28/10/2013
Géologie-Histoire-Fiches Techniques-Extraction- Pose-Utilisation en AP
ESTELLE OHANIAN L’ARDOISE
Maitre d’ouvrage : Mr. Giraud
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Sommaire
Introduction
Géologie
- Origines & Histoire
- Composition
- Propriétés
Fiche technique sur l’exploitation et du travaille - L’exploitation de l’ardoise
- Le travaille de l’ardoise
Utilisations en AP
- Différentes formes
- Mais encore…
Maitre d’œuvre : Estelle OHANIAN Maitre d’ouvrage : Mr. Giraud Module M.51 28.10.13
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Introduction
L’ardoise est un matériau que l’on voit tout autour de nous dans la vie de tous les jours, que ce soit au japon, en Amérique, ou en Europe…
En revanche cette « pierre » est en réalité plus complexe qu’elle en à l’air :
Elle à une histoire, une science, mais aussi une technique réfléchie pour l’obtenir.
Et c’est de là, que notre cher schiste devient intéressant dans le domaine de l’aménagement paysager.
C’est à travers 3 points importants que nous allons découvrir l’Ardoise, en commençant
par la base, c’est à dire sa géologie avec son histoire et sa science, mais aussi la
technique de son exploitation et du travail, suivis par son application en
aménagement paysager.
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Origines Les roches sont couramment classées en trois grands groupes selon leur origine : Les roches ignées (a, b, c, d), les roches métamorphiques (h, e, f, g), et les roches sédimentaires (i, j, k, l).
L’ardoise fait partit de la catégorie des roches métamorphiques
Naissance :
L'ardoise angevine est née il y a 460 million d'années,
au début de l'ère primaire (ordovicien) et est issue de
la lente transformation d'argiles océaniques
compactes. Sous l'effet des fortes compressions et
températures (liés aux mouvements tectoniques), ces
argiles se sont peu à peu métamorphisées en schiste
d'une pureté remarquable. Ainsi s’opéra un
changement de la composition minéralogique
primitive des argiles et une orientation des minéraux
en plans parallèles, appelés « schistosité » ou «
fissilité ».
L’ardoise, c’est quoi ?
L’ardoise fait partit de la famille des schistes. Le
schiste est de l'argile durcie et feuilletée devenue
indéformable. La matière argileuse se dépose sous
forme de sédiments et se retrouve sous d'énormes
pressions pendant les plissements des montagnes.
C'est ainsi que l'argile devient du schiste. On peut
recréer le même processus par des expériences en
laboratoire.
Géologie
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Mais encore…
L'ardoise… … ressemble à une argile, à l'exception que c'est la première étape de l'évolution de l'argile en mica.
De petits feuillets de mica
apparaissent le long des nouvelles
surfaces de clivage et donnent à
l'argile durcie un éclat que l'on ne
remarque pas dans les argiles non
métamorphiques.
Les feuillets brillants de mica
tendent à se placer de telle sorte
que leurs faces planes se trouvent
disposées perpendiculairement à
la direction de pression.
Souvent les feuillets d'ardoise recoupent profondément les lits
de l'argile à l'origine stratifiée, ces lits étant le trait structural
principal des sédiments.
Ceci explique que l'on trouve des fossiles déformés dans le
schiste et qu'on trouve du schiste dans les régions
montagneuses (ex. bassin de Châteaulin).
Quand il peut être fendu en feuilles il est employé pour la
couverture : c'est l'ardoise.
piston argile comprimée
schiste argileux (feuilleté)
2 Trilobite retrouvé dans bloc d'ardoise
1 Feuilles de Mica
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Toute une géographie !
L'histoire de l'ardoise a commencé sous un climat tropical, au fond d'une mer chaude dont les récifs coralliens nous ont laissé les calcaires de la presqu'île de Crozon.
Il n'y avait pas encore de surfeurs quand notre bout de terre appelé Bretagne aujourd'hui se promenait entre le tropique du Capricorne et l'Équateur il y a 500 millions d'années, à l'ère primaire. La partie centrale du pays était recouverte par la mer Ordovicienne où vivaient des coquillages et des crustacés appelés trilobites.
Il y a plusieurs sortes d'ardoise dans notre pays :
La même que celle d'Angers du sud à la Montagne Noire, formée au
Silurien et celle du bassin de Châteaulin formée au Carbonifère dont on peut tirer de l'ardoise fine.
