LaurenJameson
PrêteàsuccomberÉpisode4
AttiranceOùlapassionconduitàdépasserleslimites.AveclemilliardaireZachariahStBrenton,Devonaconnuplusdeplaisirsqu'ilneluiétaitpossible
d'imaginer.Mais derrière la soif de sexe de son amant se cache un homme torturé, que la jeunefemmeabienl'intentiondemieuxconnaître.
Zachvaalorsaccepterd'initierDevonàsonmodedevie,quiluiréservebiendessurprises...
eBookMadeByAthame
©2013byLaurenJameson.Allrightsreservedincludingtherightofreproductioninwholeorinpartinanyform.
ThiseditionispublishedbyarrangementwithNALSignet,amemberofPenguinGroup(USA)Inc.©HachetteLivre(Marabout)2013pourlatraductionfrançaise.
traduitdel'anglais(Etats-Unis)parLisaNivezRedVelvet
1Ilarecommencé.Jesaisquec'estunpeuirrationnel,étantdonnéquec'estmoiquisuispartieenclaquantlaportede
son bureau, mais j'espérais qu'il viendrait me voir dansmon nouvel appartement, ou bien àmonbureau,auservicecomptabilité,oumêmequ'ilm'enverraitunmessage.Quelquechosepourmedirequ'ilétaitdésolé,quetoutçaétaituneerreur,etqu'ilavaitenviedemelaisserentrer-réellement-danssavie.
Àmesureque les jourspassent-cinqjoursetdemipourêtreprécise-, jefinisparcomprendrequ'ilnesepasserarien.Laprincipalecaractéristiquedumilliardaireestd'êtrebornéetbieninstallédansseshabitudesexcentriques.
Mêmesijesuiseffondrée,jesaisquejedoismeressaisiretessayerderecommenceràvivremavie.Leproblèmedecetterésolution,c'estquelaviesansZachmesembleconfuse,fade.Illuimanquel'essentiel.
Etcetélémentmanquant,c'estZach.Maistantqu'ilsoufflelechaudetlefroidetestenproieàcessautesd'humeurquim'ébranlent,jen'aipaslechoix.
Dèsnotrepremièrerencontre,danscepetitrestaurantàCambria,ils'étaitcomportéainsi,jouantlaséductionavantdedisparaître.
C'estépuisant.Ilesttarddansl'après-midietjetapesurmonclavier.Presquesixjourssesontécoulésdepuisla
dernièrefoisquej'aivuZach.Jesuisvidée.Hier,dansunmomentdecrise,jemesuisarrêtéedansunepetiteboutiqueenrevenantduboulot.
Uncache-cœurrougedanslavitrineavaitattirémonattention.Ilenveloppeaujourd'huimescourbesgénéreuses, et je me sens mal à l'aise, trop voyante dans ce top très sexy. Je regrette mon noirhabituel.
Ducoinde l'œil, j'aipuvoirqueTonym'avait regardée toute la journée.Jenepeuxpasêtreencolère, car le décolleté plongeant de mon haut provoquant cet intérêt - que je ne recherche pasparticulièrement.
Enfin,cen'estpastoutàfaitvrai.Jelerecherche,maisdelapartd'unseulhomme,quin'estpasprêtàmel'accorder.
L'horloge indique seize heures trente. Plus qu'une demi-heure et je pourrai m'échapper de cesbureauxoùtoutmefaitpenseràZach.
C'estça.Jepourraifuirlebureau...maisseulementpourmeretrouverchezmoi,oùjepenseàluisanscesse,qu'ilyaitdeschosespourm'yfairepenserounon.Ressaisis-toi,Devon.Serrantlesmâchoiressifortquejepeuxentendremesdentsgrincer,j'avale
unegorgéeducafémaintenantfroidquiestposésurmonbureaudepuiscematin,etmetourneversmonordinateuraveccequej'espèreêtreunregaindeconcentration.QuandjenesuispastristeouentraindepenseràZachariahStBrenton,j'aimevraimentmonboulot,etjen'aipasenviedeleperdre.Pasmaintenantquej'aisignéunbailpourmonappartement.C'estunpetitstudio,etleloyermensuelestledoubledecequejepayaisàSacramento.
Maiscen'estpasunechambred'hôtelbonmarché.Non,c'estchezmoi.Alorsquejereposematassedecafé,jecroiseleregarddeMmeGallagher.Quandjesuisarrivée
cematin, elle a jeté unœil àmon haut rouge, a poussé un profond soupir et a tourné les talons.
Depuis, je l'ai surpriseen traindeme regarder aveccet air inquietqui creusedes ridesprofondesautour de ses yeux - je sais à présent que cen'est pasmoi qui l'imagine.Elle amêmeété presqueagréablependantnoséchanges.
Sonattitudeétrangeacontribuéàmefairesentirquemavieestsensdessusdessous.Encemomentmême,ellefaitlamoueenmeregardant.Çamedonneenviedecrier.
Mêmes'iln'yaaucunmoyenqu'elle sache jusqu'oùaétéma relationavecZach,elle s'endoutevisiblement.Etmalgrésacompassion,elledésapprouve.
Jen'aipasenviequequiquecesoitmeprenneenpitié.SijenepeuxpasêtreavecZach-ettoutlerestemesemblebienpâleaprèsl'alchimiequis'estcrééeentrenous-,jedoispasseràautrechose.
Etjeneveuxpasperdredevuetoutcequej'aiaccomplidepuismonarrivéeàSanFrancisco.Je regarde l'horloge. Vingt minutes. Une infime partie de ma journée de travail, mais en ce
moment,çasembleuneéternité.J'arrêtedebosser.Jenevaisjustepasyarriver.Àlaplace,j'ouvremaboîtemailet,aprèsavoir
frottémestempesavecmesdoigtsraides,jem'attelleàcequej'aitentédefairedepuisdesjours.Jedoistournerlapage.Jedoism'exprimer.Mêmesiaprèsnotredernièrerencontre,jenesuispas
sûrequ'illisemonmail.Aumoins,j'auraisessayé.De:Reid,Devon[[email protected]]Envoyé:Vendredi,16h53À:StBrenton,Zachariah[[email protected]]Objet:TournerlapageZach,Jevaisfairecourt...Jenesaispassivouslirezceci.Sivousêtesentraindelefaire,alorsjeveux
quevoussachiezquejesuisdésolée.MarencontreavecTomn'étaitpasdestinéeàprovoquervotrecolère. Et je ne l'ai absolument pas invité.Mais puisqu'il est venu, j'ai pensé que c'était une bonneoccasion pour lui dire les choses que je ne lui avais pas dites en partant. C'est quelque chose quej'avaisbesoindefaire,pourmoi.
Jesuisaussidésoléedenepaspouvoirêtrecellequevousavezbesoinquejesois.Jesaisquevouspensezquejedevraisavoirpeurdevous,maisvraiment,cen'estpaslecas.Enrevanche,j'aipeurdecequevous ressentezquandvousmerepoussez.Etpuisquevous refusezdeme laisserentrerdansvotrevie,alorsilnesemblepasyavoird'espoir.Jesaisquecen'estpasfacilepourvousnonplus,etje sais que ce genre de confiance demande du temps. J'espère... Je ne sais plus vraiment ce quej'espère.
Mercipourtoutcequevousavezfaitpourmoi.Vousm'avezaidéàdécouvrirunefacettedemapersonnalité dont je ne soupçonnaismême pas l'existence.Maintenant, je dois trouver la force decontinuercevoyageseule.
Jevoussouhaitebeaucoupdebonheur,Zach.Jediraisbienquej'aimeraisquenousrestionsamis,mais jecroisqueceserait tropdouloureuxpourmoid'êtreprèsdevousetdenepaspouvoirêtreavecvous,alorsjem'arrêtelà.
Devon.J'hésite,lagorgeserrée,puiscliquesurl'icône«envoyer»avantderisquerdemedégonfler.Mon
nezmepique,mesyeuxs'emplissentdelarmes.Maintenant,j'aivraimentl'impressionquec'estfini.Lapartierationnelledemoncerveausaitquecen'estpasnormald'êtrebouleverséeàcepointà
caused'unhommequejeconnaisdepuismoinsd'unmois.J'essaiedemedirequemoncomportementestobsessionneletirrationnel.
Maisjem'enfiche.Jesuisabattue.Je regarde de nouveau l'horloge et je vois qu'il est plus de dix-sept heures. La plupart demes
collègues se sont précipités vers la sortie il y a quelquesminutes, impatients de se débarrasser deleurscostumesetdeprofiterdel'happyhourduvendredisoiraubard'enface.
Jevaisrentreràlamaisonetpleurerunboncoup.-Bonnesoirée,mademoiselleDevonReid.Jem'arrête,surprise,quandlavoixdeMmeGallagherinterromptmespensées.Jejetteunœildans
sonbureau,enespérantquemonenviedepleurernem'apastroprougilesyeux.-Bonnesoirée,madameGallagher.Ellenedit jamaisnibonjourni au revoir à aucunde ses collaborateurs.Sonvisageest sérieux
quandellelèvelesyeuxversmoi,alorsque,serrantmonsacàmainencuirusésurmapoitrine,jemetrouvevraimentdéconcertéeparcettemarqued'attention.
-J'espèrequevousvoussentirezmieuxlundimatin.Ellebaisseseslunettessurleboutdesonnezetmeregardepar-dessus.-Cerhumequi traîneest terrible.Sivousnevoussentezpasmieux,prenezvotre lundi.Mais je
vousattendsmardidebonmatinetenpleineforme.MmeGallagherremonteseslunettesetbaisselesyeuxverssontravail,medonnantainsicongé.Je
clignedesyeux,surprise,avantdemedépêcherderejoindrelesascenseurs.Cette femme est assez maligne pour savoir pertinemment que je ne suis pas enrhumée. Cette
attention-m'autoriserunlongweek-endpourmeremettre-estinattendueettrèsétrange.Maissonsous-entenduétaitparfaitementclair:oubliez-leetreprenezvotrevieenmain.C'étaitexactement lecoupdepiedauxfessesdont j'avaisbesoin,mêmesiellen'apprécieraitpas
quejeluidiseça.Lepersonnagequ'elles'estforgéautravailn'estpasdugenrechaleureux...Jemeredresse,inspireprofondémentettentedemeressaisir.
MavienetournepasautourdeZachariahStBrenton.Jepeuxêtreheureusesanslui.Peut-êtrequesijemeledissuffisamment,çafiniraparêtrevrai.Lasonneriedel'ascenseurretentitetlesportess'ouvrent.Jefaisdemonmieuxpourécarterdemes
penséestouteimagedemoi,entravéesurlesolpendantmesderniersébatsavecZach.Enm'efforçantdegarderlatêtehaute,j'entredanslacabineetpivotepourappuyersurleboutondurez-de-chaussée.
Jemanquem'étoufferenm'apercevantqueZachestlà,àcôtédupanneaudecommande.Ilsemblecalmeetmaîtrede lui. Ilmeregardeetmefaitunsignede tête,puissereculepourmefairede laplace.
Après unmoment, pendant lequel je perds toute contenance, je lui adresse un signe de tête enretourpuisfaisfaceauxportesdel'ascenseurenfaisantdemonmieuxpourcalmerlesbattementsdemoncœur.
Ilfallaits'yattendre.C'estmonpatron.L'immeubleestgrand,maisiln'estpassurprenantquenoussoyons amenés à nous croiser de temps à autre. Si je veux garder ce boulot, il va falloir que jel'accepte.
