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Page 1: Le journal du festival · maillot de bain rouge, pen-dant laquelle on déboîte son fémur dans sa hanche pour danser («c'est quand on n'a plus vingt ans qu'on sait qu'on a eu vingt

Sous la Halle, l’heure du goû-ter glisse doucement vers unpré-apéro entre amis quandL’Affaire Capucine s’emparede la scène.

Il faut parfois plusieurschansons pour que l’am-biance s’installe. C’est sans

compter sur Aurélie Laurence,envoûteuse de Lignières ettrès probablement adepte dela magie noire. Pas celle quivous jette un sortilège ou vouscolle le mauvais œil ! Celle quifait revenir la bonne fortune !On aurait presque envie de luiconfier notre main. Elle y liraitsûrement quelques secrets ets’en emparerait pour nousemmener danser et couriravec elle, au milieu deschamps.Aurélie Laurence alias la Fée-moi-un-sourire (à moins quece soit la Fée-moi-rêver-éveil-lée) en fait plus, en donneplus. Une vraie sincérité etune présence scénique quiravit. Seize chansons, seizehistoires. Des fabulettes quiintriguent, des contes un peuplus sombres. Une collectionde sourires volés, une autrede faire-part de décès (pourne pas oublier), la décomposi-tion « Organique » d’un corps,ou un homme qui métamor-phose. Serait-ce un Edwardaux mains d’argent, ce coif-feur ? Les ponts (musicaux)entre L’Affaire Capucine et TimBurton sont perceptibles dans

les thèmes des chansonscomme dans certainesphrases musicales jouées auxylophone. En deux tinte-ments, L’Affaire Capucine noustransporte dans un cabinet decuriosités où les papillons neseraient pas épinglés sous desglobes de verre mais pour-raient venir se poser sur notreépaule.

D’autres titres sont plus per-sonnels et plus intimes. Seuleau piano, Aurélie Laurenceévoque « Un père » inventépour pouvoir tourner la page.Ses musiciens reviennent. Ca-mille Gueirard au violoncelle,Damien Jameau à la basse,Romain Levêque à la batterieet Franck Dunas au clavier ouà la guitare, et le concertprend une nouvelle couleur.L’ambiance monte d’un cran.Ça groove sous la Halle. L’Af-

faire Capucine le scande :« Réveillez les rues ».Le public ne s’y trompe pas.Ce troisième album Métamor-phoses, sorti en avril 2019,l’emporte vite et loin. L’éner-gie fédératrice et libératriced’Aurélie Laurence est com-municative. Attablés, des amisécoutent attentivement l’in-dice qui leur permettra detrouver le trésor de Lignièrescaché avant le concert, parL’Affaire Capucine. Dans lespierres du XVIIe siècle… c’est lechâteau ! Les avis fusent.Pourquoi ce château gardiende secrets est-il une évi-dence ? Une maison de famillequi se vend meublée de sou-venirs d’enfance vient sonnerl’heure de la fin du concert.L’Affaire Capucine, fée-des-merveilles. Ah quand nosrêves grandissent avec nous !

Francine Moronvalle

Léopoldine HH et ses deuxmusiciens ont ouvert la soiréeà Clarika sur la scène du Ma-nège hier soir. On nous avaitprévenus que c'était « un peubarré », mais on était loin des'imaginer que ça le serait àce point...

On la découvre surl'avant-scène avecdeux jolis chœurs à ses

côtés, collés à celle qui a « lesyeux au bord du Rhin ». Parcequ'elle veut chanter in ihremSprache (dans sa langue),notre Léopoldine tout droitvenue d'Alsace. Une chansonapologie du bretzel et destresses plaquées à la modeHeidi, qui donnait phonéti-quement un truc du genre« Allez, allez, grosse crevette,chie trop demain, la grosse

crevette ». Débit de paroleélevé et facéties assurées, lachanteuse a déjà mille sou-rires aux lèvres. Un spectacle où les jolischœurs musiciens à cuissesbien lisses - Michel Gilet etCharlie Chanteur - se font boysband et passent au vocoderpour glorifier leur déesse (elleest unique, et ça, c'est incon-testable). Pour la louer davan-tage, Ils reviennent au beaumilieu d'une mise à nu de leurdivinité, vêtus de boxers mou-lants, hauts à sequins, et affu-blés d'une écharpe de missestampillée Léopoldine HH.Un show incroyablement ab-surde où l'on apprend que lesdéfécations félines peuventguérir les bobos (« Allez, petitchat, fais caca, demain tun'auras plus de tracas »), où

