REPUBLIQUE DU TCHAD
****MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE
****
Secrétariat Général
****
Programme National de Lutte
contre les IST/VIH/SIDA
Cartographie des interventions et des intervenants dans le
domaine de la lutte contre le VIH/SIDA au Tchad
Table des matières
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Liste des abréviations
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1. INTRODUCTION
Au Tchad depuis 1999, la lutte contre le SIDA se faisait dans le cadre du Plan Stratégique 1999-2003. Comme ce plan est arrivé à terme, il était devenu urgent d’élaborer un autre cadre de lutte contre le SIDA qui puisse prendre en compte ou intégrer de nouvelles dimensions de la lutte contre le SIDA en vue d’accélérer la prévention et la prise encharge d’ici 2010. Aussi, ce nouveau cadre de lutte devait tenir compte aussi bien des objectifs de développement du millénaire en ce qui concerne le SIDA que des stratégies de mobilisation des ressources pour le financement de la lutte. C’est ainsi que le cadre stratégique national de lutte contre le VIH/SIDA et les IST à l’horizon 2006-2010 a été élaboré et validé le 14 mars 2006. Pour la mise en œuvre de ce cadre stratégique, le Ministère de la Santé Publique, à travers le PNLS a décidé avec l’appui du PNUD, d’élaborer une cartographie des intervenants et interventions liés au VIH/SIDA au Tchad. La cartographie des intervenants et interventions liés au VIH/SIDA au Tchad est un document de référence servant de tableau de bord technique et financier en matière de lutte contre le SIDA au Tchad dans les cinq ans à venir. Elle fait l’état des lieux des interventions dans la lutte contre le SIDA au Tchad, en vue d’entrevoir ce qui reste à faire dans les cinq ans à venir et peut servir de document de plaidoyer pour la tenue de la table ronde pour la mobilisation de ressources.
Le présent rapport fait la situation des intervenants et des interventions sur le territoire national, du point de vue :
Types d’intervenants et d’interventions ; Populations cibles concernées par les interventions ; Axes stratégiques couverts ; Couverture des régions ; Niveau d’intervention ; Partenaires de mise en œuvre ; Domaines d’interventions ; Financement.
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2. OBJECTIFS GÉNÉRAUX
Cet exercice s'inscrit dans un processus plus global qui, au delà de faciliter la localisation des intervenants et interventions sur le territoire national, ambitionne à terme :
De renforcer la coordination et l’orientation des intervenants ; D'assurer une bonne répartition des ressources disponibles ; D'assurer une gestion rationnelle des fonds mobilisés pour la lutte contre le SIDA ; D’avoir une plus grande visibilité des interventions sur le VIH/SIDA.
3. OBJECTIFS SPECIFIQUES
La cartographie des interventions doit permettre d'apprécier la qualité et la perti-nence des différentes interventions menées actuellement au Tchad dans le domaine de la lutte contre le VIH/SIDA.
Les objectifs spécifiques de cet exercice sont :
1. Faire une présentation des principales organisations opérant aux niveaux stratégique, d'appui à l'exécution et opérationnel dans le cadre de la lutte contre le VIH/SIDA en cours au Tchad ;
2. Apprécier l'implication de ces organisations dans la mise en œuvre des axes stratégiques du Plan National Multisectoriel de Lutte contre le SIDA 2006-2008 et l'atteinte des objectifs de ce dernier;
3. Déterminer la couverture géographique de ces Programmes et les parte-naires de mise en œuvre des organisations ciblées ;
4. Identifier les groupes cibles de ces Programmes ;
5. Recueillir les perceptions et les opinions des responsables de Programmes sur le fonctionnement et les acquis des Programmes d'intervention VIH/SIDA au Tchad.
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4. CARTOGRAPHIE DES INTERVENTIONS ET DES INTERVENANTS
4.1. DEFINITION
La cartographie des interventions est un document de référence qui permet de localiser les intervenants et les interventions liés au VIH/SIDA sur le territoire national, de les classifier selon le type d’intervention, les zones d’interventions et le niveau d’intervention ; et de connaître les domaines stratégiques et les groupes cibles qui sont l’objet de leurs interventions. Elle permet également d’évaluer leurs capacités financières et d’apprécier la qualité tout comme la pertinence des différentes interventions menées actuellement au Tchad.
4.2. METHODOLOGIE
Au Tchad, plusieurs organisations interviennent dans le domaine de la lutte contre le VIH/SIDA. Il peut s'agir des associations, des ONG locales et internationales, des associations, des associations à base communautaire (ABC), des projets et des programmes. Il peut s’agir également des bailleurs, encadreurs ou prestataires. Ces organisations diffèrent entre autres, quant aux domaines d'intervention privilégiés, à la manière dont sont exécutées leurs activités, aux résultats pour-suivis par certaines interventions et aux zones d'interventions.
Dans le cadre de cette cartographie les périodes de référence retenues sont 2001-2005 et 2006-2010. Les données liées à la période2001-2005 permettent de jeter un regard rétrospectif sur tout ce qui a été fait par les intervenants et partenaires de lutte contre le SIDA. Quant à la période 2006-2010, elle correspond à celle du Cadre Stratégique National de Lutte contre le VIH/SIDA et les IST. Les informations collectées permettent d’orienter les actions de lutte contre le SIDA dans les cinq ans à venir. Cette cartographie des interventions a couvert la plupart des principaux Programmes d'intervention VIH/SIDA des niveaux stratégique, d'appui à l'exécution et opérationnel au Tchad.
La première étape de la cartographie des interventions s'est faite sous forme d'analyse documentaire, à travers une revue des travaux et des études récentes produits en la matière. Ainsi, pour chaque Programme d'intervention VIH/SIDA identifié, ce sont les rapports, études et autres documents de base qui devaient permettre de collecter les informations de base. Ces divers documents ont été recueillis au niveau des sièges des structures sélectionnées - soit avant, soit pendant la visite d'interview. Le but de la revue documentaire est d'une part de recueillir l'information utile sur le Programme concerné et documenté, et d'autre part, de faire le point sur les résultats obtenus.
La deuxième étape est l'approche de l'enquête par entretien individuel approfondi (EIA) qui a été utilisée pour recueillir des informations sur les éléments pertinents des Programmes d'intervention VIH/SIDA visités. Pour ce faire, un outil de collecte approprié, sous forme de guide d'entretien, a été développé. Les thèmes couverts par ce guide sont les suivants :
1. Historique et fonctionnement des programmes d’intervention VIH/SIDA de l’organisation ;
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2. Performance du Programme ;
3. Synergie/collaboration avec les autres Programmes ;
4. Forces et faiblesses des programmes d’intervention VIH/SIDA.
Avant la rencontre avec les responsables des principaux Programmes d'intervention VIH/SIDA, cet outil de collecte leur a été envoyé afin qu’ils prennent connaissance, question aussi de rassembler toute la documentation disponible. Cette démarche a facilité de manière significative la collecte de l'information en général, et l'interview en particulier.
La revue documentaire et l'interview des responsables de Programmes, ont été effectuées par le consultant en charge de la "Cartographie des interventions", avec l'appui logistique du Projet VIH/SIDA du PNLS financé par le PNUD. Ces deux activités se sont déroulées sur trois semaines dans la ville de N’Djaména. Ensuite deux missions ont été envoyées à l’intérieur du pays pour interviewer les responsables des programmes, les ONG dynamisateurs ou d’appui à l’exécution, les ABC et les associations de lutte contre le SIDA. Pendant de ces deux missions, le consultant a été appui par le responsable de la surveillance épidémiologique du PNLS.
La troisième étape est le traitement informatique des données collectées avec le logiciel Spss et la quatrième est l’analyse de données.
Le rapport s’articule autour de six points qui sont les suivants:
1. Typologie des intervenants;
2. Couverture des régions;
3. Financement de la lutte contre le SIDA;
4. Analyse des forces et faiblesses des intervenant dans la lutte contre le SIDA;
5. Analyse de la coordination des interventions;
6. Recommandations
4.3. CONTRAINTES ET LIMITES DE LA MISSION
Dans le cadre de la collecte de données pour l’élaboration de la cartographie des interventions, le consultant a été confronté à des difficultés de plusieurs ordres. Entre autres On peut citer :
La cartographie des interventions a été réalisée en 45 jours. Ce temps très cours n’a pas permis au consultant de visiter la totalité des intervenants sur le territoire national ;
Le refus total ou partiel de certains responsables de programmes de répondre aux questions contenues dans le guide d’entretien pour des raisons diverses ;
La disponibilité des interlocuteurs du niveau décisionnaire : la cartographie des interventions et des intervenants aborde des questions qui ont trait à la gestion financière des acteurs. Dans la plupart des cas, seuls les responsables des structures sont "habilités" à communiquer ces
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informations sensibles. Or, ces responsables ont des emplois du temps très chargés. Dans le cadre de la collecte des informations, il n'a pas toujours été facile de décrocher des rendez-vous avec les responsables des structures à interviewer ;
La période de collecte a coïncidé avec des grèves dans le secteur public, la campagne électorale pour les présidentielles de mai 2006 et des troubles sociopolitiques (incursion des rebelles du 13 avril 2003 dans la vile de N’Djaména) ;
Les données, surtout en ce qui concerne l’aspect financier pose problème. Certains responsables de programme ne donnent que l’ordre de grandeur souvent sans se référer aux documents de projet ;
La réaction des interlocuteurs : soucieux de faciliter la collecte des informations par les responsables interviewés, le guide d'interview leur a été envoyé à l'avance. De plus, pour certains d'entre eux, des séances de travail ont eu lieu pour apporter des clarifications et des précisions sur les questions posées. Malgré ces préalables, des guides d'interview sont restés sans réponse, et certains acteurs majeurs n'ont pas communiqué les informations sollicitées - malgré plusieurs relances.
De ces six difficultés découlent les limites de la mission. En effet, l'analyse a été faite au niveau régional, et en l'état actuel de l'information disponible, il n'a pas été possible de faire une cartographie au niveau "Département". De plus, compte tenu du niveau différentiel de détails des informations communiquées par les acteurs rencontrés, il n'est pas possible d'avoir des informations détaillées pour tous les dépositaires d'enjeux dans le cadre de la réponse nationale. Notons aussi que toutes les régions du pays n’ont pas été visitées. Les informations qui figurent dans ce rapport ne concernent que 12 régions sur les 18 que compte le pays. Enfin, il est important de signaler aux lecteurs que cet exercice n'a pas pour prétention de faire une évaluation qualitative des intervenants et de leurs interventions. Il s'agit essentiellement, de présenter une photographie des intervenants et des interventions et, plus précisément, de répondre aux questions suivantes : Qui intervient où ? Qu’y fait-il ? Avec quels moyens ? Avec quelles stratégies ? Pour quelles cibles ?
En vue d'avoir une appréciation de la qualité des interventions, il est fondamental de réaliser des évaluations approfondies des différents partenaires au niveau de chacune des régions concernées. Ces évaluations devraient non seulement porter sur la capacité fonctionnelle des acteurs, mais aussi sur la qualité des services fournis aux communautés.
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5. TYPOLOGIE DES INTERVENANTS
Au Tchad, on distingue plusieurs catégories d'intervenants impliqués dans la ré-ponse nationale au VIH/SIDA. Au regard des précisions données ci-dessus, une clas-sification de ces intervenants dans la lutte contre le SIDA par échelon de responsabilité permet de retenir une répartition en trois principaux niveaux d'intervention :
Le niveau stratégique ;
Le niveau d'appui à l'exécution ;
Le opérationnel.
5.1. Le niveau stratégique
L'Etat, premier acteur de la lutte contre le SIDA et garant du cadre institutionnel, est le plus important intervenant du niveau stratégique. En plus de l'État, ce niveau comprend, d'une part, les agences du système des Nations Unies et, d'autre part, les partenaires au développement bilatéraux et multilatéraux. Ces organisations du niveau stratégique sont activement engagées dans la réponse nationale au VIH/SIDA à travers l'assistance financière et technique qu'elles apportent au Gouvernement et à la population du Tchad.
