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b La logique, pour moi, est toujours la même: utilisons les nouveaux moyens de commu- nication , confie d’emblée Mi- chel Péters. Cen’est pasun secret, leconseiller communal MR à la Ville de Liège est particulièrement actif sur la toile et les réseaux sociaux. Du coup,l’idéeluiestvenuedepropo- ser la création d’un compte Twit- ter pour la police de Liège. J’ai fait pas mal de recherches. Et les polices des grandes villes qui ont franchi le pas peuvent se tar- guerdebonsrésultats.ÀManches- ter par exemple, la police, qui compte presque 100.000 abonnés à son compte Twitter, sollicite ses followers pour identifier des suspects , ajoute-t-il. Il est vrai qu’à l’heure actuelle, au- cune des zones de police de notre arrondissement ne possède un tel compte. Contrairement à d’au- tres, que ce soit au niveau local ou au niveau fédéral. Ainsi, la police de Mons Quévy possède 450 abon- nés à son compte, celui de la poli- ce boraine 113. Au niveau natio- nal,le compte du service presse de la police fédérale a 485 followers. Du côté de la police liégeoise, l’idée n’est, à l’heure actuelle, pas envisagée. Contactée par nos soins, Sarah Yu, porte-parole de la police de Liège, détaille: Nous possédonsactuellementunsitein- ternet assez clair et complet: www.policeliege.be. Nous pou- vons également être contactés parmailet,danslecasd’unecatas- trophe par exemple, nous ou- vrons une ligne verte. Mais pour ce qui est des nouveaux outils de communication, à savoir Twitter et Facebook, ce n’est pas envisagé à l’heure actuelle. TOUCHER UN MAXIMUM Twitter est en pleine expansion en Belgique. Au 1 er janvier 2012, le cap du million de comptes était franchi. Et cela va aller crescen- do. C’est pourquoi les services pu- blics ont tout intérêt à antici- per pour toucher un maximum de Liégeois, ajoute le conseiller. Très concrètement, un tel compte pourrait être bénéfique à plu- sieurs égards. Quelques exem- ples: signaler les emplacements des radars, faire le point sur le tra- fic et les embouteillages, donner des conseils de prévention, diffu- ser des articles de presse ou des communiqués, publier des avis de recherche, etc. Ce ne sont là que les exemples principaux. De plus, la création d’un compte est totalement gra- tuite. On peut même le coupler avec le site internet de la police et avec un compte Facebook. On joue ainsi sur l’interactivité et on touche un maximum de monde en donnant des informations et des conseils très pratiques , ajou- te Michel Péters. Le bourgmestre et le chef de corps se pencheront néanmoins sur la question puisque le conseiller a envoyé hier une question écrite à ce sujet. Il doit obtenir une répon- se dans les 30 jours. « GASPARD GROSJEAN Q u’on le veuille ou non, Facebook et Twitter, pour ne citer qu’eux, sont de nouveaux canaux de communication et de diffusion de l’information. Dès lors, pourquoi les services publics ne s’y mettraient-ils pas? Les administrations communales, les polices, les partis et fédérations politiques... Plusieurs ont déjà franchi le pas. Mais en région liégeoise, c’est le désert absolu. Aucune commune de l’arrondissement (sauf Dalhem), aucune zone de police, n’a un compte Twitter par exemple. C’est également très rare pour les partis politiques. Soyons réalistes, notre arrondissement a un temps de retard là-dedans. Pourtant, les différents services auraient tout intérêt à s’y mettre. Pour se rapprocher de la population, pour mieux communiquer. Argument non négligeable: c’est gratuit. Alors, pourquoi encore attendre? « Gaspard GROSJEAN JOURNALISTE LA MEUSE Région liégeoise Sur internet D J d e L N v S B > Sur Twitter, les communes de notre arrondissement n’ont pas vraiment franchi le pas. En tapant les différents noms dans la barre de recherche, nous avons trouvé une commune proactive dans le domaine: Dalhem. L’entité de Basse-Meuse possède en effet un compte pour son administration communale. Résultat, les services peuvent annoncer différentes manifestations comme les brocantes, les stages, des infos pratiques ou encore des renvois vers le site internet de la commune. Bilan: 87 tweets et 14 personnes abonnées au compte dalhemois. Certes, c’est modeste, mais pour une commune rurale et relativement petite , c’est plus qu’honorable. Elle possède aussi un compte Facebook. > Herstal, de son côté, a carrément créé une fanpage sur Facebook. Le principe reste le même: poster des photos, donner des infos communales, etc. Et ça marche puisque près de 2.000 personnes aiment ce groupe. Rien sur Twitter par contre. (G.G.) Michel Péters Des services de police ont déjà franchi le pas, que ce soit en Belgique ou à l’étranger. Leur compte Twitter marche de mieux en mieux. l SP MENTION SPÉCIALE À HERSTAL ET À DALHEM LA LOGIQUE? UTILISER LES NOUVEAUX MOYENS DE COMMUNICATION ll Et ailleurs? CONSEILLER COMMUNAL MR La police de Liège bientôt sur Twitter? Il est temps de s’y mettre dans notre région Faire le point sur les conditions de circulation, signaler où se trouvent les radars ou encore diffuser des avis de recherche. Voici quelques-unes des choses que la police de Liège pourrait faire via la création d’un compte Twitter. Le conseiller communal MR Michel Péters a déposé hier en ce sens une question écrite à l’attention du bourgmestre de Liège Willy Demeyer. Le conseiller communal Michel Péters défend l’idée ANALYSE lTHOMAS VAN ASS La page Facebook de Herstal l FB COMMUNICATION RÉSEAUX SOCIAUX JEUDI 29 MARS 2012 LGLG BM SUDPRESSE 7 La Meuse - Liege, 29/03/2012, page/bladzijde 7 Copyright Sud Presse All rights reserved - Tous droits reserves

