RAPPORT SUR UNE MISSION SCIENTIFIQUE
ENTRANSYLVANIE (Sept.-Gel. 4934)
M«JSCMT$ ARMENIENS
IbE TRANSYLVANIE
VUS ET DECRITS
PAR
FRÉDÉRIC MACLER
CHARGÉDE MISSIONDUMINISTÈREDE L'ÉDUCATIONNATIONALE
PARIS
LIBRAIRIE ORIENTALISTE PAUL GEUTHNER
12, RUE VAVIN, VI*
19 3 5
LIBRAIRIE ORIENTALISTE PAUL GEUTHNER
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RAPPORT
SUR
UN£ MISSION SCIENTIFIQUE
EN
TRANSYLVANIE
( Septembre - Octobre 1934 )
RAPPORT SUR UNE MISSION SCIENTIFIQUE
EN TRANSYLVANIE (Sept.-Oct. 1934)
MANUSCRITS ARMÉNIENS
DE TRANSYLVANIE
VUS ET DÉCRITS
PAR
FRÉDÉRIC MACLER
CHARGÉDEMISSIONDUMINISTÈREDE L'ÉDUCATIONNATIONALE
PARIS
LIBRAIRIE ORIENTALISTE PAUL GEUTHNER
12, RUE VAVIN, VI*
19 3 5
RAPPORT SUR UNE MISSION SCIENTIFIQUE
EN TRANSYLVANIE (Sept.-Oct. 1934)
MANUSCRITS ARMÉNIENS
de TRANSYLVANIE
VUS ET DÉCRITS
PAR
FRÉDÉRIC MACLER
SOMMAIRE
Avertissement. — Introduction : Note sur la Transylvanie,centre intellectuel roumain et jadis hongrois; Note sur Cluj,capitale intellectuelle de la Transylvanie.— Notice des manuscrits
arméniens de la bibliothèque royale universitaire de Cluj, — et de
quelques manuscrits arméniens conservés dans d'autres biblio-
thèques de Transylvanie.
AVERTISSEMENT
Par un Arrêté, en date du 11 juin 1934, Monsieur
le Ministre de l'Éducation Nationale voulait bien me
charger d'une mission scientifique en Roumanie, à l'ef-
fet d'étudier les fonds de manuscrits arméniens de Cluj
et de Gherla, en Transylvanie.
J'ai consacré une partie des vacances scolaires 1934
à accomplir cette mission.
Si j'ai rencontré chez nos représentants à l'étranger,
notamment chez M. Fauget, consul de France à Cluj,
l'accueil le plus bienveillant, qui a grandement facilité
ma tâche, je dois me hâter d'ajouter que j'ai été reçu
avec le plus grand empressement par les autorités de la
8 F. MACLER
bibliotheca universitatsii regele Ferdinand I din Cluj,
qui ont mis à ma disposition les trésors manuscrits et
autres confiés à leurs soins. Je dois une reconnaissance
particulière à M. E. Barboul, directeur général de ladite
bibliothèque, à M. Ion Muslea, premier bibliothécaire,
à M. Kelemen, archivar, de qui dépendent les manus-
crits, à M. D. Petrutsiu, secrétaire/à M. Ernest Armean-
ca qui m'a interprété maint passage hongrois relatif à
mes travaux ; enfin à M. Olimpiu Boïtosh, plus spécialisé
dans l'histoire et qui m'a donné de précieux renseigne-ments historiques me permettant d'écrire avec les pré-cisions souhaitables VIntroduction au présent Rapport.
Par ailleurs, je m'acquitte volontiers d'une dette de
reconnaissance, en disant toute ma gratitude à M. l'abbé
Alexa, curé de Gherla (Szamosujvar), à M. l'abbé Cha-
hin, curé de Dumbraveni (Elisabethpol), à M. l'abbé
Vakar, curé de Gheorgheni (Gyorgy Szent Miklos), et
à M. l'abbé Bodourian, ancien Mkhithariste de Venise,curé de Frumoasa.
Enfin, M. le Dr. Hugo Hîrsch, du sanatorium de
Mercurea Ciuc, m'a évité bien des démarches inutiles
en me donnant de précieuses indications que je n'ai eu
qu'à suivre pour ne pas perdre de temps en de vaines
recherches. (')
INTRODUCTION
Note sur la Transylvanie, centre intellectuel rou-
main, et jadis hongrois— Un fait historique semble
acquis : les Arméniens qui vivent aujourd'hut en Tran-
sylvanie sont les descendants des Arméniens émigrés de
Moldavie vers 1672. Des faits indéniables prouvent tou-
tefois qu'il y avait des Arméniens dans ce pays même
avant cette date : telle, cette inscription funéraire, trou-
(') Je tiens à exprimer ici ma très vive reconnaissance à-M.H. Berberian, qui a bien voulu relire une épreuve de la présentepublication, ainsi qu'à M. Léon Pachalian.
MANUSCRITS ARMENIENS EN TRANSYLVANIE 9
vée à Frumoasa et datée de 1578, telles aussi les nom-
breuses dénominations toponymiques ; mais leurs centres
urbains de Transylvanie et leur existence, pourvue d'une
organisation indépendante jusqu'à un certain point, cons-
tituent l'oeuvre grandiose des émigrés de 1672 et de
leurs descendants.
En ce temps-là, la Moldavie était le théâtre de
guerres incessantes entre Polonais et Turcs, dues surtout
à l'opiniâtreté avec laquelle le roi polonais Jean Sobieski
luttait contre l'envahisseur turc. Le pays était double-
ment envahi, ruiné et dévasté par les armées défensives
polonaises et par les armées offensives turques. Et les
Arméniens des villes moldaves, dont ils formaient la
riche bourgeoisie dans une importante proportion, étaient,de ce fait, gênés dans leurs occupations paisibles de
commerçants laborieux et ingénieux.
Habitués, depuis la ruine d'Ani, à l'émigration, car
leurs ancêtres durent plusieurs fois changer de patrie
adoptive, notamment depuis leur départ de Caffa en
Crimée, ces Arméniens de Moldavie n'eurent pas de
peine à franchir les montagnes à l'ouest de la Moldavie
pour venir s'établir en Transylvanie où, à cette époque,il n'y avait pas d'occupation étrangère et où ils pou-vaient vivre et trafiquer en toute tranquillité.
Ce passage de la frontière n'a rien qui doive
surprendre. Les montagnes de la Moldavie, ainsi que
celles de la Valachie d'ailleurs, ont souvent été traver-
sées dans un sens ou dans l'autre, par les populations
voisines. On en a la preuve dans le grand nombre de
Hongrois qui ont passé en Moldavie pour s'établir dans
les départements les plus proches, où ils vivent jusqu'ànos jours, et où ils sont connus sous le nom de Cian-
gai (Tchanguei).
Les Arméniens venus en Transylvanie s'établirent
d'abord dans les montagnes même, tout près de la fron-
tière de Moldavie, où ils étaient tout prêts à retourner,si le calme revenait dans le pays. Avec l'acquiescement
et l'appui du prince de Transylvanie, Michel Apafi I
10 F. MACLER
(1662-1690)0, ils descendirent jusqu'au pied de la mon-
tagne, dans des endroits qui ont nom Gheorgheni, Fru-
moasa, Petelea, Gurghiu, etc.
Le prince Apafi les reçut libéralement et de bon
coeur, d'abord parce qu'il était tolérant et hospitalier,
ensuite parce que le pays était épuisé par les invasions
tatares et turques, et qu'une nouvelle population, labo-
rieuse, intelligente et commerçante, serait la bien venue
dans un pays ruiné par toutes sortes de guerres. Avec
le concours précieux des commerçants arméniens, on
pouvait espérer rétablir la vie commerciale de la Tran-
sylvanie. A dire le vrai, et à côté de son esprit de to-
lérance, le prince Apafi comptait surtout sur les impor-tants revenus qu'allait apporter au trésor ruiné du paysla présence des Arméniens. Sans entrer dans le détail,tout cela ressort à l'évidence du diplôme d'Alba Julia,
en date du 26 octobre 1684, par lequel Apafi accorde
aux Arméniens le droit de faire le commerce librement
et sans aucune entrave dans tout le pays. En échange,ils devaient fournir un nombre respectable de maroquins.
Ces privilèges furent reconnus par Michel Apafi II (2),fils et successeur du précédent, et en même temps le
dernier prince de la Transylvanie. Celui-ci accorda aux
Arméniens, par le diplôme de 1699, le droit d'avoir
leurs propres maires, élus par eux, et de pratiquer en
toute liberté et dans tout le pays, leur commerce, sans
aucune obligation quelconque. Beaucoup d'Arméniens
ont contribué grandement au développement du com-
merce transylvain. Ils étaient de fameux marchands de
bétail et livraient leurs marchandises jusque sur les mar-
(!) Voir infra- p. 13. Le nom de ce prince a été fautivement
imprimé Arafi dans mon Rapport sur une mission scientifique enRoumanie (Paris, 1930), p. 2 et 18.— Il peut être intéressant de
rappeler, du point de vue de l'histoire, qu'un prince transylvainfut invité à se joindre au roi de Géorgie et au Chah de Perse
pour combattre le Turc. Cf. mes Notices de manuscrits arméniens ou
relatifs aux Arméniens vus dans quelques bibliothèques de la Pé-niscule ibérique et du sud-est de la France. (Paris, 1923), p. 16 et 17.
(2) Voir infra, p. 13, n. 2.
MANUSCRITS ARMENIENS EN TRANSYLVANIE 11
chés d'Allemagne et même de Venise. Avec le temps,ils s'occupèrent également d'importation, rendant au
pays et à ses habitants des services de grande valeur.
Aussi leurs privilèges furent-ils encore reconnus, même
après que la Transylvanie eut perdu son indépendance,
à la fin du XVIIe siècle, en passant sous la domination
de l'Autriche.
Le roi Charles III leur promet, en 1733, de nou-
veaux privilèges et toute sa sollicitude pour le plus
grand progrès de leur commerce. La meilleure preuve
de l'attention particulière avec laquelle le gouvernement
pourvoyait à la vie et aux intérêts des Arméniens se
trouve dans le fait que les deux centres urbains fondés
par les Arméniens eux-mêmes, Gherla et Dumbraveni,
ont été promus «villes libres royales», le premier en
1726 et le deuxième en 1738. Ceux-ci sont encore de
nos jours les principaux établissements arméniens de la
Transylvanie. 0)
C) Ceci était vrai jusqu'à ces dernières années. Mais, depuis
quelque temps, ces deux centres arméniens, surtout Gherla, ont
beaucoup déchu de leur gloire passée. Dumbraveni (en allemand :
Elisabethstadt ; en hongrois : Erzsébetvaros), sur la rive droite du
grand Kokel, à la frontière de deux comitats, Târnava Mare et
Târnava Mica, compte actuellement environ 3900 habitants, dont
la plupart sont arméniens. La large place du marché, où se dresse
l'hôtel de ville (Primaria), est ombragée par de magnifiques arbres.
On y cite, comme méritant d'être vus, le cloître et la belle église
arméno-catholique (1780), et le château Apafi, passablement négli-
gé dans ces derniers temps (1517). ^- Quant à Gherla, que j'ai re-
vue le 12 septembre 1934, je n'essaierai pas de dire l'impression de
tristesse et de mélancolie qu'elle m'a laissée. Il y a actuellement
830 Arméniens, tous pauvres, bien qu'habitant encore les somp-tueuses demeures de leurs ancêtres. Le parc reste majestueux et
frais, avec ses arbres séculaires, toujours traversé par les eaux
bourbeuses du Somes. La grande église de la Trinité, qui avait
été inaugurée en 1804, commence à se lézarder. La ville de Gher-
la avait été fondée par les Arméniens en 1700. Le fondateur fut
Auxentius Verza qui convertit toute la nation à la religion catho-
lique. Auparavant, la population arménienne était grégorienne. Le
prédécesseur de Verza était encore un grégorien, nommé Minas.
Le plan de la ville fut tracé par un ingénieur nommé Alexa, un
aïeul du curé actuel. Le territoire de la ville constituait un do-
12 F. MACLER
Le droit d'acheter des propriétés agraires fut limité
au territoire de la commune où les Arméniens habi-
taient, et cette restriction demeura en vigueur jusqu'en
1840, lorsque le parlement de Transylvanie eut naturalisé
maine de l'Etat, et les Arméniens achetèrent ce domaine. L'évêquefit faire des parcelles pour chaque famille qui voulut bâtir unemaison et avoir un terrain attenant. Quand la ville fut achevée,on construisit l'église (la grande). Au début, ce ne fut qu'unecommunauté arménienne, qui avait un juge arménien, et la com-munauté fut appelée «Compagna». Le patronat de l'église arméno-
catholique fut exercé par la ville de Gherla. Elle payait les curés,les 'chapelains et les autres fonctionnaires de l'église. Elle pourvoyaità l'entretien des édifices et des écoles.— En 1848, vient l'ère de laliberté et on proclame, là comme ailleurs : Egalité, fraternité, li-
berté pour toutes les nationalités et pour toutes les confessions.
Déjà en 1840, la diète de Transylvanie donnait aux Arméniens le
droit de citoyens, comme aux Hongrois. Dès cette époque, on
permit aux Arméniens d'acheter des maisons et des propriétés :ils pouvaient devenir des employés municipaux ou d'Etat. En
1877, quand fut signé le traité entre l'Autriche et la Hongrie, onvota une loi au Parlement hongrois, à Buda-Pest, déclarant quela confession arméno-catholique serait reconnue officiellement. Par
conséquent la ville de Gherla acceptait les obligations de soutenir
l'église arméno-catholique, quoique les habitants de cette ville, àdifférents moments, fussent mixtes : il y avait des Roumains, desJuifs et surtout des Hongrois qui eurent la majorité sur les Ar-méniens. Malgré cela, la ville conserva le caractère arménien etles traditions des aïeux arméniens qui avaient fondé la ville. C'est
pourquoi la paroisse arméno-catholique et toutes les institutionsarméniennes furent toujours soutenues par la ville et par le Ma-
gistrat: les fonctionnaires et les simples employés étaient presquejusqu'à nos. jours . des Arméniens. Cependant vint le grand chan-
gement d'Etat, après la grande guerre. On congédia les employésarméniens, excepté deux personnes. La majorité roumaine nevoulait plus reconnaître le patronat de la ville sur l'église armé-
nienne. Voilà pourquoi la paroisse arménienne, les deux orpheli-nats, le musée arménien, l'asile des pauvres, les écoles primairesrestèrent sans ressources. Les citoyens arméniens de la ville et lesmembres de la communauté paroissiale furent appauvris, pour ne
pas dire ruinés. Vint le crise agraire: on expropria les proprié-taires, et actuellement, le péril est très grand de n'avoir pas les
moyens de conserver la cathédrale et de ne pas pouvoir parer aux
dépenses qu'occasionneraient la conservation et l'entretien de ce
bâtiment, ce qui supposerait une dépense de 3 à 400000 lei—Voir
infra, l'Appendice II.
MANUSCRITS ARMÉNIENS EN TRANSYLVANIE 13
tous les Arméniens. C'est seulement la révolution de
1848 qui leur donna l'entière égalité avec les autres po-
pulations du pays.
Jusqu'à présent, le régime politique de la Transyl-
vanie a subi plusieurs changements. Elle a été indépen-dante jusqu'à la fin du XVIIe siècle. La transition sous
l'empire des Habsbourg commence dès le règne du
prince Michel Apafi I ('), qui avait une situation bien
difficile et fort délicate, forcé qu'il était, par le fait
d'être sous la suzeraineté de la Porte ottomane, d'aider
les Turcs contre l'Autriche, et en cherchant, par ailleurs
et en même temps, les moyens de vivre d'accord avec
Vienne. La double pression des Turcs et de l'Autriche
affaiblit sa situation, et, surtout après 1687, lorsque les
troupes autrichiennes ont envahi la Transylvanie, Apafi
n'était plus que l'ombre d'un prince. Le pays n'avait
plus ni force ni initiative dans le cours des événements.
Michel Apafi II fut prince, de titre seulement, sans avoir
réellement exercé la souveraineté. (2)
(1) Dans mon carnet de notes de voyage, j'ai noté ce quisuit: «Aujourd'hui, 17 septembre 1934, j'ai visité, avec M. Merza,
l'église calviniste hongroise de Cluj où sont conservés les restes
mortels (quelques ossements) des deux princes Apafi et de quel-
ques membres de leur famille. Ils sont renfermés dans deux cais-
ses longues en métal, contenues dans deux caisses en bois, fer-
mées au cadenas. Elles sont posées, non dans un caveau, mais
dans une chambre, au niveau du sol de l'église, derrière la chaire.
On les déposera définitivement dans la crypte qu'on aménageradans la vieille église calviniste, qui est encore en usage, qui fut
bâtie du temps du roi Mathias Corvin, et où prêche l'évêque cal-
viniste hongrois, tandis que dans la nouvelle église où sont les
restes mortels des Apafi prêche le locum tenens de l'évêque, quime reçoit très aimablement, et avec lequel je m'entretiens en al-
lemand. Michel Apafi I (1662-1690) accueillit favorablement les
Arméniens en Transylvanie-. Il était protestant. »
(2) Michel Apafi II (1690-1697), fils et successeur de Michel
Apafi I, fut forcé d'abdiquer, par ordre de l'empereur d'Autriche.
On l'interne à Vienne, où il reçoit le titre de prince du Saint-
Empire et un apanage de 10.000 florins ; il mourut à Vienne et on
ramena ses restes mortels à Cluj pour les enterrer dans le domaine
des Apafi d'où, il y a quelques années, on les transporta à l'église
14 F. MACLER
En ce temps-là, Alba Julia était la capitale de la
Transylvanie. C'est là que siégeaient et résidaient les
princes. Le parlement du pays se réunissait dans d'au-
tres villes aussi, surtout à Cluj et à Sibiu. Ces deux
villes jouèrent, elles aussi, le rôle de capitales du pays.
Après le passage de la Transylvanie sous l'autorité des
Habsbourg, cet honneur échut à Sibiu, qui le garda
jusqu'en 1790, date à laquelle il passa à Cluj.
Dans cette nouvelle capitale de la province, ce n'é-
tait plus un prince régnant qui siégeait, mais un gou-
calviniste de Cluj, pour les déposer dans une sépulture définitive
que l'on construira dans la vieille église calviniste. A cette note,j'ajouterai la suivante, que je dois à l'obligeance de M. Boïtosh,bibliothécaire à la bibliothèque de l'université de Cluj : il n'y a
pas eu réellement persécutions religieuses ni autres, de la partdes Moldaves à l'égard des Arméniens. En Moldavie, à l'époquede Sobieski, il y avait guerre continuelle et double occupationétrangère (polonaise et turque) sur le sol moldave. De ce fait, lesArméniens ne pouvaient pas se livrer à leur commerce. La Tran-
sylvanie n'était pas en état de guerre. C'était facile pour les Ar-méniens de passer dans les montagnes transylvaines. — En ce
temps-là (1672) la Transylvanie (les princes et la cour) étaient
protestants. Les Arméniens y furent bien reçus. Ils s'établirentd'abord dans la région de Soutchava, Foqchan, Roman et de là
passèrent tout proche, en Transylvanie, dans les montagnes, dansla région de Gheorgheni. Le prince Apafi I les accueillit, et, en
échange de leurs richesses, il leur concéda de nombreux privi-lèges. Avec l'autorisation de Michel Apafi I, les Arméniens des-cendirent des montagnes et s'établirent dans les villes, au pied dela montagne. En 1684, un décret du prince Apafi I fut publié àAlba Julia, d'après lequel: les Arméniens ont le droit de pratiquerlibrement et sans entrave leur commerce, dans tout le pays etsur tous les marchés. Ils doivent par contre fournir au prince100 maroquins (on ne dit pas si c'esi par personne ou par famille,ni si c'est en une fois ou pendant plusieurs années). — A ce mo-
ment-là, ils auraient pu devenir protestants ; mais aucune propa-gande ni aucune pression ne fut faite dans ce sens du côté d'A-
pafi. Il faut attendre la- mainmise de l'Autriche sur la Transylva-nie pour assister à la conversion de ce pays au catholicisme. Le
pays était dépeuplé et ruiné à la suite des invasions des Tatars etdes Turcs. Le prince Apafi se réjouissait de recevoir cette popu-lation arménienne,' qui était laborieuse, et qui allait donner unnouvel essor à la vie commerciale de Transylvanie. — Les Armé-
MANUSCRITS ARMENIENS EN TRANSYLVANIE 15
verneur qui administrait le pays au nom du roi!1). De
1849 à 1867, Sibiu partagea cet honneur avec Cluj. En-
fin, après la conclusion du pacte de 1867 — dualisme de
l'Autriche et de la Hongrie— la Transylvanie fut an-
nexée à la Hongrie et il n'y avait plus, de fait, de capi-tale de la Transylvanie.
Cluj, capitale intellectuelle de la Transylvanie.—
Pendant cette époque moderne, l'importance de Cluj a
considérablement grandi, surtout au XIXe siècle, où elle
est devenue un centre intellectuel très important. Jus-
qu'à l'annexion de la province à la Roumanie, 1918, la
ville de Cluj revêt un caractère nettement hongrois.Tandis que les centres intellectuels des Roumains étaient
la ville de Sibiu, où se trouvait et où se trouve encore
de nos jours le siège de l'archevêque de l'église chré-
tienne orthodoxe et de la plus grande société de culture :
«L'association Transylvaine» ou «Astra»,—
puis la
ville de Blaj, siège de l'archevêque de l'église mixte
niens de Moldavie étaient venus en Transylvanie avec leur an-cienne religion ; ils avaient un évêque qui s'appelait Minas et quiétait grégorien. Ce fut le dernier. Le fameux Auxentius Varzares-cu était aussi grégorien. Il fit ses études à la Propagande de
Rome, d'où il revint avec la mission de catholiciser ses compa-triotes. Il mena fort bien son affaire, car, déjà en 1690, l'évêqueMinas lui-même était devenu catholique, et il mourut dans cette
religion. En 1691, Varzarescu fut sacré évêque et il devint l'évêquedes Arméniens catholiques de Transylvanie. Il mourut en 1715 àà Vienne. Après lui, les Arméniens catholiques désignèrent pourévêque Etienne Stefanovitch. Mais la reine Maria Thérésia s'y op-posa, er elle fit sacrer un certain Michel Theodorovitch. Le Saint
Siège ne voulut pas consacrer ce dernier et les Arméniens res-tèrent sans évêque. C'est de ce moment que les Arméniens catho-
liques de Transylvanie n'ont plus d'évêque à eux, et sont soumisaux évêques catholiques de Transylvanie. C'est encore l'état dechoses actuel. L'évêque catholique de Transylvanie n'a pas ledroit de consacrer les prêtres arméniens. Ils sont consacrés ou
par l'évêque arménien catholique de Vienne, ou par l'évêque ar-ménien catholique de Lwow (Léopol), Lemberg).
