Les Modules de Thérapeutique Homéopathique
ORL &
Pneumologie
Boîte à outils (2014-2015)
Centre d’Enseignement et de
Développement de l’Homéopathie
Boîte à outils - ORL & Pneumologie Module de Thérapeutique Homéopathique
© CEDH – L'Enseignement de l'Homéopathie Clinique
Chères Consœurs, Chers Confrères, Vous avez dans les mains les documents pédagogiques « Boîtes à Outils » concernant les pathologies ORL et pneumologiques. Vous retrouverez dans ces documents des rappels physiopathologiques, le déroulement du cours, des référentiels de la HAS, ainsi que des références de recherche. Je vous engage à lire ces textes pour préparer votre séminaire. Vous serez ainsi familiarisés avec la terminologie homéopathique et les sujets qui seront traités. Remerciements : Aux Docteurs Jean Mouillet et Monique Quillard pour leur contribution essentielle à ce travail et à l’ensemble des enseignants du CEDH pour en avoir fait un consensus de pratiques. Programme des cours Jour 1 w Rappel des recommandations HAS w Physiopathologie et sémiologie appliquées à l’homéopathie w Les rhinopharyngites w Les otites w Les sinusites w Les laryngites w Les trachéites Jour 2
w Les angines w Les syndromes grippaux w Les pollinoses w Prise en charge de pathologies chroniques Jour 3 w Les biothérapiques w Pathologie ORL récidivante de l’enfant w Les rhino-sinusites chroniques Jour 4 w La polypose naso-sinusienne w La BPCO w L’asthme L’ensemble de cette formation vous permettra de maitriser la thérapeutique homéopathique dans ces pathologies. Dr Antoine Demonceaux Directeur pédagogique du CEDH
CEDH – CS 70059 – 92594 Levallois-Perret Cedex - Tél : 01.40.89.94.40 - Fax : 01.40.89.94.46 - Contact : [email protected]
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Rhinopharyngites Page 1
Médicaments étiologiques Page 1
Médicaments de fièvres Page 1
Médicaments de rhinorrhée Page 1
Médicaments de mal de gorge Page 4
Aggravés par la chaleur locale Page 4
Améliorés par le froid local Page 5
Aggravés par le froid local Page 5
Tous les médicaments de rhinorrhées Pages 6-7-8
Différentes expressions de la toux
Les Otites
Médicaments d’otites Page 12
Les sinusites Page 14
Ecoulement muqueux Page 14
Ecoulement purulent Page 15
Douleurs aggravées la nuit Page 15
Douleurs très aggravées au toucher Page 15
Les Kaliums Page 16
Les Angines Page 20
Les médicaments d’angines Page 20
Les angines érythémateuses Page 20
Les angines érythémato-pultacées Page 20
Les mercures Page 21
Les muqueuses Page 22
La peau Page 23
Le système circulatoire Page 23
Le foie Page 23
Les os Page 23
Le système nerveux Page 23
Les formations
du CEDH
Les formations
du CEDH
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Sommaire
Module de Thérapeutique Homéopathique ORL et Pneumologie
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Les syndromes grippaux Page 25
Les médicaments de fièvre élevée d’apparition brutale Page 25
Les médicaments de myalgies et céphalées Page 25
Les médicaments des symptômes ORL et/ou digestifs Page 26
Les médicaments de convalescence Page 26
Les médicaments de complications Page 27
Les biothérapiques en ORL Page 28
Les différentes biothérapiques Page 28
Les biothérapiques complexes Page 29
Les biothérapiques microbiens Page 29
Les dilutions de vaccins ou sérum Page 29
Affections ORL à répétition Page 30
Natrum muriaticum Page 30
Phosphorus Page 30
Pulsatilla Page 31
Silicea Page 31
Sulfur iodatum Page 32
Tuberculinum (ou TK) Page 32
Aviaire Page 33
Arsenicum album Page 33
Calcarea carbonica Page 34
Lycopodium Page 35
Sepia Page 35
Sulfur Page 36
Thuya Page 36
Medorrhinum Page 37
Pollinose Pages 38-41
Les rhino-sinusites chroniques Page 42
Les Médicaments du Mode Réactionnel psorique Page 42
Les Médicaments du Mode Réactionnel tuberculinique Page 43
Les Médicaments du Mode Réactionnel sycotique Page 45-48
Les formations
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Les formations
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Sommaire
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Polypose naso-sinusienne Page 49
Médicaments psoriques Page 49
Médicaments sycotiques (et luétiques) Page 50
Médicaments de terrain Page 51
Bronchite chronique et BPCO Page 52
Médicaments d’action locale Page 52
Médicaments d’action générale Page 53
L’asthme Page 55
Médicaments d’action locale Page 55
Médicaments de terrain Page 56