Lesilenceestpesant.Lesimagesdeladernièrefoisquenousavonsprisl'ascenseurtouslesdeuxmemettentàlatorture.Jenepeuxpasm'empêcherdemedemanders'ilypense,luiaussi.Alorsquejechasseunevisiondeluientraindem'attacherlespoignetsavecmapropreculotteendentelle,jelève les yeux et aperçois son reflet dans la porte chromée. Je fronce les sourcils. Qu'il soit siséduisantalorsquejemesenscommeuneloque-etquej'enail'air...Cen'estpasjuste.Ilporteuncostumenoiretunechemisegrispâleavecdefinesrayures.Ilaenlevésacravateetdéboutonnélepremierboutondesachemise.Malgrétouslessermonsquejemesuisfaits,jedécouvrequejen'aiqu'uneenvie:posermeslèvressurl'attiranttriangledepeaurévéléparceboutondéfait.
Noussommespresquearrivésauniveauduhalld'accueil,etjemefélicited'êtrerestéefortequand,soudain,ilm'adresselaparole.
-Vousditesquevousn'avezpaspeurdemoi.C'estvrai?Surprise, je fais volte-face pour le dévisager. Il regarde toujours droit devant lui, contrôlant
parfaitementl'expressiondesonvisage.-Biensûrquec'estvrai.
Malàl'aise,jefaistournerlabandoulièredemonsacàmaindansmesdoigtstremblants.-Jeressensbeaucoupdechosesavecvous,maispasdelapeur.Zachhochelatêteetrestesilencieux.Cen'estquelorsquel'ascenseuratteintlerez-de-chausséeet
quelesportess'ouvrentqu'ilmeprendparlecoudeetm'attireàsescôtés.Uneondedechoc,commeunfeud'artificeenmoi,s'étenddepuislepetitcarrédepeausurlequel
sont posés ses doigts.Ma respiration reste bloquée dansma gorge. Je lève les yeux vers lui avecautantd'incertitudequededésir,lesdeuxparfaitementindissociables.
-J'aimeraisquevousm'accompagniezquelquepart.Levantlamain,ilbloquelesportesdel'ascenseuravantqu'ellespuissentserefermer.Moncœur
batlachamade.Jesorsdel'espaceconfiné,metournepourluifaireface,levisagesérieux.-Pourquoi?Aupointoùnousensommes,jen'airienàperdreàposerlaquestion.-Pourquoimaintenant?Les yeux deZach se voilent,mais je continue de le fixer impitoyablement. J'ai besoin qu'ilme
donnequelquechose,n'importequoi,avantdereplongerdanslafoliedenotrerelation.Il semble sur le point de rester muet, et mon cœur se serre. Je me rappelle que Zachariah St
Brentonn'estpasunhommehabituéàs'expliquer.Puisils'exprimeetsesmotssontprudents,commes'ilvoulaits'assurerdedirecequ'ilfaut.Jesens
l'espoirnaîtreenmoi,alorsquejesaispertinemmentquec'estenvain.-Jenesuispasprêtàvousdonnerleschosesdontvousavezvraimentbesoin.Jeneleseraipeut-
êtrejamais.Maisjemerendscomptequejenepeuxpasresterloindevous.Sonhonnêtetéabruptemebriselecœur,avantdelerépareraussitôt.Ilessaie.Ilessaievraiment.
Commentpourrais-jerefuser?-Dequoipensez-vousquej'aibesoinetquevousnepouvezpasmedonner?Jemesuremesparoles,prudemment.-Jesuisuneadulte,Zach.Et jem'engagedanscettevoieen touteconnaissancedecause.Jevous
veux.Jevousveuxtoutentier.Sansprévenir,ilm'attiredanssesbras,empoignemescheveuxetm'embrassejusqu'àmecouperle
souffle.Monmondese rétrécit jusqu'àn'êtreplusconcentréquesur lui.C'étaitçaquimemanquaitdepuissixjours.Lapuissancedesondésirpourmoim'atenueéveilléelanuit,etjenedésiraisqu'unechose: le toucher à nouveau.QuandZachme relâche, je trébuche, puis pressemes doigts surmeslèvresgonfléesparsonbaiser.
-Jesuisunsalaudetunégoïste,etjevousveux.Jenepeuxpasvousracontermonpassé,parcequemoi-mêmejenepeuxpasl'affronter.Maissivousmefaitesconfiance,jepeuxvousfaireuneplacedansmavietellequ'elleestaujourd'hui.
L'expression de son visage est terriblement sensuelle, et je m'aperçois - à la protubérance quiapparaîtsurledevantdesonpantalon-quenotrebaiserafaitsoneffet.J'aichaud,toutmoncorpsestsoustensionetiln'yarienquejeveuilleplusquedemeperdreenlui.
Lesyeuxécarquillés,j'acquiesceavantdepouvoirfairemachinearrière.-Vousdevezêtresûredevous,Devon.Ilm'attiredenouveauà luibrutalement,pressant saqueuedurciecontre le renflement tendrede
monventre.Jefrémiscontrelui.-Vousdevezêtresûred'êtreprêteàallerplusloin.LetrajetdanslavoituredeZach,avecCharlesauvolant,passeenunéclair.Lesseuleschosesdont
jesuistotalementconscientesontlasensationdemamaindanscelledeZachetlachaleurdesacuissepresséecontrelamienne.
Nousnousgaronsdevantunbâtimentenbriques.Sombre,l'extérieuraunpetitairgothique,etilmefautunmomentpourrepérerl'enseignepeinteenmarronchocolat.
-LeLushClub?
JemetourneversZach,soudaingênée.-Jenesuispashabilléedefaçonadéquate,Zach.Sesyeuxtracentuncheminbrûlantsurlapeaunuerévéléeparledécolletédemoncache-cœur,et
jemetortille,malàl'aise.J'aichaud,commes'ilvenaitdemetoucher.-Vousêtestoujourstrèsjolie.Ilprendmamainetm'aideàsortirdelavoiturealorsqueCharlesouvrelaportière.-Etcen'estpasunclubcommelesautres.Jelèveunsourcilinterrogateur,maisilnerépondpas,etsecontentedeplacersamainaucreuxde
mesreinspourmeconduirejusqu'àlaportedel'immeuble.-StBrenton.L'homme à la porte, muni d'une tablette numérique, fait défiler son écran et, trouvant ce qu'il
cherchait, écarquille les yeux. Jemedemande si un commentaire accompagne le nomdeZach, dugenre:«Attention,milliardairelunatique:àtraiteraveclaplusgrandeprudence».
Avant que je puissem'interroger plus avant, nous sommes pris en charge par une femme -unesorted'hôtesse, j'imagine.D'unebeautésculpturale,sescheveuxnoircorbeau tombentenunrideaulisse et brillant jusqu'à ses fesses... le décolleté dans le dos de sa robe descend presque aussi bas.Mêmesisonattitudeesttrèsprofessionnelle,jenepeuxm'empêcherderemarquerlafaçondontelledétailleZachdelatêteauxpieds,toutcommeledésirévidentdanssonregard.
Zachn'apasl'airdes'enrendrecompte,maisenhommeintelligentqu'ilest,ildoitenêtretoutàfaitconscient.Jenesaispascequ'ilpensedel'attentiondontilestl'objetpartoutoùilva.
Ledoutem'envahit,mêmesijemerépèteencoreetencorequ'ilesticiavecmoi.Jemegardebiendeformulermespenséesàvoixhaute,carjenecroispasqu'ellesseraientappréciées.
Lasuperbefemmenousemmènedansunesalledespectacle,quineressembleàriendecequej'aivuauparavant.Lalogeprivéeàlaquelleellenousconduit-,unedesquinzequejedénombre,toutesarrangéesendemi-cercleautourd'unepetitescène-melaissebouchebée.
Chacunedeces loges ressembleàunesalleàmangerprivée,mais lescloisonsnemontentqu'àhauteurdelataillepourpermettredevoirlascène.Unepetitetablenappéed'unépaistissunoirestdécorée d'un luxuriant bouquet de roses d'un rouge profond et de grosses bougies blanches, et unseauenargentaccueilleunebouteillevertpâle.
Alorsquenousnousinstallons,Zachdésignelabouteille.-Est-celabouteilledeStellad'Orquej'aicommandée?Lafemmeacquiesceavecunemouesexy.Jesuistrèsimpressionnéeparlechoixduvin-leStella
d'Orestunvinluxueuxetjen'yaiencorejamaisgoûté.Jedéglutisenpensantàsonprix,maisjesuisdistraiteparZach,quis'assoitsurunecauseuseencuirplacéeprèsdela tableà laplacedechaisesclassiques.
Je ne suis pas sûre de ce qui va se passer, mais l'air est lourd d'impatience. Pendant quemademoiselle-regard-aguicheur débouche le vin, un beauBordeaux couleur fruits rouges, et noussertunverre,j'observelesautresspectateursdansleurspropresloges.
Cenesontquedescouples,àl'exceptiond'ungroupedetroispersonnes,quisembletoutdemêmeêtre ensemble d'une façon que mon esprit a du mal à assimiler. Les tenues sont on ne peut plusvariées,allantdusmokingetdelarobedusoirausous-vêtementendentellerougeetpetitpeignoirensatinassorti.
-Zach,qu'est-cequec'estquecetendroit?Ilsecouela têtepourmesignifierqu'ilnemedirarien,maisunsourireapparaîtaucoindeses
lèvres.Unpetitsourirevicieux.Je prends une bonne gorgée demon vin hors de prix, essayant d'humidifierma gorge soudain
sèche.-CeseratoutMarguerite.Merci.
Zachreportesonattentionentièrementsurmoi,etjem'aperçoisquenotrehôtessenecomptepasse laisser congédier. Fronçant les sourcils, elle fait un pas vers Zach, comme pour essayer des'immiscerentrenous.
Unéclairdejalousiemefrappeetavantmêmedem'enrendrecompte,jemesuispenchéesurZachetj'aiposélamainsursapoitrine,justeau-dessusdesoncœur.Jelèvedegrandsyeuxverslafemme,commesurprisedeladécouvrirencorelà.
-Oui?Mavoixestdouce,maisjemerendscompteduveninqu'ellecontient.Jemesurprendsmoi-même.
Jen'aijamaisétédugenrejaloux.LafemmequeZachaappeléeMargueritejetteunregardmauvaissurmamain.-Sivousavezbesoindequoiquecesoitd'autre,vousn'avezqu'àsonner.Elledésigneunepetitesonnettesurlatable.-Toutcequevousvoudrez...absolumenttout...etjeviendraivousservir.Je cligne des yeux en la regardant, sûre d'avoir mal compris le sens caché de ses mots. Elle
m'adresseunsouriremoqueuretjevoisrouge.-Toutcequenousvoulons,c'estqu'onnouslaissetranquilles.L'intervention de Zachme fait reporter toutemon attention sur lui, et je remarque à peine que
l'hôtesses'enva.Desfrissonsdedésirparcourentmapeau.Une fois seuls,Zachm'attire sur sesgenoux,m'y installant à califourchon.Surprise, jenepeux
m'empêcherderegarderautourdenousalorsquemonvisageprendunecouleurpivoine.Personne ne semble nous prêter attention, ou si c'est le cas, notre comportement ne choque
nullement. Moi, en revanche, je me sens mal à l'aise quand Zach empoigne mes seins, pressantdoucementmachair,puismemordillel'oreille.
-Jecroisquej'aimebienquandvousêtesjalouse.Ma respiration restebloquéedansmagorgealorsque la chaleurde soncontact se répanddans
moncorpsjusqu'auplusprofonddemoi.Bienquesesmainssoientdescenduespourm'agripperparlataille,ilnememaintientpasetjeglissedesesgenouxpourmerasseoirsurlesofa.