(*) On voit encore, sur la Piatsa Unirii, à Cluj, la maisonou le palais où résidait le gouverneur ; c'est la maison dite Banfi,où est actuellement installé le cinéma Capitol.
16 F. MACLER
roumaine et centre scolaire fort important,— ainsi que
la ville de Brasov, vieux centre de vie roumaine, avec
des établissements scolaires fort renommés — et alors
que le centre de la vie politique et intellectuelle des
Saxons était la même ville de Sibiu,— les Hongrois de
Transylvanie ont réuni à Cluj leurs plus importants éta-
blissements de culture. On y a fondé un théâtre" perma-
nent vers le commencement du XIXe siècle H. «La So-
ciété du Musée Transylvain» créée sur le modèle d'une
société saxonne similaire plus ancienne (Verein fur
Siebenbùrgische Landeskunde) fut fondée à Cluj en 1859.
Parmi les membres fondateurs de cette société, il y avait
aussi quelques Roumains notables, tels l'archevêque or-
thodoxe André Saguna (Chagouna), l'archevêque uniate
Joseph Sterca Sulutz et d'autres encore. Lorsqu'on eut
ouvert, dans cette ville, en 1872, une Université, son
auréole de centre intellectuel de la Transylvanie atteignit
son apogée.
Bien que l'Université de Cluj ait été créée, d'après
l'aveu d'un ancien recteur lui-même, le célèbre zoologue
Apathy, non pas par une nécessité scientifique, mais
plutôt par une nécessité politique, à l'effet de servir à'
la magyarisation de la Transylvanie, elle fit de rapides
progrès au cours des années qui suivirent sa création,
dotée qu'elle fut dès le début d'importants instituts scien-
tifiques qui l'aidèrent à jouer son rôle d'établissement
de science pure.
N'ayant pas, lors de sa création, sa propre biblio-
thèque, ni les collections de matériel scientifique néces-
saires à toute université digne de ce nom, elle dut em-
prunter ce qui lui manquait à la Société du Musée
Transylvain, qui possédait non seulement une belle col-
lection de livres et de manuscrits, mais aussi des col-
lections d'archéologie, de numismatique, de sciences na-
turelles. Plus tard, l'Université constitua sa propre bi-
(') Voir une vue du théâtre hongrois de Cluj dans un ar-
ticle Deux légendes, que je publierai dans la revue Franche-Comté
et Monts-Jura, N° d'octobre 1935.
MANUSCRITS ARMENIENS EN TRANSYLVANIE 17
bliothèque et, durant les années 1906 -1908,-elle parvintà construire pour cette dernière un bâtiment moderne,assez spacieux pour contenir ses propres collections et
celles de la Société du Musée Transylvain,, qui restent
toujours sous l'administration de la Bibliothèque de l'U-
niversité, de même que les collections scientifiques sont
restées à la garde des Facultés de l'Université.
Après le rattachement de la Transylvanie à la Rou-
manie, les collections des livres et des périodiques ont
grandi dans une proportion telle que, dans l'espace de
dix ans, elles avaient doublé.
Le nouveau matériel est surtout roumain; mais en
même temps on a complété les collections des livres et
des périodiques français, anglais et italiens qui étaient
assez faiblement représentés auparavant. D'ailleurs, sous
le régime hongrois, la Bibliothèque était presque exclu-
sivement hongroise et, parmi les langues européennes,c'était l'allemand qui était le plus abondamment repré-
senté.
Les collections de la Bibliothèque ont beaucoup
augmenté, surtout par la donation de M. Georges Sion
qui lui a légué tout ce qu'il a pu réunir, par ses propres
moyens, pendant près de cinquante ans. La collection
Sion, d'une valeur inestimable, contient non seulement
des livres roumains, parfois fort "rares, mais aussi des
estampes et des monnaies de différentes époques, ainsi
que des manuscrits et d'autres objets précieux. Récem-
ment, sur la partie centrale de l'établissement, on a.cons-
truit un nouvel étage avec trois salles de lecture, qui
étaient devenues indispensables du fait du nombre ^ac-
tuel des lecteurs, qui ne fait qu'augmenter chaque jour.
Le nouveau régime— le régime roumain — a aug-
menté le nombre des institutions scientifiques en rapport
avec l'Université. Ainsi, près la Faculté des sciences,
on a fondé un Institut de spéologie, qui est dirigé par
le savant professeur, M. Emile Racovitza, de réputation
mondiale, et dont le sous-directeur est le Suisse, M.
Chapuis. Puis, on a fondé un Musée^etfrn^graphique,
P. MACLER /^V"-""- '£A 2
18 F. MACLER
destiné à représenter l'art populaire et le caractère
ethnique de la Transylvanie, ce que le plus ancien Mu-
sée de la Société carpathienne transylvaine n'est arri-
vé à faire que dans une très faible mesure (1).
Près la Faculté des Lettres, on a fondé, dans ces
dernières années, un Institut pour l'Histoire Nationale,
fondation due au feu roi Ferdinand I, dirigée par les
professeurs Alexandre Lapedatu et Jean Lupatz,— un
Musée de langue roumaine, où l'on prépare le Diction-
naire de la langue roumaine, édité par l'Académie, et
l'Atlas linguistique de la Roumanie, ces deux dernières
publications étant placées sous la direction du profes-
seur Sextil Push-cariu ;— Un Institut de Psychologie
Expérimentale, dirigé par le recteur de l'Université, M.
FI. Stefanescu-Goanga ;— un Institut des Etudes clas-
siques, lequel abrite le plus important des riches décou-
vertes archéologiques faites pendant ces dernières an-
nées, ainsi que celles qui avaient été faites auparavant,enfin la précieuse collection d'art roumain contemporain,
<cla Pinacothèque V. Cioflec»(s) — et d'autres encore,
que je m'excuse de ne pas pouvoir citer ici.
Dès que les Arméniens se furent établis à demeure
en Transylvanie (3), quatre paroisses principales se cons-
tituèrent, qui devinrent et restèrent longtemps leurs
grands centres d'activité littéraire, religieuse et commer-
(') J'ai beaucoup regretté de ne pas pouvoir visiter ce musée,
qui n'était pas ouvert au public. J'ai également vivement regrettéde ne pouvoir visiter le musée ethnographique hongrois, installé,m'a-t-on dit, dans la maison natale de Mathias Corvin. Ces mu-
sées, que je désirais tant étudier, étaient fermés, m'a-t-on affir-
mé, par ordre supérieur et pour un temps indéterminé.
(*) Cf. Pinacoleca «V. Cioflec», Cluj, «Cartea Romaneasca»,
1933, in-8°, 47 pages et nombreuses illustrations (Universitatea
«Regele Ferdinand I» din Cluj. Institutul de studii clasice).
(3) Latin: Transsilvania ; roumain: Ardeal ; hongrois: Erdé-
y; allemand: Siebenbùrgen.
MANUSCRITS ARMÉNIENS EN TRANSYLVANIE 19
ciale : GherlaO, DumbravenH2), GheorghenK 3) et Fru-
moasa(4).
Gherla et Elisabethpol devinrent les centres les plus
importants et furent, avec le temps, promues au rangde «villes royales libres». L'histoire de ces villes, au
point de vue arménien, est connue. Il suffit de renvo-
yer aux publications de Szongott (en hongrois) (5) et de
Govrik (en arménien) (6).
Ces deux métropoles arméniennes possédaient de
nombreux manuscrits arméniens. Je me proposais de les
étudier et de les cataloguer en venant passer quelquessemaines en Transylvanie. Je n'ai atteint qu'à moitié le
but que je m'étais proposé.
J'ai visité Gherla à diverses reprises; c'est une
ville tout à fait intéressante, bien que morte. Il y a des
manuscrits arméniens épars un peu partout : dans la
grande église de la Sainte Trinité, au musée arménien,à l'orphelinat des garçons, dans des bibliothèques, dans
des tiroirs, sur des tables ; les uns sont numérotés ;
(!) Roumain: Gherla. Hongrois: Szamosujvar. Grec: Armé-
nopolis. Allemand : Armenierstadt. Arménien : Haïaqaghaq.
(2) Roumain : Dumbraveni. Allemand : Elisabetstadt ou Eli-
sabethpol. Hongrois : Erzsébetvaros, Ebesfalva ou Ibasfalov.
(s) Roumain : Ghèorgheni. Hongrois : Gyorgyo-Szent-Miklos.
(4) Roumain : Frumoasa. Hongrois : Szépviz.
(6) SZONGOTT Kristof. A magyarhoni armeny Csaladok
Genealogiaja... Szamosujvart, 1898, in 8°, 218 pages.— IDEM. A
mag-yarorszagi ormények elhnographiaja-.- Szamosujvart, 1903,
in-8», VIII + 395 pages.— IDEM. Szamosujvar Szab. Kir. Varos.
Monografiaja 1700-1900. A vàrosi teljes levéltar es mas kultfor-rasok félhasznalasaral... Szamosujvart, 1901-1903., 4 vol. in-8°.
(6) t,niJJ> jbrij_liump.lrp-nl.uini_tiuij-pmtiufiL.nL.w^iL.nj---1680-1779...t. I, Vienne, 1893, in-8° X -f 533 pages ; t. II, 1780-1825, Vienne,
1899, in 8°, VII + 554 pages ; t. III, 1826-1904, Vienne, 1904, in 8°,X -j- 658 pages. — IDEM. "frpiuliiifiLni-wliLnj Çmjng tTlrmpultnnt_pln[illMiT'uljuipun^fiplttrpi_iu (Gherla) ^uijiv^uiiiiii^fi fi q-fip tri- fi iummlftrptf-Vienne, 1896, in-8°, IX + 352 pages.
20 F. MACLER
d'autres ne le sont pas. Il peut y en avoir une soixan-
taine, qui contiennent des Haïsmavourq, des sermons,
des Djachots, des Charaknots, des Catéchismes, des
Tétraévangiles, des livres de prières, des Lettres d'ex-
hortation, des Psautiers, des Tônatsouits, des Actes des
apôtres, des controverses de philosophie, des grammai-
res, des commentaires, des chants (uiiuq^, hpif., etc.),des dictionnaires, etc., etc.
Comme je demande à M. le Curé Alexa comment
je dois m'y prendre pour classer et cataloguer ces ma-
nuscrits de Gherla, il me répond que la chose est assez
délicate à traiter, car les PP. Mkhitharistes de Vienne
ont commencé le catalogue de ces manuscrits de Gherla,
et il vaut mieux ne pas marcher sur leurs brisées ; je
suis le conseil qui m'est donné et je renonce à catalo-
guer les manuscrits arméniens de Gherla. Sur le che-
min du retour, je m'arrête à Vienne (Autriche) et jetais
visite au R. P. Akinian (Mkhithariste), qui me déclare
à propos de Gherla: il y a 51 manuscrits arméniens à
Gherla dans l'église de la Sainte Trinité. Ils ont été ca-
talogués par Mgr. Govrik et par le P. Ferhatian. Les
sept premiers manuscrits, décrits par ces deux auteurs,ont leurs notices publiées dans Handés Amsorya, 1913,col. 690-697; 1914, col. 219-228; ibid. 667-674, signé:m. p. ( = A. B.), en tout 7 notices.
Mgr. Govrik a donné dans son Gherla ('), p. 318 -
348, des notices sur quelques manuscrits bibliques de
Gherla, mais sans entrer dans aucun détail.
Comme les catalogues du. P. Ferhatian et de Mgr. Gov-
rik ont des numérotations qui ne concordent pas, le P.
Akinian se propose d'étudier l'affaire sur place, d'uni-
fier les choses, de compléter les notices, de mettre de
l'ordre dans les Manuscrits et de publier un jour le ca-
talogue dont l'impression à commencé en 1913.
( ) Pptit'ùufii_nuiitljfinjÇtvjag tTtrmpuiufnnfiu[i-t(tuif Tiliutpuiq.fip'jtrp*l_iuÇiujmj±wri_iuj}fifi q-fip tTL.fiu(ti/mtitrput-w2jfirutinuiufipbg-4«rpfiq.np«£. thnq_Pfiiliru,i,...Vienne, 1896, in-8",-352:pages.
MANUSCRITS ARMÉNIENS EN TRANSYLVANIE 21
Il y a deux manuscrits arméniens à Dumbraveni
(Elisabethpol), et j'en donne la notice, infra. Le
reste des manuscrits arméniens d'Elisabethpol est
devenu la >propriété de la bibliothèque de l'Université
de Cluj. Voici dans quelle circonstance: Ces manuscrits
forment la propriété5du «Musée Ardelean» qui se trouve
placé sous l'administration de la Bibliothèque de l'Uni-
versité de Cluj. Le «Musée Ardelean» a acheté ces ma-
nuscrits le 28 mai 1911, chez Niçoise Luca. Ils consti-
tuaient auparavant la propriété de l'église arménienne
de Dumbraveni, en hongrois: Erzsébetvaros. Une partiedes Arméniens émigrés en Transylvanie en 1672 s'éta-
blirent plus tard dans cette localité, qui s'appelait alors
Ebesfalvai Apafi, le prince régnant de Transylvanie,avait, là ses domaines^ et quand sa famille se fut éteinte,ces-domaines revinrent à l'Etat qui y constitua une cor
lonie d'Arméniens, en 1726. Plus tard, eti 1790, cette
localité devint une ville libre nommée Erzsébetvaros =
Elisabetopolis, d'après une reine de la Maison de Habs-
bourg. La description des anciens manuscrits arméniens
de- Dumbraveni, actuellement conservés au «Museul Ar-
delean » de la bibliothèque de l'université de Cluj,
constitue le morceau de résistance du présent Rapport.
La bibliothèque de la paroisse arméno-catholique de
Gheorgheni compte actuellement 16 manuscrits armé-
niens dont la description, sommaire, est donnée infra.
Quant à Frumoasa, voir infra.
22 F. MACLER
NOTICE
DE MANUSCRITS ARMÉNIENS
CONSERVÉS EN TRANSYLVANIE
RECUEIL DE SERMONS {-fiU.Piim'hT-P'fi)
Au début, sur un feuillet volant, collé au verso du
feuillet de garde, cette note -. ^m/inja/ç^ plwpnJui-
%ni-K7-[l.uiif]p C1) uinhuii 'p lujuip'ul;, II jpuiuiiuigL.ni, II
juipuntphuii pïuui~\ h hnui h, hnufuuihp, II nanj, II uium
pTlhuiif^p auipnnp hpLiup U. ûnhi uiuniJ&\huilî\p #An.„
pwjukuii. qp Ap[puuin^uuiub,p jtuipnnhsu mJupgp uinuifh
hpp h JuihiTuipuLup uiifpuiphuii puianLifu, II luump t\uiu~
gk, h. uin.nl;, ^uiiFuinouihug^, IL npL.pliugk, n[ozn] uipinp~
Juiuuig ppng, U. p\uui~\ lupuinjti, uijuuik,u* an n$ upuiju
'p 'TpiiJ JUJJU'T tnt hnhuii Jiu/pnnl;, mil II 'p ifuiuuk,
tïpni II bfj- puipnnp Ipuipon ihgh Jtuipnq lîp uafpnnV mui[,
'p rt.nL.pu, IL jntfu/ug 'p ifnnj tfuiuuk. rihpli nui, IL nappaLLUpuipnnu /op/tuai II uiukit
JJ,OpjuiuinL.p\huid'}p ufuuipdufh ttuin\ui\jp ut\Jiuin^u
Juipnu/uuij uui^uihup uu/ùnt-bh U,q.nugt p tpuinu ihpll^p'h.IL ifop %[n]p[ui~j Ij^nL.up'Uifuippujifni,:
Sutifp ipplitfl*. 1766.
C'est-à-dire : Recueil de sermons traduits du latin
et de l'italien à l'usage du prédicateur, «par Vardan
(fils de) Mahtéssi Manouk Agontz. Pour la gloire du
Sauveur et de sa mère la Vierge Marie, l'an du Sau-
veur 1766...».
(1) L'imprimerie n'ayant pas les signes d'abréviation emplo-
yés dans les manuscrits arméniens, je résous les abréviations en
orthographiant entre crochets les mots munis de signes d'abré-
viation, exemple : j3-iapq_iru,Êuni-p-[irwir]p..
MANUSCRITS ARMENIENS EN TRANSYLVANIE 23
XVIIP siècle ; écriture notragir élégante ; papier ;330 pages; plusieurs mains; 251x180 millimètres; re-
liure cartonnage bleu et or passé, en papier d'Augsbourg
[Cluj (B. U.) Museul Ardelean N° 1040.
II
ÉLÉMENTS DE GRAMMAIRE LATINE
Le titre porte : ul£qpnLU,g pjjuip'b £bpuil£ufunL.p7[buifu.J"uiuu ui. juiquiqu uiuiupg... «Principes de la grammairelatine. Ière partie, au sujet des lettres».
XVIIP siècle; écriture notragir et latine; papier;
34 feuillets non foliotés, et à la fin deux feuillets de
garde non foliotés; 252X185 millimètres; cartonnage
bleu gris [Cluj (B. U.) Museul Ardelean, N" 1041.
III
RECUEIL DE SERMONS
Titre du premier sermon : çuipnq umui^p'u juin[m\qumnui Ju ni uiL.nL.pli nuinuiuunpnuiLuih uiui^nug p d\k\p\uij\
pu/un g ulianBgL.nju np uiuk,: jpybui nd ifuipn. qp Znn bu,
L 'p linr, bu n.uinUui^ng.... «Premier sermon, au sujet du
premier jour du jeûne quadragésimal, sur la parole de
l'Eglise, qui dit: souviens-toi, ô homme, que tu es terre
et que tu retourneras à la terre... >• (Genèse III, 19).
XVIIP ou XIXe siècle; écriture notragir; papier;circa 800 pages à 2 colonnes; 245X180 millimètres; p.
282-288, blanches, reliure en parchemin vert. Sur le
verso du feuillet de garde on lit: «Ex libris R. P. Za-
charia Wertan 0) De Donogan. A. D. 1809. 17a 9bris»
[Cluj (B. U.) Museul Ardelean, N° 1042.
(') Ce vocable hongrois semble dériver de l'arménien Vardanou Vartan ; il était très répandu en Hongrie et en Transylvanie.
24 F: MACLER
IV
RECUEIL DE PRÉDICATIONS OU SERMONS. *
Incipit: puipnn 'h l/i^"]p[UJj] pulun'u np iuut, pL.pui~
nufbkpL.p #IJ>ju/ùoplfunL.p?b\ufu] pL.pnL.if ifbnufubgb. «Pré-
dication sur le texte qui dit: chacun mourra de sa
propre iniquité ».
XVIIP ou XIX" siècle; écriture notragir; papier; 301
pages, plus 2 feuillets de garde au début, et 2 à la fin ;
250X180 millimètres; reliure: cartonnage gris [Cluj
(B. U.) Museul Ardelean, N° 1043.
Si l'on consulte le Magyar Irok élete es Munkai, a magyar tudo-
manyos Akadémia megbizasaboliarta SZINNYEI Jozsef... XIV kô-
tet... Budapest, 1914 (Ecrivains hongrois, leurs vies et leurs
oeuvres, par ordre de l'académie hongroise des sciences, par Jo-
seph SZINNYEI...) col. 1148, on apprend qu'un certain Vertan
(Endre = André) de Szombatsag fut avocat, puis fonctionnaire et
ancien député; il était fils de Jean Vertan, propriétaire. Il naquità Gyergyo-Szent-Miklos le 23 sept. 1813, fit ses études secondai-
res à Oradea-Mare, ses études de droit à Pest, où il les termina
en 1833. Il devint avocat en 1837, revint à Szombatsag où il se
mêla à la vie publique locale, comme, représentant du courant li-
béral. Il entra dans l'administration comme chef d'arrondissement.
Pendant les troubles de 1848. il prit part, comme capitaine de
l'armée hongroise, à la guerre de liberté contre l'Autriche. Aprèsla défaite hongroise, il revint à l'administration où il ne resta pas,
persécuté qu'il fut à cause du rôle qu'il joua pendant la-'guerre $et: comme libérai. Cependant, en. 1861,. sous l'absolutisme- autri-
chien,-, il fut élu: député, tout en continuant à professer, dès-idées,
libérales. En 1864, il acheta à Kunagota une .propriété, où iLmou-rut le 26 mars 1879. — Il collabora à divers journaux, comme
Alfold «La Plaine», qui paraissait à Arad ; puis à Egyélérlés «L'U-
nion». Ses principales oeuvres sont: 1° Le problème des nationa-
lités en Hongrie, par SZOMBATSAGI, Pest, 1861. 2» Questions
politiques et études, par KUNAGOTI, édité par Marton Ferenez,
Arad, 1862; 3° le système représentatif et autonome, par rapportà notre patrie, Arad, 1865; 4° la nationalité «de l'avenir» (série
d'articles), 1868, supplément au journal Alfold; 5° le legs à mes
fils Elcla, Eugène el Csala, Budapest, 1875; 2° éd. ibid. 1884. —
Un autre Vertan (Endre), ibidem, col. 1150 est également connu:
Né en 1864 à Torda où il fait ses études secondaires; il fait son
. MANUSCRITS ARMÉNIENS EN TRANSYLVANIE 25
V
COPIE D'UN LIVRE IMPRIMÉ A VENISE EN 1726
Le titre, en rouge, porte: gppuwnubuij bjtplbgbuiL
p japplinf pL.pnL.it « le chrétien qui est instruit dans sa
loi»
pjouuil^gnL.pT^p\ihi\ puipnjuibjuU upannup ul^ubpbuLU ft
buipq-k, \\jbunL.ubuA [|pJuipqifujubgbuji limuiluihufuh, 'h, £u#/-
Ifiuliiuu ibqnt- || 'p u^butpnul; Juipnuiuikwk, p7pipipqbgL.njt ||
p i^Uiibuipl^ guinuigptWjuiiTp ui\buin?Çu 1726 «Conversa-
tion morale de Paul Ségnéri, (') de l'ordre des jésuites,traduit de l'italien dans la langue arménienne par Pierre
Vardàpet, de Tiflls, à Venise, l'an du Seigneur 1726».