5.2. Le niveau d'appui à l'exécution
Dans ce niveau, en plus du secteur public, on peut classer les organisations qui appuient les acteurs de terrain (prestataires) et qui jouent essentiellement tout ou partie des rôles présentés ci-dessous :
• Rôle d'encadrement : ces ONG nationales ou internationales appartenant à ce niveau sont chargées de l'appui financier et/ ou de l'encadrement des organisations du niveau opérationnel dans la formulation et la gestion des activités et projets communautaires au niveau régional. Ces organisations apportent aussi leur assistance dans : (1) la formation des relais communautaires sur la prestation des activités essentielles (communication sociale, éducation par les pairs, mobilisation sociale, prise en charge psychosociale) ; (2) dans la supervision des activités réalisées par les ONG locales et les ABC. Dans la plupart des cas, ces organisations d'encadrement mobilisent des fonds auprès de bailleurs non accessibles par les organisations du niveau opérationnel, fonds qu'elles redistribuent à ces dernières sous forme de subventions pour les activités de lutte contre le VIH/SIDA au niveau communautaire ;
• Rôle de référence pour la formation : les ONG nationales ou internationales de ce niveau appuient ou assurent la formation des formateurs - au sein des organisations de terrain actives dans la réponse communautaire au niveau local - sur la prestation des activités essentielles, et organisent un contrôle externe de la qualité des prestations ;
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• Spécialiste dans l'appui institutionnel: ces ONG/institutions nationales et in-ternationales sont expérimentées dans le domaine de l'appui institutionnel des ABC. Ces organisations ont généralement pour mission de renforcer les capacités institutionnelles des Organisations non Gouvernementales d'encadrement et des Organisations de référence pour la formation, cela en vue de garantir un encadrement de qualité des organisations du niveau opérationnel. L'objectif poursuivi par cet appui est l'amélioration des procédures internes de gestion et de comptabilité ainsi que le fonctionnement démocratique des instances des organisations appuyées, censées être des modèles pour les organisations du niveau d'exécution.
Le niveau d'appui à l'exécution inclut également les coordinations nationales, régionales et locales, les réseaux régionaux, nationaux et locaux d'organisations de lutte contre le SIDA. Ces coordinations et réseaux, sont chargés de sensibiliser, de former et d'informer leurs ONG et associations membres concernées par la lutte contre le SIDA, et de faciliter une bonne compréhension des programmes d'intervention en cours par ces acteurs clés. Il convient de relever que certains intervenants du niveau d'appui à l'exécution, au-delà de leur rôle d'encadreur, exécutent aussi des activités sur le terrain et jouent le rôle de prestataires.
5.3. Le niveau opérationnel
Ce niveau comprend essentiellement les structures de mise en œuvre des activités liées à la réponse nationale au VIH/SIDA. Il s'agit, entre autres, d'ONG et d'associations nationales, régionales et locales, des ABC, d'organisations confessionnelles ou religieuses, de syndicats, de comités VIH/SIDA d'entreprise, chargés de la mise en œuvre des projets et des activités au niveau communautaire. En d'autres termes, ces structures sont responsables de la mobilisation communautaire et de la délivrance des activités essentielles de prévention et de réduction de l'impact du SIDA au bénéfice de la population générale ou de sous-groupes de populations spécifiques (exemple : les PVVIH, les OEV, les routiers, les prostituées, etc.).
Le tableau 1.1 ci-dessous présente quelques-uns des intervenants dans la lutte contre le SIDA au Tchad selon les trois niveaux de classification susmentionnés. En outre, ce tableau fait apparaître les liens fonctionnels et les relations de partenariat direct entre les acteurs de ces différents niveaux. Les informations présentés dans ce tableau montrent clairement que le groupe des acteurs travaillant dans le domaine du VIH/SIDA au Tchad est particulièrement varié dans sa composition : il s'agit essentiellement d'organismes ou d'agences de coopération bilatérale ou multilatérale, d'ONG internationales, de réseaux d'organisations de lutte contre le VIH/SIDA, d'ONG nationales et d'ONG locales, ainsi que d'une multiplicité d'associations et d'ABC.
Tableau 1.1 : Présentation des intervenant dans la lutte contre le SIDA appuyant la
Société Civile au Tchad dans la réponse au VIH/SIDA selon le niveau
Niveau stratégique Niveau Appui à l’exécution Niveau opérationnel
Structures publiques
CNLS Ministère chargé de la Santé Publique
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Niveau stratégique Niveau Appui à l’exécution Niveau opérationnel
PNLS Hôpital Général de Référence Nationale Ministère chargé de l’Education Ministère chargé de la Jeunesse Ministère chargé des Forces Armées Ministère chargé de l’Action Sociale et de la Famille Ministère chargé de la Justice et Garde des Sceaux Ministère chargé de la Communication
Structures/ services décentralisés au niveau régional, départemental et sous-préfectorales
Organismes de coopération bilatérale
Coopération Française Initiative Développement (ID), ESTHER (partenariat hospitalier Nord/Sud)
Associations des PVVIHHôpitaux pour la prise en charge des PVVIH
Coopération Allemande KFW, GTZ, AMASOT GTZ EducationCoopération Suisse ITS Bureau Appui Secteur et
Environnement (BASE)Coopération Taiwanaise CARE International ABC de lutte contre le
SIDA sur les axes routiersOrganismes de coopération multilatérale
Fonds Mondial de lutte contre le SIDA
ITS FOSAPPNLS
ONG, Associations et ABC au niveau régional, départemental et sous-préfectoral
Banque Africaine de Développement
PNLSCentre National de Transfusion Sanguine
Banques de SangCentres de Dépistage
Agences du système des Nations UniesBanque Mondiale PPLS2, FOSAP, PNLS, AMASOT,
Noyaux Anti-Sida des Ministères chefs de file
ONG, ABC et Associations au niveau décentralisé
PNUD Bureau PaysPNLS
Société civile et associations à base communautaire
UNFPABureau PaysPNLS, Projet Santé de la Reproduction et ASTBEF
ABC et Associations au niveau régional, départemental et sous-préfectoral
OIT / BIT Organisations Syndicales Comités d’entreprises
PAM Bureau PaysAMASOT Associations des PVVIHAssociations intervenant dans les camps des réfugiés
ONISIDA Bureau Pays PNLSAssociations de lutte contre le Sida
UNICEF Bureau Pays -UNESCO Bureau Pays -
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Niveau stratégique Niveau Appui à l’exécution Niveau opérationnel
Fondations et Initiatives internationalesInitiatives des pays riverains du Fleuves Congo Oubangui Chari (IFCOC)
Secrétariat Exécutif du Comité de Pilotage
ONG, ABC et Associations au niveau régional, départemental et sous-préfectoral
Initiatives des pays de la Commissions du Bassin du Lac Tchad (IBLT)
Secrétariat Exécutif du Comité de Pilotage
ONG, ABC et Associations au niveau régional, départemental et sous-préfectoral
Projet de Prévention du SIDA en Afrique Centrale (PPSAC)
- APMS- AMASOT
- Centres de dépistage- Intervenants sur axes routiers
Action for West Africa Region (AWARE)
- APMS- AMASOT
- Centres de dépistage- Intervenants sur axes routiers
ENDA Tiers Monde - ASTBEF- PNLS
- Associations des filles libres
Les réseaux d’organisations de lutte contre le SIDA
---- Réseau national des
PVVIH- Réseau des associations
de lutte contre le SIDA de Moundou
- Coordination des associations de lutte contre le SIDA de Kélo
- Réseau des PVVIH de Sarh
- Coordination des associations de lutte contre le SIDA de Sarh
- Ligue Islamique de lutte contre le SIDA
- Comité Ecclésiastiques de lutte contre le SIDA (CELS)
ONG, ABC, Associations, Groupes de PVVIH, Organisations confessionnelles membre de ces réseaux national et local
Autres Organisations Non Gouvernementales et secteur privé--- APROSAF ACB et associations
intervenant au niveau communautaire
--- BAOBAB ACB et associations intervenant au niveau communautaire
--- ATAHS ACB et associations intervenant au niveau communautaire
--- OCRA ACB et associations
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Niveau stratégique Niveau Appui à l’exécution Niveau opérationnel
intervenant au niveau communautaire
--- World Vision ACB et associations intervenant au niveau communautaire
--- PAPRONAT ACB et associations intervenant au niveau communautaire
6. COUVERTURE DES REGIONS
Un examen attentif de ces intervenants révèle que ceux-ci diffèrent dans leurs objectifs, leurs domaines d'intervention, leurs activités et leurs zones d'opération à l'intérieur du pays. Certains sont spécialisés dans la lutte contre le VIH/SIDA et y développent la quasi-totalité de leurs interventions, tandis que d'autres intègrent la dimension VIH/SIDA dans leurs interventions d'appui au développement ou à la promotion de la santé. Ainsi une multitude acteurs contribuent à l'atteinte des objectifs du Programme via la mise en œuvre d'activités de lutte contre le SIDA. Dans le cadre de cette cartographie, une trentaine d'intervenants ont été répertoriés au niveau stratégique et d’appui à l’exécution (voir tableau 1.1). Il est important de rappeler que ce recensement n’a pas touché tous les partenaires. Les informations sur certains ont été obtenues sur la base des recherches documentaires. Le tableau 2.1 ne présente que les partenaires des niveaux stratégique et d’appui à l’exécution. En ce qui concerne les partenaire du niveau opérationnel, une base de données les concernant a été créée et est disponible au PNLS.
De ce qui précède, il apparaît que les 12 régions du Tchad touchées par la collecte sont relativement couvertes par des intervenants dans la lutte contre le SIDA. Toutefois, cette situation globale cache des disparités en termes de taux de couverture par intervenant, de nombre d'intervenants par région, de la couverture des axes stratégiques et de la couverture des populations cibles. En ce qui est de la couverture des axes stratégiques, en dehors de N’djaména, on note que la plupart des associations ne font que la réduction de la vulnérabilité et l’IEC/CCC (y compris la mobilisation sociale et l’éducation par pairs). Selon les régions, les proportions de celles qui couvrent ces deux axes stratégiques varient respectivement de 14 à 47% et de 20 à 86%. Quant aux populations cibles, on rencontre beaucoup d’associations qui ont pour centre d’intérêt les jeunes. Les données collectées ont permis de classer les partenaires selon les critères suivants :
Partenaires de mise en œuvre ;
Axes stratégiques couverts ;
Populations cibles
Ces informations figurent dans le tableau 2.1 ci-dessous.
