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LE BUTINEUR
Conférence de Françoise David
VOUS ÉTUDIEZ L’ANGLAIS ET CHERCHEZ UN COURS INTÉRESSANT? LISEZ COURS «COUP DE COEUR»
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26 février 2013 Journal bimensuel du Baccalauréat intégré en études internationales et langues modernes
LE BUTINEURVolume 4, numéro 2
Un résumé en page 8
RETOUR SUR LA SOIRÉE FRENCH KISS (AVEC DES PHOTOS!)
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MILLE ET UNE FAÇONS D’APPRENDRE L’ESPAGNOL À QUÉBEC!
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Les sorties du phénixL’heure est grave. C’est fini
avec celle qui était censée être
la mère de tes héritiers ou avec
celui qui était supposé t’aider à
enfanter la plus belle marmaille
de la Voie lactée. Après un
certain nombre de jours/
semaines/mois/années au cours
desquels tu envisageras diverses
solutions pour sortir du vide
qui t’étouffe (e.g. partir sauver
l e m o n d e , s o u p e s e r l e s
conséquences l iées à une
tentative de meurtre, aller te
couper les cheveux), il viendra
un temps où tu voudras/devras
te remettre en selle.
Par Georgie Bourgault-Fortin
• • •
Tu te remémoreras tes Math 536
pour faire le calcul suivant :
Ou T=temps passé avec la future ex-tendre moitié, S = temps à oublier cette dernière & m stylé = m****!, beaucoup plus de
t e m p s q u e p r é v u initialement.
Tout ce temps passé à ne pas chercher le ou la partenaire fait-e pour toi. Est-ce que tu peux encore simplement inviter un-e c a n d i d a t - e inv i te rn té ressan t -e à danser le dernier slow de l a s o i r é e a v e c t o i ? Malheureusement, non, et ce, pour deux raisons. Primo, la majorité des endroits où tu sors ne sont pas un camp d’été YMCA ou les années 50. Deuxio, tu devras ressortir du lot, c e q u i f o n c t i o n n a i t lorsque tu avais douze ans n’est plus adapté à ton p u b l i c c i b l e . En f in , souhaitons-le. Voici donc quelques idées loufoques, mais surtout, en ces temps où une indexation est synonyme d’un gel, abordables afin de te démarquer de la compétition. Certains disent ‘‘any press is good press’’, donc croise-toi les doigts pour que ce soit vrai et fonce.
Traversier Avant de courir, il faut apprendre à marcher. Franchir le fleuve à bord du traversier Québec-Lévis est un excellent choix de sortie pour commencer la recherche de l’élu-e. Ta carte OPUS fonctionne pour y accéder, sinon c’est 3,10 $. Une fois à bord, les activités ne m a n q u e n t p a s : l a cache t te , l e j eu des p l a q u e s d’immatriculat ion, la tague. Fatigué, opte pour les bancs sur le pont supérieur afin de jaser de tout & rien (en passant, é v i t e d ’ a b o r d e r t e s anciennes relations). Des citations bien inspirantes sont inscrites sur ces derniers, discoure sur ces d e r n i è r e s , t e l s u n Baudelaire ou une Chedid des années 10. Une fois de l ’ a u t r e c ô t é , v o u s c o n s t a t e r e z l ’ a t t r a i t premier qu’à la Rive-Sud : une vue bien agréable sur Québec. Tant qu’à être à Lévis, suggère un arrêt chez Chocolats Favoris,
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la crème glacée y est délicieuse.
Église de ScientologieTu te sens prêt pour quelque chose de plus corsé et il s’avère que celui ou celle t’accompagnant a un petit côté joueur et théâtral. Envisage une v i s i t e à l ’ É g l i s e d e Scientologie. Berner le personnel en vous faisant passer pour un couple à la recherche de la foi avec un grand F. Posez des ques6ons pointues sur la corréla6on entre l’achat de babioles offertes par ce=e « église » et une meilleure réussite personnelle du scientologue. Malaises et rires garan6s!