Au dessous, sous le même titre, cet ex-libris : Ex-
libris R. P. Zachariae Wertan De Donogan ('). A. D.
1809. 17a 9bris».
Le texte débute, au haut de la p. 2: uiwpquipui.
'uniMpS^UX q.npituinunL.p-\h]uJug uin. pbpTbpgonu «simpli-fication (explication) des choses (affaires) aux lecteurs».
droit à Cluj pour devenir avocat dans sa ville natale. Il entre dansla vie publique, devient conseiller départemental et président du
parti indépendant. Il prend une part active à la vie culturelle desa ville, est élu député en 1901 comme représentant du parti in-
dépendant de Kossuth ; comme, parlementaire, il devient membrede la commission d'incompatibilité. Réélu député, il devint secré-
taire de la Chambre. En 1910, il entre dans le parti de Justh
Gyula et est;élu membre de la Commission de l'Instruction pu-blique.- Il prend une part active à la vie parlementaire^ surtoutdàtts les question-s concernant • la Transylvanie;- Ses pjràcipalesoeuvres sont': 1° sur le droit souverain du renvoi temporaire:-dûparlement. Etude de droit public. Torda, 1903; 2° A la statue de
Pelofi, discours panégyrique... à la fête de la commémoration de
Segesvar, 1909 (Extrait du journal Aranyosvidék), etc.
(*) Né à Nettuno le 22 mars 1624, entre dans la C" de Jésusle 2 décembre 1637 et enseigne les humanités ; il fut prédicateuret missionnaire pendant 27 ans ; mourut à Rome le 9 décembre
1694. Les Italiens regardent le P. Ségnéri comme le Bourdalouede l'Italie. Pour ses oeuvres cf. SOMME.RVOGEL, Bibliothèquede la C' de Jésus, t. VII, 1896, in fol. N° 15 de sa bibliographie.
O Cf. supra, sous le N" III.
26 F. MACLER
P. 639, sous le texte, cette mention : i[uipj£uîu ui„
nuifùnj ifiuup'h «fin de la première partie».
P. 640, blanche.
P. 641 : puAi puipq-ifuJUfrh'u uin. nppuutnhbuij puûT-bp-
gnnuu <adiscours du traducteur aux lecteurs chrétiens».
P. 643 : sur la marge supérieure, ce titre en rouge :
ufuiunfnL.pp[L!u] « histoire ».
P. 646, au milieu de la page, titre en rouge: uiqopjguin. l[njuu ifuippuitf «prière à la vierge Mariam».
P. 648, titre en rouge sur la marge supérieure :
uiauignuiuap b pu/ho u\p~\p[n1g l/[u']pi:\_UJ^u/aat\a']fff n-
pndn juijinbp lîba buipnnnt-.pT-p\L^U onL.ub'h (sic) ifuipbui~JnL. uin. ui[uuinuui]b « locutions et discours des saints
vardapets, par lesquels se manifeste la grande puissancede la vierge Mariam auprès de Dieu ».
XVIIP ou !XIXe siècle ; écriture notragir; papier;649 pages, 1 feuillet de garde_ au début, et 2 à la fin ;239X176 millimètres; reliure en parchemin vert [Cluj
(B. U.) Museul Ardelean N° 1044.
VI
DICTIONNAIRE LATIN-ARMÉNIEN
Le titre porte : puin.uipu/h \\ 'p ^uiuip'h^ \\ 'p iuij || pu.
nop/juiul/buii 'b puinuipujub, *£. t,' fyutiuiutni-p tl\ujp]q.\ui]~
tqjbui^p || JJpL.pifbphufu .^uiiîbiî'ujujnL.[p7bu/if]p puinuiptuUp
SptL.iîbibuii || 'h iujuipchkJ 'h n.bpiTufuuigL.ng puippuin: || 'p
Çiujp 3uibnp if\uip^n.\ui]uiïbuilb, Umbipu/ubufh Jgbub'ugL.njt
|| juippuijnL.iP'Jb^ui'u] qbpuiuiuiutpL. m\buin?Çu Umb ihurVu nu
if[uip]it[ui]uilbm]b irbiqnuhu/li || 'p Jb'hbuipb. 'b Jufuu
u[[/ilp[n] A nuinuipnL.: || uljub^ui^i lutiîh ui\JtumTlt 1793.
fhïïlaP. 'p •l'utjpup 1. Il b u.L.uipmb[uj]L ju.û^p'U 1795.
fhïïlU% 'p ipbmpi[uipp 28t \\'p ipuinu u'bttp'h Uumm-ànj.b p uiuiutpL. Ilu[nt-/»]n ui\uuinL.ui\1ruiOfultu, b wiflb'uuiju]
uppngt
Dictionnaire latin-arménien copié du dictionnaire du
MANUSCRITS ARMENIENS EN TRANSYLVANIE 27
Père Khatchatour Vardapet Surmélian, collationné avec
le dictionnaire latin allemand de Drummel, par le Père
Yakob Vardapet Stépanian de Zemine, le très honorable
seigneur Stepannos Vardapet Melkonian étant abbé gé-
néral à Venise au couvent Saint Lazare. Commencé l'an
du Seigneur 1793, et l'an de l'ère arménienne 1242 le
lar mai et achevé l'an 1795 de J. C. et l'an 1244 È. A. le
28 février. Pour la gloire de Dieu grand et pour l'honneur
de la Sainte Mère de Dieu et de tous les saints.
XVIIP siècle ; écriture notragir ; papier ; 1070 pages
à 2 colonnes; 245X170 millimètres; reliure veau plein
marbré, avec fleurons au dos [Cluj (B. U.) Museul Ar-
delean, N° 1045.
VII
THÉOLOGIE
I. Titre : pnilu/hquil^niJyP^p^ifU^ || uppnjh plnJifuijp ||
jopjVubuii p[um\ || opûtiuig uipnJp nuipufunguig j| &uin iui~
nui nu ifuipn.bnnL.p-bïui'uJt || u\nL.p\pu fi-nJ. j. lî. 'h ht. i.
ujfusbL. 'h 39t || juinuifuipui%nL.p7ptfb: || jnpnL.iT juinui9
phpjfù uiqnp uiqup fibpbuiplpnunL.\^pT\pyuu^, np\\ 'p i^[b^p[uij^
pjnpipnnj û'wpn.bqnL.\lïr]b\ufu]t ||
« Somme de Saint Thomas, établie conformément au
programme des séminaires modernes. Discours au sujet
de l'incarnation... Saint Thomas. De incarnatione, du
30ème problème jusqu'au problème 39. Préface, où sont
exposées diverses hérésies sur le mystère de l'incarna-
tion ».
Au début, au verso du feuillet de garde, <rEx libris
R. P. Zachariae Wertan De Donogan C1). A. D. 1809.
25a 9 bris».
XVIIIe siècle ; écriture notragir ; papier ; circa 900
pages à 2 colonnes; 232X170 millimètres; reliure en
veau plein marbré, avec 2 fermoirs et des fleurs de lys
(1) Voir supra, p. 23, n. 1.
28 F. MACLER-
au. doss;.. tranches jaspéesi [Cluj (-BvU. ) Museul :Af de le#n^N° 1046.
II. Titre .' pnu,ufunujlinL.[pT]lr[uu] Il uppnjli pjnil'ifuijfi\\
jopb'bb[uih pluur^ opb'uuig uipn.fi niupngtugt || ^burbijnpn.tiuinn'u np iuinuiq.ii ui\uuinL.b-n^j. b "unpnLU uuinpnqJ?ibuigt\\
u\nL.p\uU p-hiltfuiu jpctiUnL\uiuiuUb\nn\pq ftf'b'h: tf'ffuyblL.
guuufubbpbpbpnpnut || Jp£wpuiïinL.\p7pL<uJ boflfiïbpnpq.t ||lui nui nu buiiTuig'u uiïuuwi-frnjj: || u\nL.p\pù pJnJifuiu. lutin.,
th. P*.
ceSomme de Saint Thomas, établie conformément au
programme, des écoles modernes. Suite du discours au
sujet de Dieu et de ses attributs. Saint Thomas,.dû 19ème
problème jusqu'au 23ème. Septième discussion. Au sujet
de la volonté de Dieu. Saint Thomas, 19ème problème».
Ce volume n'est pas paginé. Il compte t>Ç (2.8) ca-
hiers. Il est relié avec un autre manuel, identique, qui
renferme la 3* partie de cette oeuvre théologique.
III. Titre : pnu\ufhquilinL.[pT;\\p[LU] Iluppnju pjjiilifuijp ||
jopp'liblu.JL puut opj/uuig uipqjp rLu^ingmg || ^uin p i[[b]p[ui]j
pjnpSpnng || uitfb€uuiu\nL.p]p bppnpqniS^B^b^ufh^t || «[m-njiïîf
fina-ifuju p /U. #£. J$b'lhu p fo%
«Somme de. Saint Thomas^ établie conformément au
programme des écoles modernes. Discours sur les-mys-
tères de la très Sainte Trinité. Saint Thomas. Du:27ème
problème, jusqu'au 43ème problème;
Ge*3' volume n'est pas paginév II fait corps- avec te
présédertt^; il porte- un^ numérotation^ spésiâi© pour les
caftiér-Sï u/(=1)—/rp (28).
XVIIP siècle; écriture notragir; papier; circa 1000
pages à 2 colonnes; 232X170 millimètres; reliure en
veau plein- marbré, avec 2 fermoirs et des fleurs- de lys
au dos, tranches jaspées [Cluj (B. U.) Museul Ardelean-,N? 1046;
MANUSCRITS ARMENIENS EN TRANSYLVANIE 29
VIII
THÉOLOGIE
Titre en majuscules cursives au début de Pouvrage:
pndulhquibnL.p-p\ùU\ || puipnjuiliuiu || ui\uuinL.ui\&uipuiUni
fl-bufu || nuinbuij | A Çuiuuin.oinnL.firb'iub, juipub^up | 'A è.bnu
il. £. ubpuibi il. i| uiL.qhpbuiu || juiL.biuuiup au/hoplni
p7b[ufu)g fol || i789 \pUqopp%uilibuil ibnuiifp || «. bnfak,/,Hibufhuinbuiu || 'A i/b'ubujpb |JA unL.ppti quiquip || 1836.
« Somme de la théologie morale, extraite de l'abré-
gé de Charmés C), par le père Mkrticth v[ardapet] Awgé-rian (Aucher), avec supplément de quelques annotations.
1789, copiée par le Père Elisée Alyanakian, à Venise,à Saint Lazare, 1836.
•XIXe siècle ; écriture notragir ; papier ; 498 pages ;
216X144 millimètres; reliure veau plein, avec dorures
sur les plats et au dos. Plusieurs feuillets blancs au dé-
but et à la fin du volume, et quelques illustrations im-
primées: La descente du Saint Esprit, Jésus à Gethsé-
mani... [Cluj (B. U.) Museul Ardelean, N° 1047.
IX
GRAMMAIRE LATINE
Titre orné, en belle page : MbpuilLuAini.[p]p[ub] pu.
mplt ibq\\nL.p || qpbuii juid'b ut\huiri\'u || 1796 \\ 'p "unjbiïpb-
pp || 16 || 'p Jb^U^uibb || 'b dutuu u\^p\p\_n^jh nuiquipnL..
« Grammaire de la langue latine, écrite l'an du Sei-
0) Je pense qu'il s'agit ici du franciscain, le P. Thomas de
Charmes, si'l'on se réfère au catalogue du British Muséum:Thomas ex Charmes, Compendium Theologiae Moralis Scavini,
Gury et Charmes concinnatum... 1873, 8°. Ce Thomas était un ca-
pucin, né à Charmes en'1703, mort en 1765, le 3 janvier; a écrit
theologia universa en 7 volumes, et un epitome qui forme le t.
VIII, souvent imprimé. Cf. H. HTJRTER, :;S. J. Womenclalor lile-rarius theologiae catholicae... Innsbrûck, 1911, t. v,-col.'16.
30 F. MACLER
gneur 1796, 16 novembre, à Venise, au couvent de saint
Lazare».
On a ajouié, entre 16 et i Vénétik, d'une autre
main et d'une autre encre: uiipjuimmuppnL.[phuiil']p bn.
qui£ui\\ppuij SoUnliufubuîui}) «par le soin de fr[ère] Za-
qaria Tônokanian».
Au début du volume, au verso du 6' feuillet, une
image représentant un P. Mkhithariste donnant une le-
çon à ses élèves, 4 à droite, 4 à gauche ; sous l'image
imprimée, la légende imprimée :
b&k, lîuiop bu pnL.pl b qnL-l,
JvuUbL. qpuuiuuiu Ifb'p b bpL.it
«Si tu as l'esprit obtus et borné
« Par ton travail mange et avale la science.
Au début du texte (p. 1) titre en latin et en armé-
nien : Grammatica linguae latinae. ^bpuib_ufunL.[pT]p[ûh]
luiuip'u ibunup.
Au début, au verso du folio 4 de garde, en face du
titre, on lit : « Manuscriptio R. P. Zachariae Wertan De
DonoganC), Doctoris Penitentiae, ac Missionarii Aposto-lici in Partibus Transilvaniae. A. D. 1808. 18 a 9 bris».
XVIIP siècle; écriture notragir; papier; 389 pages;
222X155 millimètres; reliure en carton, avec dos en
veau agrémenté de 6 fleurons [Cluj (B. U.) Museul Ar-
delean, N° 1048.
X
GRAMMAIRE LATINE
Ce manuscrit semble constituer la suite d'un manuel
de grammaire latine, peut-être du précédent.
P. i: truiuopnL.pp[uu] «Annotation». Incipit : quiju
bp\pnp\n uuiuh luiuih'u pbpuihufunL.pTp\Lju buipbunp
C1) Transcrit ailleurs : De Donogan.
(») Cf. supra, p. 23, n. 1.
MANUSCRITS ARMENIENS EN TRANSYLVANIE 31
nui m k. jnL.unL.9b qhpuiifuipépg... « Cette troisième partie
de la grammaire latine est tenue comme importante pour
les débutants.»
A la p. 3 (non paginée), on lit: Pars tertia || syntaxis||
De Concordantiis || Pro suprema grammaticae classe ||...
Sintaxis est pars grammaticae quae dicti || ones inter se
rectè componere docet, ad || efferendam animi senten-
tiam.
XVIIP siècle; écriture notragir et latine; papier;
circa 200 pages; 230x167 millimètres; reliure: carton
mou [Cluj (B. U.) Museul Ardelean, N° 1049.
XI
TRAITÉ DE GRAMMAIRE LATINE EN ARMÉNIEN
Manquent deux feuillets au début, où devait se lire
le titre de l'ouvrage.
Incipit : qnL.nh j}bpuiliufunL.M3:]b[iuu] lUilS-p'uuibuj'up lb.
qnL.pi || iluiuu uin.ui9put || jnpnL.il ÇninJbgbuii ilfuliu qiïui.
uniHip pu/iipt— || #[ui]n[iu]^.ii ^npniliîiuUg ufunLufbg
q.njuilpui%uigt || q[nL.[u uniuiffiu: || Prima nominum substa||
ntivorum Declinationis... «Porte de la grammaire de la
langue latine. Première partie où sont exposées les six
parties du discours. Au sujet des déclinaisons des noms
substantifs. Premier chapitre. »
Au bas de la dernière page du texte, ces mots :
ifuipiûiuu qpufu p^bpuibjuiinL.p-b\ufh\ «fin de la porte de
la grammaire».
A la fin, 3 feuillets blancs.
XVIIP siècle; écriture notragir ; papier; 272 pages;
201X146 millimètres; reliure veau plein avec 2 fermoirs
en tresse et dorures sur les plats et au dos [Cluj (B.U.)
Museul Ardelean N° 1050.
32 F. MACLER
XII
- RECUEIL DE DIVERS TRAITÉS
Le titre général de l'ouvrage manque, ainsi que la
fin et la table des matières.
Incipit p. 1: uinuijliu wn.w9wpw ^unt-fl-bLUt \\jwqwq.u
puiqifuiu/uiujpli uiuippbpnL.ffbïuiu^ bwbuin.wbnpn.uig, b j
Ip-k, qpuipq puqqkif pL.puiawu^bLpnj uinhbip k,t...
«Première préface; au sujet de la différence mul-
tiple des adversaires, et ce qu'on doit faire contre chacun».
Voici les principaux sujets traités : j["']q["J]t" <"["-
wnL.wlo'w^ulb'u' —
j mnui nu uiL.uitiqnL.pb\wh\ ;—
/[ui]_
q[w]q.u bbbnbgunj ;—
j[w}q[w]qu bn^jîw*u u[p}p[n]g ;—
j\ui\n\ui^qu puiLuipufulîu ;—
j\iu^q\w}qu wpn.wpuiq.npbni—
pb\uiU\ ;—
j\ui\q\ui\qu uiuibupaitinL.pb\wh\ op n'uni g, etC,
etc. «au sujet de la Bible ; au sujet de la tradition; au
sujet de l'Eglise; au sujet de la vocation des saints; au
sujet du purgatoire ; au sujet de la justice ; au sujet de
l'observation de la Loi», etc, etc.
La dernière page (p. 404) porte sur la marge infé-
rieure, comme signature de cahier, les lettres #£ — 17*
XVIIP siècle; écriture notragir; papier ; 404 pages ;
200X161 millimètres; reliure en parchemin vert [Cluj
(B. U.) Museul Ardelean, N° 1051.
XIII
MÉDITATIONS
Titre : iTmwh-nL.plpL%g || ^wpwqpbw^ Illp q.bpjuipqnj
l]'hJhP~UJpuij uippuij || ïopk, ifkpifk, \\ 'p îlbpuij puflibg ipp^
jjîïi ifbpnji... «Méditations.rédigées par notre très révé-
rend Père l'abbé Mkhithar, au sujet dés paroles de
notre Sauveur...»
XVIIP siècle; écriture notragir; papier; 54 pages;
205x128 millimètres; cartonnage, avec dorures au dos
[Cluj (B. U.) Museul Ardelean, N° 1052.
MANUSCRITS ARMÉNIENS EN TRANSYLVANIE 33
XIV
GRAMMAIRE LATINE EN ARMÉNIEN
La date, p. 1, est: jmTp ui[kwn]1i 1752. nhlimk.û"\11. «en l'an du Seigneur 1752, le 11 décembre]».
Titre, p. 3 : qm.nù || çbpwb^w%nL.ph\uih\ puplp'uwbui-"ub || ibquL.pl j| iTwuh uinuiV'ffïi: || jnpmltf j-aintlbgbuiip ip'bp'ulïuiunihin pu/unti. juiqwqu w\^unL.uilig qnjuibwuwgi...
<rPorte de la grammaire de la langue latine. Pre-
mière partie dans laquelle sont exposées les parties du
discours. Au sujet des noms substantifs...».
Sur la dernière page (p. 431), les mots:. fe«- wju.pwL.k, juinuiqu bnpniluinjiLpb\wU\g |] puijbgt || tfwbijËiuAi |j qpwU
gbpwliuiunL.pTb[w'u] « Et ceci est assez, au sujet des décli-
naisons des mots. Fin de la porte de la grammaire ».
XVIIP .siècle ; écriture notragir; papier ; 431; pages;
200X141 millimètres; reliure veau plein marhré, avec
trace de 2 fermoirs, et dorures sur les plats et au dos
[Cluj (B.U.) Museul Ardelean, N" 1053.
XV
THÉOLOGIE
P. 3, titre : pndw'hqwl^nL.ph\ûh^ || pwpnjwlputU w[uui-
nL.w]b\\wpwunL.pb[wu] «Somme de la théologie morale».
A la p. 1, épître. au lecteur : »«, pwpbufcpipuphp.
goqq. eau lecteur bienveillant».
Entre p. 2 et p. 3, une image imprimée, portantcette légende: «Fides semper vivat in corde».
P. 1003-1020, table des matières, des.j£u*n, etc.
XVMP siècle; écriture notragir ; papier ; 1020 pages
manuscrites, et 8 pages anépigraphes à la fin ; 200x137
millimètres; reliure veau plein gaufré, avec 2: fermoirs ;dorures sur Les ..plats, et au dos (fleurons— fleurs de lys) ;. F. MACLER 3
34 F. MACLER
tranches jaspées; une crucifixion sur le plat supérieur;
une Vierge avec l'enfant debout, sur le plat inférieur
[Cluj (B. U.) Museul Ardelean N° 1054.
XVI
DICTIONNAIRE LATIN - ARMÉNIEN
Titre en partie imprimé, en partie manuscrit : pw~
nuipu/b || 'A luiuilHi ikqnL.k, j A Gwj puippuin j ubpqpu w~
pwpb[w]i op n'haï Lbi juiifh ui^bwnYîi 1795 p ubui\\mbdp.b~
pp 22, b uiLuipiabluiii jaiifp || 1796 'h ifuipuip 1. || A
dw'ïiu u[p]p-[n]jH nwqwpnL.t
«Dictionnaire de la langue latine en idiome armé-
nien; commencé de copier l'an du Seigneur 1795, le 22
septembre, et achevé l'an 1796, le 1er mars, au couvent
de Saint Lazare».
P. 2, un titre en lattn : « Selecta vocabulorum ad
usum tironum», suivi de ce sous-titre arménien : bwq.Lui pain ^uiuipumpp pwn.bg xp iuk,tnu hwupuibuig «Extrait
de mots choisis, à l'usage des écoliers ».
XVIIP siècle; écriture notragir et latine; papier;343 pages à 2 colonnes; 200x150 millimètres; reliure
parchemin plein [Cluj (B. U.) Museul Ardelean, N° 1055.
XVII
PRIÈRES, PSAUMES ET FORMULES DIVERSES
Ce volume forme une sorte de rituale incomplet et
disparate.
Au début, plusieurs feuillets non foliotés. Les deux
premiers sont blancs. Du 3e, je fais le fol. I, qui porte
au verso la copie de uwqifnu (psaume) z?£ (130).
En tête de fol. 2, se lit : ^777. jwif[b'iiwj'h\ mwnw.
