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1ffarwitin et estion

SkADES MARQUES

RADIANTE. Président : Christophe Guglielmi.Directeur général: Patrick Buckens. Effectif: un peuplus de 200 salariés, dont 40 personnes sur le terrain.Chiffre d’affaires 2010 : 27,2 millions d’euros.

Sites de production de la marque Radiante:Châtellerault, dans la Vienne.Nombre d’unités vendues de la marque Radianteen 2010 : plus d’un million d’articles.

Radiante, la compression haute couture.

La chaussette médicale qui tient!La baede de n,.int~. k..,ante:

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10 COL OMIS POUR TOUTES LES ENVIES

.. ..L’évolution de la marqueà travers ses publicités

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COMME il arrive souvent dans la saga desmarques, l’histoire de Radiante est au départ celle d’une fairiffle. Ou plutôt, celled’un entrepreneur dont la descendance aépousé la passion pour donner forme humaine à une multitude de dispositifs dehaute technologie. Car derrière le nom Radiante se cachent en fait plusieurs marques, toutes pures expressions d’unmdémable génie technique.

Mais commençons l’histoire à ses balbutiements, en pleine Seconde Guerre mondiale. Sur les pavés de Romilly-sur-Seine,dans l’Aube, glissent les roues d’un vélo quiparcourt sans cesse la petite ville et sa région. Dans ses sacoches, des bas à varices,marchandise pour le moins inattendue ences temps de conflits. Sur sa selle, RenéCognon, orthopédiste de formation, qui seconsacre à vendre les bas de sa fabricationà une clientèle faite de confrères et de patients. Dès qu’il le peut, au sortir de laguerre, il offre à sa vocation le cadre industriel qui lui manquait, une usine de220 m2 vouée à produire des tricots élastiques. Avec l’acquisition d’un fonds decommerce dix ans plus tard, l’entrepriseprendra la forme d’une société anonymereprenant le nom de son fondateur, les établissements René Cognon. La productionde l’usine est signée Sirlex, marque sous la-

quelle est lancé l’un des tout premiers bas(le Fi) tricoté sur métier circulaire et réalisé en gomme naturelle. Une alternativede choix aux yeux des clientes habituéesà l’épaisseur de la fibre polyamide empesée encore d’une couture derrière lajambe. Déjà, au regard de cette avancée, sedessinent les impératifs de la maison Cognon : l’esthétique et le confort pour encourager l’observance du traitement, latechnologie compressive pour pallier l’insuffisance veineuse.

Adaptation. Dans cette logique, l’orthopécliste entrepreneur fait l’acquisition, en1964, d’une pointure de la bonneterie locale, les Nouveaux Établissements Morin,qui, depuis 1830, distillent leur savoir-fairebien au-delà des frontières de l’Aube. Leurspécialité? Le tricot élastique et les dispositifs de compression. Leur marque ? Radiante. Et voilà la boucle bouclée, qui voitréunis ce qui deviendra une griffe majeurede la compression médicale et un desgrands professionnels de l’orthopédie. Cependant, et durant des années, les marquesRadiante et Sirlex cohabiteront, chacuneconservant ses propres références pour nepas décevoir une clientèle qui leur était acquise.

Sous la bannière Cognon-Morin vontêtre réalisées des avancées majeures. Depuis le début, des confections sur mesuresont réalisées dans les deux établissements. Effectuées tout d’abord sur métierrectiligne, elles privilégient la côte encoton (Côte X, les gammes 321,322, 323) —

en polyamide, on trouve le 510 chez Cognon et le 780 chez Morin — et les diminutions derrière les jambes pour éviter lacouture. À la fm des années 1970, la mesure adaptée va commencer à s’imposer,

révolutionnant l’univers de la compression. Alternative au sur-mesure, elle permet notamment d’intégrer aux modèles desérie certaines spécificités anatomiquesdes patients (mollet large, cuisse étroite,pied ouvert). En outre, la matière utiliséedans la confection des bas est généralement plus esthétique. Trois hauteurs dejambes sont disponibles pour répondreaux différentes morphologies et les teintures sont réalisées sur place, au sein del’usine — la couleur noire ayant été inaugurée à la demande d’une personnalité duspectacle, qui voulait la porter sur scène,avant de connaître le succès que l’on sait.Régulièrement, les innovations s’enchaînent rendant indissociables l’univers de lacompression du patronyme Cognon-Morin.À la fin des années 1960, le collant fait sonapparition chez le fabricant et, en 1978, estlancé le premier bas de contention transparent sous les noms Sirlex Radiante, désormais réunis pour ne former qu’uneseule marque. Cette prouesse technique,baptisée « 78 », va révolutionner le mondede la contention en rendant presque invisible un dispositif médical.