Saut en parachute Tu viens de recevoir tes retours d’impôts, mais Red B u l l n e v e u t p a s commanditer ta sor6e à deux dans la stratosphère et tu te s e n s p e u l o q u a c e aujourd’hui. Pour quelques piastres de plus que le traversier, il y a le p a r a c h u 6 s m e . Apprends à connaître l ’ aut re durant les heures de forma6on obligatoire et vois à quel point elle ou il est déterminé-‐e à qui=er sa zone de confort. Si tu fais bien ça, tu pourrais obtenir son numéro de téléphone. Sinon, console-‐toi avec les sensa6ons fortes et l’autocollant que tu recevras après le saut.
C’est trop pour toi tout ça? Pas de soucis, va à ton rythme et déniche tes p rop re s i dée s s o r6e s . L’originalité c’est bien, mais l’authen6cité c’est mieux. C o m m e d i s a i t O x , « l’essen6el c’est d’être bien dans sa maison. »
SOURCEShttp://www.traversiers.gouv.qc.ca/traverses/quebeclevis_1.phphttp://www.chocolatsfavoris.com/http://www.scientologie-quebec.org/http://www.atmosphair.com/
Hey. Allo. Ça roule toujours? As-tu aimé ta Saint-Valentin? Tu avais d e s e n g a g e m e n t s amoureux e t tu ne pouvais te mêler aux douces abeilles et aux taons pollinisateurs. T’inquiètes Le Butineur était au party French Kiss avec un statut que l’ASSÉ n’aura pas au S o m m e t s u r l ’ e n s e i g n e m e n t supérieur : à la fois
o b s e r v a t e u r & participant. Boom.
par Georgie Bourgault-Fortin
• • •
Votre comité Socio avait opté pour une formule éprouvée et fort plaisante : un vins & fromages au Desjardins suiv i d ’une migra6on vers le party V for Valen*nes au bar de la faculté de Le=res : Le Scandale (#barphénix) . É tant donné la Sa int -‐Valen6n, les par6cipant-‐e-‐s
é t a i e n t i n v i t é -‐ e -‐ s à s’enjoliver de leurs plus beaux atours. En simple, c’était : ‘‘Suit up!’’.
Au menu, des gens trop beaux s’affairaient à avoir du p la i s i r , t rue s to ry (cessa6on des références à HIMYM). L’ambiance était fes6ve et tous pouvaient apprécier les talents aux pla6nes de DJ Ea6n-‐all (oui messieurs, vous avez bien lu). Ça discutait de tout, de rien et même de poli6que. Le photographe en chef du bac, Thug Alain, avait fait le
French Kiss: la St-Valentin selon l’ABEILL
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voyage. Les filles se faisaient p r e n d r e e n p h o t o à intervalles réguliers, c’était incroyable. Ça dansait, mais ça thrigshoppait surtout. Après quelques heures, il n’y avait plus de vin, c’était le signal : direc6on Scandale!
Vu l ’heure avancée, la couverture adéquate du V
for Valen*nes fut impossible. M i l l e e x c u s e s . N o t r e journaliste se souvient qu’il y avait de la musique, des consomma6ons à des prix étudiants et des par6cipants, beaucoup même.
Grosso modo, lorsque ton prochain souper de valen6ns tournera au vinaigre ou si
tu envisages de te cloîtrer chez vous en écoutant Gossip Girl avec un 4 litres de Coa6cook à la vanille, sache que l’ABEILL sera toujours là pour toi. <3
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Le 6 mars prochain, la Chaire publique AEliés organise une conférence sur les autochtones : « Quelle place pour les autochtones au jou rd ’hu i ? » . Ce=e conférence se déroulera à l ’amphithéâtre Hydro-‐Q u é b e c d u p a v i l l o n Desjardins de 19h à 21h. L’ac6vité est ouverte à tous et gratuite. Conférenciers:
-‐ Thierry Rodon, professeur au département de science poli6que de l'Université Laval, chercheur au Centre interuniversitaire d'études e t d e r e c h e r c h e s autochtones et 6tulaire de l a C h a i r e s u r l e développement durable du Nord.-‐ Max Gros-‐Louis, ancien chef Huron-‐Wendat à W e n d a k e e t a n c i e n directeur de l'Assemblée
des Premières Na6ons du Canada.