L.wpù, b jw\umnL.w\b'w<Unu jk')uimwljbLpp_ ait u[ni.ppjp_
MANUSCRITS ARMENIENS EN TRANSYLVANIE 35
lufanLuIuk., n[««i] juiuS^hbinj || mbuing pup\\bwiigt « TOUS
les saints sont à mentionner aux grandes fêtes et
, suivant ».
Suit une liste de noms propres, dressée perpendi-
culairement.
Le folio II verso est blanc.
Fol. III : l[uiunu Uj^puil^uiuiuip 'ubpnqnLul\buili\ ftwifw^
iwuwuiwbwi 'b \\jwifb'uwu[nL.p]p wlbwnYlik, ifhpifl; <l\b%b-
uipbmnuk, ipuiipk, Qn\\pblgutwuw'u bppnpqk, pu m u£ww£w~
£wL.npnL.j(lk[wYu i/[m]if[iiAii/]^ u^ui\^bip wn. p wrtunL.^
qophftinL.p-p[L%]i Gnqbnpwg 'b "ungufùk,, || npp niSih'u qpj~
biwlmi-Pbïuh] ju/uk'ïibuii 'b luinwpbiuiliuîu uijdnnn fut
« Règle de pardon complet édictée par notre très
saint seigneur le pape Benoît XIV, à observer suivant
l'opportunité du temps, pour recevoir la bénédiction des
spirituels, de ceux qui ont l'autorité qui leur a été con-
férée par le siège apostolique.»
Incipit: oqtmL.pp\i5i\ k. ifbp juîhnL% ui[bwn]% «l'aide
est au nom de notre Seigneur...»
Fol. III V° : wqoplbugnL.p_ «Prions».
Fol. IV : iukcuk,mpbwnu (f>'h l[uigni.pb\uih\ « Benoit
XIV de la situation...».
Fol. IV V°-VV°, blancs.
Fol. VI V°, une image imprimée, portant la légende:«La.Beata Vergine del Rosario».
La suite du manuscrit, d'une autre main et d'une
autre encre, incipit, p. 1, avec ce titre à l'encre rouge:
l[uipq || iflipuinLpJbu/u || mnwjngu... « ordre du baptême des
enfants...».
Puis, on a les différentes formules pour opiUum-Ppûb
Ipnj iflipainL.pbufu «bénédiction de l'eau du baptême»
(p. 8), bwpq uiuijmbinj npinp^nL.pnu dbp\\9p'u oinfufU
« canon pour servir le mystère de l'extrême onction »,
bwpq pwqifwu « canon de la sépulture» (p. 44), k^Pt
op/Hubinj q^njup « canon pour bénir l'eau» (p. 119), k^pi
Puinifu/h m\buirC\U tfbpnj j\punt-U^fi p\pbuutnu\p « Canon
pour l'ensevelissement de Notre Seigneur Jésus-Christ»
(p. 127), etc.
36 F. MACLER
XVIIP siècle; écriture notragir; papier; VI feuillets
+ 140 pages -f- 3 feuillets à la fin, ponant le texte de
uwniïnu Ijfih (psaume 69); 194X155 millimètres; reliure
en carton et en cuir brun, -usé [Cluj (B. U.) Museul
Ardelean, N° 1056.
XVIII
RECUEIL DE SERMONS OU DE PRÉDICATIONS
{fiUPlJS)
Le titre manque.
P. 1, texte incipit: gwpnq p jun-nt-p ifnpipng bw'hb-
gbwi 'h •P.\tu\p\n\qbgu uiwuipputfup\\bpk'u b 'b qwuuiwpp.
%k% b uijing p[w]p[n]q$wgt... « Sermon pour le jour des
cendres, extrait des sermons de Patricène et de Gaspar
et d'autres prédicateurs,
P. 364, au bas, ce mémorial: £wng d)pl^]pu b jp.
lui m m li qpilfbt « Gloire au Sauveur et mémoire du
scribe».
2 feuillets ont été coupés entre p. 364 et p. 365.
P. 365, ce titre en rouge: qpqni.b,u wju\nj,p iîmw.
o~nL.ppi5i QuipiwpwUuig b. uwbnL.wu j\JpunL.u\p p[pbuutn~
u]pt «Cet opuscule se nomme méditation des tortures
et de la mort de Jésus-Christ».
P. 488, le mémorial de copie, disposé comme suit :
SuiiTp uiVbainYu 1752, b ubupnbd'phpp
ILifunuu 26 fa qpbguiL. kbnuiiTp
ufuuipdurh b-uinuijk,u, uippuigm.
QbuAik^i npn-h àbphlip pn~
uuij uhuil^buiu, h ç~
Lpqwwbp H[w]j[n]g
nui nui pli:
tbuinp ipplpslili bu jp
ywuiuili ipilfur
MANUSCRITS ARMENIENS EN TRANSYLVANIE 37
«L'an du Seigneur 1752, le 26 du mois de septem-
bre, [ceci] fut écrit par la main de moi l'indigne servi-
teur, tiratsou Ohan, fils de Dzérik Qosa Shakian, dans
la ville arménienne Elizabeth [pol]. Gloire au Sauveur
et en mémoire du scribe » -
P. 489-490, une prière, d'une autre main et d'une
autre encre, adressée au Seigneur, le Dieu tout Puissant
d'Abraham, d'Isaac et de Jacob.
A la fin, 3 feuillets de garde blancs.
Au début, 3 feuillets de garde blancs ; sur le pre-
mier, un: acquéreur (probablement) a écrit son nom:
bu ffitinoïi ilwup.p'ii qppbpgp (sic) awju P^fa 1808 fo
/(9/rVapril «Moi Andôin (Antoine) Vanqinf), j'ai écrit
ceci, l'an 1808, le 10 avril».
XVIIIe siècle; écriture notragir; papier; 490 pages;
193X162 millimètres ; reliure en parchemin vert [Cluj
(B. U.) Museul Ardelean N° 1,057.
XIX
LA SCIENCE DE LA THÉOLOGIE MORALE,
LES SACREMENTS DE LA SAINTE EGLISE, etc.
Incomplet au début ; le titre manque. Au fol. 1, non
folioté, ce titre du premier sujet traité : bw'iiopnL.ppiSig
pwpnjuilpMU w\uwnL.w\a-wpw%nu.pbw'ii. || juiqwqu jtinp~
ïppqnj u[p]p[n]j bb_bqkgL.njt « Notions de la théologie
morale. Au sujet du sacrement de la sainte Eglise».
Au bas du dernier feuillet non folioté, ce mémorial:
ihl ti"tnJu u,Jud'bli
wwwnuwbufuwq.nûubqp,
bu %nqbih\jj\ pp utwnp
h ibiunu jflpbuwnu^p uiiflfût
(*) En polonais, Vanqs, nom d'Arménien, correspond à Ivan
= Jean.
38 F. MACLER
« Fin de ce livre estimé au plus haut point, et de
caractère spirituel. A la gloire du Christ. Amen».
Sur le verso du dernier feuillet, quelques caractères,mal écrits, où se lit une date: 1751.
XVIIIe siècle; écriture notragir; papier; circa 450
pages; 198x158 millimètres; reliure en parchemin vert
[Cluj (B. U.) Museul Ardelean, N° 1058.
XX
GRAMMAIRE LATINO - ARMÉNIENNE
Pas de titre général. Au début, on a coupé les 5
premiers feuillets, et 4 à la fin.
P. 3 : qnunh gbpwlju"u[P}b\juU\ pbq*'p<U || ;uf/7Alru/_
lj\wYub: ifuiuu uitiui^lfU, 0 || jnpnuif Çnindhgbwi ib'iip'uuwunûuo puihp || juinwqu hnindtïiuUn wiinuwiig qn/uiliui~
"u[w]gt || q[tupj wn-w^plu || Prima nominum subs||tantivo-rum declina||tio...
P. 401, Ces mots: b wju pwu k, jwqwqu bn^pnd^w^
n.nupb\uiug\ pmjpg « et ceci suffit pour les déclinaisons
des mots».
P. 402 : Rudimenta, sive || de octo partibus || ora-
tionis.
P. 427 : i[wpiû'"ii || qpwu çbp\\wliw'unu\\pb'cut « fin de
la porte de la grammaire».
XVIIP siècle; écriture notragir; papier; 427 pages;
203X145 millimètres; reliure veau plein marbré, avec 2
fermoirs et dorures sur les plats et au dos, tranches
rouges [Cluj (B. U.) Museul Ardelean N° 1059.
XXI
RECUEIL DE CHANTS ET D'HYMNES
Notamment en l'honneur du Christ, de la ViergeMarie et de Grégoire l'Illuminateur.
MANUSCRITS ARMÉNIENS EN TRANSYLVANIE 39
Ce manuscrit n'est pas folioté ; la première moitié
seule est recouverte d'écriture; la seconde moitié,
blanche, est anépigraphe.
AU début, On lit: bjifunh w\uwnuw\bwjufhnupb\uiU\
ûpuiqui^nL.gp'u « Canon de (la veille de Noël)».
Incipit : nupwjuwgpp upppnu^p, quippph,pp w\\ubui„
boph, np puipnqhuig'u pqqw/nuuut uippuiiltu || wlbwnYù 'h
jbpbupg « Réjouis-toi, sainte, par la bonne nouvelle de
Gabriel, qui annonça du ciel la venue du Seigneur, le
Roi. »
Au verso de ce feuillet : bpq wubwifw'u u[nup]p IpnL-
uplu «Chant de l'annonciation à la sainte vierge».
Au feuillet suivant (7): wjL bpq wubmifwlu- pum
i.wj'up buiipu Zwpk.g « autre chant d'annonciation [battezdes mains] selon le mode de «battez des mains».
Sur un feuillet, accidentellement folioté 29, cet
hymne : bpq wnwuouibwU wn. j\punu\u ippbpfUt puui
à.wjïrp'u Uram hiszlek « chant du matin à Jésus, le sau-
veur, selon le mode Uram hiszlek «I1).
Vers la fin du texte, c'est à dire vers le milieu du
manuscrit, quelques chants ou hymnes adressés wn.
u[nup]p jni[i>w'u 'uk.pnifnug... « à saint Jean Népomu-
cène (2), à saint Grégoire l'Illuminateur, etc.
XVIIP siècle; écriture notragir; papier; 158 pages
écrites; 196X155 millimètres; reliure en veau plein brun,avec fers sur les plats [Cluj (B. U.) Muséum Ardelean,
N° 1062.
(4) En hongrois, littéralement: «Mon Seigneur, je te crois»,c'est à dire «je crois en ton existence».
(a) Népomucène, chanoine de Prague, patron de la Bohème,né vers 1330, + en 1383. Aumônier de l'empereur Wencesles et
confesseur de l'impératrice Jeanne ; ayant des doutes sur la fidé-
lité de sa femme, Wenceslas veut contraindre Népomucène à lui
révéler la confession de l'impératrice. Le chanoine refuse ; il pré-fère la mort au deshonneur. Weneslas le fait torturer, puis noyerdans les eaux de la Woldau. Il est honoré le i5 mai. Sa statue se
trouve sur plusieurs ponts. J'en connais une sur le vieux pont du
Doubs, à Saint-Ursanne, Canton de Berne, Suisse, Jura Bernois.
40 F; MACLER
XXII
ABRÉGÉ DE LA DOCTRINE CHRÉTIENNE
[de Bellarmin]. Catéchisme par questions et par ré-
ponses.
Titre: Gwd'wn.om pppuinnïik1wbw'h diiipn\w^uibui,nL.^
[P}p[rfi] «Doctrine chrétienne-abrégée».
Incipit, p. 1: qnu ip""h^éut
ui. ppnuuinïil; biî ifunpbonp p\ppuuinu\pt
«Toi, qu'es^tu ?
—Je suis chrétien par la grâce du Christ...»
Au verso du feuillet de garde du débit : « Ex librts
R; P. Zachariae Wertan de Donogan. A. D. 1809. 7 a
10 bris».
XVIIIe ou XIXe siècle ; écriture notragir ; papier ; 32
pages; 260X127 millimètres; reliure en papier d'Augs-
bourg, rouge [Cluj (B. U.) Museul Ardelean N° 1063.
XXIII
TONATSOUITS (DIRECTOIRE)
Titre: mtfuwgnjg IIpu ut Auijng || nuqnuiibwn.wa\\ n-bb~
uiéifpbpp. p% « Directoire selon les Armenieiis ortho-
doxes; pour le 4 décembre».
Sur le feuillet de garde du début, d'une autre encre
et d'une autre main :
n. Ç. q". w. (') 1773.
J-. ïwpgp lj.pdJi\w]u[n\p\w\g \p •Ij.wpqik, u[p~^p[n]gu fmp'fi
IJ^Uuinlrp Utpp\>w\jh lîpippwpbuflit
...des Pères religieux de l'ordre du saint père l'ab-
bé Anton Mkhitharian.
(') Initiales de la formule des armoiries des Mfkhitharistes.Voir infra, saus.le N:° XLII;
MANUSCRITS ARMÉNIENS EN TRANSYLVANIE 41
A la fin de la p. 232, ce mémorial :
ipuinp 'PPk.ïJt'" "- //,2U"""'4
uiifp m\Lbwtt\'b 1751. nuupi[wpp 28^'p'ï'
pwqp'hwgngtb Auijng fhW Kb b nuupdwph trhh'fibt
«Gloire au Sauveur et mémorial du copiste; l'an
du Seigneur 1751., 28 janvier, des Latins et l'an 1200
des arméniens, le 27 janvier.»
XVIIP siècle ; écriture notragir; papierr, 232 pages;195X156 millimètres; reliure veau plein noir (et gris)
[Cluj (B. U.) Museul Ardelean, N° 1064.
XXIV
NOTE SUR LES MEUBLES DE L'EGLISE
(D'ELISABETHPOL)
Pas de titre. 0)
Au début du texte, ce petit titre en encre rouge:
g util l{ buibnug bbJinbgùnjU ifbpnj « liste des biens de
notre église».
Sur la ligne au-dessous, ces mots: wpb-wpp fuw$p« croix en argent » ; i/"£% /""»£ wpa-wp.jp. ,nul±k$jinûut. np ;
i lblutmi"\\ ^* Lnuub\\kb to'iup'h. 1754. «Une croix
d'argent, dorée, qui est un souvenir d'A. Lousik Gor.nL
1754».
Au cours de l'ouvrage, on lit différentes dates:
1768, 1769, 1772, etc.
XVIIP siècle,; écriture notragir ; papier ; 30. pages
manuscrites, le reste blanc et anépigraphe; 212X165 mil-
limètre ; reliure: cartonnage gris [Cluj (B. U.) Museul
Ardelean, N* 1065.
(*) Une note à peine lisible, collée sur le plat supérieur du
cartonnage, semble porter : mt'fp-tp •wr[tr'buijti] iiuiÇni-g trtitrqjrgi.nj%
iTtrpnj «cahier de tous les meubles de notre église».
42 F. MACLER
XXV
HISTORIOGRAPHIE DE JEAN CATHOLICOS
Un titre, ajouté après coup, porte sur le feuillet de
garde : tjnqhuitiunu Ubb-p Zwjng bwpnu^q^pbjiub uiwm-
iTwqpnupbûh « Historiographie de Jean, le grand catho-
licos des Arméniens».
En tête du texte, ce titre : 5"^"'^'"- '•"'jug 4H-
y57[//z-]n[A]A[n]oA juinuifuipu/ii wwmifnupbujb « Préface à
l'histoire de Jean, catholicos des Arméniens».
Le dernier feuillet porte ce mémorial : bwwwpbgwu
uiwuiiluiqpnu\p^p\uU^u IIaipnunpli nanti Qndhwh'hnu || bp~
pnpqJp. opb'iiwlibi 'b pnuwl[w'bnu\Jax^b\uiii\u PnpqnifbwU.
fblTI'fi. || wibb uiiîunj np op (b) bpbnutwuuiU l;p. 'b db~
ti^uibb 'b duiîiu || u\p'\p\n\j'u nui qui p nu ubufui.w'ug Auiing
uijuilibpuiwg junpGwqwpq pwpnLuwwkwk, ui\buin?\U tfhip*.
Puipwj 'p jkpbpnpn ophuwlpç || dwpqwliuij biububnwnup
ibbhgunj* np opp'hui!bb\ui^i l;p || A pnub'ii bwjng fhu^f'P'.
jnuLpup S/fyg p pwqfyt
« Ce manuscrit fut copié à Venise l'an de l'ère ar-
ménien 1222 (= 1773 J.-C.), sur l'exemplaire de Var-
dan (Hounanian) le polonais, évêque de Lwow, qu'ii
avait copié à Bitlis, en l'an de l'È. A. 1129 (= 1680 J.-C).
Hounanian était un élève de Galanus, c'est à dire
de Rome (séminaire arménien). Il vint en Pologne où
il fut sacré évêque. Ensuite il fut persécuté ; il partit
pour l'Arménie, visita Bitlis, Erzeroum, Erivan, Eteh-
miadzin, etc. Il revint en Pologne et fut de nouveau
sacré évêque, pour la deuxième fois, et reprit possession
de son trône épiscopal.
XVIIP siècle ; écriture notragir, différentes mains ;
papier; 316 pages; 207X150 millimètres; reliure carton
[Cluj (B. U.) Museul Ardelean N° 1066.
MANUSCRITS ARMÉNIENS EN TRANSYLVANIE 43
XXVI
JOURNAL
à partir du 1er janvier 1829
Journal écrit au jour le jour, par un individu dont
je ne trouve pas le nom.
XIXe siècle; écriture notragir; papier; 120 pages;195X120 millimètres; cahier simplement cousu [Cluj
(B. U.) Museul Ardelean, N° 1067.
XXVII
Pas de titre général.
P. 1, en haut, ce titre au-dessus du début du texte:
Çuiifuinoui pwqnuwir || qnphrng puinuipuiduipnupb\ulii\
« Extrait abrégé des oeuvres de politesse (civilité, cour-
toisie)».
XVIIIe ou XIXe siècle ; écriture notragir ; papier ; 52
pages; 199x124 millimètres [Cluj (B. U.) Museul Arde-
leau, N° 1068.
XXVIII
JOURNAL
(Tagebuch) pour la nouvelle année 1846
Ressemble tout à fait au N° 1067. Titre sur la cou-
verture : 1846. tmp mwpunj jpiwuiwbwpw'ii « 1846. Mé-
morial de la nouvelle année».
XIXe siècle; écriture notragir; papier; 59 pages;
195X121 millimètres; cahier simplement cousu [Cluj
(B. U.) Museul Ardelean N° 1069.
44; F. MA'GLER'
XXIX
Peut-être: Recueil de; contes, de fables et d'apo-
logues.
Manuscrit incomplet au début; pas de titre au vo-
lume; manquent des feuillets dans l'intérieur du volume;
n'est ni paginé, ni folioté.
Sur le premier feuillet, on lit ce titre: jiu^iuau
^tiuijinL.ph[ui%} «au sujet de la prodigalité». Texte-dé-
bute: 'h tfuijpujniunujjfu J^i^^, l~n uhiuniA i¥.h umwinui^
khrài... «dans la métropole de Vêhêch, (4) était un gen-
tilhomme généreux...»
Plus loin, Ce titre : juiqwq,u q^.ni-^u/iiiu^nj 'ji ifiup-
tiuiuu£u/iinu[p]h[utu]... « au sujet de se préserver de l'as-
sassinat».
Plus loin, un autre titre : jia^mqji Ibpifhau/hnni.^
[/y]4[«oïr]- tan l£njuh ifuip/tuiif « au sujet de la dévotion à
la Vierge Maria m... »
XVIIe ou XVIIP siècle; écriture notragir; papier;
circa 300 pages; 189X128 millimètres; carton [Cluj
(B; U.) Museul Ardelean, N° 1070.
XXX
Recueil sans titre, incomplet, qui semble renfermer
ou traiter des questions théolagiques.
(!) Ce nom ieiieu m'a causé de nombreuses resharshes. Fi-
nalement je me range à l'avis du Docteur V. Torkomian, qui voit
dans ce vocable, ijjtçtz. ou iiçç^à- une déformation de q%t<h ou
4jrtibé- qui n'est autre que Venise; il s'appuie, pour proposercette identification, sur cette phrase que fit graver le P. Hurmuz
sur la tombe de Tchamtchian : pmp.nL.ti trp^uitL muifjfii 2unr^tm%
il_uiitmgi np 'p ^ïif-rf- aupimpii iTpmp.w'b--- «le moine Mtkaël de la fa-
mille Tchamtchian, membre de la congrégation du couvent quiest à Venise...», et encore cet autre passage: iiuiVnugu,/££-<tà^kuiii
nt.pjtnpii iTpwp.mii«moine de la congrégation du couvent de Véhêj...».— Voir iitçt*- et 4?>kd- *• v. iLlr%lrmpil(Vénétik) apud P. Ja-
cobus Dr DASHIAN, Catalog der armenishen Hanolschriflen...Wien, 1895.
MANUSCRITS ARMENIENS EN TRANSYLVANIE 45
Cest ainsi que le premier feuillet est intitulé : £«»-
uiumg «la foi» ; le 3e j"j" «l'espoir»; le 5e «£/» «l'a-
mour».
Plus loin, on rencontre les titres suivants, avec des
petits textes relatifs à ces titres : pwptui.npà-nL.ffi^uh]
«la bienfaisance, funhmpilniJ[P:]p[iii} «l'humilité», ïu£ujp-
mni-Pp[ûu] «l'orgueil», nijinpifnt-\p]p[ûu\ «la miséricorde»,
fuuiïfiwuuhig «la médisance», etc., etc.
Plusieurs feuillets sont blancs. Le texte est réparti
inégalement sur les feuillets ; écriture très fine.
XVÏ1P siècle ; écriture notragir ; papier ; circa 250
pages; 190x125 millimètres; carton [Cïuj (B. U.) Museul
Ardelean N° 1071.
XXXI
HYMNAIRE ( TAGHARAN )
Titre : nfcpç \\ bpq.ngnui\\'iuiuquju II (d'une autre main)
iban LUIg t || aphuii juitfp w\huiriU\ 1792* h \\ hTpkuttT- j>|~u/]„
ï["i]£t || "*l*k oulifi i[£iupkgp </[ui][»]ï u[n]p[ui]t || ^. fiuip.uhn iiuupo^p || tihpiîugpt « Livre de chants de langues
variées. Ecrit l'an du Seigneur 1792, dans la ville de
Trieste. J'ai payé une livre pour ce (livre) au père Ba-
sile Laslof de Gherla. »
On rencontre dans ce recueil différentes sortes
d'hymnes: miuq,iwpwliufu, ^pi> etc.
