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Les valeurs de l'ingénieriesont-elles soutenables ?
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Bruxelles 23 mars 2015
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la question
« Les valeurs de l'ingénierie sont-elles soutenables ? »
ma réponse : « pas vraiment,mais elles peuvent le devenir »
Les valeurs de l'ingénierie sont celles de notre civilisation
La crise de l'acceptabilité dans notre civilisation
Scénarios non-confrontationnels
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la question
ma base de compétence et de référence :
philosophie de la technologie → technoéthiqueHomo Sapiens Technologicus, Le Pommier, 2008
Développement durable : Un avenir à faire soi-même, Le Pommier, 2010
question des systèmes de valeurs de la modernitéparmi lesquels l'ingénierie
qui n'est pas seulement une profession et une méthode, mais un système de valeurs
parmi lesquels la soutenabilité écologique, économique, sociale, etc.
mais aussi l'acceptabilité sociétale et l'épanouissement individuel
la soutenabilité éthique
sous un angle constructif et pragmatiquepositif sur les potentiels du numérique en particulier
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1. Les valeurs de l'ingénierie sont celles de notre civilisation
naturalité de la technique pour Homo Sapiens
l'humanité de l'homme inclut la techniquele feu, la pierre taillée, la marche debout, le langage...
le néolithique : agriculture, élevage, culture, civilisation...
pas seulement une donnée anthropologique ou historique
mais une valeur
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1. Les valeurs de l'ingénierie sont celles de notre civilisation
→ valeur de l’ingénierie pour Technosapiens
maximum du « génie » humain
+ les valeurs de la modernité
progrès, science, technique, développement, démocratie, croissance, travail, bien-être de tous, rationalisation, etc.
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1. Les valeurs de l'ingénierie sont celles de notre civilisation
les valeurs de la modernité sont optimales dans l'ingénierie
ingénieur est « le » métier de la modernité, depuis... la Renaissance
GILLE Bertrand, Les ingénieurs de la Renaissance, Hermann, 1964, repr. Points Science
l'ingénieur est le héros moderneou le standard moderne de l'humain socialement productif
entendu en entreprise : « nous ne recrutons que des ingénieurs parce qu'eux seuls savent travailler »
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1. Les valeurs de l'ingénierie sont celles de notre civilisation
les éthiques de l'ingénieur
une discipline universitaireappartenant à l'« éthique appliquée »
elle produit notamment de nombreux codes
déontologies professionnelles + grandes préoccupations sociétales (justice, sécurité, écologie, ...)
elle intègre de plus en plus la dimension environnementale, la dimension RSE, le soutenable
« RSO » : Responsabilité Sociétale des Organisations
elle intègre de plus en plus les valeurs « remontantes » → distinction :
côté amont (design end) = éthique (classique) de l'ingénieur
côté aval (user end) = empowerment de l'utilisateur
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1. Les valeurs de l'ingénierie sont celles de notre civilisation
approches européennesGOUJON Philippe, HÉRIARD DUBREUIL Bertrand (eds), Technology and ethics: A European quest for responsible engineering, Leuven: Peters, 2001
DIDIER Christelle, Penser l'éthique des ingénieurs, Paris, PUF, 2008
beaucoup de retard dans le monde francophonela responsabilité (de l'ingénieur, du technicien, du médecin, du patron) est un sujet un peu tabou
une orientation « projet de valeurs sociales »le modèle est l'ingénieur public
héritier de l'ingénieur militaire des origines
→ valorisation sociale
on s'inquiète que l'ingénieur devienne le « prolétaire du 21e siècle » (Didier 2008 p. 185)
= une perte de valeur sociale imméritée
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1. Les valeurs de l'ingénierie sont celles de notre civilisation
approche U.S. (and global)
une orientation businessle modèle est l'ingénieur en entreprise
l'éthique est une (simple) régulation de la mise sur le marché des biens et des services
les différents niveaux de responsabilité de l'ingénieur sont des sphères concentriques de loyauté
lui-même et ses proches (ses valeurs, ses attachements personnels)
son entreprise (ou son service dans l'entreprise)
le public, la société, les utilisateurs des produits et services
son pays
les grandes idées et les biens communs (justice, moralité, écologie, etc.)