-‐ Jean-‐Louis Fontaine, historien d'origine innue et chercheur en ethnologie.
Et en tant que modératrice, Mme. Françoise Guéne=e.
Le Québec est peuplé de onze na6ons autochtones, c o m m e n t c e l l e s -‐ c i s’intègrent-‐elles au Québec d’aujourd’hui? Certaines communautés, comme à Wendake, ont réussi à 6rer avantage de leur diversité culturelle mais ce n’est pas toujours le cas. Souvent confinés dans les réserves, il faut encore aujourd’hui trouver des solu6ons pour faciliter la cohabita6on des autochtones au reste de la province dans leur volonté d’autodétermina6on et
surtout ne plus revivre de conflit comme la crise d’Oka. Le sujet est d’autant plus d’actualité avec les mouvements tels que Idle
N o M o r e e t l e développement du Plan Nord qui s’étend sur le territoire des autochtones. Il est donc important tenir c o m p t e d e l e u r s revendica6ons et de les comprendre. Le partenariat avec ces communautés est primordial et celui doit être fait de façon durable pour p e r m e = r e l’épanouissement de ceux-‐ci ainsi que pour le partage de la richesse culturelle qu’ils ont à nous offrir.
Annonces de la semaineConférence autochtone
Le jeudi 7 mars prochain à l’atrium du pavillon DeKoninck aura lieu le deuxième p a r t y d u b a r L e
Scandale. Suite à la soirée de la Saint-Valentin qui fut un grand succès, Le Scandale nous revient avec un party sous la thématique Beach Party. Arborez vos plus belles chemises hawaïennes, robes de plage, tank top, gougounes, etc. Concours de limbo, drinks mexicains et hawaïens, concours de la meilleure photo instagram #ScandaleAESS et bouteille de mousseux à gagner sont au programme. Ne manquez pas ce party mémorable qui marque le début de la semaine de relâche… oupss.. de lecture!
Beach Party - Le Scandale
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L'ABEILL vous invite au PARTY DE TA VIE le vendredi 8 mars prochain dans le cadre du financement du Colloque du Millénaire!
Le tout se déroule à la P'tite Grenouille (St-Foy) à partir de 21h! Les billets sont présentement en vente pour 5$!
Vous obtenez un SHOOTER GRATUIT à l'achat de votre billet!
Du lundi 4 mars au vendredi 8 mars, des billets seront en vente de 11h 30 à 12h 30 au local de l'ABEILL.
Allez aimer la page facebook du colloque!https://www.facebook.com/pages/Colloque-du-Millénaire/570219249674376?ref=ts&fref=ts
Le Party de ta vie!!
Tous ces événements :h=ps://www.facebook.com/events/156697124485835/
h=ps://www.facebook.com/events/384803764952074/
h=ps://www.facebook.com/events/532822360071496/
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Pourquoi la St-Valentin?
Avec la saint-valentin
qui a eu lieu récemment
ont été posées plusieurs
questions, du genre
pourquoi célébrer cette
fête qui n’est plus que
commerciale ? À quoi ça
sert de fêter la saint-
valentin, etc.
par Philippe Bonneau
• • •
La saint valentin était à
l’origine une fête païenne
c é l é b r a n t l ’ a m o u r …
charnel. Un vestige de
c e t t e é p o q u e e s t l a
tradition d’offrir une rose
rouge à sa douce moitié,
cette fleur symbolisant la
passion. C’est au moyen-
â g e q u e l e s s a i n t -
Valentin(s) seront liés
pos t -mor tem à ce t t e
célébration. Le Saint-
valentin le plus souvent
retenu comme étant le
saint patron de la fête était
un moine qui mariait les
chrétiens secrètement (à
l’époque où cette religion
n’était encore qu’une
secte mal vue et réprimée
durement par les rois et
empereurs). Saint-valentin
mourra finalement en
martyr, roué de coup par
d e s l é g i o n n a i r e s e t
exécuté publiquement.
