UNIVERSITE D'ANTANANARIVO
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D'ANTANANARIVO
***********************
Département : Information Géographique et Foncière
Filière GEOMETRE-TOPOGRAPHE
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Mémoire de fin d'étude pour l'obtention de diplôme d'ingénieur GEOMETRE- TOPOGRAPHE
INSTALLATION
D'UNE ZONE INDUSTRIELLE
DANS LA LOCALITE DE TANJOMBATO
Présenté par :
RASOLOMAMPIONONA Andy Victor Radonirina
Promotion 2000
Date de soutenance : 08 Juin 2001
Lequel d'entre vous est
sage et intelligent ?
Qu'il montre ses œuvres
par une bonne conduite
avec la douceur de la sagesse.
Jacques 3:13
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS LISTE DES ABREVIATIONS LISTE DES TABLEAUX LISTE DES FIGURES
INTRODUCTION 1
Partie I : CONTEXTE GLOBAUX 3
I.1. PRESENTATION DU PROJET 3
I.1.1. Généralités et objet du projet 3 I.1.2. Objectifs 3 I.1.3. Promoteur du projet 4 I.1.4. Le projet et l'environnement 4
I.2. CONTEXTE GEOGRAPHIQUE 5
I.2.1. Localisation géographique du projet 7 I.2.1.1. Aperçu général de la zone 7 I.2.1.2. Caractéristiques 7
I.2.2. La commune rurale de Tanjombato face au projet 8 I.2.2.1. Monographique 8 I.2.2.2. LA commune et la zone industrielle 8
I.2.3. Etat actuel du site 8 I.2.3.1. Situation foncière 9 I.2.3.2. Description du site 9
I.3. PROGRAMME D'AMENAGEMENT 10
I.3.1. OBJECTIFS ET PRINCIPE D'AMENAGEMENT 10 I.3.1.1. Objectifs 10 I.3.1.2. Principes 10
I.3.2. SOL DE RECEPTION 11 I.3.2.1. Préparation de terrain 11 I.3.2.2. Organisation des plates-formes 11 I.3.2.3. Réalisation des terrassements 13
I.3.3. PLAN DE ZONAGE 13 I.3.3.1. Zones de centre affaire et logement 15 I.3.3.2. Zone de commerces et de services 15 I.3.3.3. Zone parking 15 I.3.3.4. Zone d'espace loisirs et espace verts 16 I.3.3.5. Zones industrielles 16
I.3.4. PLAN DE LOTISSEMENT 16 I.3.4.1. Utilité 16 I.3.4.2. Procédé d'exécution 17 I.3.4.3. Grille d'équipement 17
I.3.5. PLAN DE MASSE 19 I.3.5.1. V.R.D. (Voiries et Réseaux Divers) 19
I.3.5.1.1. VOIE 19 a- La voie primaire 19 b-La voie secondaire 20 c- La voie tertiaire 20 d- La voie piétonnière et allée 20
I.3.5.1.2. RESEAUX 22 I.3.5.1.2.1. Alimentation en eau 23 I.3.5.1.2.2. Alimentation en énergie électrique et l'éclairage public 24
a- Alimentation en énergie électrique 24 b- L'éclairage public 24
I.3.5.1.2.3. Alimentation en gaz 24 I.3.5.1.2.4. Réseaux Téléphoniques 25 I.3.5.1.2.5. Assainissement 25 a- Technique d'évacuation des eaux usées 26 b- Technique d'évacuation des eaux pluviales 27 c- Technique d'évacuation des eaux résiduaires industrielles 28
d- Ramassage des ordures 29
I.3.5.1.3. EQUIPEMENT 30
Partie II : VOLET TOPOGRAPHIQUE 31
II.1. APPAREILS UTILISES 31
II.2. DELIMITATION DU TERRAIN ECHANTILLON 31
II.2.1. Points d'appui des observations 33
II.2.2. Détermination des coordonnées des points limitant la zone 35
II.3. DETERMINATION DES ALTITUDES 35
II. 3.1. Rayonnement 37 II.3.2. Cheminement 37
II.4. CALCUL DES CUBATURES 38
II.4.1. Calcul de surface 38 a- Calcul par coordonnées 38 b- Détermination par sommation des carreaux 40 c- Calcul de volume 40
II.4.2. Cubatures 41
II.5. IMPLANTATION 45
II.5.1. Chronologie des opérations 45
II.5.2. Vérification 46
II.6. ASSAINISSEMENT 48
Partie III : EVALUATION FINANCIERE ET IDENTIFICATIO N
ENVIRONNEMENTALE DU PROJET 52
III.1. EVALUATION FINANCIERE 52
III. 1.1. Terrassement 52 III. 1.2. Topographie 53 III. 1.3. Constructions 54
III.2. IDENTIFICATION ENVIRONNEMENTALE 58
III.2.1. Identification des impacts 58 III.2.1.1. Sans le projet 58
• Au niveau du milieu physique et écologique 59 • Au niveau du milieu socio-économique 60 III.2.1.2. Avec le projet 60 III.2.1.2.1. La phase d'implantation 61
• Sur le milieu naturel 61 • Sur le milieu écologique 61 • Sur le milieu humain 62
• Sur le milieu socio-économique 62 III.2.1.2.2. La phase d'exploitation du lotissement « LONE » 62 • Sur l'environnement naturel 63 • Sur l'écologie 63 • Sur l'homme 63 • Sur l'économie 64
III.3. REGLEMENTATION ET MESURES DE CORRECTION A APPORTER POUR REDUIRE LES NUISANCES 64
III.3.1. Réglementations 64
III.3.2. Mesure de correction à apporter pour réduire les nuisances 65
CONCLUSION 67
BIBLIOGRAPHIE 69
ANNEXES Annexe I. 71 Annexe II 74 Annexe III 76 Annexe IV 77 Annexe V 78 Annexe VI 79
Remerciements
Quel que soit mon vouloir, les travaux qui font l'objet du présent mémoire n'ont pas pu être me-
nés à bien sans l'aide de plusieurs personnes. Tout d'abord, sans la Grâce du Tout-puissant, ce mémoire
n'aurait jamais pu être réalisé.
Aussi, aimerai-je exprimer ma haute et fidèle considération à l'endroit des Messieurs :
RANDRIANOELINA Benjamin, Directeur de l'ESPA, qui m'a consenti d'effectuer
mes études pendant cinq ans.
HOUSSEIN André, Chef de Département Information Géographique et Foncière, qui n'a
pas ménagé ses efforts pour que notre formation se déroule dans de bonnes conditions.
RABE HARIMANANA, Ingénieur Travaux Publics à la Min.ATV et RAJAONARIVELO
Jean Simon, Enseignant à l'ESPA, mes rapporteurs qui m'ont guidé et conseillé tout au long de ce
mémoire.
Je profite de l'occasion pour exprimer toute ma reconnaissance à tous les Enseignants de l'ESPA
qui nous ont beaucoup aidés dans notre cursus de formation.
Je réitère ma reconnaissance à toutes les personnes et services, qui de près ou de loin m'ont té-
moigné leur sympathie et m'ont aidé pour l'accomplissement de cette tâche comme :
L'AR'P Architecture avec son Directeur Monsieur ROMAIN,
L'IMMO 2000 avec Monsieur Raymond CHEN YUAN CHI AH LONE, Monsieur David CHAN
HONG TAI, et le responsable logistique.
J'adresse aussi mes vifs remerciements aux parents, sœurs, amis et à toute ma famille qui m'ont
soutenu moralement et financièrement sans relâche durant ces longues années d'études.
Liste des abréviations
_________________________________
I.N.S.T.A.T. : Institut National de Statistique
C.N.R.I.T. : Centre National de Recherches Industrielles et Technologiques
L.N.T.P.B. : Laboratoire National de Travaux Publiques et Bâtiments
R.I.P. : Route d'Intérêt Provincial
V.R.D. : Voiries et Réseaux Divers
D.T.U. : Document Technique Unifié
S.H.O.B. : Surface Hors d'Œuvre Bâti
M.E.C.I.E. : Mise En Comptabilité des Investissements avec l'Environnement
P.E.E. : Programme d'Engagement Environnemental
P.G.E.P. : Programme de Gestion Environnemental du Projet
E.I.E. : Etude d'Impact Environnemental
P.N.A.E. : Programme National d'Action pour l'Environnement
C.G.N.T. : Concassé Grave Non Traité
G.S. : Graphite Sphéroïdal
E.P. : Eaux Pluviales
E.V. : Eaux Vannes
E.l. : Eaux Industrielles
E.U. : Eaux Usées
Liste des tableaux
Page
Tableau 1 : Répartition de surface par lot d'activité 17
Tableau 2 : Tailles des parcelles de la première tranche des complexes industriels 18
Tableau 3 : Répartition des voies sur le lotissement 22
Tableau 4 : Dimensionnement des ouvrages d'assainissement 27
Tableau 5 : Coordonnées des points limites et des rizières 71*
Tableau 6 : Résultats des rayonnements 74*
Tableau 7 : Résultats points de cheminement 37
Tableau 8 : Calcul de surface par coordonnées rectangulaires 42
* : Renvoyer à l'annexe
Liste des figures
Page
Figure 1
: Profil type des voies
21
Figure 2
: Schéma du système d'assainissement d'E.V. et E.P.
26
Figure 3
: Schéma d'assainissement d'E.U. et E.l.
29
Figure 4
: Délimitation du terrain et les points d'appui
32
Figure 5
: Schéma cheminements et rayonnements
36
Figure 6
: Schéma de la minute
39
Figure 7
: Schéma source d'erreur sur le carreau
43
Figure 8
: Schéma d'erreur possible
44
Figure 9
: Schéma d'implantation
47
Figure 10
: Schéma du principe d'assainissement du projet
49
Figure 11
: Schéma de la déclivité nécessaire pour l'assainissement
51
Figure 12
: Plan d'implantation
76*
Figure 13
: Plan Réseaux / Alimentation / Eaux / Electricité / Gaz / Tel.
77*
Figure 14
: Plan V.R.D. / Réseaux / Assainissement
78*
Figure 15
: Plan d'assainissement de la première tranche T1bA10
79*
*: Renvoyer à l'annexe
Introduction
Madagascar figure parmi les 33 autres pays subsahariens éligibles dans le marché dénommé «
Africa Bill »
Cette situation est propice pour la meilleure insertion du pays dans le contexte de la mondialisa-
tion et la relance économique car cette opportunité donne une franchise douanière à toutes les exporta-
tions malgaches en produits textiles ou d'autres articles.
Force est de constater que c'est le secteur industriel malgache en général qui est le plus concerné
par ce nouvel accord de marché.
Cependant compte tenu de la vaste quantité des produits à exporter, les industries textiles sont
incapables de satisfaire les besoins américains, dues à leur handicap au niveau des équipements et installa-
tions industrielles obsolètes.
Ceci va sûrement contraindre l'Etat d'une part d'appliquer la nouvelle politique et stratégie de
l'Aménagement du Territoire et de la Ville face aux problèmes de terrain à bâtir à Madagascar, particuliè-
rement dans la capitale et d'autre part de favoriser un milieu propice aux promoteurs à investir un peu
plus dans l'aménagement des zones industrielles.
Actuellement, on assiste à la concentration des entreprises dans la région d'Antananarivo. Le
rapport de l'INSTAT révèle que 48% se trouve dans la zone sud Forello. En même temps, parmi les 208
zones franches existants, 56% sont installées dan la capitale d'après le C.N.R.I.T. en 1997.
Néanmoins, l'accès des futures unités dans le marché de l'Africa Bill est conditionné par plusieurs
obligations notamment celles relatives au respect de l'environnement.
En bref, face aux problèmes d'extension et aux revers de l'implantation d'une zone industrielle, il
faudrait concilier développement et préservation de la qualité de l'environnement et de donner une solu-
tion rationnelle à toutes les difficultés rencontrées durant la réalisation du projet. Le thème proposé : «
INSTALLATION D'UNE ZONE INDUSTRIELLE DANS LA LOCALITE DE TANJOMBATO. », est une approche ob-
jective de cette intégration.
1
Une telle étude est impérative pour le promoteur IMMO 2000 qui viabilise et loue des parcelles. Il
s'est propose un terrain d'environ quarante neuf hectares (49ha), situé à Ankeniheny pour une construc-
tion d'un lotissement à usage industriel, mais seulement une zone pilote d'environ 6 ha fera l'objet de
l'étude pour ce premier temps car l'investissement est échelonné pour 20 ans.
La conception d'un tel projet de lotissement fait appel en grande partie aux compétences du
Géomètre-Topographe à la délimitation et implantation du site considéré.
Le but est d'assurer le promoteur privé pour qu'il puisse tirer des bénéfices au coût d'aménage-
ment ; d'offrir un service convenable aux futurs acquéreurs des lots ; et surtout le respect des règlements
et lois en vigueur pour l'urbanisme et l'environnement.