Au début, une image imprimée, collée sur un feuil-
let, et portant cette légende allemande :
Wahre Abbild : der gnadenreiche Jungfr. u. Mut-
ter Gottes.
MARIA, so in der Pfarrkirch zu EbeTstorff an-
dàchtig Verehret wird.
P. 1, le texte débute par un chant à la Vierge, da-
té de 1789; autre chant à la Vierge (p. 4.); au sujet de
46 F. MACLER
la naissance du Christ (p. 9) ; au sujet de la sainte Rhipsi-
mê (p. 17) ; chant pour saint Nersès Chnorhali (p. 18);
tagh pour les saints Oskianq (p. 21) ; taghq en l'honneur
des saints pontifes, martyrs, vierges; tagh de saint Gré-
goire Pllluminateur (p. 263), etc.
P. 341-356, un cahier d'un autre papier, d'une
autre main et d'une autre encre, renferme :
Te Deum laudamus (p. 341);
Ave Maris Stella
Dei Mater Aima,
Atque semper virgo (p. 351);
Stabat Mater dolorosa,
Juxta crucem lacrymosa...:'. '. . (p. 356).
XVIIIe siècle; écriture notragir de plusieurs mains;
papier; 372 pages; 188x123 millimètres; carton. A l'in-
térieur du plat supérieur: «Ex libris R. P. Zachariae
Wertan De Donogan. A. D. 1809. 16 a 9bris» [ Cluj
(B. U.) Museul Ardelean N° 1072.
XXXII
DICTIONNAIRE LATIN-ARMÉNIEN
Titre : Selecta || Vocabulorum || Lat. & Armen. || b-iuq.biuouiit || ^muipUiapp puitLpg || lui. IL ^W/« || 'h uiçtnu htiuif*
puibuigt || uinnjiumLuujinnL.p\buiif\p bnauijn Quijpiuppuij
So^UnbiuubLuh: j| apbui/ juiifp in\biurL^U 1801* j| 'J1 Ju/itu
u[p]p[n]jii nwnuipnL.11| 'p i[Çuh.inplii «Anthologie de mots
choisis lat[ins] et arméniens], à l'usage des écoliers, par
le soin de frère Zacharia Tônokanian ; écrit l'an du Sei-
gneur 1801, au couvent de saint Lazare, à Venise».
Au verso du 3e feuillet de garde : Manuscriptio R.
P. Zachariae Wertan De Donogan. A. D. 1809. 17 a
9 bris. ^
MANUSCRITS ARMENIENS EN TRANSYLVANIE 47
Au verso du 2e feuillet après le titre, une image
imprimée représentant, je suppose, la construction de la
Tour de Babel, avec, au dessous, cette légende : u/bn
pjuinhujbjïuig «/[£]#» ui\uLnnuLu\<ï q/banuu utiflb'ïtutjh] bpbpp
(bVun.ng, à-JJ,, 9) « là, le Seigneur Dieu confondit les
langues de toute la terre » (Genèse, XI, 9).
XIXe siècle ; écriture notragir ; papier ; circa 400
pages; 175x116 millimètres; reliure veau plein noir et
brun, avec fleurons au dos et filets dorés sur les plats
[Cluj (B. U.) Museul Ardelean N° 1073.
XXXIII
Pas de titre général du volume.
Titre particulier au-dessus du texte : •fimnnL.uib-1| bp.
P"P1 h>uiuinpnj || np ç bpbpnprui inhuuiLuiuh || j\iu\n\ui\tLU
bppnpnnL.[pJ^h[uiu] || Ûiun luttui^JiU || j[ut]q[ut]q.u b,nL.\Ji}]b[u/u]b. a.njnL.p-b\uih\ junp^pn.nj LUa bit LUu\n un\p. bppnp\\n.ni
ph[u/u] : « Extrait du 3e tome, qui est le 2ème de la con-
templation au sujet de la Trinité ; Premier discours, au
sujet de l'être et de l'existence du mystère de la très
sainte Trinité ».
XVIIIe siècle; écriture notragir; papier; circa 350
pages; 180x115 millimètres; reliure: cartonnage avec
dos en cuir [Cluj (B. U.) Museul Ardelean, N° 1074.
XXXIV
Ce cahier, comme les Nos XXVI et XXVIII, et
comme le suivant, appartient au même genre de JOUR-
NAL.
Sur la couverture, se lisent ces mots : TJ,\uuiniJtn\j
•l* \\183h i| jnifhjuipp 1 h% pJnL.qP || np/ih fQp utju UIU#„
pb'hp || uiiïl^U LUun un ipnipnpjnL^fl-pulfuhpp uip api^f/ut« 1831. Du 1er janvier, Carnet: où seront
48 F. MACLE'R
inscrites au jour le jour toutes les modifications qui
surviendront cette année. »
XIXe siècle ; écriture notragir; papier; circa 130 pages;
Ï80sx 120 millimètres ; cahier simplement cousu [Cluj
(B. U.) Museul Ardelean, N° 1075.
XXXV
JOURNAL
(Voir N°» XXVI, XXVIII, XXXIV)
Sur la couverture, en encre presque effacée : 1835.
^"V jpi""naibtupuîu « Nouveau journal » ou «nouveau
mémorial ».
XIXe siècle; écriture notragir; papier; circa 120 pages;
195X120 rriiîlimètres ; cahier simplement cousu [Cluj
(:B. U.) Museul Ardelean, N° 1076.
XXXVI
TRAITÉ D'OPTIQUE
Titre aU-deSSUS du texte : ^utifuitiom inbuuipiuunu,
ffptfh II 5o/A luiunUuuipnup H/fJ-bpbutj (*)* || puigututpni
pp[Lu]g ffu^ 'p t[bputj mb\uu!ubp3Lugt « Optique abrégée
du P. Laurentios Althéri. Quelques explications sur les
yeux.»
XVIIIe siècle ; écriture notragir ; titres en bolorgir ; pa-
pier; circa 100 pages; 175X119 millimètres; carton mou
à fond rouge [Cluj (B. U.) Museul Ardelean, N° 1077,
(!) Il s'agit peut-être ici du IwLptihmpnu u,upiLiuL„i^ (dia-cre Laurentios) ou [opkiinpnu, mentionné dans le grand cataloguedes mss. arméniens de la bibliothèque des PP. Mkhitharistes de
Vienne, par le P. DASHIAN et qui figure dans le juijuJmLai.p^—Pour moi, la lecture d'Althéri est douteuse. On pourrait lire :
-Alfieri où; Aiféri.
MANUSCRITS ARMÉNIENS EN TRANSYLVANIE 49
XXXVII
VOCABULAIRE LATINO-ARMÉNIEN
Manque le titre. Un frontispice au-dessus du texte;A en lettrine.
XVIIIe siècle; écriture notragir et latine; papier;354 pages; 177x117 millimètres; reliure veau plein
noir-brun, avec 2 fermoirs et fleurons au dos [Cluj
(B. U.) Museul Ardelean, N° 1078.
XXXVIII
THÉOLOGIE
Ouvrage sans titre ; doit faire partie d'une collection
de publications relatives à la théologie.
Incipit : ut\uinnL.utl^Lupu/itnL.p-pÏL.Yb n[nuj] Jbutjb/nj
Au//|"ZiA*Zi£ nu/h aui\uinriL.b'n\j juijinhk, qut\uinni.h-n\i &pi~
ifutpmb], b. £iifutpuinL.p-[butir]at ...«La théologie est,comme le mot le dit: parole au sujet de Dieu; elle
parle sur le Dieu véritable, et avec vérité...».
A peu près au milieu du volume, qui n'est ni pa-
giné ni folioté, une 2me partie du livre, qui s'intitule :
VLunnuuih- || bpbpnpn. buiinnpnjt || uijb h uinut^JpVu mbuui~
bu/ii w\umnL-Ui}o~uipuMhnufàb\uiU\... Ûutn. uinutfp'b | j ut nui nu
ut[uuinL.b-n]j p'itn./iufupui^Lu^ut «Extrait du 2me tome; c'est-
à-dire première partie de la théologie contemplative.
Premier discours, au sujet de Dieu en général. »
XVIIIe siècle; écriture notragir très fine; papier;circa 400 pages; 180X115 millimètres; reliure demi-
chagrin brune [Cluj (B. U.) Museul Ardelean, N° 1079.
F. MACLER 4
50 F. MACLER
XXXIX
DICTIONNAIRE DE LA LANGUE ARMÉNIENNE
Titre : lutifuttiout || puinnjinn || ïuijbjunbuïu ibn\\nupt
Il 't uLhu1u nuunuifuuiuL;n ^uiifaui^uigi || ui^pjuitfiuiuppnu.
fl-lbutj'lp bnptujp QujDLunpLuj So^linbjuhbuiUt || a.pb\ut^t
jujifp ui[butnyb 1795* || 'p ubuftnbiTpbpp 15* || 'p ^b^ù^uipl^.
|| 'p u\ufuu u[p]p[n]/u nmnm\\pni.* ocDictionnaire abrégé de
la langue arménienne... par le frère Zacharia Tônoka-
nian, l'an 1795 J. C, 15 septembre, Venise, Saint La-
zare.»
Le verso du feuillet de garde du début porte: Ma-
nuscriptio R. P. Zachariae Wertan De Donogan. A. D.
1809. 17 a 9 bris.
XVIIIe siècle ; écriture notragir ; papier ; circa 350-
400 pages à 2 colonnes; 177x117 millimètres; carton-
nage avec fleurettes, bien conservé [Cluj (B. U.) Museul
Ardelean, N° 1080.
XL
MÉLANGES THÉOLOGIQUES
ET ECCLÉSIASTIQUES
Le titre manque ; cinq feuillets ont été arrachés au
début.
Le texte débute, p. 1, par ce traité: juinuiau uiuut„
t>nL.pTb[uiii\, L uipbuipJuppni-pJkLuu « au sujet de l'avarice
et de l'amour de l'argent».
P. q£ (=97), cahier ép (12), ce traité: juinuitLu
pu^LuuppnupJbufh «au sujet de l'amour des richesses».
P. £^£ (= 157), Ce titre : jiunuiau qa.tiL.^iuhuipnj 'p
abnuig b j| uiuiuipuiuin ip'hblni ipbuuijp'h « au SUJet de Se
préserver des péchés, et d'être prêt à recevoir le gendre».
Plus loin, p. ^(=333), ce titre: putUg u[ni.p]p
MANUSCRITS ARMÉNIENS EN TRANSYLVANIE 51
^utpgh" b Ûq^UuiL.npuigU* || p-uiptLifmUb^ui^i 'A luimp'u ftut~
puïug u'nipnugiit «:Paroles des saints pères et des mar-
tyrs, traduit du latin, des vies des Pères».
Une pagination continue est en chiffres-lettres ar-
méniens ut-ji*p= 1-378), suivie de 7 pages manuscrites
non paginées, suivies de 6 pages blanches, suivies de 7
pages portant la table des matières : g^i luiuunfnL.-
p-b^ut^bg || npg umuiup'u juijutf ututuiifutqpp, || nui ublutai D
butptLuiL. Lujpnu\\pb'up, table des histoires qui se trouvent
dans ce livre d'histoires, classées par ordre alphabétique.
XVIIIe siècle; écriture notragir; papier; j^ + 7-f-6 + 7 = 398 pages; 166X117 millimètres; carton gris
[Cluj (B. U.) Museul Ardelean, N° 1081.
. XLI
DICTIONNAIRE LATIN-ARMÉNIEN
Le titre manque. Le texte débute par un frontispice,
par une lettrine A et par les mots Ab, Abalieno, Abdico.
Au verso du dernier feuillet de garde du début:
Ex libris R. P. Zachariae Wertan De Donogan. A. D.
1809. 17 a 9 bris.
XVIIIe ou XIXe siècle ; écriture notragir ; papier ; 284
pages; 175x119 millimètres; reliure veau plein noir et
brun, avec 2 fermoirs, fleurons et dorures au dos [Cluj
(B. U.) Museul Ardelean, N° 1082.
XLII
PRIÈRES ET MÉDITATIONS
Titre, p. 1 : tppg || iFuiÊub-m-[iHi[ui'u\ utnopjpg II JLU-nui nu hj^nuutnnuhlblulu] iTuin nli uifli n j bUuuig: et Livre de
méditation de prières, au sujet de la misère de la vie
humaine».
52 F. MACLER
Incipit : "uuihj iïuiutabui' pjb\ npnufu pT-j^nL.uin. b. hn~
b_b£p 4 bbufug ifutpnnj:... «d'abord réfléchis combien la
vie de l'homme est misérable et pitoyable».
P. 10 : uiqopJg utfi bp$ufupb b jui\\upmb'îjbl^LuU (sic)ufunùitu j[punuu]p «prière au bienheureux et éternel nom
de J[ésu]s».
P. 132, en bas, un mémorial, à peu près ainsi:
Ce sont les armoiries des PP. Mkhitharistes, qui se
lisent : npnhujpp bnuuh Juipnujufbui uiLUui£pjLupnupbuiu« Enfant adoptif de la Vierge et docteur de la pénitence».
Au-dessus de ces dessins, ces lignes: 9,bpu tpP^j'
ippu uuuij. utbuip ifuinifp'uu || (un nui nu LUj.
3ut.fp m[bu,n]% 1764 toO. Die. 28 tava( 2)
utifun ipbuipJutpp. 28. pi.
«Ma main disparaîtra. Mon écriture restera [quand]« mon faible corps retournera en poussière.»
ceL'an du Seigneur, 1764; le 28e jour du mois de
février... »
XVIIIe siècle; écriture notragir; papier; 182 pages;
162x104 millimètres; reliure orientale gaufrée [Cluj
(B. U.) Museul Ardelean N° 1083.
(!) lisez : quarto
(') lisez : octava
MANUSCRITS ARMENIENS EN TRANSYLVANIE 53
XLHI
LE VOYAGEUR CHRÉTIEN
Titre : gppuutnhbuij || ÛutUuiuiuip^npn. Il np || 'h <kbnu
pittp^pn.uilpmh £uipJ-^it'ufttg, nhutb, ^nubib Gutjpk'up'u || utp~LUut np bai/ p q.putq.nJpuij juitfp || utlbuinYu 1692, 'h buit.
ubputljiuU mupw^qXpuïup'u || b. \\ ffuinuifu/libuii 'b àbnu nui.
puin.pnL.p-b[ufu] jnL.iTbu%t; ufUtupd-uîu Juinnuiuib\\uil^, 'b
lui utffuui buiu p*qnL.l?u vun. || Guitut || Quiifp mïbuitiYii 1752.
jnuinup 4;t || 'A IjnuuiLUunp'unuujoibu:
« Le voyageur chrétien... imprimé à Cracovie, en
1692, à l'imprimerie impériale et traduit du latin en ar-
ménien par... un vardapei sans mérite le 4 juillet 1752
à Constantlnople. »
Au verso du titre, on lit: &uibuiiuuipfitu L, bbuihpu
uiju tohp^bjiiji npni£ npuibJp bppTui^ uin || huijpbltpht
u\nt.p^p oq.nuuip'unu y[u/]^[ui]n.u tïpipJ3-uipttuKT-b\ufU\ i/Yu£_
b^ufhmgnung, p pu/Ou matu^/tu* « Le voyage est cette vie
présente, par laquelle nous nous dirigeons vers la patriecéleste. Saint Augustin. De la consolation des mortels.
Premier discours.
XVIIIe siècle; écriture notragir; papier; 700 pages;164X110 millimètres; reliure veau plein; avec dorures
au dos; tranches rouges [Cluj (B.U.) Museul Ardelean,N° 1084.
XLIV
CONSEILS DE POLITESSE
Titre : hiputuin || auinui^uitluipnLMb\juU\t || huinbuinuin
uipuipb\ui\i 'p tfpng ut\kuitL^U || ut^buittÇu 3l"[^"iu'btiL.j b
uijiitg hbnpuui^buigt || /3uiptulmhb\ui\t iput miuigL.itg ibnitL.1^
'p ILUJ p (ajouté après coup: [jui2[uibk]put[ui\g iTpipput,
put! uippujjp*]^
Ilpuinnuinh b opb'buibb[ui^ juututb Jbpu\\~
mpli 'p ^. Puiputi^ "i,uiuutnL.ph[ui]'ut \\ (ajouté après coup :
54 F. MACLER
[A. 'p bLpoUuiL.npl; tîpippT-uipbuîu*\ || J""^t lL^p^n'-Pa[u'u]
iThpnj nibn. 1764* || puut pTiiL.ujb'"uitL.p-b[uib] iuijng.nifJu.: 'p il^h^uipli* « Conseils de politesse, recueillis des
oeuvres du Père Jean et d'autres auteurs. Traduit de
l'italien en arménien (par les élèves de l'abbé Mkhithar)
et remis au net par le Père Basile Nastourian [et un'rë-
ligieux Mkhithariste], en l'an de notre salut 1764 et,
d'après l'ère arménienne, en 1213 à Venise.
Sur le premier feuillet de garde, on lit : «£. t,. P*
1760 ; puis *£. t,. puipubnpu £ tjLUULnnup. pbpbui^ £ b.
a.pbuti £ 'p t[Çhl;uiplit «le vénérable père Basile; 1760.»
puis : ceci est [un don] du vénérable père Basile Nas-
tourian, apporté et écrit à Venise».
Après le titre, avant le texte, le é-uAnugnuîtu apnju
«l'avis de l'écrit» est signé ainsi:
utuuiputuîli àuinuijî. puipubn Xjuiuuinunt
Jjpo'huiL.^n^p ifhipp-utpuiU*
« don de l'inutile serviteur, le P. Basile Nastour-
[ian], religieux Mkhithariste (consolateur)».
En face du début du texte, une image imprimée re-
présente Jésus au berceau, à côté d'une cheminée où
pétille une flamme, tandis que le petit Jean Baptiste se
prosterne devant lui et que la Vierge est assise à la tête
du berceau.
XVIIIe siècle; écriture notragir; papier; 48 pages;
170x110 millimètres; reliure maroquin plein, noir, mon-
tée sur bois [Cluj (B. U.) Museul Ardelean, N° 1085.
XLV
DICTIONNAIRE LATIN-ARMÉNIEN
Manque le titre. Premier mot: abbrevio; dernier
mot : Zoophiti, avec cette définition : "Onntppuiuij^, wj.
up'iioU, UIJUD, ttpp. b% phiU-p-bunTp tfb^utb 'A i/ç9 uiubng,
MANUSCRITS ARMÉNIENS EN TRANSYLVANIE 55
b libliiiuîubutg* « Les zoophites, c'est à dire ceux qui
tiennent le milieu entre les plantes et les animaux.
XVIIIe siècle ; écriture notragir ; papier ; circa 400
pages; 161x110 millimètres; reliure maroquin plein
noir [Cluj (B. U.) Museul Ardelean, N° 1086.
XLVI
PENSÉES ET MÉDITATIONS
Titre : uutuib-itL.p-p^uh^ || ttah^ui^^ || upbuti 'p Ju/uu
"IPW"]./" nuiaut\nnL. || juttfft ui\buinYh 1794* « Méditations
spirituelles. Ecrit dans le couvent de saint Lazare, l'an
du Seigneur 1794».
Vis à vis du début du texte, une image imprimée
porte la légende :
S. Peregrinus Latiosus O. S. B. V. M.
iEmiliae Apostolus obiit A0 1395.
Le texte, surmonté d'un frontispice et flanqué d'un
ornement marginal, débute : Auîuutiuuipil \\ tîm^ptinuibulu..,«la voie purificatrice...».
On traite successivement dans ce livre : juinmau
npbpuid'iiini-[p:]b[uj'u], j LUnui au Lun.ui^nupJb\uMj], j LUnui nu
fuuiift, j m nui nu GujJ'pbpiiL.[J3-]b\Luu], iLUnui nu uiptiuipitt—
pjb[ui]'ii ut[uuinL.bn]j, etc. «au sujet de la gloutonnerie,de l'avarice, de la croix, de la patience, de la justice de
Dieu, etc.»
XVIIIe siècle; écriture notragir; papier; 255 pages;
164X115 millimètres; reliure veau plein, avec dorures
sur les plats et fleurons au dos [Cluj (B.U.) Museul Ar-
delean, N° 1087.
56 F. MACLER
XLVII
Titre : pufug f"^ p 4^PUJJ II uju,l[u"inL-P'a[u''"]g np-p
|| Zutun.huip'u 'h tfututnuguAibA || nufuiuiutpuitLt || pjuipnifui~
"bnufflbutiT^p uinhui[ 'p inni^iT^uiliutu || pjnpÇpituiuibutpl;* ||
jutifp ui\buin?ÇU 1753* || 'p tl^b^uipli* || %p tfufuu uppnjhnLUa LUp nu: «quelques mots sur les fautes que l'on com-
met en offrant la sainte Messe, selon la rubrique du
Missale romanum,— l'an 1753. Venise, saint Lazare.
Au verso du premier feuillet de garde : Ex libris
R. P. Zachariae Wertan De Donogan. A. D. 1809. 18 a
9 bris.
XVIIIe siècle; écriture notragir; papier; 26 pages;
162x110 millimètres; cartonné [Cluj (B. U.) Museul Ar-
delean, Ne 1088.
XLVIII
Titre : bpUT-nL.p-pùli || 'ituipjuiLuuiuipuiuuinL.P'b\uitù^\ || utn
ifuiiV || uinut^uinpbuti 'h || jttL.iFkuul; ImpoliLUun pi; || Luipq.p'ïi
jhunuubufug || 'A hpui^ufuu ttpnj b.bgh, utliipti, np || butait-
gb utiLubi puipunn u/iignuuu: || Qui jUuipup, || bu linp *un~
pnn.nunnLuunpbuji uitt bnpui j^puibhguu LUif bit LUu\n up\p £u#_
nnpnnL.\P^]bïujYU, np n[««j] ^ufUpuibuiiiuiuih,u punnulibuii
l/futi 'h || ifbv-'L inotf, dluiuYu pbn.nu\\utnugujubinj DÎI[/Ï1U[III]utn uijuLup\\ub unt]npnu\léF\li\uu] luiunuph Itnj {l'uni uitfb.