Cependant, il y a trois
saints portant le nom de
valentin qui sont liés à
cette célébration, tous
t r o i s s o n t m o r t s e n
martyrs. Évidemment,
cette fête a continuée
d’évoluer avec le temps
pour devenir comme on la
connait de nos jours, soit
la fête de l’amour et de
l’amitié. Il est vrai que
l’économie, avec sa loi de
l’offre et de la demande a
fait de cette fête une
simple excuse pour faire
mousser les ventes des
entreprises, surtout en
v e n d a n t d e s p e t i t s
chocolats en forme de
cœurs et des roses rouges.
Cependant il ne faut pas
condamner cette fête pour
cette seule raison. Car la
saint-valentin fait du 14
février une journée teintée
de romantisme pour tout
le monde. Ainsi, c’est une
b o n n e o c c a s i o n d e
montrer une fois de plus
votre amour à votre douce
moitié. Bien qu’il soit
important de le faire tout
au long de l’année, cette
fête ajoute toujours un
petit quelque chose de
spécial. La saint-valentin
apporte aussi avec elle
une ambiance unique,
parfaite pour déclarer
votre flamme à quelqu’un.
S i v o u s n ’ a v e z p a s
d’amoureux (se) en vue,
cette même ambiance
propre à la saint-valentin
pourrait vous aider à
rencontrer votre âme
sœur, notamment lors des
festivités liées à cette fête.
La saint-valentin étant
également la fête de
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l ’ am i 6 é , e l l e s e v e u t
l’occasion de passer du bon
temps entre amis et de boire
un pe6t coup. Après tout,
n’est-‐ce pas l’occasion de
socialiser et d’avoir du plaisir
qui donne sa beauté à la
saint-‐valen6n ? De ce point
de vue, la saint-‐valen6n
mérite d’être fêtée, que l’on
soit célibataire ou en couple.
l ’ am i 6 é , e l l e s e v e u t
l’occasion de passer du bon
temps entre amis et de boire
un pe6t coup. Après tout,
n’est-‐ce pas l’occasion de
socialiser et d’avoir du plaisir
qui donne sa beauté à la
saint-‐valen6n ? De ce point
de vue, la saint-‐valen6n
mérite d’être fêtée, que l’on
soit célibataire ou en couple.
Conférence de Françoise DavidLe 21 février dernier, m a d a m e F r a n ç o i s e David était présente à l’université. C’est lors d’un midi-conférence d’une durée d’une heure que la co-porte-parole de Québec Solidaire (QS) s’est déplacée au pavi l lon Charles-De K o n i n c k . C e t t e conférence a été possible grâce au travail de Québec So l ida ire – Université Laval, en collaboration avec les F é m i n i s t e s e n M o u v e m e n t d e l ’ U n i v e r s i t é L a v a l (FÉMUL).
par Gabrielle Bouchard-Doyon
• • •
Lors de son entrée, Mme David a été applaudie chaleureusement. Alors que
l e S o m m e t s u r l’enseignement supérieur se d é r o u l a n t h i e r e t aujourd’hui approchait, elle nous a présenté la vision de Q S e n m a 6 è r e d’enseignement supérieur, dans l’amphithéâtre 0A.
Mme David a commenté les enjeux qui se discutaient au Sommet. Ceux-‐ci sont au n o m b r e d e q u a t r e . Premièrement, elle aborda les droits de scolarité. Pour QS, l’objec6f ul6me est la gratuité scolaire. Appuyant son argumentaire sur les événements du printemps passé, Mme David n’a pas extrapolé sur le sujet puisqu’elle considérait que n o u s e n s a v i o n s suffisamment sur celui-‐ci.