D'autres comme celle des Monts d'Arrée, qu'on appelle
mael-menez (ardoise de montagne) est plus dure à fendre.
On trouve aussi l’ardoise en Anjou, Ardennes, et en Corèze, Savoie, ...
Elles sont principalement bleu ou grise, en revanche, Il en existe d'autres couleurs dans le monde: de la bleu-vert voir mordorée et de la violette en Amérique du sud
Différents types d’argiles :
3 Répartition des sites ardoisiers français
4 Exemple de fiche technique sur un type d’ardoise
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Composition L'ardoise est une roche métamorphique appartenant à la famille des schistes.
L'ardoise est résistante et sa couleur peut varier du blanc au noir, en passant par toutes sortes de
gris, de rouges sombres et de verts. L'ardoise peut être droite (rectangulaire) ou en forme
d'écaille.
Son épaisseur varie de 3 mm à 9 mm. Entre 20 mm et 40 mm, il s'agit de lauze, autre schiste
plus massif et moins plissé.
Composition chimique moyenne de l'ardoise est de :
• Densité de l’ardoise : 2.86 • Composants majeurs : Quartz, Mica • Composant accessoire : Pyrite • Origine : Métamorphisme régional de bas degré de sédiments à grain fin • Roches similaires : Les schistes argileux, plus grumeleux ; la phylitte, plus rugueuse et qui ne se clive pas en plaques si fines • Durée de vie : Entre 70 et 300 ans
Silice 50 %
Alumine 30,1 %
Oxyde de Fer 8 %
Magnésie 2,3 %
Potasse 3 %
Soude 1,3 %
Eau 3,3 %
Divers 2 %
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PROPRIÉTÉS DE L'ARDOISE
La fissilité
La principale qualité de l'ardoise est d'être fissile c'est à dire qu'on peut la détacher en minces feuillets suivant un plan appelé plan de fissilité ou de clivage qui est perpendiculaire aux pressions supportées par la roche quand elle s'est formée.
Le longrain
Sous la pression la roche s'est aplatie, donnant une direction homogène aux particules la composant : c'est le "longrain".
Le quernage s'effectue suivant ce plan perpendiculaire au plan de fissilité, où la pierre est plus résistante. On arrive à la scinder à l'aide d'un "bouc", un coin que l'on enfonce dans une entaille faite à la scie.
Suivant le type de pierre le débit se poursuit en quernant dans le travers du longrain ou en abattant (On donne des coups de masse en bois sur le côté opposé à une entaille pratiquée à la scie).
L'élasticité
À l'extraction l'ardoise a un coefficient d'élasticité comparable à celui du cuivre. Cette souplesse nécessaire à son travail disparaît quand la roche se dessèche
http://jeanmarkilias.perso.libertysurf.fr/F002.htmhttp://jeanmarkilias.perso.libertysurf.fr/F002.htmhttp://jeanmarkilias.perso.libertysurf.fr/F002.htm
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Souvent exploitée, elle forme de grandes unités de métamorphisme régional (ardoisières d'Anjou, d'Espagne, ...). En Europe, l'ardoise date souvent du Paléozoïque inférieur. La France est le premier consommateur mondial.
Comme dit précédemment, les principaux centres de production de l'ardoise en France se situent en Anjou : Angers, Combrée, La Pouëze, Noyant-la-Gravoyère, Saint-Barthélemy-d’Anjou, Trélazé, et Renazé en Mayenne angevine. Actuellement, seul le gisement Trélazé est exploité et produit entre 15 et 20 000 tonnes d'ardoise par an au sein de deux exploitations souterrainnes. Autrefois, le département des Ardennes possédait également d'importantes exploitations (Fumay, Haybes, Rimogne, ...) qui ont toutes cessé leur activité à la fin du XXe siècle (1971).
L’exploitation et la fente de l’ardoise sont remplies d’histoire dans laquelle elles évoluent.
5 Carte du Patrimoine Ardoisier
Fiche TECHNIQUES D'EXPLOITATION ET DE FENTE
http://www.geowiki.fr/index.php?title=Pal%C3%A9ozo%C3%AFque
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L’exploitation de l’ardoise TECHNIQUES D'EXPLOITATION ET DE FENTE
1. L'extraction à ciel ouvert Gradins droits, à ciel ouvert Au Moyen Age, on commence à extraire l'ardoise de façon artisanale pour la construction régionale. Directement prélevée aux affleurements, en Anjou, elle ne fait pas l'objet d'un commerce. Petit à petit, son usage s'étend et les techniques se perfectionnent. Les petites carrières deviennent alors de gigantesques trous qui marquent le paysage angevin. L'exploitation se fait par gradins droits, c'est à dire par descente successive avec des immenses "marches". Les blocs sont débités sur la hauteur d'un gradin. Pendant longtemps on n'a employé que cette méthode.