-Maisqu'est-cequivousprend?Mêmesipersonnen'arienremarqué,jesuismortifiée.-Noussommesenpublic!Zachnesemblenullementtroublé,etjemesensdansl'obligationdeprotester.-Ets'ilyavaitunphotographe?Ilauraitpuprendreunesacréephoto!Jefermelesyeux,incapableneserait-cequed'imaginercequisepasseraitpourmoiaubureausi
unclichédemoichevauchantlePDGfaisaitletourdesbureaux.Zachal'airperplexe.-Lesappareilsphotonesontpasautorisésici.Ladirectionesttrèsstricteàcesujet,etvousallez
bientôtcomprendrepourquoi.Ilpasseunbrasautourdematailleetm'attirecontrelui,maissoncontactrestechaste-pourautant
qu'uncontactdeluipuisseêtreconsidérécommechaste.-Etsijamaisquelqu'unprenaitunephotoquinedoivepasêtrerenduepublic,j'ailachanced'avoir
assezd'argentpouryremédier.Ils'exprimecommesiavoirautantd'argentétaitunfaitordinaire,etj'imaginequepourluiçal'est.
Çamedonnemalàlatête.Jeplongelenezdansmonverredevinpourchangerdesujet.-Vousaimez?Bien qu'il ait son propre verre, Zach prend lemien après que j'en ai bu une gorgée. L'intimité
naturelledecegestemefaitespérerdeschosesquimesontdéfendues.Moncoeurdéfaillequand,aulieudeboiredansmonverre,ilsepencheetposeunbaiserbrûlant
surmeslèvressouples,goûtantlevinsurmalangue.
-Mmmh.Jefrémisquand,sereculant,ilmelanceunregardbrûlant.-C'estbienmeilleurcommeça.-Il...ilestmerveilleux.Ledésirassèchemagorgealorsquej'acquiesce.Jenesuisabsolumentpasconnaisseuse,maisje
reconnais que ce vin a plusieurs nuances et que ses saveurs se mélangent agréablement sur monpalais.
-Maisvousn'auriezpasdûvousdonnertantdemal.Zachhausselesépaulesetmerendmonverre.-LeStellad'Orappartientàundemesamis.Çame faitplaisirdesoutenir sesaffaires,mais je
l'achèteraismêmesicen'étaitpasàlui.C'estunvinexceptionnel.Aumêmemoment,leslumièresdelasallebaissent.Avantquelethéâtrenedevienneentièrement
noir,Zachsetourneversmoi;toutetracedelalégèretédontilafaitpreuveaucoursdecesdernièresminutesadisparu.
-J'aiditquejevoulaispartagerunepartiedemonuniversavecvous,commence-t-ilalorsquemespensées s'envolent dans des centaines de directions différentes. Je vous ai amené ici ce soir pourouvrirvotreesprit.J'espèrequevousapprécierezcequevousallezvoir.Cecidit,sivousêtesgênéeetquevousvoulezpartir,dites-le-moi,etnouspartirons.
Iln'yaaucunetraced'autoritédanssavoix.Iln'estpasentraindemedonnerunordre.Ces mots me donnent envie de profiter de ce que nous nous apprêtons à voir, même s'ils me
rendentunpeunerveuse.J'imaginemillepossibilitéspendantquenousattendonsdanslapénombre-est-ce une pièce osée ? Un chanteur compositeur peu connu dont Zach est fan ? Est-ce que,étrangement,ilaimeraitl'opéra?
Leslumièresreviennentd'uncoup,éclairantdeuxsilhouettessurlascènenue.J'aiuncoupaucœuretm'agrippeautorsedeZachquandjecomprendscequenousnousapprêtonsàvoir.
Unsexshow.-Zach?!Jedevraisêtrehorrifiée.Jenelesuispas...pasdutout.Voircecouplecomplètementnusurlascènem'exciteauplushautpoint.- Devon, vous vous souvenez de ce que je vous ai dit ? Oubliez ce que vous pensez devoir
ressentir,etcontentez-vousdevivrel'expérienceàfond.Je gigote sur mon siège, incapable de fixer le regard sur le couple pendant plus de quelques
secondesd'affilée.Je sais déjà ce que je ressens vraiment. C'est une sensation brute, obscène. Pas de celles qu'on
attendd'unegentillefille.Je lutte avec moi-même, mortellement mal à l'aise. Quand Zach, prenant mon menton dans sa
main,tournemonvisageverslui,jebaissehonteusementlesyeux.-Devon.De son autremain, il glisse derrièremon oreille unemèche échappée dema queue-de-cheval.
Quandj'oseleregarder,jeneperçoisaucunfaux-semblantdanssonexpressionoudanssonattitude.-Iln'yariendemalàvouloircequevousvoulez.Cequejeveux,c'estpartagerquelquechose
avecvous,quelquechosequi,jepense,nousdonneraduplaisiràtouslesdeux.Lechoixestsimple.Sivousvoulezrester,nousrestons.Sivousnevoulezpas,nouspartons.Dites-moi.
Il n'y a aucune trace de jugement ou de pression dans sa voix, bien que j'imagine que s'ilm'aamenéici,c'estqu'ilaenviederester,defairecetteexpérienceavecmoi.Etmêmesijen'avaispasledésirdelecontenter-cequiestlecas-,ilsetrouvequej'aienviederester.
J'ailesentimentd'êtreperverse...etdefairequelquechosedemal.C'estsidifférentdetoutcequej'aivécuauparavant.
Mais,commeZachmel'afaitremarquer,iln'yariendemalàvouloircequejeveux.Jepassela
languesurmeslèvrespourleshumidifier,et,lesyeuxbaissés,jemurmure:-Jeveuxrester.Un frisson parcourt le corps de Zach, auquel répond la chaleur qui envahit mon corps.
Étrangement,çamerassure.Peuimportentlesdifficultésquenousrencontronsdanscetterelationétrangeetintense,ilyaune
forceprimitiveenchacundenousquirépondàl'autre.C'estindéfinissable,excitantet,àcetinstant,réconfortant.
Zachmefaitcomprendrequ'iln'yariendemalàêtrequijesuis-etjemerendscomptequelapersonnequejesuisveuts'installerconfortablementetprofiterduspectacle.
Surlascène,lecouples'embrassetendrement.Mêmes'ilssonttouslesdeuxcomplètementnus,cen'estpasceàquoijem'attendais.C'esttendre.Presqueromantique.
JejetteunregarddebiaisàZach.Ilobservecalmementetjesuissonexemple.Lafemmepasselesmainsdanslescheveuxdel'homme.Luifaitcourirlessienneslelongdudos
desapartenaireavantdeluicaresserlesfesses.Ellegémit,etcesonrésonnedanstoutelasalle.L'hommesemettoutàcoupàgenouxdevantelle,qui,leslèvresbrillantesdesesbaisers,placeses
mainssursesépaules.D'ungestesûr,ilécartesescuisses,puisseslèvres,l'ouvrantpouraccueillirsabouchecommeunefleurs'ouvreausoleil.
Jerestebouchebéequandl'hommeembrasselesexedelafemme.Leplaisirlafaitsourirealorsqu'ellesecambre,etlachaleurmonteenmoi.
Jem'agitesurmonsiège,malàl'aise,maisenmêmetempsconcentréeetincapablededétournerleregarddequisedérouledevantmoi.
Voircethommelécher,suceretfairejouircettefemmeestl'unedeschoseslesplusérotiquesquej'aiejamaisvues.Lesdeuxpartenairesnecorrespondentpasàcequejem'attendaisàvoirsurscène:ils semblent avoir la quarantaine, etmême s'ils sont séduisants, ce ne sont visiblement pas des topmodels.Lelégerarrondiduventredelafemmeindiquequ'elleaportédesenfantsetlespoilspubiensdel'hommesontméchésdegris.
Pourtant, leurscaressesm'attirent,mefascinent.Alorsque lesfrissonsde lafemmes'apaisentetqu'elles'agenouilleenpressantl'hommedeserelever,jecomprends.
-Ilssontvraimentencouple?L'assurancede leurs caresses, leur intimité témoignede leur longuevie commune.L'idéequ'un
couple,dontjediscerneàprésentlesalliances,choisissedesedonnerduplaisirexposéauregarddespectateursmechoque.
Zach baisse les yeux vers moi, et même si je sais qu'il est aussi excité que je le suis par lespectacle,ilm'accordetoutesonattention.
-Commelaplupartdesgensquiseproduisentici.Tendantlamainversmoi,ileffleuremeslèvresdesonpouce.Excitéeau-delàdel'imaginable,je
l'attrapeentremesdents,puisapaiselamorsured'uncoupdelangue.Ilgrogneavantderetirersamain.-Pourquellesraisonspeut-onavoirenviedefaireça?Uneidéemevienttoutàcoupàl'esprit.J'agrippelajambedeZachd'unemainnerveuse.- Quand vous disiez que vous vouliez me montrer une partie de votre vie... c'est ce que vous
vouliezdire?Vousvoulezmontersurscène?Mon estomac se noue.Voir la femmedont les lèvres roses enveloppentmaintenant la queue en
érectionde sonmari, est,demanière surprenante, incroyablementexcitant.Mais l'idéedeme fairebaisersurunescène,mêmesic'estparZach,melaissefroide.
Maquestionlecontrarie.Alorsqu'ilsepencheetposelamainsurmongenou,jesenslachaleurdesapaumesurmapeaunue,justeendessousdemajupe.
-Personnen'aledroitdevousvoirjouiràpartmoi.D'unmouvementrapide,samainremonte,trouvel'élastiquedemaculotteetsemetàjoueravec.
Jemetortilled'excitation,toutenessayantdegarderunvisageimpassible.Zachglisselamainsousletissu.Moncorpss'arquequandiltrouvel'entréedemonsexeetglisse
un doigt dans sa chaleur humide. Les parois de la loge nous procurent un peu d'intimité, maisquiconqueautourdenousregarderaitsauraitimmédiatementcequenoussommesentraindefaireenvoyantl'expressiondemonvisage.
Non, jeneveuxpasêtresurcettescène,mais lamaindeZachentremes jambesalorsquenoussommesenpublicmeprocuredessensationsincroyables.
-Personnen'a ledroitdeprofiterdecettechatteàpartmoi,continueZach,d'unevoix fermeetbrûlante.
J'acquiesceenm'empalantplusprofondémentsursondoigt.Avecunpetitrire,illeretirepresqueentièrement,nelaissantenmoiquesonextrémité.Jegrognedefrustration.
-Regardezlespectacle,Devon.J'essaiederesterimmobile,maiscequis'estintroduitenmoirendlachosebiendifficile.Sur scène, la femme accélère, suçant la queue de son mari avec enthousiasme. Zach se met à
bougersondoigtaurythmedesesva-et-vient,mebaisantavecsamaincommelafemmebaisesonmariavecsabouche.
JesensquejemouilleunpeuplusàchaqueglissementdudoigtdeZach.Jegémisetm'agite.Cen'estpassuffisant,j'enveuxencore.
L'hommesurscènecrieetplongeunedernièrefois,profondément,danslabouchedesafemme.Duspermecouledeseslèvresalorsqu'il jouitdanssagorge.Jeregarde,envoûtée,alorsqueZachretiresondoigt,pinçantfortmonclitorisaupassage.
