EXPERTISE DES EXIGENCES
PHYSIQUES
ET PHYSIOLOGIQUES
DU FOOBALL
DE HAUT NIVEAU
EXPERTISE DES EXIGENCES EXPERTISE DES EXIGENCES
PHYSIQUES PHYSIQUES
ET PHYSIOLOGIQUES ET PHYSIOLOGIQUES
DU FOOBALL DU FOOBALL
DE HAUT NIVEAUDE HAUT NIVEAU
CAZORLA GeorgesLaboratoire Evaluation, Sport, Santé
Faculté des Sciences du SportUniversité Victor Segalen, Bordeaux 2
D.U. LILLED.U. LILLEBordeaux 17 novembre 2006Bordeaux 17 novembre 2006
1
Analyse des exigences du
footballLes capacitésdu footballeur
2
ENTRAINEMENT : planification,Programmation, périodisation
Orientation SuiviContrôle
Avis des entraîneurs expertsÉtude de la littératureObservation et prise de mesures
en situation réelle d’entraînementet de compétition
Choix, élaboration et validation des mesures
les plus pertinentes (aspects métrologiques)
NOTRE DEMARCHE
ANALYSES DES EXIGENCES DE ANALYSES DES EXIGENCES DE LA PRATIQUE DU FOOTBALL LA PRATIQUE DU FOOTBALL
DE HAUT NIVEAU SELONDE HAUT NIVEAU SELON ::• Les techniciens experts • Les observations magnétoscopées
de matches• Les données recueillies
directement au cours du jeu• Les données de la littérature
1
I - SELON LES ENTRAINEURS EXPERTS
Questionnaire à réponses “ouvertes” soumis à 7
sélectionneurs internationaux.
«« Selon votre expSelon votre expéérience, quelles sont les qualitrience, quelles sont les qualitéés que vous s que vous
jugez indispensables pour pratiquer le football au plus haut jugez indispensables pour pratiquer le football au plus haut
niveau actuel et niveau actuel et àà celui des anncelui des annéées futures ? es futures ? »»
I-1 LEURS REPONSES…(réponses « ouvertes »)
Capacités les plus souvent citées Nombre de fois
• Cognitives et mentales.............................................7 :– Capacités d'adaptation...................................................3– Sens tactique..........................................................….+ 3– Agressivité............................................................…...+ 1
• Techniques..............................................................6• Physiques..............................................................10 :
– Bonne constitution..........................................................3– Vitesse.........................................................................+ 3– Puissance....................................................................+ 4
• Physiologiques........................................................3
I . 2 - Échelle d’appréciation des qualités du footballeur soumise à 19 conseillers
techniques régionaux et à 13 entraîneurs d’équipes professionnelles.
Questionnaire à réponses“ fermées ”
MORPHOLOGIEMORPHOLOGIECAPACITES
PHYSIOLOGIQUESCAPACITES
PHYSIOLOGIQUES
CAPACITESPSYCHOLOGIQUES
CAPACITESPSYCHOLOGIQUES
CAPACITESCOGNITIVO-TACTIQUES
CAPACITESCOGNITIVO-TACTIQUESCAPACITES
TECHNIQUESCAPACITES
TECHNIQUES
CAPACITESPHYSIQUESCAPACITESPHYSIQUES
NIVEAU PERFORMANCE
FOOTBALL
NIVEAU PERFORMANCE
FOOTBALL
Facteurs expertisFacteurs expertiséés et facteurs s et facteurs éétuditudiééss
Neuf qualités ont été ainsi étudiées en fonction du poste de jeu:
• Morphologie : - la taille• Capacités physiques :
- la vitesse- la vivacité- la force explosive- puissance- la souplesse- la dextérité
• Capacités physiologiques : - aérobie (endurance + PMA)- anaérobie lactique (résistance)
Echelle d’appréciation
Mode d ’intervention des capacités selon le poste de jeu Note àattribuer
N ’intervient jamais……. .........……………........................................................…..…......0
La capacité intervient de façon négligeable.....………........................................…....1 à 3
La capacité intervient mais n ’est pas jugée utile au poste de jeu …………...........4 à 5
La capacité intervient de façon utile, mais ne paraît spécifique du post de jeu.....6 à 8
La capacité paraît nécessaire pour jouer à ce poste……......…...............................9 à 11