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Tableau 1 : Tableau de bord des intervenants technique de la réponse au VIH/SIDA au Tchad
INTERVENANTS PARTENARIAT DE MISE EN ŒUVRE
2001-2005
GROUPES CIBLES ZONES D’INTERVENTION
Coopération Française
- Ministère de la Santé Publique (HGRN, Hôpitaux de Moundou et de Sarh)
- Initiative Développement (Moundou)
- ESTHER
- Donneurs de sang- Couple mère/enfant
(PTME)- PVVIH- Prestataires de banque
de sang- Volontaires pour le
dépistage- Prestataires des CDV
- N’Djaména- Sarh- Moundou
Coopération Allemande (GTZ)
- Ministère de l’Education nationale
- Délégations Régionales de l’Education
- Les élèves de l’Ecole primaire
- Population générale
- Lac- Kanem- Mayo Kebbi Est- Mayo Kebbi Ouest- Moyen Chari- Ouaddaï- Wadi Fira
KWF (Coopération financière allemande)
- Ministère de la Santé Publique- AMASOT
- Services de santé publics
- Structures de santé- Communautés- Groupements associatifs
- AMASOT (Toutes les régions)
Coopération Suisse- Bureau d’Appui Secteur Santé
et Environnement (BASE)- Population générale - Hadjer Lamis
- Moyen Chari
Coopération Taiwanaise - CARE International - Routiers
- N’Djaména- Mayo Kebbi Ouest- Tanddjlilé- Logone Occidental
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INTERVENANTS PARTENARIAT DE MISE EN ŒUVRE
2001-2005
GROUPES CIBLES ZONES D’INTERVENTION
- Logone Oriental- Mandoul- Moyen Chari
Fonds Mondial de lutte contre le SIDA
- ITS- FOSAP- PNLS- UNAD- ASTBEF- Réseau des Associations des
PVVIH- Initiative développement- CONALUS- CONAJELUS- Réseau des Femmes
Parlementaires et Ministres
- Population générale- PVVIH- Femmes- Travailleuses de sexe- Secteur informel - Leaders religieux
- N’Djaména - Tandjilé- Kanem - Logone
Occidental- Lac - Logone
Oriental- Hadjer Lamis - Moyen
Chari- Chari Baguirmi - Mandoul- Ouaddai - Batha- Mayo Kebbi Est - Guéra- Mayo Kebbi Ouest - Salamat
Banque Africaine de Développement
- MSP- PNLS
- Donneurs de sang- Femmes enceintes
- Tout le pays (Don de sang)- Moundou, Mao et ABéché
Banque Mondiale - PPLS2- FOSAP- PNLS- Ministères chefs de file
- Population générale - Toutes les régions
PNUD- Associations des PVVIH- Structures d’accompagnement
et prise en charge des PVVIH- Associations des jeunes- Associations de promotion des
droits des PVVIH
- PVVIH- Jeunes- Population générale
- Mandoul Mayo - Kebbi Ouest
- MSP - Adolescents / jeunes - National
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INTERVENANTS PARTENARIAT DE MISE EN ŒUVRE
2001-2005
GROUPES CIBLES ZONES D’INTERVENTION
UNFPA - Ministère de l’Education Nationale
- Ministère de la Jeunesse et de Sport
- Couple mère/enfant
OIT/BIT - Patronat Organisations des travailleurs aux niveaux national et local
- National
PAM- Associations des PVVIH- Structures sanitaires
catholiques - Centre national de nutrition et
de technologie alimentaire
- OEV- Femmes vulnérables- Réfugiés
- Partie Nord du Tchad - Zones des réfugiés
ONISIDA - PNLS - PVVIH- Population Générale
- National
OMS - MSP - PNLS
Appui au MSP - National
UNICEF
- Ministère de l’Education Nationale
- Ministère de l’Action Sociale et de la Famille
- Ministère de la Santé Publique- ONG ciblant les jeunes filles
défavorisées- Associations de prévention du
VIH
- Jeunes/adolescents- OEV et leurs familles- Femmes enceintes
- Tangilé- Zones des réfugiées- Ouddaî
UNESCO - Ministère de l’Education Nationale
- Ministère de la Jeunesse et de Sport
- Jeunes en milieu scolaire et extrascolaire
- Enseignants- N’Djaména
- Mayo Kebbi Est- Mayo Kebbi Ouest
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INTERVENANTS PARTENARIAT DE MISE EN ŒUVRE
2001-2005
GROUPES CIBLES ZONES D’INTERVENTION
BELACD - Communautés Ecclésiastiques de base
- Religieux catholiques- Population générale
- Moyen Chari- Tandjilé- Logone Occidental- Mandoul- Moyen Chari
PNLS- ONG/Associations de lutte
contre le VIH/SIDA- Ministères chefs de Fille
- Groupes vulnérables prioritaires
- National
IFCOC- Ministère de la Santé- Associations de lutte contre
le VIH/SIDA
Ppulations riveraines des axes fluviaux Congo-Oubangui-Chari y compris les migrants, les réfugiés, les déplacés, etc.
Axes fluviaux Congo-Oubangui-Chari (Chari Baguirmi, N’Djaména, Moyen Chari)
IBLT - PNLS
- Populations insulaires et riveraines du Lac Tchad
Bol
PPSAC - AMASOT - Routiers - Principaux axes routiers
AWARE - APMS- AMASOT
- Population fréquentant les centres de dépistage
- Mayo Kebbi Est
ENDA Tiers Monde - ASTBF- PNLS
- Filles libres/Prostituées N’Djaména (3er et 8e Arrondissements) pour la phase pilote
CARE International - Associations de lutte contre le VIH/SIDA
- Routiers et migrants A revoir
WORLD VISION - ACB- Eglises
- Enfants 5-18 ans- OEV- Religieux
- Mayo Kebbi Est- Tandjilé- Logone Occidental
- Mandoul
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6.1 - Région du Batha
Au total 46 ONG et associations interviennent dans la lutte contre le SIDA. L’ONG dynamisateur est APROSAF. En plus d’APROSAF, il y a également la Croix Rouge et l’APLFT qui interviennent dans la lutte contre le SIDA. La plupart des intervenants ne font que l’IEC/CCC (83%). Au Batha, les populations les mieux couvertes sont les jeunes et les femmes libres.
Tableau 2 : Matrice des principales interventions dans la Région du Batha
Partenaires d’appui à
l’exécution dans la lutte
contre le VIH/SIDA
Nom
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MO
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Zones
d’intervention Axes stratégiques couvertes Populations cibles
Rég
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A
U
T
R
E
S
APROSAF 46 . . . . . . . . . . . . . .CROIX ROUGE . . . .APLFT . . . .PNLS . . . . . . .Nombre total
d’intervenants
20 45 0 0 0 0 0 0 0 6 8 0 3 19 5 2 1 0 20 0 3 1
% d’intervenants
28 63 0 0 0 0 0 0 0 8
1
3
0 5 31 8 3 2 0 32 0 5 2
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Liste des associations de lutte contre le SIDA au Batha et leur domaine d’intervention
(ATI ET OUM-HADJER)
N° Nom de l’association Domaine d’intervention dans la lutte contre le SIDA1 ADCKA/Oum-Hadjer IEC/CCC2 AER/Oum-Hadjer IEC/CCC3 AFBEDES/Oum-Hadjer IEC/CCC4 AFBEPSI/Oum-Hadjer Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC5 AFLCD/Oum-Hadjer Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC6 AFNAD/Oum-Hadjer IEC/CCC7 AGOH/Oum-Hadjer IEC/CCC8 AJAC/Ati Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et coordination9 AJAC/LCS/Oum-Hadjer Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
10 AJPLCD/Ati IEC/CCC11 AJDA/Ati Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC12 AL AFIA/Oum-Hadjer IEC/CCC13 AL AMIRA/Oum-Hadjer Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC14 AL DJAMAMA/Oum-Hadjer IEC/CCC15 AL HADARA/Oum-Hadjer IEC/CCC16 AL HIKMA/Oum-Hadjer IEC/CCC17 AL IHTINAN/Oum-Hadjer IEC/CCC18 AL ISTIFACK/Oum-Hadjer IEC/CCC19 AL MAHANA/Ati Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et coordination20 AL MANNA/Oum-Hadjer IEC/CCC21 AL NADWA/Oum-Hadjer Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC22 AL RAHMA/Oum-Hadjer IEC/CCC23 AL WIHDA/Oum-Hadjer IEC/CCC24 AMAD/Oum-Hadjer Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC25 APLFT/Ati Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et coordination26 APROSAF/Oum-Hadjer Coordination27 ARDMED/Oum-Hadjer IEC/CCC28 ARIADA/Oum-Hadjer Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
29ASSOCIATION AL SLIM MOUSFTA DOUNIA/Ati Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
30 ASAPD/Oum-Hadjer Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et coordination31 ASAS BE/Oum-Hadjer IEC/CCC et soutien socio-économique aux PVVIH32 ASCOF/BE/Oum-Hadjer IEC/CCC
33ATTADAMOUN/Oum-Hadjer IEC/CCC
34 BABALKHER/Oum-Hadjer Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et coordination35 BAGARA/Oum-Hadjer Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC36 BAHAR ANIL/Oum-Hadjer Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC37 BENDJEDID/Ati Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC38 CHAWIR RAZAK/Ati IEC/CCC39 CHIDHELACK/Ati Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC40 CROIX ROUGE/ATI Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et coordination41 DJITANDJIT/Oum-Hadjer IEC/CCC
42MOURHAL AL-TANMIA/Oum-Hadjer IEC/CCC
22
43ORPHELINAT J.L.H/Oum-Hadjer Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
44 RIGNE/Oum-Hadjer IEC/CCC
45TCHAN VOMA/Oum-Hadjer IEC/CCC
46VOIX DES JEUNES/Oum-Hadjer IEC/CCC
23
6.2 - Région du BET
Les données sur les intervenants du BET sont issues de l’exploitation des rapports de ATAHS (ONG dynamisateur du BET). Sur les 12 associations de la ville de Faya Largeau, 86% ont comme axe stratégique l’IEC/CCC. Quant aux populations, les jeunes et la population générale sont mieux couvert que les autres.
Tableau 3 : Matrice des principales interventions dans la Région du BET
Partenaires d’appui à
l’exécution dans la lutte
contre le VIH/SIDA
Nom
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Zones d’intervention
Axes stratégiques couvertes Populations cibles
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ATAHS (CARE Tchad) 12 . . . . . . . . .PNLS . . . . . . .Nombre total
d’intervenants
2 12 0 0 2 1 1 0 0 0 4 2 1 3 0 0 0 5 0 1
% d’intervenants 14 86 0 0 14 7 7 0 0 0 25 13 6 0 19 0 0 0 31 0 6
24
Liste des associations de lutte contre le SIDA au BET et leurs domaines d’intervention
(FAYA LARGEAU)
N°Nom de
l’association Domaine d’intervention dans la lutte contre le SIDA1 ABSIDID IEC/CCC2 ADCD Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC3 ADEVIF IEC/CCC4 ADLSC IEC/CCC5 ADLS IEC/CCC6 ADWB IEC/CCC7 AEJLCS IEC/CCC8 APDSEC IEC/CCC9 APEC Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
10 BARABARA IEC/CCC11 SIDA YANGA IEC/CCC12 TCHAW IEC/CCC, Soutien des OEV et PVVIH
25
26
6.3 - Région du Guéra
Le principal ONG de lutte contre le SIDA dans la région du Guéra est APROSAF. En dehors d’APROSAF, l’UST mène aussi la lutte contre le SIDA milieu de travail. Les intervenants recensés sont pour la totalité de la ville de Mongo. La mission n’a pas pu visiter les autres villes. On note aussi que les jeunes (population cible) et l’IEC/CCC (axe stratégique) sont les principaux aspects de la lutte contre le SIDA qui retiennnent l’attention des associations de Mongo.
Tableau 4 : Matrice des principales interventions dans la Région du Guéra
Partenaires d’appui à
l’exécution dans la lutte
contre le VIH/SIDA
Nom
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PPLS2-FOSAP-APROSAF 2
9
. . . . . . . . . .UST/Guéra . . .PNLS . . . . . .Nombre total
d’intervenants
19 29 0 0 0 0 1 0 0 2 6 0 7 0 2 0 0 0 17 0 3
% d’intervenants
38 58 0 0 0 0 2 0 0 4
1
7
0 2
0
0 6 0 0 0 49 0 9
27
28
Liste des associations de lutte contre le SIDA au Guéra et leurs domaines d’intervention
(MONGO)
N° Nom de l’association Domaine d’intervention dans la lutte contre le SIDA
1 ADECAB IEC/CCC2 ADECAF Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC3 ADESCAMO Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC4 AEHPMG IEC/CCC5 AJEG Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC6 AL HAYA Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC7 AL HILAL IEC/CCC
8 AL NIDALRéduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et soutien socio-économique aux PVVIH
9 AL WIHDA Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC10 AL WIKHAYA Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC11 APROSAF Coordination12 ARJD IEC/CCC13 ASDEPROLAM Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC14 ASFG Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC15 ASGKC IEC/CCC16 ASPROBIG/ Mongo IEC/CCC17 ATCMPE Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC 18 ATRS Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et coordination19 ATTADAMOUN Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
20BOUSTANE AL ARIFINE IEC/CCC et Coordination
21 ETTIGUET IEC/CCC22 GAMAR AL NISSA Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC23 JAET Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC24 KOURADET Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC25 MOUSTAGBAL NA Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC26 NIINONTE IEC/CCC27 SILA Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC28 SNCT/GUERA Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC29 UST/GUERA Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
29
30
6.4 – Région du Logone Occidental
Hormis N’Djaména, la région du Logone Occidental est relativement mieux couverte par les ONG et les associations de lutte contre le SIDA. Du tableau 2.5, on relève que presque tous les groupes cibles sont touchés par la lutte contre le SIDA. En terme de niveau de couverture des groupes cibles, aucune configuration ne se dessine. Mais on note tout de même que les associations s’intéressent relativement mieux aux tenancières de bars (22%), à la population générale (18%) et aux femmes libres (16%). Le principal axe stratégique demeure toujours l’IEC/CCC.