l'on compte les temps enknacki balls, où la chanteuse aun collant « cassé » - mais c'estson côté punk. Une délicieusecommunion avec un final enmaillot de bain rouge, pen-dant laquelle on déboîte sonfémur dans sa hanche pourdanser (« c'est quand on n'aplus vingt ans qu'on sait qu'ona eu vingt ans »).Musicalement, c'est aussi unjoyeux bordel de chansons,d'électro, d'une pointe de hip-hop, et puis tout un tas d'au-tres trucs aussi. Léopoldinedéfinit son art comme « de lachanson littéraire », et ça,c'est parfait pour le public deL'Air du Temps, ça passe aussibien qu'en Avignon. Emprun-tant des textes à GwenaëlleAubry, Gildas Milin ou encoreTopor, usant de sa voix in-

croyablement élastique, Léo-poldine HH, plus radieuse queMiss France, plus athlétiquequ'une championne olym-pique de Hula hoop, plusfashion qu'une star améri-caine (avec ses baskets lumi-neuses), fait de son spectacleune utopie musicale joyeuse.On se serait bien baigné dansune mer de choucroute, unverre de gewurtz à la main,flottant sur nos bouées bretzelà hurler le refrain de « ZozoLala », parce que LéopoldineHH fait fi des conventions. « Ilfaut aller là où l’on se sentbien », dit-elle. C’était bienmieux que « zozo lala » (com-prenez comme ci, comme ça),et encore plus après la miseen circulation d'un bretzelgéant gonflable dans le public,qui l'a obligé à faire unezoz'ola (la) géante. Les performances musicaleset physiques de Michel Giletet Charlie Chanteur n'aurontpas échappé au public, sur-tout au moment de ce magni-fique « La en 120 bpm »interprété par Charlie Chan-teur, scotchant et suivi d'unsuperbe solo de fesses au syn-thé.

L'heure du kouglof arrive tropvite et le public est trop gour-mand, il veut encore et encores'empiffrer de ce grand n'im-porte quoi. Allez, bretzel avecles doigts, bisous, bisous !

Violette Dubreuil

Au Manège hier soir, Clarika afait des miracles.

Des fleurs de lotusblanches, symboles del’élévation de l’âme, ont

envahi la scène au milieu desherbes folles et des longuestraines de tissu blanc. Clarikadébute son concert par le titrequ’elle a choisi pour poser ledécor de son huitième albumréalisé par l’archange FlorentMarchet. « La lisière », commepour figurer une frontière, unbasculement subtil et violent.Premières larmes. Un bascule-ment parfois intime commedans « Âme ma sœur âme ».

En ce jeudi de l’Ascension, etd’anniversaire de la mort deSainte Jeanne d’Arc, Clarikapourrait être canonisée. C’estce que le Pape François 1er luiaurait écrit, touché par « Lesgarçons dans les vestiaires ».Fin de l’intermède, riresconquis et ton donné pour leconcert. On risque de passerdu rire aux larmes.Clarika et ses trois musiciens(qui en valent six), le batteur-claviériste Jérémie Pontier, levioloncelliste-claviériste-guita-riste-bassiste Mika Apamianet le guitariste-clarinettisteYann Lambotte ont emporté lepublic dans les étoiles avecL’Astronaute, en vieille Angle-terre pour suivre la fuite deces « Deux Anglaises » amou-reuses, ou à Venise pour cettehistoire qui s’enlise et s’en-fonce.

Entre deux chansons, Clarikanous confie qu’elle croit aux

secondes chances et l’on sou-rit. Plus tard, elle assénera uneliste de chiffres wikipédienssur les morts en Méditerranéesur des bateaux de mauvaisefortune. Deuxièmes larmes.Elle raconte aussi la vie sanslui, cette vie qu’elle n’aimepas. Et celle de « Patricia » in-firmière en partance pour leBurundi qu’elle aurait pu ren-contrer sur un rond-point.