La capacité paraît importante mais non indispensable pour jouer à ce poste....12 à 15
La capacité paraît indispensable …....................…...................................................16 à 18
La capacité est indispensable et indissociable de ce poste de jeu ……...............19 à 20
REPONSE : 1- MORPHOLOGIE
⇒ QUALITES ATHLETIQUES et TAILLE ont été retenues par les entraîneurs comme facteurs indispensables pour trois postes :
⇒ Gardien,
⇒ Stoppeur
⇒ et Milieu défensif
1 2 - 3 4 5 6 7 - 8 9 10 11
Vitesse 18,2 17,5 16,8 18,2 18,7± 1,4 ± 1,7 ± 2,3 ± 1,5 ± 1,2
Vivacité 17,2 16,6 17,4 16,2 17,6± 2,6 ± 2,4 ± 1,9 ± 2,1 ± 1,8
Force explos. 18,9 18,3 16,7 18,3 16,8± 1,3 ± 1,5 ± 2,4 ± 1,5 ± 2,9
Détente 17,0 17,0± 2,2 ± 1,8
Souplesse 18,4± 1,617,7 16,8 17,7 17,9 16,9
Dextérité ± 1,9 ± 2,2 ± 2,6 ± 1,9 ± 3,0
Légende : 1) Gardien, 2-3) défenseurs latéraux, 4) Stoppeur, 5) Libéro, 6) Milieu défensif, 7-8) Milieux latéraux, 9) Avant centre, 10) Milieu offensif, 11) Attaquant
REPONSE 2 : - CAPACITES PHYSIQUESCapacités physiques retenues comme indispensables ou
indissociables du poste de jeu
Légende : 1) Gardien, 2-3) défenseurs latéraux, 4) Stoppeur, 5) Libéro, 6) Milieu défensif, 7-8) Milieux latéraux, 9) Avant centre, 10) Milieu offensif, 11) Attaquant
1 2 - 3 4 5 6 7 - 8 9 10 11
AEROBIE 18,1 16,9 17,1(Endurance ± 1,4 ± 2,2 ± 2,3+ PMA)
ANAEROBIE 16,4 16,7 16,6LACTIQUE ± 2,3 ± 2,5 ± 2,2(Résistance)
REPONSE 3 : - CAPACITES PHYSIOLOGIQUES Capacités physiologiques retenues comme indispensables ou
indissociables du poste de jeu
II II –– EXPERTISE A PARTIR DE EXPERTISE A PARTIR DE LL’’OBSERVATION DE LA PRATIQUEOBSERVATION DE LA PRATIQUE
HORS SITUATIONDE COMPETITION
IN VITRO
APPROCHEQUANTITATIVE
APPROCHEQUALITATIVE
EN SITUATION DE COMPETITION
IN VIVO
Tests et mesuresstandardisés :Batteries de testsde la FFF ou autres…
Observation et compilationstatistique en saison de compétition. Ex.: répertoiresdes actions de matchs :
Appréciation de la charge externe :(magnétoscope, système Amisco ou autres…)
Outils d ’appréciationen situations standardiséesex.: Circuits techniques avecobservations + mesures + prélèvements
Outils d ’observation et de recueil d ’informationsen situation réelle: Kinéphysioscope,Microprélèvements (IR-TF)...Appréciation de la chargeInterne en relation avec la charge externe
EXPERTISE DES EXIGENCES DU JEU
ACTIONS MAGNACTIONS MAGNÉÉTOSCOPTOSCOPÉÉES ES EN COURS DE MATCHEN COURS DE MATCH
A- Evaluation des charges externes
10m10m
MarcheCourse lenteCourse rapideSprint départ arrêtéSprint lancé (15 m)Sprint changement de directionSprint conduite de ballonDéplacement en reculantPas chassés
A: Calculs : distance et durée de chaque foulée
B: Test triangulaire Léger et Boucher ou Vam-éval (Cazorla et Léger, 1993)
Evaluation de :la vitesse aérobie maximaleet de la fréquence cardiaque maximale
PROTOCOLE EXPERIMENTAL:1 : AVANT MATCH
PROTOCOLE EXPERIMENTAL:2 : PENDANT LE MATCH
Observations filmObservations filméées et analyses et analyséées des caractes des caractééristiques du jeuristiques du jeu
Marche : 2607m Marche : 2607m ±± 330m330m
30.9 %30.9 %
Vitesse : 3 Vitesse : 3 àà 6 km/h6 km/h
Course lente:Course lente:3374m 3374m ±± 791m791m
39.9%39.9%
Vitesse : 8 Vitesse : 8 àà 14 km/h14 km/h
Course en reculant :Course en reculant :
346 m 346 m ±± 125 m125 m
4.1 %4.1 %
DDééplacement en pas placement en pas chasschasséés :s :
176 m 176 m ±± 59 m59 m
2.1 %2.1 %
Course intense :Course intense :1211 m 1211 m ±± 247m247m
14.3 %14.3 %Vitesse : 15 Vitesse : 15 àà 25 km/h25 km/hDistance moyenne des Distance moyenne des
courses intenses:courses intenses:22.8 m 22.8 m ±± 14.5 m14.5 m
Sprint : 734 m Sprint : 734 m ±± 104 m104 m8.7 %8.7 %
Vitesse : 26 Vitesse : 26 àà 32 km/h32 km/hDistance moyenne des sprints : Distance moyenne des sprints :
17.2 m 17.2 m ±± 12.3 m12.3 m
Durant un match, un joueur Durant un match, un joueur peut accpeut accéélléérer brutalement rer brutalement
entreentre 72 et 109 fois.72 et 109 fois.