Ilm'attireàluietétouffemoncrid'unbaiseralorsquejefrissonnecontresapaume.-Zach.Jen'émetsqu'unfaiblefiletdevoix.-Jeveuxpartir.Jeveuxallerquelquepartoùnousseronstouslesdeux.Sonexpressions'assombrit.Courageusement,jetendslamainetlaposesursonsexeenérection,
quejepressedoucement,enespérantleconvaincre.-Encoreun.Portant lamain qui était entremes jambes à ses lèvres, il lèche le doigt quim'a pénétré. Je le
regarde,bouchebée.-Ensuite,jevousouvriraiengrandetjevousprendraiautantquejeleveux.Jeretienslegémissementqueprovoquelachaleurquim'envahitàl'idéedescheveuxenbataillede
Zachentremescuisses.-Maisjeveuxd'abordregarderunautrespectacle.Ensuite,jevousramèneàlamaisonpourvous
baiser.-Seigneur.Jereporteavecdifficultémonattentionsurlascène.Jen'aiqu'uneenvie:déboutonnerlepantalon
deZach,libérersaqueueetlechevaucher,là,maintenant.Jeréaliseaumêmemomentquejesuisunpeueffrayéeparl'intensitédesémotionsqu'ilprovoque
enmoi.Maisellesmesemblentsijustes-saprésenceàmescôtésmesemblesijuste.Commesipasserdu
tempsavecluimepermettaitdefaireconnaissanceaveclavraieDevon.Luiobéissant,jemeblottiscontreluipourmeconcentrersurlenouveauspectacle.Jeneveuxpas
analyser, je ne veux pas réfléchir. Je veux juste laisser les sensations m'entraîner aussi loin quepossible.
Quanddeuxhommesarrivent sur scène, jemordsma lèvre inférieure.Allons-nous assister auxébatsd'unménageàtrois?Est-cequ'unefemmevalesrejoindrepourqu'ilslaprennenttouràtour?
Monventresenouesousl'effetdel'impatience.Jem'agitesurmonsiège.Zachmeprendlamainetla pose à plat sur le haut de sa cuisse.Mes doigts dessinent desmotifs sur sesmuscles durs, et je
m'imaginefairelamêmechoseavecmalangue.Leshommessurscènesonttousdeuxgrandsetontuncorpsderêve.Lesmusclesdeleursbraset
deleurstorsesnusau-dessusmelaissentcroirequ'ilsontsûrementtouslesdeuxuntravailphysique.L'unestblondet je l'imaginesanspeinesurfersur lesvagues.L'autrea lecrânepresqueraséetsapeaubronzéeestcouverted'untatouagequil'enveloppedudosjusqu'autorse.
Les deux hommes sont si sexy que je serre mes cuisses l'une contre pour prévenir ce qu'ilsprovoquent en moi. Mais quand ils se tournent l'un vers l'autre et échangent un baiser brûlant etprofond,jesuisperdue.
-Zach.Sur scène, la température monte beaucoup plus vite qu'avec le premier couple. L'homme aux
cheveux courts, tout enmordillant sa lèvre inférieure, descend la braguette du jeans du blond, quisaisitlesfessesdel'autreetpressesesmusclestendusencoreetencore.
-Çanevousdérangepas,Zach?-Bienaucontraire.JemerendscomptequeZachestaussiexcitéquemoi,fascinéparcequisedéroulesurscènealors
quelepantalondublondtombeausol.Sonpartenairesortunpetittubedesapoche.Aprèsenavoirdévissé le bouchon, il en extrait un liquide clair dont il s'enduit les mains et les fesses nues del'hommeblond.
-Oh,putain.Je suis prête à grimper aux rideaux. Je n'ai jamais fantasmé sur deux hommes faisant l'amour
ensembleauparavant,jen'aijamaisconsidéréqueçapourraitêtreexcitant.Maisassisteràcettescèneetsavoirqu'elleexciteZachautantquemoidéclenchedesboufféesdedésir.
Je n'en reviens pas que cela plaise à Zach autant qu'à moi. Il n'a jamais montré de tendancebisexuelle,entoutcaspasàmaconnaissance.Pourtant,j'entendssarespirations'alourdir.
Ilsetourneversmoietsurprendmonregardinterrogateur.Ilsourit,d'unsourirevicieux.-Jen'aipasenviedecoucheravecunhomme,Devon.Lapressionbaisseunpeu,alorsquejenem'étaismêmepasrenducomptequej'étaistendue.C'est
déjàassezstressantdesavoirqueZachpeutavoirtouteslesbellesfemmesqu'ildésire.Alorss'ilestintéresséparlesdeuxsexes,jerisquededevenirfolle.
Posantunbrassurmesépaules,ilprendl'undemesseinsdanssalargemain,puislaglissedansleprofonddécolletédemonhautetsemetà joueravecmontéton.Unfrissondedésirparcourtmoncorpsjusqu'àmonsexe.
-Cen'estpasparcequejeneveuxpascoucheravecunhommequejenetrouvepasçatrèsexcitantdelesregarder.
Mepressantcontrelamainquicaressemonsein,jetournelatêteversluipourcroisersonregard.Ilm'observe,commes'ils'attendaitàcequejesoiscontrariéeoudégoûtée.Jesuisbienincapablederessentirl'unedecesémotionsencemoment.
-Avez-vousdéjàentenduparlerdel'échelledeKinsey?Jesecouelatête.-AlfredKinsey a créé une échelle avec à une extrémité un pur hétérosexuel et à l'autre un pur
homosexuel.Leséchelonsentrelesdeuxsontnumérotés,pardegrésdepréférencesexuelle.Sesyeuxs'éclairentpendantqu'ils'assurequejel'écoute.-Mêmesiunepersonnepeutsereconnaîtreàl'uneoul'autredesextrémitésdel'échelle,Kinseya
montréquelaplupartdesgenssesituentquelquepartdanslazonegriseentrelesdeux.Alorsbienquejenesoisintéresséqueparlesexeaveclesfemmes,regarderdeuxhommesensemblem'excite.Pourquoidevrais-jeignorerceplaisirjustepourmeforceràrejoindrel'extrémitédel'échelle?
Jerestebouchebée.Ilestsiincroyablementsexy,simaîtredesasexualité.Ilyatantdechosesquej'admire chez cet homme puissant et passionné. Les méandres de sa personnalité me fascinent et
m'attirent.Zachavisiblement finideparler. Il tire surmon tétonet jegémis.L'hommesurscènepasseun
doigtsurlaraiedesfessesdesonpartenaire.Jegémisunpeuplusfort.J'aibesoinqueçasorte.Toutenregardantlesdeuxhommessurscène,jetendslesmainsetdéfais
laceinturedeZach.-Devon!Sontonestchoquéetjesourisdansl'obscurité.J'aimeêtrecapabledelechoquer.Après m'être débattue un instant avec le bouton et la fermeture éclair, je libère sa queue.
J'enveloppe son érection dure comme de l'acier et douce comme de la soie. Je me réjouis dusifflementdesarespirationquandjefaisglissermonpoucesurlesommethumidedesongland.
-Devon.Savoixestbeaucoupmoinssévèremaintenant,etilavancedansmamain.Uneétrangesensation
s'empare de moi quand il se recule contre le cuir du siège et pousse de nouveau dans ma main,s'abandonnant,pouruninstantaumoins.
Un sentiment de puissancem'envahit. C'est un petit geste,mais que Zachme laisse prendre leschosesenmainsmedonnel'impressiond'êtreauxcommandesdemaproprevie.
Unesensationdélicieuse.J'aienviedeluidonnerquelquechoseenéchange.JepousseunsoupiralorsquemamainvaetvientlelongdelaqueuedeZach.Toutmonêtreest
rempli,remplidedésiràtelpointquemapeaumetire.Pourrai-jeunjourêtrerassasiéedecethomme?-Arrêtez,Devon.LavoixdeZachestrauque.Il pose sa main sur la mienne, ralentissant mes mouvements. Je serre les doigts; sur scène le
rythmes'accélère.-Jeveuxêtreenvousquandjejouirai.-S'ilvousplaît,Zach.Mestétonsfrottentsurletissudemonsoutien-gorgequandjebouge;mamainesttoujoursautour
deZach.-J'aibesoindeça.J'aibesoindevous.Je le sens frissonner. Puis il acquiesce, avançant de nouveau dans ma main. En le caressant
longuementetprofondément, j'imaginequ'ilestenmoi.Surscène, l'hommequipénétrait l'autreseretire lentement, puis se branle avecvigueur, unemainposée sur lesmuscles tendusdes fesses del'autrehomme.Iljouitenquelquessecondes,etsonorgasmeserépandsurledosetlesfessesdesonamant,quigémitetsecambrepourlerecevoir.
JefaiscourirmonpoucesurtoutelalongueurdelaqueuedeZach,jusqu'ausommetdesonglandet je l'entends grogner, la voix basse et profonde. Quelques secondes plus tard, un liquide chaudemplit ma paume et une odeur salée se répand dans l'air. Je continue mes caresses alors qu'ilfrissonne, secambrant sousmamain. Il jouit longtempset fort.Etmêmesi je suismoi-même trèsnerveuse,jesouris,ravied'êtrecapabledeluidonnertantdeplaisir.
Unefois immobile,Zachprendunelongueinspiration.Il tournela têteet jemeretrouveclouéeparleregardaiguisédesesyeuxdorés.
Ilestfurieux.Jeluisouris.Jenepeuxpasm'enempêcher.-Vousallezpayerpourça,Devon.Mon sourire s'efface et un frisson de sombre excitation parcourtmon corps. Zachm'a dit qu'il
allaitm'emmenerplusloinetj'aijouélejeu.Jen'aipaspeur.Gagnéeparunedélicieuseimpatience,jemedélectedupuissantdésirqu'ilafait
naîtreenmoietdel'incertitudesurcequ'ilvamefairedécouvrirensuite.-Onpeutyallermaintenant?J'entendsl'impatiencedansmonmurmure.Mêmesilesdeuxhommessurscèneontéchangéleur
positionetsecaressentavecunepassionrenouvelée,j'aiperdutoutintérêtpourlespectacle.Laseulechosequejeveux,c'estZachettoutcequ'ilvoudrabienmedonner.Ilmerépondparunsourireaugurantautantdedangersquedepromesses.
2JeregardeZach,incrédule.Nousvenonsd'arriverdanssamaisonsurlafalaise,oùilm'aconduit
directementdanslacuisineavantdedéclarer:-Ilfautquevousmangiezquelquechose.Jesuisencoretremblantededésiretd'impatience,etmenourrirn'estpasdutoutcequej'aientête.-Jen'aipasfaim.J'essaiedeletoucher,depassermesbrasautourdesataille.Maisilmerepousse.Zachremarque
monexpressionblesséeetunsoupirgonflesesjouesalorsqu'ilpasselamaindanssescheveux.Ilal'airirrité,cequinem'aidepasàmecalmer.Jememordslalèvreetobservelegrandplandetravailenmarbreveiné, le chromeélégantdes appareilsménagers, les casseroles et lespoêles encuivre,qui, à mon avis, n'ont jamais servi. Je suis obligée de reporter mon attention sur Zach quand ilm'attiredanssesbrasetm'embrasserapidementsurlefrontavantdemerelâcher.