Ainsi le plan du présent mémoire est subdivisé en 3 parties qui sont en :
- Première Partie : Contextes globaux du projet qui va parler des informations sur la présentation
du projet, son promoteur, la description du site et le programme d'aménagement prévu ;
- Deuxième Partie : Volet topographique traite la délimitation du terrain, les différents niveaux
du terrain, les calculs des surfaces et des cubatures et l'implantation des voies et des par-
celles ;
- Troisième Partie : Evaluation financière et identification environnementale du projet.
2
Face à la libéralisation et la mondialisation, le secteur industriel Malgache a une grande opportunité à saisir
pour stimuler son activité et mettre en place des infrastructures pour son développement.
1.1 PRESENTATION DU PROJET :
1.1.1. Généralités et objet du projet :
Le gouvernement malgache, par le biais du Ministère de l'Industrie et de l'Artisanat, lance la promotion d'un
vaste marché américain dénommé AFRICA BILL. Pour cela, les industries textiles ont des avantages commerciaux en
s'orientant vers l'exportation et dont l'afflux de la clientèle va toucher d'autres secteurs de l'économie malgache. Ces
avantages supplémentaires vont nous permettre dès maintenant d'installer des infrastructures nécessaires à la pro-
duction de biens destinés au marché mondial. Tout cela justifie ce projet d'aménagement d'une nouvelle zone indus-
trielle, objet du présent mémoire.
Cependant, la poursuite de ce projet est conditionnée par la stricte observation du décret n° 99-954 du 15
décembre 1999, relatif à la Mise en Comptabilité des Investissements avec l'Environnement (M.E.C.I.E.).
Par ailleurs, ceci va permettre l'accès éventuel des futures unités dans le marché AFRICA BILL si l'étude d'im-
pact environnemental avait été bien menée par le promoteur du présent projet.
1.1.2. Objectifs :
Le développement du secteur industriel à Madagascar contribue à la croissance économique du pays. Ce
projet permet ainsi d'améliorer directement le cadre de vie dans la localité de Tanjombato, en créant des emplois
nouveaux pour la lutte contre le chômage tout en réduisant la pauvreté.
3
Contextes globaux Première Partie :
En outre, les règles et procédures mentionnées dans la mise en Comptabilité des Investissements avec l'Envi-
ronnement, touchent d'une part tout promoteur de ce projet et d'autre part les autorités compétentes.
Côté promoteur, les directives émises dans ce document lui servent de repères spécifiques pour
mener à terme tout projet dans un site bien déterminé.
Côté autorités publiques, elles permettent d'appréhender tous les problèmes inhérents soulevés par
l'impact direct ou indirect du projet sur l'environnement, avant de cautionner toute prise de décision.
1.1.3. Promoteur du projet :
La société IMMO 2000 est une Société Anonyme en cours de constitution, qui a le capital de 1 100
000 000 Fmg dont le siège social se trouve dans la zone industrielle Forello, immeuble SALONE, BP : 648 Tan-
jombato-Antananarivo -102.
Les deux principaux actionnaires dans la société sont Messieurs Raymond QHEN YUAN CHI AH LONE
qui est le Président du Conseil d'Administration et David CHAN HONG TAI, le Directeur Général, tous deux de
nationalité Malagasy, de ce fait, la société est régie par le droit Malagasy.
C'est une société de Promotion Immobilière qui s'occupe de l'achat des terrains, les viabilisations, les
transformations en lotissements et la construction. Elle vend aussi et loue les lots bâtis.
1.1.4. Le projet et l'environnement :
Vu les différentes * lois en vigueur, ce présent projet demande notamment le respect de l'environ-
nement pour accéder aux futures unités initiées par le marché de l'AFRICA BILL.
* la loi 90.033 du 21 décembre 1991 relative à la charte de l'environnement qui consiste à la protection de la cou-
verture végétale, la gestion de la loi diversité, la sécurisation foncière, la sauvegarde des forêts et l'aménagement
des zones rurales.
4
La volonté du promoteur d'effectuer l'Etude d'impact Environnement^ est la raison pour laquelle une telle
étude est impérative. Cela est justifié par l'existence du Décret 99.954 du 15 décembre 1999 relative à la mise en
Comptabilité des Investissements avec l'Environnement (M.E.C.I.E).
Cette action anticipe déjà les préoccupations des futurs acquéreurs pour être en conformité avec les règle-
ments en vigueur pour la mise en place du plan de Gestion Environnementale du Projet (P.G.E.P) et du Programme
d'Engagement Environnement^ (P.E.E).
1.2. CONTEXTE GEOGRAPHIQUE :
Dans cette partie, nous proposons d'apporter un éclaircissement sur la localisation et l'état actuel du site et
donnons des renseignements plus généraux sur ce projet.
Il convient de rappeler les contraintes du projet liées au site : Le terrain naturel est formé de rizières ayant des
problèmes d'irrigation d'une part et à l'inondation durant la saison de pluie d'autre part.
Les conditions climatologiques entrent aussi en ligne de compte sur ce projet pour le type d'assainissement à
adopter dans son site d'implantation.
En plus, il y a aussi les effets néfastes de l'existence de l'industrie textile. En effet, ce projet voué à l'industrie
textile, objet de l'accord de marché « Africa Bill », utilisera beaucoup d'eau et de produits colorants, source de pollu-
tion de l'eau, du sol et de l'air. L'absence de traitements adéquats de ces rejets polluants compromettra la bonne
gestion du site en question.
5
6
1.2.1. Localisation géographique du projet :
1.2.1.1 Aperçu général de la zone :
Le site considère se trouve à 5 km d'Antananarivo dans la partie Sud-ouest, qui est dans la commune ru-
rale de Tanjombato, situé au lieu-dit ANKENIHENY. (cf. plan croquis de la zone à la page 6)
Le terrain est limité :
- Au Nord-est : Le Fokontany d'Anosimahavelona ;
- Au Sud-est : Le Fokontany de Tanjombato Sud et la zone Forello ;
- Au Sud : Le Fokontany de Tongarivo
- Au Sud-ouest: Le Fokontany SOAVINA et le lotissement privé « SOAVINA » ;
- A l'Ouest : le Fokontany d'Ankady.
1.2.1.2. Caractéristiques:
En superficie :
Le terrain choisi a une superficie totale d'environ 49ha et dont la surface hors d'œuvre bâtie est de 24,5
ha. Le terrain est relativement plat avec une pente moyenne de 3 %.
En altitude :
La zone considérée se situe dans le val, Rive gauche de l'Ikopa, à une altitude moyenne de 1249,00 m en-
viron.
En climatologie :
> Climat : Cette zone est soumise au climat de Hautes Terres Centrales avec l'existence des deux
saisons distinctes :
- la saison sèche du mois de juin à l'octobre ;
- la saison pluvieuse du mois de novembre au mois de mai.
> Vent : le vent dominant prend la direction Sud-est vers Nord-Ouest avec une vitesse moyenne
annuelle de 6km/h.
7
> Température : moyenne annuelle est du 19°C avec des maxima de 27°C et de
Minima 10°C.
> Pluviométrie : moyenne annuelle est de 1327mm.
1.2.2. La commune rurale de Tanjombato face au projet :
1.2.2.1. Monographie :
Dans le cadre administratif, la commune de Tanjombato compte environ 28 000 à 29 000 habitants. Elle
se situe à peu près 4 km à la sortie vers le sud de la capitale.
Au niveau des infrastructures, elle possède cinq (05) Ecoles Primaires Publiques, onze (11) écoles privées,
un (01) Centre d'Enseignement Général et quatre (04) centres de soins de santé privés et une (01) clinique, avec
quelques églises, qui couvrent presque la totalité de la commune.
1.2.2.2. La commune et la zone industrielle :
Actuellement, la commune avec la zone industrielle Forello qui s'y trouve offre une activité rémunératrice
d'argent à la population environnante, car plus de 90% de familles ouvrières travaillent dans cette zone. Elles sont
habituées depuis plus de 20 ans à y vivre.
1.2.3. Etat actuel du site :
Depuis plusieurs années, la population de la localité d'Ankeniheny où est implantée la zone Forello pra-
tique à la fois la production rizicole et la fabrication des briques artisanales. Cependant les besoins en eau ont pu
être assurés par les canaux d'irrigation d'Ankady.
Depuis l'implantation de la zone industrielle FORELLO dans cette région, les problèmes d'irrigation, d'eau
persistent parce qu'il y a modification de l'utilisation du canal pour évacuer les eaux usées.
8
1.2.3.1. Situation foncière :
Actuellement, la commune joue un grand rôle dans l'intervention foncière en tant que gestionnaire du pa-
trimoine dans la phase de son plan de développement et de l'intégration spatiale des projets qui vont s'y implan-
ter, (cf. plan d'implantation à l'annexe III)
Certes, le terrain destiné pour ce projet appartient au promoteur, mais faudrait-il respecter les réglemen-
tations en vigueur en matière d'urbanisme opérationnel (lotissement industriel) pour s'assurer que le programme
proposé est conçu pour être vraiment un moteur de développement mais non un frein.
1.2.3.2 Description du site
Cette zone est située dans la partie sud zone FORELLO. Plus précisément, comprise entre zone Forello, les
Fokontany d'Ankady, d'Ambodirano, de Fiadanana, de Bevalala et du lotissement SOAVINA.
Avant l'aménagement, cette zone était une plaine couverte totalement par des rizières d'où l'existence du
canal d'irrigation qui inonde les parcelles et sert en même temps de drainage des eaux dans l'Ankady jusqu'à la
rivière d'Ikopa.
De même, une partie de cette zone d'environ 10ha fut utilisée comme un bassin tampon, avant que le ca-
nal d'Ankady débouche dans la rivière.
Par la même occasion, on y rencontre les voies de dessertes qui relient les zones du projet et Forello à la
voie publique :
• la route nationale 7 qui relie Antananarivo et Antsirabe vers le Sud ;
• la Route nationale 1 qui joint Antananarivo - Arivonimamo vers l'Ouest ;
• et l'existence d'une voie reliant le lotissement SOAVINA à la zone FORELLO qui passe à
travers le site considéré.
9
1.3 PROGRAMME D'AMENAGEMENT :
Dans cette partie, nous allons décrire le programme proposé par le promoteur afin de spécifier les diffé-
rents emplacements des infrastructures selon la disposition prévue par l'occupation du sol.
1.3.1. OBJECTIFS ET PRINCIPE D'AMENAGEMENT :
1.3.1.1. Objectifs :
En termes d'aménagement, la réalisation de ce projet a pour premier objectif, la contribution à l'élargis-
sement des implantations industrielles (zones industrielles) en favorisant l'épanouissement du secteur industriel à
Madagascar.
Comme deuxième objectif, ce projet servira à analyser les différentes étapes à suivre dans l'organisation
spatiale en terme d'urbanisme et le respect de l'environnement, afin de fixer le choix et les étapes d'investisse-
ment
1.3.1.2. Principes :
Le lotissement est prévu pour recevoir une zone industrielle avec quelques espaces tels que:
• un secteur tertiaire avec un centre affaire comprenant des bureaux et des logements ;
• un espace central qui est le noyau du lotissement prévu pour un espace commercial avec cafétéria
et une zone de détente ;
• et un autre espace destiné aux événements (conférences et cérémonies) et aux parkings.
10
1.3. 2. SOL DE RECEPTION
1.3.2.1. Préparation de terrain :
Avant toute implantation, la recherche de la stabilité du sol est indispensable, en fonction des caracté-
ristiques géotechniques du terrain. Du fait que le terrain est marécageux, il convient de le remblayer pour pou-
voir remplir les conditions de stabilité exigées. Les terrassements généraux ont pour but de créer les plates-
formes.
1.3.2.2. Organisation des plates-formes :
Le plan d'aménagement du site est prévu pour aménager quatre (04) plateaux :
• le premier est spécialement réservé aux activités industrielles, de superficie d'environ 410.000
m2 réparties en 86 plates-formes ;
• le deuxième est le plateau d'habitat (bureau et logements) de surface 60.500 m2 divisée en 2
lots C et D ;
• le troisième, c'est la plate-forme prévue pour le commerce et l'espace loisir divisé en 2 lots A
et B, respectivement de 11.500 m2 et de 5000 m
2 de superficie ;
• le dernier est les parkings qui occupent 3845 m2 de surface.
L'organisation et le choix des implantations de ces plateaux ont été conçus de façon à rentabiliser
l'occupation du sol tout en gardant la cohérence fonctionnelle des systèmes. (Voir plan de surfaces d'activités à la
page 12)
11
1.3.2.3. Réalisation des terrassements :
Le remblai est une masse de terre rapportée à partir d'un terrain d'emprunt pour combler et
élever le niveau voulu au projet. La description du terrain d'emprunt est faite à partir d'une étude géotechnique
qui détermine les caractéristiques du remblai à utiliser.
Voici quelques caractéristiques à respecter provenant de l'étude :
• Pas de matières organiques, ni d'élément dont la plus grande dimension est >8cm
• Limite de liquidité ( W L ) < 65;
• Indice de plasticité (IP) < 25 ; Densité sèche Proctor Normal > 1.601
/ m3. Source : LNTPB.
Pour ce faire, le terrassement est effectué à l'aide des matériels lourds comme les camions Bennes, les
compacteurs, les bulldozers et la moto-graders...
