8/8/2019 ONU Flash Mada: Anne 5, Numro 1 (Avril 2010)
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lgalit des sexes et lautonomisation
des femmes pour lequel plusieurs
actions de sensibilisation ont t ini-
ties, notamment en relation avec la
revue de Beijing @15.Comme le pays traverse une crise
politico-conomique avec des impacts
certains sur les conditions de vie de la
population et la non ralisation de ses
droits humains, les agences opration-
nelles se focalisent sur des actions qui
devraient soulager immdiatement les
franges de populations les plus vuln-
rables des squelles des crises. Il sagit
dadopter des solutions novatrices qui
garantissent leur accs aux services
sociaux de base tels que la sant, lanutrition, lducation tout en facili-
tant la fourniture dintrants pour vi-
ter leffondrement du systme de
production, notamment agricole, qui
reste le secteur qui intresse plus de
70% de la population. LONU Flash
vous tiendra aussi informs des pro-
jets que le SNU initiera pour relever
ces dfis.
En mettant ensemble nos ides et nos
moyens, nous pourrons faire la diff-
rence.
Amadou Moustapha Kamara
Coordonnateur rsident a.i.
Chers Lecteurs,
Cest avec plaisir que je vous
annonce la reprise de lONU
Flash, ce bulletin priodique qui
vous tient informs des actions
que le systme des Nations
Unies Madagascar a ralises
de manire collective au cours
du trimestre coul.
Lanne 2010 verra lvaluation
des progrs raliss par rapport
latteinte des Objectifs du
Millnaire pour le Dveloppe-
ment (OMDs) au niveau de
chaque pays et au niveau mon-
dial. LEquipe de pays va se
mobiliser et faire le ncessaire
pour suivre et apprcier les
volutions actuelles des diff-
rents indicateurs lis aux 08
OMDs et en faire lanalyse ; elle
procdera lapprofondisse-ment des facteurs structurels et
conjoncturels qui bloquent
lavancement vers la ralisation
des objectifs, de manire pou-
voir affiner les perspectives et
choisir les rponses les mieux
appropries si lon souhaite que
le pays garde au moins les ac-
quis, et si possible sapprocher
des OMDs en 2015.
A travers lONU Flash et les
autres supports de communica-tion mis en place par le SNU
Madagascar, nous tenterons de
partager avec vous les informa-
tions affrentes ces analyses
et les actions que les agences
des Nations Unies mettent en
uvre ou projettent de soute-
nir pour maintenir le cap , quil
sagisse dliminer lextrme
pauvret et la faim ou dassurer
une ducation primaire pour
tous .
Ce premier numro portera sur
lobjectif N3 Promouvoir
Message du Coordonnateur Rsident
D A N S C E
N U M R O :
Editorial du
CR1
Focus
Beijing@151/
5
BM: Vers un
agenda de
relance co-
nomique
Madagascar
5
Rubrique
Voices from
the field
7
UNFPA: En-
qute SONU
8
Les actions
de lONU
aprs Hubert
9
La retraite de
lEquipe de
Pays
10
U N E
P U B L I C A T I O N D U
S Y S T M E D E S
N A T I O N S U N I E S
M A D A G A S C A R
A V R I L 2 0 1 0N U M R O 1
Mars 2010: Focus Journe Internationale de la Femme et le suivi de Beijing @15Trois confrences sur la promotion du genre et les droits des femmes Madagascar
17 Mars : Confrence Limportance de la femme dans la socit malgache - ICM
A loccasion de la Journe Interna-
tionale de la Femme, le 8 mars, le
Secrtaire Gnral de lONU, M.
Ban Ki Moon, a exhort les paysmembres poursuivre leur enga-
gement pour promouvoir la
dignit pour tous partout dans le
monde. Il a indiqu quil sagit
non seulement dun noble objectif
atteindre, mais aussi dun im-
pratif conomique et social. En
ligne avec cette invitation et dans
le cadre des activits de clbra-tion de Beijing +15, le Systme des
Nations Unies Madagascar (par
le biais de UNFPA, UNICEF, PNUD
et CINU) a consacr le mois de
mars la thmatique promotion
du genre et de lavancement des
femmes . Une srie de confren-
ces-dbat visant discuter sur la
condition de la femme Madagas-car et les progrs obtenus aux
niveaux social, politique et cono-
mique pour atteindre lOMD 3
(Promouvoir l'galit des sexes et
l'autonomisation des femmes) a
ilandy Tour
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P A G E 2
19 mars: LONU et les droits de lhomme
Conformment leur mandat, les
agences du SNU ont conjointement
anim une confrence sur LONU etles droits de lhomme le 19 mars lEspace Dera. La rencontre a t
fortement apprcie par le public
venu nombreux. Initie par M. Rol-
land Albert Razanadrakoto qui a
sollicit un partenariat entre le SNU
et lISPNMAD, la confrence a eu
pour cible les Etudiants de lInstitut
ainsi que des reprsentants de la
socit civile et de lUniversit dAn-tananarivo.
Aina, tudiante en troisime anne
de Droit a exprim le souhait des
jeunes de voir de telles initiatives
organises de manire plus frquente
afin que lon puisse aborder des th-
matiques si intressantes comme
celles lies aux droits de lhomme, des
sujets qui concernent toutes les cou-
ches de la socit et qui intressent
particulirement les jeunes en tant
que future classe dirigeante.