Le deuxième enjeu portait sur la mission et le mandat des universités. À quoi sert une un i ve r s i té? Ce=e q u e s 6 o n , q u i m è n e volon6ers vers un débat, n’a
pas été remise sur la table, et ce, depuis plus de quarante ans, lors de la Commission Parent dans les années 60. Selon Mme David, il s’agit donc d’un e n j e u e x t r ê m e m e n t important. Les recteurs des u n i v e r s i t é s s o n t présentement bombardés de ques6ons sur le sujet et n’a=endent que le Sommet afin de trouver des réponses a d é q u a t e s . P o u r Q S , l’université est un lieu de débat citoyen où toutes les idées sont permises et réfléchies. El le devrait également être connectée sur la communauté tout en g a rdan t une c e r t a i ne distance afin de demeurer une instance intellectuelle indépendante. Dans le but de remplir sa fonc6on d’enseignement et ne pas devenir un l ieu où le f a v o r i 6 sm e p o l i 6 c o -‐économique bat son plein, l’université ne doit pas servir les besoins immédiats
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des entreprises.
Le troisième enjeu portait sur la direc6on des universités. Selon QS, celles-‐ci devraient recevoir beaucoup plus de fonds publics en recherche p o u r e m p ê c h e r t o u t inves6ssement intéressé. Également, les universités devraient être dirigées par un conse i l d ’admin i s t ra6on composé aux deux 6ers de membres de la communauté universitaire et d’un 6ers d’administrateurs provenant du secteur privé.
Le quatrième enjeu portait sur le financement des universités. Par qui et comment devraient-‐elles être financées? Comme je le men6onnais plus haut, QS vise la gratuité scolaire pour tous et ce, peu importe le palier d’enseignement. Mme David sou6ent qu’éduquer notre jeunesse devrait être un projet de société passant par la gratuité scolaire comme dans plusieurs autres pays, tels que l a F r a n c e e t l e s p a y s scandinaves. El le nous a présenté un projet de solu6on sur lequel son par6 s’est penché. Selon QS, il serait p o s s i b l e d e t a x e r l e s entreprises à bon rendement sur leur capital. Une taxe de seulement 0.8 % rapporterait au minimum 608 M$ par année. Ce plan a été élaboré sur une période de cinq ans.
Outre les quatre enjeux du Sommet, Mme David a fait men6on d’un problème social qui nous accable et auquel elle a très hâte de s’a=aquer : le décrochage scolaire au niveau primaire et secondaire. Selon elle, les niveaux primaire et secondaire ont mauvaise mine notamment à cause d’un financement insuffisant et de mauvaises infrastructures. Les étudiants évoluent dans des environnements peu propices au bon appren6ssage et cela e s t une de s c au se s du d é c r o c h a g e s c o l a i r e , phénomène en forte hausse au Québec.
Comme Mme David est une féministe engagée, elle n’a pas omis de parler de l’accès à l’éduca6on supérieure pour les femmes. Bien qu’elles soient présentes en majorité dans les écoles, les femmes alimentent une certaine inégalité sans le savoir. Plusieurs étudiantes choisissent d’étudier dans des mé6ers tradi6onnellement féminins comme les arts, les s c i e n c e s d e l a s a n t é (infirmière) et l’éduca6on, reconnus pour être moins payant. Par la suite, quand elles intègrent le marché du travail, une iniquité salariale demeure. Cela mène donc à un p lus g rand ende=ement étudiant du côté des femmes puisqu’el les ne pourront rembourser leur de=e à la m ême v i t e s s e q u e l e s hommes. Mme David apportait
un bon point en suggérant que l e s h omme s i n t è g r e n t davantage ces milieux de travail. Selon elle, il est certain q u e l e s s a l a i r e s augmenteraient pour les femmes, pour arriver à une équité avec les hommes. Enfin, elle men6onne que s’il n’y a pas d’augmenta6on des frais, il n’y aura du même coup pas d ’ a u g m e n t a 6 o n d e l ’ e n d e=emen t é t u d i a n t féminin.
Enfin, Mme David nous a fait part des inten6ons et de l’état d’esprit de son par6 en prévision du Sommet. Les membres présents auront une posi6on claire et ferme par rapport au gel des frais de scolarité, gel qu’ils souhaitent voir reconduit. Ils seront ouverts au dialogue et espère que la situa6on ne se soldera pas par un bri de statu quo défavorable aux étudiants. Le par6 n’a pas de grandes a=entes face à ce Sommet, mais croit fermement à un changement à force de travail acharné et de mobilisa6on a v e c l e s a s s o c i a 6 o n s étudiantes.