Les plates-formes seront terrassées en forme de toit avec une légère pente transversale de 1% vers les
voies d'accès pour faciliter l'évacuation des eaux de ruissellement vers les caniveaux.
Le talutage sera effectué à une pente de 3/2 pour les remblais et le compacter.
(Voir plan croquis du terrassement à la page 14)
1.3.3. PLAN DE ZONAGE :
Le plan de zonage définit les répartitions des zones suivant des fonctions précises indispensables dans
le cadre du lotissement et de ses environs. Il traduit géographiquement d'objectif d'aménagement qui doit être
intégré dans un plan d'urbanisme ou plan de développement d'une zone ou d'une ville parce que : « une ville
n'est pas seulement un ensemble de bâtiments et des maisons, c'est aussi une âme ».
A cet égard, l'élaboration du plan de zonage nécessite une étude minutieuse de l'occupation de terrain naturel
avec toutes les obligations et les exigences imposées à chaque type d'équipements à mettre en place. Pour ce
projet, on considère cinq sortes de zones.
(Cf. plan de surfaces zones d'activités à la page 12)
13
1.3.3.1. Zones de centre affaire et logement :
Ces zones représentent le siège principal des activités à l'intérieur de ce lotissement en assurant les services es-
sentiels de base pour la population qui y habite.
Elles occupent 60.500 m2 de surface avec une surface hors d'œuvre bâti (SHOB) de 25.000 m
3.
(Cf. Lots C et D du plan réseau alimentation/eaux/électricité/gaz/tel., à l'annexe IV)
1.3.3.2. Zone de commerce et de services :
En général, la zone de commerce et de services est installée dans la partie adjacente de la zone d'habitation
pour favoriser l'activité quotidienne des locataires de ce plateau et assurer aussi des échanges (entre vendeurs et
acheteurs) avec les habitants limitrophes.
En plus, ces zones doivent être bien desservies avec des voies routières qui facilitent en même temps le trans-
port des diverses marchandises et ses personnes. L'existence des échanges et des transports donne une expression plus
économique du lotissement. Sa contenance est de 11500 m2 avec une SHOB de 3000 m
2.
(Cf. Lot A du plan d'alimentation eau / électricité / gaz/tel, à l'annexe IV)
1.3.3.3. Zone parking :
Ces zones sont réservées pour les stationnements des véhicules. Particulièrement, pour la zone contiguë à la
partie centrale du lotissement qui est aménagée pour accueillir des places. Elle occupe une faible surface de 3845 m2
nommé lot E, soit 4,5 % de la contenance totale du complexe industriel.
En même temps, tous les bords des voiries desservant les secteurs d'activités commerciales et de logements
sont également aménagés en zone de parking.
De même, les zones de manœuvres sont prévues pour les poids-lourds dans les parcelles industrielles.
(Cf. Lot E du plan d'alimentation/eau/électricité/gaz/tel, à l'annexe IV)
15
1.3.3.4. Zone d'espace loisirs et espace verts :
Particulièrement, cet aspect est réservé pour la détente et les loisirs. Dans cette partie, on essaie d'im-
planter des verdures et des jardins naturels. En effet, 5000m2 de cette surface verte a été projetée dont 700m2 de
la SHOB.
De même, toutes les bordures des voiries sont plantées d'arbres de deux côtés, (cf. Lot B: plan d'alimen-
tation / eau / électricité / gaz / tel, à l'annexe IV)
1.3.3.5. Zones Industrielles :
Dans ces zones seront implantées les industries proprement dites en occupant la plus grande majorité de
proportion de la surface en deux lots. Le premier complexe industriel (lot I) a une surface de 325 000 m2 de surface
avec 165 000 m2 de SHOB, soit un taux d'occupation de sol 50% ; et le second complexe industriel (lot II) a une con-
tenance de 85 000 m2 sur 40 000 nf de SHOB, soit 47% du taux d'occupation du sol.
Elles sont prévues pour recevoir des bâtiments industriels et des infrastructures de stockage. Soulignons
que seules les industries de llème
et lllème
classes seront acceptées d'après le décret du 24 octobre 1924 et à l'arrêté n°
005-AP/ 3 / CG du 4 janvier 1954 relative à la classification des installations industrielles selon les dangers, les insa-
lubrités et les incommodités des établissements. (Cf. Plan de surface des zones d'activité à la page 12)
1.3.4. PLAN DE LOTISSEMENT : 1.3.4.1. Utilité :
Le lotissement est le « découpage » d'un terrain de grande surface en plusieurs lots ou en parcelles de pro-
priétés foncières distinctes par vente ou locations simultanées en vue de la création des différentes zones.
Une parcelle est la délimitation juridique, et éventuellement physique d'un terrain selon les dispositions de
base de règle de droit d'utilisation de sol dans un même îlot. Le plan de lotissement est généralement constitué
d'un plan figurant les différents lots et les tracés des voies, les plans des réseaux d'infrastructure. (Cf. Code de
l'urbanisme)
16
1.3.4.2. Procédé d'exécution :
II consiste à élaborer un plan d'aménagement permettant de mettre en œuvre de groupements visant à
une utilisation optimale de l'espace, pour mieux adapter le programme de lotissement dans ce site.
De plus, on met en place des voies d'accès les plus vastes possibles et assurant la desserte de toutes les
parcelles.
En même temps, l'élaboration du principe de petit « front » est praticable pour des formes rectangu-
laires dont le petit côté donne sur la rue dans le but de réduire les longueurs de voiries et des réseaux divers
(V.R.D.)
Enfin, pour l'esthétique et la bonne impression visuelle, les parcelles ayant de même taille et de forme
semblable seront regroupées dans un lot.
1.3.4.3. Grille d'équipement :
Dans cette partie, nous allons voir toutes les répartitions des différents lots et les équipements prévus
pour le lotissement en général. La surface totale de 490 000 nf est repartie de la manière suivante :
LOT
Superficie (m2)
Nombre de
Coefficient d'occupation du sol
parcelle
(%)
• Industrielles
371157
86
75,75
• Bureaux et logements
(lotC-D)
45050
2
9,19
• Commercial (lot A)
10628
1
2,17
• Espace loisir et
paysager (lot B)
5000
1
1,02
• Parking (lot E)
3845
1
0,78
• Voiries
54320
-
11,09
Total
490 000
91
100
Tableau 1 : Répartition de surface par lot d'activité
17
Les tailles des parcelles, en général sont à peu près les mêmes pour les complexes industriels, de surface 3500 m2
chacune.
Mais pour les autres zones, les tailles dépendent de la vocation désignée pour les parcelles. Pour la première
tranche du travail, nous avons pris 16 parcelles parmi les 86 prévues dans ce projet.
Le tableau ci-après illustre les tailles exactes des parcelles prévues pour cette première tranche du travail.
N° de par-
celle
Surface en m2
1 -3
7332
2
3666
4
3666
5 - 7
7332
6
3666
8
3666
10
3666
12
3666
14
3666
16
3666
Total
44070
Tableau 2 : Tailles des parcelles de la 1ère
tranche des complexes industriels.
Remarque :
Même si chaque lot a sa propre activité, il peut posséder aussi en outre des équipements particuliers
(exemple : lacs artificiels, terrains), pour les différencier des autres, en répondant aux normes de sécurité et de
constructions fixées par le D.T.U (Document Technique Unifié).
18
1.3.5. PLAN DE MASSE :
Ce plan en général donne l'organisation et la disposition à prendre pour tout l'ensemble de l'amé-
nagement au point de vue fonction de tous les V.R.D et les équipements installés pour garantir la fiabilité
du lotissement en cours d'exploitation.
1.3.5.1. V.R.D (Voirie Réseaux Divers)
1.3.5.1.1. La Voie
La voie garantit la relation permanente avec le voisinage et le monde qu'il entoure, d'où l'organisa-
tion minutieuse du tracé des principales infrastructures des voiries.
En général, * les voies sont classées en quatre (04) catégories avec leurs caractéristiques géométriques spé-
cifiques qui sont élaborées et modifiables suivant le rôle de chaque îlot prévu dans le lotissement. *Cf. manuel
d'urbanisme pour les pays en développement. Vol.5 : lnfrastructure.Page47
Pour ce faire, comme il s'agit d'un aménagement d'une zone industrielle, les circulations doivent
donc permettre le passage des camions et des porte-conteneurs dans les magasins de stockage. Il faut
aussi prévoir la place pour les manœuvres dans les entrepôts et à la fin les cheminements d'accès dans
différentes zones.
a) La voie primaire :
Elle dessert le lotissement en assurant le raccordement avec les voies extérieures ou périphériques
comme la route nationale. La vitesse de base est de 60 Km/h.
Pour ce lotissement, elle correspond à la voie qui relie la zone Forello au lotissement SOAVINA, déjà
existante. Cette voie a une emprise de 12,00 m, bidirectionnelle, avec une pente transversale de 5% et des
trottoirs de chaque côté. (Nom de voie V8 et V9 dans plan VRD, à l'annexe V)
Remarquons qu'à partir de ces trois (03) autres types des voies que le projet suit une certaine règle
impérative à la caractéristique géométrique posée.
19
b) La voie secondaire : (Voir figure 1 : profil type des voies à la page 21)
Elle dessert le lotissement jusqu'au niveau des îlots en reliant les différentes parties de la zone des voies princi-
pales déjà existantes dans la zone FORELLO, avec une vitesse de base variant de 40 à 60 km/h.
Ces voies ont une emprise de 12,00 m avec une chassée bidirectionnelle de 9,00 m entre deux accotements de
1,50 m composés d'un côté par un canal rectangulaire couvert et d'autre coté par un simple trottoir en pavage auto-
bloquant.
La forme de la chassée est transversalement à pente unique de 5% et d'épaisseur 0,41m. La structure de la
chaussée est comme suit :
- Couche de fondation en matériaux sélectionnés sur 0,15 m d'épaisseur
- Couche de base en grave concassée no traitée (CGNT) de 0/315 sur 0,20m ;
- Couche de roulement en enrobé dense à chaud 0/125 de 0,006 m d'épaisseur.
c) La voie tertiaire : (Voir figure. 1 : profil type des voies à la page 21)
Elle est destinée pour la circulation à l'intérieur des îlots, dont la vitesse de base de 10 à 40km/h.
Ayant une emprise de 8,00 m, avec une chaussée de 6,00 m, elle comporte les mêmes formes et les mêmes
épaisseurs en modifiant le gabarit des accotements qui est de 1,00 m de chaque côté et composés de deux caniveaux
rectangulaires couverts de chaque cotés.
d) La voie piétonnière et allée :
Ce sont des ruelles qui permettent d'accéder aux parcelles. La vitesse de base varie de 5 à 10 km/h. Ses lar-
geurs sont de 1,00 à 5,00 m. Elle raccourcit le trajet et évite l'enclavement parcellaire.
Ces voies sont déjà tracées dans le plan de zonage et très variables selon les types des constructions à instal-
ler. (Cf. plan VRD/assainissement/réseau, à l'annexe V)
20
Nous récapitulons ci-après dans un tableau les longueurs et les dimensions de voies.
Voies
Longueur (m)
Largeur (m)
Surface (m2)
V1
605
12
7260
V2
480
12
5760
V3
375
12 4500
V4
404
12 4848
V5
450
12 5400
V6
400
12 4800
V7
652
12 7824
V10
242
8
1936
V11
473
8 3784
V12
730
8 5840
Total
4811
51952
Tableau 3 : Récapitulation des voies sur le lotissement
En résumé, la voirie prévue sur le lotissement Lone est composée de 12 types de voies en général, qui
sont classées dans deux catégories, sans tenir compte de l'allée et voie piétonnière dans le lotissement. La lon-
gueur totale de 4811m recouvre une superficie de 51952 m2
1.3.5.1.2. RESEAUX :
Les réseaux assurent en général l'accès de la population au service de base pour avoir la meilleure quali-
té et le confort à chaque parcelle.
D'une manière générale, le promoteur prend la prend la disposition d'implanter tous les réseaux sous les trot-
toirs pour ne produire aucun gène visuel et environnemental.
(Cf. plan VRD/alimentation/eau/électricité/gaz/tel, à l'annexe IV)
22
1.3.5.1.2.1. Alimentation en eau
L'eau est une ressource vitale, indispensable à l'homme pour sa vie.
De ce fait, le nouveau cadre légal de la politique de l'eau à Madagascar, régit l'utilisation de l'eau par l'indus-
trie, devrait donc apporter toutes les informations suffisantes pour l'implantation d'une industrie car toutes nouvelles
installations dépendent de la mise en place d'adduction d'eau afin d'éviter * les problèmes d'approvisionnement de la
population en eau potable et de l'usine. * Cf. code de l'eau / chapitre III, section II de l'eau industrielle, art. 32.
L'objectif serait que l'eau indispensable à toute urbanisation doit être disponible en quantité suffisante
et en qualité satisfaisant pour assurer le besoin du lotissement aux nouveaux réseaux (futurs).
Pour cela, nous devons bien déterminer l'estimation de besoin en eau de cette nouvelle implantation
en considérant deux zones : la zone industrielle proprement dite et la zone autre comme les bâtiments collec-
tifs, bureaux, le centre d'affaires et le centre commercial.
