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Page 1: Maladie de Parkinson dans le service de neurologie du CHU Gabriel-Touré de Bamako : intérêt du test à la L-dopa dans le diagnostic de la maladie

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. Rauline a,∗, C. Cauquil b, C. Flamand-Roze b, C. Delorme b,. Brasme c, M. Zuber c, B. Venaille a

Service de rééducation, hôpital Paris-Saint-Joseph, 185, rueaymond-Losserand, 75014 Paris, FranceService de neurologie, hôpital Kremlin-Bicêtre, 94270remlin-Bicêtre, FranceService de neurologie, hôpital Paris-Saint-Joseph, 75014 Paris,ranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (G. Rauline)

ots clés : Maladie de Parkinson ; Enrayage cinétique ;ndicagentroduction.– Dans la maladie de Parkinson idiopathique (MPI),’initiation de la marche est paradoxalement facilitée par larésence d’un obstacle. L’indicage externe est utile dans la

utte contre l’enrayage cinétique (EC).bservation.– Nous rapportons le cas d’un patient de 71 anstteint d’une MPI depuis dix ans, traité par pramipexole etevodopa. Il présente un syndrome akinéto-rigide modéré pré-ominant à droite, sans tremblement de repos. Les troubles de

a marche avec difficultés à l’initiation sont au premier planvec nécessité d’une aide unilatérale par canne.es EC sont majeurs lors de l’initiation de la marche. Les demi-ours sont décomposés. Les obstacles, les changements deirection et d’environnement provoquent également des EC,énérant des blocages de quatre secondes en moyenne.evant le caractère très invalidant des EC malgré une capacitéréservée à monter les escaliers, M. X a inventé un dispositifonstitué d’une marche de 15 cm de côté et de 5 cm de hauteur,daptée au bout de sa canne. En cas de difficulté d’initiatione la marche, il place cet obstacle volontaire devant son piedroit, accélérant ainsi le démarrage, ce qui diminue considé-ablement la durée de l’EC et améliore la qualité globale de laéambulation.iscussion.– Notre cas représente un exemple original’amélioration de l’EC par une méthode d’indicage simple.’indicage externe, notamment visuel, est reconnu commefficace dans la prise en charge de l’EC, sans toutefois’explication physiopathologique précise.es données de la littérature concernent uniquement la misen place d’indicages par lignes transversales au sol, stratégieont la faisabilité est limitée en pratique.onclusion.– L’indicage portatif dans la correction de l’enrayageinétique apparaît comme une stratégie séduisante d’autantu’il peut s’adapter aux spécificités de chaque patient.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2013.01.296

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aladie de Parkinson dans le service deeurologie du CHU Gabriel-Touré de Bamako :

ntérêt du test à la L-dopa dans le diagnostic dea maladie. Maiga a,∗, M. Sissoko a, S.H. Diallo a, D. Kanikomo b,. Diakité a, H.A. Traoré c

Service de neurologie, hôpital Gabriel-Touré, CHU de Bamako,67 Bamako, MaliService neurochirurgie, hôpital Gabriel-Touré, CHU Gabriel,67 Bamako, MaliService de médecine interne, CHU Point G, 333 Bamako, MaliAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (Y. Maiga)

ots clés : Maladie de Parkinson ; L-dopa ; Épidemiologie

( 2 0 1 3 ) A122–A128 A125

Introduction.– La maladie de Parkinson est une affection neuro-dégénérative relativement fréquente. Peu de données existentsur cette pathologie en Afrique sub-saharienne.Objectifs.– L’objectif était de déterminer les caractéristiquesépidémiologiques, clinique, les modalités diagnostic (Test àla L-dopa) et thérapeutique.Méthodes.– Il s’agissait d’une étude prospective, ont étéinclus les patients présentant un syndrome parkinsonien. Leséchelles UPDRS et le test à la L-Dopa, ont été utilisés pourl’évaluation des patients, l’échelle de Hoehn et Yahr pour laqualité de vie.Résultats.– Sur 3342 patients, 60 cas de syndromes parkinso-niens ont été diagnostiqués soit une prévalence de 1,79 %.Dans ce groupe, 37 patients avaient un Test à la L-dopa posi-tif et répondaient aux critères diagnostiques de la MP. Sur leplan clinique les formes trémulantes représentaient 55 % et lesformes akinéto-rigides 23,3 %. Dans le groupe des symptômesnon moteurs, on notait les troubles vesico-sphinctériens chez55 % des patients et les troubles du sommeil chez 16,5 % despatients.Discussion.– Dans notre contexte où les outils diagnostiquessont peu accessibles, le test à la L-dopa constitue un excellentmoyen de diagnostic de la MP.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2013.01.297

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Traitement de l’objet en contexte chez despatients parkinsoniens présentant ou non deshallucinations visuellesP. Maruque a,∗, L. Saint-Aubert a, C. Brefel-Courbon c,F. Ory-Magne b, F. Remy a, M. Fabre-Thorpe a, E. Barbeau a

a Université de Toulouse, CNRS, CERCO UMR 5549, 31052Toulouse, Franceb Service de neurologie, CHU Purpan, 31059 Toulouse cedex 9,Francec Service de neurologie, université Toulouse III UPS, CHU Purpan,Inserm U825, 31059 Toulouse, France∗Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (P. Maruque)

Mots clés : Catégorisation d’objets en contexte ;Hallucinations visuelles ; Maladie de ParkinsonIntroduction.– Les troubles visuels de haut niveau (reconnais-sance explicite des objets) dans la maladie de parkinson (MP)sont mal connus, et souvent inexplorés chez les patients quiont des hallucinations visuelles.Objectifs.– Caractériser les troubles visuels de haut niveau(catégorisation d’objets en contexte) chez les parkinsonienset évaluer l’impact de la présence ou non d’hallucinationsvisuelles (HV) sur la perception de l’environnement visuel.Méthodes.– Nous avons présenté à 16 volontaires sains, et à despatients parkinsoniens non déments ayant des HV (HV+ : 16)ou non (HV− : 18), cinq blocs de 40 images de scènes natu-relles contenant un objet qui pouvait être congruent avec lecontexte (ex : une vache dans un pré) ou incongruent (ex :un fauteuil sur la banquise). Les sujets devaient catégoriserl’objet (animal/meuble) le plus rapidement possible. La préci-sion (pourcentage de bonnes réponses) et le temps de réaction(TR) ont été analysés.Résultats.– L’effet de congruence (baisse de la précision et aug-mentation du TR) est similaire entre les HV− et le groupetémoin. Les performances du groupe HV+ sont significa-

tivement diminuées par rapport au deux autres groupes,respectivement groupe témoin, HV+, HV− en précision(94,20 ± 0,7 % ; 91,5 ± 1,21 % ; 82,09 ± 2,8 % ; p < 0,01) et en TR(579 ± 14 ms ; 587 ± 15 ms ; 703 ± 39 ms ; p < 0,01). Il existe une

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