88 88 ±± 14 fois14 fois
…… se bloquer et changer se bloquer et changer brutalement de directionbrutalement de direction
entre 40 et 70 fois :entre 40 et 70 fois :54 54 ±± 12 fois12 fois
Nous avons observNous avons observéé aussi en moyenne par joueur et par match:aussi en moyenne par joueur et par match:5.6 5.6 ±± 2.5 tacles, 11 2.5 tacles, 11 ±± 2.8 têtes,2.8 têtes,
13.3 13.3 ±± 10.2 dribbles, 28.9 10.2 dribbles, 28.9 ±± 5.1 luttes sans ballon5.1 luttes sans ballon26.5 26.5 ±± 4.8 luttes avec ballon.4.8 luttes avec ballon.
Autres caractéristiques du jeu
SynthSynthèèse 1se 1
Distances (en m et en % du total) des différentes modalités de déplacement en cours de matches
DISTANCE(m)
% duTOTAL
Marche 2607 + 330 30.9Course lente 3374 + 791 39.9Course intense 1211 + 247 14.3Sprint 734 + 104 8.7Course enreculant
346 + 125 4.1
Pas chassés 176 + 59 2.1Distance totale 8448 + 306 100 %
DISTANCE(m)
% duTOTAL
Marche 2607 + 330 30.9Course lente 3374 + 791 39.9Course intense 1211 + 247 14.3Sprint 734 + 104 8.7Course enreculant
346 + 125 4.1
Pas chassés 176 + 59 2.1Distance totale 8448 + 306 100 %
DISTANCE TOTALE MESUREE (m)DISTANCE TOTALE MESUREE (m)
HIER...........HIER...........……………….1976 (.1976 (ReillyReilly et Thomas)et Thomas) -- 8652 8652 ++ 1050105019871987--88 (88 (CazorlaCazorla, , GoubetGoubet) ) -- 8408 8408 ++ 865865
20 ans plus tard20 ans plus tard…….1996.1996--97 (97 (CazorlaCazorla, , FarhiFarhi)) -- 8448 8448 ++ 306306
SPRINTS COURTS ET ACTIONS TECHNIQUES INTENSES (SPRINTS COURTS ET ACTIONS TECHNIQUES INTENSES (nbrenbre / joueur)/ joueur)
HIER..........HIER..........………………..1976 (..1976 (ReillyReilly et Thomas)et Thomas) -- 88 88 ++ 121219871987--88 (88 (CazorlaCazorla, , GoubetGoubet) ) -- 108 108 ++ 99
20 ans plus tard20 ans plus tard……..1996..1996--97 (97 (CazorlaCazorla, , FarhiFarhi)) -- 119 119 ++ 88
En moyenne un joueur est actif durant En moyenne un joueur est actif durant 97,4 % de la partie97,4 % de la partie
SYNTHESE 2
ACTIONS DU MATCH ET ACTIONS DU MATCH ET
EXTRAPOLATION DES MEXTRAPOLATION DES MÉÉTABOLISMES TABOLISMES
SOLLICITSOLLICITÉÉSS
III De l’analyse des charges externes à ll’’extrapolationextrapolation des charges internes
15%
14% 71%
15%
14% 71%
14.9 % Sprints + actions14.9 % Sprints + actionsintenses et courtes.intenses et courtes.(ATP: (ATP: PCrPCr + pouvoir oxydatif)+ pouvoir oxydatif)Actions souvent dActions souvent dééterminantesterminantes
14.3 % Course intense14.3 % Course intenseMMéétt. mixte: . mixte: -- aaéérobie (glycogrobie (glycogèène)ne)
-- VOVO22 maxmax-- glycogglycogéénolyse (nolyse (lactlact.).)
70.8 % Marche + course lente70.8 % Marche + course lenteMMéétabolisme atabolisme aéérobierobie(AGL (AGL -- GLUCOSE)GLUCOSE)RRéécupcupéération activeration active
ACTIONS DU MATCH ET EXTRAPOLATION DES METABOLISMES SOLLICITESACTIONS DU MATCH ET EXTRAPOLATION DES METABOLISMES SOLLICITES
Nombre dNombre d’’actions actions àà sollicitations musculaires trsollicitations musculaires trèès s courtes (<4s) et trcourtes (<4s) et trèès intensess intenses
Latéraux Centraux Milieux Attaquants
Sprints 31.4 + 9.2 18.5 + 5.3 39.2 + 9.8 47.4 + 11.7
Dribbles 8.5 + 1.3 11.5 + 2.6 18.5 + 14.3 14.8 + 6.4
Duels sansballon
26.3 + 4 28 + 7.7 24.8 + 3.3 36.5 + 5.2
Duels avecballon
24.8 + 3.5 30 + 3.4 26.0 + 5.6 25.3 + 6.8
Têtes (D.V.) 10 + 4 13.5 + 0.4 7.8 + 2 12.8 + 4.9
Tacles 6.3 + 1 7.8 + 3.0 6.3 + 5.3 2 + 0.8
TOTAL 107.4 109.5 122.6 138.8
Ce qui reprCe qui repréésente une action trsente une action trèès intense et trs intense et trèès courte s courte toutes les...toutes les...