-Jenesuispashabituéàdevoirm'expliquer,Devon.Loind'êtreapaisée,jeluilanceunregardnoiretmemetshorsdesaportée.J'ail'impressionqu'on
vientdejeterdel'eauglacéesurmesnerfsàvif,etcen'estpasunesensationagréable.Ilmesuitduregard,jaugeantmonhumeur.Jesuisnerveuseetlejaugeenretour.Ilsoupirepuisfaitglisserunverred'eausurleplandetravailenmarbre.Jeleprendsaprèsune
longuehésitation,etjedoisadmettrequeleliquideglacéesttrèsagréabledansmagorgeàvif.-Vousétiezd'accordpourquejevousentraîneplusloindansmonuniverscesoir.Ehbien,nous
venonsàpeinedecommencer.Jetousseenavalantdetravers.Nousvenonsàpeinedecommencer?Jem'attendaisàcequ'àpeinearrivésici,nousassouvissions
ledésirquimetenailledepuisunesemaine.MaisZachmedonnel'impressionqu'ilvameconduiredansunpaysdontonnerevientpas.
Pourquoipas.Jesaisquejen'aijusque-làeuqu'unéchantillon,etjesuisprêteàadmettrequej'aienviedeplus.
-Qu'est-cequeçaaàvoiraveclefaitquejedoivemanger?Sincèrement, je suis tellement tendue que je ne crois pas que je pourrais avaler une bouchée.
Pourquoiinsiste-t-ilautantsurcepoint?-Jen'aivraimentpasfaim,Zach.La frustration se lit sur son visage, et je le regarde, fascinée, alors qu'il s'efforce de la faire
disparaître.-Quandvousvoussoumettezàmoi,jedeviensresponsabledevotrebien-être.J'entendsbienau tondesavoixqu'iln'aimepasdevoirs'expliquer.Maismêmesi lesatisfaireà
touslesniveauxestmonseuldésir,jemerendscomptequej'aimeaussileprovoquer.Jemedouteque,aufinal,safrustrationconduiraàmonplaisir.-Zach.Jeveuxqu'ons'occupetoutdesuitedeceplaisir.Lescontactsàlasauvetteauthéâtren'ontfaitque
m'ouvrirl'appétit.Jeveuxtouteunenuit,pendantlaquellejepourrailetoucher,contemplersoncorpsmagnifique,sentirsesmainshabilessurlemien.
-S'ilvousplaît.-Vousdevezmangerquelquechose,Devon.S'écartant du réfrigérateur, il fait glisser sur le plan de travail un bol de framboises. Ellesme
rappellentlanuitoùnousnoussommesrencontrésetmesjouess'empourprent.Savoixesttendueetl'expressiondesonvisagemeditqu'ilnecéderapassurcesujet.- Je dois être sûr que vous avez pris assez de force pour ce que je vous ai préparé. Mangez
maintenant.Mapremièreréactionestderefuser,justeparprincipe.-Devon.Savoixestlourded'exaspération;ilpassedenouveaulamaindanssescheveuxettiredessus.-Jenedevraispasavoiràm'expliquer.Faites-le.Je n'apprécie pas qu'il s'adresse à moi comme un parent à un enfant désobéissant. Je baisse
ostensiblementlesyeuxversleboletcroiselesbrassurmapoitrine.-Jeveuxsavoirpourquoi.Jeretiensmonsouffle,tendue.Jevienspeut-êtredepousserlebouchonunpeutroploin,etjele
sais.Iladitnepasêtreprêtàparler.D'aprèscequej'aivu,ilneleserapeut-êtrejamais.Maisjenepeux
pasjusteluiobéiraveuglément.J'aibesoindesavoircertaineschoses.Commecequ'ilaprévudesiexténuantquejedoiveavoirdelanourrituredansl'estomacpourle
supporter.Desfrissonsdestressdansentsurmapeauencoreplusfortqu'avant,etjeleregarde,incertaine.Ilmejetteunregardmauvais.Jerefusedebaisserlesyeux.Enfin,àcontrecœur,ilparle.- Il y a quelques années, j'ai eu une relation avec une femme. J'avais toujours fait attention
jusqu'alorsetiln'étaitjamaisrienarrivédefâcheux.Avecelle,j'aiassouplicertainesdemesrègles.Elles'estretrouvéeàl'hôpitaletellenemel'ajamaispardonné.
Unfaiblesons'échappedemeslèvres.Qu'avaient-ilsfaitpourquecettefemmefinisseàl'hôpital,quellesqu'aientétélesrègles?J'ouvrelabouchepourposerlaquestion,exigerdesavoirs'ilprévoitquelquechosedesemblableavecmoi,maisilsecouelatêteavantquelesmotsnepuissentfranchirmeslèvres.
-Jenevousdiraipascequej'aiprévupourvous.Etjen'évoquerairiend'autredemonpassé.Uncoupd'œilrapidem'apprendqu'ilesttrèssérieux.Cesquelquesphrasessemblentdéjàluiavoir
demandéuneffortconsidérable,etjecommenceàcomprendrecombienrendrevisiteauxdémonsdesonpasséluicoûte.
Gardant cela à l'esprit, je porte à mes lèvres une framboise juteuse et ronde, et en croque unmorceautoutensoutenantsonregard.
-Vousfaitesdesprogrès.UnsouriresoulagéetsatisfaitrelèveleslèvresdeZach,et,enréponse,jeluilanceuneframboise,
essayantdélibérémentd'allégerl'atmosphère.Plusquedisposéàpasseràautrechose,ill'attrapedanssabouche,cequim'arracheunpetitrire.
Leschosessemblentsilégères,simerveilleusementnormalesentrenousquejenepeuxpascroirequ'ilyaencorequelquesheures,j'étaispersuadéequetoutétaitterminé.
JecroquedansuneautreframboiseetleregarddeZachsuitlesmouvementsdemeslèvresetdemalangue.
-Est-cequevousavezaimécequenousavonsvucesoir?Ilmarche-non,ilfond-surmoiàtraverslacuisine,etmeretireleboldesmainspourmedonner
lui-mêmelefruitsuivant.Jelècheleboutdesesdoigtsenl'acceptant,acquiesçantalorsquejemâchepuisavale.
-Vousêtesincroyable,Devon.Jesecouelatêtequandilmetenduneautreframboise.Maintenantqu'ilestsiprèsdemoi,jesens
sonparfum,ànulautrepareil,etledésirétreinttoutmoncorps.Jeneveuxplusdeframboises.Plusuneseule.Jeleveux,lui.
Repoussantlebolavecuneexcitationàpeinecontenue,Zachs'inclineversmoietm'enlace.Jejettemesbrasautourdesoncoutandisqu'ilmesoulèvelittéralementdusol.
Illefaitpeut-êtrepourmemontrersonpouvoir,maismoncœurbonditdansmapoitrine.J'essaiede repousser les sentimentsquecedouxcontact faitnaître, sachantqu'iln'estpasenétatdeme lesrendre,etjeréussistoutjusteàlesdissimuler.
À cet instant précis, je suis prête àme contenter de ce qu'il voudra bienme donner. Et si celaimpliquedecacher lefaitquejecommenceà tenirà lui-vraiment,sincèrement tenirà lui-,alorsc'estcequejeferai.
Ilouvrelaportedesachambred'uncoupdepiedettraverselapiècepourmedéposerdoucementsur son lit soigneusement fait. Jepenseà son réveil, encoreemmêlédans ses cauchemars,danscemêmelit,etl'incertitudemegagne.
Peuimportecequejeressensaufond,jenesaispresqueriendelui.J'ignorecequivasepasser,maisjeluifaisentièrementconfiance.
Jelèvelesyeuxpourdécouvrirsonvisagefermé.-Vouspouvezencoredécider,Devon.Ouiounon.Sonexpressionnerévèlerien.-Maisunefoisquenousauronscommencé,vousdevrezmefaireconfiance.Laconfianceestla
basedetoutecetterelation.Ilyatoujourslecodedesécurité,maisvousdevezêtreconvaincuequejenevaispasvouspousserau-delàdecequejevoussaispouvoirsupporter.
Onyest.C'estmaintenantquesedécidelecheminquevaprendrenotrerelation.Jepourraisdirenon,jepourraisfairedemi-touretretourneràmapetitevienormale.
Uneviedontj'avaisl'impressionqu'elleétaitcelledequelqu'und'autre.Uneviequinesouffrepaslacomparaisonaveccellequej'aidécouvertedepuisquej'airencontréZach.
-Oui.C'esttoutcequej'aibesoindedire.Sousmesyeux,jevoislecôtédominateurdeZachseréveiller.
Ilsembledevenirplusgrand,plusfort,plusarrogant.Jesensquejemedétends.Ilnem'arriveraaucunmalensaprésence.Ilmeprotégeraauprixdesaproprevie.J'ensuissûre.Ilme fixe, sansciller. Je soutiensson regard,que je trouve trèsperturbant -commes'il sondait
monâme.Jecomprendsqu'ilfaudraitquejememetteàgenouxàsespieds,maisunepetitevoixdansmatêtes'yrefuseencore.Encompromis,jecroiselesmainssurmesgenouxetbaisselesyeuxversmesdoigtsfermementenlacés.
-Trèsbien.Savoixestbienveillante,commecelled'unrois'adressantàsessujets.Ilsepencheversmoi,saisit
monmentonetmefaitleverlatête,medonnantlapermissiondeleregarderdanslesyeux.-Devon,jevaisallerchercherdesobjetsquejesouhaiteutiliser.Quandjereviendrai,vousaurez
enlevé tous vos vêtements, sauf votre culotte. Vous serez assise sur le lit exactement commemaintenant,lesmainscroiséessurlesgenoux,lesyeuxbaissés.
Sansprendrelapeinedevérifiersij'aientenduetcompris,Zachquittelapièce.Lecœurbattant,jemedépêchedefairecequ'ilademandé.
Lesdoigtstremblants,jedéfaislesnœudsdemoncache-cœurrouge.N'ayantpaslapatiencedelepliersoigneusement,jel'attrapeauvoletleposesurlacommodeenbois.Ilestbientôtsuiviparmajupepuismonsoutien-gorge.
Denouveauassisesurlesdrapsfrais,etneportantplusriend'autrequelefincotondemaculotteblanchetoutesimple,jetremble,nerveuse.
J'ai adoré faire tout ce que Zach m'a fait découvrir jusqu'à présent. Je sais pourtant qu'il vam'emmenerloin,bienplusloinquecequemonespritpeutimaginerencemoment.
Lesoufflecourt,j'essaiedecalmermarespiration.Mesmains,croiséessurmesgenouxcommeilmel'aordonné,sontàlafoisglacéesetmoites.
Jecommenceàleverlesyeuxquandj'entendsZachrevenirdanslachambre,maisjemeraviseàmi-chemin,certainequecelamevaudraituneréprimande.Jeresteimmobile,suivantsesmouvementsenespritalorsqu'ilsedéplaced'uncôtéetdel'autredelachambreavantd'enfinrevenirdevantmoi.
-Déshabillez-moi.Savoixest rauque, son tonpresquecruel. Je lève lesyeuxsur sonvisageet ilgrogneenguise
d'avertissement, mais pas avant que j'aie pu voir qu'il était devenu quelqu'un de complètementdifférent.Non,cen'estpastoutàfaitvrai.LeZachquejeconnaisesttoujourslà,maismaintenant,ilestaussi...quelquechosedeplus.Cequej'aidéjàvécuavecZachmepermetdesavoirdequoiilestcapable,mêmesijen'aipasencorevutoutel'ampleurdesespulsionsdominatrices.Etleseulfaitdemedemandercequivaarrivermefaitinstantanémentmouiller.
-Commencezparlachemise.Jemelèveet tends lamain jusqu'aupremierbouton. Iladéjàenlevésacravate,et je luiensuis
reconnaissantecarjenesuispassûrequemesdoigtstremblantsauraientpuveniràboutd'unnœudWindsor.