"uutu\nL.p]p Çuinnp\\q.nL.p-b\uiYut || pi LUp nifuiu b" i 'h îbqnutfu
putuiiuibu/U^ || 'p tfbpu puipputn, jutup'u utïbuinlV' n. y.
[p. ['""* || 'p Jufuu îîpufu&Luiig Çuijutaubuijg* || 'A JlfuÇuipll*
Exercice a la préparation a la mort; propose par un
certain moine de l'ordre des jésuites H... traduit de la
(') Cf. Esercizio di preparazione alla morte, proposto da un
Religioso délia Compagnia di Gesù, Bologne ed in Parma, PerAlberto Pazzoni e Paolo Monti, 1695, 24° (Par le P. Jean Pierre
PINAMONTI, né à Pistoia le 27 déc. 1632, mort à Orta (diocèsede Novarre) le 29 juin 1703. Ouvrage traduit en espagnol, en fran-
çais, etc.
MANUSCRITS ARMENIENS EN TRANSYLVANIE 87
langue italienne en notre langue, l'an du Seigneur 1738,
au couvent des Moines arméniens, à Venise.
XVIIIe siècle ; écriture notragir ; papier ; 39 pages ;
158X109 millimètres; cartonnage bariolé [Cluj (B. U.)
Museul Ardelean, N° 1089.
XLIX
RECUEIL DE POÉSIES, SU% br% etc.
Au début, 8 feuillets blancs. Puis, une image impri-
mée, au verso du feuillet 9, représentant la Trinité, po-
sée en l'air et reposant sur les nuages portés par les
anges; avec cette légende:
Luifb'uuiunupp bppnpnnupJpuU,
utn'up lïbn iflinp^uig paibnupT-pLU*
«Très sainte Trinité
« Donne-nous la plénitude de [tes] grâces.
La première pièce, titre à l'encre rouge, est intitu-
lée : uPpnju "bbpubup biuiibgunj £uj/||fïn buip-nt-nplinup
LUULugb\ui\i, puihp || ifui npTufh ut g utn u^nup^p ^pb^utuil^ut^
Lui;mu q.uippnh\u b. ifpguijt;! b || utn uttfïb'ltuijli^ nopu bplf~
liLuunpuig bVit || nuiunug. nuiufuuiunp || Kuiihnil: « Paroles
de supplication dites par saint Nersès Klayétsi (*), catho-
licos des Arméniens, aux saints archanges Gabriel et
Miqayêl, et à toutes les armées célestes, en 9 classes ;
en mesure métrique».
Quelques pages plus loin (le ms. n'est ni paginé ni
folioté) on lit ce titre à l'encre rouge: ut[butnju "bbpu^up
u[n]ii[n] / butpubnuinup || putU pipututnu nuunuSbutuppuig ||
ifuAtbutUg, 'p nptïùig uijpnupb'iipg || ututnpg nutuiliuti-np
^ut\\ipni[* « Du seigneur Nersès, le saint évêque, parole
(!) Célèbre patriarche arménien du XIIe siècle; cf. Sukias
Somal, quadro..., 1829, p. 82 et suiv. Connu aussi sous le nom de
Chnorhali.
58 F. MACLER
de conseil aux jeunes gens studieux, sur le sens des
lettres de l'alphabet, en mesure métrique».
On donne ensuite d'autres oeuvres du même Nersès
Episkopos.
Plus loin, titre en rouge : plnunpJ tPptppJutpuiliui'hutïbuinVu "ukp\\ubup Guting butpTnL.nhbnup, utn || nuit b&~
juufù uipbubibuîh, Juiuli npn\\L.n i uiuipuiduiu tîbnui^uhini*
«Lettre consolante du seigneur Nersès, catholicos des
Arméniens à un certain prince d'orient, au sujet de [son]
fils mort prématurément».
Plus loin, à peu près au milieu du volume, après
Un feuillet blanc : ^Pf- u. bipuim iTufubuihg utn nuu\\nuu%
nppULnnul;uiliLUuli i/wpnutuia\\utnL.I3-b[uiut «Chant et COn-
seil aux jeunes gens pour l'étude de la doctrine chré-
tienne».
Plus loin, d'une autre main, titres en noir: nni[ui~
uufùnL.p7p[ûb] t,bppuutjp « Eloge de Hérissa »C).
Plus loin, d'une autre main, d'une encre effacée:
«bpq. utn ut[uutnuut]a-uta-ltutj «iChant à la Mère de Dieu».
Puis, d'une autre main et d'une autre encre, au
verso d'un feuillet: LppTu/upui u[p]p[nj] ïopu tfhpnj || flft_
mniip U.pputjp «litanie de notre saint père, l'abbé An-
toine».
Les 3 dernières lignes du manuscrit se lisent:
S[b]puttTp tfbpnil j[punujupu g\npuutn\up npnuiî i[ul~
J^lt; iputnjt pytuutiinuÏKj]p\uU^ b. ui\ui\utpL. utjft[if] b tfpjut
L jutL.putbutUu* Uifbfu* « par notre Seigneur Jésus Christ
à qui sied la gloire, la domination et l'honneur mainte-
nant et toujours et à jamais. Amen.»
Puis viennent des feuillets blancs, représentant à
peu près le quart du volume.
Au verso du premier feuillet de garde: Ex libris R.
P. Zachariae Wertan De Donogan. A. D. 1809. 7 a 10 bris.
XVIIIe siècle ; écriture notragir ; plusieurs mains et
O De Minas Thokatheci, publié par le P. Akinian, (.fin
uim'itq.ni.pimiuiu„mumtf.pp•Vienne, 1921, p. 102-111.
MANUSCRITS ARMENIENS EN TRANSYLVANIE 59
plusieurs encres ; papier \ circa 250-300 pages ; 155 x 80
millimètres; reliure maroquin plein, noir, avec bois à
l'intérieur des plats et rabat sur les tranches latérales
[Cluj (B. U.) Museul Ardelean, N° 1090.
L
VIE DE L'ABBÉ MKHITHAR
Titre: Zutifuinout || nmnnuuih- outngp Juipnug \\ 'A tin,
pitit Juipnug b. bjfuutg || ifpjppjutpuij tFbu~p b. uinuifp'b
uippuijb nutputnpbinj || 'A /. WniutB-^nu mïumnuui]o~ui\\-
pufii tl[ui\pn.[ui\uj[b\utb «Extrait abrégé de la vie... du
grand Mkhithar, premier abbé, par le P. Matthéos var-
dapet théologien.
Un deuxième titre, au-dessus du texte, porte : $««-
tfutnouinL-p-pluu] ]| Juipnug || ut[butnpt utlbutnYu nbpuiuiui.m bu puipni^uwuibmlfu tfhippjwpmj tïba-p || utppuijpt «abré-
gé de la vie du seigneur très révérend, le pontife Mkhi-
thar, le grand abbé».
Texte incipit : bruwL. J'u/unulfu JpippJutp || 'A J'ui\\up'u
uiubnj, 'h nuiuutnp"b buiuiuiuin.nJ\\bhnj. p auinuinpu ub~
putuutbnj. p putpbWujui^ut b-'îinnuig:... «Le jeune Mkhi-
thar naquit en Asie, dans un canton de Cappadoce,
dans la ville de Sébaste (Sivas) de parents pieux,..».
En face, sur la marge droite, la date : juttfp m[buin}'u
1676 b 'p p7nup"h Zuijng n & p b, 'p ipbmpifmpp 7* «l'an
du Seigneur 1676 et l'an des Arméniens 1125, le 7 fé-
vrier».
Entre la préface et le texte, une image imprimée, re-
présentant peut-être un évangéliste assis, écrivant, nim-
bé et barbu; sans doute saint Marc, puisque le mufle
d'un lion est dessiné, assis, à droite du personnage.
A la fin du texte, ce renseignement: ««£«/ utumlgu
j LUImil b ip'bp'u || PpL. Lu^tubbputuig ti[ir]^r[u/] ^uiUn\bp\i. ||
60 F. MACLER
m'hnuuiiîpp pupbutbg* « Voici, à partir d'ici apparaissent
le nombre de ses disciples, avec leurs noms».
A la fin du volume, on a intercalé un cahier de
livre imprimé, contenant des prières (utnopJg). Sur la
dernière page (p. 46), se lit: umnJ'nufip «Psaume XXII».
XVIIIe siècle; écriture notragir; plusieurs mains;
papier; 100 feuillets, dont quelques-uns anépigraphes;
165X106 millimètres; cartonnage recouvert de fleurettes
vertes [Cluj (B. U.) Museul Ardelean, N° 1091.
LI
FRAGMENT DE RITUEL
Titre : utuiutuiput^nb npalA nu utubutuipuiul^u || uinuif
utubinu uiulfU m oubli uopuij [| uuintînuhbppt |[ UbpwUh but.
uuipmbt « Psaumes à réciter avant le livre et l'évangilede la messe suivant les fêtes. Dimanche ordinaire. »
XVIIIe siècle ; écriture notragir ; plusieurs mains ;16 feuillets non reliés, non cousus, non brochés, tenant
en 2 cahiers 155X111 millimètres [Cluj (B. U.) Museul
Ardelean, N° 1092.
LU
HYMNAIRE
Ms. incomplet au commencement; débute: Pp. pnp~
pnpbuii. b. putntfbing'U Çbpnd\\nputj nlimnmu nutnglt uttp,
^plpuiiïu iîui\\ûnjuignjg... «... en délire, la danse des piedsde la jeune fille faisait plaisir aux invités d'Hérodiade».
Puis vient un texte muni de notation musicale, ce
qui semble dénoter un charakan.
Vers le milieu du volume, qui n'est ni paginé, ni
folioté, cette partie du manuscrit se termine par ce mé-
MANUSCRITS ARMENIENS EN TRANSYLVANIE 61
morial : qtîbqiuunpu b-uinnul^ ULu/ipu l| Jp^g^P "4 hq^puijpg
iTpnJ «»[£]/» nn^npiTbmpu. b uîh qui p nn uj3 b^utU} qpniu ||
uitufbqutnbp ibpnun. utqui^bJ't «ô frères, mentionnez par
un Seigneur ait pitié moi le scribe pêcheur Dzarouk, et
excusez le manque de parure de cet écrit, je [vous] prie.»
Puis une autre écriture, très laide, suivie d'une
écriture aussi laide, intitulée : utmq nubbuthg « hymnedes Oskianq», suivie de mm» luijpuiuibutuig «hymnedes pontifes»
Ensuite vient un titre en rouge : P^p"" i^à'fh « 1014
E. A.» (=1555 J.-C.) suivi de ces sept lignes:
pufuutip ut nui yb nJpp'li plful;b. mu!unumhtp'u A Jbp LLU. btnflt £b. buipubp upuia. mnnbp'u 'buiH
ufùyt;. pub b i/*£9 uiuipqutuinifuipp
qutu b. ^ututibu. tîuiputb util nuit mnuJr
un Jbp hfiibu buipupu qHiuiu juiuutp utti n$ Jpbuibut
« La clé de la première lettre est /» (r),Le propriétaire en haut est le bélier,Les lignes en rouge sont les années bissextiles.
Et quand tu arriveras au milieu du calendrier, mon-
tant d'un quart au mois de mars, tu continueras et tu ne
te tromperas pas sur la solution.» ? ?
Suivent 11 pages de tableaux, avec caractères rougeset noirs, 1 feuillet blanc et le texte reprend avec un
demi frontispice et 1 dessin marginal, très rudimentaires,noirs et rouges.
Sur le dernier feuillet, un chant d'amour:
Sutq unpnj utuutgbutp*
ujtpnJ nupwpinufân\ufu\ Jutif £ qbututgpp
ptpifb/ntJ. fuptfbinJ. bit A'îni J'ommgbp
tïoutuigpp. tfoututgpp.
butpout bif htpuut ututjo'utp. uibuot[ut
puutphp. puiqubuti huiun^ut b. quoi
mSnju. J'bp&.bgbp. tfbptkbgpp.A pbq 'uuijb'u. uttf^ii. utuHt jtitik bpuiii
62 F. MACLER
b 0-^ nuuhu uiuik Juijbi nu ubpb/p
LÏpi)ut Jim nui un p bbuuiu b utiu uiifa'ii
h b butlipn. pn bpb^uipbù9
'uuiqhtp IttFufu
nubnjh utpuipuigng. p.
« Chant d'amour.
Sache que c'est l'heure de la joie par l'amour,
En buvant, en buvant; viens près de moi; approche-toi,
Approche-toi, approche-toi,Il me tarde de te voir ; je languis à ta vue,
Assise en face de moi on à ma droite.
Approche-toi ! Approche-toi !
Tout le monde te regarde. Tout le monde me dit:
« Heureux toi qui as une personne dont tu peux jouir »
Reste toujours majestueuse aux yeux de tout
le monde ; je prolongerai ta vie si belle,
Ainsi que l'or arabe.
XVIII0
siècle; écriture notragir; papier; circa 250-
300 pages ; 150X100 millimètres ; reliure orientale gau-
frée, avec traces de 2 fermoirs arrachés [Cluj (B. U.)
Museul Ardelean, N° 1093.
LUI
Titre : bjtpT-nupT-pùli Zn\\n.bunp [ qjtiL.pt U,. || 3 w nui nu
bnuhtnnui inpnnpd'ufh || utn uinui^ltimup-p\uU\u* « Exercice
spirituel. Chapitre I ; au sujet de vifs conseils pour la
vertu...»
A la fin du texte (p. 99) : tluipt&uîu || tpmnp tpplp^fu,b. jp^uimuili q-pipii « Fin. Gloire au Sauveur et Mémo-
rial du scribe».
XVIIIe siècle; écriture notragir; papier; 99 pages;
150X93 millimètres; décousu [Cluj (B. U.) Museul Ar-
delean, N° 1094.
MANUSCRITS ARMENIENS EN TRANSYLVANIE 63
LIV
ABRÉGÉ D'ÉLOQUENCE
Titre '• ÛmpututuuiUnupb\uU^ || £ut lïm no ut b\ui\i* || 'A
unuttl^b || 'p tl^b^utpli || 'p u[nup]p quiqutp || 1828. utmppi29* Eloquence, abrégée de SoavêC) à Venise, à saint
Lazare, 1828, 29 avril».
Sur le premier feuillet, non folioté : jutnm^uipuîunu.
\fi]K'^u] «avant-propos».
P. 1 tTutuU uinut^n'ii || juiquinu pltnÇtuiunup buiiiniiuig
puipung ptoubLnj «Première partie ; au sujet des règles
générales de l'éloquence».
P. 25, ûuiult bpl^pnpq |] jutquiqu Ûuipuiuiuuîuuibulii |j
utpi.mli luipuinpuib-ng « Deuxième partie : au sujet des
ouvrages oratoires en prose».
P. 137, Uutu'< bppnpn. || tutnuiqji nbpklnnuiliuîU utp-nubuutb || b. Quiipuiphpbut^ ^mpmupuibngt Troisième par-
tie : au sujet de l'art poétique et des ouvrages métriques».
XIXe siècle ; écriture notragir très fine, presque
chéghagir; papier; 233 pages; 137X80 millimètres; car-
tonnage jaune, dos vert [Cluj (B. U.) Museul Ardelean,
N° 1095.
LV
RECUEIL DE PRIÈRES ET DE LITANIES
Incomplet au début. Manque une dizaine de feuil-
lets. Texte incipit: iwi&tp lipi'unpilpd', np "bmjpu nptf\\
(1) fypurubhuhnu J]nutin_^ \J,pnL.kuuifiuj%urùtu%h""^ §pLULÎutnuiiunt.—
Ppih. pulpv!m'uhg 4. «. fiu.y.pu.mnj.p: Venise, 1825. 1857.
Je pense qu'il s'agit de Giovanni Francesco Soave, littérateur
italien du XVIIIe et du XIX* siècle, né à Lugano en 1743, mort à
Pavie en 1806 ; fut proviseur du lycée de Modène et professeur d'i-
déologie à Pavie. Professa aussi la poésie et l'éloquence à Parme et
à Milan. Son ouvrage le plus réputé, ce sont ses Novelle morali,
qui furent traduites en 1790 par Simon.
64 F. MACLER
t[pufu ui[ putqgp ui^nif... ce qui se traduirait littérale-
ment en allemand «Ich bitte mit Weinen dass du auch
auf mich schaust mit suessen Augen...»
Au milieu du verso du folio 1, ce titre: uinoplg
j[ui]n[iu]$ gmb qpmu\\uinifuîunupJp[iA] «Prière [à dire] avant
la confession ».
Puis, à peu près vers le folio 100, une image im-
primée représentant la vierge assise, tenant l'enfant dor-
mant, la tête appuyée sur l'épaule droite de sa mère,
avec, en bas, cette légende : Mater amabilis ora pro no-
bis.
En face de cette image, ce texte : uiuiuipuiuutnu\\„
pT-puii || 'p mai mpu ui oit ut ht tfpn upTb^uth^g || uïnuplp utïuut.
nuui^a-uio^Up p\uut\ bopT'hbuib m\\nmppchnupJb\mcU]g €ù\n\pui*
\\juinui9'iinuJ' utunupt || pinbuipinuïpT-^pïuii^ u\nup\p utluut-
nuuii&utd-hpi «Préparation en l'honneur des solennités
de la sainte Mère de Dieu ; suivant ses sept vertus. Au
premier jour: humilité de la sainte Mère de Dieu».
Plusieurs feuillets blancs.
A peu près au milieu du volume, le portrait de
Louis de Gonzague, imprimé, avec la légende : S. Aloy-sius Gonzaga Soc. Iesu. En face, le texte : ^bpiïbnutu.
nnupTb\jLlt\ || utn u\nup\pii uiionpnu bnuq,'butj || nnp but.
utuipb^n ^ ifàp tfpifh'"ug || 'A 4^3 ktPUJktut II Htpwut*ccDevo ion a saint Louis de Gonzague t1), qu'il faut ache-
ver l'un après l'autre, en six dimanches. Conseil».
Ce texte est suivi de deux feuillets blancs, suivis à
leur tour de : wqoplg ifufiiutu£p p7utq.utL.npp « Prière du
roi Manassé».
Ensuite viennent : bopTu uuupînup utuLm<j\\ptutpnL..
p7b[uiu] sept psaumes de pénitence» et nu/inunuîu umq,lïnuo || J\ui^u\V\ ptUnpbpnt qotfunL.pThuit || juiïumnub'n] tt
«divers psaumes pour demander le secours de Dieu».
(!) Né en 1568, mort en 1591; béatifié en 1621, canonisé en.
1725. En 1585, donne ses biens à son frère Rodolphe et entre aunoviciat des Jésuites, à Rome.
MANUSCRITS ARMENIENS EN TRANSYLVANIE 65
On trouve dans la suite, de ce texte non paginé des
bpq. «chants», n^p «lamentations», classés dans l'ordre
de l'alphabet hébreu: aleph, bêth, lamêth, chin, etc.
La dernière pièce, de cette écriture et de cette en-
cre, S'intitule : bpq mn bjtjûîi J'uippmtf. t^[ut]u[%] || uuuip.
qnL-[P][*[uib] onnj «Chant à ia vierge Mariam, pour la
pureté de l'esprit».
Puis viennent quelques feuillets blancs, suivis de
pièces d'une encre et d'une main toutes différentes du
reste du lus. La première s'intitule: ipfiuftipuijp um
u[nup]pti || o^uhliil^u iïl[pmpÇu « litanies à saint Jean le
Baptiste».
A la fin du volume, 8 feuillets blancs.
XVIIIe siècle; écriture notragir de plusieurs mains;
papier; circa 300 pages; 131x80 millimètres; reliure
orientale gaufrée, avec trace de dorure sur les tranches
[Cluj (B. U.) Museul Ardelean, N° 1096.
LVI
Ce manuscrit renferme différentes pièces, reliées en
un volume, les unes imprimées, les autres manuscrites.
1) Un fragment de livre imprimé, paginé 83-95 et
intitulé : utuiutpuiuutnuUTpuli utn unupp mmmmpmqïi «Pré-
paration à la sainte messe».
Une image imprimée représentant la Vierge tenant
l'enfant Jésus, debout, au milieu des nuages, entourés
de têtes d'anges; au-dessous, la légende: uHiutpmm bjtju
ut\uutnuui\h-uib-p% «l'immaculée vierge Mère de Dieu».
2) Un texte manuscrit intitulé : liuîunu hVunhufu
u[p}p["]j linuulfu J'mppmtînu « Canon de la naissance de
la sainte vierge Mariam » .
Une image imprimée représentant Jésus sur la croix;
légende: luujt>b pn j>\pppuuin\u bpbbp mmuLuubiîp cnous
nous prosternons devant ta croix, ô Christ».
F. MACLER 5
66 F. MACLER
3) Sur le feuillet suivant : '•"'pgp uiwutipiuipnu.
[pj]b[u/ii] «Questions de pénitence».
4) Une image imprimée représentant Jésus debout
tenant le globe du monde, de la main gauche, avec la
légende en bas: j[punu]u thpbpi undump^p «Jésus sau-
veur du monde». En face, début du texte qui s'intitule:
butpq. op£unupTh\utii\g \\jmpnupjbm'u utbutnh tîhpnt jï/tunu.
u]n || jf[ppuuin]upi «Canon des bénédictions de la ré-
surrection de Notre Seigneur Jésus-Christ».
5) Une série manuscrite de tableaux et de chiffres
(99 pages).
6) Un livre imprimé (372 pages) intitulé : b^uipnui.
L.n\pnutdpLJt || buiuuipuib\ut\g uiqokTpg | Hutj ut nui util huit g
bbb^nbguni || uiputpbuii uppnflt uut £ui\\butj •îuijpuiuibuip'u,b lTbu\\pnuimj Jutpnutuiïblutp'b, cbpi^uiutj h. 3n^u'u%nu
J'ufu^nmbjiùliun p || mmbSm\i jutifp /fi[Auifl]1> 1793 || b p
pTnup'h Gutjng fblfluP || p 4^u^ultkt t 4UJ'UU uPPttJ" Il
qutqmpnu* «Ordre des prières communes de l'église des
Arméniens, fait par saint Sahak pontife, Mesrop varda-
pet, Giut et Jean Mandakouni, imprimé l'an du Seigneur1793 et dans l'ère des Arméniens, 1242, à Venise, au
couvent de saint Lazare».
