J'avais cru qu'en aimant je ne souffrirais plus,Qu'un amour partagé chasserait ma tristesse,
Aussi, j'avais rêvé d'une immense tendresseD'un cœur, qui dans le mienMes chagrins auraient lus.
Le destin conduisit mes pasVers le sentier où mes rêves
M'avaient depuis longtemps fait naîtreEt Cupidon, moqueur, fit à mes yeux paraître
L'être de celui qui prit mon cœur.
Ma vie n'eut plus qu'un but,Mon cœur plus qu'un désir :
Vivre de ce bonheur, partager sa souffrance,Aimer, être adoré sans inconstance.
Mon cœur n'eut plus de paix, mon âme de loisirs.
Que de craintes et d'espoirsCet amour m'a valu !
Que de jours de bonheur,Que d'heures de tristesse !
Et je vis cependant, pensant à ma faiblesse…
…D'avoir cru qu'en aimant, je ne souffrirais plus !Les meilleures amours sont celles
Que l'on garde au fond d'un cœur briséPour ne jamais en guérir,
Celles dont on voudrait mourir…
Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la [email protected]://jackydubearn.over-blog.com/http://www.jackydubearn.fr/
Texte de Marie-Louise Boudreau-BeaulieuLu par Pierrette Gagnon-BeaulieuTechnicien du son : Léo BeaulieuMusique : Ernesto Cortazar : The Language of Love
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