Lesboutonsdelachemisemecausentsuffisammentdeproblèmes.Mesdoigtsglissentàplusieursreprisesetjedoisrecommencer.Ilnedit
rien, faisantpreuved'unepatience infiniemalgré lemanqued'élégancedemesgestes.Enfin, sachemiseestouverteetrévèlelasplendidepeaubronzéedesontorse.Mamaincourtsurl'undesespectorauxetungrognementsauvagesortdesagorge.
-Jenevousaipasdonnélapermissiondemetoucher,esclave.Jesursaute.Esclave?Jenesuispasdutoutsûred'aimerça.Jeluijetteunregardnoirenretirant
mamain,lemettantaudéfiderépétercequ'ilvientdedire.-C'est seulementenacceptantvotrenaturesoumisequevous trouverezcequevous recherchez,
Devon.Despicotementsd'irritationcourentdepuisleboutdemesdoigtslelongdemesbrasetgagnent
toutmoncorps.Jeneleconnaispas,maisluinemeconnaîtpasnonplus.Je recule, hésitante. Je sais que je peux tout arrêter à n'importe quel moment. J'ai un code de
sécurité.Zachme regarde calmement, le visage inflexible. Pinçant les lèvres, jeme dis qu'il faut que je
reprenneledessus.Est-cevraimentsiimportantlafaçondontilm'appelle?Çanechangerienaufaitquej'aienviedelui.J'aitellementenviedelui.
-Voilà,c'esttrèsbien.Zachs'exprimealorsque,madécisionprise,mesépaulessesontdétendues.Sonapprobationme
ravit.Jesuisheureusedel'avoircontenté.-Enlevezmachemise,puismonpantalon.Avecprécaution,jereprendsmontravail,déboutonnantlespoignetsdelachemiseavantdelalui
retirer. Sa peau nue rayonne dans la lumière déclinante qui traverse les grandes baies vitrées. Jesoupire,j'aitellementenviedeletoucher.
-Zach.J'enfoncemesonglesdansmespaumespourm'empêcherdetendrelamainverslui.Ilmejetteun
regardmauvais,sourcilsfroncés,etjecomprendsquej'aimalagi.-Danscettechambre,vousm'appellerez«Maître»ou«Monsieur».C'estcompris?Jelefixe,bouchebée.Sérieusement?Queluiimportelafaçondontjel'appelle?Maiscommeàchaquefoisquejesuis
abasourdieparsesordres,jeréalisequecelan'affecteenrienl'intensitédemondésir.Devantmaréaction,Zachmedonneuneclaquesurlahanchegauche,assezfortpourmefairemal.
Jetressailleetm'éloigne,maisilserapproche,troppourquejepuissemedétendre.
-Jevousaidemandésivousm'aviezcompris.Répondez.Ilneplaisantepas.Iln'yaucunetracedelégèretésursonvisage.Jebafouille.-Oui...monsieur.Jecomprends.Monsieur,çajepeuxl'accepter.Maishorsdequestiondel'appelermaître.À présent sur mes gardes, je tends la main vers la ceinture de son pantalon, m'attendant à
provoquerunnouveaublâme.Maisilm'avaitdemandédeleluienleveretrestedoncmuetquandjedéfaispuisenlèvelaceintureavantd'ouvrirlabraguetteetdefairetomberlepantalonparterre.
-Ramassez-le.Jemepencheetrécupèrelevêtement,lepliesoigneusementetleposesurlacommodeavecmes
propresaffaires.J'enroulelaceinturepar-dessus,frissonnant-àlafoisdeplaisiretdeméfiance-enmerappelantl'usagequ'ilenafaitilyaquelquesjours.
-Venezici.Nerveuse,jem'avance.Ilestsplendide,complètementdévêtudevantmesyeux...quejen'aipasle
droitdelever.Quand je le rejoins, il me retourne, glissant sesmains surmes épaules et le long dema cage
thoracique.Puisileffleurelazonesensibleàlanaissancedemesseins,enremontantlelongdemoncorps.
Il fait délicatement courir ses doigts dansma nuque et empoignema queue-de-cheval qu'il tiredoucement.Jesensqu'ilenrassemble lesmèchesennœudafinque lamassedemescheveuxne legênepas.
-Maintenant,parlonsdevotrepunition.J'inspirebrusquementquand,sesmainspressantmeshanches, ilm'attirebrusquementcontre lui.
Saqueue,maintenantdresséemêmesiellen'estpasencorecomplètementdure,vientsenicherdanslaraiedemesfesses,etjerésisteàl'enviedemefrotteràlui.
-Mapunition?Jesuissincèrementperplexe.J'essaiedesuivresesordres,j'essaievraiment.-Mêmesivotrecomportementlaisselargementàdésirer,iln'yaqu'uneseulechosepourlaquelle
vousserezpuniecesoir.Ses lèveseffleurentmonoreilleet je frissonne involontairementalorsmêmequemonventrese
noue.Çanevapasmeplaire. Jene saispaspourquoi,mais j'en suis sûre.Pourtant, la caressede ses
doigtsquisuitlesoufflechaudsurmoncoumeditquej'aimeraitoutcequ'ilmedirad'aimer.-Qu'est-cequej'aifait?Unpincementdanslazonedélicateoùmoncourejointmonépaulemerappellequejen'aipasle
droitdeparler.Serrantlesdents,frustrée,jemetaisalorsquejen'enaiaucuneenvie.-Votreancienamantaposélesmainssurvous.Souslechoc,j'essaiedemeretourner,deleconfronteràl'injusticedecettedéclaration.Sesmains
agrippentmatailleetmemaintiennentimmobile.Jedoisparlersansleregarder.- C'est tout à fait injuste. Je n'ai pas demandé à Tom de venir à San Francisco. Et je ne lui ai
certainementpasdemandédemetoucher!Ilnepeutpasêtresérieux.C'estimpossible.Ilmemaintientfermementparlataille.-Vousluiavezdonnél'occasiondeposerlamainsurvous.Je bondis en avant jusqu'àme libérer de l'étreinte de Zach etme retourner pour lui faire face.
Commes'ils'yattendait,ilneditrienetsecontentedemeregarderd'unairpensif.-Onestallésprendreuncafé,Zach.Uncafé.Etçam'apermisdetournerlapage.Alorsoùestle
problème?Jemerendscomptequejesuisencolère,vraimentencolère,maintenant.D'unecertainefaçon,je
pensais que ces jeux, auxquelsZach etmoi nous livrons, étaient basés sur l'honnêteté.Mais ça, çaressembleàuneruse.
-Vousn'avezpaspenséàcequevousvoiravecunautrehommemeferait.Cesparolesmetouchent.J'ouvrelabouchepourrépondre,puisrenoncequandjemerendscompte
quejen'airienàdire.Enme disant ça, en me punissant pour ça, il se dévoile en partie. Il vient d'avouer que j'ai le
pouvoirdeleblesser.Etquemevoiravecunautrehomme,unhommeavecquij'étaissortie,l'avaitblessé.
Celamedonneencoreplusenviedeluifaireplaisir.Maisquandmême...-Vousnem'avezpasdéjàpuniepourça?Jepenseàladouleurcauséeparlecuirsoupledesaceinture,etjesensledésirmonterenmoi.Zachsecouelentementlatête,unelueuramuséedanslesyeux.-Uncouprapidedansunascenseurn'estpasunepunitionappropriéepourcequevousm'avezfait
ressentir,Devon.D'ungeste, ilm'incite à regarderde l'autre côtéde la chambre. Jeme retourneetvoisun large
poteauenboissedressantàcôtédelagrandebaievitrée.Appuyécontrecepoteau,onpeutregarderlesvaguesdéchaînéesau-dehors.
Enrouléaupieddupoteau,surlesol,j'aperçoislefouetquej'aidéjàtenudansmamain.Jesensmoncœurseserrerpuissemettreàbattredeuxfoisplusvite.
Jesais,sansaucundoutepossible,quecen'estpasmoiquirecevraislescoupsdefouet.-Vousavezditquevousmefouetteriez,sijelevoulaistoujours.L'expressiondanslesyeuxdeZachestneutre.Sonbesoind'êtrepuniestplusprofondqueceque
j'avaisimaginé.J'essaiedecacherlacompassionquim'envahit,carjesaisqu'ilnel'apprécieraitpasdutout.Qu'est-
cequipeutbiendéchirersonâme?Qu'est-cequilepousseàdésirerunetellepunition?-Zach.Ladernièrefois,sademandem'avaitsembléêtreuneréactioninstinctive,unmoyendegommer
lesrestesdesoncauchemar.Maintenant,jevoisàquelpointilledésirevraiment,profondément.Jecomprendsaussiquecen'estpasuniquementpourlui.
Ilsaitquejesuismalàl'aiseavecça.C'estdoncmapunitionpourleméprisdontj'aifaitpreuvevis-à-vis de ce qu'il ressentait. J'aimerais pouvoir lui expliquer que ce n'était pas faitintentionnellement.
Enfait,jenesavaisabsolumentpasquej'étaiscapabledeluifaireressentirquoiquecesoit.Émue, en proie à des vertiges, je traverse la pièce et ramasse le fouet.Mes doigts sont froids,
engourdisetjemesensmaladroitequandilssaisissentlemancheépais.Je ne peux pas parler. Mais je peux lui offrir ça. Je me mets à trembler. Je lève les yeux sur
l'hommemagnifiqueetcomplexequisetientdevantmoi,etjehochelatête,unefois.-C'estbien.Il n'est pas aussi enthousiaste qu'il pourrait l'être après avoir gagné cette bataille. Alors qu'il
traverselapiècejusqu'aupoteau,jevoislaraideurdesoncorps,etjecommenceàcomprendreàquelpointsonbesoindemélangerdouleuretplaisirestliéàsescauchemars.
-Vousvousrappelezcommentonfait?Ilsetourneetmeregardeavantdes'appuyerfaceaupoteau.Jelaissemonespritsesouvenirdela
sensationdesamainsurlamienne,dumouvementdansl'air,duclaquementdufouetquandiltouchelesol.
Jefrissonne-etcen'estpasdeplaisir-avantdemeforceràacquiescer.-Jem'ensouviens.Cequejem'apprêteàfaire,c'estuniquementpourlui.Hébétée,jeleregardeprendreposition.Illèvelesbrasau-dessusdelatête,appuielajouecontrela
surfacelisseetclaireetécartelesjambes.
-Vousallezmedonnercinqcoups.Savoixm'inciteànepasdiscuter.-Etsivousvousretenez,jelesaurai.Jeleregardefermerlesyeux.Appuyécontrelepoteau,ilestcomplètementexposé.Lesombresdu
crépusculejouentsursoncorpssplendide.Jesuisabsorbéeparlapenséedel'étonnantcontrasteentreuneapparenceaussiparfaiteetunespritaussitorturéetmeurtri.
-Devon!Ilaparléentresesmâchoiresserrées.Jegrimaceavantdeleverlefouet.Jevaisfairevite,etjeseraidébarrassée.Chaquemuscledemoncorpsesttendu.Maismalgrémoi,jepeuxsentiràquelpointilabesoinde
ceque jem'apprêteà lui faire.Lamain levée, jeme fige. Jene suispas sûred'êtrecapabled'allerjusqu'aubout.
Puisjeregardel'hommequisetientdevantmoi.Jeluiaidemandédes'ouvrir.Etmêmesicen'estpasdutoutcequej'avaisimaginé,ilaexaucémonvœu.
