Conseil général du MorbihanConseil général du Morbihan
Technologies de l’information et de la communication
CG 56 - 7 juillet 2011
CG56 - DSI - Juillet 2011
Comment préparer l'arrivée de la fibre optique dans nos communes ?
Le conseil général a rédigé 2 guides de préconisations techniques visant à pré-équiper en ICE l’un « les parcs d’activités économiques » et l’autre « les projets routiers départementaux
Travaux = Fourreaux = Travaux = Fourreaux = CartoCarto
FTTH ?FTTH ?
SOMMAIRESOMMAIRE
ICE ICE Les fondamentaux Les fondamentaux
Aménagement THD VoirieAménagement THD Voirie
Aménagement THD des PAE et lotissementsAménagement THD des PAE et lotissements
Aménagement THD dans les immeublesAménagement THD dans les immeubles
On entend par réseau de communications électroniques toute installation ou tout ensemble d'installations de transport ou de diffusion ainsi que, le cas échéant, les autres moyens assurant l'acheminement de communications électroniques, notamment ceux de commutation et de routage.
Sont notamment considérés comme des réseaux de communications électroniques : les réseaux satellitaires, les réseaux terrestres, les systèmes utilisant le réseau électrique pour autant qu'ils servent à l'acheminement de communications électroniques et les réseaux assurant la diffusion ou utilisés pour la distribution de services de communication audiovisuelle.
Réseau de communications électroniques (RCE)
Le terme de "réseau de communications électroniques" remplace le terme de « réseau de télécommunications »
Source : Code des postes et des communications électroniques modifié par la loi n° 2004-669 du 9 juillet 2004 relative aux communications électroniques et aux services de communication audiovisuelle)
Le rôle de l'ARCEP en matière de communications électroniquesEn France, une autorité indépendante, l'Autorité de régulation des télécommunications (ART), est créée en1996.
En 2005 elle devient l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes, l'ARCEP.
l'Autorité est en charge de plusieurs missions :
• l’analyse des marchés et les obligations imposées aux opérateurs (voir ci-dessous), l'enregistrement des opérateurs : sous forme déclarative aujourd'hui, • l’attribution et la gestion des ressources rares : fréquences ou numéros,• le service universel : principes et mécanismes de financement,• la régulation tarifaire de détail : au titre du service universel ou de la situation concurrentielle du marché,• le règlement des litiges entre opérateurs dans des domaines précis,Elle dispose d'un pouvoir de sanction s'appliquant dans un cadre limité : retrait des ressources en fréquences ou numéros, mesures conservatoires en cas d'urgence.
STRUCTURE DES RESEAUX DE COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES
territoire
le transport : il s’agit des réseaux longue distance (dorsales ou backbones ), créés et gérés par des sociétés d’envergure nationale et internationale. Interconnectés les uns aux autres, ils relient entre eux les pays et les grandes agglomérations.
la collecte : au niveau intermédiaire, les réseaux de collecte permettent de relier les réseaux de transport aux réseaux de desserte.
la desserte : également appelée réseau d’accès, boucle locale, premier (ou dernier) kilomètre, la desserte assure l’interconnexion entre le réseau de collecte et l’utilisateur final.
A l’échelle internationale et nationale
A l’échelle régionale, départementale et agglomération (ville)
A l’échelle locale (village, quartier,…)
La structure RCE repose sur 3 composantes-clés :
Architecture RCE en 3 couches
Architecture compatible avec les différentes topologies d’aujourd’hui et de demain
Concilier les différentes architectures et technologies de la couche réseaux
Concevoir et dimensionner chaque couche dans une démarche de mutualisation en tenant compte de son « poids patrimonial »
Avec la prépondérance de la fibre optique
La transmission sur fibre optique à tous les niveaux hiérarchiques des réseaux Quasi-exclusive en transport Fortement majoritaire en collecte Émergente en desserte
Un besoin d'infrastructures d'accueil Réseau à construire sur certains territoires Réseau filaire nécessitant des infrastructures d'accueil de bout en bout
Vers un déploiement massif des réseaux optiques - RCE
La problématique des inrastructures d’accueil ICE
Principal obstacle au déploiement des réseaux : le coût des infrastructures d'accueil
Fourreaux, chambres, locaux techniques, armoires,…
70 à 80% du coût d'un réseau enfoui créé ex nihilo
Les infrastructures d’accueil sont souvent à l'interface avec la voirie et peuvent s'intégrer aux projets d'aménagement en général