A la table des confrenciers, M. Yvon
Rakotonarivo, expert technique au
PNUD , Mme Mlanie Sarroino, Sp-
cialiste en droits humains au PNUD et
animatrice de la confrence, MmeZo Rasoaniaina, Charge de lInfor-
mation au CINU, Mme Arisoa Raoeli-
son, Spcialiste en protection de len-
fant lUNICEF et Mme Tolotra Andri-O N U F L A S H M A D A
t alors organise. La premire de
ces initiatives a t la confrence
portant sur Limportance de la
femme dans la socit malagasy
qui a eu lieu le 17 mars lInstitutCatholique de Madagascar (ICM) ;
elle a vu la participation de 04 inter-
venants : M. Jean Olivier Rakotoniri-
na, Expert en Genre du PNUD, Mme
Laurette Lalaharinivo, Directeur des
Rformes Lgislatives au Ministre
de la Justice, Mme Juliette Ratsiman-
drava, Directeur Gnral du Centre
des Langues de lAcadmie Malga-
che et Mme Marie
Randriamamonjy,
Animatrice Principale
du Rseau Genre. Uneattention particulire
a t porte sur les
problmes lis la
condition fminine
depuis les annes
Quarante. Les orateurs ont rappel
que dans la Dclaration Universelle
des droits de lhomme, les Articles 1
et 2 annoncent le principe de la non
-discrimination et lgalit en dignit
et en droit, sans distinction, no-
tamment de sexe . Un pas fonda-
mental pour le renforcement du rle
des femmes tout niveau de la so-cit a t fait en 1979 lors de la
signature de la Convention sur lEli-
mination de toutes les Formes de
Discrimination lgard des Femmes
(CEDEF). Cette Convention a t
ratifie par lAssemble Gnrale
des Nations Unies et a une valeur
contraignante pour les Etats parties.
Les Etats sont invits abolir toute
forme pratique de discrimination
lgard des femmes existant dans la
vie politique et publique. Bien que
Madagascar ait ratifi cette conven-tion le 17 mars 1989 et fait mention
des autres Conventions relatives aux
droits de lenfant et de la femme
dans le prambule de la Constitution
et bien que le pays ait enregistr un
quilibre progressif entre les droits
des hommes et ceux des femmes
pendant ces dernires annes, len-
semble des mesures juridiques et
sociales adoptes reste encore in-
suffisant pour garantir et reconna-
tre lgalit entre les genres. Pour
les filles et les femmes, cette dispari-t est visible selon les donnes re-
cueillies en 2006: les proportions
des filles qui frquentent lcole
primaire, secondaire et lenseigne-
ment suprieure sont respective-
ment de 48,8%, 49,5% et 47% par
rapport aux garons; le taux dalpha-
btisation des femmes de 15 ans et
plus est estim 59,6%; le pourcen-
tage des femmes employes dans le
secteur non agricole correspond
11% et enfin seulement 5% des si-
ges au Parlement sont occups par
des femmes (sources: MENRS, 2006et INSTAT/EPM 2005). Les donnes
ci-dessus relatives au taux de fr-
quentation de lcole et au taux
dalphabtisation dmontrent que
latteinte de lOMD 3 nest pas enco-
re ralis et que Madagascar est
mi-chemin par rapport laccs de
toutes les femmes lducation en
2015. Il reste aussi des obstacles la
protection juridique des femmes, les
pnalisant davantage par rapport
aux hommes. Le cadre lgislatif mal-
gache montre des carences relatives lapplication des lois dues soit la
mconnaissance de la loi soit la
complexit des instruments juridi-
que et aux cots des procdures
judiciaires. En plus, cette situation
est aggrave par lincapacit des
femmes revendiquer leurs droits
par ignorance ou par apprhension
des impacts qui pourraient en d-
couler. Sur le plan juridique et lgi-
slatif, il est souhaitable de parvenir
une amlioration de la mise en co-
hrence des textes nationaux avecles Instruments internationaux rati-
fis par Madagascar. La conscration
du principe de lgalit des hommes
et des femmes dans le droit reste
aussi essentielle ; enfin la vulgarisa-
tion des textes existants doit retenir
lattention de tous les acteurs. Mais
le dfi majeur concerne la sensibili-
sation de la socit pour radiquer
la peur de remettre en question un
ordre tabli, mme si ce dernier est
discriminatoire ; ce dfi exige la col-
laboration et lengagement de la
part de tous les acteurs politiques,sociaux et conomiques car la rduc-
tion des disparits entre les genres
et lavancement de la femme est
reconnue comme une tape fonda-
mentale pour le dveloppement
dun pays.
Promouvoirla dignit
pour tous
partout
dans le
monde
En 2006, la
proportion
des filles
scolarises
est de 49%contre 51%
des garons
En haut: les tudiants de lICM. Ici: Mme
Raoelison pendant son intervention
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P A G E 3N U M R O 1
-amanana, Charge de Program-
me Genre lUNFPA ont pris part
lanimation.
Ctait en 1948, aprs les grands
conflits mondiaux, aprs lpoque
des totalitarismes europens,
aprs les atrocits perptres au
regard de certaines minorits
(telles que les Roms, les Juifs, les
Tziganes, etc....) que 51 pays r-
unis au Palais de Chaillot Paris,
sous lgide de lONU, ont adopt
la Dclaration Universelle des
Droits de lHomme: la premire
tape pour inaugurer une culture
de paix. Les documents, piliers
fondamentaux dans la lutte pour
les droits de lhomme ont t
prsents : le Pacte International
relatif aux Droits Civils et Politi-
ques (PIDCP) et le Pacte Interna-
tional relatif aux Droits Economi-
ques Sociaux et Culturel (PIDESC),
tous les deux adopts en 1966.