une référence philosophique :MITCHAM Carl, Thinking ethics in technology: Hennebach lectures and papers, 1995-1996, Colorado School of Mines, 1997
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1. Les valeurs de l'ingénierie sont celles de notre civilisation
apport des éthiques du management
importance de l'ingénieur-manageril sait travailler et il sait faire travailler
management des humains ↔ ingénierie de la nature
on parle aussi d'« ingénierie humaine » (ingénierie des RH, ingénierie sociale)
on parle aussi de « management (gestion) de la nature »
… est-cebiensoutenable ?
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1. Les valeurs de l'ingénierie sont celles de notre civilisation
valeur clé : l'optimisation, l'efficacité« efficience » si on veut = efficacité optimisée = efficiency
un problème d'ingénierie est un problème d'optimisation
étant donnée une situation de ressources (marginalement modifiable)
comment obtenir un objectif (marginalement re-négociable)
en optimisant une liste finie de paramètres ex : coûts, délais, risques, dégâts, ...
changer le monde, exploiter la nature optimiser
la « mentalité d'ingénieur », parfois pénible (...)
→ command-and-control, une valeur en soi
… est-ce bien soutenable ?
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1. Les valeurs de l'ingénierie sont celles de notre civilisation
limite interne ?
l'optimisation et l'efficacité : une valeur faussement simple
ALEXANDER Jennifer K., The mantra of efficiency: From waterwheeel to social control, Baltimore, Md.: Johns Hopkins University Press, 2008
à l'origine simple optimisation du rendement mécanique et énergétique
le command-and-control du mouvement dans les machines
puis une valeur de plus en plus universelle et surtout de plus en plus idéologique
parce qu'elle « rationalise » la domination (industrielle)de la nature et de tout objet matériel
des humains et des sociétés
la domination est-elle en soi un but et une valeur ?
limite externe →
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2. La crise de l'acceptabilité dans notre civilisation
l'acceptabilité sociétale, nouveau paramètre clé
un paramètre « industriel »le problème n'est pas seulement de faire X kilomètres d'enrobé drainant au moindre coût
mais aussi de ne pas avoir d'ennui avec les associations écologistes, les défenseurs des travailleurs sans papiers, les médecins-inspecteurs du travail...
et c'est devenu PLUS difficile
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2. La crise de l'acceptabilité dans notre civilisation
l'identification RFID et le paiement NFC dans le commerce de détail
techniquement on sait faire et on peut faire
mais pas acceptable « sociétalement »
en France : aéroport Notre-Dame des Landes, barrage de Sivens dans le Tarn
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2. La crise de l'acceptabilité dans notre civilisation
l'indignation et l'inacceptabilité au 21e s.
les mouvements de type Indignados, Occupy, 99 %, Zone A Défendre
HESSEL Stéphane, Indignez-vous !, Indigènes éditions, 2010
CASTELLS Manuel, Networks of outrage and hope: Social movements in the Internet age, Polity, 2012
← indécence des formes actuelles de domination
faire respecter sa dignité s'indigner
MARGALIT Avishaï, The decent society, Harvard U.P., 1996 - La société décente, Climats puis Flammarion (Champs), 2007
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2. La crise de l'acceptabilité dans notre civilisation
ex : l'acceptabilité du risqueFukushima : le comportement « indécent » de Tepco et de la « technostructure » pose un problème de fond
dont l'accident de mars 2011 n'est qu'un révélateur
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2. La crise de l'acceptabilité dans notre civilisation
une technophobie montante post-moderne ou anti-moderne ?
confrontation de deux styles de pensée : technophilie / technophobie
qu'il est facile de détecter avec un peu d'attention et d'entraînement
principal lieu de technophobie : les sciences humaines et les journalistes sous leur influence
principal lieu de technophilie : l'industrie, le marketing, la publicité et les journalistes sous leur influence
la naturalité des valeurs de la technologie et (donc) de l'ingénierie et du moderne sont perdues
montée aux extrêmescomme dans toute confrontation... →
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2. La crise de l'acceptabilité dans notre civilisation
extrême de la technophilie : le transhumanisme
l'humain a le droit et le devoir de dépasser sa « nature » par des technologies d'optimisation
jusqu'à uploader son esprit dans une machine (numérique)
extrême de la technophobie : le luddisme
la technologie est par principe l'ennemi des humains et de leur société
jusqu'à l'action directe pour détruire les machines et au refus systématique de toutes les nouvelles technologies
… est-ce bien soutenable ?