Conséquence : les collectivités disposent ici d'un levier important pour faciliter le déploiement des réseaux haut et très haut débit sur leurs territoires
La problématique des infrastructures d’accueil ICE
Infrastructure d’accueil enterrés ICE (Infrastructure des communications électroniques)
Constituants de l’ICE :
fourreaux en PEHD (polyéthylène haute densité ) ou en PVC (polychlorure de vinyle) destinés à accueillir en les protégeant, les câbles à fibres optiques
Chambres d’accès : petits ouvrages enterrés destinés à faciliter les opérations de tirage des câbles et à accueillir les boîtiers de protection d’épissure et ou de dérivation de câbles
PEHD
PVC
Tampon MHDChambre
Infrastructures d’accueil enterrés
Constituants de l’ICE : les bâtiments (shelter) ou armoires destinés à héberger soit des équipements actifs (nécessité
alors de prévoir une alimentation électrique et/ou des dispositifs de climatisation adaptés) soit des équipements passifs de brassage ou de mutualisation (têtes de câbles ou tiroirs optiques, coupleurs)
Local technique (NRO – Nœud de raccordement optique)
Armoire de flexibilité (SRO – Sous-répartiteur optique))
Infrastructures d’accueil enterrés
Shelter :
Le SRO peut-être un coffret hébergeant seulement des équipements passifs de brassage ou de mutualisation (têtes de câbles ou tiroirs optiques, coupleurs)
Infrastructures d’accueil enterrés
Infrastructures d’accueil enterrés
Constituants EP :
Câble à 1000 fibres optiques
(Equipement passif)
Câble à 12 fibres optiques
Câble à 1000 paires de cuivre
1 câble FO de 192f (17mm)
Fourreau de diam 40mm
5 μ-conduite de 10mm avecnano câbles 6mm, 72f chacun (360f)
Fourreau de diam 40mm
Infrastructures d’accueil enterrés
Infrastructures d’accueil enterrés
Disposer des informations relatives au patrimoine de la collectivité (Cartographie des réseaux, récolement) Disposer des informations relatives à l'occupation du sous-sol par les tiers (Recensement des infrastructures mobilisables)
Se constituer un patrimoine d'infrastructures publiques, ouvertes aux opérateurs dans des conditions transparentes et non discriminatoires (Fourreau en réserve lors de tous travaux) Inciter les tiers à poser de la surcapacité pour une mise à disposition des autres opérateurs (Pose de capacités excédentaires par le premier à passer)
Rester propriétaire des infrastructures financées par la collectivité Garder la main sur la gestion des infrastructures, qui doit être faite dans le sens de l'intérêt général
Connaître
Equiper
Maîtriser
Faire savoir aux opérateurs qu'il existe des infrastructures disponibles Définir des conditions d'accès attractives Faciliter l'accès à ces infrastructures Mise à disposition transparente et non discriminatoire Guichet unique
Valoriser
Très haut débit et domaine public : Comment agir ?
Principe : un seul câble par fourreau
Un opérateur = un câble
Besoins minimum :
4 fourreaux sur les axes structurants :2 opérateurs ayant chacun leur câble, 1 fourreau pour la collectivité, 1 fourreau de manœuvre 2 fourreaux sur les axes secondaires :1 opérateur et 1 fourreau de manœuvre
Coût du fourreau : de l'ordre de 2€/ml fourni et posé (tranchée : 50 à 100€/ml)
Préconisations techniques détaillées dans un guide disponible
Type, espacement, position des chambresTraitement des traversées, des giratoiresContrôles de l’ICE, récolement et SIGAutres recommandations
ICE (fourreaux, chambres,…) et travaux routiers
GC : Mode d’exécution de l’ICE enterré
GC traditionnel :60
à 8
0 cm
sel
onré
glem
enta
tion
de v
oirie
30
cm
Remblai naturel
Grillage avertisseur vert
Sable
Revêtement de surface
Remblai naturel
Sable
Autres réseaux
Prof
onde
ur s
elon
règl
emen
t de
voiri
e
Revêtement de surface
Profil d’une tranchée partagée
Tranchée RDCE partagée
Réseau de communications
électroniques
Tranchée RDCE standard
Réseau de communications
électroniques
20 cm5 c
m
5 cm5 cm
Zone réservée aux fourreaux
RDCE
10
cm
Fil de localisation
GC : Mode d’exécution de l’ICE enterré
GC trad et allégé :
GC : Mode d’exécution de l’ICE enterré
Micro-tranchée de 40 cm de
profondeur(2 fourreaux PEHD)
Béton auto compactant
Finition émulsion
Rabotage de l’enrobé sur 40 cm
de large
GC ICE - Ordres de grandeur de prix
Note : les coûts présentés ici sont des ordres de grandeur. Ils ne peuvent servir qu’au calcul d’une estimation très sommaire du coût d’une infrastructure. Les coûts réels dépendent de chaque projet, et sont liés notamment aux choix techniques réalisés, aux quantités prévues dans le marché, aux contraintes propres à chaque chantier.