Avec la Dclaration ils constituent
la Charte Internationale des
Droits de lHomme.
Le concept de droit et la notion
de devoir a t expliqu et illus-
tr : droit la vie, droit des peuples
de disposer deux-mmes, de leur
richesse et de leur ressources natu-
relles etc. que les Etats parties se
sont engags garantir. La valeur
contraignante de la Charte signifie,
pour les pays adhrents tels que
Madagascar, obligation et devoir
de promotion, de protection, de
respect et de rendre compte sur les
ralisations des droits.
Lattention des participants, et sur-
tout celle des nombreux jeunes
tudiants en droit et en sociologie
prsentes, a t vive lorsque la
confrence a touch les mesures
prises Madagascar pour la lutte
contre les discriminations entre les
genres. Il a t port leur connais-
sance que depuis la ratification de
la Convention sur llimination de
toutes les formes de discrimination
lgard de la Femme (CEDEF)
Madagascar a atteint des rsultats
remarquables au niveau juridique,
grce ladoption de textes qui
visent favoriser lintgration de la
femme dans la socit malgache
tous les niveaux: la loi sur le zara-
mira qui, en cas de divorce, tablit
le droit de la femme la moiti du
patrimoine, alors quavant ctait un
tiers (Loi n90-014 du 20.7.90); les
dispositions du Code Pnal relatives
au violences sur les femmes (Loi n
2000-021 du 28.11. 00); la loi du
Code de Travail qui prvoit galit
daccs au travail et lgalit de
rmunration pour les femmes (Loi
n2003-044 du 28.07. 04); certains
articles du Code Pnal contre la
traite des personnes et le tourisme
sexuel (Loi n2007-038 du 14.01.08).
Enfin, la Constitution de 2007 confir-me la CEDEF comme faisant partie
du droit positif malgache. Les pro-
grs obtenus jusqu aujourdhui
sont certes notables, mais des ob-
jectifs majeurs atteindre mritent
doivent toute lattention. Les jeunes
malgaches ont partag leurs proc-
cupations quant la prostitution
grandissante, la situation dans les
prisons, les mariages homosexuels,
et le chmage galopant. Ils ont fait
remarquer qu Madagascar comme
dans le reste du monde les droits de
lhomme reprsentent encore un
dfi.
CEDEF:
Convention
sur llimina-
tion de toutes
les formes de
discrimination
de la femme
Evnements venir
19-24 avril, PNUD
Visite de M. Yan Yanping, Expert du Global
Risk Identification Program, BCPR Genve
19-24 avril, UNICEF, OMS et UNESCO
Semaine de l'Education Pour Tous
22 avril, Banque Mondiale
8 session de Dialogue sur le Dveloppe-
ment/Education
26-30 avril, UNICEF
Semaine de la Sant de la Mre et de l'En-
fant
A gauche les
confrenciers
lEspace DE-
RA et en bas la
salle pendant la
confrence sur
les droits de
lhomme.
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Beijing @15 : o en sommes-nous ?
P A G E 4N U M R O 1
Pour clbrer lanniversaire de la
Confrence de Beijing et pour
marquer limportance de lanne
2010 pour la promotion du rle
de la femme, le Systme des Na-
tions Unies Madagascar
(UNFPA, UNICEF, UNDP et CINU)
a organis le 30 mars une conf-
rence-dbat pour se pencher sur
le suivi des recommandations de
Beijing. Monsieur Benot Kalasa,
prsident du groupe thmatique
genre et droits humains et Re-
prsentant de lUNFPA (une
Agence dont le mandat prvoit
expressment lengagement en
faveur de la promotion de la fem-
me et du genre), a inaugur la
confrence en soulignant que la
femme, en tant que centre de
rfrence pour la famille et pour
la communaut, reprsente un
des acteurs majeurs du dvelop-
pement et lavenir des nations. La
premire oratrice, Mme Hasina
Ramarson, point focal genre du
PNUD, a retrac lhistorique de lapromotion de lavancement de la
femme. Elle a rappel que la pre-
mi-
re confrence sest droule
Beijing en 1995. Elle a rsult
dun mouvement complexe, com-
menc 20 ans plut tt dans la ville
de Mexico en 1975, premire
anne consacre Anne inter-
nationale de la femme . Pour
leur part les Nations Unies ont
retenu trois priorits: la lutte
contre la discrimination envers la
femme, la participation des fem-
mes au dveloppement, et la
contribution de la femme la
paix. La mme anne, de nou-
veaux organismes ont t crs
par les Nations Unies : lINSTRAW
(United Nations International
Research and Training Institute
for the Advancement of Women)
et lUNIFEM (United Nations De-
velopment Fund for Women)
dont la mission est dassurer la
promotion du rle de la femme et
son intgration dans la socit au
niveau social, politique, culturel
et conomique. Au cours de la
dcennie suivante (1976-1985),les actions pour lamlioration de
la condition des femmes se sont
multiplies: par exemple, Co-
les Etats membres ont mis en marche un processus dvaluation
de la condition de la femme dans trois domaines prioritaires :
sant, emploi et ducation. Ces trois critres ont enregistr l-
poque des disparits, particulirement en matire de droits qui
ont t thoriquement garantis et en matire de capacit effecti-
ve des femmes les exercer. En 1985 Nairobi, suite lexamen
des ralisations faites au cours de la priode passe (1975-85), les
Etats sengagrent adopter des mesures lgales constitutionnel-les favorisant la fois la participation sociale des femmes et leur
intgration dans les processus de prise de dcision. Ce mouve-
ment a culmin en 1995 Beijing, lorsque 189 pays dont Mada-
gascar, et 5.000 reprsentants issus de 2.100 ONG, ont recom-
mand lintgration de la promotion de la condition fminine dans
un concept plus large, lgalit de genre. Par la Dclaration de
Beijing la communaut international sengage pour la mise en
uvre du Programme dAction qui recommande lapplication
dune perspective sexospcifique toutes les politiques au niveau
international, national comme rgional. Lautonomisation des
femmes et la rduction des disparits deviennent les principaux
objectifs atteindre. Lintgration de la dimension genre dans
les programmes de dveloppement a t adopte comme une
approche privilgie pour obtenir les changements escompts. M.