Fermantlesyeux,jefaisvolerlefouet.Jesaisavantqu'ilfinissesacoursequej'aimanquéZach.L'extrémitédelalanières'abatsurlesol
quelquescentimètresàdroitedesonpied.Il nedit rien.Ni réprimandeni encouragement. Je regarde son reflet dans lavitre. Il attend, les
yeuxfermés,levisageneutre.C'estunesensationbrutequim'envahitquandjeleregarde,deboutdevantmoi.Dessentimentsdont
jeneveuxpasétreignentmoncœuravecaviditéetleserrefort.Àcetinstant,jeferaisn'importequoipourlui.Alorsjelèvedenouveaulefouet,etcettefois-ci,
j'atteinsmacible.Àlasecondeoùlecinquièmecoupdefouetclaque,jem'écroulesurlesol,mesgenouxnepouvant
plusmeporter.Même si ma gorge est serrée par l'émotion, mes yeux restent secs quand je regarde l'homme
devantmoi quitter le poteau, le dos zébré de rouge et une petite coupure écarlate là où le fouet amordutropprofondément.
-Jesuisdésolée.Moncœurbatàtoutrompre,lesangtambourineàmesoreillescommelessabotsd'unchevalau
galop.-Jesuisvraimentdésolée.Pardon,s'ilvousplaît,pardonnez-moi.Jememets à trembler, je suis prised'un froidglacial.Zach se jette à genouxà côtédemoi, et
couvredebaisersmonvisage,mesépaulesetmoncou.-Nesoyezpasdésolée,vousêtesadorable.Ila l'airplus légerqu'iln'a jamaisétédepuisque je l'ai rencontré,commesi lescoupsdefouet
avaientchasséunepartiedesdémonsquilehantent.- Vous m'avez tellement aidé. Vous vous en êtes très bien sorti. C'est le moment de vous
récompenser.Jeravalemeslarmes,biendécidéeànepaspleurer.Jelecontemplelesyeuxécarquillésalorsqu'il
seredresseetm'aideàmerelever.Ilserégaledelavuedemapeaunue.Jesensmoncorpsfroidseréchauffersoussonregard.Sa
queuesedressealorsqu'ilfixelachaudehumiditéentremesjambes,enpartiedissimuléeparlefincotonblancdemaculotte.
-Enlevez-ça.Ilestdenouveauauxcommandes.J'ai l'impressionqu'unepartiedumoiquejeconnaissaisaété
pulvérisée.Jen'aipaslaforcedediscuteroudel'interroger.Jepasselesdoigtsdansl'élastiqueetfaisglisserlapiècedecotonjusqu'ausol.Zachmangeduregardmachatteainsidénudée.
-Asseyez-vousauborddulit.J'obéispendantqu'ilapporteprèsdemoiungrandsac.Ilensortdeuxobjets,unquejereconnais-
c'estuntubedelubrifiant-etl'autrenon.Ilmetendceluiquim'estinconnu.Ilestcomposédequatreperlesreliéesl'uneàl'autre,chacune
plusgrossequelaprécédente,avecunanneauàl'unedesextrémités.Jen'arrivepasàimagineràquoiilpeutservir.
-Vousavezaiméregardercesdeuxhommesbaiserensembleauclub,n'est-cepas?Pendantqu'ilparle,ildévisselebouchondutubedelubrifiant.Lachaleurserépandsurmapeauquandilétalelegelépaisetclairsurlechapeletdeperlesqueje
tiensdanslesmains.-Voussavezbienqueoui.Cequim'aencoreplusexcitée,c'estqueletrèsvirilZachapprécielascèneautantquemoi.-Lapénétrationanaleprocureduplaisirauxhommescommeauxfemmes.Refermantletubedelubrifiant,Zachenenduitmesdoigts.Moncorpstoutentiervibred'excitation.-Vousm'avezfaitsouffrircesoir.Maintenant,jeveuxavoirmapartdeplaisir.Ilme tourne ledos.Mesyeuxse trouventauniveaudesa taillesisvelte,et jesensmonclitoris
battresousl'effetd'uneextrêmeexcitation.Jenel'auraijamaisimaginé,maisçameplaît,çameplaîtvraiment.-Que...qu'est-cequejedoisfaire?Jesensdenouveauqu'ilm'autoriseàprendre lescommandes,mêmesic'est luiquimeditquoi
faire.Jamaisauparavantjen'avaiseuuntelsentimentdecontrôlerlasituation.Etj'adorecettesensation.-Passez-moidulubrifiant.J'obéis,posantmesmainslubrifiéessursachairetyétalantlegel.Toutàfaitconscientedubutdelamanœuvre,jeretiensmonsouffleetfaiscourirundoigtdansla
raiedesesfesses.Alorsquej'appuieàl'oréedesonanus,leboutdemondoigtéraflesachairquisecontracte.
Ilgrognepuispousseunlonggémissement.-Maintenant,prenezlesperles.Jeretirelesdoigtsdesachaleur,frissonnantededésir.-Tenez-lesparl'anneau,puispoussezlapluspetiteperlejustelàoùsetrouvaitvotredoigt.J'obéis,lesnerfsàvif.Jeplacelapluspetiteperledevantsonanusetpoussedoucement.Zachpousseungémissementétrangléettendlesfessesversmoi.Lapremièreperleentreenlui.Alorsquedelasueurbrillesurmonfront,jesensquejemouilledeplusenplus.-Maintenant,lessuivantes.Fairepénétrerlesplusgrossesperless'avèreplusdélicat,carsachairsecontracte.Maisbientôt,
lesquatreperlessontenfouiesbienprofondenlui,etl'anneauajustécontrelesglobesmusclésdesoncul.
Zach se retourne, sa queue si gonflée qu'elle ne peut qu'être douloureuse. Empoignant mescheveux,ilm'attirejusteassezprèsdeluipourquejel'atteigne.Jepasselalanguesurleliquidequiperledesongland.
-Unjour,jevousprendraiparderrière.Jegémis,puis referme labouchesursongland. Ilmepermetseulementd'ygoûteravantdeme
repoussersurlelitetdememettresurleventre.Un doigt descend le long de ma colonne vertébrale, fait le tour de mes fesses puis fouille
l'humiditédemonsexe.Utilisantcettehumiditépoursefaciliter lechemin, ilplaceundoigtcontremonanusetpoussejusqu'àpasserlabagueserrée.
Jepousseuncri,pressantmonvisagesurlesdrapsfraisdulit.Avecjusteleboutdesondoigt,ilvaetvient,jouantavecmoi,medonnantunaperçudecequ'ildoitlui-mêmeressentirencemoment
même.-Vousavezététrèspatiente,Devon.Il retire son doigt et je le sens tendre la main vers le sac qui contenait les perles anales et le
lubrifiant.Cequ'ilensortsemblemétallique,aubruitqu'ilproduit.Jelèvelatête,tentantdevoirdequoiils'agit.
-Ilfautquevouspatientiezencoreunpeuplus,petitecoquine.Meprenantparleshanches,ilmefaitglisserjusqu'àcequemonpelvisetmesjambessoienthors
dulit.Puisilmetsesmainsentremescuissesetlesécarte.-Écartezvosjambeslepluspossible.Ils'agenouillederrièremoisurlamoquette.-Jevaisallerplusprofondémentenvousquequiconqueauparavant.Ilplaceunemainàl'intérieurdemacuisse.Del'autre,ilenfonceundoigtdansmachatteofferte,
faisantplusieursrapidesva-et-vientsuccessifs.Jepoussemeshanchesverslui,autantquelepermettentmesjambestrèsécartées.-Je vais vous prendre jusqu'à ce que vous soyez endolorie. Demain, à chaque fois que vous
bougerez,vouspenserezàmaqueue,profondémentenfoncéedansvotrecon.-Zach.Jem'agite.Jeveux-non,j'aibesoin-qu'ilmetouche.-Jen'aipasencorefini.Cen'est qu'à cemoment-làqu'ilmemontre cequ'il a sorti du sac.L'objet ressemble àune fine
pinceàlingeargentée.Ilyenadeuxidentiques,et je lesregardeavecméfiance,certainequejenevaispasaimercequivasepasser.
-Çavafairemal.Jecouvremapoitrinedemesmains.Zachlèvelessourcils,et,àcontrecœur,jebaisselesbras.-Jevousaipromisdenepasvouspousserau-delàdevoslimites.Avantquejepuissedireunmotdeplus,ilfaitroulermestétonsdéjàpointésdanssesdoigts,les
tirantet lespinçant jusqu'àcequ'ils soientbiendurs. Je tends involontairement lapoitrinevers sesmainshabilesquiplacentlapinceauboutd'undemesseins.
-Aïe!Jemesecoue,espérantlafairetomber.Ilprofitedemadistractionpourpincermonsecondsein.
J'inspirebrusquementquandladouleurserépandtelleunetraînéedefeusurlesdeuxglobeslourdsdemesseins,puissurmesclaviculesetirradiemacagethoracique,rendantmarespirationdifficile.
-Unedeplus.Ilme soulèveunenouvelle fois etme retourne. Jeme retrouveàplatventre sur le lit,moncul
totalementoffert.Ladouleurdespincesdiminueunpeuquandmesseinsappuientsurlelit,maisjesens le sang affluer là où le métal comprime mes chairs, et je sens les pointes de mes tétonss'engourdir.C'estunmélangedesensationsincroyablementétrange.
-Etmaintenant...Zachsortundernierobjetdesonsacmagique.Illelèvepourquejepuisselevoir.Jedécouvrele
bois pâle de ce qui est immanquablement un battoir. Un de ses côtés est poli et brillant, l'autrerecouvertd'unesortedefourrure.Jesecouelatêteavecvéhémence.
-Horsdequestion.Jeveuxjustequ'ilmeprenneenfin-est-cevraimenttropdemander?Jel'aifouetté,j'aidespinces
surlestétonsetjenepeuxpasrefermerlesjambes.Jenecroispaspouvoirensupporterplus.Zachs'immobilise.Sonvisageestgravequandilbaisselesyeuxversmoi.-Vousvoulezvraimentdirenon,Devon?Sesyeuxscrutentmonvisageàlarecherchedelavérité.-Est-cequevousêtesentraind'utiliservotrecodedesécurité?J'ouvrelabouche,puislareferme.Sij'utiliselecodedesécurité,alorsça-toutcetétrangevoyage
sensorieletémotionnel-seraterminé.Non.Jenevaispasymettrefinmaintenant.Je prends une profonde inspiration en pensant à ce battoir cinglant la peau nue demes fesses,
enfouismonvisagedanslesdrapsetattendsqu'ilfassecequ'ilveut.-Jevousdonneraiseulementdixcoupscesoir.Vousavezdéjàsupportébeaucoupaujourd'hui.Jemanquem'étouffer.Seulementdixcoups?Merde.-Comptezpourmoi,Devon.C'estleseulavertissementqu'ilmedonne,puislafacelissedubattoirs'abatsurmafessedroite.Je
pousseuncriquandlefeuserépandsurmapeau.-Un.J'inspireetattendslesecondcoup.Mesfessessontbrûlantesdansl'airfrais.-Deux!Lecouptombesurmonautrefesse,quibrûletoutautant.Trois,quatre.Neuf,dix.Jehurleledernierchiffre,lebattoirsurmapeaucuisanteesttropdurà
supporter.Deslarmescoulentdemesyeuxetj'enfoncemesdoigtsdanslesdraps,haletantealorsquejem'efforcedereprendremarespiration.