Construction d’un réseau de 4 fourreaux PEHD, chambres incluses, incluant le coût du génie civil pour une pose en accotement (zone peu dense) : de 20 à 40 €/ml
Construction d’un réseau de 4 fourreaux PEHD, chambres incluses, incluant le coût du génie civil pour une pose sous chaussée existante : environ 100-150 €/ml. Le coût augmente en zone dense (déroulement de chantier plus complexe, réfection souvent plus coûteuse).
Ajout d’un fourreau supplémentaire: environ 2,5 €/ml
Ajout d’une chambre, en accotement: de 1000 à 1500 € pour L3T ou K2C (variable suivant le type de chambre)
Sous-tubage d’un fourreau avec trois tubes: de 5 à 8 €/ml
Aménagement des parcs d’activités économiques
La problématiqueLa problématique
Constat :
besoin de très haut débit encore plus pressant pour les entreprises que pour les particuliers – enjeu de compétitivité nationale et internationale
les aménageurs ne pensent pas toujours à prévoir la desserte très haut débit des nouvelles zones
quand ils y pensent, le besoin de concurrence n'est pas toujours pris en compte
La présence d'offres très haut débit concurrentielles est un critère d'attractivité des zones aménagées.La présence d'offres très haut débit concurrentielles est un critère d'attractivité des zones aménagées.
Aménagement des parcs d’activités économiques
Le label ZA THDMai 2011
Le label ZA THDMai 2011
Objectifs :
inciter les aménageurs à intégrer les besoins de desserte THD (fibre optique) dans les nouveaux aménagements (ou rénovation) de ZAE
faire connaître les zones équipées de THD auprès des entreprises ; apporter des garanties sur l'offre THD aux entreprises qui font un choix d'implantation
faciliter le déploiement des réseaux optiques des opérateurs dans les ZAE tout en préservant la concurrence
Ce qui est nécessaire pour la desserte très haut débit d'un PAE :
Raccordement à au moins un réseau de collecte
Infrastructures internes de la zone :
• Chambre de tirage mutualisée en entrée de zone• Emplacement permettant d'accueillir les équipements des opérateurs (local, armoire...) à proximité de la chambre • Fourreaux pour au moins 2 opérateurs, depuis la chambre d'entrée de zone jusqu'aux chambres de chaque parcelle
Parc d’activités économiques
Desserte interne PAE
Réseaux de collecte RCE
Point d’adduction
Parcelle
Point d’adduction
Espaces techniques mutualisés
Réseau d’adduction
Lien de raccordement du
PAE au RCE
Réseau de desserte
Parcs d’activités économiques : Exemple d’équipement
Parc d’activités économiques
Desserte interne PAE
Réseaux de collecte RCE
Point d’adduction
Parcelle
Point d’adduction
Espaces techniques mutualisés
Réseau d’adduction
Lien de raccordement du
PAE au RCE
Réseau de desserte
Parcs d’activités économiques THD : principes directeursDeux niveaux sont à considérer :
le raccordement du parc d’activités au(x) réseau(x) de collecte à l'échelle de l'agglomération ou du département qui peut-être de quelques mètres à quelques kilomètres (en vert sur le schéma),
la desserte interne du parc d’activités, depuis ce point de raccordement et jusqu'à chaque parcelle (en marron sur le schéma).
Parcs d’activités économiques THD : principes directeurs
Raccordement du parc d’activités au RCE extérieurs Si un réseau de collecte existe à proximité :
Parc d’activités économiques Réseau de collecte RCE à proximité du PAE
Réseau de desserte Zone réservée à l’espace technique du PAE
Local technique mutualisé(shelter ou armoire de distribution)
Responsabilité aménageurResponsabilité
opérateurs
Lien de raccordement
Chambres de raccordement
(mutualisées ou individualisées) par
opérateur
Réseau de collecte
Opérateur 1
Opérateur 2
Opérateur 3
Chambre mutualisée
Réseau de collecte
Parcs d’activités économiques THD : principes directeurs
Raccordement du parc d’activités au RCE extérieurs Si les réseaux de collecte sont éloignés du PAE,
Parc d’activités économiques Réseau de collecte RCE éloigné du PAE
Réseau de desserte
Responsabilité aménageurResponsabilité
opérateurs
Opérateur 1
Opérateur 2
Lien de raccordementLocal technique
mutualisé
Chambre déportée
Chambre mutualisée de zone déportée
Chambres de raccordement
Réseau de collecte
Ré
sea
u d
e co
llecte
Chambre mutualisée
Lien de raccordement
Shelter ou armoirede distribution
Opérateur 3
Parcs d’activités économiques THD : principes directeurs
Préconisations pour la desserte interne d’un lotissement
il est préférable d’implanter les chambres mutualisées (réseau Fo et réseau « Service Universel ») en dehors des parties circulées.