Jaona Andriamboahangy Ramandasoa, Directeur Gnral de la
Protection Sociale, du Genre, de la Famille et de lEnfance, a parl
du Plan d'Action National Genre et Dveloppement (PANAGED), le
programme dintgration du genre dans les politiques et les pro-
jets de dveloppement lequel a vis lamlioration des conditions
conomiques, juridiques et sociales des femmes Madagascar
(Programmes spcifiques A et B du PANAGED). Il a dcrit les nom-
breuses initiatives qui ont t entreprises ces dernires annes
Madagascar ; lappui nutritionnel aux enfants malnutris et aux
femmes enceintes et allaitantes, du dveloppement de la culture
de plantes haute qualit nutritive; lalphabtisation fonctionnel-
le, la facilitation de laccs des femmes au titre foncier et au crdit
et lappui la commercialisation des produits agricoles, ce quidevait conduire la rduction de la pauvret et la cration dem-
ploi. Le combat contre la violence lgard des femmes travers
la mise en conformit de la lgislation malgache avec les conven-
tions internationales et les campagnes de sensibilisation sur les
droits de la femme; et le soutien pour une participation croissante
des femmes la vie politique et aux processus de prise des dci-
sions grce des activits de sensibilisation et de plaidoyer me-
nes par les rseaux de promotion du genre on tt galement
cits. Linsuffisance des ressources alloues aux programmes a t
prsente comme lune des contraintes latteinte des rsultats
de ce programme ambitieux. Les faiblesses institutionnelles ont
aussi t souleves. Le plaidoyer pour augmenter les contributions
de lEtat Malagasy et des partenaires techniques et financiers au
financement du PANAGED reste dactualit. Sa ralisation exige la
contribution de plusieurs acteurs: non seulement le gouverne-
ment avec lappui des organismes internationaux, mais aussi le
secteur priv, les mdias et la socit civile. Dr Safara Ginette,
membre dune ONG SIMIRALENTA, a parl au nom de la socit
civile pour mettre en exergue la contribution de cette dernire
dans lexcution du PANAGED. Les divers membres des organisa-
tions qui travaillent pour la promotion du genre ont partag leurs
ides et propositions pendant la confrence. Ils ont demand len-
gagement politique du gouvernement, travers laugmentation
du nombre des femmes qui occupent des postes de prise de dci-
sion et le renforcement des capacits en leadership des femmes.
Ils recommandent de profiter de la crise politique et conomique
actuelle pour soutenir une rforme constitutionnelle qui prservela participation des femmes et qui protge davantage les droits
des femmes. Plusieurs suggestions pratiques ont t faites lins-
tar de la cration dun portail numrique o toutes les associatio-
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P A G E 5
BANQUE MONDIALE. Vers un agenda de relance conomiqueBANQUE MONDIALE. Vers un agenda de relance conomiqueBANQUE MONDIALE. Vers un agenda de relance conomiqueBANQUE MONDIALE. Vers un agenda de relance conomique
Madagascar Madagascar Madagascar Madagascar
O N U F L A S H M A D A
-ns et les organisations impli-
ques dans la mission davance-
ment de la femme puissent cons-
tamment partager les informa-
tions relatives lamlioration de
la condition de la femme malga-
che. La promotion de la part du
gouvernement de campagnes de
sensibilisation contre la violence
physique perptre lgard des
femmes, et la violence morale, un
phnomne trs diffus et pour-
tant trop souvent nglig a t
galement recommande parmi
les actions prioritaires intensi-
fier. La confrence organise
conjointement par les Nations
Unies et facilite par Mme Vivia-
ne Ralimanga, Spcialiste en
coordination au sein du Bureau
du Coordonnateur rsident est
donc devenue non seulement
une occasion de rflexion sur les
progrs obtenus par Madagascar
jusquaujourdhui, mais surtout
un moment dchanges sur les
possibles mesures entreprendre
pour continuer la promotion de la
femme et de lgalit entre les
genres dans les annes venir. Le
seul dfaut de lvnement? Trop
peu dhommes prsents dans la
salle.
Pour en savoir plus :http://www.un.org/womenwatch/daw/beijing15/index.html
http://www.un.org/womenwatch/daw/beijing/
Visites et Missions
Monsieur Marco Kalbusch
a pris la fonction de Re-
prsentant rgional ad-
joint du bureau rgional
pour lAfrique australe du
Haut Commissariat des
Droits de lHomme
(HCDH), en charge de
Madagascar depuis le
dbut de lanne 2010. Il
a effectu sa premire
mission de suivi des ac-
tions sur Madagascar du
22 au 26 mars. Au coursde sa visite, il a pu mener
des consultations avec les
diffrents partenaires
internationaux, nationaux
et locaux, y inclus des
reprsentants de la soci-
t civile et des dparte-
ments techniques chargs
de la promotion des droits
de lHomme. Il a travaill
en troite collaboration
avec lEquipe pays des
Nations Unies, notam-ment sur laffectation
durable dun(e) Conseiller
(e) en droits humains au
sein de lEquipe de pays,
comme le souhaitent len-
semble de lEquipe de
pays et les Partenaires. M.