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2. La crise de l'acceptabilité dans notre civilisation
la demande de « soutenabilité »
un post-moderne qui n'est pas anti-moderne
régénérer le discours du Développement Durable
en supprimant « développement »pour assumer une économie stationnaire ou décroissante
en supprimant « durable » pour éviter le paradoxe : changer pour que rien ne change
en pointant (par l'idée de « soutenir ») la dimension (éthique)de réappropriation par les acteurs
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2. La crise de l'acceptabilité dans notre civilisation
renversement de la problématique de la puissance :
autrefois : comment localiser le possible dans l’immense domaine du souhaitable ?
= problématique de l’impuissance
aujourd’hui : comment localiser le souhaitable dans l’immense domaine du possible ?
= problématique de la puissance
possible
possible
souhaitable
souhaitable
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2. La crise de l'acceptabilité dans notre civilisation
principe de responsabilité globale :
notre responsabilité s'étend comme notre puissance et notre conscience (Hans JONAS) : elle est donc maintenant globale
→ prise de conscience holiste :
la nature est l'englobant nécessaire de toutes les activités humaines
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2. La crise de l'acceptabilité dans notre civilisation
de la tragédie environnementale à la tragédie morale
(1) notion de « tragédie » des biens communs (commons) :
HARDIN Garrett, "The tragedy of the commons“, Science, 162, 1968, p. 1243-1248 - http://goo.gl/2NsnG
(2) tragédie morale, une crise éthiqueGARDINER Stephen M., A perfect moral storm: The ethical tragedy of climate change, Oxford U.P., 2011
l'échec des institutions renvoie la responsabilité vers les citoyens individuels, par l'effet d'un retrait de délégation
des solutions techniques comme la géoingénierie démontrent que nous sommes enfermés dans une vision du monde (domination technologique) tout autant que dans des institutions engluées
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2. La crise de l'acceptabilité dans notre civilisation
la crise des valeurs de l'ingénierie par tranche de 2 décennies :
version métaphysique dans les années 1970-90SCHUMACHER Ernst Friedrich, Small is beautiful: Economics as if people mattered, Harper and Row – Small is beautiful. Une société à la mesure de l'homme, Seuil, 1978
notre obsession de la puissance et du contrôle est un trouble de l'esprit ; un peu de bouddhisme en serait l'antidote
COOL...
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2. La crise de l'acceptabilité dans notre civilisation
version économiste réaliste dans les années 1990-2010
JACKSON Tim, Prosperity without growth? The transition to a sustainable economy, Sustainable Development Commission (UK), 2009 - Prospérité sans croissance, Bruxelles, De Boeck et Etopia, 2010 http://www.sd-commission.org.uk/publications/downloads/prosperity_without_growth_report.pdf
SMART...
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TOOBAD...
2. La crise de l'acceptabilité dans notre civilisation
version science-fiction semi-catastrophiste dansles années 2010-2020
ORESKES Naomi, CONWAY Eric, The collapse of western civilization: A view from the future, Columbia U.P., 2014 - L'effondrement de la civilisation occidentale, Les liens qui libèrent, 2014
faux « rapport » dans le futur sur l'effondrement de la civilisation occidentale au 21e siècle à cause de deux facteurs :
1) pouvoir exclusif de la finance
2) science enfermée dans un modèle positiviste et incapable d'imposer à temps une connaissance de l'incertain qui impliquait action collective
ambiguïté de ce livre :héroïsation « hollywoodienne » de certains scientifiques (les spécialistes du climat)
qui sauvent le monde in extremis malgré les financiers corrompus et les consommateurs imbéciles
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2. La crise de l'acceptabilité dans notre civilisation
bilan : des scénarios confrontationnels
luddistes contre industriels trop téméraires
transhumanistes contre pouvoirs publics trop timides
écolos contre ingénieurs
indignés contre élites
économistes raisonnables contre économistes atterrés
scientifiques éclairés contre financiers et imbéciles
… est-ce bien soutenable ?