50 secondes pour50 secondes pour lesles latlatéérauxraux49 secondes49 secondes pourpour lesles centrauxcentraux44 secondes pour44 secondes pour lesles milieuxmilieux39 secondes39 secondes pourpour lesles attaquantsattaquants
Actions qui elles-mêmes durent entre 1 et 4 secondes (2.8 + 1.6 s)
Ce qui donne un rapport global par match de :
UNE ACTION INTENSE ENVIRON TOUTES LES 43 s
Un peu de physiologie pour mieux Un peu de physiologie pour mieux
comprendre les actions du footballcomprendre les actions du football
ATP
ADP + PiCréatine + Pi
Phosphorylcréatine (PCr)
Glycogène
Lactate
++
=
CO2 + H2O
Glycogène + 02,
SOURCES ENERGETIQUES IMMEDIATES :SOURCES ENERGETIQUES IMMEDIATES :1 seul sprint de 3 1 seul sprint de 3 -- 4 s ou d4 s ou déépartpart……10 10 àà 30 m, 30 m, sautssauts et et toutestoutes
actions actions trtrèèss courtescourtes ( 1 ( 1 àà 4 4 -- 5s ) et 5s ) et trtrèèss intensesintenses..
60%
35%
5%
ATP
ADP + Pi
Créatine + Pi
Phosphorylcréatine (PCr)
CO2 + H2O
Acides Gras GlucoseLactate
RRéécupcupéération entre plusieurs sprints de 3 ration entre plusieurs sprints de 3 -- 4 s (204 s (20--30m)30m)
+ OXYGENE
2 2 -- donc donc àà une importante capacitune importante capacitéémusculaire de musculaire de resynthresynthèèsese de la de la phosphorylcrphosphorylcrééatineatine ((PCrPCr) entre deux ou ) entre deux ou plusieurs actions intensesplusieurs actions intenses
Ces premiCes premièères analyses permettent de conclure res analyses permettent de conclure àà ::
1 1 -- Une importante sollicitationUne importante sollicitation¤¤ de la puissance musculaire de la puissance musculaire ¤¤ de lde l’’endurance musculaire spendurance musculaire spéécifique cifique
ou capacitou capacitéé de reproduire des actions de reproduire des actions intenses dans des intervalles courts,intenses dans des intervalles courts,
Le développement de la capacité oxydative devrait toujours précéder l ’entraînement de la vitesse, de
l’endurance de la vitesse et de la puissance musculaire.
•• AprAprèès un exercice court et intense, la s un exercice court et intense, la resynthresynthèèsese de la de la phosphorylcrphosphorylcrééatineatine ((PCrPCr) ) àà partir de nouvelles molpartir de nouvelles moléécules cules dd ’’ATP, ATP, nnéécessite la prcessite la préésence dsence d ’’oxygoxygèènene
•• La vitesse de cette La vitesse de cette resynthresynthèèsese ddéépend de la quantitpend de la quantitéédd’’oxygoxygèène que le muscle peut utiliser autrement dit de ne que le muscle peut utiliser autrement dit de son pouvoir oxydatif maximal.son pouvoir oxydatif maximal.•• Comme lComme l’’ont dont déémontrmontréé les travaux les travaux QuirstorffQuirstorff & al, 1992 ;& al, 1992 ;TrumpTrump & al.,1996 ; & al.,1996 ; BogdanisBogdanis & al.,1996, & al.,1996, ilil est possible est possible dd ’’amamééliorer la vitesse de liorer la vitesse de resynthresynthèèsese de la de la PCrPCr entre entre plusieurs exercices courts et intenses grâce plusieurs exercices courts et intenses grâce àà un bon un bon ddééveloppement prveloppement prééalable de la capacitalable de la capacitéé oxydativeoxydative des des muscles sollicitmuscles sollicitéés. DONC : s. DONC : ……..
Or nous savons que : Or nous savons que : ……
2- Pour améliorer le rendement des actions intenses répétées
comme : les démarrages-sprints, les sauts, les duels..., un
programme de musculation est indispensable à la préparation
du joueur de sport collectif en général et du footballeur en
particulier.
1- Durant une saison sportive, le développement de la vitesse,
de la force et de la puissance musculaire devrait être envisagé
seulement après celui des capacités aérobies (endurance +
puissance aérobie maximale et concomitant de celui du pouvoir
oxydatif musculaire (puissance aérobie maximale + répétition de
sprints très courts)
En consEn consééquencequence……
MESURES OBTENUES DIRECTEMENT AU COURS MESURES OBTENUES DIRECTEMENT AU COURS
DE MATCHESDE MATCHES
ET DONNEES DE LA LITTERATUREET DONNEES DE LA LITTERATURE
IV- Essais de couplage direct des charges externes et des charges internes
• LA FREQUENCE CARDIAQUE• LA PRODUCTION D'ACIDE LACTIQUE
• LA CONSOMMATION D'OXYGENE
• LES SUBSTRATS ENERGETIQUES• Cycle des purines• Glycogène• Glycémie
• LES DEPERDITIONS HYDRIQUES
PARAMETRES ETUDIES:
ENREGISTREMENT DES RELATIONS ENTRE LES ACTIONS DE MATCH ET LA FREQUENCE CARDIAQUE
Courbes des fréquences cardiaques enregistrées durant un match.