Le premier travail est de retirer la cosse c'est à dire la pierre
décomposée ou altérée par les infiltrations d'eau. La nature
feuilletée du schiste et sa fissilité presque verticale, l'humidité
du climat fait que cette couche atteint 25 à 30 m d'épaisseur, ce
qui occasionne des frais de découverture très élevés. De plus, l'installation de machines
d'élévation des blocs et de pompage de l'eau, sur des pans de bois fixés au chef, revient
à cher. Pour finir, les terrains qui entourent la carrière n'ayant souvent pas
suffisamment de tenue, les risques d'éboulement sont toujours présents.
En Anjou, on utilise presque exclusivement ce mode d'extraction - très économique - jusqu'à la moitié du XIXème siècle.
La profondeur atteinte par ces énormes cuvettes est limitée par les dangers d'éboulements et les accidents toujours croissants. De nos jours, l'ardoise la moins chère est toujours celle extraite à ciel ouvert (sauf pour l'ardoise de qualité).
6 L'extraction à ciel ouvert
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2. L'extraction souterraine Méthode en descendant
Pour continuer à extraire le schiste ardoisier sous les carrières à ciel ouvert, la technique dite en descendant sous voûte est inaugurée à Trélazé dès 1838.
Le principe est simple : On creuse un puits (en surface ou au fond de la carrière), et une large salle de la hauteur d'un bloc extractible. Il suffit ensuite de descendre par gradins droits, comme à ciel ouvert, en débitant une tranche d'ardoise à chaque fois.
Elle commence par le forage d'un puits descendant dans le schiste exploitable pour avoir une voûte saine. Les mineurs creusent alors une galerie dans le sens de
la fissilité de l'ardoise.
Ensuite, on déblaie sur 2 m de hauteur pour former la chambre.
Avant que la chambre ne soit terminée des ouvriers ont commencé l'exploitation. Il leur a fallu faire la «foncée », une tranchée comme dans une carrière à ciel ouvert.
On coupe la base et les côtés du gradin avec ce ciseau mécanique. Il est alors détaché de la masse à l'aide de coins de plus en plus gros enfoncés à coups de masse entre les feuilles du schiste.
On emploie maintenant des machines qui coupent l'ardoise horizontalement et verticalement.
L'exploitation en descendant peut être très dangereuse. Il faut régulièrement inspecter la voûte et les parois de la chambre sur des passerelles qui y sont fixées D'autre part il faut tenir propre la surface des bancs et pour
cela accomplir un travail non productif : le déblayage des déchets.
Ce travail réduit pourtant le gaspillage de l'ardoise. Cela compte dans l'exploitation de veines où la roche contient peu d'imperfections comme à Mael-Carhaix.
7 Ouvriers Descendants 1910
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Méthode en remontant
Cette méthode apparaît en 1878 et, permet d'exploiter les veines de bas en haut (application aux Grands Carreaux). On creuse un puits le plus profond possible pour avoir une importante masse à exploiter. Au fond on ouvre une galerie qui est agrandie de manière à former une chambre de 2 m de hauteur sur 40 m de longueur et de la largeur de la veine.
À partir de la paroi sud, des ouvriers sur un pont suspendu à la
voûte réalisent une foncée en montant, c'est à dire une tranchée
verticale de 5 m de hauteur (la hauteur du banc à abattre), 2 m
de largeur et de la longueur de la chambre (40 m).
À l'aide du marteau-perforateur on fait des trous qu'on remplit de cartouches d'explosif. Leur mise à feu électrique est simultanée.
Le gradin abattu on procède au contrôle de la voûte et des parois et on commence le travail de déblaiement.
Pendant ce temps on prépare l'abattage d'un autre banc. On continue jusqu'à ce que la couche d'ardoise entière soit abattue sur 5 m de hauteur.
Quand la chambre atteint 10 m de haut on la remplit de déchets et on recommence ce qui a été décrit plus jusqu'à ce qu'il ne subsiste que de 10 a 15 mètres de pierre au plafond.