La consommation d'eau à prévoir dépend essentiellement de l'usage au quel est destiné le réseau.
L'eau dans la zone industrielle est variable selon le type de l'usine existante mais on va considérer
toujours la présence d'usine textile qui utilise une grande quantité d'eau. Alors l'estimation est donc fixée à :
50 m3 / ha /jour pour la zone autre que l'industrie ; 40 m
3 / ha
/jour pour la zone industrielle.
Et l'existence de la protection contre l'incendie qui est estimée à 120 m3 d'eau par deux heures, soit en-
viron de 17 litres par seconde sous une pression de 2 bars.
De ce fait, la consommation totale estimée est égale à 2000 m3 / jour.
Mais le dimensionnement du réseau tout entier doit répondre aux normes incendie donc les canalisa-
tions d'eau sont sous pression et les conduites devront être en G.S. avec des dimensions variables : 150 mm et
200 mm selon le débit voulu par l'utilisateur.
23
1.3.5.1.2.2 Alimentation en énergie électrique et éclairage public
a) L'Alimentation en énergie électrique :
En générai, la répartition de la consommation d'électricité par client à Madagascar montre que l'entreprise
utilise * 45% de la consommation totale, alors évidemment, cette zone en aura besoin beaucoup. * Source JIRAMA en
1997.
Le site prévoit aux bords de la route un réseau d'éclairage public et de distribution d'énergie élec-
trique pour toutes parcelles par branchement particulier.
Mais on ne peut pas faire l'estimation de la puissance globale pour tout le lotissement parce que l'in-
formation sur le type d'usine qui va s'implanter là, n'est pas encore précisée.
Pour cela, un local technique est prévu pour l'énergie électrique avec tous les genres de tensions uti-
lisées. Par la suite, chaque usager mettra en place des postes de transformation suivant les quantités.
b) L'éclairage public :
La nécessité de l'éclairage public que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur rassure le public et assure la
protection des biens matériels.
Pour ce faire, dans les bâtiments industriels et les centres commerciaux, l'éclairage extérieur doit être
nettement plus important que dans un groupe immobilier.
Pour cela, le lotissement dispose 3900 m de longueur de réseau de distribution d'énergie électrique.
1.3.5.1.2.3. Alimentation en gaz
Dans ce projet, le promoteur a déjà prévu un réseau de distribution de gaz. Ce nouveau réseau a été
pris en compte dans les plans de lotissement. On aura besoin au total 3500 m environ de réseaux de gaz.
24
1.3.5.1.2.4. Réseaux Téléphoniques
Le téléphone est un instrument de communication indispensable pour des nombreuses activités.
D'une part, il assure la meilleure circulation des informations en faisant gagner du temps et d'autre part, il sé-
curise la population dans la vie quotidienne. Vu la progression de l'électronique dans la communication mo-
derne, nous avons beaucoup de choix et de système utilisé pour se communiquer.
Les installations seront implantées sous les trottoirs avec toutes les dispositions techniques ainsi que les con-
ditions de mise en œuvre conformes aux nonnes et règlements en vigueur. Pour cela, le lotissement dispose
d'un réseau téléphonique au total de 3 500 m de longueur. Remarquons que tous ces réseaux sont contrôlés à
partir d'un local technique qui sert de centrale de toute alimentation dans le lotissement.
1.3.1.5.2.5. Assainissement
* L'assainissement a pour objet d'assurer l'évacuation des eaux usées et pluviales. Les exigences en matière de
santé publique et de l'environnement nécessitent les rejets de ces eaux usées et pluviales dans des exutoires
naturels.
*Mide 19 du code de l'eau, page 5.
Un effort particulier doit être fourni pour l'évacuation des eaux résiduaires industrielles contenant
des produits polluants.
*Article 22 du code de l'eau, page 6.
On peut distinguer plusieurs catégories *d'eau usée :
• Les eaux de pluies des précipitations naturelles recueillies par les toitures et les
chaussées et qui ont des débits irréguliers et importants ;
• Les eaux industrielles qui sont utilisées dans la suite des opérations industrielles et
dont les débits peuvent être déterminés avec précision selon le type des usines ins-
tallées ;
• Les débits sont faibles et réguliers pour les deux derniers cas. Les eaux noires-issues
des W.C. ;
• Les eaux grises provenant des cuisines, des salles de bains et des buanderies.
Dans tous les cas, il faut voir le moyen et le système favorable pour l'évacuation de toutes ces eaux. *Cf. VRD
Terrassement Espace vert (chap. III, Assainissement, page 78.)
25
a) Technique d'évacuation des eaux usées :
Ce présent projet prévoit le traitement collectif de l'ensemble de la zone résidentielle. Pour l'évacua-
tion des eaux usées. Les eaux ménagères seront traitées dans un regard tandis que les eaux vannes passent
successivement dans une fosse septique puis par un ouvrage épurateur collectif et enfin par un regard avant de
rejeter dans un puisard, canal, exutoire naturel.
Dans le cas de consommations importantes, * 70% à 80% des quantités d'eaux distribuées sont rejetés.
*Cf. Manuel d'urbanisme pour le pays en développement/page 281, infrastructure, vol. 5.
Schématisation du système d'assainissement dans la figure suivante :
Figure 2 : schéma du système d'assainissement d'E.V. et d'E.P.
F.S. : Fosses Septiques
E.P. : Eaux Pluviales
C. : Collecteurs
R. : Regards
: Canalisation
26
FS
E.P
C R
b) Technique d'évacuation des eaux pluviales :
Les eaux pluviales sont collectées par des caniveaux superficiels pour chaque bâtiment et transportées par
un réseau de canalisations puis dirigées vers un regard qui les conduit vers une buse enterrée puis de les rejeter dans
l'exutoire.
Pour les chaussées, un regard avaloir est placé à chaque branchement et aux changements de direction. Le
pavage sous chaussée est caractérisé par le dalot.
Les eaux pluviales seront évacuées vers la canalisation GR déjà existantes qui borde les sites à aménager.
Les collecteurs seront placés au bout de chaque îlot de parcelle le long des voies, avant de jeter dans les ca-
niveaux.
Le dimensionnement des ouvrages d'assainissement (caniveaux, dalots) est fonction de débit des eaux
pluviales à évacuer. Cela nécessite l'utilisation des différentes formules hydrauliques.
Nous pouvons classer les dimensions des caniveaux et des dalots en répartissant le site en deux parties :
• 1ère
partie à droite de voie centrale : V8 ;
• 2ème
partie à gauche de V8.
N° partie
Caniveaux (mn)
Dalot (m x m)
I
Buse
Zone entièrement indus-
trielle
80
75x80
100
85x20
120
50x85
II
75x63
Zone résidentielle avec une
80
75x75
partie zone industrielle
200
75x125
100x150
Tableau 4 : Dimensionnement des ouvrages d'assainissement.
27
c) Technique d'évacuation des eaux résiduaires industrielles :
Les eaux usées industrielles ont des caractéristiques différentes de celles des autres eaux usées, car
les établissements déversent les rejets polluants les plus nocifs selon les types de l'usine. Dans le secteur tex-
tile on peut les classer grâce aux trois indicateurs suivant les charges polluantes :
MES (matières de suspension) ;
DB05 (demande biologique en oxygène en 5 jours) ;
DCO (demande chimique en oxygène).
On distingue 3 catégories* des eaux usées d'après LECLERC :
• Les eaux usées à caractère minéral dominant : provenant des industries métallurgiques
des industries extractives et des cimenteries. Les eaux utilisées interviennent dans le
processus d'enrichissement des minerais, et dans le lavage.
• Les eaux usées à caractère organique dominant: ce sont des eaux biodégradables pro-
venant des industries agroalimentaires ou des abattoirs.
• Les effluents mixtes : contiennent à la fois des matières organiques et minérales prove-
nant des industries textiles qui utilisent des colorant comme dans la filature, le tissage
et le délavage.
En tout état de cause, les rejets d'eaux résiduaires industrielles devront être collectés puis traités
dans une station d'épuration avant d'être évacués dans les réseaux publics d'assainissement.
*Cf. Perfectionnements et nouveautés pour l'épuration des eaux résiduaires eaux usées urbaines et eaux usées
résiduaires industrielles. Page 238.
28
Pour illustrer cela, voici une représentation schématique d'un système d'assainissement favorable pour éva-
cuer les eaux usées industrielles :
Figure 3 : Schéma d'assainissement d'E.U, E.I
: Eaux Usées
: Eaux usées Industrielles
: Station d'Epuration
: Eaux Pluviales
: Regard
: Canalisation
d) Ramassage des ordures :
Dans ce lotissement, on prévoit deux types d'ordure : ordures
ménagères ; ordures industrielles (ou déchet indus-
trielle).
Le principe est la mise en place des bacs à ordures collectifs accessibles au ramassage pour les habi-
tations et les centres commerciaux et de même pour les ordures industrielles.
Mais il faut les évacuer le plus loin possible des lots et dans des décharges contrôlées.
29
E.U
E.I.
S.E.
E.P.
R
E.U
E.I
E.P
R
S.E
1.3.5.1.3. EQUIPEMENT
Nous donnons ci-après la configuration des équipements à chaque lot.
Remarque :
Tous les renseignements concernant les équipements qui doivent exister dans
chaque zone, ne les sont pas encore définitifs mais modulables en fonction des de-
mandes des usagés sauf pour la première tranche qui demeure exacte.
30
Lot EQUIPEMENT DISPOSITION
*Bureaux et
logements
- 8 bâtiments en R+3 - Quatre autour d'une partie cen-
trale
* Zone de
commerce et
de services
- 1 bâtiment en R+2
-1 bâtiment en R+3
Relis par des passerelles métal-
liques
* Zone de
parking
-137 places pour voitures
légères
2 paquets séparés par plantes
d’arbres ;
dimension 2,5m x 5,00 m
- Zone de manœuvre (voir
plan d'assainissement de la
première tranche T1 b10A à
l'annexe... )
10m entre passerelles et 2m pour
les bâtiments côte à côte.
* Zone d'es-
pace vert et
espace loisirs
-Jardins, lac artificiel, terrain
des jeux- Cafétéria
- Plantation d'arbuste
Dans la première partie sur 10 000
m2
- Deuxième partie sur 500 m2
- De chaque côté de la voie d'ac-
cès
* Zone in-
dustrielle
- 70 bâtiments industriels
(hangars, entrepôt, usine)
- quai de chargement/ dé-
chargement frontal
- Groupés en 2 ou en 4
- 50 m2 de surfaces pour chaque
bâtiment
II. 1. APPAREILS UTILISES
Durant les opérations topographiques, on a utilisé :
• la station totale NIKON et de l'ESPA dépourvu de carnet électronique, ainsi on
a dû relever les observations dans un carnet ;
• le théodolite électronique NIKON de l'ESPA ;
• une chaîne d'acier de 20 m.
La station totale a été utilisée pour : (Voir: plan d'implantation à l'annexe III)
• le calcul des points d'appui 0, A, B, C, D, E ;
• la délimitation en (X, Y, Z) du terrain échantillon ;
• les rayonnements en C, en F, et en B ; le cheminement allant de A vers F.
En ce qui concerne le théodolite électronique et la chaîne, on les a utilisés pour l'implantation
des lotissements.
II.2. DELIMITATION DU TERRAIN ECHANTILLON
En fait, le projet tout entier s'étend sur une superficie environ de 49ha, trop énorme pour le
présent mémoire, ainsi a-t-on pris un terrain échantillon environ 6ha, correspondant à la première
tranche du projet, où l'on va installer 3 lots de 4 parcelles chacun.
(Voir figure 4 : Délimitation du terrain et les points d'appui à la page 32)
31
Deuxième Partie: Volet topographique
32
Figure 4: Délimitation du terrain et les points d'appui.
C'est ainsi qu'on a implanté des piquets sur le contour, afin de déterminer leurs coordonnées, ce
qui permettra de calculer ultérieurement la surface de la zone.
II.2.1. Points d'appui des observations
Avant tout on a créé des pointe d'appui, sur lesquels on va stationner pour les observations ulté-
rieures ; ces points étant 0, A, B, C, D, E, F.
(Voir figure 3 : Délimitation du terrain et les points d'appui à la page 31)
Un point I, connu en altitude (Zi = 1251,600 m) a servi de référence en altitude. Pour les coordonnées, on
a pris des axes locaux s'orientant comme suit : origine 0 (5000,00 m ; 3000,00 m) ; l'axe OY dirigé selon OA
; l'axe OY directement perpendiculaire à OA.
Une des particularités de la station totale NIKON, est que l'axe OX, est la direction du Gisement zé-
ro.
X
O A Y
I
33
Ainsi le Gisement d'une direction PQ de coordonnées P (Xp, Yp) et Q (Xq, Yq) est tel que :
Yq YptgGpq
Xq Xp
−=−
L'appareil nous donne les observations jusqu'au millimètre : cependant, le cas des coordon-
nées (X, Y), on a arrondi au centimètre largement suffisant pour notre étude.