Courbes des fréquences cardiaques enregistrées durant un match.
0,41,1
1,933,13 6,23
5,2
10,8
3,33
17,5
4,93
24,5
7,38
22,7
10,9
1,981,8
0
5
10
15
20
25
30
35
Dur
ée (m
in)
60-65% 66-70% 71-75% 76-80% 81-85% 86-90% 91-95% 96-100%% FCmax
Moyenne des évolutions de la fréquence cardiaque des 10 footballeurs au cours du match
ecart typemoyenne
Répartition des durées de maintien des différentes des % de FCmax au cours de match. (Maroc : Juillet 2004)
81,2
7
Défenseurs
7,7
Milieux
6,8
86,6
9,5
Attaquants
5,9
86,1
5,8
60
65
70
75
80
85
90
95
100
% d
es F
C
1ère mi-temps 2ème mi-temps 1ère mi-temps 2ème mi-temps 1ère mi-temps 2ème mi-temps
Répartition des % FC max par mi-temps en fonction du poste
Ecart typeMoyenne
En fonction des postes de jeu répartitions des % de FCmax individuelles obtenues en cours de match. (**) : différence significative au seuil de 0.01 entre milieux et défenseurs et (*) au seuil de 0.05 entre attaquants et défenseurs.
* *
*
% de FC max Durée (min)
85 à 90 % 23 min + 5
90 à 95 % 17 min + 10
95 à 100 % 7 min + 5
EVOLUTION DE LA FREQUENCE CARDIAQUEAU COURS DE MATCHES
(n: 12 joueurs)
LACTATEMIE DURANT ET A L’ISSUE D ’UN MATCH
LACTATEMIE DURANT ET A L’ISSUE D ’UN MATCH
LACTATEMIE DURANT ET A LLACTATEMIE DURANT ET A L ’’ISSUE DISSUE D ’’UN MATCHUN MATCH
La La lactatlactatéémiemie obtenue varie entreobtenue varie entre ::
4 et 5 mmol.l4 et 5 mmol.l--11-- Jacobs et Coll., 1982Jacobs et Coll., 1982-- KaeKae OulaOulaïï, 1988, 1988-- Nos travaux :1989Nos travaux :1989--9393-- KrustrupKrustrup et et alal. 2006 :. 2006 :
6 (0.4) vs 15.9 (1.9) et 6 (0.4) vs 15.9 (1.9) et 5 (0.4) vs16.9 (2.3) mm.kg5 (0.4) vs16.9 (2.3) mm.kg--11 m.s.m.s.
8 et 10 mmol.l8 et 10 mmol.l--11-- AgnevikAgnevik, 1970, 1970-- EkblomEkblom et Coll., 1981et Coll., 1981--BangsboBangsbo, 1996, 1996
lactateFréquence cardiaque
bat / min
Durées du match
• La CONCENTRATION SANGUINE de LACTATE au
COURS de MATCH dépend :– du moment dans la partie où est réalisé le
prélèvement ;
– du niveau de jeu ;
– du poste occupé sur le terrain ;
– du niveau d'entraînement du joueur ;
– de la qualité des fibres musculaires sollicitées.
LACTATE
2- Avec ballon: 3 à 5 sessions de 3 min de jeu pratiquésur 1/2, 1/3, ou 1/4 de terrain à 2 contre 2 ou 3 contre 3 joueurs, avec 3 à 4 min de récupération passive.
En consEn consééquence :quence :
--Il semble que lIl semble que l ’’entraentraîînement SYSTEMATIQUE de la capacitnement SYSTEMATIQUE de la capacitéé anaanaéérobie robie
lactique ne slactique ne s ’’impose pas en football.impose pas en football.
--Selon la pSelon la péériode de la saison, seuls un ou deux riode de la saison, seuls un ou deux «« espaces lactiques espaces lactiques »» de
15 à 20 min chacun, chacun, àà placer entre des sessions aplacer entre des sessions aéérobies robies devraient être
hebdomadairement envisagés au sein des séances du mardi et / ou du
mercredi si le match a lieu le samedi..
Exercices types : 1- Sans ballon : courses intenses de 1 à 3 min à des vitesses situées entre 100 et 120% de la VAM suivies de 2 à 3min récupé-ration. Le tout x 3 à 5 fois.
LACTATE POST-MATCH
⇒CONSEQUENCE : La récupération active ne s'impose pas
après un match pour «éliminer » le lactate mais risque même
de freiner la resynthèse du glycogène et donc d'augmenter la
durée totale de la récupération physiologique.
⇒ La lactatémie retrouve sa concentration de repos une heure une heure
et demiet demi après une activité intense avec une récupération
passive et environ vingt minutes après avec une récupération
active.