Le travail en remontant diminue les risques car les mineurs travaillent sous des voûtes provisoires assez basses, faciles à surveiller. De cette façon on peut exploiter des veines contenant beaucoup de délits qui donneraient des chambres extrêmement dangereuses.
- Les stérils, ou l'ardoise inexploitable (50% de déchets), sont laissés au sol, ce qui
permet d'avoir une hauteur sous voûte constante (environ 10 mètres) et de minimiser
les accidents. Cette technique augmente le rendement puisque l'ardoise qui sort est
directement utilisable.
-Les chambres sont donc, au fur et à mesure, remplies des déblais. Le débitage des
blocs se fait manuellement et à la poudre noire. Ils sont ensuite acheminés vers le puits
pour les transférer au jour, vers les chantiers de fente.
-La mécanisation est devenue omniprésente : les engins qui abattent l'ardoise sont des
Brises Roche Hydrauliques et des Pelles de carrières.
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Le débit des blocs...
Quand le banc est abattu les blocs sont fendus en plaques à l'aide de coins épais en utilisant la fissilité de l'ardoise.
Quand les plaques sont trop larges elles sont «bouquées» : on entaille leur chant sur quelques centimètres avec une scie. On enfonce un coin de fer appelé «bouc» dans la coupe.
Il suffit alors de donner deux coups de masse pour diviser un bloc de deux tonnes.
On recommence cette opération afin d'obtenir des blocs qui pourront être remontés. Maintenant on emploie le marteau piqueur ou les machines mentionnées plus haut.
... pour les remonter
En haut se trouve le chevalement à la verticale du puits. Cette espèce d'échafaudage soutient une poulie.
Au fond on approche les blocs du puits avec des câbles ou des wagonnets. Les petits sont remontés dans des bennes de wagonnets. Les plus importants sont remontés suspendus au câble.
Cette partie du travail est très dangereuse quand les câbles sont mal fixés, quand un bloc délité se brise, quand le câble ou le crochet cède.
http://jeanmarkilias.perso.libertysurf.fr/F004.htmhttp://jeanmarkilias.perso.libertysurf.fr/F004.htmhttp://jeanmarkilias.perso.libertysurf.fr/F004.htmhttp://jeanmarkilias.perso.libertysurf.fr/F004.htm
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Le travaille de l’ardoise Après avoir reçoit un bloc de schiste provenant de la veine du fond de la mine, pouvant peser parfois plusieurs tonnes, l'ouvrier commence d'abord par l'observer attentivement. Il faut chercher à discerner l'orientation des plans :
- Le longrain, ou fil de la pierre.
- Le plan de fissilité, propriété particulière du schiste permettant la division en feuillets minces.
- Le plan de quernage ou travers, perpendiculaire aux deux précédents. Il faut également chercher les principaux défauts.
Ces observations permettent de décider de la suite du travail.
Deux méthodes ont été ou sont employées : manuelle ou industrielle.
Méthode Manuelle
Pour transformer ce bloc en ardoises, il lui faut procéder successivement :
1) L'alignage : division du bloc dans son épaisseur pour obtenir des plaques de 5 à 10 cm. Pour ce faire, il a besoin d'une barre à main, d'un ciseau à querner et d'un maillet.
2) Le boucage : obtenir la rupture du schiste dans le sens du longrain et dans le travers. Pour ce travail, il utilise la barre à biseau, la scie, le bouc et le pic moyen. Ces opérations terminées, il a obtenu
des repartons.
3) Les repartons : ce sont des morceaux de schiste de formes plus ou moins régulières mais d'un poids le rendant maniable au fendeur qui doit le débiter en fendis.
4) La fente : diviser le reparton dans le sens de la fissilité à une épaisseur liée au modèle d'ardoise prévu (pour les modèles français, 2,7 mm).
5) Le rondissage : il lui reste alors à tailler le fendis et lui donner sa forme définitive. Il faut les tailler avec une machine ressemblant à un massicot ayant un cadre gradué pour réaliser sans hésiter les formats du commerce. L'ardoise est alors terminée.
9 Rondissage
8 La fente
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Méthode Industrielle
Après la dernière guerre mondiale les fendeurs
ont commencé à travailler à un établi. Ils
pouvaient ainsi travailler debout et non pliés en
deux. Maintenant les repartons sont fendus à
l'aide d'un petit marteau pneumatique en
plaques ayant l'épaisseur de 4 ardoises.