J'entends celle de Zach derrièremoi, elle aussi laborieuse. Je sais que si jeme retourne, je letrouveraiplusdurquejamais,prêtàplongerdansmachaleurimpatiente.
Maisavantça,jesensquelquechosededouxpassersurmesfesses.Jegrimaceetm'écarteavantderéaliserqu'ilestentraindecaressermapeauàvifaveclecôtédubattoirrecouvertdefourrure.
Mêmesilasensationestd'abordétrange,jefinisparm'abandonneràcecontactrafraîchissantetapaisant.
Puislebattoirdisparaît.Jel'entendstomberausoletjemeprépareàcequejesaisarriver.Maisc'estquandmêmeunchocquandZachm'agrippepar la taille,pressemesfessesécorchées
contresonpelvisetmepénètreenunepousséebrutale.Jenepeuxpasmecontenirpluslongtempsetjecrieenmesentantremplieàlalimitedel'inconfort.
Iln'estpasdouxetilestimposant.Ilmemaintientjambesécartéesaveclesmusclestendusdesescuisses.Jenepeuxrienfairepour luttercontre l'assautdessensations,et jedoisaccueillir toutesalongueurettoutesonépaisseurdansmoncorpsquiserebellefaceàcetteintrusion.
-Aaah!Ilestsienvahissant,etjenepeuxpasbougerpoursoulagercetteimpression.Quandilcommence
àbougerenva-et-vientprofonds,rapidesetbrutaux,ladouleurarracheuneintenseexcitationduplusprofonddemoi.Jesensquejememetsàtremblerautourdelui.
-Pastoutdesuite.Il glisse sesmains entremon torse et le lit pendant que jeme tends, anticipant l'orgasme. Les
doigtsdeZachtrouventlapointedemesseinsetd'unmouvementrapide,ilôtelespinces.-Putain!Lesangafflueimmédiatementdansmestétonsengourdis,lesrendantsiincroyablementsensibles
quelesimplefrottementdesdrapsmefaitbasculer.Jepousseuncrilongetpuissantquandl'orgasmefaitéclaterlemondeautourdemoi,moncorpsdisloquéparleplaisirqueZachm'afaitdécouvrir.
-Çasuffit.Ilretiresaqueuedemonsexeruisselantetmefaitroulersurledos.Ils'installeentremesjambes
écartéesets'enfoncedenouveauenmoi,toutensepenchantpoursucermestétonsencorebrûlants.Saboucheestchaudeethumide.
Zachcontinueàsucermesseinsetfaitroulermonclitorisentresesdoigtshabilesetlajouissancem'emporteànouveau,etroule,encoreetencore.Faiblement,commedetrèsloin,j'entendsZachmecrierd'enleverlesperles.
Commesijemefrayaisunchemindansunbrouillarddeplaisir,jetendslamain,cherchel'anneau
et tireaussifortquejepeux,pendantquel'orgasmemonte.Jesenslapremièreperlecéder,puis lasecondeetlesdeuxdernièresd'uncoup.
Zachseretirependantquej'extraislesperlesdesoncorps.Ilpousseuncrirauqueetjesenssonspermeinonderlapeausensibledemonventre.
Je ferme les yeux. Je veux savourer toutes les nuances de ce que je ressens. Quand j'ouvrebrièvementlespaupières,Zachsetientau-dessusdemoi.Sesyeuxincroyablesmecontemplentavecsatisfaction,fierté,etavecquelquechosed'autrequejen'arrivepasàidentifier.
Jeluisouris,puisjerefermelesyeux,m'accrochantaubonheurquim'emporte.Pourlapremièrefoisdepuislongtemps,jesuisenpaix.Lespremiersrayonsdusoleilinondentlelitquandnousnousinstallonsenfinpourdormir.Jeme
prélassedanslalumièrevive,étenduesurlelitàcôtédeZach.Jeporteundesest-shirts.Ilneporterien.Lesdrapssonttombéspendantlanuit,etjemeblottis
contreZachpourprofiterdesachaleurdansl'airfraisdumatin.Jenemerappellepasm'êtrejamaissentieplusheureuse,vraimentetsincèrementheureuse.AprèsqueZachatendrementmassémesfessesàvifavecunecrèmeàl'arnicaetauthéàl'odeur
fraîche,ilm'aemmenédanssagigantesquebaignoireoùilalavélestracesdenotrepassionavecdel'eauchaudeetdesbaisers.Aprèsuneheurepasséeànoussavonneretànouscaresser,noussommesretombésdanslelitetnousavonsdenouveaufaitl'amour.Mapetitecoquine.Ilamurmurécesmotsàmonoreilleensavonnantmapeau,etjenepeuxpas
m'empêcherdemedemanders'ils'estrenducomptedecequ'ilditavait.Quoiqu'ilensoit,cesmotsdouxontfaitbattremoncœur.
Mêmesansbattoir,perlesanalesoupincesà sein, ilm'emmènedansdesendroitsoù jen'auraismêmepasrêvéaller.
Jesuisépuisée,maisjemesensmerveilleusementbien.QuandZachparle,cequ'ilmeditsembletropbeaupourêtrevrai.
-AllonsàCambria.Jemerelèvesuruncoudepourpouvoirvoirsonvisage.Ilal'airsérieux,etjesensmoncœurse
serrerdansmapoitrine.-Pourquoi?La nuit a renforcé mes sentiments, au point que j'irais maintenant n'importe où s'il me le
demandait.Mêmesijesaisquejenedevraispas,jenepeuxpasréprimerl'espoirqu'ilapeut-être,justepeut-
être,aussidessentimentspourmoi.Dessentimentsquivontau-delàdusexeetdesonbesoindemedominer.
JeregardeZach,visiblementgênéparmonregardinquisiteur,etjememordslalangue.Ilétaitsiinsouciant,silibrependantlanuit.Jeneveuxpasgâchertouslesprogrèsquenousavantfaitendisantcequ'ilnefautpas.
-J'adoreCambria.VousadorezCambria.Roulantsurlui-même,ilposesatêtedanssesmains.-Toutunweek-endpendant lequel jevousdonneraiduplaisirde toutes les façonsque jeveux,
dansunendroitquenousaimonstouslesdeux.Çamesembleêtreunebonneidée.Mesdoigtsaimeraientparcourirleslignesrougessursondos,lesbleuslàoùlefouetacoupésa
peau parfaite. Mais je sais que si je le fais, les ombres qui l'ont conduit à exiger ces coupsremonterontàlasurface.
Encoreunefois,jememordslalangue.J'aijusteenviedeprofiterduplaisirdesacompagnie,decetteintimitélégèreautantqu'elledurera.Jenecroispasquecelasoittropdemandé.
-Çamesembleaussiêtreunebonneidée.Incapablederésister, j'enfouismesdoigtsdanslasoiedesescheveux,et jesenssonparfumqui
s'enéchappe.Alors que je me rallonge à côté de lui sur le lit, il s'enfonce dans le matelas, en essayant de
s'installer confortablementpourdormir. Il relève la têtepourmedireunedernière chose avantdes'assoupir.
-Onpeutdormiraussilongtempsqu'onveut.Ensuite,Charlesnousyconduira.Satisfait,ilserallonge,melaissantfigéesurplace,mécontente.-Hum...Zach?Onnepeutpas...onnepeutpasyallerseuls?Justetouslesdeux?J'aimebienCharles,vraiment.Maisilnecadrepasaveccequejemesuisimaginé:Zachetmoi
loindelaville,unechancedebriserl'armuredontilseprotègeenpermanence.Jelesensseraidiràcôtédemoi.Ilnebougepas,maistoutetracedesommeiladisparudesavoix
quandilreprendlaparole.-Charlesdoitvenir,Devon.Jeneconduispas.Nousenavonsdéjàparlé.Ilsetournesurlecôté,mesignifiantquelaconversationestterminée.Lapaixidylliquequejeressentaisadisparuenuneseconde.Jesuistroublée.Encolèrecontreles
règlessiridiculesquirégissentsavie-desrèglesquim'affectentmoiaussi.Encolèrequ'ilnepuisse,neveuillepasmedonnerd'explication.Nimêmefairelemoindrecompromis.
-Maismoijepeuxconduire,Zach.Commeça,onseraitjustetouslesdeux.Çameparaîtlogique-c'estmêmebeaucoupplusintelligentquededemanderàquelqu'und'autre
denousconduirejusquelà-bas,seulementpourpassersontempsàattendrequenousayonsdécidéderevenir.
-Non.Ilresteallongé,etj'aienviedelefrappersurlatêteavecunoreiller.Laquestionneserapasréglée
tantquenousnenousseronspasmisd'accordtouslesdeux.Etjenesuispasd'accord.-Zach,çan'apasdesens.Jepeuxconduire.J'aiunpermisdeconduirevalide.S'ilvousplaît...Mavoixsefaitplusdouce.Jenevaispaslesupplier,maisjemerendscomptequej'aivraiment
enviedecetteescapadeaveclui.-Jeveuxêtreseuleavecvous.Enfin,Zachserassoit.Ilsetournepourmefaireface,etj'aialorsl'impressionquedel'eaufroide
s'écoulelentementsurtoutmoncorps.Ilafficheunrictuscrueletsesyeuxressemblentàdelaglacenoire.
-Mais ilnes'agitpasd'une relationdonnant-donnant,dans laquelleonpeutdiscuterdeschoses,Devon.
Ilse lèveetbaisse lesyeuxversmoi,aveclamêmeexpressionimpitoyable.Jemesenssoudainidiotedem'êtreenveloppéedanssont-shirtdesportgristropgrandpourmoi,commeunelycéennequiporteleblousondesonpetitami.
-Qu'est-cequec'estalors?Vousn'avezqu'àm'expliquer!Jemelèveàmontour,décidéeàl'affrontersurunpiedd'égalité.Jepeuxdéjàsentirmoncœurse
briserunenouvellefois.-Jevousaitoujoursditqu'ilyavaitdespartiesdemaviequejenepartageraipas.Jevismaviede
cette façonpourdes raisonsquimeconcernentmoietpersonned'autre.C'est commeça, et c'est àprendreouàlaisser.
Sonexpressionmeditqu'iln'estpasparticulièrementintéresséparl'optionquejechoisirai.Pendantunmoment,j'aiétéconvaincuequejereprésentaisquelquechosepourlui,quelquechose
deplusquedusexe,mêmes'iln'avaitaucuneidéedelafaçond'aborderunerelationclassique.Maisnoussommesdéjàpassésparlàdepuisnotrerencontre.Jecommenceàcomprendrequeje
me comporte commeune idiote, et que je ne peuxmêmepas lui reprocher demedonner de fauxespoirs.
Ilm'aditcequ'ilvoulaitetcequ'ilnevoulaitpas.Ilatoujoursétéparfaitementhonnête.J'aichoisidenepasl'écouter,d'essayerdelireentreleslignes,detirerdesplanssurlacomète.
Mais il est horsdequestionque je le laissevoir à quel point je suis affectée. Je suis plus forteaujourd'huiquejenel'aijamaisété.Àdéfautd'autrechose,ZachariahStBrentonm'amontréquejevauxbienplusquejenelepensais.
Jeméritequelqu'unquimeveutdelamêmefaçonquejeleveux,lui.Jesuis là,debout,dansson t-shirt,pendantque l'hommeque jeveuxsidésespéréments'envaet
s'enfermedanslasalledebain,m'ignorantcommeill'afaitsisouventauparavant.Oui,jeméritequelqu'unquimedonnetoutcequejedésire.Leproblème,c'estquetoutcequeje
désire,c'estZachariahStBrenton.