La rencontre du jeudi 21 février dernier a été très intéressante. On a pu en apprendre plus sur la posi6on du par6 Québec Solidaire par r appo r t a u S ommet de l’éduca6on du 25 et 26 février.
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Mille et une façons d’apprendre l’espagnol à Québec
Tu étudies l’espagnol et tu a i m e r a i s v i v r e u n e expérience d’immersion tout en restant dans ta ville? Pas de problème! À Québec, il ne faut pas aller bien loin pour être en contact avec la culture hispanophone. En fait, au charmant Tam-Tam Café se tient chaque dernier vendredi du mois le Nuevo Rincón Latino. C’est dans une ambiance des plus chaleureuses que les artistes performent et font participer la foule, qui ne se fait pas prier pour chanter et faire partie du spectacle.
par Paula Popescu
• • •
Le vendredi 22 février, le guitariste Natan Alfonso et le percussionniste Carlos Cid nous ont transportés dans le monde musical des pays chauds. Peut-être aussi pour célébrer le court mois de février, la soirée a rendu hommage à l’amour et à l’amitié. Natan Alfonso se produit régulièrement au Tam-Tam Café, mais aussi dans plusieurs restaurants de Québec et dans des fêtes. D’origine mexicaine, mais vivant au Québec depuis sept ans, il est un vrai passionné de la musique
latine, c’est d’ailleurs d’où lui vient son surnom « el latinobohemio ».
Le jeune Alfonso reprend des succès musicaux des grands poètes et artistes latino-américains. En fait, le jeune homme a un intérêt p o u r l e s c h a n s o n s sentimentales et poétiques. Comme l’a souligné l’hôte de la soirée, M. Carlos Manzi, le jeune artiste réussit remarquablement à m é l a n g e r l a m u s i q u e t rad i t ionne l le avec le nouveau genre. Ainsi, il arrive à rejoindre jeunes et mo ins j eunes , ce qu i explique la diversité du public. En fait, l’assistance est loin d’être homogène : on y rencontre des gens de tous âges et de toutes nationalités, étant tous
rassemblés pour l’amour de la langue et de la musique espagnole.
L’évènement se veut une vraie rencontre culturelle, mais aussi un lieu pour l’apprentissage. En fait, au d é b u t d e l a s o i r é e , l’animateur distribue à chaque table un livret contenant les paroles des chansons, de façon à ce que ceux qui sont moins habiles avec l’espagnol puissent suivre et comprendre. En plus, en rentrant au café T a m - T a m , o n e s t littéralement submergés d a n s l a c u l t u r e h i s p a n o p h o n e , c a r l a majorité du public parle la langue de Cervantès. Voilà une belle façon de voyager s a n s s e d é p l a c e r ! E t n ’ o u b l i o n s p a s q u e
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En tant qu’étudiant-e-s du BIELM, nous avons accès à un nombre i m p r e s s i o n n a n t d e cours. Certains d’entre e u x s o n t v r a i m e n t marquants. Alors qu’ils c o n f i r m e n t ( o u infirment) parfois un intérêt, d’autres nous aident véritablement à c i b l e r l a f u t u r e profession que nous souhaitons exercer. Par le biais de la présente chronique, peut-être découvrirez-vous des cours qui pourraient vous intéresser.