L’émotion s’installe. Une nou-velle larme en écoutant« L’Azur ». Les fleurs s’allu-ment, les étoiles sont toujoursplus brillantes en mer, la nuit.Et ce bateau qui chavire, et cet

enfant sur la plage. Un nouvelintermède nous arrache unsourire. Tiens, un des musi-ciens est célibataire ! Clarikaenchaîne avec « Lâche-moi ».Relarmes ! Les émotions semêlent. Le public répond àl’invitation de « Même paspeur », manifeste de la joie devivre en milieu hostile. Alorsdansons « au bord de l’abîme,en défiant la mort » ! Bravantl’inertie, nous retrouvons lesourire. Nous voulons « Touttout de suite, avant l’effort leréconfort, de toute façon unjour t’es mort ». Clarika vire-volte sur scène. Légèreté, pro-fondeur, humour, mélancolie

et la voilà en tête de cortège,scandant des revendications.Faites l’amour, pas les maga-sins ! Clarika revient pour deux ti-tres, nous fait croire qu’elle n’aplus de voix mais nous ne lacroyons pas. « Sous ton cor-tex » clôt la soirée. « Enlaçons-nous sans fin le bonheur à nostrousses ». Le public est de-bout. On se souviendra queSainte Clarika, celle qui racon-tait les peines avec franchise,lucidité et espièglerie, estvenue à Lignières en l’an (de-venu un instant de grâce)2019.

Francine Moronvalle

LÉOPOLDINE WIIB WONDERBÀÀR !

Abracadabra

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Ascension émotionnelleÀ PLEINES DENTS !

vendredi 31 mai 2019

Hier soir au manège Hier après-midi sous la HalleL’AFFAIRE CAPUCINE

FÉE DES RÊVES

atelier-dessin

CLARIKA, NOTRE-DAME-DE-LIGNIÈRES

2Le journal du festival

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L’ENTRÉE DES ARTISTESLE TEMPS DES COPAINS

Hier, je me suis rendu en touriste au Fes-tival de L'Air du Temps à Lignières, grandcru 2019. J'y suis allé d'un pas léger et

distrait pour me laisser imprégner du talentdes autres, pour boire des bières (légères ellesaussi), pour rencontrer les autres amoureux demon amoureuse : la Chanson Française. Le duo Volo a fait des blagues, des surprises etdes promenades. Mes copains de L'Affaire Ca-pucine ont joué à 17h, puis le soir, c'était Léo-poldine HH et Clarika, avec qui je partage lemeilleur des batteurs du monde (je le rappelle,est célibataire et très beau !). La soirée était sibelle, si magique, que Sylvain Dépée, nouveaudirecteur des Bains-Douches, s'est lancé dansune animation impromptue avec des reprisesau ukulélé des meilleures chansons de PatrickSébastien, son idole. Bref, ce festival, c'est leprintemps, c'est la musique, ce sont des per-sonnes forcément formidables puisqu'ellessoutiennent le spectacle vivant, celui qui rap-proche les voix en ces temps troublés où toutporte à les éloigner...

Julien Girard

Julien Girard est un auteur-compositeur-interprèteberruyer soutenu par le Pôle Chanson des Bains-Douches. Son troisième album intitulé «La Ma-chine» est sorti en avril et contient 13 chansons,perles de textes à découvrir d'urgence.

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Cathy Beauvallet et sonfils Robin Béliveau, fi-dèles de L’Air du Temps,

animent un atelier-dessin toutau long du festival. Pour eux,l’idée est de développer ledessin sur le vif et l’ouvrir aux

autres, et plus particulière-ment aux jeunes générations.Robin, étudiant à l’École Na-tionale des Beaux-Arts à Paris,est spécialisé dans l’architec-ture et les espaces, ce qui estcomplémentaire de Cathy. Au

total, huit enfants (dont Tsillaen photo) ont participé à cetatelier. Ils ont pu s’initier audessin pendant les répétitionset réaliser des portraits de bé-névoles.

Virginie Canon

Léopoldine H.O.

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Après nous avoir chanté l’eauil y a deux ans, Olivier Mar-guerit a mis le feu hier après-midi aux Bains-Douches avecson tout nouvel album «ÀTerre».