Tableau 5 : Matrice des interventions dans la Région du Logone Occidental
Partenaires d’appui à
l’exécution dans la lutte
contre le VIH/SIDA
Nom
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Zones
d’intervention Axes stratégiques couvertes Populations cibles
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World Vision 29 . . . . . . . . . . . . . . .ASTBEF . . . . . . . . . . . .CIDE . . . . . . . . . . . . . .Croix Rouge . . . . . .Initiative . . . . .CARE Tchad . . .PNLS . . . . . .Nombre total
d’intervenants
23 28 9 2 3 6 4 3 14 9 5 7 8 4 0 11 0 5 0 2
% d’intervenants 25 30 1 2 3 7 4 0 3 15 1 10 1 1 8 0 22 0 10 0 4
31
0 8 4 6
32
Liste des associations de lutte contre le SIDA au Logone Occidental et leurs domaines d’intervention
(MOUNDOU)
N° Nom de l’association Domaine d’intervention dans la lutte contre le SIDA
1Action de prise en charge des PVVIH
Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, CDV, prise en charge médicale des PVVIH, soutien aux OEV, soutien socio-économique aux PVVIH
2Action de conceling et de PC des PVV
Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, CDV, prise en charge médicale des PVVIH, soutien aux OEV, soutien socio-économique aux PVVIH
3 ADRU Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et coordination4 AEED/LOC Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC
5Action Féminine de Soutien aux PVV
Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, soutien aux OEV, soutien socio-économique aux PVVIH et coordination
6 AFTEC IEC/CCC et coordination7 AIFM Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC8 ALISFIMGA IEC/CCC et soutien aux OEV9 AM/LOC IEC/CCC, soutien aux OEV et coordination
10 AS. SCOUT du Tchad IEC/CCC11 ASFED Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, et coordination12 ASS DJASRA/Moundou Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et coordination
13 Réseau ″A - ROI″ Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, CDV, recherches, études et coordination
14
Associations des guides du Tchad (AGT) Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC
15 ASTBEF Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, CDV, et coordination16 CERAF Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, CDV et coordination
17 CIDE
Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, CDV, soutien aux OEV, soutien socio-économique aux PVVIH, recherches, études et coordination
18 COFID IEC/CCC19 CROIX ROUGE Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et coordination20 CRP/LOC IEC/CCC et Coordination21 EBM/Moundou Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, CDV et coordination
22EET DEVELOP./Moundou Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et soutien aux OEV
23 EMEET Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
24 GAMHP Réduction de la vulnérabilité, CDV, recherches, études et coordination
25 GOSPEL RECORDING Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et Prévention des IST/SIDA en milieu de soin
26INITIATIVE DEVELOPPEMENT
Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, CDV, Prévention des IST/SIDA en milieu de soin, prise en charge médicale des PVVIH, soutien aux OEV, soutien socio-économique aux PVVIH, recherches, études et coordination
27 Jeunesses des ACT Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC28 JEODT Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, CDV et coordination
33
29 LLB/EPA Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, et coordination
34
35
6.5 – Région du Logone Oriental
Les groupes cibles sont aussi relativement mieux couverts dans la région du Logone Oriental. Par ordre de préférence, les intervenants semblent beaucoup plus se focaliser sur la population générale (38%) et les jeunes (26%). On relève aussi qu’en dehors de N’Djaména, les axes stratégiques sont relativement mieux couvert au Logone oriental que dans le reste du pays même même si lapriorité est donnée à l’IEC (38%). Il existe trois ONG d’appui à l’exécution dans la région (World Vision, AFRICARE, CARE Tchad et ASTBEF)
Tableau 6 : Matrice des interventions dans la Région du Logone Oriental
Partenaires d’appui à
l’exécution dans la lutte
contre le VIH/SIDA
Nom
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Zones d’intervention
Axes stratégiques couvertes Populations cibles
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AFRICARE -WORLDVISION 32 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .ASTBEF . . . . . . . . . . . .CARE International . . .PNLS . . . . . . .Nombre total
d’intervenants
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3
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7 7 5 0 2 7 0 26 5 5
36
Liste des associations de lutte contre le SIDA au Logone Oriental et leurs domaines d’intervention
(BEBEDJIA ET DOBA)
N° Nom de l’association Domaine d’intervention dans la lutte contre le SIDA
1
Action Développement/Doba Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et Soutien aux OEV
2 AEDVD/Doba Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, soutien aux OEV et coordination
3 AFBED/Bébédjia Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
4 AFLE/Doba Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, soutien aux OEV et coordination
5 AFM/Doba Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et Soutien aux OEV6 AFRICARE Coordination
7
Association des Femmes Sages/Doba Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et Soutien aux OEV
8 AFVD/Bébédjia IEC/CCC
9
Association des Handicapé Physiques Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
10 AJAC/Bébédjia IEC/CCC11 AJLS/Doba Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC12 ALCS/LOR/Doba IEC/CCC13 AMDI/Bébédjia IEC/CCC14 AMSSV/Bébédjia Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC15 APEDEP/Doba Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et Soutien aux OEV
16 APILD/Doba IEC/CCC, soutien aux OEV, soutien socio-économique aux PVV et coordination
17 AJR/Doba IEC/CCC
18Association des Séropositifs/Doba
Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, Soutien aux OEV et soutien socio-économique aux PVV
19 ABEPPET/Bébédjia Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, Soutien aux OEV et coordination
20Association de PC/Bébédjia IEC/CCC, soutien aux OEV et soutien socio-économique aux PVV
21 ASSERD/Doba Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, Soutien aux OEV et soutien socio-économique aux PVV
22 ASTBEF IEC/CCC, CDV, Prévention des IST/SIDA en milieu de soin23 ATEPCED/Doba Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et Soutien aux OEV
24CENTRE SOCIAL/Doba
Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, Soutien aux OEV et coordination
25FEMMES ET ACTION PLUS/DOBA Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
26Femmes Vigilantes/Doba Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et Soutien aux OEV
27 GFLCA/Doba Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et Soutien aux OEV28 AEDVD Bébédjia Réduction de la vulnérabilité,t IEC/CCC, soutien aux OEV et
37
coordination29 JACT Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC30 MUFESSI/Doba Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et Soutien aux OEV
31 UFAD Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, Soutien aux OEV et soutien socio-économique aux PVV
32UNION des AGC/Bébédlia IEC/CCC
38
39
6.6 – Région du Mandoul
Dans la région du Mandoul, les populations cibles sont mieux couvertes que les axes stratégiques. En dehors des routiers, des personnes carcérales et des militaires, les intervenants s’intéressent à toutes les autres couches vulnérables. Tout comme dans les autres régions les intervenants s’investissent chez la population générale (34%) et les jeunes (24%). L’IEC/CCC (34%) et la réduction de la vulnérabilité (24%) sont les axes stratégiques prioritaires de la région. Les ONG dynamisateurs de la région sont World Vision, CARE Tchad et Baobab.
Tableau 7 : Matrice des interventions dans la Région du Mandoul
Partenaires d’appui à
l’exécution dans la
lutte contre le
VIH/SIDA
Nom
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Zones d’intervention
Axes stratégiques couvertes Populations cibles
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8 5 8 5 0 3 0 19 5 3
40
Liste des associations de lutte contre le SIDA au Mandoul et leurs domaines d’intervention
(KOUMRA)
N° Nom de l’association Domaine d’intervention dans la lutte contre le SIDA
1 ACDCEPE Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, soutien socio-économique aux PVV et coordination
2 ADN+ IEC/CCC, Prise en charge médicale des PVV, Soutien aux OEV et soutien socio-économique aux PVV
3 AE 27 Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, Soutien aux OEV et soutien socio-économique aux PVV
4 AERRéduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et soutien socio-économique aux PVV
5Action Islamique de Lutte Contre le SIDA Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et Soutien aux OEV
6 APAE IEC/CCC et soutien socio-économique aux PVV 7 APRODILOM IEC/CCC 8 ARED Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
9 AREST/PVVIH Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, Soutien aux OEV et soutien socio-économique aux PVV
10 AS. PVV IEC/CCC, Soutien aux OEV et soutien socio-économique aux PVV11 AS.FILLES/MERES Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC12 ASTBEF
13
Association Tchadienne pour l’Enfance (ATE)
Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, Soutien aux OEV et soutien socio-économique aux PVV
14 AVL/IST/VIH/SIDA Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
15 BAOBAB Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, études, recherches et coordination
16Centre Hospitalier Baptiste de Koumra
Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, CDV, Prévention des IST/SIDA en milieu de soin, prise en charge médicale des PVVIH, soutien aux OEV, soutien socio-économique aux PVVIH et coordination
17 PMI Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, prévention des IST/VIH (enfant) en milieu de soin et PC médicale des PVV (enfants)
18
Réseau d’Action de Partage et de Solidarité
Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et soutien socio-économique aux PVV
19 SABOUR NASSOUR IEC/CCC20 UGROVPAM Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et coordination
41
42
6.7 – Région du Mayo Kebbi Est
La configuration en ce qui concerne la couverture des axes stratégiques et des groupes cibles prioritaires demeure la même que celle observée dans les autres régions. Un seul fait est à relever : en dehors de la population carcérale et des militaires tous les autres groupes vulnérables prioritaires sont touchés dans le Mayo Kebbi Ouest. En plus cette région totalise le plus grand nombre d’associations de lutte contre le SIDA (66 ONG et associatios).
Tableau 8 : Matrice des interventions dans la Région du Mayo Kebbi Est
Partenaires d’appui à
l’exécution dans la lutte
contre le VIH/SIDA
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Zones d’intervention
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d’intervenants
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3
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% d’intervenants 2
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1
0 6 0 0 4
18 5 9 15 6 0 4 0 33 3 9
43
Liste des associations de lutte contre le SIDA au Mayo Kebbi Est et leurs domaines d’intervention
(BONGOR – FIANGA – GOUNOU GAYA)
N° Nom de l’association Domaine d’intervention dans la lutte contre le SIDA1 ADE/LOR/Bongor Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et soutien aux OEV2 ADSEC/GUIDAWA/Bongor Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC3 AFEB/Bongor Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
4Association des Filles Mères et Femmes Libres/Bongor Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
5Association des Femmes Veuves (AFV) /Bongor IEC/CCC
6 AJAC/Bongor Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
7Association Jeunesse Sans Frontière/Bongor Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
8 AMBASATNA/Gounou Gaya IEC/CCC
9 AMOS/Bongor Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, soutien aux OEV et soutien socio-économique aux PVVIH
10 AOPK/Gounou Gaya IEC/CCC11 APLFT/Bongor Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et coordination
12Association plus proche des malades (APPM)/Bongor
IEC/CCC, soutien aux OEV et soutien socio-économique aux PVVIH et coordination
13 AS PVV Bongor
Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, soutien aux OEV, soutien socio-économique aux PVVIH, études, recherches et coordination
14AS PVV (KOUYOURA)/Gounou Gaya
Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, soutien aux OEV et soutien socio-économique aux PVVIH,
15 AS.TONTINE/Fianga IEC/CCC
16AS.YARA SASAT DES PVV/Bongor
IEC/CCC, soutien aux OEV et soutien socio-économique aux PVVIH
17 ASENCID/Bongor IEC/CCC et soutien aux OEV18 ASTBEF/Bongor Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC et soutien aux OEV19 ATBJE/Bongor Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
20AV KEUNI/BEREM/ Gounou Gaya Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
21 CADESKA/Gounou Gaya IEC/CCC22 CJPL/SIDA/Bongor Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC23 CLAC/Gounou Gaya IEC/CCC24 CLUB PLANETE JEUNE/Bongor Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC25 CONAJELUS/Bonjor Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC26 COOPAF/Fianga IEC/CCC27 DE ELLE/Fianga IEC/CCC
28 DIRSA/Gounou Gaya IEC/CCC, soutien aux OEV et soutien socio-économique aux PVVIH
29 DKT/Bongor Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et soutien socio-économique aux PVVIH
30 ESD/Gounou Gaya IEC/CCC31 FCACT/BC/Bongor Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC32 FOCRAD/Gounou Gaya IEC/CCC33 GADK/Gounou Gaya IEC/CCC
44
34 GDS/TAGAL/Gounou Gaya Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC35 GF MOSSO/Fianga IEC/CCC36 GF YOUE/Fianga IEC/CCC37 GF ZALA/Gounou Gaya IEC/CCC38 GJDPDG/Gounou Gaya IEC/CCC39 GOLHOUNA /Gounou Gaya IEC/CCC40 GOUTTA/Bongor Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC41 GOY- HOU/Gounou Gaya IEC/CCC42 GRENODJI/Bongor Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
43 HALLALL/Gounou Gaya IEC/CCC, soutien aux OEV, soutien socio-économique aux PVVIH
44 HOPITAL DE BONGOR
Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, CDV, Prévention des IST/SIDA en milieu de soin et prise en charge médicale des PVVIH,
45 IDD/Bongor Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et coordination
46 JACT/Bongor Réduction de la vulnérabilité,IEC/CCC, soutien aux OEV, soutien socio-économique aux PVVIH et coordination
47 KAI N KEIN/Fianga IEC/CCC
48 KOTSO YOR/Gounou Gaya IEC/CCC, soutien aux OEV, soutien socio-économique aux PVVIH
49 LTDH/GAYA Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et soutien socio-économique aux PVVIH
50Mutuel des Agents Sociaux (MAS)/Bongor Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et soutien aux OEV
51 MEMADJI/Bongor Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et soutien socio-économique aux PVVIH
52 MINTANGOU/Gounou Gaya IEC/CCC53 MINZINA/Gounou Gaya IEC/CCC
54MISSION CATHO./Gounou Gaya IEC/CCC et prise en charge médicale des PVVIH
55 ODEK Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC56 RAWA/Fianga IEC/CCC
57
Réseau Islamique pour la Promotion et le développement (RIPD)/Bongor
Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et soutien aux OEV et soutien socio-économique aux PVVIH
58 SCT/Gounou Gaya IEC/CCC59 SOLEIL CULTUREL/Bongor Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et soutien aux OEV
60SOUTFA-ADJMAL-SOUTFA/Bongor Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et soutien aux OEV
61 TAIGUEDJAGUE/Fianga IEC/CCC62 TCHIOUNA/Gounou Gaya IEC/CCC63 UJC/Bongor Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et coordination64 UNION KADUGU/Gounou Gaya IEC/CCC65 VOUNSIDEO/Gounou Gaya IEC/CCC
66VOUNSIDEOU DOMO DANBALI/Gounou Gaya IEC/CCC
45
46
6.8 – Région du Mayo Kebbi Ouest
Tout comme la région du Logone Occidental, le Mayo Kebbi Ouest est relativement mieux fourni en partenaires d’appui à l’exécution. On y dénombre quatre ONG et partenaires au développement qui appuient et encadrent les associations de lutte contre le SIDA. Les axes stratégiques et les groupes vulnérables sont aussi mieux couverts. Ici encore, ce sont l’IEC/CCC et les jeunes qui sont les mieux ciblés par les intervenetions.