Ces dernières sont introduites dans une machine
qui donne un coup de ciseau juste sur le milieu
du chant et qui sépare les ardoises avec des ventouses tirant sur les côtés. Des machines
automatiques ou semi-automatiques les taillent avec des disques.
Ces méthodes modernes n'ont été employées en Bretagne que quand les
ardoisières de Moulin-Lande ont été rouvertes à Mael-Carhaix.
Avec cette méthode, c'est la deuxième opération — le boucage — qui
change. La plaque obtenue est sciée dans le sens du longrain et du
travers par des meules au diamant (croquis de J-P Drevet).
Les autres opérations sont identiques, mais
presque entièrement automatisées.
Aujourd'hui, l'évolution des techniques
permet de rationaliser, une nouvelle fois, le
travail du schiste ardoisier.
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L’ardoise pour couvertures est aujourd’hui irremplaçable. C’est un matériau naturel,
directement extrait des gisements et traité avec le plus grand soin afin de respecter ses
propriétés originelles. On le coupe uniquement afin d’obtenir son format commercial.
Grâce à ses caractéristiques naturelles, seules l’extraction et la découpe sont
nécessaires. Aucun traitement ultérieur n’est nécessaire.
Dans le monde du paysage, l’ardoise apparait et réapparait sans arrêt depuis sa
découverte. L'ardoise est une roche familière, très utilisée pour les toitures (ardoise) et
les sols (dallages).
Grâce à l'ardoise de décoration, on peut créer ou aménager un jardin en ardoise
classique ou contemporain, qu'il soit occidental ou oriental.
On site parmi diverses utilisations les plus fréquentes :
Les Granulats
Les paillis d'ardoise sont utilisés pour contrôler la végétation et pour contrôler
l'érosion. Il a l'avantage d'être permanent contrairement au paillis de bois
traditionnel qui se compostent. Il peut être appliqué directement sur le sol ou sur
une membrane géotextile.
Les Blocs esthétiques
Ces blocs d'ardoise sont disponibles selon la générosité de la pierre. Il n'en n'existe pas deux identiques. Ils permettent de créer un design extérieur inhabituel. Les Menhirs ou Flammes d’ardoise appliquée pour une esthétique artistique.
Il en existe 4 catégories :
- moins d'un mètre
- de 1 à 2 mètres
- de 2 à 3 mètres & plus de 3 mètres
Utilisation en AP
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Le Gabion
Il s'agit d' une variante de la paillette d'ardoise (voir après). Son
volume beaucoup plus important permet de plus forts
recouvrements pour la décoration et/ou le remplissage
de gabions.
Dimensions indicatives : 200/300 Densité : 1.7 Aide au calcul de consommation /m² pour un cm d'épaisseur : environ 17 kg
Le Muret
Elle est utilisée en simple ou double parement.
3 faces sciées 5 à 15 cm de profondeur
Épaisseur variable selon les tranches
Selon l'épaisseur des pierres, une palette permet de monter entre 5 et 6 m² de parement
d'ardoise. Toutes les pierres de la palette sont utilisables, ce qui permet de ne pas générer de déchets de
chantier.
Jusqu'à une hauteur de 80 cm, la pierre est bâtie sans âme, sur une fondation en double
parement et au-delà, on bâtira une âme en béton fondée, et on l'appliquera en simple ou
double parement. Au-delà d'une hauteur de 1ml, il est conseillé de
fixer mécaniquement les pierres d'ardoise en incorporant au parement une patte de scellement
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Les Palissades
Les Palissades en ardoise peuvent être utilisées horizontalement, verticalement ou à plat. Debout, elles pourront servir de
séparation, de clôture, ou encore de piquet de vigne ;
Sur champ, de bordures fines ; A plat, comme dallage aux dimensions
libres.
2 faces clivées, 2 bords sciés, 2 bouts sciés
ou quernés Epaisseur moyenne : 3 cm Largeur : 12 à 20 cm
Elles sont triées en 3 catégories : - jusqu'à 80 cm - de 80 à 120 cm - de 120 à 160 cm En pose debout, il est conseillé de sceller la base dans un béton et en pose dallage de respecter une pose scellée (sur chape).
Les Dalles Naturelles
Elle conviendra autant dans la mise en place de pas japonais que dans la réalisation de terrasses d'ardoise d'aspect naturel. Elles sont souvent utilisées pour les Pas Japonais.
Les dalles naturelles d'ardoise sont de formats
aléatoires.