7) Ce texte est suivi d'un calendrier occupant 8 pa-
ges non paginées, puis d'un texte imprimé (15 pages =
\ feuille) intitulé : uiubutuiputtig utut'&uippt IIuiubutiupuiu
pum ITmutpJ^nup «Evangile du temple. Evangile selon
MatthêOS». Incipit : bu bphuti mpmmpu [j]punu]u p mut.
ûwpÇi? qptutjp... « et Jésus étant sorti du temple, il al-
lait... ».
8) A la fin, plusieurs feuillets blancs. Au verso du
feuillet de garde du début, un mémorial que je lis:
^hmifmqhpfiu tp^uiutuil^ £
![. ui[buinyii ^. (PuiuipT-^nup ij^ui^pn^ut^uj^lMUi^p
U' utqui pn util" np tlutpiûufhhguiu
p tl£uh.uipS jmiïp'u 1847 p jnu.
<unuuiph 5, uni mg pppbu
nupTuupg
MANUSCRITS ARMÉNIENS EN TRANSYLVANIE 67
« Ce bréviaire est un souvenir du seigneur, le P.
Matthêos vardapet Maghaqian, qui mourut à Venise, l'an
1847, le 5 janvier, à l'âge d'environ 80 ans.»
XVIIIe siècle; écriture notragir et caractères d'im-
pression ; papier ; nombre de feuillets variable ; 120x80
millimètres ; reliure veau plein noir, avec fleurons au
dos, filet d'or sur les plats et trace de couleur verte sur
les tranches [Cluj (B. U.) Museul Ardelean, N° 1097.
LVII
KIPRIANOS
Rouleau de prières et de formules talismaniques,avec illustrations sans art, dans le genre de ce qu'onvoit dans cette sorte de littérature.
En haut, des traces d'une image très effacée, où
l'on distingue la robe verte et le manteau rouge d'un
personnage dont les mains sont ramenées sur la poitrine.Il n'y a plus de tête ; c'était peut-être saint Cyprien, ou
Nersès (?). Au-dessous, le texte d'une prière, très ef-
facé, OÙ je Crois lire : utqopTg uppnjii 'hbpubup fiuijng...
«prière de saint Nersès [Catholicos] des Arméniens...».
Au cours de ce long morceau, des subdivisions
marquées à l'encre verte et à l'encre rouge. Puis, titre
en rOUge : utqopTn uiutlluiu/iinupTh^uSii] b uiû"[huuijul .wp
jjfiimà'bmg... « Prière de préservation et de tous les mé-
chants ennemis...».
Puis vient une série de personnages représentésdans des ronds ; le 1er rond, plus grand que les autres,renferme le portrait de J.-C. Il est représenté en habits
pontificaux, manteau rouge par dessus robe verte, nim-
bé ; au-dessus de sa tête : «»[£]/» ut[uutnuut]è- « Seigneur
Dieu», et de chaque côté de sa tête : j[punu\u p[ppu.
uin]u «Jésus Christ».
Au-dessous de Jésus, dans des ronds plus petits, 2
par 2, saint Paul et saint Pierre, saint Andréas et saint
68 F. MACLER
Philippos, saint Yakob et saint Bardogh[i]mos, saint
Thomas et saint Chmawon, saint Mathèos et saint Mar-
kos (barbus), saint Loukas et saint Yohanrès (imberbes).
Titre en rouge: tîuinpTuihp uppng mnmpbLng% g[ppu.
mnu\b d\ut\uu~\ ut\m~\^ui\ut]%\n]uïI3'^b\u/li~\ a'ïutlnïut'i tïfiYii
w[umnu^n]j (en noir : ) ifmppmJ'fi * Prières des saints
apôtres du Christ, au sujet de la préservation du ser-
viteur de Dieu.
Au-dessous, une série de personnages peints dans
des cercles, et par symétrie, entre ces cercles, des for-
mules de prières intercalées dans d'autres cercles.
Au-dessous, et pour terminer ces ronds, une image
rectangulaire représentant le sacrifice d'Isaac : en haut,
à droite, 3 branches d'arbre, feuillues; sur la plus exté-
rieure, un ange, nimbé, ailes roses, saisit par le cou un
bélier; sous les branches, Isaac, nimbé, semble age-
nouillé, les mains derrière le dos, dans une tunique
rose; il est imberbe. A gauche, Abraham, nimbé; barbe
blanche, se tient debout tourné vers la droite, c'est à
dire vers Isaac ; de la main gauche, il a l'air d'expliquer
quelque chose à son fils, tandis que de la droite, i!
maintient un sabre sur son épaule droite, prêt à frap-
per. Il porte une tunique à raies vertes, très courte,
qui lui descend à peine aux genoux; ceux-ci sont peintsen rose, et le reste des jambes est blanc.
Au-dessous de cette image rudimentaire, un texte en
lignes croisées, qui forment des losanges.
Puis, au-dessous, une image représentant saint Sar-
gis à cheval, tenant son fils en croupe, marchant vers
la droite, tenant un sceptre qui se termine par une boule,dans la main droite ; les deux personnages sont nimbés.
Ils portent manteaux à raies rouges et tunique à raies
vertes. Sargis est barbu. Sous l'image ce titre en encre
rOUge : lîuinkTuîiio uppnju uuipquh oo/»Uf||*/[iu]/»[uf /] iu[uilf.
uf[ui]ti[n]u[pJlt]u\lu] p u-utn[m]j[p]'ii ui[uumuo-n]j (en noir:)
ifutpftutSp... « prières de saint Sargis le général, au sujetde la préservation du serviteur de Dieu....»
Le texte est inachevé et se termine par cette ligne :
MANUSCRITS ARMENIENS EN TRANSYLVANIE b9
... m-p hpl&ujjg isjmmuiu^juTuji «où que vous alliez, ré-
pondez]».XVIe ou XVIIe siècle; écriture notragir; papier col-
lé sur toile; 3m64X0m09; conservé dans un étui noir
qui porte la mention imprimée: ormény imatekercs a
XVI. szbol.
[Cluj (B. U.) Museul Ardelean, sans numéro.
LVIII
DIRECTOIRE OU CALENDARIUM
Titre arménien : moumgnjg.
Copié par Joannes Novak Gaspar, en 1802.
XIXe siècle; écriture notragir; papier; 173 pages;250X190 millimètres; reliure cuir [Gheorgheni, parochia
armeno-catholica, N° 1.
LIX
TÉTRAÉVANGILE
Titre arménien: tppg wdsuuupufup ; date de circa
1750.
!XVIIP siècle; écriture notragir; papier; 450 pages;230X160 millimètres; reliure cuir [Gheorgheni, parochia
arm.-cathol., N° 2.
LX
DIRECTORIUM AD BREVIARIUM
Titre arménien : moUiugnjg dunïhp^nL-pJhmu.XVIIe siècle; écriture notragir; papier; 140 pages;
280x230 millimètres; reliure cuir [Gheorgheni, paro-
chia arm.-cathol., N° 3.
70 F. MACLER
LXI
ORATIONES ET CANTUS LITURG.
Titre arménien : wqopjg ^u/um^u/v^ « prières di-
verses».
Copié en 1788; le nom du copiste manque.
XVIIP siècle; écriture notragir; papier; 180 pages;
230X190 millimètres; reliure cuir [Gheorgheni, parochia
arm.-cathol., N° 4.
LXII
DIRECTORIUM AD BREVIARIUM
Titre arménien : uioUuignjg éuiifhpani.p-huj'ii.
Copié en 1781 ; le nom du copiste manque.
XVIIIe siècle; écriture notragir; papier; 150 pages;
200X160 millimètres; reliure cuir [Gheorgheni, paro-chia arm.-cathol., N° 5.
LXIII
DIRECTOIRE
Titre arméno-latin : uioUmgnjg, Caland. ad Direc-
torium. Copié en 1734 par Ladislaus Nuridzsan.
XVIIP siècle ; écriture notragir ; papier ; 180 pages ;
200x160 millimètres; reliure cuir [Gheorgheni, paro-chia arm.-cathol., N* 6.
LXIV
RECUEIL DE PRIÈRES
Titre arméno-latin : w^ofig ^ufuui^ufup, orationes et
cantus liturg.
Copié, circa 1740, par Joannesz Kosza capellanusarm.
MANUSCRITS ARMÉNIENS EN TRANSYLVANIE 71
XVIIIe siècle; écriture notragir; papier; 160 pages;
190x160 millimètres; reliure cuir [Gheorgheni, parochia
arm.-cathol. N° 7.
LXV
RITUALE ARMENUM
Copié par Joannesz Kosza, circa 1740.
XVIIIe siècle; écriture notragir; papier; 200 pages;
190X160 millimètres; reliure cuir [Gheorgheni, paro-
chia arm.-cathol., N° 8.
LXVI
RITUALE ARMENUM
Le nom du copiste manque ; la date de copie sem-
ble se lire //zf/'S = 1126 È. A. = 1677 J.-C.
XVIIe siècle; écriture notragir; papier; 140 pages;
190X150 millimètres; reliure cuir [Gheorgheni, paro-
chia arm,-cathol., N° 9.
LXVII
RECUEIL DE PRIÈRES
Titre arméno-latin : mqopg qu/iiui^u/ii^ « prières di-
verses», orationes liturgicae.
Copié en 1761 ; le nom du copiste manque.
XVIIIe siècle ; écriture notragir ; papier ; 200 pages ;
190X120 millimètres; reliure cuir [Gheorgheni, paro-
chia arm.-cathol. Ne 10.
MANUSCRITS ARMÉNIENS EN TRANSYLVANIE 72
LXVIII
PSAUTIER {UWllMU)
Copié circa 1770; le nom du copiste manque.
XVIIIe siècle; écriture notragir; papier; 516 pages;
190x110 millimètres; reliure cuir [Gheorgheni, paro-
chia arm.-cathol. N° 11.
LXIX
RITUEL
Copié circa 1770; le nom du copiste manque.XVIIIe siècle; écriture notragir; papier; 140 pages;
190X150 millimètres; reliure cuir [Gheorgheni, paro-chia arm.-cathol., N° 12.
LXX
LIBER CANTICORUM (CHARAKAN)
Titre arménien : tppfi hpuid^muiliu/ù.
Copié en 1803, par Joannes Gaspar.
XIXe siècle; écriture notragir; papier; 230 pages;180X110 millimètres; reliure cuir [Gheorgheni, paro-chia arm.-cathol-, N° 13.
LXXI
RITUEL DES FUNÉRAILLES (lilLP<b (iU,flU'OEb)
Titre armeno-latin : pujiinuffu, sepultura.
Copié en 1847; le nom du copiste manque.XIXe siècle; écriture notragir; papier; 130 pages;
160x110 miliimètres ; reliure cuir [Gheorgheni, paro-.chia arm.-cathol., N° 14.
MANUSCRITS ARMENIENS EN TRANSYLVANIE 73
LXXII
BRÉVIAIRE {d-aiï'U/hl'P-fi)
Copié par Caietanus Piroska paroch. ; la date man-
que.
XVIIIe siècle; écriture notragir; papier; 400 pages;
160X90 millimètres; reliure cuir [Gheorgheni; parochia
arm.-cathol., N° 15.
LXXIII
PRIÈRES ET CATÉCHISME
Titre arménien : ippji u"l°P^t3 "- iyiftbnJpaù*nL.u.
Copié en 1750; le nom du scribe manque.
XVIIIe siècle; écriture notragir; papier; 183 pages;
160X100 millimètres; reliure cuir [Gheorgheni, parochia
arm.-cathol. N° 16.
LXXIV
PHILOSOPHIE DE COTIN (?)
(d'après saint Thomas [d'Aquin] )
Titre : ippihunipuiinL.J3-pL% pu m ufuuinuipuihihuig II
uiuiiu^tniliutLniîUhnpg nL.uitL.gifu/Ug upanfli /cfrnifujjpt Qlit-
ÛntLUjju, qippqntLUiju, npuipn iwl^ufltu, II nifhp uifhpnp ~
q.ujjut «Philosophie selon les études immaculées et sûres
de saint Thomas : la logique, la physique, la morale,
la métaphysique». (')
Auteur: ^uipmij.phghui^ p %op£ fppwj fâuito'uprtu£
bntluip'hhuiu linîniip^p'huigL.ni. l^iupn.p'u putpn an nul g uppui~
(!) Traduit par le P. Vrthanès Askerian, à Venise, 1750, 4
volumes.
74 F. MACLER
au/un uiuuini-ujb-uipu/unL.p-hui'u i^mpif-uiuphui^t «Rédigé parle Père Fra Andonios KôtinianC) de Lemovitchi (Li-
moges?) de l'ordre des prêcheurs, docteur de la sacrée
théologie».
Texte rempli de fautes d'orthographe et surchargéde beaucoup de corrections. Pas de mémorial circons-
tancié.
XVIII* siècle; écriture notragir de l'année 1728;
papier; 544 pages; reliure en carton [Doumbraveni,
bibliothèque de l'église arméno-catholique, N° 1.
LXXV
Vocabulaire ou Dictionnaire de la langue armé-
nienne, en arménien.
Sans titre ni de nom d'auteur; reliure en papier;circa 600 pages non paginées [Doumbraveni, bibliothèquede l'église arméno-catholique, N° 2.
LXXVI
Malgré tous mes efforts, mes démarches auprès de M.
l'abbé Bodourian, curé de Frumoasa, sont d'abord restées
vaines. M. le Directeur général de la bibliothèque de
Cluj reçoit (27 septembre 1934) une lettre de M. l'abbé
(*) Il s'agit, selon toute vraisemblance, du dominicain An-toine Goudin, de Limoges, célèbre professeur de l'Université
d'Avignon, puis lecteur de théologie à Paris, mort le 25 octobre
1695, à l'âge d'environ 56 ans ; a écrit plusieurs traités théologi-ques ; cf. H. HURTER, Nomenclator... 3e éd., 1910, t. IV, col. 320.Voir à la Bibliothèque nationale de Paris les volumes cotés R37504-37507 et R. 11151-11154, s. v. Goudin (le P. Antoine). Voir,entre autres : Philosophie suivant les principes de saint Thomas, parFr. Antoine GOUDIN... traduit sur la dernière édition de l'auteur
par Fr. Thomas BOURARD... Paris, 1864, 4 vol. in-8° [B.N. R37504-37507.
MANUSCRITS ARMÉNIENS EN TRANSYLVANIE 75
Bodourian, l'informant que, à Frumoasa, «dans l'archive
de notre paroisse, il n'y a pas de manuscrit qui puisseintéresser M. Macler...»
Et cependant, un savant de Cluj, M. Julius Merza (*),me certifie qu'il y a au moins un manuscrit arménien à
Frumoasa (Szépviz); ce doit être un dictionnaire du
dialecte arménien de Transylvanie, très important, rédi-
gé par feu le curé Simon Farao, quand il était curé ar-
méno-catholique, avant le curé Vacar, à Gheorgheni. Il
pourrait aussi se faire,—
d'après l'avis de M. Merza—,
que le curé Farao ait déposé son manuscrit à Gherla,où il passa la dernière année de sa vie. L'actuel curé
de Gherla, M. l'abbé Alexa, me déclare ne rien savoir
de cette affaire, au cours de la visite que je lui fis, avec
M. Merza, le 12 septembre 1934.
Je regrette de n'avoir pas pu éclaircir cette affaire
sur place...
Une fois rentré à Paris, je décidai d'attendre pa-tiemment une réponse de M. Bodourian. Et voici que,dans le courant de janvier 1935, je reçus 3 numéros du
journal arménien Haï Mamoul (ziar armenesc), rédigé
par M. Bodourian à Frumoaso, datés des 30 décembre
1934, 6 et 13 janvier 1935 et renfermant les réponsesaux questions que j'avais posées au savant abbé.
Le N° 7, Ire année, daté du 30 décembre 1934, ren-
ferme un article du P. Bodourian, où il donne quelques
renseignements sur la ville de Frumoasa, qui est la 4e
ville arménienne de Transylvanie ; il y a 260 ans queles Arméniens y vinrent et s'y installèrent. Ils ont con-
(') M. Merza (Julius) né à Cluj, d'origine arménienne, mais
complètement magyarlsé, fait d'abord ses études secondaires au
lycée de Cluj ; puis il se fait inscrire à l'université de cette Villecomme étudiant en médecine. Il y passe deux ans, puis il se rendà Vienne où il eontinue ses études en médecine. Une cruelle ma-ladie des yeux le fait renoncer à cette carrière, et il se fait agro-nome. Il voyagea beaucoup en Europe où il étudia l'arménologie,et il finit par devenir un écrivain hongrois connu, dans la mesureoù ses yeux lui permettent délire et d'écrire. A beaucoup de mss.en souffrance, qui attendent le moment favorable pour les publier.
76 F. MACLER
serve jusqu'à ce jour leur belle église consacrée à la
sainte Trinité. Lorsque les Arméniens, sous la conduite
du P. Ziliftar Minas, quittèrent la Moldavie pour se
rendre à Gheorgheni, la classe commerçante resta dans
cette viile populeuse. Environ 250 personnes continuèrent
leur route et s'installèrent à Sepvic (Frumoasa) à 12
kilom. de Mercurea Ciuc. La principale occupation de
ces Arméniens était l'agriculture, et ce, jusqu'à ia der-
nière grande guerre; non seulement les terrains des
banlieues environnantes, mais les terrains de Frumoasa
appartenaient aux Arméniens. Les indigènes (Skouïs) se
mirent au service des Arméniens pour cultiver la terre,il y a de cela deux siècles et demi. Les Arméniens pos-
sédaient également plusieurs forêts. Les indigènes re-
gardaient d'un oeil d'envie les Arméniens qui, venus
d'un pays éloigné, menaient une vie aisée. Tandis queles Arméniens et les Hongrois vivaient en bonne intel-
ligence, ils étaient profondément haïs et enviés par les
Skouïs. L'élevage du bétail était entre les mains des
Arméniens de Frumoasa, qui allaient en faire le com-
merce jusqu'à Vienne, d'où ils rapportaient différentes
marchandises. La 3e occupation de ces Arméniens était
le commerce. Jusqu'à il y a 15 ans environ, toutes les
boutiques de Frumoasa étaient arméniennes, ainsi quedans toute la province de Ciuc. Actuellement, il n'y a
plus qu'un grand commerçant Arménien.
Dans le N° 8 du journal Haï Mamoul, 6 janvier
1935, l'auteur (l'abbé Bodourian) donne dé précieux
rsnseignements sur. l'église de Frumoasa, consacrée à la
sainte Trinité, et située au milieu de la ville. Or, quand
les Arméniens s'y installèrent à la fin du XVIIe siècle,les catholiques hongrois n'avaient pas d'église. Et quand
les Arméniens passèrent de Moldavie en Transylvanie,ils n'étaient pas encore unis à l'église de Rome. MaK
heureusement on ne possède pas de documents histori-
ques donnant les noms des premiers prêtres qui prési-
dèrent aux destinées de l'église et des Arméniens de
Frumoasa. C'est seulement à partir de 1756 que l'on
possède quelques documents dans lesquels on relève les
MANUSCRITS ARMENIENS EN TRANSYLVANIE 77
noms et les dates des prêtres qui présidèrent aux desti-
nées des Arméniens de Frumoasa: 1756-1758 Ter Hov-
hannès Oskéritchean..., 1758-1770, pas de nom à signa-
ler, 1770-1774, Ter Andon Bêdri, 1774-1779 Ter Hovsêph
Sèpher Parkhoudarian, etc. etc., 1914-1928, Ter Hovsêph
Vaqarian, qui est maintenant à Gheorgheni; 1928-au-
jourd'hui, l'auteur de ces articles, c'est à dire le P. M.
Bodourian.
Le N° 9 du journal Haï Mamoul, 13 janvier 1935,donne quelques renseignements sur les 4 manuscrits ar-
méniens conservés à Frumoasa et qui compléteront la
liste des manuscrits arméniens de Transylvanie, que j'ai
donnée plus haut, p. 22 et suiv.
1° Nor Charakanq (nouvel hymnaire). Oeuvre de
l'abbé Mkhithar, reproduction de ce qui a été édité à
saint Lazare. Ecriture chéghagir, 166 pages. Chaque
strophe commence en encre rouge. Pas de mémorial.
Sur le faux-titre, on lit: «fini le l 8'janvier 1824».
2° Prédications (guipnap) des »Dix commandements».
Explication de trois des Dix Commandements. Dits et
écrits par Ter Hohannès Gabtêpôvian (sic),, qui était
le curé de la ville d'Elisabeth (Elisabethpol), en 1817
J.-C.
Copié à la vill Î d'Elisabeth, le 9 septembre 1818;
signé : Ter Hôhan Gabtêpôvian, grand-prêtre et curé de
la ville; 143 pages.
3" Prédication [guipna) « Les quatre commandements
de Dieu, dits et écrits par Ter Hohannès Gaptèpovian,
grand-prêtre et curé {dnnnilpPuiu^kin^) de la ville d'Eli-
sabeth. 2e partie ; 1823 ; 169 pages.
4° Prédication {•gutpna)- «Je m'excuse pour les 6
commandements de Dieu. J'ai dit et écrit en 1826,
dans la ville d Elisabeth ». 129 pages.
78 F. MACLER
APPENDICE I.
De quelques noms propres de famille et autres en usage
chez les Arméniens de Transylvanie.
J'ai été frappé, à Gherla et ailleurs en Transylva-
nie, d'entendre prononcer des noms d'Arméniens quidiffèrent totalament de ceux auxquels nous sommes ac-
coutumés en France et en Orient. Il m'a paru intéres-
sant d'en relever quelques-uns, qui figurent dans la liste
qui suit. J'ai été aimablement secondé dans cette tâche
par MM. Ion Mushlea et Ernest Armeanca, bibliothé-
caires à la bibliothèque universitaire de Cluj.
Aj an
Anyegzsi
Asvadur, forme abrégée de l'ar-
ménien «Astouadzatour»,
Dieu-donné, Déodat.
Azbej
Banyai, en hongrois, «mine»,nom typique pour désignerun Arménien.
Batrin, du roumain batrân
«vieux», pur nom armé-
nien de Gherla.
Begidzan (-djari).
Bocsanczi
Bogdan
Bogdanffy
Borbath, du roumain : barbât
chomme», «vir».