Tableau 9 : Matrice des interventions dans la Région du Mayo Kebbi Ouest
Partenaires d’appui à
l’exécution dans la lutte
contre le VIH/SIDA
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d’intervenants
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% d’intervenants 3 52 0 1 1 2 2 0 0 3 18 5 5 1 0 0 21 0 26 0 12 2
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7 1
48
Liste des associations de lutte contre le SIDA au Mayo Kebbi Oest et leurs domaines d’intervention (PALA et LERE)
N° Nom de l’association Domaine d’intervention dans la lutte contre le SIDA
1 AERMD/Pala IEC/CCC 2 AFAL/Léré Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC3 AFML/Léré Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC4 AFMP/Pala Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC5 AJAS/Pala Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC6 AJAS /Léré Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC7 AJD/SOBKIKA/Pala Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC 8 AJSRBF/Pala Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC9 AROBA/Pala Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
10 ASSC/PALA Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
11 BELACD/PALA IEC/CCC, CDV, Prévention des IST/SIDA en milieu de soin, prise en charge médicale des PVVIH et soutien aux OEV
12 CELIAF/Pala Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC13 CELIAF/Léré Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC14 CJBAC/Léré Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC 15 CJPEL/SIDA/Pala Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC16 COIS/Pala Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC17 COMITE FAMILLE Soutien aux OEV18 DJAMBO/Pala Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC19 MAYO DJOUNA/Léré IEC/CCC
20DOUGABKA IEC/CCC Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
21 EJEPCAG/Pala Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC 22 GJKD/Pala Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
23GTZ EDUCATION/Pala IEC/CCC et coordination
24 HOUDOUCKA/Pala Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC25 JCEET/Pala Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC26 LAKI/Léré IEC/CCC27 LANGNABA/Léré IEC/CCC28 MORPEE/Léré IEC/CCC29 OCRA Coordination dans les 2 Mayo Kebbi30 OFDIG/Léré Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC 31 OJCG/Pala Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC32 OJDG/Pala Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC 33 OJDT/Léré Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC 34 OJK/Pala Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC 35 OPCS/Pala IEC/CCC36 OVIBAB/Léré Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
37 PV/VIH/Pala Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et soutien socio-économique aux PVVIH
38 PVV+/Léré Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et soutien socio-économique aux PVVIH
39 REOUTEENKOR/Pala Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC40 SAKINE/Léré IEC/CCC
49
41 SANGBEYE/Pala Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC42 TEUBAYA/Léré IEC/CCC43 TINARE/Léré IEC/CCC44 TOUKRI/Pala Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
45UNION MENDOH/Pala Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
46UNION ZAGUERE/Léré IEC/CCC
50
51
6.9 – Région du Mayen Chari
Comparativement aux autres régions la couverture des axes d’intervention n’est pas bien assurée. Hormis l’IEC/CCC, les intervenants semblent se concentrer sur l’IEC/CCC et la réduction de la vulnérabilité. La particularité de la région se situe au niveau de la réduction de la vulnérabilité qui n’est presque pas observée dans les autres régions. En ce qui concerne la couverture des GVP, aucune configuration ne semble se dessiner tout comme dans le Logone occidental. Tout de même, on observe une légère avance du niveau de couverture en ce qui concerne les jeunes et les personnes mobiles.
Tableau 10 : Matrice des interventions dans la Région du Moyen Chari
Partenaires d’appui à
l’exécution dans la lutte
contre le VIH/SIDA
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Zones
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% d’intervenants 3
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11 11 7 14 7 0 7 0 21 4 18
52
53
Liste des associations de lutte contre le SIDA au Mayen Chari et leurs domaines d’intervention
(SARH)
N° Nom de l’association Domaine d’intervention dans la lutte contre le SIDA
1AAS/SIDA/Banda CST Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
2 AEAT/DES Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
3 AFSS/VIE+Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, soutien aux OEV et soutien socio-économique aux PVVIH
4 APIDO Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
5 ASTBEF Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, CDV, Prévention des IST/SIDA en milieu de soin et prise en charge médicale des PVVIH
6 ASV+ IEC/CCC et soutien socio-économique aux PVVIH 7 BAOBAB Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC et Coordination 8 CAFOD Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC9 CELIAF Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
10 CREOS Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
11Leaders des jeunes en IEC-SRA Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
12FAMILY LIFE MISSION IEC/CCC
13 JELAPITI Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC14 JNR Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC15 OBADA Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC16 OFAB Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et soutien aux OEV
17 UNIVIE+ Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, soutien aux OEV et soutien socio-économique aux PVVIH
54
55
6.10 – Région du Salamat
Le Salamat est l’une des régions où la couverture des domaines stratégiques tout comme celle des GVP est moins assurée. Le seul ONG dynamisateur de la région est APROSAF.
Tableau 11 : Matrice des interventions dans la Région du Salamat
Partenaires d’appui à
l’exécution dans la lutte
contre le VIH/SIDA
Nom
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Zones d’intervention
Axes stratégiques couvertes Populations cibles
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56
Liste des associations de lutte contre le SIDA au Salamat et leurs domaines d’intervention(AM-TIMAN)
N° Nom de l’association Domaine d’intervention dans la lutte contre le SIDA
1 AADAPS Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC2 ADCS Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC3 ADEPROP Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC4 ADSES Réduction de la vulnérabilité 5 AEHP (handicapés) IEC/CCC6 AEVFS Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC7 AFASS Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC8 AFDAFE Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC9 AFSAF IEC/CCC et soutien socio-économique aux PVVIH
10 AFSIA Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC11 AFVP Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC12 AJDC Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC13 AJDE Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC14 AJRPS Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC15 AL HIKMA Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
16
Association MININGUISS pour le Développement (AMD) Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
17
ANNASSOUR (Association des femmes libres) Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
18 APD Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC19 APROCUS Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC20 APSCOFIS Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC21 ASICT Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
22Association Salamat Progrès (APS) Réduction de la vulnérabilité
23 ATFER Réduction de la vulnérabilité 24 CADS Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC25 JUSES Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC26 MID MISSION Réduction de la vulnérabilité27 ODEBES Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC28 RJDCS IEC/CCC
29 SECOURS. CATHOL Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et soutien socio-économique aux PVV
57
58
6.11 – Région de la Tandjilé
En matière de SIDA au Tchad, la Tandjilé et surtout la ville de Kélo a fait l’objet d’attention des décideurs politiques ces dernières années. Malgré ce regain d’intérêt pour la région, les axes stratégiques de lutte tout comme les GVP ne semblent pas être les mieux couvert du pays. A la lumière des données du tableau 2.12, les interventions semblent être plus orientées vers l’IEC/CCC et la réduction de la vulnérabilité. L’intervention dans le domaine de la réduction de la vulnérabilité n’a pas été observée. Cela pose un problème vu l’ampleur de la pandémie dans cette région. Il y a lieu de remarquer que les tradipraticiens font aussi l’objet des préoccupations des intervenants de la Tandjilé : 13% des associations les ont choisis comme groupe cible.
Tableau 12 : Matrice des interventions dans la Région de la Tandjilé
Partenaires d’appui à
l’exécution dans la lutte
contre le VIH/SIDA
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3
29
59
Liste des associations de lutte contre le SIDA dans la Tandjilé et leurs domaines d’intervention (LAI ET KELO)
N° Nom de l’associationDomaine d’intervention dans la lutte contre le
SIDA1 ACAT/TCHAD/Kélo Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
2 ACDVK/Kélo Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et soutien socio-économique aux PVV
3 ADIL/Laï IEC/CCC
4 AEDRCKB/Kélo Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, soutien aux OEV et soutien socio-économique aux PVV
5 AFVDPEO/VIH/SIDA/Kélo Prise en charge et éducation des OEV6 AJCLCS/Laï Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC7 AJMS/SIDA/Laï Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
8Association Mutualité Santé (AMS)/Kélo
Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et soutien socio-économique aux PVV
9 ANKP/Laï Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
10 AFE (KOUMA-SEN)/Kélo Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et soutien aux OEV
11 Association BOGUETUM/Kélo Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, soutien aux OEV et soutien socio-économique aux PVV
12 Association Fraternité/Kélo Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, soutien aux OEV et soutien socio-économique aux PVV
13 Association Mixte ″TO-FI″/Kélo Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, soutien aux OEV et soutien socio-économique aux PVV
14
Association DAOUWANGAGOU-KIRPINA/Kélo
Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, soutien aux OEV et soutien socio-économique aux PVV
15Association Femmes Vernaculaires ″YONA″/Kélo
Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et soutien aux OEV
16 ASTBEF IEC/CCC17 ATDV IEC/CCC18 ATNV/Kélo Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC19 ATPDH/Kélo Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC 20 AVCRPT/Kélo Prise en charge des OEV
21Comité Diocésain de Lutte contre le SIDA /LaÏ
Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, soutien aux OEV et soutien socio-économique aux PVV
22Coordination des Association et Groupements de Kélo
Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, soutien aux OEV, soutien socio-économique aux PVV et coordination
23 ESPOIR UNI/Kélo IEC/CCC, soutien aux OEV et soutien socio-économique aux PVV
24 GR TINGZOU FALEZOU/Kélo Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et soutien aux OEV
25GROUPEMENT ADJOBEITEYA/Kélo
Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, soutien aux OEV et soutien socio-économique aux PVV
26 GROUPEMENT ODJEGABE/Kélo Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
27 GROUPEMENT MEE LOM/Kélo Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC et soutien socio-économique aux PVV
28 LTDH/Kélo Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC29 NHOKOK/Laï Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
60
30 PRODECUZ/Kélo Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
31Groupement Féminin TABEDIGUE/Kélo
Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, soutien aux OEV et soutien socio-économique aux PVV
32 TINDING/Laï Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC33 UJKD/LS/Kélo Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC
34 KAMNDA WAMBOU/Kélo Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, OEV et soutien socio-économique aux PVV
35 WORLD VISION/Laï Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, Prise en charge médicale des PVV et soutien aux OEV
61
62
6.12 – Commune de N’Djaména
De toutes les régions administratives du pays, la ville de N’Djaména est la mieux couverte par les interventions de lutte contre le SIDA. Il est à noter que pour la ville de N’Djaména, ne figurent dans le tableau 2.13 que les partenaires qui ont accepté l’entretien. Le nombre de partenaires attendus serait largement supérieur à celui recensé. Les recherches documentaires sur ces partenaires ne nous ont pas permis de les classer par axe stratégique et par type de populations cibles couvertes. Pour les partenaires recensés, on note que tous les axes stratégiques sont couverts par les interventions de lutte contre le SIDA. On constate aussi que les interventions sont orientées vers l’IEC/CCC (27%) et la coordination (y compris la planification et le suivi-évaluation) avec une proportion de 18%. Quant à la couverture des GVP, elle semble être mieux assurée à N’Djaména que dans le reste du pays.