Alors que durant un match, la fréquence cardiaque se
situe à plus de 85 % de la FC max pendant près de
45 min, la lactatémie, elle, ne s ’élève que rarement
à un niveau supérieur à 8 mmol.l -1
EnvisagEnvisagéés s àà ll ’’entraentraîînement, les exercices intermittents courts (10 nement, les exercices intermittents courts (10 àà 15 s) et 15 s) et
intenses (110 intenses (110 àà 130% de la vitesse a130% de la vitesse aéérobie maximale) sont excellents pour robie maximale) sont excellents pour
ddéévelopper velopper la puissance ala puissance aéérobie maximalerobie maximale, et ce, , et ce, àà des intensitdes intensitéés proches de s proches de
celles du match etcelles du match et…… sans produire beaucoup de lactate.sans produire beaucoup de lactate.
Cette apparente contradiction : frCette apparente contradiction : frééquence cardiaque quence cardiaque éélevlevéée, nombreuses e, nombreuses
actions dactions d’’intensitintensitéé supramaximalesupramaximale et et lactatlactatéémiemie relativement basse, est relativement basse, est
caractcaractééristique des exercices intermittents intenses ristique des exercices intermittents intenses àà intervalles courts. intervalles courts.
Comme lComme l’’ont notamment montront notamment montréé les travaux de les travaux de SaltinSaltin & Essen, la r& Essen, la rééppéétition de tition de
ce type dce type d’’exercices sollicite dans les exercices sollicite dans les 6 ou 7 premi6 ou 7 premièères minutesres minutes le catabolisme le catabolisme
de lade la phosphorylcrphosphorylcrééatineatine et ensuite du et ensuite du glycogglycogèène mais de fane mais de faççon on
oxydative.oxydative.
180 --
160 --
140 --
120 --
100 --
80 -
µ mol l -1
Echauffement Première mi-temps Seconde mi-tempsI I I I I I0 20 40 60 80 100
h h
h hh h h
hh
NH3
DUREE, minD ’après Bangsbo, (1994)
24 --
20 --
16 --
12 --
8 --
4 --
0 -
µ mol l -1
Echauffement Première mi-temps Seconde mi-tempsI I I I I I0 20 40 60 80 100
hhhhhh hhh
DUREE, min
HYPOXANTHINE
D ’après Bangsbo, (1994)
MUSCLE FOIEATP
AMP
IMP
hypoxanthine hypoxanthinehypoxanthine
xanthine
Acide uriqueAcide urique
urine
SANG
NH3
L’élévation des concentrations sanguines de NH3 et de l’hypoxanthine témoigne d’une demande métabolique élevée (cycle des purines) et, indirectement rend compte de l’importance des sollicitations physiologiques requises Par les actions intenses de en cours de match…. alors que la lactatémie ne s ’élève que modestement !
On peut donc conclure à une sollicitation élevée des processus oxydatifs et indirectement à l’importance d’une consommation d’oxygène élevée.
Consommation d ’oxygène durant un match
Consommation d ’oxygène durant un match
PROTOCOLE1- ETABLISSEMENT DES RELATIONS FREQUENCE CARDIAQUE - VO2
2 - PUIS ENREGISTREMENT DES RELATIONS ENTRE LES ACTIONS DE COMPETITION ET LA FREQUENCE CARDIAQUE (FC)
3 – EXTRAPOLER LE VO2 CORRESPONDANT A LA FC
Consommation d ’oxygène durant un match
% VO2max Durée
65 à 70 % 12 min + 4
70 à 80 % 29 min + 5
80 à 85 % 46 min + 6
85 à 95 %
+ VO2 max est atteint 2 à 5 fois par match
3 min + 3
SUBSTRATS ÉNERGÉTIQUESUTILISÉS EN COURS DE MATCH :
SUBSTRATS SUBSTRATS ÉÉNERGNERGÉÉTIQUESTIQUESUTILISUTILISÉÉS EN COURS DE MATCH :S EN COURS DE MATCH :
RRééppéétition dtition d’’actions courtes (< 5s) et intenses (sprints actions courtes (< 5s) et intenses (sprints ≈≈ 200 200 àà 250% PAM):250% PAM):
Cycle des purines (ATP + ATPCycle des purines (ATP + ATP…… →→ ADP + ADP ADP + ADP →→ ATP + AMPATP + AMP……))
DDéégradation et gradation et resynthresynthèèsese de la de la phosphorylcrphosphorylcrééatineatine ((PCrPCr) qui d) qui déépend dupend dupouvoir oxydatif musculaire au cours de la rpouvoir oxydatif musculaire au cours de la réécupcupéérations entre lesrations entre les actionsactionsintenses et de courtes durintenses et de courtes duréées es
Oxydation du glycogOxydation du glycogèène de plus en plus importante ne de plus en plus importante àà mesure mesure ququ’’augmente le nombre de raugmente le nombre de rééppéétions dtions d’’actions intenses de courtes duractions intenses de courtes durééeses
Glycolyse anaGlycolyse anaéérobie de moins en sollicitrobie de moins en sollicitéée e ⇒⇒ ↓↓ production de lactate et production de lactate et ↑↑ de lde l’’oxydation du lactate produitoxydation du lactate produit
11-- Le glycogLe glycogèènene
GLYCOGENOLYSE EN COURS DE MATCH
Par rapport à ses réserves musculaires initiales, en fin de match sa déplétion
se situe entre :– 21% (Currie et coll., 1981)– 50% (Smaros, 1980 ; Leatt, 1986)– 449 + 23… ⇓ 255 + 22 mm.kgmm.kg--11 m.s. (57 %) (m.s. (57 %) (KrustrupKrustrup et et alal. 2006). 2006)
Toutes les études (Karlsson, 1969, Smaros, 1980, Currie et Coll.,
1981, Jacobs et Coll., 1981...) convergent pour désigner le
glycogène comme le substrat énergétique essentiellement utilisé
en cours de match.