Boszu, en hongrois : = « ven-
geance ».
Burjan, du roumain buriana
«mauvaise herbe».
Capatan
Capdebo, = «tête de boeuf», nom
propre arménien de Deva
(= Gaptêbovian).
Covrig, en roumain «croissant»,«bretzel».
Csala, en hongrois: Tcholo.
Cubani (Kubani), en roumain eubani = avec de l'argent».
Cztz (tsets).
Daibucat, en roumain, sobriquet
pour désigner un Armé-
nien ; la forme roumaine
correcte du mot est : dam
bucata «donne à manger»,déformé en daibucat,
Deak.
Donogan, voir supra,, p. 23 n. 1.
Duduts, en roumain dud = mû-
rier; dont Duduts est le
diminutif.
Dzsakebin (Djakébine) = Joaca
bine en roumain, signifie
«joue bien», «danse bien»
désigne un Arménien, dans
la région de Doumbraveni
MANUSCRITS ARMÉNIENS EN TRANSYLVANIE 79
Ember, en hongrois : «l'homme».
Estegar
Fekete, en hongrois «noir».
Flintok
Fogolean
Gamentsi
Geudoan
Gopcsa
Gorog, en hongrois : «grec».
Govrig
Ibraileanu
Isekutz, désigne un Arménien,nom fréquent à Deva, à
Doumbraveni, à Lugoj.
Kamf
Karacsony, en hongrois : «Noël»,en roumain: eraciun «Noël»
Kasza, en hongrois : «la faulx».
Kerpit, du roumain carpit « ra-
piécer».
Kheul, du roumain chel «chauve».
Kolumban
Kopintean
Korbuly, du roumain corbul
«corbeau».
Kovacs, en hongrois «forgeron».
Kover, en hongrois « homme
gros ».
Kozsokar, en roumain: « four-reur».
Kuibus, du roumain cuib «nid».
Laszlo
Lengyel, en hongrois «polonais».
Madgearu, nom d'un ancien mi-nistre des finances, rou-
main, d'origine arménien-ne. On lui reprochait son
nom et son origine lorsqu'ilfaisait de l'opposition au
gouvernement.
Martonffy, en hongrois «fils de
Martin».
Mesko, nom propre d'Arménien
de la région de Deva, dé-
partement de Hunedoara.
Moritz
Muradin, de l'arménien Moura-
dian, Mourad, Murad, Mu-
rat.
Nies (nitch), en roumain nici =
«ni... »
Novak
Nyegrutz, du roumain : negrutz,diminutif de negru «noir».
Ojegar
Orban = « Urbain ».
Orghidan
Pal, en hongrois « Paul ».
Pap
Patruban, singulier du suivant.
Patrubani, en roumain «4 cen-
times » désigne exclusive--
ment un Arménien.
Perint, du roumain Parinte «pa-rent ».
Platsintar, en roumain « celui
qui fait des gâteaux», des
placinte », désigne exclusi-
vement un Arménien.
Pongraz, dérive de Punguts, di-
minutif de Punga «bourse»,en roumain.
Pop
Sahin, l'arménien Chahin.
Sarga (Charga), en hongrois
«jaune».
Saska, en hongrois: «sauterelle».
Schilling
Simai
Simandan
Songoth
Stupjar
Szapanos, du hongrois «szapon»= «savon»; celui qui venddu savon.
80 F. MACLER
Todorfi, en hongrois «fils de To-
dor- = Théodore.
Torisnyas, du hongrois: tarisznya«sacoche , = l'homme à la
sacoche-, un pauvre, un
simple, qui n'a pour tout
bien qu'une sacoche.
Trandafin, en roumain «la rose- ;nom pur d'Arménien.
Treskovan
Turcsa (tourtcha).
Tuzes, en roumain «embrasé >,
«plein de feu».
Urmanczy (ourmantsi), devenu lenom d'une célèbre famille
de la noblesse hongroise de
Transylvanie, passée à Bu-
da-Pest
Vajcsuk (Vajtchouk).
Vakar, en roumain Vacar =«ra-
cheo.
VoinarVoith
Zabolik
Zeffer
lottig.
MANUSCRITS ARMÉNIENS* EN TRANSYLVANIE 81
APPENDICE II
LE DECLIN DE GHERLA
Il ne sera pas sans intérêt de signaler ici un article
paru lors de mon séjour à Cluj, dans le journal Keleti
Ujsag, N" du 6 septembre 1934, et relatif à la décadencede la colonie arménienne de Gherla. Cet article est
signé : Dr PAPP Bogdan. En voici l'essentiel.
1° On veut transformer te cenfre arménien florissanten village.— Depuis l'apparition du roman de Franz
WERFEL, Les quarante jours de Musa Dagh, qui est l'é-
popée du martyre des minorités, le problème arménien
est à la mode en Europe. Les journaux ont toujoursannoncé les massacres des Arméniens, massacres quisont devenus la destinée de ce peuple exploité et mal-
traité en Turquie, en Perse et en Russie, et qui pour-tant a été un des premiers à embrasser le christianisme,en restant le gardien fidèle de l'esprit chrétien en Asie.
Par suite des persécutions, ils ,ont pénétré peu à peuen Europe, surtout dans les principautés moldaves et
dans la vieille Hongrie.
Le prince transylvain Michel Apafi I accueillit les
émigrés et, grâce à lui, les Arméniens ont pu fonder
une ville dénommée «Compagnie arménienne», organi-sée juridiquement et moralement, et déployant une acti-
vité commerciale incomparable à cette époque.
Szamosujvar ou Gherla a 3000 habitants et elle a
été le chef-lieu du département., Son premier présidentdu tribunal, Sirnay Grégoire, était d'origine arménienne;il fut député, mais, après 1848, il fit partie de l'oppo-sition. Gherla a rivalisé avec Dej, au point de vue com-
mercial ; mais elle a perdu la partie, étant donné que,
par l'union des deux départements, Dej va devenir le
chef-lieu, au lieu de Gherla. C'est alors que le déclin
de Gherla commence, quoiqu'elle garde encore, jus-F. MACLER 6
82 F. MACLER
qu'au changement du régime, sa richesse et son impor-tance commerciale. Après le changement du régime en
Transylvanie, l'aspect de Gherla change aussi. Au dé-
but, il semble que son importance va augmenter, étant
donné que le concordat sépare les Arméniens catholiques-
romains, en leur donnant un vicaire arménien. Mais à
l'occasion de ses premières visites, le vicaire se hâte
de quitter Gherla, voyant qu'il était impossible de cons-
truire sur des ruines.
2° On enlève chaque année quelque chose à Gherla.—
L'épiscopat gréco-catholique est transféré à Cluj et, avec
lui, s'en va la théologie, ainsi que d'autres prêtres de
Gherla. Une partie du département, une belle vallée et
quelques communes sont rattachées au département
de Cluj. La crise économique mondiale contribue éga-lement à cette décadence de la vie commerciale. Les
possibilités d'exportation n'existent plus. Un paupérisme
commence à s'étendre de plus en plus. Gherla est au-
jourd'hui une ville très pauvre. Les impôts sont énor-
mes, étant donné que l'on considère la fortune armé-
nienne comme inépuisable, et les entreprises commer-
ciales et industrielles sont ruinées en grande partie à
cause de cela.
Il y a naturellement des projets en vue d'améliorer
cette situation. On a pensé à rattacher les deux com-
munes voisines, situées sur le même territoire que
Gherla. D'autres ont parlé de restaurer l'ancien dépar-
tement avec le chef-lieu de Gherla, muni d'un Tribu-
nal. Mais les habitants, ruinés par les différentes con-
tributions et les impôts très lourds, ne veulent plus rien
faire, en vue d'empêcher que Gherla ne devienne un
village.Telle est actuellement la situaiion de Gherla qui,
jadis métropole arménienne, succombe sous le poids des
fardeaux de tout genre qui l'accablent. Aujourd'hui en-
core ville, elle ne sera plus demain qu'un simple vil-
lage.
signé : D 1' PAPP Bogdan
MANUSCRITS ARMÉNIENS EN TRANSYLVANIE 83
INDEX
(Les noms de l'appendice I, p. 18-80, ne sont pas reproduits
dans le présent index).
Agontz (mahtési) Manouk,
traducteur 22
Akinian (R. P. Mkhitha-
riste de Vienne 20
Alba Julia 10,14
Alexa 11
Alexa (abbé) 8, 75
Allemagne 11
Alfiéri. Voir Althéri. .
Althéri, le P. Laurentios48
Alyanakian (le P. Eli-
sée) 29
Amour (chant d') 61
Ani 9
Antoine (abbé) 58
Apafl. Voir Michel Apafi
Apathy, zoologue .... 16
Ardeal 18
Armeanca (M. Ernest) 8
Arménie 42
Arméniens 8, 75
Arméniens catholiques
romains 15, 82
Armenierstadt 19
Arménopolis 19
Armoiries des Mkhitha-
ristes 40, 52
Atlas linguistique de Rou-
manie 18
Aucher 29
Augsbourg (papier d') 23
Augustin (saint) 53
Autriche 11,13,14
Auxentius Varzarescu. 15
Awgérian (le P. Mkrtitch)
vardapet 29
Barboul (M. E.) . . . . 8,74
Bêdri (Ter Anton) 77
Bellarmin 40
Benoît XIV, pape 35
Berbérian (M. H.) 8
Bitlis 42
Blaj 15,18
Bodourian (abbé) 74,75,77
Boïtosh (M. Olimpiu) . 8
F. MACLER
Brachov 16
Ganoiis (règles)35
Gaffa (ville) 9
Chahin, (abbé) 8
Chants, hymnes 38'
Chapuis (M.) spéologue-1-7
Charakan 72
Charles III........... 11
Charmes (Thomas de),
franciscain 29
Ciangai9
Ciôflec (pinacothèque
V) . 18
Giuc 76
Classes des anges .... 57
Cluj- 7,14,15
Conseils 54
Gbnstairtinople 53
Gotin(?)74
Gracovie 53
Grimée 9
Dej81'
Dictionnaire de la langue:
roumaine. 18.
Dictionnaires, arménien,
italien, latin 26
Donogan (Zacharia Wer-
tan) 23 et passim
Donogan (K. P. Zacharia
Wertan); docteur de la
Pénitence, Missionnaire
apostolique in partibus
Transilvaniae 30
Drummel 27
Dumbraveni 11,19
Bzarouk 61
Ebesfalva 19
Elisabethpol 19,77
Elisabetstadt 19
Erdély18
Erivan 42
Erzeroum 42
Erzsébetvaros ..... 19; 21
Etchmiadzin 42
Etudes classiq.ues (insti-
tut des) 18
Farao (Simon) curé... 75
Fauget (M. Pierre) consul
de France 7
Ferhatian (le P.) 20
Frumoasa.. 8, 9,19, 74, 75
Gabriel, archange .... 57
Gabtêpôvian (Ter Hohan-
nès)77
Gabtêpôvian. Voir Gabdé-
DO 78
Galanus , 42-
Gas-par36
MANUSCRITS ARMENIENS EN TRANSYLVANIE *5
Gaspar (Joannes Novak),
copiste 69, 72
Gheorgheni 19, 75, 77 .
Gherla 7,10,11,19,45,75
Giut 66
Gonzague (Louis de).. 64
Gôrni (A. Lousik). . .. 41
Goudin (Antoine), domi-
nicain 74
Govrik (Mgr.) 20
Grammaire latine 29 et sui.
Grammaires 23, 29 et suiv.
Grégoire l'illuminateur 38
Gurghiu 10
Gyorgyo Szent Miklos 19
Habsbourg 13
Haïaqaghaq 19
Hérissa 58
Hirsch (Dr Hugo) 8
Hongrie 15
Hongrois 9
Hymnes 60
rbasfalov 19
Images et illustrations 29,
30, 33, 35, 45, 47, 59, 64,
65, 66, 67,68
Jean 37,42, 54
Jean le Baptiste (litanies
de) 65
Jean eatholioos (historio-
graphe) é2
Jean Mandakouni .... :66
Kelemen (M.) Archivar 8
Kiprianos 67
Kosza (loannesz), co-
piste '70,T1
ïjni/uip'ulrufu ( 3>puj UMhn.o~
%pnu 74
Lapedatu (prof. Alexan-
dre) 18
Laslof (le P. Basile).. 45
Laurentios 48
Lemberg 15
Lemovitchi 74
Léopol L5
Limoges 74
Litanies 63
Lupatz (prof. Jean) ... 18
Lwow fb
Maghaqian (le P. Mattê«s),
vardapet 67
Manassé (prière du roi) 64
Maria Thérésia 15
Matthêos (le P.), varda-
pet- théologien. ... 59
Matthias Gorvin l'8
Melkonian (Stepannos),
vardadet 27
86 F. MACLER
Mercurea Ciuc 8, 76
Merza (Julius) 75
Mesrop, vardapet 66
Meubles 41
Michel Apafi I .... 9,13
Michel Apafi IL... 10,13
.Minas, évêque 11
Minas (le P. Ziliftar).. 76
Miqayêl, nrchange. ... 57
Mkhithar, abbé 77
Mkhithar (vie de l'abbé) 59
Mkhithar (les élèves de
l'abbé) 60
Moldavie 76
Musée de langue roumai-
ne , 18
Musée ethnographique 17
Musée transylvain. . . . 17
Mushlea (M. Ion) 8
Nastourian (le P. Basi-
le) 54
Népomucène (Jean). .. 39
Nersès Klayétsi 57, 67
Nuridzsan (Ladislaus),
copiste . . . . 70
Ohan (tiratsou), copiste 37
Optique 48
Oskéritchean (Ter Hov-
hannès) 77
Oskianq (hymne des) 46,61
Pachalian (M. Léon).. 8
Papp (Dr Bogdan) . 81, 82
Parkhoudarian (Ter Hov-
sêph Sépher) 77
Patricène 36
Petelea 10
Petrutsiu (M. D.) 18
Philosophie 73
Piatza Unirii à Cluj. . 15
Pierre, vardapet de Tiflis,
traducteur 25
Pinamonti (P. Jean Pier-
re) 56
Piroska (Gaietanus) co-
piste 73
Poésies 57
Pologne 42
Polonais 9
Porte ottomane 13
Portraits 67
Prince d'Orient 58
Psychologie expérimen-
tale (institut de). .. 18
Pushcariu (prof. Sextil) 18
Racovitza (prof. Emile) 17
Rituale 71
Rituel 60
Rome .. 42,76
Roumains 15
MANUSCRITS ARMENIENS EN TRANSYLVANIE 87
Roumanie 7
Saguna (André) archevê-
que 16
Sahak, pontife 66
Saint-Lazare à Venise 29 et
passim.
Sargis (saint) à cheval 68
Saxons 16
Ségnéri (Paul) 25
S[e]hakian (dzérik Qo-
sa) 37
Sermons 22 et suiv.
Sibiu 14,15
Siebehbuergen 18
Sion (M. Georges) dona-
teur 17
Skouïs 76
Soavè 63
Sobieski ;Jean), roi.. . 9
Société carpathienne. . 18
Somme de Thomas d'A-
quin 27, 73
Spéologie (institut de)
Stefanescu-Goanga (prof.
FI.) 18
Stefanovitch (Etienne),
évêque 15
Stepanian (le P. Jakob),
vardapet 27
Sulutz (Joseph Sterca), ar-
chevêque 16
Surmelian (le P. Khatcha-
tour), vardapet 27
Szamosujvar 19
Szépviz ., 19,75,76
Tchanguei 9
Théâtre hongrois à
Cluj 16
Theodorovitch (Michel),
évêque 15
Théologie 27, 49
Tônokanian (fr. Zaqaria).
Voir Donogan.
Transylvain (le prince) 21
Transylvanie 7,12,13,75,
76, 77
Trieste 45
Turcs 9,13
Université de Cluj.... 16
Ustensiles 41
Vakar (abbé) 18
Valachie 9
Vanqin (Andôn), copiste 37
Vaqarian (Ter Hovsêph) 77
Vardan Hounanian ... 42
Vardapets (discours des
saints) 26
Vêhêch, ville 44
Venise 11,44,67
Vies des Pères 51
88 F. MACLER
Vienne 15
Villes libres royales .. 11
Voyageur Chrétien (le) 53
Wertan 46
Zacharia Wertan de Do-
nogan 50
Zemine(?) 27
Zoophiti . . .^r-rr-^... .-. 54
ERRATA
p. I. au lieu de lisez
9 26 ainsi ainsi
13, n. 1, I. 11 et ou prêche et où prêche
15, note, 1. 12 er elle et elle
18, n. 3, 1. 1 Erdé- Erdély
19, n. 6, 1. 4 ifhinpiuuiniputp lïbuipmujn^pup
35, 1. 2 mentiouner aux mentionner norma-
lement aux
35 22 Benoit XIV de la Benoit XIV ; de la
39 26 Muséum Museul
39, n. 2, 1, 6 deshonneur déshonneur
39, n. 2, 1. 6 Weneslas Wenceslas
39, n. 2, 1. 7 Woldau Moldau
40, 1. 9 débit début
41, 1. 25 manuscrites manuscrites
42, 1. 18 arménien arménienne
43 12 millimètres [Cluj millimètres ; carton-
nage. [Cluj
43 13 Ardeleau Ardelean
44, n. 1, 1. 12 Hanoischriften Handschriften
48, n. 1, 1. 6 où ou
TABLE DES MATIÈRES
P»ge«
Sommaire 7
Avertissement 7
Introduction 8
Notices de manuscrits 22
Cluj (I-LVII) 22
Gheorgheni (LVIII - LXXIII) 69
Doumbraveni (LXXIV - LXXV) •• 73
Frumoasa (LXXVII)..: 74
Appendice I. De quelques noms propres de famille
arméniens 78
Appendice II, Le déclin de Gherla • •81
Index 83
Errata
Table des Matières r •
LIBRAIRIE ORIENTALISTE PAUL CEUTHNER
Du même auteur :
Catalogues, Notices, Rapports
Catalogue des mss. arméniens et géorgiens de la Bibliothèque Nationale.Paris, 1908, rare 75 fr.
Rapport sur une mission scientifique en Arménie russe et en Arménieturque (juillet-octobre 1909). Paris,. 1910, rare 75 fr.
Notices de mss. arméniens vus dans quelques bibliothèques de l'Europecentrale. Paris, 1913, rare 75 fr.
Notices de mss. arméniens ou relatifs aux Arméniens vus dans quelquesbibliothèques de la Péninsule ibérique et du Sud-Est de laFrance. Paris, 1920 30 fr.
Notice de deux tétraévangiies arméniens enluminés, de la collection N.Romanoff (Tiflis). Paris, 1920 6 fr.
Notice des mss. syriaques conservés dans la bibiothèque du couventdes Syriens jacobites de Jérusalem. Paris, s. d 10 fr.
L'Ile, de Chypre et les Arméniens. Note d'histoire. Notices de manus-crits. Paris, 1924 10 fr.
Rapport sur une mission scientifique en Belgique, Hollande, Danemarket Suède (juillet-septembre 1922). Paris, 1924 30 fr.
Un feuillet de tétraévangile arménien. T. Mélanges G. Schlumberger.Paris, 1924 5 fr.
Notice d'un tétraévangile arménien de la Collection Lanna (Prague).Paris, 1926 5 fr.
Les livres imprimés arméniens de la bibliothèque de l'Université d'Amster-dam. Notice et description. Paris, 1926 5 fr.
Quelques feuillets épars d'un tétraévangile arménien. Notice. Paris,1926 5 fr.
Rapport sur une mission scientifique en Galicie et en Bukovine (juillet-août 1925). Paris, 1927 30 fr.
La reliure de la Bible arménienne d'Oskan, conservée à la B. N. de Paris.Notice. Paris, 1928 (20 fr.) 15 fr.
Feuillets égarés... et retrouvés. Paris, 1928 15 fr.
Rapport sur une mission scientifique en Roumanie (juin-août 1927).Paris, 1930 25 fr.
LIBRAIRIE ORIENTALISTE PAUL GEUTHNER
Du même auteur :
Philologie, Histoire, Folklore
Histoire d'Héraclius, par l'évêque Sebêos, traduite et annotée, Paris,1904 40 fr.
Correspondance épistolaire avec le ciel. Lettres adressées par les Juifsd'Hébron et des environs aux patriarches, traduites de l'hébreu etannotées. Paris, 1905 10 fr.
Contes arméniens, traduits de l'arménien moderne. Paris, 1905 60 fr.
Pseudo-Sébêos, texte arménien, traduit et annoté. Paris, 1905 6 fr.
Histoire de Pbarmani Asman, traduite de l'arménien. Paris, 1906 10 fr.
La France et l'Arménie à travers l'Art et l'Histoire. Paris, 19:7 30 fr.
Histoire Universelle, par Etienne Asoghik de Tarôn, traduite de l'arménienet annotée. 2mepartie, livre III. Paris, 1917 80 fr.
Contes et Légendes de l'Arménie, traduits et recueillis. Préface de RenéBasset. Paris, 1911 9 fr.
Le texte arménien de l'évangile d'après Matthieu et Marc. Thèse pourle doctorat es lettres. Paris, 1919, très rare 250 fr.
Erierown ou Topographie de la Haute Arménie. Paris, 1919 .. 40 fr.
La Nation arménienne. Son passé, ses malheurs, avec une carte. Paris,
1923 4 fr.
Chrétientés orientales. Conférences. Strasbourg 1923 8 fr.
Trois conférences sur l'Arménie, faites à l'Université de Strasbourg.Paris, 1927 (30 fr.) 18 fr.
Trois conférences sur l'Arménie faites à la Fondation Carol 1" à Bucarest
(Roumanie). Paris, 1929 (36 fr.) -20 fr.
Quatre conférences sur l'Arménie faites en Hollande, suivies d'une Note
sur la Hollande et les Arméniens. Paris, 1932 30 fr.
Contes, Légendes et Epopées populaires d'Arménie. I. Contes, traduits ou
adaptés de l'Arménien. Paris, 1928 (30 fr.) 18 fr.
Contes, Légendes et Epopées populaires d'Arménie. 11. Légendes, tradui-
tes ou adaptées de l'Arménien. Paris, 1933 (30 fr.)_ 18 fr.
Chrestomathie de l'Arménien moderne, avec vocabulaire. Paris,
1932 , (100 fr.) 60 fr.