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Page 1: LES BREULEUX Le débat sur la fumée passive troupe s ...ddata.over-blog.com/xxxyyy/2/99/68/95/LIMP_00_0406_010-1-.pdfXenia Tchoumitcheva * Verres optiques solaires de la gamme Visilab,

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LES BREULEUX

Nouvelletroupesur scène

Tout récemment créée, la so-ciété du Théâtre à 1000 mètres- Les Breuleux sera sur lesplanches les 12, 13 et 14 juin.Les onze comédiens amateurs,guidés par le metteur en scèneFrançois Roubin, interpréte-ront les «Fausses rencontres or-dinaires», de Philippe Caure(2007), à la salle de spectaclesdes Breuleux. L’action de cettetragi-comédie se déroule surune place de village, avec sonva-et-vient, ses petites aventu-res quotidiennes et ses histoiresde quartier.

Extravagant, l’auteur de lapièce (interprété par LucaCerullo) est assis à la terrassed’un café et cherche l’inspira-tion sous les yeux du public.En regardant ce qu’il se passesous ses yeux, il compose l’his-toire au fur et à mesure, en di-rect. Le rythme est dynamique,scindé en sept tableaux jouéspar des duos de comédiens.Chaque personnage est teintéd’un caractère bien trempé, en-tre le commissaire qui a oubliéses papiers, la coiffeuse quis’effondre à la terrasse du caféou la voisine qui se fait volerdeux fois dans la même jour-née. Une buvette permettra aupublic de se désaltérer et defaire connaissance avec latroupe. /dwi

Vendredi 12 à 20h30, samedi 13à 20h30 et dimanche 14 à 17h.Réservations: Marché Boillat,Les Breuleux, 032 954 11 05

L’AUTEUR Il compose la piècesous les yeux du public.

(DELPHINE WILLEMIN)

La législation sur la fuméedans les lieux publics arrivedans le Jura. Interpellé àplusieurs reprises, leParlement entamera le débatces prochaines semaines.L’occasion de prendre latempérature dans la région.

DELPHINE WILLEMIN

La question de la fuméedans les lieux publicssera bientôt sur le pupi-tre du Parlement juras-

sien. L’heure du débat vient desonner pour sonder la popula-tion du dernier canton romandà se pencher politiquement surla question.

En janvier dernier, le Partisocialiste jurassien (PSJ) dépo-sait une motion sollicitant l’in-terdiction pure et simple de fu-mer dans les lieux publics. Le«modèle dur». De son côté, leParti chrétien social indépen-

dant demandait au Gouver-nement de se pencher sur uneinterdiction de principe, avecdes exceptions possibles, via unpostulat.

«Cette problématique n’étaitpas une priorité dans le pro-gramme de législature duGouvernement», indique leministre de la Santé, PhilippeReceveur. «Mais puisque le su-jet est maintenant devant leParlement, nous allons fairenotre travail et nous détermi-ner prochainement.» Le débatsera mené juste avant ou justeaprès les vacances d’été, au seindu législatif. Les événementsdevraient s’enchaîner rapide-ment, puisque la loi fédéralesur la fumée passive entrera envigueur en 2010. «Saugrenueet arbitraire, elle ne nous satis-fait pas. Interdire la mise enplace de fumoirs pour des éta-blissements de plus de 80 m2

ne fait pas grand sens.» Le can-

ton semble donc tenir à établirsa propre loi.

Pour ouvrir la discussion, lePSJ a convié hier soir le pneu-mologue FMH de PorrentruyBernard Thiévent, pour un dé-bat public à la salle Saint-Georges de Delémont. Ce der-nier devait y aborder les as-pects médicaux de la thémati-que. Sa position est sans équi-voque. «Une étude de la Liguepulmonaire suisse met enavant la grande nocivité despoussières fines dans les lieuxpublics fréquentés par des fu-meurs. Il a par ailleurs établiqu’en Italie, le nombre d’in-farctus a clairement diminuédepuis qu’on n’ose plus fumerdans les lieux publics (2005).C’est un catalyseur pour stop-per la consommation.» En éta-blissant une moyenne des étu-des déjà menées, le médecin es-time que le tabagisme passifaugmente de 25% le risqued’avoir un infarctus, un cancerou autre problème pulmonaire.

Il s’agira de voir commentréagiront les tenanciers d’éta-blissements et la population,face à une limitation qui sem-ble politiquement inévitable./DWI

AIR DU TEMPS Le Jura rejoint la mouvance suisse et engage la marchevers une interdiction de fumer dans les établissements publics. (KEYSTONE)

LÉGISLATION

Le débat sur la fumée passives’annonce virulent dans le Jura

La crèche des Breuleux ouvrirases portes dans deux moisL’administration communale proposera des placesd’accueil pour la petite enfance dès le 10 août. Lesinscriptions pour «Les p’tits malins» sont désormaisouvertes, au 032 959 43 30 ou 032 954 15 95. /réd

FRANCHES-MONTAGNESRetour au frais pour le temps de fin maiSi le mois de mai se profilait comme une charnière entre l’hiver et l’été,il s’est pourtant terminé la où il a commencé. Le même minimum de 5°Ca été mesuré le 1er et le 31 à la station pluviométrique de Saignelégier.Le mercure a connu une pointe à 27 degrés, comme en mai 2008. /dwi

Jose Assunçao, gérantde la discothèque LaTrappe, à Saignelégier.

«Une interdiction defumer ferait beaucoup demal à la marche des affaires. Après lesrestrictions sur l’alcool, la mauvaiseconjoncture qui décourage les gens àsortir le week-end, voilà une nouvelleatteinte. Il faudrait distinguer clairementles restaurants des bars et des discos.Je comprends que la fumée peut gênerdans les lieux où l’on mange. Mais ellefait partie de la vie nocturne.»

Eliane Fluck, patronnedu motel-restaurant duPeupéquignot.

«Les politiques feraientmieux d’imposer dessystèmes de ventilation dans lesétablissements que d’interdire aux gensde fumer. Avec des pièces bienventilées et des gens qui se respectentaux heures des repas, il n’y a pas deproblème. Bien sûr qu’on s’enressentira économiquement, surtout enhiver. Il faut vraiment arrêter de toutinterdire.»

Jean-Michel Steiger,café-librairie La Vouivre,à Saignelégier.

«Quand on est fumeur,il est plus difficiled’arrêter le tabac que de respecter laliberté des non-fumeurs. Je suisfavorable à une interdiction. L’argumentdu tabagisme passif prime, surtoutpour les gens qui travaillent dans desmilieux enfumés. Les fumeurs nedevraient pas se sentir opprimés. Celadit, l’idéal serait de pouvoir garder uncoin pour les fumeurs en hiver.»

Laurence Hentzler,patronne de l’auberge del’Ours, aux Bois.

«Mais qu’on nous laissefaire notre travail! Ce qui medérangerait, c’est le fait d’être chez moiet de devoir aller dehors pour fumer.C’est grave de supprimer les libertéspeu à peu. Chacun devrait pouvoirs’organiser comme il veut en fonctionde sa clientèle. Ici, nous n’aurions pasla place de séparer le restaurant endeux endroits. Et vous imaginez l’hiver?On n‘est pas à Barcelone ici.» /dwi

Sondage auprès de tenanciers d’établissements francs-montagnards

«En Italie, le nombre d’infarctus aclairement diminué depuis qu’on n’oseplus fumer dans les lieux publics»

Bernard Thiévent, pneumologue

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