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Page 1: Comment diagnostiquer une masse pelvienne chez la femme ?

Appareil génital féminin

RADIO-ANATOMIE IRM DU PELVIS FEMININ:UTILITE DANS LES CANCERS DE L'UTERUSSTaieb, N Rocourt, FNarducci, A Chevalier, ELeblancLille - FranceCorrespondance: [email protected]

Durée: 30 minutes

Durée: 30 minutes

09 h 00

COMMENT DIAGNOSTIQUER UNE MASSE PELVIENNECHEZ LA FEMME?C Balleyguier (1), N Perrot (2), EZareski (1), P Duvillard (1),P Marice (1)(1) Villejuif - France, (2) Paris - FranceCorrespondance: [email protected]

09 h 30

Objectifs: Connaître les 3 étapes clés diagnostiques devant la décou­verte d'une masse pelvienne chez la femme.Savoir reconnaître une image fonctionnelle de l'ovaire en échographie.Connaître la place de l'échographie, du scanner et de l'IRM devant unemasse annexielle.Connaître les caractéristiques en imagerie des principaux diagnosticsbénins et malins d'une masse ovarienne.Messages à retenir: L'échographie pelvienne avec doppler estl'examen de première intention devant la découverte d'une masseannexielle.L'IRM doit être réalisée en cas de masse annexielle douteuse ouambiguë en échographie.Le scanner est l'examen clé pour le bilan d'extension des cancers del'ovaire pour déterminer l' opérabilité.Signes de malignité d'une masse ovarienne en échographielIRM :paroi épaissie> 3 mm, cloisons, végétations pariétales, vascularisa­tion pariétale, contenu hétérogène).Résumé: L'imagerie est essentielle pour la caractérisation et le bilanpréopératoire des masses annexielles. Le rôle de l'imagerie est dedéterminer le point de départ de la lésion, de préciser son origine fonc­tionnelle, congénitale, hémorragique, inflammatoire ou tumorale etd'en faire le bilan d' opérabilité. Les trois étapes clés devant la décou­verte d'une masse pelvienne sont 1) déterminer si la masse est réelleou non, 2) si elle est réelle, est-elle annexielle? 3) si elle estannexielle, est-elle bénigne? Les lésions annexielles peuvent corres­pondre à des lésions ovariennes, tubaires, des ligaments larges ou dutissu conjonctif et nerveux adjacents. Il faut tenir compte de la patho­logie pelvienne non gynécologique, digestive ou urinaire. L'échogra­phie doppler est l'examen de première intention pour lacaractérisation des masses annexielles, et aide à obtenir des élémentsen faveur d'une origine fonctionnelle. L'IRM est plus performante encas de diagnostic ambigu en échographie. Le scanner multibarretteest essentiel pour le bilan d'extension des tumeurs malignes del'ovaire. Une fois que le diagnostic de masse annexielle est posé, ilfaut rechercher des éléments sémiologiques en faveur de la malignité.La présence d'une paroi épaisse, de cloisons et de végétations parié­tales plaide en faveur de la malignité.

Mots clés: Pelvis, tumeur

Au plan anatomique reconnaître parfaitement les limites du col, del'isthme et du corps utérin ne pose pas de problèmes particuliers. L'IRMpermettra également de préciser d'éventuelles variantes anatomiques:utérus bicorne, cloisonné, veine rénale gauche en position rétro aortique.Les limites anatomiques des paramètres (para-vagin et paracervix) indis­pensables à préciser pour déterminer les options thérapeutiques, sontvisualisées au mieux en incidence coronale vraie du pelvis.

Mots clés: IRM - Utérus - Cancer

IMAGERIE DES TUMEURS BORDERLINE DE L'OVAIREN Perrot (1), C Balleyguier (2), 1 Frey (1), STaieb (3)(1) Paris - France, (2) Villejuif - France, (3) Lille - FranceCorrespondance: vifenson@wanadoo,fr

Objectifs: Connaître la spécificité clinique et histologique destumeurs borderline de l'ovaire.Connaître la place respective de l'échographie et de l'IRM dans lebilan diagnostique d'une tumeur borderline de l'ovaire.Connaître les principales caractéristiques sémiologiques en échogra­phie et IRM des tumeurs borderline.Connaître la place de l'IRM dans le bilan pré-opératoire d'une tumeurborderline de l'ovaire.

Durée: 30 minutes

Tumeurs pelviennes gynécologiques

Modérateur: Sophie Taieb

OS h 30

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La prise en charge type d'un patient est une démarche précise etcontrôlée sur toute la procédure téléradiologique.Résumé: Présentation de l'ntégration de la téléradiologie dans lesterritoires de santé, dans la politique des SROS, dans la politique desanté nationale (e-santé). Nous présenterons des modalités organisa­tionnelles permettant une prise en charge de qualité à moindre coûtavec description par l'exemple de l'impact de la téléradiologie surl'organisation d'un service d'imagerie de CRG ou d'une clinique eninsistant sur le maintien de la permanence des soins dans un contextede démographie radiologique défavorable et inégal. Nous aborderonsles avantages de la téléradiologie, interprétations spécialisées et doncdiminution des durées d'hospitalisation, partage des connaissances eten particulier des résultats d'expertise, participation à des réseauxnationaux d'experts, stabilité dans le temps des solutions (pas derecherche d'intérimaires ou de remplaçants), économie financière etécologie avec entre autres la dématérialisation des supports. Nousaborderons les points plus sensibles comme la gestion des échogra­phies, l'injection de produits de contraste, l'impression de distensiondu lien patient-médecin. Nous prendrons pour finir un examen typeet nous analyserons toute la procédure de réalisation, de la prise derendez-vous, en passant par l'accord du patient, jusqu'à l'émission duCR et à la discussion du dossier par visioconférence.

Mots clés: Téléradiologie

Objectifs: Connaître les séquences IRM permettant une bonne pré­cision anatomique.Savoir reconnaître les limites anatomiques des différents espacessous-péritonéaux et péri-utérins déterminants.Connaître les éléments anatomiques qui influent directement sur lesoptions thérapeutiques dans les cancers de l'utérus (col & endomètre)lors du diagnostic et des récidives.Messages à retenir: Le traitement des cancers du col utérin dépendde: la taille tumorale, l'extension aux paramètres, à la vessie, auvagin et au rectum et l'existence d'une dissémination ganglionnairepelvienne ou extra-pelvienne.Pour les cancers de l'endomètre-le traitement dépend de: l'épaisseurde l'infiltration au myomètre, l'extension à la filière cervicale, la dis­sémination extra-utérine ganglionnaire, péritonéale ou ovarienne.Lors des récidives pelviennes, les options thérapeutiques dépendentdu traitement antérieur notament radiothérapie, de l'extension loco­régionale en IRM et générale en TEP.Résumé : Les séquences en pondération T2 sans saturation de graissesont les plus informatives pour le bilan loco-régional des cancers del'utérus. On réalisera au minimum 2 séquences perpendiculaires. Lesséquences dynamiques après injection augmentent la précision de l'IRMpour évaluer l'extension au myomètre dans les cancers de l'endomètreet visualiser une extension limitée aux musculeuses vésicale ou rectale.Une séquence EG3D, graisse saturée, réalisée 2nm30 après injectionpeut remplacer la séquence dynamique avec la même précision diagnos­tique mais en se privant de la résolution temporelle. Les séquences hauterésolution en pondération Tl sans saturation de graisse avant et aprèsinjection sont utiles dans le bilan morphologique préthérapeutique lorsdes récidives.

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