Dans la pénombre artifi-cielle de ce début d’après-midi, cinq silhouettes

atterrissent. Placements milli-métrés, plan de scène précis,dress code soigné. On com-prend que ce n’est pas unconcert d’Olivier Margueritqui nous attend mais bien laperformance d’un groupecomposé ce soir de Maud,Emma, Jérôme et Mathieu.« Nous sommes la quinzièmelettre de l’alphabet, je suis O,nous sommes O ». Nappessynthétiques, arpégiateurs etchœurs se mélangent en har-monie. La basse groove et labatterie rythme les pas decette échappée collective. Leschansons nous parlent dechutes, de fuites « J’ai passé lafrontière, effacé ton prénom,quand on quitte une terre,

faut brûler la maison… ». Ondévale une pente vertigi-neuse, on « perd les pédales ».Marguerit, lui, perd ses pé-tales, s’effeuille. Le voilà torsenu. L’alchimie entre les musi-

ciens est flagrante, jusquedans la gestuelle, elle aussiprécise et habitée. Cette scénographie, OlivierMarguerit l’a travaillée avecune chorégraphe. On sent que

tout est justifié, réfléchi.L’écoute quasi-religieuse d’unbruyant orgasme féminin clô-turant le sulfureux « a kiss »nous trouble. Cette rechercheartistique poussée peut inter-loquer, voire décontenancercertains spectateurs qui, fri-leux ou étanches, n’arriventpas à plonger dans son universpop si éloigné des codes habi-tuels de la chanson française. Mais la sympathie dégagée,l’osmose entre Olivier et ceuxqu’il appelle tendrement « sespetits chéris » alliées à la qua-lité de la performance musi-cale ramènent les plussceptiques au milieu de l’O. Ily a de vrais beaux momentsqui ne laissent personne indif-férent comme ce final gran-diose. Finalement, Marguerit,on l’aime un peu, beaucoupou passionnément.

Thibaud Moronvalle

Conception graphique : Le Centre de la Presse 18170 Maisonnais. Téléphone : 06.21.09.38.28. [email protected]

Participent à REPORT’AIR : Cathy Beauvallet, Virginie Canon, Mireille Dubreuil, Violette Dubreuil,

Marylène Eytier, Julien Girard, Pascal Miara, Francine Moronvalle, Thibaud Moronvalle, Emmanuel Roblin, Pascal Roblin

FESTIVAL ORGANISÉ PAR

LES PRINCIPAUX PARTENAIRES DE L’AIR DU TEMPS

VOYAGE EN O TROUBLANT

Le festival nous a encore of-fert un instant de grâce.« L’Odyssée » de Bensé s’estarrêtée le temps d’un cabaretmatinal dans le jardin de lamaison des parfums.

C’est un rendez-vous at-tendu par des festivaliersf i d è l e s , c h a p e a u t é s

comme pour une gardenparty. Les concerts « hors desmurs » sont des moments quel’on sait uniques. Julien Bensé s’avance piedsnus et gravit les marches quilui serviront de scène. Il ins-pire profondément. Les ar-pèges de sa guitareacoustique s’élèvent dans lesairs et survolent les specta-teurs assis devant lui. Levoyage commence… « Laissealler la flamme par le haut …respire et vois ton âme entrer,laisse aller ». Il invite au lâ-cher-prise, à un retour auxsources. De sa folk mélanco-lique, il évoque la place de

l’Homme sur terre entre l’infi-niment grand et l’infinimentpetit, la beauté absurde d’uneexistence éphémère. Cettequête de sens a guidé l’écri-ture de son dernier album« L’Odyssée » qui boucle unetrilogie commencée il y amaintenant dix ans avec le re-marqué « Album » qui précé-dait « Le Printemps ». Unhommage aux auteurs quil’ont construit comme Camus,Montaigne et autres pen-seurs. Bensé qualifie lui-même ce dernier maillon, «d’album érudit » et aconscience de l’écoute ou-verte qu’il nécessite. Il faut,sans complexes, vaincre lafrustration de ne pas toutcomprendre. Se laisser bercerpar la poésie des mots, la dou-ceur de la voix et la beautédes mélodies. Comme oncontemple un tableau sansmaîtriser l’art, comme on selaisse enivrer d’un parfumsans le disséquer, comme on