Tableau 2.13 : Matrice des interventions dans la Région de N’Djaména
Partenaires d’appui à
l’exécution dans la lutte
contre le VIH/SIDA
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Zones d’intervention
Axes stratégiques couvertes Populations cibles
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dip
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s
Relig
ieu
x
FOSAP 9 . . . . . . . . . . . . . . . . .APROSAF . . . . . . . . . . . .ASTBEF 5 . . . . .ATAHS . . . . .CELS . . . .CONAJELUS 2 . . . .CONALUS . . . . .GTZ-EDUCATION . . . .ITS . . . . . .PNLS . . . . . . .RNTAPT 5 . . . .CARE Tchad . . .Nombre total
d’intervenants
3 15 5 2 5 7 6 1 2 10 10 8 3 5 4 0 3 1 12 0 2 0 1
63
% d’intervenants 5 27 9 4 9 13 11 2 4 18 20 16 6 10 8 0 6 2 24 0 4 0 2
64
Liste des associations de lutte contre le SIDA à N’Djaména et leurs domaines d’intervention
N° Nom de l’associationDomaine d’intervention dans la lutte contre le
SIDA
1Appui Psycho-Médico-Social (APMS)
CDV, prise en charge médicale des PVV, soutien aux OEV, soutien socio-économique aux PVV et coordination
2 APROSAF IEC/CCC et coordination
3 ASTBEFRéduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, CDV, prise en charge médicale des PVV, soutien aux OEV
4
Association Tchadienne pour l’Action Humanitaire et Sociale (ATAHS) Coordination
5
Coordination des Associations Féminines de lutte contre le SIDA (CAFELS)
IEC/CCC, CDV, prise en charge médicale des PVV et coordination
6COMITE PISCOPAL DE LUTTE CONTRE LE SIDA (CELS)
IEC/CCC, CDV, prévention des IST/SIDA en milieu de soins, prise en charge médicale des PVV, soutien aux OEV, soutien socio-économique aux PVV et coordination
7 CONAJELUS IEC/CCC et soutien socio-économique aux PVV 8 CONALUS Réduction de la vulnérabilité et IEC/CCC (plaidoyer)
9 COOPERATION FRANCAISE
Prévention des IST/SIDA en milieu de soin, prise en charge médicale des PVV, soutien socio-économique aux PVV, Etudes, recherches et coordination
10 FOSAP
Réduction de la vulnérabilité, IEC/CCC, CDV, soutien aux OEV, soutien socio-économique aux PVV, Etudes, recherches et coordination
11 FRATERNITE +IEC/CCC, soutien aux OEV et soutien socio-économique aux PVV
12 GTZ EDUCATION IEC/CCC et soutien aux OEV 13 ITS Etudes, recherches et coordination14 NOYAU ANTI SIDA SANTE IEC/CCC et CDV15 NOYAU ANTI SIDA DES ARMEES IEC/CCC et prévention des IST/SIDA en milieu de soins16 PNUD Coordination
17
Réseau des femmes parlementaires et ministres du Tchad (REFEMPT) Plaidoyer en direction des décideurs politiques
18 REOUKISKEM IEC/CCC, soutien aux OEV et soutien socio-économique aux PVV et coordination
19 RNTAP+IEC/CCC, prise en charge médicale des PVV, soutien aux OEV et soutien socio-économique aux PVV
20 Cellule SIDA/COMMUNICATION IEC/CCC 21 Cellule SIDA/JUSTICE IEC/CCC
65
66
De tout ce qui précède, il ressort les éléments suivants :
Pour les régions qui viennent de se lancer dans le lutte contre le SIDA, les axes stratégiques se résument à l’IEC/CCC. Les populations cibles sont en général la population générale et les jeunes. Il s’agit des régions situées au centre et au nord du pays ;
Dans les régions où le SIDA est un véritable problème de santé publique, même si les interventions IEC/CCC demeurent encore importantes, les partenaires ont tendance à se lancer dans d’autres domaines d’intervention et s’occupent de plus en plus de la prise en charge socio-économique des PVVIH et des OEV. C’est par exemple le cas de la ville de N’Djaména, des régions du Logone Occidental et du Moyen chari. Cette diversification s’observe également au niveau des populations cibles couvertes dans ces régions.
III- FINANCEMENT DE LA LUTTE CONTRE LE SIDA
Le rôle que jouent les différents intervenants et les responsabilités qu'ils assument dans le cadre de la réponse national au VIH/SIDA, représentent le premier groupe de critères qui permet de les catégoriser. Leur taille, leurs capacités financière et organisationnelle, et leur expertise constituent d'autres éléments de classification. C’est ainsi que les données collectées ont permis de classer les intervenants par : i) domaine d’intervention ; ii) ressources globales ; iii) ressources destinées au financement de la société civile dans le cadre de la lutte contre le SIDA. Il est important de souligner que le financement de la lutte contre le SIDA est le maillon faible de ce rapport. En effet, il n’a pas été du tout aisé de collecter ces informations vu la réticence des responsables des programmes. Certaines informations ont été glanées à partir des sources indirectes. De plus, le temps limité pour cette étude n’a pas permis d’exploiter à fonds la documentation sur le financement du SIDA.
Il ressort de l’analyse que globalement, les partenaires ont injecté entre, 7,1 milliards (y compris les cotisations des membres) pour le financement de la société civile entre 2001et 2005. Ce montant ne concerne que les ONG et les ABC qui accepté de se faire interviewer. Ce montant, selon toute vraisemblance peut être en dessous de la réalité même car certaines régions n’ont pas été couvertes par la présente étude. De plus, pour la même période, le FOSAP à lui seul annonce un montant de 7 milliards dont 1,4 milliards en 2005 (voir tableau 3.1). Pour les cinq ans à venir (2006-2010), le besoin de financement de la société pour la lutte contre le SIDA se chiffre à 22 milliards. Il s’agit également des besoins de financement des associations qui ont participé à la présente étude.
Par le nombre d’ONG et d’associations qu’il finance, le FOSAP est de loin le premier partenaire d’appui au financement. Comme cette institution est essentiellement financée par le Banque et le Fonds Mondial de lutte contre le SIDA, il ressort que les partenaires qui apportent l'appui financier le plus important au Gouvernement tchadien dans le cadre de la lutte au VIH/SIDA sont : la Banque mondiale, le Fonds Mondial de lutte contre le SIDA. Depuis le 11 avril 2002, la Banque Mondial a mis à la disposition du Tchad à travers le projet PPLS II une enveloppe d’environ 24,56 millions
67
de dollars US pour financer les activités en matiére de population et de lutte contre le SIDA. La clôture prévisionnelle de ce financement était fixée au 31 mars 2007.
D’autres part, pour financer les projets routiers au Tchad, la Chine Taïwan a mis également à la disposition de l’Etat, une enveloppe d’un million de dollars US.
68
Tableau 3.1 : Tableau de bord technique et financier des intervenants dans la réponse ″Société Civile″ au VIH/SIDA au Tchad
INTERVENANTS DOMAINES D’INTERVENTION/STRATEGIES
RESSOURCES GLOBALES FINANCEMENT A LA SOCIETE CIVILE
Coopération Française - Sécuriser la transfusion sanguine
- Prévention des IST- CDV
Budget 2001-2005 : 150 000 00 FcfaBudget 2006-2010 : 240 0000 Fcfa
Coopération Allemande (GTZ)
- Appui au Ministère de l’Education pour l’IEC dans les établissements scolaires du primaire- IEC/CCC pour améliorer le niveau d’information de la population générale ;- Appui aux structures de santé et aux réseaux IEC pour la prévention des IST/SIDA ;
Budget 2001-2005 : 400 000 00 FcfaBudget 2006-2010 : 600 000 000 Fcfa
Coopération Suisse Appui aux hôpitaux de districts dans certaines régions du pays
(Données non disponibles)
Coopération Taiwanaise CARE Tchad Budget 2001-2005 : 500 000 000 Fcfa
(Données non disponibles)
Fonds Mondial de lutte contre le SIDA
- Renforcement de la prise en charge des PVVIH- PTME – CDV - Communication- Accès à l’IEC- Gestion et coordination- Suivi et évaluation
Budget 2005 : 527 000 000 Fcfa
Budget 2005 : 527 000 000 Fcfa
KWF (Coopération financière allemande)
- IEC/CCC- IST/SIDA- Financement de AMASOT dans
(Données non disponibles)
69
INTERVENANTS DOMAINES D’INTERVENTION/STRATEGIES
RESSOURCES GLOBALES FINANCEMENT A LA SOCIETE CIVILE
le domaine du marketing social du condom
Banque Africaine de Développement
- Etudes- Centres d’écoutes- Formations des pairs éducateurs- Prise en charge des PVVIH
(Données non disponibles) (Données non disponibles)
Banque Mondiale - Appui à la mise en œuvre de plan d’action des secteurs et OSC dans les domaines de lutte contre le SIDA aux niveaux national et régional ;- Appui à l’extension de certains programmes pilotes comme le programme de la prévention de la PTME ainsi que les interventions de préventions du SIDA menées au niveau communautaire ;- Financement de AMASOT dans le domaine du marketing social du préservatif ;- Appui à la DCAP dans l’élaboration et la mise en œuvre de la politique de population.
Budget 2002-2007 : 12 280 000 000Fcfa
FOSAP - Subventions et micro-finance pour les activités génératrices de revenu ;- Financement des associations de lutte contre le SIDA.
Budget 2001-2005 : 9 milliards de FcfaBudget 2006-20I0 : 12 milliards de Fcfa
Budget 2001-2005 : 7 milliards de FcfaBudget 2005 : 1 412 364 688 FcfaBudget 2006-20I0 : 9 milliards de Fcfa
PNUD - Sensibilisation en vue de renforcer le leadership des autorités et leaders par des activités de conversation
Budget 2001-2005 : 600 000 000 Fcfa
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INTERVENANTS DOMAINES D’INTERVENTION/STRATEGIES
RESSOURCES GLOBALES FINANCEMENT A LA SOCIETE CIVILE
communautaireUNFPA - Plaidoyer, coordination et suivi-
évaluation des actions en direction des populations cibles à travers les projets financés ;- production des supports d’informations, l’intégration des questions de VIH dans les curricula de base de l’enseignement primaire ;- l’organisation des activités de sensibilisation par des pairs éducateurs ;- Interventions pour la prévention de la transmission sexuelle et mère/enfant ;- Amélioration de la prise en charge des IST par la formation des prestataires et la mise à disposition des services de dépistage volontaire et anonyme pour les adolescents/:jeunes ;- la fourniture au niveau national de contraceptifs masculin et féminin.
(Données non disponibles) (Données non disponibles)
OIT / BIT - Promouvoir les comportements sexuels à moindres risques aux IST et au VIH/SIDA, le dépistage volontaire et la prise en charge des psychosociale des PVVIH en milieu de travail ;- Développer au niveau national les cadres légaux et politiques qui protègent les droit et la dignité des PVVIH en milieu de travail de concert avec les employeurs et les travailleurs.
Le BIT intervient plus dans l’élaboration des cadres réglementaires et politiques que dans le financement proprement dit du SIDA
----
71
INTERVENANTS DOMAINES D’INTERVENTION/STRATEGIES
RESSOURCES GLOBALES FINANCEMENT A LA SOCIETE CIVILE
PAM - Appui nutritionnelle aux PVVIH et leur famille ;- Utilisation de l’aide alimentaire en vue de compléter et amplifier les activités existantes du Gouvernement, des Nations Unies et des ONG partenaires en matière de prévention, d’atténuation des effets du VIH/SIDA et de soins en faveur des personnes et familles touchées par le SIDA.