Pour avoir l'altitude de 0, on mesure la dénivellation entre 0 et I qui est de + 0,300m, d'où les
coordonnées de 0 (5000,00m ; 3000,00m ; 1251,300m).
Pour le point A on a mesuré OA = 102,78m, d'où les coordonnées de A (5000,00m; 3102,78 m).
Ayant obtenu ces paramètres, on peut orienter la station totale :
- On stationne en 0, on vise A. Dans cette direction, on introduit les coordonnées de 0 et de A
dans l'appareil, ainsi que la hauteur de l'appareil et du prisme.
- Comme contrôle, on révise A et on devrait visualiser (XA, YA) à quelques erreurs près,
et ainsi que ZA.
Après ce contrôle, on commence les observations en visant B, C et D d'où leurs coordonnées
Station
Points
X(m)
Y(m)
0
B
5195,36
2979,55
0
C
5251,60
2942,77
0
D
5001,28
3278,93
On change la station en C, pour déterminer E et F, en s'orientant sur 0. (Cf. figure 4 : Page 31)
Pour la fermeture on stationne en D, en s'orientant sur A, ensuite on vise E.
• Si (XE, YE) sont les coordonnées de E issues de C et (X’E, Y'E) celles issues de D, la
fermeture est alors:
2 2( ' ) ( ' )f X E XE Y E YE= − + −
34
A titre d’information, avant la descente sur terrain on s'est familiarisé avec l'appareil, en faisant plusieurs
observations (environ une cinquantaine) et c'est ainsi qu'on a pu calculer l'écart type en distance de l'ap-
pareil qui est l'ordre £0 = 6 mm.
De ce fait la tolérance en fermeture sur EE serait :
£D 4 2.7 32mm T× = = On a
trouvé f = 24 mm <T
D'où la coordonnée du point E (5246,31m ; 3284,93 m ; 1249,060m).
II.2.2. détermination des coordonnées des points limitant la zone
La limite Nord de la zone, présente des courbures tandis que celles du sud, de l'Est et de l'Ouest sont des
lignes droites. C'est ainsi que dans la partie Nord on a plusieurs points limitant la zone, tandis que dans les
autres parties, on s'est contenté de deux ou trois points seulement.
(Voir tableau 5 : coordonnées des points limites et des rizières. (Oi, Bi, Ci) à l'annexe : I)
II.3. DETERMINATION DES ALTITUDES
Ces mesures d'altitude concernent trois zones :
- la partie non remblayée comprenant des rizières ;
-la partie déjà remblayée ;
-le canal séparant la zone FORELLO et le terrain échantillon, dont les observations seront
utilisées pour l'étude de l'assainissement.
En utilisant la station totale, nous avons fait les mesures ; soit par rayonnement ; soit par chemi-
nement.
(Voir figure 5 : schéma cheminement et rayonnements à la page 36)
35
II.3.1. Rayonnement
Nous avons stationné en trois points :
en B : pour déterminer le niveau du canal, points notés : B1 jusqu'au B18,
en C et F : pour déterminer le niveau des rizières, points notés : C1 à C18 ; K1 à K11,
(Voir tableau 6 des résultats des rayonnements à l'annexe : II, (Ii, Ji, Ki).
11.3 .2. Cheminement
Le cheminement part du point A, passe par A1, A2, A3 et se ferme sur F. De cette station on a dé-
terminé les coordonnés de I1 jusqu'au I14 ainsi que J1 au J11.
POINTS
X(m)
Y(m)
Z(m)
A
5000,000
3102,780
1251,130
A1
5088,100
3107,700
1251,536
A2
5086,110
3231,860
1251,901
A3
5181,740
3264,650
1251,069
F
5211,980
3183,900
1249,860
Tableau 7 : Résultats points de cheminement
De cette station on a déterminé les coordonnées de M jusqu'au 114 ainsi que J1 au J11. Si (Xp, YF,
ZF) étant les coordonnées de F (déterminées au début des opérations), et (XV, YV, ZV) les coordonnées de F
issues du cheminement la fermeture linéaire est fL :
2 2( ' ) ( ' )L F F F FF X X Y Y= − + −
La fermeture en altitude est : L F Ff = Z' -Z
Les caractéristiques de l’appareil étant de £D = 6mm et £z= 4mm.
Les tolérances sont TL =£D 4×2.7=32mm
37
Tz= £z 4×2.7=21mm
On avait trouvé fL = 28 mm < TL
fz= 15mm<Tz
D'où les coordonnées de F (5211,98 m ; 3183,90 m ; 1249,860 m)
II.4. CALCUL DES CUBATURES
La cubature ou mettre de terrassement est l'évaluation en volume de terre à remblayer sur
une zone de projet.
II.4.1. Calcul de surface
A partir des coordonnées nous avons dessiné la zone échantillon sur un papier minute. Nous
avons pris comme échelle 1/500, considérée comme suffisante pour le calcul des surfaces.
(Voir figure 6 : schéma de la minute page 39)
Deux méthodes peuvent se faire :
• détermination par coordonnées rectangulaires ;
• détermination par sommation des carreaux, des triangles ou trapèzes composant la surface.
a) Calcul par coordonnées : (Voir schéma de la minute à la page 39)
Cette méthode consiste à utiliser les coordonnées des points connus qui délimitent le terrain
échantillon.
Considérons 16 points pour effectuer les calculs. Pourtant, il y a une parcelle de 2419,545 m2
de surface qui n'est pas touchée dans l'aménagement.
(Voir tableau 8 : calcul de surface par coordonnées rectangulaire à la page 42)
Formule générale :
( )( )
n n+1 n-1
n n+1 n-1
2S= X Y -Y =2S'
2S'= Y X -X
∑∑
38
b) Détermination par sommation des carreaux :
Le quadrillage a été fait tous les 5 cm, ce qui veut dire qu'un carreau correspond sur le terrain à une
surface de 625 m2.
Tout d'abord on a compté le nombre des carreaux pleins inclus dans la surface. Ils sont au nombre de 78,
ce qui correspond à une surface de :
78 x 625 m2 = 48750 m
2
En ce qui concerne les surfaces se trouvant à la limite de la zone, celles-ci sont formées par de
fragments de carreaux, décomposables en triangles, en trapèzes. Elles sont au nombre de 53.
Donnons deux cas types de calcul :
* CASI : - On mesure x1, x2, x3 et h1, h2, h3, à l'aide du kutch :
( ) 31 21 2 2 3 3 4
hh hS1= x +x +(x +x ) +(x +x )
2 2 2
h1
h2
h3
40
X1 X2 X3 X4
CASH : - On mesure h4 et h5, la surface est :
( )II 4
1S = 625m2 - (h -h5)
2
h4
h5
On fait ce genre de décomposition pour les 53 carreaux et on a obtenu par sommation la
surface de: 167840,74 m2
La surface totale de l'échantillon de la deuxième méthode est : SII = 65534.74 m2.
II.4.2. Cubatures
La surface des rizières est assez plane. Elle présente une petite déclivité de 0,2% du nord au
sud, et de l'est à l'ouest une surface à peu près horizontale.
En un mot, on peut prendre l'altitude de ces rizières comme étant la moyenne des altitudes
observées.
ZR = altitude moyenne des rizières = 1249.152m
De même les côtes projets, ne diffèrent que de quelque centimètre. Ces côtes étaient définies
en vu de l'assainissement, alors on a pris la moyenne de ces altitudes, comme côte du projet dans le
calcul :
ZP = altitude moyenne du projet = 1251.806m
Alors h = hauteur du remblai = ZP-ZR = 2.654m
41
SII
Tableau 8 : Calcul de surface par coordonnées rectangulaires
N° POINTS X n+1 n-1X -X Y n+1 n-1Y -Y ( )n+1 n-1X Y -Y ( )n+1 n-1Y X -X
+ - + - + - + - A 5000 3102.780
031 5011,470 60,830 3 103,500 -48,650 - 188785,905 026 5060,830 63,770 3054,130 -58,860 - 194761,870 025 5075,240 3,600 3044,640 -26,880 - 10960,704 024 5064,430 -19,910 3027,250 -29,140 - -60 272,547 023 5055,330 -14,690 3015,500 -26,510 - -44297,695 06 5049,740 20,130 3 000,740 -18,030 -91 046,812 60404,896
008 5075,460 43,730 2 997,470 -6,800 -34513,128 131 079,363 010 5093,470 73,260 2993,940 -6,400 -32 598,208 219 336,044 017 5148,720 105,060 2991,070 -6,450 -33 209,244 314241,814 C3 5198,530 69,650 2987,490 -26,400 - 208078,678 C2 5218,370 37,060 2964,670 -34,870 -181 109870,670 C1 5235,590 33,230 2952,620 -21,900 - 98115,563 C 5251,600 10,720 2 942,770 332,310 1745159,19 31 546,494 E 5246,310 -250,320 3 284,930 336,160 1 763 -882 283,678 D 5001,280 -246,310 3 278,930 -182,150 - -807 633,248 A 5000,000 10,190 3 102,780 -175,430 - 31 617,328
031 5011,470 3 103,500 531,230 668,470 -668,470 3 508 - 1 598 799,331 - 2So= 135 687,838 2So= -135 687,838 So=67 843,91 9
So: Surface calculée
Sha : Surface hors aménagement
SI : Surface du terrain échantillon de la première méthode
D’où S=65424.37m2
Cette première méthode est plus précise que la seconde méthode
42
Ainsi la cubature : S : surface V= S h×
V : volume
Avec cette deuxième méthode essayons de trouver l'erreur que nous pouvons commettre dans la détermination du vo-
lume de terre à remblayer, et la plage d'erreur possible pour la surface.
£z = l'écart-type de l'appareil étant de 4mm
Zp étant définie et non pas mesurée donc £zp = 0
p Rh=Z -Z p R
2 2 2h z z£ =£ +£
£zR étant égal à £z n n = nombre de mesure de l'altitude
Ce qui veut dire que £zR est presque nul. Seul l'expression du volume £V est
Donc V S£ = £ × h
On a mesuré S2 sur le plan, donc l'erreur de S2 vient de la mesure sur le plan. D'ailleurs l'erreur sur la détermination des points sur le
terrain (£D = 6 mm.) est faible devant l'erreur graphique :
G1£ =500× mm=5cm10 cm.
Plus précisément, l'erreur sur S2, vient de la détermination des surfaces limitant la zone
(les fragments de carreaux)
(Voir figure 7 : cas d'erreur sur le carreau)
Soit par exemple une surface qui limite la zone :
( )1 2
25S = x +x S
2m×
M1 x1
S 25m
M2 x2
Figure 7 : cas d'erreur sur le carreau.
43
L'erreur sur S vient de la mesure de X1 et X2 c'est-à-dire la position graphique de M1 et M2, l'erreur graphique est donc
sur M1 et M2 or le kutch peut déterminer le centimètre (l'erreur de mesure est de X1 ou X2 au kutch étant faible par rapport à
£G).
£G
M1
M2
Figure 8 : Schéma d'erreur possible
L'erreur sur S serait M1M2 x £G.
En étalant ce raisonnement sur le terrain échantillon :
S 2 G G£ = P é r i m è t r e × £ = P × £
Le périmètre est mesurable :
• Soit à l'aide d'un curvimètre ;
• Soit par mesure directe sur le plan. (Faute de curvimètre) ;
Nous avons : £S2 = 1248,90 x 0,05 = 62,445 m2
Ainsi on a trouvé P = 1248,90 m
La tolérance sur 2S2 S2T = £ × 2.7 = 168.802m
La plage d'erreur possible est de S2 - TS2 < S1 < S2 +TS2,
Alors S2-TS = 65366,138 m2
S2+TS2 = 65703,342 m2.
D'où on pet adopter S1 comme étant la surface du terrain échantillon.
Et £v = 62,445 x 2,654 = 165,73 m3
Soit 11 voyages pour un camion de 15 m3 ;
et 27 voyages pour un camion de 6 m3.
44
II.5. IMPLANTATION
L'implantation consiste à matérialiser sur terrain (par des piquets) la position des ouvrages (route,
parcelles) selon les indications issues du plan projet.
En ce qui concerne notre projet, on doit implanter sur le terrain remblayé, la première tranche du
lotissement qui est composée :
- de 9 parcelles de 78 m x 47m
- des voies de communication : accès principal de 12 m de large et l'accès secondaire 8 m.
(Voir plan d'implantation à l'annexe III)
11.5.1. Chronologie des opérations
- Détermination de l'alignement des poteaux et par chaînage, matérialisation de S1.
S1 étant l'intersection de l'axe principal avec l'alignement des poteaux
- Mise en place de S2, S3, S4 par chaînage : (voir figure 9 : schéma d'implantation à la page 46)
S2 = intersection de la limite ouest des parcelles avec l'axe principal,
S3 = intersection axe secondaire et axe principal,
S4 = intersection de la limite Est des parcelles à l'axe principal.
- Tracé des chaussées et des accotements de l'axe principal,
- En stationnant le théodolite en S2, on ouvre un angle d 100 gons par rapport à l'axe principal,
afin de déterminer l'alignement S2 S'2, limite Est des parcelles,
- Par chaînage sur S2 S'2 on place, M1, M2, M3, M4, M5.