Kalbusch sest engag
renforcer la communica-
tion rgulire entre le
bureau rgional du HCDH
et Madagascar afin das-
surer la synergie des ac-
tions du SNU dans ce do-
Le bureau de la Banque mondiale
Madagascar a mis profit le ralentisse-
ment de ses activits oprationnelles
cause de la crise politique pour renfor-
cer ses activits analytiques. 27 au-
teurs et coauteurs de presque toutes
les units sectorielles de la Banque
mondiale dans la rgion Afrique, ainsi
qu'un certain nombre de partenaires
techniques et financiers de la place se
sont donn la main pour produire 19
notes de politiques sectorielles, ac-
compagnes d'une vue d'ensemble.
L'objectif est d'informer le public et les
dcideurs des principaux problmes et
dfis auxquels le pays fait face dans les
diffrents secteurs, tout en proposant
des options pour l'avenir.
Ces notes aideront maintenir la base
de connaissances, et promouvoir un dbat d'ides sur les politiques sectorielles, une fois que
les conditions de collaboration avec le Gouvernement seront normalises. Plusieurs thmes
comme la gouvernance, l'exploitation minire, l'environnement, la sant, l'ducation, les rou-
tes ou l'agriculture sont abords (liste non exhaustive). Le contenu de ces notes est discut
avec les autres partenaires techniques et financiers dans le cadre des groupes sectoriels exis-
tants, ainsi qu'avec les reprsentants de la socit civile, des institutions acadmiques, du sec-
teur priv et le personnel technique des ministres, et ce dans le cadre d'une srie de conf-
rences-dbat appeles Dialogue sur le Dveloppement. L'objectif vis est de les enrichir avant
la finalisation.
8/8/2019 ONU Flash Mada: Anne 5, Numro 1 (Avril 2010)
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Voicesfrom
thefield...
P A G E 6N U M R O 1
Ce numro du Bulletin du Systme des Nations Unies Madagascar inaugure la rubrique Voicesfrom the fieldqui raconte les expriences du personnel des Nations Unies sur le terrain. Qui sont-ils ? Quelles sont les circonstances de leurs interventions ? Quelles difficults rencontrent-ils au
quotidien ? Quel est limpact de leur action sur la vie quotidienne de la population malgache ?
Avec cette rubrique, nous allons tenter de rpondre toutes ces questions.
A loccasion de la Journe internationale de la femme, nous avons ralis deux interviews avec
des sages-femmes malgaches recrutes comme volontaires nationales par le programme des Vo-
lontaires des Nations Unies (VNU): Mme Patricia Onja Harimalala, qui a travaill dans la rgion
dAndroy dans le sud de Madagascar, et Mme Lantoharisoa Cline Rakotomalala, envoye en
mission dans la rgion dAnosy dans le sud-est de l'le. Toutes deux ont eu une premire exp-
rience de volontaire VNU en 2009 et ont repris le service en avril 2010.
Q : En quoi consistait votre travail et qui taient les bnficiai-res ?Patricia : Jtais affecte dans la ville de Bekily dans la rgion dAn-
droy. Le projet avait pour but daugmenter le taux de frquenta-tion des Centres de Sant de Base (CSB) par les femmes enceintes
et les jeunes de 14 25 ans. En ce qui concerne les femmes, celles
-ci ont en effet tendance viter les CSB et prfrer recevoir les
soins chez elle domicile sachant quil y a peu de personnel fmi-
nin dans ces centres.
Lantoharisoa : En plus, dans les rgions isoles du pays, o sou-
vent la population na pas accs lducation, beaucoup de fem-
mes refusent de se faire examiner par des mdecins ou infirmiers
masculins. Les gens du Sud considrent que le contact entre un homme, mme sil sagit dun mdecin,
et une femme enceinte est un fady (tabou culturel). Malheureusement, il y a peu de personnel f-
minin qualifi pour donner les soins appropris dans ces rgions. En gnral, en dehors des activits
directement lies notre profession de sage-femme, la sensibilisation constitue une part essentielle de
notre travail : faire comprendre aux familles limportance et la ncessit de recevoir des soins adquats
dans lintrt de la mre et de lenfant, et dliminer des pratiques qui mettent en danger leur sant,
sans heurter la dignit des gens. Je voudrais souligner que nous avons aussi inclus les hommes et gar-
ons dans nos actions pour promouvoir lutilisation du prservatif et lutter contre les infections sexuel-
lement transmissibles.
Q : Comment avez-vous gagn la confiance des bnficiaires du projet ?Patricia : Javoue quavant de commencer la mission, je pensais que la partie la plus difficile de mon
travail aurait t justement la manire dapprocher les villageois. Mais, heureusement, nous avons pu
compter sur laide efficace et active de nos partenaires sur le site, cest--dire des maires et surtout des
chefs des divers Fokontany comme on dsigne traditionnellement les villages malgaches. Ce sont
eux qui nous ont prsentes aux bnficiaires et qui leur ont expliqu le but de notre mission et la rai-
son de notre prsence. Grce leur aide, nous avons t bien accueillies partout o nous nous allions,
parfois aussi en compagnie des employs des CSB.