(Données non disponibles)
OMS - L’OMS veille aux normes et procédures dans le domaine de la santé ; - Appui à la mise en œuvre des stratégies de la PTME et au renforcement de sécurité transfusionnelle ;- Soutien aux interventions multisectorielles dans le cadre de l’ONUSIDA, en mettant l’accent sur la prévention et les soins, et en privilégiant l’intégration, la décentralisation et le partenariat.
(Données non disponibles)---
ONISIDA Jeunes et Ecoles (Données non disponibles) ---
UNICEF - Prise en charge des OEV ;- Préventions du VIH parmi les adolescents/jeunes ;- Intégration du VIH au programme scolaire- Prévention de la PTME
(Données non disponibles)
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INTERVENANTS DOMAINES D’INTERVENTION/STRATEGIES
RESSOURCES GLOBALES FINANCEMENT A LA SOCIETE CIVILE
UNESCO Renforcement des capacités sur l’approche éducation par pairs, sur l’approche culturelle et le partage d’expérience et d’information
(Données non disponibles) (Données non disponibles)
PNLS - Coordonner la mise en œuvre des activités de lutte contre le SIDA dans une approche décentralisée ;- Offrir un cadre national d’intervention et élargir la réponse nationale de lutte contre le SIDA.
(à fournir) Le PNLS ne finance pas la société civile
Comités diocésains de lutte contre le SIDA (8 Diocèses du pays)
- Prise en charge des PVVIH dans les communautés ecclésiastiques de base catholiques ;- Préventions du VIH dans les communautés ecclésiastiques de base catholiques ;
Budget 2001-2005 : 2 milliards de FcfaBudget 2006 : 3 milliards
WORLD VISION - Prévention ;- Prise en charge des OEV et leurs
parents ;- Plaidoyer auprès des leaders
religieux
(Données non disponibles)
IFCOC Réduction de la vulnérabilité, du risque et de l’impact liés au IST/VIH dans le contexte de la mobilité sur les axes fluviaux Congo-Oubangui-Chari
A revoir A revoir
IBLT A revoir A revoir A revoirPPSAC A revoir A revoir A revoirAWARE - Plaidoyer et changements de
politique en matière de SIDA- Renfoncement des capacités des
A revoir A revoir
73
INTERVENANTS DOMAINES D’INTERVENTION/STRATEGIES
RESSOURCES GLOBALES FINANCEMENT A LA SOCIETE CIVILE
institutions régionales des réseaux - Développement de la reforme du secteur santé-Dissémination des pratiques meilleures et prometteuses en IST/VIH/SIDA
ENDA Tiers Monde - Plaidoyer pour favoriser l’accès aux soins et à la prévention des travailleuses de sexe, leurs enfants et les orphelins- Formation des travailleuses de sexe el leurs groupes sur les IST, le VIH/SIDA, les pratiques sexuelles à moindre risque, le pouvoir de négociation, la prise en charge par les ARV et l’accompagnement psychosocial- Activités génératrices de revenus au profit des travailleuses de sexe
Budget 20006 : 30 300 000 FCFA
Budget 20006 : 30 300 000 FCFA
CARE International A revoir A revoir A revoirInitiative Développement
-
PAPRONAT -
CARE International -
-
-
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75
IV. FORCES ET FAIBLESSES DES INTERVENANTS DANS LA LUTTE CONTRE LE SIDA AU TCHAD
4.1. Forces et faiblesses au niveau stratégique
Au niveau stratégique, sont diagnostiquées les forces et faiblesses des organes nationaux de lutte contre le SIDA à savoir :
Le Conseil National de Lutte contre le SIDA (CNLS) ; Les Commissions Thématiques Spécialisées (CTS) ; Le Programme National de Lutte contre le SIDA
4.1.1 Au niveau du Conseil National de Lutte contre le SIDA (CNLS)
Forces
Existence d’un organe national en charge de la politique et de la stratégie nationale de lutte contre le SIDA.
Volonté de doter le pays d’outils de planification, de gestion, de coordination et de contrôle de toutes les actions de lutte contre le SIDA et les ressources allouées.
Faiblesses
Insuffisance de leadership visible pour traduire dans les faits les engagements de l’Etat tchadien à lutter contre le VIH/SIDA. Il y a certes quelques initiatives qui sont prises, mais l’ampleur de l’épidémie demande un engagement politique plus fort et une visibilité plus conséquente dans le leadership, choses qui manquent en ce moment ;
Les mandats d’orientation de la politique nationale, de définition et d’élaboration des stratégies de la lutte contre le VIH/SIDA, n’ont pas été expressément mentionnés parmi les missions assignées au CNLS.
Sur le plan juridique, le décret n°089 n’a pas prévu la création des organes déconcentrés et décentralisés du CNLS au niveau local ;
La dimension multisectorielle de la lutte contre le VIH/SIDA n’a pas été suffisamment prise en compte. Il en résulte que certains ministères en charge des secteurs prioritaires comme l’Agriculture et l’Elevage, le secteur privé et la société civile aussi grandement touchés par le fléau, n’ont pas de réponse correspondant au fléau, faute de mécanisme d’implication et de mobilisation de tous les secteurs et de chaque secteur.
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4.1.2 Au niveau des Commissions Thématiques Spécialisées (CTS)
Forces
Existence d’un cadre national en charge de l’élaboration des stratégies nationales de lutte contre le SIDA et du contrôle de son exécution ;
Prise en compte de la société civile et du secteur privé par rapport à la composition de l’équipe de conception des stratégies de la lutte contre le SIDA.
Faiblesses
l’arrêté n°012/PMT/95 du 12/02/95, pose problème puisqu’il n’est pas réactualisé par rapport au décret n°089/PR/PMT/MSP/95.
La création du comité technique chargé de l’encadrement et du suivi du nouveau processus de planification stratégique dans le cadre de la lutte contre le VIH/SIDA/IST au Tchad par rapport aux insuffisances sus relevées n’a pas respecté le caractère multisectoriel et multidisciplinaire de la lutte contre le SIDA (cf. arrêté n°133/MSP/DG/PNLS/2003 du 14 avril 2003).
La composition de la CTNLS n’a pas pris en compte l’analyse des effets socio-économiques du VIH/SIDA en impliquant les autres services techniques compétents.
Il y a absence de dispositif, d’instruments et outils de gestion, de contrôle et de suivi-évaluation des actions de lutte contre le SIDA.
4.1.3 Au niveau du Programme National de Lutte contre le SIDA
Forces
Existence d’une unité de coordination du programme national de lutte contre le SIDA dotée des moyens humain, matériel et financier bien qu’insuffisants.
Reconnaissance de cette unité comme interface à l’échelle nationale en matière de lutte contre le SIDA
Faiblesses
Le PNLS ne dispose pas d’un pouvoir réel de coordination à l’instar des autres cellules de coordination des programmes sectoriels créées par décret où
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les responsables nommés par décret avec rang de SG (par exemple le CONEFE, Cellule économique, cellule de suivi de la table ronde Genève IV, etc.).
Le PNLS est une structure d’exécution plutôt que de coordination des activités de lutte contre le SIDA. Il en résulte que les services techniques de la coordination nationale exécutent les activités relevant des services du ministère de la Santé, ou d’autres secteurs : c’est le cas pour le Service d’IEC (l’IEC est exécutée par les noyaux ANTISIDA, les ONG et associations), les Services Labo et Sécurité transfusionnelle, qui sont déjà pris en compte dans des services du MSP ;
Le PNLS n’a pas de relations formelles avec les projets nationaux de lutte contre le sida et les noyaux anti SIDA des ministères qui ne se peuvent pas recevoir et exécuter des instructions en dehors des mécanismes propres à leur ministère et n’ont pas la possibilité d’organiser leur intervention sur le terrain.
Le PNLS n’a pas de représentations aux niveaux décentralisés, il n’y pas de coordination, de suivi des activités à ces niveaux périphériques.
Le PNLS ne dispose pas d’une ligne budgétaire pour son fonctionnement. Il est pris en charge par le PASS et le PPLS II pour le fonctionnement et les activités de l’IEC ainsi que les activités de l’AMPS, ce qui est minime par rapport à l’ampleur de ses missions.
Le personnel cadre est composé pour l’essentiel des fonctionnaires mis à la disposition du PNLS sans indemnités, ils doivent se contenter de leurs salaires de la Fonction Publique, ce qui constitue un facteur de démotivation par rapport aux missions assignées.
L’exploitation des données statistiques n’est pas très poussée pour permettre la prise en compte des effets socio-économiques de l’infection par le VIH/SIDA dans les autres politiques sectorielles nationales et locales.
4.2 Forces et faiblesse des Organes au niveau des régions
4.2.1 Au niveau des Structures de Coordination des actions de lutte contre le SIDA
Forces
Malgré l’inexistence d’un cadre formel de concertation et de coordination des actions de lutte contre le SIDA aux niveaux régional et départemental, l’on note quelques initiatives de rencontres périodiques dans certaines régions. C’est le cas par exemple du Projet Santé de la Reproduction (PSR) de la GTZ à SARH qui organise semestriellement des rencontres avec tous les acteurs de la zone du projet sur les questions du VIH/SIDA et de la santé de la reproduction dans les régions du moyen Chari et Mayo Kebbi Ouest.
Volonté des autorités locales, notamment les Gouverneurs et Secrétaires Généraux des Régions de coordonner les actions de lutte contre le SIDA.
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Faiblesses
Inexistence d’un cadre formel de coordination de la lutte contre le SIDA aux niveaux déconcentré et décentralisé comme les Commissions Préfectorales de Population et des Ressources Humaines (CPPRH). Bien que les commissions préfectorales de santé existent, leur mission dans la coordination des activités de lutte contre le sida n’est pas clairement définie surtout lorsqu’on intègre la dimension multisectorielle de la lutte.
4.2.2 Au niveau opérationnel
Forces
Volonté des acteurs (associations et projets) de trouver un cadre de concertation périodique pour une meilleure synergie et coordination des leurs actions ;
Existence des réseaux et des coordinations d’associations de lutte contre le SIDA dans certaines régions du pays ;
Couverture relativement satisfaisante des GVP ; Prise de conscience de la population liée aux actions entreprises par les
associations ; Actions de renforcement des capacités entreprises ; Une forte implication des acteurs de la société civile dans la lutte. L'implication
de nouveaux acteurs dans la lutte contre le SIDA a été forte grâce à la mobilisation de ressources financières additionnelles conséquentes. Cela a rehaussé le niveau d'engagement et l'engouement populaire contre l'épidémie. Les religieux ont été fortement impliqués de même que les associations de PWIH ;
La participation des femmes et l'implication des acteurs à la base dans les activités de lutte contre le SIDA. Cela a permis une plus grande appropriation des interventions et une plus grande prise de conscience des populations sur la pandémie du SIDA.
Faiblesses
Retard dans l’exécution des activités lié au retard dans le décaissement des fonds ;
Manque de moyens (logistique, matériel et financier) pour mener à bien les actions de lutte contre ;
Inexistence d’un cadre formel de coordination de la lutte contre le SIDA aux niveaux déconcentré et décentralisé comme les Commissions Préfectorales de Population et des Ressources Humaines (CPPRH). Bien que les commissions préfectorales de santé existent, leur mission dans la coordination des activités de lutte contre le sida n’est pas clairement définie surtout lorsqu’on intègre la dimension multisectorielle de la lutte ;
Déséquilibre par rapport à l'accès à l'information. Les OSC des différentes régions n'ont pas le même niveau d'information par rapport aux différentes opportunités de financement qui existent et sur les interventions. C'est notamment le cas en ce qui concerne le PNMLS. Et même au sein des régions,
79
cette situation est à la base de déséquilibres dans la couverture des interventions entre les départements et entre les milieux urbain et rural ;
Faible -voire du manque - d'expérience et de capacités des acteurs des structures locales exécutantes en gestion des projets (exécution, coordination, etc.). A ce déficit de capacités s'ajoute le défaut d'expertise technique chez ces structures pour la prise en charge des volets autres que la prévention de la transmission sexuelle (IEC/CCC). En outre, malgré le gros effort de légitimation impulsé par le CNLS, plusieurs OSC intervenant au niveau décentralisé souffrent d'une faiblesse organisationnelle et institutionnelle : absence de siège, de locaux fonctionnels, de personnel, de domiciliation bancaire, etc.