La Presse en parle : La police de Liège bientôt sur Twitter ? dans La Meuse du 28 mars 2012

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b“La logique, pour moi, esttoujours la même: utilisons

lesnouveauxmoyensde commu-nication ”, confie d’emblée Mi-chel Péters.Cen’estpasunsecret,leconseillercommunal MR à la Ville de Liègeest particulièrement actif sur latoile et les réseaux sociaux. Ducoup,l’idéeluiestvenuedepropo-ser la création d’un compte Twit-ter pour lapolice de Liège.“J’ai faitpasmalderecherches.Etles polices des grandes villes quiont franchi le pas peuvent se tar-guerdebonsrésultats.ÀManches-ter par exemple, la police, quicomptepresque100.000abonnésà soncompteTwitter, sollicite ses“ followers” pour identifier dessuspects”, ajoute-t-il.Ilestvraiqu’àl’heureactuelle,au-cunedes zones depolice denotrearrondissementnepossèdeuntelcompte. Contrairement à d’au-tres,quecesoitauniveaulocalou

au niveau fédéral. Ainsi, la policedeMonsQuévypossède450abon-nés à son compte, celui de lapoli-ce boraine 113. Au niveau natio-nal,lecompteduservicepressedelapolice fédéralea485 followers.Du côté de la police liégeoise,l’idéen’est, à l’heureactuelle, pasenvisagée. Contactée par nossoins,SarahYu,porte-paroledelapolice de Liège, détaille: “Nouspossédonsactuellementunsitein-ternet assez clair et complet:www.policeliege.be. Nous pou-vons également être contactésparmailet,danslecasd’unecatas-trophe par exemple, nous ou-vrons une ligne verte. Mais pource qui est des nouveaux outils decommunication, à savoir Twitteret Facebook, cen’est pas envisagéà l’heure actuelle.”