par Alexis Bédard-Fiset
• • •
S i vous avez chois i l’anglais comme langue d’étude et que vous avez un intérêt prononcé pour la littérature ainsi que pour l’histoire, je vous conseille fortement de choisir le cours American Literary Cultural Contexts (ANG-2004) durant votre
f o r m a t i o n . C ’ e s t probablement un des cours les plus exigeants que j’ai suivis de toute ma vie, mais il est difficile d’exprimer à quel point j’ai le sentiment d’avoir appris. Par l’entremise d ’ œ u v r e s l i t t é r a i r e s m a r q u a n t e s , q u i remontent à la fondation m ê m e d e l a n a t i o n américaine, les époques cruciales du pays sont analysées en profondeur. De plus, nous rendons notamment compte de l ’ é m e r g e n c e d u mouvement féministe américain, des effets économiques et sociaux de la Grande Dépression, de la « Beat Generation », d e s r e l a t i o n s e n t r e a u t o c h t o n e s e t descendants européens, etc. Le point central du cours demeure néanmoins le rêve américain et son évolution. Décortiquer l’histoire américaine m’a assurément permis de mieux comprendre les États-Unis d’aujourd’hui.
Spécialiste de la période e s c l a v a g i s t e e t d e s préjugés à l’égard de la p o p u l a t i o n n o i r e , l’énergique professeur encourage grandement ses élèves à s’exprimer. Il inci te également ces derniers à établir des liens entre la matière enseignée, la vie de tous les jours et l e s e x p é r i e n c e s personnelles. Il est à noter qu’il est conseillé d’avoir d e s h a b i l e t é s r é d a c t i o n n e l l e s relativement bonnes, car la presque totalité des évaluations est sous forme d’essais (à moins qu’elles aient changé depuis l’an dernier). Néanmoins, le fait d’écrire fréquemment nous aide nécessairement à améliorer notre style et devenir plus à l’aise avec la tâche au fil du temps. À noter également que le c o u r s s e d o n n e normalement à la session d’hiver.
Cours «coup de coeur»
encouragé à laisser une contribution volontaire s’il a apprécié.
Enfin, le site internet de la communauté hispanophone d e Q u é b e c ( h t t p : / /www.guialatinadequebec.com/) publie régulièrement
la programmation de ses activités. Tout cela est facilement accessible, sans p a r l e r d e s a c t i v i t é s organisées par l’Université Lava l pour a ide r l e s étudiants à approfondir leurs connaissances en
espagnol. Par exemple, il y a une projection de films en espagnol tous les jeudis de 16 h à 18 h au pavillon De K o n n i n c k a i n s i q u e p lus ieurs conférences gratuites.
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VOTRE COMITÉ JOURNAL
Publié sur une base bimensuelle, Le Bu6neur a comme mandat d’informer les étudiants du Baccalauréat intégré en études interna6onales et langues modernes sur les ini6a6ves prises au sein de l’associa6on étudiante, ainsi que sur des sujets d’intérêts généraux pouvant interpeller la communauté universitaire.
INTÉRESSÉS À PARTICIPER?
L’équipe du Bu6neur est toujours à la recherche de journalistes et d’étudiants mo6vés désirant s’impliquer dans différentes sphères de la réalisa6on du j o u r n a l . Ç a v o u s i n t é r e s s e ? Communiquez-‐avec nous :
COLLABORATEURS
Correcteur: Georgie Bourgault-‐For6n
Photographie :
Montage :
Rédactrice en chef : Gabrielle Bouchard-‐Doyon
Merci à nos journalistes !
À l’instar des autres films présentés à la dernière session, regarder Little Miss Sunshine (2006) peut s’avérer une m a n i è r e j u d i c i e u s e d e pratiquer votre anglais et d’être transporté dans un monde coloré et fascinant.
par Alexis Bédard-Fiset
• • •
La famille Hoover est une famille du Nouveau-Mexique au bord du gouffre. Elle est cons t i tuée du grand-père h é r o ï n o m a n e , d e l ’ o n c l e suicidaire, de la mère blasée, du fils désirant à tout prix être pilote d’avion et ayant fait un vœu de silence, du père obsédé par ses théories de coach de vie et de la pétillante Olive, 7 ans, qui caresse le rêve de devenir reine de beauté. Lorsque cette
dernière apprend qu’elle fait partie des finalistes du réputé concours de beauté californien Little Miss Sunshine, elle convainc ses proches de la laisser tenter sa chance et d’embarquer dans une aventure inoubliable. La road trip en vieux Volkswagen jaune ne se passe toutefois pas comme p r é v u ; l a r o u t e e n t r e Albuquerque et San Diego est parsemée de péripéties et de situations cocasses.