s’extasie devant un paysage,un arbre, une cascade sansforcément se poser de ques-tions métaphysiques. La na-ture est omniprésente. Lepublic invité à se réincarner enoiseau accompagne de ses sif-flements l’histoire d’ « Uneîle » qui devient archipel. Ju-lien nous transporte en Corsesur une terrasse du village de« Poggio » loin du tumulte fa-natique « des drapeaux noir etblanc… et le vent joue de [sa]guitare ». Le temps d’uncache-cache derrière un po-teau devenu loge éphémère, ilrevient et nous offre en guisede rappel la chanson deMoustaki « En Méditerranée ».Tristement d’actualité. Il s’enva chantonnant, laissant desspectateurs heureux qui,comme Ulysse, ont fait unbeau voyage.

Thibaud Moronvalle

micro-trottoir

#BALANCETACHANTEUSEce matin à la maison des parfums

BENSÉ, CHASSEUR DE NATUREL

Sentons sous les arbresHier après-midi aux bains-doucHes

exposition

Bastien Lucas Néda Yazdanian Léopoldine HH

On espère revenir, même entant que festivaliers. Ce festi-val est incroyable, c'est uneespèce d’utopie musicale. Si jereviens, j'aimerais beaucoupvoir une jeune femme quis'appelle Lise Martin. Achaque fois qu'elle chante, jepleure, c'est toujours incroya-ble.Il y a quelqu'un aussi quej'aime beaucoup, quand ellechante, on laisse le bruit et lafureur dehors : elle s'appelleGatica et c'est vraiment unbonheur. Elle est merveilleu-sement bien accompagnéepar deux musiciennes su-blimes. J'aimerais aussi voirDiam's, Nina Hagen, ou mamère...

J'aimerais beaucoup voirLaura Cahen parce que j'ai en-tendu quelques nouvelleschansons et j'aimerais bienvoir la suite. J'aimerais bienprogrammer aussi Lily Lucaavec qui je n'ai aucun lien deparenté je le précise, ce n'estpas du népotisme. Je l'ai vueen concert la semaine der-nière et j'ai trouvé ça vraimentbien, dans un autre registre.Et entre les deux, peut êtreGatica, qui m'a aussi beau-coup plu et qui va faire Avi-gnon cette année.L’année prochaine elle serarôdée à la perfection. Je neprogrammerais pas forcémentces trois artistes le même soir,mais ce serait un beau pano-rama de chanson féminine.

J'ai entendu une artiste dontla voix évoquait beaucoupBarbara sur France Inter l'au-tre jour, elle s'appelle ClaraYsé. J'aimerais aussi beaucoupvoir Karen Lano, Nour, Ama-pola, Céline Ollivier, Vanina deFranco, et Clara Luciani, oumême Camille !

J'aime bien les filles qu'on nevoit pas trop, ou pour l'instantpas assez à mon goût. J'aimebien Buridane, Emilie Marsh.Dans les toutes jeunes, j'aimebeaucoup Aloïse Sauvage quicommence à être un peuconnue, c'est une fille qui faitdu cinéma, de la danse, desacrobaties et qui écrit sestextes. Elle serait super aumanège.J'aime aussi PR2B, qui fait de lachanson, du texte et beaucoupd'électro et qui ne va pas tar-der à percer, j'en suis sûre !Clarika et Léopoldine HH, onles a ce soir, mais je pourraisles voir dix fois de suite.

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Propos recueillis par Francine Moronvalle et

Violette Dubreuil

Âne Onyme

Venez découvrir dans le hall des Bains-Douches les œuvres deLydie Baron, peintre-illustratrice. Ses peintures sont le témoi-gnage de son affection pour les mariages passionnels et heu-reux. Lydie Baron est également autrice et chanteuse du duoLéonard.

OUI NONPEUT-ÊTRE

Revivez les temps forts du festival en flashant les QR Codessur nos trois éditions de Report’Air, ou accédez directementà l'adresse suivante : https://bit.ly/2WyuXRb

Réalisation des vidéos : Emmanuel Roblin

NOUVEAUTÉ 2019

Olivier & Co

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C'était une soirée 100% féminine au Manège hier soir. Et vous, quelles artistes féminines aimeriez-vous voir programmées pour L'Air du Temps 2020 ?

O vu d’en bas

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