En définitive, que ce soit au niveau stratégique ou au niveau décentralisé, le principal obstacle à l’heure actuelle dans la lutte contre le SIDA est la suspension du financement de la Banque Mondiale.
80
V. ANALYSE DE LA COORDINATION DES INTERVENTIONS
5.1. Coordination au niveau central
Au niveau central, on retrouve plusieurs cadres nationaux de coordination et de concertation. Au nombre de ceux-ci figurent : le CNLS, les CTS, le PNLS, le Groupe Thématique ONUSIDA, les réseaux (CONAJELUS, CONALUS SSEN, Alliance des religieux, le Réseaux des personnes vivant avec le VIH, etc.).
Le CNLS est la structure nationale en charge de la coordination de toutes les interventions SIDA sur le territoire national. On y observe une absence de certains acteurs clés dans la réponse au VIH/SIDA, et la représentativité de la société civile au sein du CNLS ne reflète pas la réalité de la dynamique de la réponse communautaire. En vue de surmonter cette contrainte, la composition du CNLS devrait être revue, dans le sens d'une plus grande implication du niveau opérationnel. La représentation de la société civile devrait se faire sur la base de quotas, et le choix des représentants devrait être opéré par les OSC elles-mêmes. En ce qui concerne la fonctionnalité du CNLS, on peut noter l'organisation de réunions, mais celles-ci sont insuffisantes car fixées statutairement à une fois par an. Dans l'optique de mieux jouer son rôle de cadre de concertation et de coordination national, le CNLS devrait tendre vers une systématisation des revues annuelles conjointes (RAC), qui pourraient être organisées sur une base semestrielle. Des propositions dans ce sens ont été faites par l’audit Technique des organes d’encadrement de la lutte contre le VIH/SIDA réalisé en septembre 2004. Entre autres avantages, ces RAC aideront à une meilleure préparation des rencontres du CNLS.
Les réseaux intervenant au niveau national sont actuellement confrontés à un certain nombre de contraintes, dont : (1) des problèmes de définition de leurs missions ; (2) des problèmes de structuration, d'animation - surtout au niveau décentralisé - et de gouvernance ; (3) des problèmes de représentativité au niveau décentralisé, où l'on retrouve des individus plutôt que des organisations ; (4) une insuffisance des capacités de leurs représentants, ce qui pose un problème d'interlocuteurs ; et (5) un duel de positionnement entre les réseaux, qui s'affrontent sur le terrain pour le leadership.
En vue de permettre aux réseaux de jouer pleinement leur partition dans la réponse, il est impératif de soutenir leur redynamisation/ restructuration. Cela pourrait se faire d'abord à travers un renforcement de leurs capacités, afin qu'ils assument mieux les rôles qui leur sont dévolus, à savoir : coordination, concertation, circulation de l'information, renforcement mutuel de capacités et plaidoyer. Ensuite, il s'agira de renforcer leur autonomie, afin de garantir leur liberté d'opinion et d'expression et veiller à leur autonomie de fonctionnement.
5.2. Coordination aux niveaux régional et périphérique
Au niveau régional, il n’existe pratiquement pas d’organes de coordination/concertation. Dans certaines régions, il existe des antennes
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décentralisées des réseaux et les réseaux régionaux. Dans la plupart des régions, des tentatives de regroupement sont à pied d’œuvre. L’absence de coordination aux niveaux décentralisés crée des disfonctionnement dans les actions de lutte contre le SIDA. Même si les associations rencontrées dans le cadre de la présente cartographie ont bien apprécié le niveau de collaboration entre les acteurs de la lutte contre le SIDA, 22% environ estiment que la collaboration est mauvaise. De plus, le manque de coordination fait génère des interférences à tous les niveaux entre les acteurs de lutte. Dans la présente étude, un certain nombre d’associations (18%) ont indiqué que la présence d’autres acteurs dans leurs zones d’intervention gène leurs actions de lutte. A cet, elles aimeraient la délimitation précise des zones d’intervention. Aux interférences, s’ajoutent les duplications et l’absence des réunions d’échange d’expériencex. Dans 47% de cas, les associations ont indiqué des duplications dans les activités de lutte contre le SIDA dans leurs zones d’intervention. Ces duplications se situent surtout au niveau de la formation (44%) et au niveau des populations cibles (35%).
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VI. RECOMMANDATIONS ALLANT DANS LE SENS D'AMÉLIORER LA RÉPONSE NATIONALE
Au regard des constats faits et des insuffisances relevées, un certain nombre de recommandations peuvent être formulées en direction des différents intervenants dans la lutte contre le SIDA en vue d'améliorer la réponse nationale au VIH/SIDA.
A l’endroit du CNLS :
Une redynamisation des cadres nationaux de concertation et de coordination ; La mise en place d'un groupe thématique ONG pour mieux informer et
impliquer les grandes ONG nationales et régionales dans les programmes de sensibilisation et de dépistage volontaire ;
La production de rapports périodiques et l'édition d'un bilan annuel des activités. Cela serait, non seulement un moyen de désacraliser le mode de gestion souvent décrié par les autres partenaires, mais en outre un outil de mise à niveau et de partage des informations liées au Programme, tant au niveau interne qu'externe ;
La mise en place des organes décentralisés de coordination et de concertation des associations de lutte contre le SIDA. La création de ces organes pourrait limiter les interférences et les duplications dans les activités de lutte contre le SIDA ;
La mise en place d'un système d'information permettant la prise en charge du traitement des données générées par tous les bailleurs appuyant la réponse nationale au VIH/SIDA ;
Un renforcement de son rôle de leadership de la réponse nationale. Chaque intervenant doit sentir qu'il y a une instance qui coordonne les actions de tous les acteurs, veille à une bonne allocation des ressources selon les axes stratégiques et les zones géographiques, définit les orientations stratégiques et la couverture par rapport aux différents groupes cibles, et laisse l'exécution aux autres parties prenantes, que sont: les partenaires au développement, les ONG, les OCB et les autres OSC, les autres ministères et les autres partenaires techniques, etc. ;
Une institutionnalisation, à travers les mécanismes de coordination, d'un tableau de bord technique et financier des interventions. Ce dernier devrait être mis à jour périodiquement au moins annuellement et servir d'outil d'aide à la décision et à la planification.
A l’endroit des partenaires au développement :
Développer des synergies et des mécanismes de collaboration formels afin d'éviter, entre autres, de financer les mêmes organisations pour les mêmes activités dans les mêmes zones pour les mêmes bénéficiaires ;
Intégrer dans leurs plans d'appui aux OSC des activités de renforcement de capacités des acteurs, en particulier des nouveaux acteurs. Ce renforcement de capacités et des compétences des OSC devrait surtout porter sur la prise en charge des groupes vulnérables et des groupes ayant des comportements à risque. De plus, ce renforcement devrait s'accompagner d'un suivi très rapproché ;
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Bien programmer le décaissement des fonds dans l’objectif d’éviter des retards dans le démarrage des activités des associations de lutte contre le SIDA ;
A l’endroit des acteurs de la Société Civile :
Faire preuve de rigueur dans les actions qu’ils mènent. Le contexte actuel de la réponse à l'épidémie est tel que les acteurs, à différents niveaux, doivent développer un sens de responsabilité et de professionnalisme, un esprit de vigilance, à la mesure de l'urgence et des enjeux de la réponse u VIH/SIDA ;
Se mettre en réseaux dans l’objectif d’aider les partenaires au développement à traiter avec un seul interlocuteur que d’avoir affaire à une multitude d’associations ;
Assurer une meilleure documentation du contexte et des processus de leurs interventions, et rendre compte aux autorités locales, ainsi qu'au CNLS et à ses structures décentralisées. Les partenaires devraient jouer la carte de la transparence en ce qui concerne entre autres les ressources dont ils disposent, leurs procédures de sélection, les bénéficiaires de leurs subventions et leurs partenaires de mises en oeuvre ;
Intégrer les facteurs contextuels spécifiques à leurs champs d’action dans l'élaboration de leurs plans d'interventions régionaux et locaux. En particulier, ils devraient revoir le contenu des messages et les stratégies qu'ils développent. Ceux-ci doivent être plus pertinents et de nature à susciter l'adoption et le maintien de comportements à moindre risque.
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BIBIOGRAPHIE
ONUSIDA.2004. Rapport sur l’épidémie mondiale de Sida 2004. 4ème Rapport Mondial. Genève, Suisse.
ONUSIDA. 2001. Guide de suivi et d’évaluation des programmes SIDA nationaux.
Care International au Tchad. 2005. Cartographie sur les risques et les services existants en matière de lutte contre le SIDa au sud du Tchad.
ONISIDA/PNUD/PNLS. 2004. Analyse de situation et de réponse au VIH/SIDA dans les secteurs Education, Santé, Action Sociale, Défense, Sécurité, Communication et Justice.
UNICEF/PNLS. 2003. Cartographie du Risque et de la Vulnérabilité au VIH/SIDA au Tchad.
PNLS. 2006. Plan National Multisectoriel de lutte contre le VIH/SIDA et les IST 2006-2008.PNLS. 2006. Cadre Stratégique National de Lutte contre le VIH/SIDA et les IST 2006-2040.
PNLS. 2004. Audit Technique des Organes d’encadrement de la lutte contre le VIH/SIDA au TCHAD.
PNLS. (septembre 2005). Bulletin Trimestriel d’information du PNLS N°04.
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ANNEXE
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Table des matières
Liste des tableaux..........................................................................................................................ii
Liste des abréviations et acronymes……………………………………………...………….iii
INTRODUCTION......................................................................................................1
OBJECTIFS..................................................................Erreur ! Signet non défini.
METHODOLOGIE.....................................................................................................6
CONTRAINTES ET LIMITES DE LA MISSION.............................................................7
I. TYPOLOGIE DES INTERVENANTS.........................................................................9
1.1. Le niveau stratégique................................................................................9
1.2. Le niveau d'appui à l'exécution.................................................................9
1.3. Le niveau opérationnel.............................................................................10
II COUVERTURE DES REGIONS............................................................................13
2.1 - Région du Batha.......................................................................................18
2.2 - Région du BET.........................................................................................19
2.3 - Région du Guéra.....................................................................................24
2.4 – Région du Logone Occidental................................................................27
2.5 – Région du Logone Oriental.....................................................................30
2.6 – Région du Mandoul..................................................................................33
2.7 – Région du Mayo Kebbi Est......................................................................36
2.8 – Région du Mayo Kebbi Ouest.................................................................40
2.9 – Région du Mayen Chari...........................................................................40
2.10 – Région du Salamat................................................................................40
2.11 – Région de la Tandjilé............................................................................40
2.12 – Commune de N’Djaména.....................................................................40
III- FINANCEMENT DE LA LUTTE CONTRE LE SIDA................................................40
IV. FORCES ET FAIBLESSES DES INTERVENANTS DANS LA LUTTE CONTRE LE SIDA AU TCHAD..................................................................................................................40
4.1. Forces et faiblesses au niveau stratégique...........................................40
4.1.1 Au du Comité National de Lutte contre le SIDA (CNLS)...............................40
4.1.2 Au niveau de la Commission Technique Nationale de Lutte contre le SIDA (CTNLS)................................................................................................................ 40
4.1.3 Au niveau du Programme National de Lutte contre le SIDA........................40
4.2 Forces et faiblesse des Organes au niveau des régions.......................40
4.2.1 Au niveau des Structures de Coordination des actions de lutte contre le SIDA 40
4.2.2 Au niveau opérationnel...............................................................................40
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V. ANALYSE DE LA COORDINATION DES INTERVENTIONS....................................40
5.1. Coordination au niveau central.....................................................................40
5.2. Coordination aux niveaux régional et périphérique...........................40
VI. RECOMMANDATIONS ALLANT DANS LE SENS D'AMÉLIORER LA RÉPONSE NATIONALE...........................................................................................................40
BIBIOGRAPHIE......................................................................................................40
ANNEXE................................................................................................................40
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