozootechnie/article/no95-intensification