n Avant match
mi-temps
Fin de jeu
1ère mi-temps
2ème mi-
temps
% marche
% course rapide
5
96
32
9
6 100
5 900
27
24
4
45
6
2
5 600
4 100
50
15
Réserves en glycogènemusculaire
(mmol. Kg-1 de muscle frais)Distances parcourues (m)
D ’après Hargreaves
• La DEPLETION des RESERVES MUSCULAIRES en
GLYCOGENE dépend :– de l'importance des réserves initiales ;
– du niveau d'entraînement du joueur ;
– du niveau et de l'intensité du jeu ;
– de la qualité des muscles sollicités.
GLYCOGENOLYSE EN COURS DE MATCH
La RECONSTITUTION des RESERVES nécessite un DELAI POST-EXERCICE de 12 h (Machlum et coll.,1977) à 46H (Piehl, 1974) dont la DUREE dépend :
– de l'importance de la déplétion:
– du niveau d'entraînement;
– et du régime alimentaire;
Une récupération active modérée mais de longue durée : 4 h à 20% de
VO2max ( Bonen, 1985) ou d’intensité plus élevée mais de plus courte
durée : 20 à 40 min à 52-60% de VO2max (Sherman, 1983) au cours du
premier jour après un exercice épuisant freinent de près de 30 % le réplétion
en glycogène intramusculaire.
Donc…la traditionnelle séance de « décrassage » du lendemain de match,
si elle est mal gérée, peut retarder la synthèse du glycogène !
22-- Le glucose sanguin Le glucose sanguin
GLYCEMIE DURANT UN MATCHGLYCEMIE DURANT UN MATCH
GLUCOSE
2ème mi temps1ère mi tempsEchauffemt.
La rLa rééserve de glycogserve de glycogèène hne héépatique (~ 80 g) est sollicitpatique (~ 80 g) est sollicitééee durant un match et le glucose circulant contribue lui aussidurant un match et le glucose circulant contribue lui aussi àà ll ’’apport apport éénergnergéétique.tique.
( d( d ’’apraprèès s BangsboBangsbo 1996 )1996 )
La RESERVE en GLYCOGENE HEPATIQUE ( ≅ 80g) est aussi sollicitée et le glucose circulant contribue à l'apport énergétique en cours de match.
Les BAISSES OBSERVEES de la GLYCEMIE se SITUENT ENTRE (*) :(*) Glycémie normale = entre 4.4 et 5.5 mmol.l-1)
– 0.71 à 0.93 mmol.l-1 (Leatt, 1986)– et 1.7 ± 0.3 mmol.l-1 (Ekblom, 1986) ce qui traduit un état
hypoglycémique transitoire du joueur.
⇒ CONSEQUENCE : Une hypoglycémie relative et transitoire peutquelques fois être observée en fin de mi-temps ce qui peut être délétère pour les coordinations neuro- musculaires.
GLYCEMIE EN COURS DE MATCH
3- LES PERTES HYDRIQUES33-- LES PERTES HYDRIQUESLES PERTES HYDRIQUES
Fléchissement du rendement physique
Une perte de 1% du poids en eau (700 ml pour un sportif de 70kg)suffit à réduire la capacité d ’environ 8 à 10%. A 4.3% de perte, une baisse de 40% a été observée lors d ’une marche d ’endurance avec un VO2max réduit de 22%.
Perte de liquide
DEPERDITION HYDRIQUE DEPERDITION HYDRIQUE EN COURS DE MATCHEN COURS DE MATCH
•• Selon la TEMPERATURE ambiante, dSelon la TEMPERATURE ambiante, dééperditions hydriques perditions hydriques
entre 2 et 7 % de la masse corporelle.entre 2 et 7 % de la masse corporelle.
•• Ce qui entraCe qui entraîîne une BAISSE de l'aptitude ne une BAISSE de l'aptitude àà fournir un travail fournir un travail
physique de l'ordre de 10 % pour une perte de 2 % de la physique de l'ordre de 10 % pour une perte de 2 % de la
masse corporelle masse corporelle àà 30% pour une perte de 7 %.30% pour une perte de 7 %.