les chambres mutualisées peuvent être placées en limite de parcelle, sur le domaine public, une des faces donnant alors directement sur l'intérieur de la parcelle. Dans le cas contraire, elles sont placées à quelques mètres des limites de parcelles.
choix des chambres mutualisées de raccordement des parcelles : deux solutions sont envisageables :
une chambre L2T (ou L3T) par lot,
une chambre L3T (ou L4T) suivant les besoins identifiés pour un ensemble de 4 à 6 lots, et une chambre L1T par lot (les 4 à 6 L1T sont alors raccordées à la chambre L3T chacune par deux fourreaux PVC de 42/45),
si les chambres sont placées dans des zones ouvertes à la circulation à la circulation des pois lourds, on utilisera des chambres de type KxC avec tampon 400kN.
prévoir également des chambres mutualisées de tirage : au minimum une chambre tous les 100m, à chaque changement de direction de plus de 45° (note : les chambres de raccordement peuvent servir au tirage) et à chaque changement de direction.
•prévoir une chambre de tirage mutualisée de type L4T (ou L5T) suivant les besoins identifiés du parc d’activités en limite de domaine public à côté du local technique du PAE (ou armoire de distribution) pour accueillir tous les opérateurs dans les mêmes conditions y compris l’opérateur en charge du SU. Une zone du PAE devrait être réservée à cet effet.
Parcelle 1
Parcelle 2
Parcelle 3
Parcelle 1
Parcelle 2
Parcelle 3
Parcelle 4
L3T
L3T L4T
L3T
L1T
L1T
L1T
L1T
Réseau d’adduction2 fourreaux PVCde 40/45
Réseau d’adduction
2 fourreaux PVCde 40/45
Réseau de desserte 4 fourreaux PVC de
40/45
Candélabre « réseau
d’éclairage public »
1 fourreau PVC de 40/45
Parcs d’activités économiques THD : principes directeurs
Très haut débit : cas des lotissements résidentiels
Cas proche des PAE Nécessité d'anticiper dès la viabilisation
Recommandations :
point de mutualisation en entrée de lotissement (à prévoir dés le début)
2 ou 3 fourreaux PVC (hors téléphone) en cheminement principal ; 1 ou 2 fourreaux PVC par parcelle
ingénierie indépendante des opérateurs
garder la maîtrise de l'accès aux installations (chambres)
Très haut débit : desserte optique des bâtiments
Deux obstacles :
• barrière horizontale (génie civil) : construire des fourreaux ou accéder aux fourreaux existants
• barrière verticale (parties communes des immeubles collectifs)
Obligations légales pour la fibre optique dans les immeubles
Très haut débit : desserte optique des bâtiments
« obligation d'équipement » : câblage optique obligatoire jusqu'à chaque logement dans le collectif neuf (PC délivré après le 01/01/10 pour bâtiments > 25 locaux ; 01/01/11 pour les autres) Instauration d'un « droit à la fibre » optique pour les occupants de logements (modèle du droit à l'antenne)
« obligation de convention » entre l'opérateur et le propriétaire (ou la copropriété) portant sur l'installation et la gestion des lignes en fibre optique installées dans l'immeuble
Obligation de mutualisation des lignes optiques terminales (décision ARCEP de décembre 2009)
Équipement d'un bâtiment collectif neuf
Très haut débit : desserte optique des bâtiments
● Tous les logements de l'immeuble doivent être raccordés
● Au moins deux fibres par logement
● Point de raccordement dans l'immeuble, accessible et permettant l'accès à plusieurs réseaux de communications électroniques
● Adduction d'immeuble d'une taille suffisante pour permettre le passage des câbles de plusieurs opérateurs depuis la voie publique jusqu'au point de raccordement
● Chacun des logements est équipé d'une installation intérieure de nature à permettre la desserte de chacune des pièces principales.
Mobilisation des infrastructures d’accueil existantes Boucle locale de l’opérateur historique (réseau enterré ou aérien):
Mobilisation des infrastructures d’accueil existantes Réseau HTA/BT des acteurs de l’énergie (en enterré ou aérien):
Pour ce qui est de l’avenir,
il ne s’agit pas de le prévoir
mais de le rendre possible.
Antoine de Saint-Exupéry
Merci de votre attention
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