Elle est fabriqué par clivage de rochers. Le choix des
rochers détermine le format et la finition naturelle des
bords.
2 faces clivées
Tous bords quernés naturels
Épaisseur : 5 cm
Grands formats, formes aléatoires
La pose s'effectue sur lit de sable, l'absence d'eau et de ciment permet
d'effectuer un travail propre et de gagner du temps de gâchage et de séchage.
Consommation : environ 8 m² par palette d'une tonne
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Les Dalles
Elles permettent de recouvrir une grande surface.
Dans une utilisation de paillage, elle conviendra parfaitement
aux plus grands espaces. Cela est également valable pour le
recouvrement de sols.
L'esthétisme sera au rendez-vous avec une pierre d'ardoise de
qualité, qui durera dans le temps sans dégradation majeure.
Les Paillettes
Elles permettent de recouvrir une grande surface.
Dans une utilisation de paillage, elle conviendra parfaitement aux plus grands come petits
espaces. Cela est également valable pour le recouvrement de sols.
L'esthétisme sera au rendez-vous avec une pierre d'ardoise de qualité, qui durera dans le
Temps sans dégradation majeure. On obtient des paillettes à l’aide de la méthode de
concassage.
Le concassage est l’opération qui
permet la réduction granulométrique
des matériaux.
Il s’agit d’un procédé mécanique qui
consiste à placer les matériaux entre
2 plaques fixes.
En fonction de la vitesse de
rapprochement, on parlera
d’écrasement ou de percussion
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Exemple d’aménagements avec introduction du matériau Ardoise :
L’ardoise appliqué chez les particuliers :
L’ardoise naturelle se fond dans le paysage des jardins et terrasses.
A la fois rustique, rugueuse et majestueuse, elle est parfaite pour tous types d’aménagements extérieurs.
L’ardoise est par exemple ici utilisée sous forme de paillage avec des paillettes pour donnée une esthétique décoratrice, mais aussi sous forme de terrasse avec des dalles naturelles, un côté plus pratique.
L’ardoise appliqué dans les Parcs et Jardins :
Dans les Jardins/ parcs occidentaux, comme orientaux, se retrouve souvent l’ardoise sous toute ses forme.
Celle-ci étant peut donner l’image & sensation du mystère, ou d’étalage de morceaux de miroir brisé, ou même provoquer un jeu de lumière assez exceptionnel.
10 Les Jardins de la Poterie Hillen - Thermes-Magnoac (Hautes-Pyrénées)
Le paillage empêche la
croissance des adventices, et
permet de retenir
l’humidité, de protéger de
nombreux organismes vivants
bénéfiques (lombrics,
cloporte, mille-pattes). Le
paillage en ardoise à
l’avantage de résister au
vent. Ce paillage naturel
d’une durée de vie supérieure
à 10 ans peut être utilisé pour
contribuer au bleuissement
des hortensias.
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Le petit plus…
L’ardoise est un des meilleurs matériaux de couverture au niveau écologique. C’est pour cela qu’elle est préférable aux autres matériaux pour beaucoup de paysagistes ou écologistes. En effet, elle est pratiquement nulle en épuisement des ressources, et
relativement basse pour les autres consommations et pollutions…
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Conclusion
L’Ardoise est un élément historique & scientifique, dont les techniques se propagent et
se mondialisent, principalement dans le domaine de l’aménagement paysager. On la
retrouve sous toute formes et de toute couleurs, dans nos jardins & nos parcs.
Ce matériau nous est utile à travers ses diversifications, sans en oublier l’objectif
principal : habiller & décorer nos espaces verts côtoyés au quotidien.
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Bibliographie
Ardoises et ardoisières : Pays de Corrèze, de Patrick Fabre & Georges Chatain. ISBN 291116735X
La Maison Ecologique (N°65)
http://fr.ekopedia.org/Ardoise
http://ardoise-paysage.fr
http://pgosse.chez.com/gem/geo.htm
http://www.cupa.es
http://www.geowiki.fr
http://ardoise.free.fr/geologie.htm
http://fr.ekopedia.org/Sp%C3%A9cial:Ouvrages_de_r%C3%A9f%C3%A9rence/291116735Xhttp://fr.ekopedia.org/Ardoisehttp://ardoise-paysage.fr/http://pgosse.chez.com/gem/geo.htmhttp://www.cupa.es/http://www.geowiki.fr/http://ardoise.free.fr/geologie.htm