•• A 10 % de perte, risque IMPORTANT de collapsus cardioA 10 % de perte, risque IMPORTANT de collapsus cardio--vasculaire.vasculaire.
En conséquence :
Boire de l'eau plate et fraîche (10 à 15°C) sensiblement
minéralisée : AVANT, PENDANT (6 à 8 gorgées par mi-temps)
et APRES le match (prévoir 1,5 l par joueur).
ENSEMBLE : ENSEMBLE :
-- baisse des rbaisse des rééserves de glycogserves de glycogèènene-- ddéébut dbut d’’hypoglychypoglycéémiemie
-- ddéébut de dbut de dééshydratationshydratation
peuvent expliquer les erreurs techniques et peuvent expliquer les erreurs techniques et
tactiques du joueur insuffisamment entratactiques du joueur insuffisamment entraîînnéé
surtout en dsurtout en déébut de saison.but de saison.
CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES
11-- POUR LA PREPARATION DU MATCHPOUR LA PREPARATION DU MATCH
•• Ne pas solliciter les rNe pas solliciter les rééserves en glycogserves en glycogèène 36 heures avant une ne 36 heures avant une rencontre (rencontre (ééviter les exercices dviter les exercices d’’intensitintensitéés sups supéérieures rieures àà 60 % 60 % de puissance ade puissance aéérobie maximale et de durrobie maximale et de duréée supe supéérieure rieure àà 15 15 minutes.minutes.
•• Augmenter la ration en glucides (70%) au cours des 2 derniers Augmenter la ration en glucides (70%) au cours des 2 derniers repas avant le match (pâtes, riz, pomme de terre), la veille et repas avant le match (pâtes, riz, pomme de terre), la veille et 3 3 àà 4 h avant.4 h avant.
•• Ne boire sucrNe boire sucréé que dix minutes que dix minutes apraprèès le ds le déébutbut de l'de l'ééchauffement chauffement
•• Si possible, boire sucrSi possible, boire sucréé deux fois par mideux fois par mi--temps. solution temps. solution àà 20 g 20 g de sucre maximum par litre d'eau frade sucre maximum par litre d'eau fraîîche (13che (13--1515°°C).C).
--Boire de l'eau plate et fraBoire de l'eau plate et fraîîche (10 che (10 àà 1515°°C) sensiblement C) sensiblement
minminééralisraliséée e
- Absorber Absorber àà ll ’’arrêt entre les deux miarrêt entre les deux mi--temps une boisson temps une boisson
glucosglucoséée (solution avec 20 g maximum de (solution avec 20 g maximum d’’un polymun polymèère de glucose re de glucose
par litre dpar litre d ’’eau fraeau fraîîche);che);
22-- POUR LA GESTION PHYSIOLOGIQUE DU MATCH :POUR LA GESTION PHYSIOLOGIQUE DU MATCH :
33-- POUR LA RECUPERATION APRES MATCHPOUR LA RECUPERATION APRES MATCH
-- Respecter un repos complet pendant 24h,Respecter un repos complet pendant 24h,
-- Continuer de boire de lContinuer de boire de l ’’eau plate leau plate lééggèèrement minrement minééralisraliséée :1,5 l par e :1,5 l par
joueur),joueur),
-- Absorber des boissons riches en glucide Absorber des boissons riches en glucide àà assimilation rapide (index assimilation rapide (index
glycglycéémique mique éélevlevéé) dans les premiers moments apr) dans les premiers moments aprèès le match, s le match,
-- Prendre deux repas riches en glucides (index glycPrendre deux repas riches en glucides (index glycéémique moyen ou mique moyen ou
faible).faible).
CONCLUSIONCONCLUSION
Durée longue (2 x 45 min), fréquence cardiaque élevée, lactatémie peu importante et caractéristiques du jeu sollicitant l'alternance :
– de sprints, de courses rapides, d'actions techniques exigeant : vitesse, puissance
et précision d'exécution,
– et de récupérations passives ou actives brèves ...
….permettent de définir football comme une « activité à exercices
intermittents courts, très intenses, aléatoirement répartis en fonction du
poste, des partenaires et des adversaires et se déroulant dans des espaces
de plus réduits », nécessitant donc de grandes qualités :
- techniques réalisées aux plus grandes vitesses possibles
- de VITESSE de démarrage et de l ’endurance de vitesse
- de puissance et d ’endurance musculaire
- et aérobies : endurance et puissance aérobie maximale
qu ’il convient de développer à des périodes précises de la formation du
joueur et aux moments opportuns de la saison sportive du footballeur.
PERSPECTIVESPERSPECTIVES
ENTRAINEMENTDans la préparation physique, développement prioritaire
de :– la vitesse de démarrage– la vitesse vivacité– La capacité à reproduire des sprints– la puissance des membres inférieurs– la puissance aérobie maximaleplus :– le renforcement musculaire général et spécifique
MERCI POUR VOTRE ATTENTIONMERCI POUR VOTRE ATTENTION