Q : Quels obstacles majeurs avez-vous rencontr pendant la mission ?Patricia : Surtout des problmes de transport. Comme il ny a pas de transports publics et quen plus
les routes sont impraticables, ctait difficile de rejoindre les habitations des familles pour les visites
quotidiennes de soins domicile. Nous avons d louer une charrette ou aller pieds, ce qui nous pre-
nait beaucoup de temps dans la journe et beaucoup dnergie aussi. Puis, nous avons eu des diffi-
cults communiquer avec les bnficiaires, du moins tout au dbut, car dans le Sud la population
parle essentiellement des dialectes inconnus ceux qui, comme moi par exemple, ny sont pas exposs
car vivant loin de ces contres. Au dbut on essayait de se faire comprendre par des gestes, mais aprs
quelque temps il fallait se rendre lvidence : la seule solution ctait dapprendre le dialecte. Et cela
est possible.Lantoharisoa : Dans mon cas, comme jai travaill dans des zones enclaves de la rgion dAnosy, mon
problme tait darriver aux Centres de Sant de Base pour rencontrer les bnficiaires et il y a eu aus-
si des problmes dordre pratique, comme, par exemple, le manque de matriel et dinstruments mdi-
caux comme la balance et le tensiomtre dans les centres.
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O N U F L A S H M A D A
Voicesfrom
thefield
2Lantoharisoa : Dans mon cas, comme jai travaill
dans des zones enclaves de la rgion dAnosy,
mon problme tait darriver aux Centres de San-
t de Base pour rencontrer les bnficiaires et il y
a eu aussi des problmes dordre pratique, com-
me, par exemple, le manque de matriel et dins-truments mdicaux comme la balance et le ten-
siomtre dans les centres.
Q : Quest-ce qui vous a frapp le plus ?
Patricia : Le niveau danalphabtisme qui est
srement le frein majeur au dveloppement. Puis
la polygamie, une coutume locale trs rpandue :
il arrive mme que des femmes accouchent avec
laide des autres pouses, une tradition profon-
dment ancre dans la culture des insulaires .
Q : Pendant les premiers mois de votre mission, est-ce que vous avez obtenu, ou pensez avoir obtenudes rsultats concrets ?
Patricia : Heureusement, mme aprs quelque mois, on a pu enregistrer des donnes positives de chan-
gement, comme laugmentation croissante du taux de frquentation des Centres de Sant de Base. La
meilleure donne enregistre concerne laugmentation du nombre de consultations prnatales. Pour
cela, nous avons reu la contribution importante des matrones des villages, les femmes auxquelles les
locaux sadressent pour recevoir des conseils pendant la grossesse et au moment de laccouchement.
Elles ont jou un rle significatif pour convaincre les bnficiaires frquenter les centres spcialiss.
Q : Diriez-vous que votre action a contribu latteinte des Objectifs du Millnaire pour le dveloppe-ment ?
Lantoharisoa : Oui, bien-sr notre travail a contribu la ralisation des OMD, un des grands dfis dumoment. Pour raliser ces objectifs, il est fondamental de crer le changement la base, de remonter
les chelles petit petit en partant de la mobilisation des communauts. Ce que nous accomplissons au
quotidien contribue atteindre des OMD ou raliser au moins lobjectif qui nous concerne le plus en
tant que sages-femmes, c'est--dire le cinquime : Amliorer la sant maternelle.
Q : Une dernire question, pourquoi avez-vous choisi de devenir volontaires VNU ?Patricia : En parlant avec dautres volontaires VNU, jai remarqu que chacun a des motivations diff-
rentes. Dans mon cas, en tant que sage-femme, je me suis rendue compte que pour aider les gens dans
les pays en dveloppement, surtout dans
les endroits isols, cela ne suffit pas de
connatre les conditions de vie des gens,
leurs habitudes et leurs coutumes, il faut
aussi et surtout pouvoir se mettre leurplace. Le programme VNU ma donn loc-
casion de travailler sur le terrain et davoir
une vue plus objective et certainement plus
exacte sur les conditions de vie relles de la
population et de rendre mes actions plus
efficaces.
Lantoharisoa : Mme chose dans mon cas,
ctait le dsir daller sur le terrain (avant je
travaillais comme technicienne au Minist-
re de la Sant) qui ma pouss devenir volontaire VNU. Je suis fire de laide que je peux apporter
mes compatriotes.
A gauche
Lantohari-
soa appli-
que un
contracep-
tif une
patiente,
en haut,Vnu en
dplace-
ment,
droite ac-
coucheme
nt lhpi-
tal Saka-
mahili
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UNFPA: rapport dvaluation des besoins en matire de SoinsUNFPA: rapport dvaluation des besoins en matire de SoinsUNFPA: rapport dvaluation des besoins en matire de SoinsUNFPA: rapport dvaluation des besoins en matire de Soins
Obsttricaux et Nonatals dUrgence MadagascarObsttricaux et Nonatals dUrgence MadagascarObsttricaux et Nonatals dUrgence MadagascarObsttricaux et Nonatals dUrgence Madagascar
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Les progrs pour raliser les OMD 4
et 5 sont lents Madagascar. Dans le
pays tous les jours au moins 10 fem-
mes meurent des complications lies
la grossesse ou laccouchement,
soit un total de prs de 3.750 dcs
par .an.