L’ère des challenges. En 1992, un autrepas de géant est franchi avec l’invention duprocédé antiglisse. Depuis une vingtained’années déjà, l’usine de Romilly a dû s’h3s-taller à Châtellerault pour pallier le manque de main-d’oeuvre qui sévit dans l’Aube.A ses rênes, Françoise Cognon, fille dufondateur, et son mari René Arabeyre honorent l’esprit d’entreprise Cognon-Morin.L’invention de la bande antiglisse à laquelleils président permet à de nombreuses personnes de se libérer des porte-jarretellestout en offrant une alternative aux collantset aux chaussettes. Cette petite révolutionest tout d’abord appliquée au modèle 92Coton, avec un défi de taille à relever pourle procédé car celui-ci ne doit pas exercerde pression supérieure à celle du bas,contrairement aux modèles de ville. Lechallenge est remporté haut la main parle couple Arabeyre. D’autres suivront. Latransparence des bas ne cesse de s’affinerdans les gammes 72 Transparent, puisVoile, un produit considéré comme le plusbeau médicament de la veine. Puis c’estune nouvelle génération de microfibre quiconcentre toutes les attentions, gommantles imperfections des produits microfibrejusque-là disponibles, pour donner naissance à Microvoile, en 2008. À la douceuret la souplesse s’ajoute désormais la transparence du bas, le tout présenté dans unlarge choix de coloris.

La gamme de chaussetteset bas de compression

Radiante(Bas médicaux de compression, classes I à4, 5 tailles, 3 hauteurs. Pieds ouverts de sérieet mesures adaptées dont côllnit’é”selon références):— Voile Invisible classes 1 et 2 Femme: basjarret Jarfix, bas cuisse antiglisse, collants.— MicroVoile classes I à 3 Femme: bas jarretJarfix, bas cuisse et bas cuisse antiglisse, collants.— Éclipse classe 2: bas jarret Jarfix, bas cuisseantiglisse.—Voile de Soie classes let 2 Femme: bas jarret, bas cuisse antiglisse, collants.— Opéra, Tango et Tempo à motifs classe 2: basjarret Jarfix, bas cuisse antiglisse, collants.— La Chaussette classe 2 : bas jarret femme.—CoolMax classes let 2: bas jarret homme.— Coton classes 1 à 4.: bas jarret, bas cuisseantiglisse, collants femme et homme, hémicollants (sur mesure pour membres inférieurs et supérieurs pour toutes morphologies).

Deux ans plus tard, une nouvelle avancée est réalisée sous le nom de Jarfix. Cesystème, qui prend la forme d’une bandede maintien intégrée au revers de la chaussette, permet au bas jarret de rester enplace tout au long de la journée dans unmaximum de confort. II n’est pourtant pasle dernier-né de la marque qui, depuisquelques années déjà, a gardé le seul nomde Radiante. C’est d’une toute jeune gamme lancée au mois d’octobre dernier dontil est question.

innovation et créativité. Composée debas opaques dont l’intensité et les nuancesviennent sublimer la jambe, Éclipse cumule les atouts: fibres bactériostatiquesqui équilibrent le niveau naturel de bactéries sur la peau, nouvelle bande antiglisseHTC de haute tolérance cutanée et nouveau système de taiflage en série font dece bas de compression l’un des plus beauxet des plus techniques de sa génération. Dedéfis la marque qui a fait de la jambe sareine n’est pas lassée. Nul doute que l’innovation et la créativité qu’elle cultive dpuis ses débuts trouveront de nouveauà s’employer au gré des quelque vingtgammes qui sont les siennes et qui s’emploient à soulager femmes et hoquotidien.

> ANNE-SOPHIE PICHARD

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JarFIXMicro Voile

Tricoter, réduire, adapter, maintenir,tout un vocabulaire traduit de mainde maître par un haut couturierde la compression veineuse.Sous son aiguille vont naître des basque l’oeil ne verra pas, que le corpsoubliera, mais dont la fonctiontraitante Jamais ne s’altérera.Un défilé entamé au siècle derniersous la marque Radiante.

Jarfix, pour soulager les femmesUn pas de plus pour assurer une meilleure observance du traitement, c’est ce qu’a réalisé la marqueRadiante en concevant le bas jarret Microvoile Jarfix. Doté d’une technologie de pointe, son principe est pourtant simple puisqu’il permet de maintenir le bas en place sur la jambe, et ce tout aulong de la journée, sans qu’il ne roule ou ne se strie. Une avancée rendue possible grâce à unebande de maintien à effet seconde peau, intégrée aux mailles du dispositif. Le traitement par compression, assuré par le bas, est désormais délivré avec la certitude qu’il sera bien toléré. C’est unvéritable progrès pour des patientes parfois rebutées par les problèmes d’inconfort causés par undispositif qui ne tient pas en place ou simplement gênées par l’aspect inesthétique d’un bas quiglisse le long de la jambe. Les femmes enceintes sont également particulièrement concernées parcette innovation; 62 % d’entre elles voient apparaître les signes d’une insuffisance veineuse lorsde leur première grossesse: gonflement au niveau des pieds et des chevilles, sensation de jambeslourdes, fourmillements, crampes nocturnes ou encore apparition de varices plus ou moins prononcées. La compression médicale, traitement de base de l’insuffisance veineuse, est alors salutaire. Adapté à la femme enceinte, il prend souvent la forme de bas dont le port sera bien sûroptimisé par toutes les technologies pouvant améliorer son maintien et son confort. Toutes lesfemmes, cependant, sont concernées par l’innovation du système Jarfix.

14-LE QUOTIDIEN DU PHARMACIEN - W 2874 - JEUDI 10 NOVEMBRE 2011 - www.quotipharrn.com