- En stationnant le théodolite en S3, on ouvre un angle de 100 gons pour déterminer l'axe S3, S'3 de
la pute secondaire,
- Par chaînage sur S3, S'son place T1, T2, T3, T4, T5, intersection de l'axe secondaire avec les li-
mites nord ou sud des parcelles : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9.
- De T1, T2, T3, T4, T5, on matérialise respectivement (N1, P1), (N2, P2), (N3, P3), (N4, P4) et
(N5, P5).
45
En stationnant le théodolite en S4, en ouvrant un angle de 100 gons par rapport à l'axe principal, on déter-
mine l'alignement S4, S’4 limite Est des parcelles,
Par chaînage sur S4, S’4, on détermine les points Q1, Q2, Q3, Q4, Q5.
(Voir figure 9 : schéma d'implantation à la page 46)
II.5.2. Vérification :
• Au fil à plomb, on vérifie les alignements :
- M1 N1 T1 P1 Q1
- M2N2T2P2Q2
- M3N3T3P3Q3
. M4N4T4P4Q4
- M5N5T5P5Q5
Et enfin :
- N1, N2, N3, N4, N5
- P1, P2, P3, P4, P5
On avait remarqué que les alignements étaient très bien respectés.
- Par chaînage, on vérifie les distances :
M1N1, M2N2, M3N3, M4N4,
M5N5, ainsi que P1Q1, P2Q2, P3Q3,
P4Q4, P5Q5.
On a constaté qu'elles étaient différentes de 1 à 4 cm au maximum par rapport à leur valeur
théorique et d'ailleurs inférieures à la tolérance (Ecart type de la chaîne par porté étant de 20 cm), donc
la correction sur terrain est relativement aisée.
(cf. figure 9 : schéma d'implantation à la page 47)
46
47
II.6. ASSAINISSEMENT
Le réseau d'assainissement a pour fonction d'assurer les collectes des eaux et de les rejeter dans
un collecteur public après traitement.
L'assainissement envisage de déverser les eaux pluviales, des eaux de rejets industriels et des
eaux domestiques dans le canal situé en bordure de la zone FOLLERO.
Le principe est identique pour les eaux venant de chaque parcelle qui sont ensuite rejetés vers
l'accès secondaire sous les trottoirs. Et pour chaque parcelle les eaux usées sont obligatoirement traitées
dans un bassin, avant d'être rejetés dans le canal. Cas d'assainissement de type collectif. (Cf. Plan
VRD/Assainissement /réseau, à l'annexe IV).
Voir figure 10 : schéma du principe d'assainissement du projet à la page 49
L'altitude d'eau du canal a été mesuré (voir tableau 5: coordonnées des points limite; rayonne-
ment en B) et a pour moyenne de 1250,200 m.
L'altitude moyenne des bordures ouest des parcelles 1, 3, 5, 7 est environ de 1251,600 m. Pour
que l'eau venant de cette partie arrive dans l'accès secondaire, il faudrait une déclivité de 5 °/oo.
Ainsi le niveau du canal de l'accès secondaire serait au max. 1251,200 m ce qui est faisable. Alors
la déclivité du canal de l'accès secondaire versant vers le canal GR, sera de 4°/oo.
(Voir figure 11 : schéma de la déclivité nécessaire pour l'assainissement à la page 51)
48
49
En ce qui concerne les parcelles 2, 4, 6, 8, les eaux (E.U. et E.P.) seront aussi déversées dans l'ac-
cès secondaire, les déclivités sont analogues à celles proposées au par avant.
Donc, on devrait faire une fouille de 0,40 m sur l'accès principal projeté et de 1,00 m sur l'accès secondaire.
4°/oo
5°/oo
1251,600m
Figure 11 : Schéma de la déclivité nécessaire pour le projet.
50
1250,200m 1251,200m
Troisième Partie : Evaluation financière et
Identification environnementale du projet
III. 1 EVALUATION FINANCIERE
Ce devis est l'évaluation du coût des travaux à faire en général même si le financement
de ce lotissement est échelonné. Ainsi, l'application des prix unitaires aux paramètres des quanti-
tés est exploitée selon les grandes lignes de travaux qui sont classés dans 3 titres comme : le ter-
rassement, la topographie et les constructions.
Et à la fin, nous avons évalué les coûts des travaux pour la première tranche du projet.
III.1.1 TERRASSEMENT
Coût des travaux de terrassement
N°
Désignation des travaux
Unité
Quantité
P.U.
PRIX TOTAL
101 Enlèvement des matériaux et m3 3458 35250 121894500
putrescibles
102
Remblais d'empreint
m3
173636,278
29410
5106642995
103
Finition plate-forme
m2
62395
1240
77369800
104
Engazonnement
m2
765
4815
3683475
TOTAL
5 309 590 770
T.V.A. 20%
1061918154
TOTAL avec TVA
6 371 508 924
Arrêté le présent coût estimatif des travaux de terrassement à la somme de
SIX MILLIARDS TROIS CENT SOIXANTE ONZE MILLIONS CINQ CENT HUIT MILLE NEUF CENT VINGT
QUATRE FRANCS.
52
III.1.2. TOPOGRAPHIE
Evaluation du coût de travaux topographiques pour la première tranche.
201. FRAIS DE PERSONNEL
Grade
Nombre
Jour
Prix / Jour
Prix Total
Chef de brigade
1
5
50000
250 000
Opérateur
1
5
40000
200 000
Aide croquiseur
1
5
25000
125000
Manœuvre
1
5
10000
50000
TOTAL
625000
Arrêté à la somme de SIX CENT VINGT CINQ MILLE FRANCS.
202. FRAIS DE L'APPAREIL
Désignation
Nombre
Jour
Prix/Jour
Prix Total
Station totale 1 3 550 000 1650000
Théodolite électronique
1
2
70000
140000
Chaînes
1
2
25000
50000
TOTAL 1 840 000
Garantie 20%
368 000
Total avec Garantie
2 208 000
Arrêté à la somme de DEUX MILLIONS DEUX CENT HUIT MILLE FRANCS.
53
203. FRAIS DE TRAVAUX
Désignation
Nombre
Jour
Prix/Jour
Prix Total
Point d'appui Point 7 25000 175000
Levé de détail : 1/500è
ha
6
400 000
2400000
Report des points
Point
7
30000
210000
Implantation d'axe et des points
• en alignement droit
point
32
10000
320 000
TOTAL 3105000
Garantie 20%
621 000
Total avec Garantie
3 726 000
Arrêté à la somme de TROIS MILLIONS SEPT CENT VINGT SIX MILLE FRANCS.
Arrêté le présent coût estimatif topographique à la somme de SIX MILLIONS CINQ CENT CINQUANTE
NEUF MILLE FRANCS.
III.1.3. CONSTRUCTIONS
Coût de la voirie et des caniveaux
N°
Désignation des travaux
Unité
Quantité
P.U.
Prix Total
311
312
Voirie
Caniveaux
ml
m3
860
103,20
1891 700
27750
1 626 862 000
2863800
TOTAL
1 629 725 800
T.V.A. 20%
325945160
TOTAL avec TVA
1 955 670 960
Arrêté le montant du coût de la voirie à la somme de UN MILLIARD NEUF CENT CIN-
QUANTE CINQ MILLIONS SIX CENT SOIXANTE DIX MILLE NEUF CENT SOIXANTE FRANCS.
54
Coût des fosses septiques :
N°
Désignation des travaux
Unité
Quantité
P.U.
Prix Total
321
Fosse septique pour 50 per-
sonnes préfabriquées type
HAZOVATO, avec fourniture et
pose de la fosse
U
20
16316875
326 337 500
TOTAL
326 337 500
T.V.A. 20%
65 267 500
TOTAL avec TVA
391 605 000
Arrêté le montant du coût des fosses septiques à la somme de TROIS CENT QUATRE VINGT
ONZE MILLIONS SIX CENT CINQ MILLE FRANCS.
Coût estimatif d'adduction d'eau potable :
N°
Désignation des travaux
Prix par rapport à la surface
331 Conduite de distribution en GS 131770343
332
Bouche d'incendie avec accessoires (05)
77 971 680
333
Pièces de raccordement
9 095 037
334
Canalisation d'alimentation et de
1548000
distribution
TOTAL
220 385 060
TVA 20%
44077012
TOTAL avec TVA
264 462 072
Arrêté le présent coût estimatif d'adduction d'eau à la somme de DEUX CENT SOIXANTE
QUATRE MILLIONS QUATRE CENT SOIXANTE DEUX MILLE SOIXANTE DUZE FRANCS.
55
Coût d'alimentation en énergie électrique :
N°
Désignation des travaux
Unité
Quantité
P.U.
Prix Total
341
342
Fil électrique
Bornes lumineuses
m
U
860
12
92355
91438
79425300
1 097 256
TOTAL
80 522 556
T.V.A. 20%
16104512
TOTAL avec TVA
96 627 068
Arrêté le montant du coût d'alimentation en énergie électrique à la somme de QUATRE
VINGT SEIZE MILLIONS SIX CENT VINGT SEPT MILLE SOIXANTE HUIT FRANCS.
Coût estimatif des équipements publics
N°
Désignation des travaux
Unité
Quantité
P.U.
Prix Total
361
362
Espace vert
Parking
m2
m2
1965
240
21350
42135
41 952 750
10112400
TOTAL
52065150
T.V.A. 20%
10413030
TOTAL avec TVA
62478180
Arrêté le montant des équipements publics à la somme de SOIXANTE DEUX MILLIONS
QUATRE CENT SOIXANTE DIX HUIT MILLE CENT QUATRE VINGT FRANCS.
Estimation sommaire de l'achat de terrain :
N°
Désignation des travaux
Unité
Quantité
P.U.
Prix Total
371
Achat terrain
m2
490 000
fft
1 000000000
TOTAL
1 000 000 000
T.V.A. 20%
200000000
TOTAL avec TVA
1 200 000 000
Arrêté le présent du coût estimatif de l'achat à la somme de UN MILLIARD DEUX CENT
MILLIONS FRANCS. 56
Coût des travaux d'assainissement :
N°
Désignation des travaux
Unité
Quantité
P.U.
Prix Total
351 Pavé autobloquant m2 2166 35000 75810000
352
Bordures de trottoir
m3
25
1310586
32 764 650
353
Pose et réglage des dalots, y
compris toutes sujétions :
Dalots :
0,85x1, 20
ml
32
2 227 680
71 285 760
1,00x1, 50
ml
12
3 276 000
39312000
354
Regard de réception en
maçonnerie de moellon
U
5
740 600
3703000
355
Regard de réception avec bouche
avaloir
U
2
995000
1 990 000
356
Caniveau couvert
ml
820
377 990
309951800
357
Buses enterrées :
Ф 100
ml
82
79214
6495548
Ф 120
ml
54
95057
5133078
TOTAL
546445836
T.V.A. 20%
109289167
TOTAL avec TVA
655 735 003
Arrêté le présent coût des réseaux d'assainissement à la somme de SIX CENT CINQUANTE
CINQ MILLIONS SEPT CENT TRENTE CINQ MILLE TROIS FRANCS.
RECAPITULATION DU COUT DE TRAVAUX DE LA PREMIERE TRANCHE
100. Terrassement 6 371 508 924
200. Topographie 6 559 000
300. Construction 4626578283
TOTAL 11 004 646 210
Le devis estimatif de la première tranche du lotissement « LONE » est arrêté à la somme de
ONZE MILLIARDS QUATRE MILLIONS SIX CENT QUARANTE SIX MILLE DEUX CENT DIX FRANCS
57
III.2. IDENTIFICATION ENVIRONNEMENTALE
Dans le cadre du P.N.A.E. (Programme National d'Action pour l'Environnement), régi par la
charte de l'environnement suivant la loi n" 90.033 du 21 décembre 1990, ce présent projet est sou-
mis aux conditions du décret MECIE (Mise En Comptabilité des Investissements avec l'Environne-
ment, loi n° 99.954 du 15 décembre 1999 / J.O. N° 2648 du juillet 2000 / page 2235 à 2252).
Cet investissement susceptible de porter atteinte à l'environnement doit donc faire l'objet
d'une étude d'impact. Et le promoteur a prévu pour chaque acquéreur de faire une E.I.E. (Etude de
l'Engagement Environnemental) pour la gestion de cette zone industrielle.
Toutes ces différentes lois avaient des objectifs précis pour résoudre et pour atténuer les
problèmes complexes de conservation et de développement.
En vue de participer à l'E.I.E., le promoteur est tenu de contribuer aux versements des frais d'évaluation
selon le niveau d'investisseur: * 10 millions de FMG majorés de 0,4% du montant de l'investissement
matériel.
*Cf. Décret MECIE / Annexe III / Contribution du promoteur aux frais d'évaluation de l'E E l E / deuxième
niveau.
Pour cela, l'investisseur, l'Etat et la population concernés avaient des grandes responsabilités
bien déterminées pour la mise en vigueur de ces lois. Pour le P.N.A.E., le but de cette étude consiste
à évaluer les effets de l'Aménagement sur l'environnement naturel, social et économique en général.