TOUCHER UN MAXIMUMTwitter est en pleine expansionenBelgique.Au1er janvier2012,le

cap du million de comptes étaitfranchi. “Et cela va aller crescen-do.C’est pourquoi les servicespu-blics ont tout intérêt à antici-perpour toucher un maximumdeLiégeois”, ajoute le conseiller.Trèsconcrètement,untelcomptepourrait être bénéfique à plu-

sieurs égards. Quelques exem-ples: signaler les emplacementsdesradars, faire lepointsur le tra-fic et les embouteillages, donnerdes conseils de prévention, diffu-ser des articles de presse ou descommuniqués, publier des avisde recherche, etc.“Ce ne sont là que les exemplesprincipaux. De plus, la créationd’un compte est totalement gra-tuite. On peut même le coupleravec le site internetde lapolice etavec un compte Facebook. Onjoue ainsi sur l’interactivité et ontouche un maximum de mondeen donnant des informations etdes conseils très pratiques”, ajou-teMichel Péters.Lebourgmestreetlechefdecorpsse pencheront néanmoins sur laquestion puisque le conseiller aenvoyéhier unequestion écrite àcesujet. Ildoitobtenirunerépon-se dans les 30 jours. «

GASPARD GROSJEAN

Qu’on le veuille ounon, Facebook etTwitter, pour neciter qu’eux, sontde nouveauxcanaux de

communication et de diffusionde l’information. Dès lors,pourquoi les services publics nes’y mettraient-ils pas? Lesadministrations communales,les polices, les partis et

fédérations politiques...Plusieurs ont déjà franchi le pas.Mais en région liégeoise, c’est ledésert absolu. Aucune communede l’arrondissement (saufDalhem), aucune zone de police,n’a un compte Twitter parexemple. C’est également trèsrare pour les partis politiques.Soyons réalistes, notrearrondissement a un temps deretard là-dedans. Pourtant, lesdifférents services auraient toutintérêt à s’y mettre. Pour serapprocher de la population,pour mieux communiquer.Argument non négligeable: c’estgratuit. Alors, pourquoi encoreattendre? «

GaspardGROSJEANJOURNALISTE

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>Sur Twitter, les communesdenotre arrondissementn’ont pasvraiment franchi le pas.En tapant les différents nomsdans la barre de recherche, nousavons trouvéune communeproactive dans le domaine:Dalhem. L’entité de Basse-Meusepossède en effet un comptepoursonadministration communale.Résultat, les services peuventannoncerdifférentesmanifestations comme lesbrocantes, les stages, des infospratiques ou encore des renvoisvers le site internet de lacommune. Bilan: 87 tweets et 14personnes abonnées au comptedalhemois. Certes, c’estmodeste,mais pourunecommune rurale etrelativement “petite”, c’est plusqu’honorable. Elle possède aussiun compte Facebook.

>Herstal, de son côté, acarrément créé une fanpage surFacebook. Le principe reste lemême: poster des photos,donnerdes infoscommunales, etc. Et çamarchepuisqueprès de 2.000personnes“aiment” ce groupe. Rien surTwitter par contre. (G.G.)

Michel Péters

Des services de police ont déjà franchi le pas, que ce soit en Belgique ou à l’étranger. Leur compte Twitter marche de mieux en mieux. l SP

MENTION SPÉCIALE À HERSTAL ET À DALHEM

“LALOGIQUE?UTILISERLESNOUVEAUXMOYENSDECOMMUNICATION”

llEt ailleurs?

CONSEILLER COMMUNAL MR

La police de Liègebientôt sur Twitter?

Il est temps de s’y mettredans notre région

Faire le point sur les conditions de circulation, signaler où setrouvent les radars ou encore diffuser des avis de recherche.Voici quelques-unes des choses que la police de Liège pourrait

faire via la création d’un compte Twitter. Le conseiller communalMR Michel Péters a déposé hier en ce sens une question écrite àl’attention du bourgmestre de Liège Willy Demeyer.

Le conseiller communalMichel Péters défend l’idée

ANALYSE

lTHOMAS VAN ASS

La page Facebook de Herstal l FB

COMMUNICATION RÉSEAUXSOCIAUX

JEUDI 29 MARS 2012 LGLG BM SUDPRESSE 7

La Meuse - Liege, 29/03/2012, page/bladzijde 7

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