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À Rouen, le souvenir de Jeanne d’Arc s’inscrit dans différents lieux du patrimoine et du paysage urbain où elle connut les épreuves et le supplice
Le Donjon où elle fut menacée de la torture, l’Abbatiale Saint-Ouen dont le cimetière fut le
lieu de son abjuration, la place du Vieux-Marché bien sûr, et le palais archiépiscopal où
se déroula une partie de son procès.
L’Historial Jeanne d’Arc prend donc légitimement sa place au sein de ce dernier. Intimement lié au destin de
Jeanne, l’Archevêché abrite les vestiges de la salle dite de « l’Officialité », où fut prononcée sa condamnation en 1431, et
où se déroula en 1456 son procès en réhabilitation. Ce bâtiment d’une grande
qualité architecturale, porteur d’une identité médiévale forte, est pour
la première fois accessible au public.
Un important chantier
La restauration de cet édifice classé aux Monuments Historiques, et l’installation de la muséographie, ont impliqué l’intervention simultanée de nombreux corps de métier, dans le cadre d’un
chantier étendu sur près de 18 mois.
Travaux de restauration et installations scénographiques se sont donc succédés sous l'égide de l'Etat et de la Métropole Rouen
Normandie.L’archevêché étant le décor de toutes les séquences du parcours,
l’objectif était une mise en valeur réciproque de l’architecture ancienne
du lieu et des possibilités scénographiques permises par les nouvelles technologies.
Le parcours raconte ainsi l’histoire d'un bâtiment, dont l’intérêt est de présenter une juxtaposition des différentes époques : crypte romane, puis gothique
(cette dernière est la crypte de l’ancienne chapelle qui précède, avant le XVIIIe siècle, la Chapelle d’Aubigné), anciennes cuisines, escalier à vis et tour de guet du XVe siècle, grand escalier, Salle des États et Chapelle d’Aubigné du XVIIIe
siècle... autant de salles magnifiées par un important travail de restauration
Ce fut dans les derniers jours de décembre 1430 que Jeanne d'Arc arriva à Rouen, sous les murs du Vieux-Château, où elle devait subir une longue et dure captivité. On avait préparé sa prison dans l'une des tours de ce château dit de Bouvreuil ou
de Philippe-Auguste,
La rue saint Romain par où l’on entre voir l’ Historial .
L‘ Historial en quelques chiffres
Budget global :10,6 millions d'euros
Travaux de restauration du Palais de l'Archevêché :
8,6 millions d'eurosTravaux de muséographie de
l'Historial Jeanne d'Arc :2 millions d'euros
l’Historial Jeanne d’Arc est situé dans les locaux magnifiques de
l’Archevêché. Ce site d’une grande qualité
architecturale, abrite les vestiges de la salle de l’Officialité où fut prononcée la condamnation de Jeanne en 1431 et où se déroula le second procès qui en 1456,
annula le premier ; porteur d’une identité médiévale forte avec ses deux cryptes, ses salles et sa tour du XVème siècle, il constitue le
cadre idéal pour raconter l’histoire de Jeanne d’Arc.
A l’âge de 13 ans, en pleine guerre de Cent Ans, Jeanne affirme entendre les
voix de Saint Michel, Sainte Marguerite et Sainte Catherine, qui lui
commandent de conduire le Dauphin à Reims pour le faire sacrer roi et libérer
le royaume de France des Anglais.
A la suite de l’audience entre Jeanne et Charles VII, puis d’examens conduits à Poitiers, Jeanne prend la tête de l’armée de secours envoyée à
Orléans, alors assiégée par les Anglais
Jeanne d’Arc conduit le Dauphin à Reims pour qu’il soit sacré roi de
France
Jeanne d’Arc est blessée devant Paris et échoue à reprendre la ville
Venue au secours de la ville de Compiègne, Jeanne d’Arc est capturée par les Bourguignons.
Jeanne d’Arc est vendue aux Anglais pour la somme de 10 000 livres.
Jeanne d’Arc est emprisonnée à Rouen dans le Donjon du château de
Philippe-Auguste, aujourd’hui appelé « Tour Jeanne d’Arc ».
Accusée d’hérésie, Jeanne la Pucelle comparaît à Rouen devant un tribunal présidé par l’évêque Pierre Cauchon. Le 24 mai, Jeanne d’Arc
abjure et reconnaît les faits qui lui sont reprochés, avant de se rétracter. Le tribunal la condamne alors au bûcher
Jeanne d’Arc est brûlée vive sur la place du Vieux-Marché de Rouen.Procès en réhabilitation de Jeanne d’Arc dans l’Archevêché de Rouen
Guichet-accueil pour les billets .
Boutique souvenirs .
À travers un parcours immersif innovant, le visiteur est entraîné au cœur du XVe siècle. Guidé par l’image de Juvénal des Ursins, ecclésiastique et juriste qui fut le maître d’œuvre du procès en réhabilitation, le public est à la fois témoin et acteur d’une enquête judiciaire passionnante liée à une formidable épopée. Cette dernière est étayée par les témoignages
historiques de ceux qui ont connu et côtoyé Jeanne de son vivant. Cette vingtaine de témoins est incarnée par des acteurs, dont les interventions reprennent des extraits
authentiques du manuscrit du procès en réhabilitation, magnifiés à travers une création audiovisuelle développée spécialement pour l’Historial.
À travers un parcours scénographique original utilisant les technologies multimédia les plus pointues, l’architecture des lieux et son pouvoir
d’évocation servent ainsi d’écrin à une intrigante immersion à la rencontre du destin unique de Jeanne. La visite de l’ensemble de ce parcours immersif
dure 75 minutes. Elle se fera en français, avec une synchronisation via traducteurs mobiles pour les visiteurs étrangers.
Le visiteur découvrira ensuite trois salles dédiées à la construction du mythe, ou comment l’Histoire et les hommes ont assimilé, intégré, mémorisé ou détourné la destinée
de Jeanne d’Arc. De son vivant déjà, Jeanne fut une
figure légendaire ; les conflits d’interprétation, l’élaboration de
mythes et les entreprises de récupération se sont ensuite poursuivis jusqu’à nos jours
Parfois assis, mais souvent debout nous regardons défiler sur les murs les personnages témoins, qui nous content l’histoire de Jeanne .
À travers la « Mythothèque », l’Historial a pour ambition d’offrir
au public les clefs de ces débats historiographiques et politiques. Ce
second parcours multimédia entraîne alors le public à la rencontre de la
Jeanne de la République, de l’Eglise, des Historiens et, enfin, des objets et œuvres d’art qu’elle a inspirés. Ce
lieu propose un film et une multitude de ressources
documentaires consultables de manière individuelle, traduits en
cinq langues.
Escalier du Luxembourg
Pour finir, chacun sera libre d’achever sa visite en beauté en découvrant la magnifique Salle des États et la lumineuse Chapelle d’Aubigné de
l’Archevêché datant toutes les deux du début du XVIIIe siècle et complètement restaurées pour l’occasion.
Dans la crypte gothique, il y a aussi, de la scénographie .
Quelques vues, pas très réussies, prises depuis le haut du
donjon .
Pour compenser voici l’église Notre Dame
et Saint Maclou
Fin de la visite .
Photos perso + Quelques unes du net .
Avril 2015
Texte pris dans dépliant local et sur le net .
Sonorisé avec ‘’ Confitemini’’- chant religieux .