III.2.1. IDENTIFICATION DES IMPACTS
III.2.1.1. Sans le projet
Bien avant l'existence de la zone FORELLO et l'implantation du lotissement LONE, la zone
était une plaine où les gens peuvent pratiquer la riziculture et la culture maraîchère. L'immensité de
cette plaine favorise la pratique de ces cultures saisonnières. C'est pourquoi l'Etat malgache avait
construit un canal GR d'irrigation afin d'irriguer cette zone.
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Mais actuellement, la présence des activités industrielles dans la zone Forello tout à côté, entraî-
nent des dégâts sur le milieu physique, écologique et même socio-économique, provenant des échappe-
ments des gaz produits par des moteurs thermiques et des rejets d'effluents liquides.
a) Au niveau du milieu physique et écologique :
La pollution du sol est à craindre à cause du débordement des effluents liquides chargés des subs-
tances toxiques que crachent les usines et envahissent les rizières quand le canal GR déborde.
De ce fait, des parcelles rizicoles ne sont plus cultivables et même abandonnées depuis quelques
années. En outre, la pollution de certains puits a été aussi constatée vu la qualité des eaux dans le canal
d'irrigation. En plus de la pollution du sol et de l'eau, la prolifération de gaz nauséabond provenant des
fumées d'échappement des moteurs thermiques, vicient l'air au niveau du site à aménager. Toutefois
grâce à l'existence du courant d'air ambiant, l'auto épuration fonctionne rapidement.
En sus de la partie touchée par la pollution, la flore et le faune terrestres ont connu des dégrada-
tions à cause des actions destructives commises par les fabricants des briques qui creusent des trous par-
tout pour récupérer les argiles bleues.
La modification de l'habitat naturel propice aux espèces végétales endémiques de Madagascar et
les animaux qui y vivent sont menacés d'extinction. En même temps, on enregistre une très faible produc-
tivité rizicole des terrains de la zone d'Ankeniheny d'après l'étude faite par la B.P.P.A.
En conséquence, le problème majeur de la pollution chimique ou organique des eaux affecte di-
rectement l'état de la flore et de la faune aquatique parce que certaines industries dans la zone Forello
rejettent directement sans traitement leurs eaux résiduaires à charges polluantes élevées dans les rizières.
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b) Au niveau du milieu socio-économique :
Plusieurs ménages ruraux habitant aux alentours des ces rizières ont eu certes des avantages en
cultivant du riz, des breds et des légumes. Mais durant toute l'année, ces rizières avaient des problèmes
d'irrigation car l'eau n'est plus suffisante à cause du niveau saisonnier très variable, de la rivière d'Ikopa.
De ce fait, le manque d'eau potable entraîne les gens à se déplacer au village d'Ankeniheny.
Depuis plusieurs années, les gens ont aussi ressentis cette pénurie d'eau qui est aggravée par
cette implantation industrielle. Le canal GR qui traverse le village d'Ambodirano ne peut plus irriguer les
rizières périphériques à cause des eaux usées déversées par ces usines.
Par ailleurs, œ canal dégage des effluves nauséabonds qui nuisent à la santé de la population. A
plusieurs reprises le Fokontany se plaint des émanations qui sortent de l'usine durant l'incinération de
leurs déchets, polluant l'air et l'atmosphère environnants.
Avant la présence de œ complexe industriel, la plaine produisant suffisamment de riz pour ré-
duire l'achat de ces denrées chez certains paysans.
Mais, durant les quatre dernières années, à cause des rejets industriels de la zone Forello, la
production rizicole se dégrade de plus en plus.
A partir de ce moment, les cultivateurs ont créé une autre activité de substitution par la fabrica-
tion des briques, rapportant plus d'argent certes, mais détruit malheureusement le milieu naturel de la
faune et de la flore.
III.2.1.2. Avec le projet
Nous allons considérer l'évaluation des impacts du projet durant la phase d'implantation des dif-
férentes infrastructures et lors de la phase d'exploitation du lotissement LONE.
60
III.2.1.2.1. La phase d'implantation :
• Sur le milieu naturel :
Durant cette première phase d'activités, il n'y aurait pas d'effluents liquides qui pouvaient mo-
difier la qualité des eaux souterraines parce que les matériaux utilisés seront inertes. Alors la présence
des gros engins de terrassement, les va et vient ininterrompus des camions, occasionnera de soulève-
ment de nuages de poussière. Les fines particules ainsi créées ne gêneront pas les environs immédiats
de la zone. Mais, côté humain, tout le personnel du chantier nécessite tout de même une protection
notable contre les nuisances (masques, casques anti-bruits etc.)
Néanmoins, des mesures préventives doivent être prises pendant le remblayage en cas d'une
propagation accidentelle des produits pétroliers de ces engins sur le site car l'inefficacité du système
de drainage de cette zone, risquerait de souiller les eaux souterraines et de surface surtout pendant la
période de crues.
Par contre, cette phase a une grande répercussion au niveau du sol :
- modification de la structure du sol pendant la phase de terrassement et de rem-
blayage
(engins, camions etc.)
- changement de la topographie du milieu d'où l'exposition à des risque d'inondation.
En général, cette phase change le paysage.
• Sur le milieu écologique :
Les rejets de toutes sortes gazeux et liquides, pèsent lourdement et maltraitent le milieu na-
turel où est implanté ce projet.
Ces effets néfastes seront d'autant plus aigus au fur et à mesure de l'occupation totale de
toutes les zones : (destruction de la couverture végétale et du milieu de vie des espèces flore et faune
endémiques.)
L'installation du nouveau lotissement entraînera certains changements écologiques parce que
les remblais détruisent le milieu de vie des espèces animales qui le fréquentent, et annulent la pratique
des cultures.
61
• Sur le milieu humain
Lors de la phase d'implantation, les nuisances provenant des bruits des engins utilisés et toutes les
vibrations n'auront pas d'impacts significatifs sur la population environnante.
Toutefois ces bruits touchent uniquement les ouvriers sur le chantier à un degré moindre mais
n'affecte pas sur leur santé.
De même, les poussières émises pendant cette phase d'implantation, n'atteignent pas, les cons-
tructions environnantes du fait de l'éloignement du site. Ainsi, les habitants aux alentours ne craigneront
pas l'émission de ces poussières.
On peut dire en général qu'il n'existe aucun risque grave ni pour la santé ni pour la sécurité des
ouvriers dans la zone d'installation ainsi que la population environnante.
Néanmoins, des mesures sérieuses doivent être prises concernant la santé des travailleurs pour
alléger les nuisances des bruits par des protections adéquates (lunettes contre les poussières, masques
anti-bruits).
• Sur le milieu socio-économique
L'impact du projet sur le plan socio-économique sera palpable au niveau emploi car il y aura cer-
tainement une création d'emploi au niveau des entreprises de travaux publics. Ces emplois seront stables
par la suite, car générateur de revenus pour quelques centaines de familles pendant une longue période de
viabilisation du projet (estimée à 20 ans). D'autres activités s'y grefferont par effet induit aidant la popula-
tion de cette zone pour la lutte contre la pauvreté.
III.2.1.2.2. La phase d'exploitation du lotissement « LONE »
Nous basons notre évaluation d'impact sur, des déchets produits par la présence et l'utilisation
des diverses infrastructures considérées.
62
• Sur l'environnement naturel :
La présence de la zone remblayée, d'une superficie totale de 49ha, nécessite un réseau de drai-
nage efficient pour juguler les fortes crues de l'Ikopa (ce projet se trouve dans une zone à haut risque
d'inondation), les eaux pluviales, les eaux de rejets industriels et les eaux domestiques.
De même, il y a lieu de se pencher sur les résultats de l'étude antérieure réalisée par SOGREAH-
SOMEAH du mois de novembre 1999. Celle-ci a tenu compte du volume de ruissellement toujours crois-
sant du fait de l'imperméabilité du sol alors que l'effet de laminage des pics de débit du canal diminue à
cause du remblayage des rizières.
En outre, la pollution atmosphérique était déjà contrôlée bien avant la mise en exploitation et le
classement de genre d'industries prévues à s'installer dans le lotissement.
• Sur l'écologie :
Force est de constater que, l'emprise de ce lotissement dans le site va produire inéluctablement
une réduction de l'espace viable aux faunes et aux flores aquatiques en sus des perturbations écologiques
existantes durant l'aménagement.
• Sur l'homme :
Les zones d'habitations pour les lotissements LONE, SOAVINA et le Fokontany d'Ankeniheny étant
situées loin des activités industrielles, les nuisances dues aux bruits et aux vibrations, n'auront pas certai-
nement d'impacts contraignants immédiats.
Toutefois, l'application des différentes normes inscrites dans le cahier des charges, renforcées
par le contenu du MECIE 99-954 protégeront les habitants environnants des risques d'agression au niveau
de leur santé à l'intérieur qu'à l'extérieur du lotissement. Ce nouveau cadre pour l'investissement (MECIE)
contribuera ainsi au changement d'activité économique du Fokontany, voir du pays.
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• Sur l'économie
L'initiative du projet donne un coup de pouce, aux promoteurs privés qui les allègent du surcoût
d'investissement pour des infrastructures de base.
Une telle offre de la commune rurale de Tanjombato anticipe sur une probabilité d'une relance
économique avec tous les avantages inhérents à la présence de ce site.
Le projet engendre des effets socio-économiques multiples tels que la contribution à la promotion
immobilière et l'application de la nouvelle politique industrielle à Madagascar ainsi que l'aide apportée aux
promoteurs privés dans l'allégement des investissements coûteux et à la disponibilité des terrains et des
infrastructures de base.
Cela facilite la création des différents secteurs industriels qui contribuent à l'accès de l'économie
malgache au marché mondial comme le genre du marché AFRICA BILL augmentant son taux d'exportation.
En même temps, l'installation des nouvelles unités industrielles anticipe déjà la réduction du
chômage, en créant des emplois directs estimés à l'ordre de 1500 emplois dans la zone Lone et qui vont
ensuite engendrer 75 emplois indirects hors du lotissement.
De plus ce sera une relance économique de la commune rurale de Tanjombato par les divers
impôts et les divers avantages ; par exemple l'embauche des riverains et l'existence de centres de forma-
tion pour les populations environnantes.
III.3. REGLEMENTATION ET MESURES DE CORRECTION A APPORTER POUR
RE DUIRE LES NUISANCES :
III.3.1. Réglementations
Madagascar étant totalement engagé pour la protection de son environnement, il y a lieu de ren-
forcer toutes les réglementations au fur et à mesure des besoins.
Par exemple :
• Avant toute approbation par une autorité administrative d'un projet d'investissement
public ou privé, susceptible de porter atteinte à l'environnement, une Etude d'Impact
Environnemental (E.I.E.) ou d'un d'Engagement Environnemental (P.E.E.) devrait être
établie.
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Pour ce fait, l'acquéreur des lots, devrait se soumettre aux prescriptions du Cahier des Charges. Côté pro-
jeteur, il devrait élaborer les différentes P.G.E.P, du lotissement et en même temps l'association des pro-
priétaires devra faire des P.E.E. en désignant un responsable environnemental.
• Les effluents liquides, les eaux usées, après traitements et analyses périodiques des eaux
issues des réseaux d'assainissement du lotissement devront être rejetées dans le canal
d'irrigation.
Toute incinération à l'air libre est strictement interdite et la construction des incinérateurs devra
répondre aux normes de la gestion des effluents atmosphériques.
En ce qui concerne le lotissement LONE l'association des propriétaires est le premier garant du
respect, du suivi, et du contrôle inscrit dans le Cahier des Charges.
III.3.2. Mesure de correction à apporter pour réduire les nuisances
Les principales mesures à prendre sont le respect de tous les textes réglementaires en matière
d'environnement concernant le contrôle et les gestions des pollutions industrielles, les cahiers de lotisse-
ment Lone.
De même les suivis et les contrôles des PGEP et PEE par le responsable concerné.
En plus, le promoteur du même lotissement accepte de faire appel à la mise en place d'un plan
d'urgence : des issues de secours et des bouches d'incendies pour la sécurité des travailleurs et la sécurité
des habitants, et en même temps la mise en place du processus d'APPEL en cas d'accident chimique.
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D'une part, il faut prendre des mesures sérieuses pour la prévention des inondations comme l'élar-
gissement du pont sur l'Ankady de la route digue FORELLO-SOAVINA et l'arasement de la cote des
digues Rive Gauche et Rive Droite de l'Ankady, en amont du pont. Vu le travail de remblayage éche-
lonné du lotissement, les études hydrauliques s'avèrent indispensables au fur et à mesure de l'im-
plantation du projet. Les corrections à apporter augmenteront au fur et à mesure de l'avancement
du projet.
D'autre part, pour le canal d'irrigation, les associations assurent les analyses périodiques des
eaux déversées en contrôlant les différents paramètres physico-chimiques des eaux usées, et en me-
surant les débits des eaux des réseaux d'assainissement, afin de voir la capacité du canal et pour as-
surer l'entretien.
* Cf. Art. 4 et 5: décret n ° 99-954 du 15 décembre 1999 relatifs la MECIE.