Les principales causes de dcs ma-
ternel sont les complications obsttri-
cales directes, telles que hmorra-
gies, infections, clampsies et travails
dystociques/obstructifs, ruptures
utrines et avortements risque.Toutefois, la non-disponibilit et li-
naccessibilit, le cout excessif ainsi
que la pitre qualit des soins sont
aussi des facteurs qui contribuent
ngativement accroitre le taux de
mortalit maternelle malgache. Le
bilan du taux de mortalit nonatale,
malheureusement, nest pas plus
rassurant. Tous les jours, 45 nouveau-
ns meurent au cours du premier
mois de vie. Le chiffre total est d-
concertant: 16.500 dcs par an, dontle 40% surviennent pendant les pre-
mires 24 heures aprs la naissance
et sont lies la prise en charge pen-
dant laccouchement.
En septembre 2008, quatre organis-
mes du Systme des Nations Unies
UNFPA, UNICEF, Banque Mondiale et
OMS, ont sign une dclaration
conjointe visant acclrer les efforts
pour atteindre lOMD 4 et lOMD 5.
Entre autres, un but fondamental de
cet accord consistait conduire unevaluation des besoins et assurer la
ralisation du Plan de Dveloppe-
ment du Secteur Sant 2007-2011.
Les trois piliers sur lesquels la strat-
gie pour la rduction de la mortalit
maternelle et nonatale se basent
sont : la planification familiale, les
accouchements assists par un per-
sonnel qualifi et laccroissement et
lamlioration des SONU.
Le 25 mars 2010, les rsultats dune
enqute pour valuer la disponibilit,lutilisation et la qualit des SONU
Madagascar ont t partags : lH-
tel Colbert dAntananarivo . Madagas-
car est le premier pays dAfrique qui a
complt cette tude, mene grce
lappui financier et technique de
lUNFPA et ralise en partenariat
avec PACT-MSIS Madagascar, AMDD
(Averting Maternal Death and Disabi-
lity du Columbia University), OMS et
UNICEF.
La norme admise envisagerait 5 for-
mations sanitaires SONU (1 FS SONUC
et 4 FS SONUB) pour 500.000 habi-
tants avec au moins une FS SONU parunit administrative la plus petite:
Madagascar il y a 0,5 FS SONUC et 0,1
FS SONUB par 500.000 habitants.
Seulement 17 districts sur 111 (15%)
disposent dune formation sanitaire
SONU, alors que le minimum conseil-
l pour le pays est de 194 FS SONU
avec au moins une FS SONU par dis-
trict.
Le taux daccs aux services obsttri-
caux et nonatals par la population
est largement en-dessous des nor-mes. Il est globalement acceptable
que 5% 15% des accouchements
ncessitent une opration csarien-
ne, alors qu Madagascar le taux
daccouchement par csarienne est
seulement 1,5%. Ainsi, au moins 70%
des femmes qui ont besoin de lop-
ration csarienne nen ont pas accs.
Laudit de dcs maternel, qui consti-
tue un lment fondamental pour la
promotion de la sant maternelle et
qui pourrait amliorer la qualit desSONU, nest pas pratiqu; il a t ga-
lement enregistr un dficit en ter-
mes de ressources humaines pour ce
qui concerne les postes de gyncolo-
gues obsttriciens, mdecins gnra-
listes et infirmires-sages femmes.
Enfin, plusieurs variables prises en
considration par lenqute, telles
que le taux de ltalit obsttricale
directe, le taux de mortalit prinata-
le et le ratio de mortalit maternelle
anormalement levs, ont mis envidence une pitre qualit des SO-
NU.
Les intervenants la confrence de pr-sentation de ltude sur les SONU, M.
Benoit Kalasa, Reprsentant de lUNFPA,
Dr Simon Rakotonirina, Directeur Ad-
joint au Ministre de la Sant, et M.
Jean Michel Dufils, reprsentant du
PACT, ont soulign que la lutte contre la
mortalit maternelle et infantile repr-
sente une tape importante dun enga-
gement plus vaste: celui de llimination
de la pauvret au niveau global. Les par-
tenaires ont propos diverses mesures
pour corriger les lacunes : fournir auxSONU les quipements et les mdica-
ments appropris , institutionnaliser
laudit de dcs maternel, former les
prestataires en SONU et dvelopper un
plan de dotation en ressources humai-
nes, drouler les partenariat avec le
secteur priv notamment dans la prise
en charge financire des SONU dans lez
sone enclaves. Enfin, mener des tudes
comportementales afin didentifier les
dterminants de faible utilisation et
damliorer la qualit des prestationsdes SONU.
Rduire de deux tiers le taux de mortali-
t des enfants de moins de 5 ans et de
trois quarts la mortalit maternelle en-
tre 1990 et 2015 tels sont les dfis poss
par les objectifs du Millnaire OMD 4 et
5.
Bienvenue Monsieur
Alberto Mendes,Directeur Adjoint
a.i. du PAM
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P A G E 9Les actions de lONU aprs la tempte
tropicale Hubert.Le 10 mars 2010 la
tempte tropicale
Hubert provenant
de lOcan Indiensest abattue sur
Madagascar et
provoque des dom-
mages graves sur la
population, les
habitations et les
infrastructures. Le
Systme de Na-
tions Unies Ma-
dagascar, en colla-
boration avec le
Gouvernement local et lespartenaires locaux et inter-
nationaux, sest mobilise
rapidement pour porter
secours aux sinistrs et
pour mettre en train des
activits de reconstruction
dans les zo-
nes plus gra-
vement en-
dommages.
Dans la situa-
tion actuelle
la priorit
reste lacces-
sibilit dans
les huit dis-
tricts touchs
par le cyclo-
ne : 80% des
routes ont
t coupes
ou abmes.
