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Page 1: La Presse en parle : La police de Liège bientôt sur Twitter ? dans La Meuse du 28 mars 2012

b“La logique, pour moi, esttoujours la même: utilisons

lesnouveauxmoyensde commu-nication ”, confie d’emblée Mi-chel Péters.Cen’estpasunsecret,leconseillercommunal MR à la Ville de Liègeest particulièrement actif sur latoile et les réseaux sociaux. Ducoup,l’idéeluiestvenuedepropo-ser la création d’un compte Twit-ter pour lapolice de Liège.“J’ai faitpasmalderecherches.Etles polices des grandes villes quiont franchi le pas peuvent se tar-guerdebonsrésultats.ÀManches-ter par exemple, la police, quicomptepresque100.000abonnésà soncompteTwitter, sollicite ses“ followers” pour identifier dessuspects”, ajoute-t-il.Ilestvraiqu’àl’heureactuelle,au-cunedes zones depolice denotrearrondissementnepossèdeuntelcompte. Contrairement à d’au-tres,quecesoitauniveaulocalou

au niveau fédéral. Ainsi, la policedeMonsQuévypossède450abon-nés à son compte, celui de lapoli-ce boraine 113. Au niveau natio-nal,lecompteduservicepressedelapolice fédéralea485 followers.Du côté de la police liégeoise,l’idéen’est, à l’heureactuelle, pasenvisagée. Contactée par nossoins,SarahYu,porte-paroledelapolice de Liège, détaille: “Nouspossédonsactuellementunsitein-ternet assez clair et complet:www.policeliege.be. Nous pou-vons également être contactésparmailet,danslecasd’unecatas-trophe par exemple, nous ou-vrons une ligne verte. Mais pource qui est des nouveaux outils decommunication, à savoir Twitteret Facebook, cen’est pas envisagéà l’heure actuelle.”

TOUCHER UN MAXIMUMTwitter est en pleine expansionenBelgique.Au1er janvier2012,le

cap du million de comptes étaitfranchi. “Et cela va aller crescen-do.C’est pourquoi les servicespu-blics ont tout intérêt à antici-perpour toucher un maximumdeLiégeois”, ajoute le conseiller.Trèsconcrètement,untelcomptepourrait être bénéfique à plu-

sieurs égards. Quelques exem-ples: signaler les emplacementsdesradars, faire lepointsur le tra-fic et les embouteillages, donnerdes conseils de prévention, diffu-ser des articles de presse ou descommuniqués, publier des avisde recherche, etc.“Ce ne sont là que les exemplesprincipaux. De plus, la créationd’un compte est totalement gra-tuite. On peut même le coupleravec le site internetde lapolice etavec un compte Facebook. Onjoue ainsi sur l’interactivité et ontouche un maximum de mondeen donnant des informations etdes conseils très pratiques”, ajou-teMichel Péters.Lebourgmestreetlechefdecorpsse pencheront néanmoins sur laquestion puisque le conseiller aenvoyéhier unequestion écrite àcesujet. Ildoitobtenirunerépon-se dans les 30 jours. «

GASPARD GROSJEAN

Qu’on le veuille ounon, Facebook etTwitter, pour neciter qu’eux, sontde nouveauxcanaux de

communication et de diffusionde l’information. Dès lors,pourquoi les services publics nes’y mettraient-ils pas? Lesadministrations communales,les polices, les partis et

fédérations politiques...Plusieurs ont déjà franchi le pas.Mais en région liégeoise, c’est ledésert absolu. Aucune communede l’arrondissement (saufDalhem), aucune zone de police,n’a un compte Twitter parexemple. C’est également trèsrare pour les partis politiques.Soyons réalistes, notrearrondissement a un temps deretard là-dedans. Pourtant, lesdifférents services auraient toutintérêt à s’y mettre. Pour serapprocher de la population,pour mieux communiquer.Argument non négligeable: c’estgratuit. Alors, pourquoi encoreattendre? «

GaspardGROSJEANJOURNALISTE

LAMEUSE

Région liégeoiseSur internetDécouvrez v

Johan et Pieter

des Spar Linker

et tous les commer

LNotre poisson frais,

v

Sur

B

>Sur Twitter, les communesdenotre arrondissementn’ont pasvraiment franchi le pas.En tapant les différents nomsdans la barre de recherche, nousavons trouvéune communeproactive dans le domaine:Dalhem. L’entité de Basse-Meusepossède en effet un comptepoursonadministration communale.Résultat, les services peuventannoncerdifférentesmanifestations comme lesbrocantes, les stages, des infospratiques ou encore des renvoisvers le site internet de lacommune. Bilan: 87 tweets et 14personnes abonnées au comptedalhemois. Certes, c’estmodeste,mais pourunecommune rurale etrelativement “petite”, c’est plusqu’honorable. Elle possède aussiun compte Facebook.

>Herstal, de son côté, acarrément créé une fanpage surFacebook. Le principe reste lemême: poster des photos,donnerdes infoscommunales, etc. Et çamarchepuisqueprès de 2.000personnes“aiment” ce groupe. Rien surTwitter par contre. (G.G.)

Michel Péters

Des services de police ont déjà franchi le pas, que ce soit en Belgique ou à l’étranger. Leur compte Twitter marche de mieux en mieux. l SP

MENTION SPÉCIALE À HERSTAL ET À DALHEM

“LALOGIQUE?UTILISERLESNOUVEAUXMOYENSDECOMMUNICATION”

llEt ailleurs?

CONSEILLER COMMUNAL MR

La police de Liègebientôt sur Twitter?

Il est temps de s’y mettredans notre région

Faire le point sur les conditions de circulation, signaler où setrouvent les radars ou encore diffuser des avis de recherche.Voici quelques-unes des choses que la police de Liège pourrait

faire via la création d’un compte Twitter. Le conseiller communalMR Michel Péters a déposé hier en ce sens une question écrite àl’attention du bourgmestre de Liège Willy Demeyer.

Le conseiller communalMichel Péters défend l’idée

ANALYSE

lTHOMAS VAN ASS

La page Facebook de Herstal l FB

COMMUNICATION RÉSEAUXSOCIAUX

JEUDI 29 MARS 2012 LGLG BM SUDPRESSE 7

La Meuse - Liege, 29/03/2012, page/bladzijde 7

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