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3. Scénarios non-confrontationnels
pourquoi le non-confrontationnel
vaste débat...
résumé : pour que le 21e s. soit moins pire que le 20e s.
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3. Scénarios non-confrontationnels
6 stratégies pour des scénarios non-confrontationnels
quoi à la place de l'optimisation ?
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3. Scénarios non-confrontationnels
(1) l'harmonie
ou si on préfère : l'optimisation de l'harmonie à la place de l'optimisation de la performance
Gilbert HOTTOIS : une scission entre technê (la puissance de transformation du monde) et logos (les significations, les compréhensions, les valeurs)
→ réparer = rétablir une harmonie
≠ une confrontation où il y a vainqueurs et vaincus
HERSHOCK Peter D.,Buddhism in the public sphere: Reorienting global interdependence, Routledge, 2006
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3. Scénarios non-confrontationnels
(2) désingénieriser notre vision du mondeSLOTE Michael, Beyond optimizing: A study of rational choice, Harvard U.P., 1989
nous n'avons pas toujours besoin de « ce qu'il y a de mieux »
l'optimisation de l'efficacité n'est pas une valeur en soi
→ D.W. Winnicott : la valeur du good enough
la « suffisamment bonne » mèreêtre des parents parfaits est impossible mais surtout contre-productif psychiquement pour l'enfant
une « suffisamment bonne » voiture ?la valeur du sous-optimal, du low-tech, de la simplification technique...
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3. Scénarios non-confrontationnels
(3) l'éthique opérationnelle
un schéma d'évolutionl'ingénierie part de la première case en haut à gauche
technique politique éthique
institutionnel
communicationnel
opérationnel
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3. Scénarios non-confrontationnels
(4) la gouvernance des biens communsOSTROM Elinor, Governing the commons: The evolution of institutions for collective action, Cambridge U.P., 1990 - Gouvernance des biens communs, Bruxelles, De Boeck 2010
son terrain : les communautés locales gérant elles-mêmes une ressource (eau, forêt, pêche)
et insérant cette gestion dans le système institutionnel (local, national, international)
son résultat : un tableau empirique de ce qui marche et ne marche pas (comme organisation pour ce processus de gestion)
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3. Scénarios non-confrontationnels
un modèle : les biens communs numériques
→ une éthique minimaliste des organisations : que les organisations ne soient pas contre-productives
« loi de Tainter » : rendement marginal décroissant des solutions par la complexification
TAINTER Joseph A., The collapse of complex societies, Cambridge U.P., 1988 - L’effondrement des sociétés complexes, Editions « Le Retour aux sources », 2013
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3. Scénarios non-confrontationnels
(5) générativité des systèmes ouverts
un logiciel open source, un site collaboratif, un forum sans validation d'inscription (pour publier) sont ouverts
un logiciel propriétaire, un intranet ou site demandant un identifiant, sont fermés
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3. Scénarios non-confrontationnels
origine de la dualité ouvert / fermé1) origine de l'informatique dans le command-and-control de la cybernétique (années 1950)
2) superposition de cette culture avec celle de « l'informatique personnelle » (années 1980) et celle du Web (années 1990)
ZITTRAIN Jonathan, The future of the Internet: And how to stop it, Yale U.P., 2009
le numérique (ouvert) crée un environnement technologique qui a une propriété unique : la générativité
= « capacité à produire une nouveauté non anticipée par les contributions non filtrées de publics larges et diversifiés » (Zittrain 2009)
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3. Scénarios non-confrontationnels
(6) désoccidentaliser notre mode de pensée (notre vision du monde)
des cycles au lieu de courbes de croissance
de l'humilité appréciative plutôt que de l'arrogance confrontationnelle
une conciliation (verbale) : et si l'harmonisation était la meilleure optimisation ?
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