Le chemin de
fer qui joint la
province de
Fianarantsoa et le district
de Manakara est toujours
inutilisable. En plus, il est
prvu dans les mois venir
laggravation de ltat de
crise due la diminution
de la rcolte (80% de per-
te), lexposition des pi-
dmies, telle que la chi-
kunguya, et la difficult
daccs leau potable et
aux services sanitaires de
base.
Malgr cela, la plus part de
la population sinistressont rentres chez eux.
Le processus de recons-
truction des maisons en-
dommages par le cyclone
exige encore des efforts
conjoints de tous acteurs
internationaux. LUNICEF
procur des combles en
plastic pour 28 coles pour
permettre 1.680 lves
de continuer les cours.
Une analyse prliminaire amis en vidence la ncessi-
t de fournir assistance
la population au niveau de
la distribution des semen-
ces et des activits pour la
protection des cultures au
moins jusqu la rcolte de
juillet. Le PAM et la Fao
ont activ le Food Security
Cluster pour appuyer la
rponse aux besoins les
plus urgents: une aide ali-mentaire estime prs
de 72000 dollars a t
fournie en 2 phases. Les
partenaires humanitaires
passeront, selon lvolu-
tion de la situation, aux
activits Food For Work
(FFW), qui visent combi-
ner la distribution des se-
mences avec des program-
mes pour amliorer laccs
leau et aux services sani-
taires.
Le PAM, CARE, CARITAS et
Reggio Terzo Mondo ont
identifi 20.000 bnficiai-
res dans les districts de
Midongy, Farangana et
Manakara, auxquelles sont
destines 360000 tonnes
de nourriture. La FAO a
mis disposition des ONG
partenaires 200 tonnes de
semence de riz produite
en cycle bref qui seront
distribues dans les dis-
tricts de Mananjara, Ma-
nakara et Farafangana etqui permettront 25.000
sans-abri de relancer rapi-
dement les activits agri-
coles.
Au niveau hyginique-
sanitaire, la priorit reste
lapprovisionnement en
services de base, telles que
limmunisation et les servi-
ces de sant reproductive,
et la rouverture de plu-
sieurs centres de sant, lerenforcement de la surveil-
lance pidmiologique
sous le leadership de
lOMS. LUNICEF a fourni
support technique et m-
dicaments pour traiter
15.000 cas de diarrhe et
7.000 cas de ARI, distribu
5.600 moustiquaires im-
prgns de rpulsif contre
les moustiques; dispens
3.557 WASH kits, et en
partenariat avec les ONG
Saint Gabriel et ASOS, aide
la dsinfection de 182
zones inondes ou conta-
mines. LOMS, UNICEF,
UNFPA, Croix Rouge Mal-
gache et ASOS laboreront
des stratgies de sant
mobile pour rejoindre les
communauts les plus
enclaves et isoles.
Le Bureau du Coordonna-
teur Rsident des Nations
Unies Madagascar avec
le support de lOCHA a
continu coordonner les
meetings pour organiser la
distribution de nourriture
et dautres biens travers
lutilisation de lavion
Transall, ainsi que des
meetings pour organiser
au mieux les rponses la
crise humanitaire possible.
O N U F L A S H M A D A
Farafangna,zone enclave
Mananjary, arrive
de lavion Transall
avec produits ali-
mentaires et non
alimentaires
8/8/2019 ONU Flash Mada: Anne 5, Numro 1 (Avril 2010)
10/10
Une retraite de l Equipe de pays pour bien dmarrer l anneUne retraite de l Equipe de pays pour bien dmarrer l anneUne retraite de l Equipe de pays pour bien dmarrer l anneUne retraite de l Equipe de pays pour bien dmarrer l anne
2010201020102010
P A G E 1 0N U M R O 1
contactsMaison commune des Nations Unies, Enceinte Galaxy
Plaza, Rue Dr Raseta, AndraharoB.P. 1348 Antananarivo (101)
MadagascarTlphone:
(261-20) 23-300-92Web: http://mg.one.un.org
Conformment sa mthode
de travail, lEquipe de pays a
tenu sa retraite le 27 janvier
2010 Atlantis, Antananarivo.
La rencontre a t prside
par le Coordonnateur rsident
a.i. M. Peter Metcalf. Elle a
t organise alors que lE-
quipe de pays a juste mis
jour lUNDAF et adopt une
vision stratgique pour la p-
riode 2010-2011. En effet, afin
de mieux rpondre aux nou-
veaux dfis du dveloppe-
ment et de la ralisation des
droits humains du peuple mal-
gache, le SNU a d revisiter
les priorits dfinies danslUNDAF. Le changement per-
mets de prendre en compte
les impacts de la crise socio-
politique et conomique v-
cue par le pays depuis janvier
2009. LEquipe de Pays a
aussi tendu le cycle de son
UNDAF actuel jusquen 2012,
dans lespoir de pouvoir dis-
poser de meilleures condi-
tions pour la prparation du
nouveau cycle UNDAF. A lis-
sue de cette retraite qui a t
marque par la participation
active de tous les membres
de UNCT, lEquipe de pays a
valid le bilan de lanne
2 0 0 9 ,
tir les
l e o n s
sur la
collabo-
ration au
cours de
l a n n e
2 0 0 9 ,convenu
des r-
sultats
atteindre
col lect i -
v e m e n t
en 2010,
et pris des mesures appro-
pries pour renforcer lesprit
dquipe en adoptant un code
de conduite et en officialisant
la constitution dun Program-
me Management Team en
charge de lexcution des d-
cisions prises.