L e s i m a g e s é p u r é e s e t déser t iques du Sud-oues t américain, la trame sonore enivrante et les dialogues s avou reux con fè ren t une ambiance unique au film. On y découvre un Steve Carrel différent, tourmenté, cynique et émouvant ainsi qu’une Abigail B r e s l i n e x t r ê m e m e n t talentueuse. Le personnage le
plus marquant demeure selon moi le grand-père, qui fait preuve à la fois d’une honnêteté fracassante et d’un humour décapant. La scène finale est tout simplement inoubliable; à chaque fois que je la vois, j’ai envie de me lancer dans mon téléviseur et de me joindre aux Hoover. Le f i lm soulève également des interrogations sociologiques importantes, notamment sur l’industrie controversée des concours de beauté de jeunes filles.
Si vous décidez de regarder le film, je dois toutefois vous prévenir que vous désirerez fort probablement acquérir une f o u r g o n n e t t e a l l e m a n d e archaïque à la mécanique d o u t e u s e e t t r a v e r s e r l’Amérique.
Chronique Cinéma: Little Miss Sunshine
Citations du film:
“Losers are people who are so afraid of not winning, they don't even try.”
“Olive: I'd like to dedicate this to my grandpa, who showed me these moves. Pageant MC: Aww, that is so sweet. [Audience applauds] Pageant MC: Is he here? Where's your grandpa right now? Olive: In the trunk of our car.”
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VOTRE COMITÉ JOURNAL
Publié sur une base bimensuelle, Le Bu6neur a comme mandat d’informer les étudiants du Baccalauréat intégré en études interna6onales et langues modernes sur les ini6a6ves prises au sein de l’associa6on étudiante, ainsi que sur des sujets d’intérêts généraux pouvant interpeller la communauté universitaire.
INTÉRESSÉS À PARTICIPER?
L’équipe du Bu6neur est toujours à la recherche de journalistes et d’étudiants mo6vés désirant s’impliquer dans différentes sphères de la réalisa6on du j o u r n a l . Ç a v o u s i n t é r e s s e ? Communiquez-‐avec nous :
COLLABORATEURS
Correcteur: Georgie Bourgault-‐For6n
Photographie : Alain Togba
Montage : Annye Bou6llier
Rédactrice en chef : Gabrielle Bouchard-‐Doyon
Merci à nos journalistes !
Gabrielle Bouchard-DoyonÉditrice
ÉDITORIAL: L’hiver et les vitaminesLe#manque#de#soleil,# le#froid,# les#fluctuations#de#température#fréquentes#:# l’hiver.#Eh#oui,#nous#sommes#tous#affectés#par#cette#saison#qui,#selon#moi#peut#être#très#belle#et#très#agréable#mais#aussi# difficile# à# vivre.# Pour# vivre# plus# facilement# cette# saison,# il# est# bon# d’avoir# un# apport#suffisant# en# vitamines.# Puisque# notre# corps# ne# les# produit# pas# par# luiAmême,# il# faut# aller# les#chercher#dans#notre#alimentation.#Par#contre,#certaines#personnes#auront#besoin#de#prendre#un#supplément#afin#de#palier#à#un#manque#dans# leur#alimentation#ou# juste#pour#pouvoir#profiter#pleinement#des#bénéfices#que#les#vitamines#peuvent#apporter.#En#cette#période#de#manque#de#soleil,#il#est#essentiel#de#prendre#un#supplément#de#vitamine#D.#Des#études#ont#démontré#que#les#personnes#résidents#dans#l’hémisphère#nord#doivent#prendre#un#supplément#l’hiver#puisque#leur#apport# en# vitamine# D# est# presque# nul# pour# cause# de# manque# de# lumière.# Également,# cette#vitamine#vous#permet#d’avoir#une#meilleure#forme#psychologique.#C’est#pourquoi#les#médecins#prescrivent#des#doses#supplémentaires#aux#gens#qui#souffrent#de#la#«#dépression#hivernale#».##
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