66
Conclusion
___________________________
La réalisation de l'aménagement de ce genre de lotissement, demande une coordination d'ac-
tions sur le plan administratif, technique et surtout financiers.
ANKENIHENY dans la commune rurale de TANJOMBATO, est le site prévu pour recevoir la nou-
velle zone industrielle dénommée « LONE ».
D'après la loi en vigueur, seuls les secteurs industriels II et III sont autorisés à s'installer dans cette
zone.
En plus de l'usine, d'autres zones seront implantées : résidentielles, zones commerciales et de
services, zone d'espace vert et de loisirs et des différents espaces.
Ce projet concerne seulement pour la première franche, une zone d'environ 6 hectares dont
l'étude est basée sur la viabilisation du site et l'implantation du lotissement, tout cela est conditionné par
l'Etude d'Impact Environnemental.
Notre éligibilité dans le vaste marché américain « Africa Growth and Opportunity Act » : AFRICA
BILL, est une grande aubaine à saisir pour le développement rapide de notre industrie textile malgré les
dures exigences d'accès.
Par ailleurs, beaucoup d'investisseurs désirent s'installer à Madagascar, et notamment à Antana-
narivo pour bénéficier de l'existence des moyens déjà en place. C'est pour cette raison l'idée d'extension
de cette zone par le promoteur IMMO 2000, et de combler à l'étroitesse de la zone FORELLO.
67
Ici, on loue la volonté politique de l'Etat par le biais du Ministère de l'Industrie et de l'Artisanat d'encoura-
ger d'une promotion immobilière. Ceci dans le but de promouvoir les secteurs privés, qui constitue un
tremplin pour la relance des installations industrielles.
En outre, il est impératif dès maintenant, que tous travaux d'aménagement futurs prennent en
compte la dimension environnementale dès le processus d'élaboration jusqu'à la mise en œuvre des pro-
jets en appliquant l'E.I.E. et le plan M.E.C.I.E.
L'élaboration de ce mémoire nous a permis d'avoir un peu plus de connaissance sur la base de
plusieurs méthodes topographiques appliquées dans le domaine d'aménagement.
Ce mémoire nous a permis aussi de nous familiariser dans les études touchant les domaines
autres que la topographie (hydraulique, géotechnique, urbanisme, environnement).
Enfin, nous espérons que cet ouvrage constitue un document de base pour ceux et celles qui ont
l'intention de continuer cette étude sur une autre voie.
68
BIBLIOGRAPHIE
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nement à Madagascar. - Edition - Mai 1999, crédit - I.T.F. - p. 93-101.
2- DURBEC Gérard - Cours de Topographie générale - Editions Eyerolles -1982.
- Tome 1 : Généralités, instruments de mesures
- Tome 2 : Méthode de levé altimétrique
3- R. IMHOFF Karl - Manuel de l'assainissement urbain - Cinquième édition - Dunod / Paris -1970.
4- CHRISTIAN Coste / MAAURICE Loudet - Guide de l'assainissement en milieu urbain et rural.
- Edition du MONITEUR.
5- BAYON René Ingénieur-projeteur - V.R.D. (Voirie Réseaux Divers) I TERRASSEMENTS-ESPACES VERTS -
Troisième Edition - Edition EYROLLES, 61, Boulevard Saint-Germain 75005 -PARIS-1983.
6- ROULLIER JEAn-Eudes, MERCADAL Georges, RICHARD Pierre - Ministère de l'urbanisme et du logement /
Ministère de l'intérieur - La pratique des V.R.D. dans les opérations d'habitat à faible ou moyenne
densité.- Edition du MONITEUR.
7- BOURRER Régis- LES RESEAUX D'ASSAINISSEMENT - Paris - Technique et Document Lavoisier-
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69
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Bordas.
9- VAILLANT J.R., Ingénieur des Arts et Manufactures, Expert de la Coopération Technique Internatio-
nal - PERFECTIONNEMENTS ET NOUVEAUTES POUR L'EPURATION DES EAUX RESIDUAIRES: Eaux
usées urbaines et eaux résiduaires Industrielles. - Editions EYROLLES, 61, boulevard Saint-
Germain - PARISème
-1974 - Collection du B.C.E.O.M (Bureau Central d'Etude pour les Equipement
d'Outre-mer).
10- REPUBLIQUE DE MADAGASCAR / Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana / Ministère de l'Energie
et des Mines / programme Assainissement Eau Potable, soins Primaire de l'Environnement/ UNI-
CEF - Loin0 98-029 : CODE DE L'EAU- Promulguée le 20 Janvier 1999.
11- MONCHY Henry - MEMENTO D'ASSAINISSEMENT: Mise en service Entretien et Exportation
des Ouvrages d'Assainissement - Eyrolles Editeurs - PARIS - 13 février 1974 par Joseph FLOCH. - Le
monde éditions - France- B.
12- DERAINE Sylvie - ECONOMIE ET ENVIRONNEMENT Rodard et Taupin - 29/03/1994 - Le Monde
Poche/le 29/03/1994.
13- CHIRSTIAN Coste /MAURICE Loudet- L'ASSAINISSEMENT EN MILIEU URBAIN OU RURAL : l'épura-
tion et tes traitements - Tome 2 - Editions du Moniteur - Achevé d'imprimer le 17 juin 1991 dans
les ateliers de Normandie Impression S.A à Alençon (Orne)- N° d'imprimeur : 11-1092 dépôt légal:
juin 91.
14- KARSENTY Gérard : Ingénieur de l'Ecole Centrale de Lyon.- La fabrication du bâtiment: LE GROS-
OUEUVRE- Tome I - Edition Eyrolles, 1997 - 61, Bld Saint-Germain 75240 paris Cedex 05.
70
Annexes
______________________________________ Annexe I :
Tableau 5. Coordonnées des points limites et des rizières ( Oi, Bi, Ci )
POINT
X(m)
Y(m)
Z(m)
0
5000,00
3000,00
1251,300
01
5005,40
2973,40
1250,790
02
5020,59
2977,59
1251,144
03
5033,32
2988,31
1250,596
04
5048,12
2995,54
1250,596
05
5056,26
2994,04
1250,791
06
5049,74
3000,74
1250,820
07
5075,07
2993,39
1250,952
08
5075,46
2997,47
1251,183
09
5093,18
2990,47
1251,211
010
5093,47
2993,94
1251,190
011
5121,44
2983,19
1251,333
012
5112,66
2987,24
1251,301
013
5135,48
2984,40
1251,554
014
5133,60
2988,16
1251,059
015
5116 ,03 2987,90
1250,963
016
5150,61
2984,74
12550,660
017
5148,72
2991,07
1251,162
018
5163,41
2986,94
1251,374
019
5163,62
2989,46
1251,881
71
POINT
X(m)
Y(m)
Z(m)
020
5191,76
2979,95
1251,064
021
5193,81
2984,84
1251,342
022
5196,69
2978,22
1251,044
023
5055,33
3015,50
1251,333
024
5064,43
3027,25
1251,331
025
5075,24
3044,64
1250,704
026
5060,83
3054,13
1251,912
027
5036,83
3064,89
1252,054
028
5024,47
3074,89
1251,912
029
5020,36
3084,64
1252,054
030
5014,97
3088,29
1251,881
031
5011,47
3103,50
1251,289
032
5050,72
2997,15
1251,763
033
5050,72
2996,12
1250,614
034
5113,30
2985,78
1250,844
035
5144,89
2988,23
1251,784
035
5170,37
2987,84
1251,782
037
5197,95
2979,92
1251,463
POINT
X(m)
Y(m)
Z(m)
B
51955,36 2979,55 1251,160
B1
5037,65 2989,14 1250,151
B2
5054,85 2991,29 1250,141
B3
5075,88 2990,73 1250,141
B4
5064,88 2993,30 1250,141
B5
5079,00 2991,77 1250,120
B6
5091,88 2989,90 1250,522
B7
5105,48 2984,16 1250,170
B8
5131,53 2982,51 1250,591
B9
5150,83 2983,47 1250,220
B10
5167,14 2984,77 1250,123
72
POINT
X(m)
Y(m)
Z(m)
B11
5186,01 2982,48 1250,217 B12
5202,53 2970,94 1250,065 B13
5228,76 2947,92 1249,940 B14
5240,82 2941,94 1250,145
B15
5249,54 2941,60 1249,995
B16
5209,20 2967,50 1251,307
B17
5222,70 2955,25 1251,451 B18
5235,60 2947,50 1251,568
POINT
X(m)
Y(m)
Z(m)
C
5251,60 2942,77 1250,628
C1
5235,59 2952,62 1249,263
C2
5218,37 2964,67 1249,248
C3
5198,53 2987,49 1249,133
C4
5180,63 3001,31 1249,478
C5
5166,19 3012,08 1249,048
C6
5182,07 3045,20 1249,260
C7
5173,92 3075,74 1249,403
C8
5210,16 3059,64 1249,303
C9
5207,77 3027,96 1249,188
C10
5231,27 3011,53 1249,164
C11
5254,30 3009,72 1249,123
C12
5260,64 3028,29 1249,118
C13
5272,36 3000,66 1249,173
C14
5285,47 3083,76 1249,123
C15
5252,40 3102,77 1249,108
C16
5219,64 3118,39 1249,138
C17
5178,10 3117,98 1248,978
C18
5205,63 3075,01 1249,370
73
Annexe II :
Tableau 6. Résultat des rayonnements.
POINTS
X(m)
Y(m)
Z(m)
11
5020,36 3100,40 1251,650 12
5039,38 3090,81 1251,571 13
5065,04 3105,17 1251,606 14
5087,62 3141,10 1251,520 15
5087,80 3175,60 1251,673 16
5086,37 3204,36 1251,730 17
5085,64 3265,85 1251,992 18
55114,84 3265,66 1251,880 19
5150,44 3265,18 1251,795 I 10
5229,73 3225,82 1249,812 I 11
5220,60 3227,35 1249,860
POINTS
X(m)
Y(m)
Z(m)
J1
5113,26
3105,02
1251,491
J2
5115,90
3136,23
1251,600
J3
5054,98
3143,04
1251,698
J4
5121,07
3170,23
1251,310
J5
5057,85
3170,41
1251,521
J6
5112,95
3199,07
1251,516
J7
5062,63
3201,62
1251,667
J8
5112,41
3222,55
1251,555
J9
5109,16
3236,93
1251,590
J10
5046,55
3242,99
1251,480
J11
5056,65
3265,88
1251,777
74
POINTS
X(m)
Y(m)
Z(m)
K1
5173,51
3245,00
1249,030
K2
5209,19
3237,93
1248,843
K3
5195,13
3210,755
1249,154
K4
5185,13
3186,50
1249,184
K5
5246,84
3167,88
1249,188
K6
5250,67
3199,04
1249,038
K7
5247,80
3229,70
1248,870
K8
5233,83
3133,21
1249,149
K9
5220,01
3103,32
1249,008
K10
5170,88
3110,98
1249,263
K11
5173,24
3150,11
1249,193
75
Annexe III :
___________________________________________________________________________________________
Figure 12
Plan d'implantation
76
Annexe IV :
___________________________________________________________________________________________
Figure 13
Plan Réseaux / Alimentation / Eaux / Electricité /
Gaz / Téléphone
77
Annexe V :
___________________________________________________________________________________________
Figure 14
Plan V.R.D / Réseaux / Assainissement
78
Annexe VI :
___________________________________________________________________________________________
Figure 15
Plan d'assainissement de la première tranche
T1bA10
79
Nom et Prénom : RASOLOMAMPIONONA Andy Victor Radonirina
Titre : « INSTALLATION D’UNE ZONE INDUSTRIELLE DANS
LA LOCALITE DE TANJOMBATO »
Pagination : 77
Tableaux : 8
Graphique : 15
__________________________________________________________________________
RESUME
« L’INSTALLATION D’UNE ZONE INDUSTRIELLE DANS LA LOCALITE DE TANJOMBATO » nécessite au préalable
différentes études à faire pour viabiliser une zone pilote d’environ de 6 hectares à Ankeniheny.
La contribution de tous les acteurs concernés dès la conception jusqu’à la réalisation pour en assurer
sa faisabilité et sa fiabilité, nécessite une longue réflexion d’analyse.
C’est la raison pour laquelle ce mémoire se présente comme un cadre général d’orientation pour cer-
taines grandes lignes à suivre pour le principe d’aménagement de la zone.
Parmi celles-ci, le topographique permet de mieux connaitre le terrain sur le quel doit être implanté
le projet, de définir ses limites et son relief.
A cela s’ajoute l’aspect urbanistique de la zone en générale avec toutes les exigences et contraintes
pour les travaux de Voiries et Réseaux Divers, la promotion d’espace vert au beau milieu d’une zone indus-
trielle, l’aspect environnemental avec une attention particulière à apporter vu la sensibilité de la zone sur le
plan hydraulique.
Mots Clés :
- Environnement
- Aménagement
- Levée
- Viabilisation
- Assainissement
- Lotissement
- Impact
Noms des rapporteurs : - RABE HARIMANANA
- RAJAONARIVELO Jean Simon
Adresse de l’auteur : Lot L 26 A Ivato Base Aéroport
Antananarivo