Médicaments étiologiques Page 58
Fiche thérapeutique
Otites congestives aiguës récidivantes
Les formations
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Rhinopharyngite Médicaments Etiologiques
Aconit
• Après coup de froid sec vif et brutal ; syndrome réactionnel subit, brutal
Dulcamara
• Site d’exposition au froid humide (brouillard, pluie, piscine), avoir transpiré
Nux vomica
• Coryza après refroidissement
Médicaments de fièvre
Elevée, brutale
Aconit
• Syndrome fébrile aigu d’installation brutale ; fièvre élevée en plateau, tachycardie, peau rouge sèche,
brûlante, soif++, agitation anxieuse
Belladonna
• Fièvre élevée, oscillante, d’installation rapide, avec sueurs, sécheresse et rougeur des muqueuses, soif
intense, hyperesthésie sensorielle (bruit, lumière, chocs), alternance abattement - agitation, parfois délires
furieux avec hallucinations, convulsions hyperthermiques
Progressive
Bryonia
• Fièvre en plateau d’installation progressive, sécheresse des muqueuses avec soif++, céphalées surtout
frontales < par le moindre mouvement, sueurs qui soulagent
Ferrum phosphoricum
• Fièvre peu élevée (inférieure à 38,5 - 39°C), d’apparition progressive, peau moite mai pas de transpiration
abondante, alternance de pâleur et rougeur du visage
Médicaments de rhinorrhée
Claire
Non irritante
Camphora
• Très sensible au froid ; coryza aigu au début avec éternuements, puis nez bouché ; sensation de froid de
tout le corps.
Dulcamara
• Court épisode de rhinite aqueuse avec éternuements, en suite d’exposition de froid humide, puis sensation
de nez bouché avec jetage postérieur clair, collant obligeant à racler ; grosses adénopathies cervicales non
douloureuses.
Euphrasia
• Rhinorrhée claire, aqueuse, abondante, non irritante, et larmoiement abondant, irritant, avec conjonctivite ;
aggravation par l’air, le vent.
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Kalium muriaticum
• Rhinorrhée glaireuse, antérieure et postérieure, avec catarrhe tubaire (autophonie, claquements
auriculaires au mouchage ou en avalant). Glaire épaisse.
• < par le grand air, l’humidité, > chaleur sèche.
Nux vomica
• Hypersensible au froid, courant d’air ; prurit narinaire, éternuements par crises puis rhinorrhée aqueuse
diurne > grand air et nez bouché la nuit et en atmosphère chaude
Rumex crispus
• Très sensible à l’air froid (se couvre le nez et la bouche) ; rhinorrhée abondante et fluide, devenant collante,
< le soir et la nuit, avec toux sèche, fatigante, débutant par une démangeaison au creux sus sternal.
• Toux aggravée en parlant.
Sabadilla
• Coryza spasmodique avec éternuements paroxystiques ; rhinorrhée abondante non irritante, larmoiement
non irritant, prurit du palais obligeant à le frotter avec la langue. Irritation pharyngée. > par la chaleur
(locale ou générale)
Irritante
Allium cepa
• Coryza spasmodique avec nombreux éternuements et rhinorrhée claire aqueuse abondante, en goutte à
goutte, irritante, excoriant le nez et la lèvre supérieure, avec larmoiement non irritant et toux spasmodique.
• < par la chaleur, > par le froid humide.
Arsenicum album
• Très sensible ai froid ; rhinorrhée peu abondante mais brûlante, corrosive ; asthénie et agitation. > par la
Chaleur.
Arsenicum iodatum
• Rhinorrhée abondante, claire, brûlante, irritante, avec sensation d’obstruction nasale ; petites adénopathies
cervicales ; hypertrophie des végétations
KKaalliiuumm iiooddaattuumm
• Allure d’Allium cepa + Euphrasia : rhinorrhée abondante irritante, spasmodique, excoriante et larmoiement
irritant avec conjonctivite ; douleurs sus orbitaires gauches et maxillaires et à la racine du nez.
Colorée
Non irritante
Kalium sulfuricum
• Rhinorrhée glaireuse, jaunâtre ou jaune -verdâtre ; parfois anosmie ; < par la chaleur et > air frais
Pulsatilla
• Rhinorrhée jaune verdâtre, coulant le jour, et nez sec et bouché la nuit ; anosmie et agueusie.
• < dans une chambre chaude, et > par air frais.
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Irritante
Arum triphyllum
• Rhinorrhée peu intense, claire ou verdâtre, corrosive, excoriant la lèvre supérieure, avec sensation de nez
bouché obligeant à respirer par la bouche. Muqueuse nasale à vif, saignottante.
• Eternuements nocturnes. Inflammation descendante du pharynx et du larynx avec voix rauque bitonale.
• Adénopathies sous maxillaires hypertrophiées.
• < par la chaleur.
Hydrastis
• Rhinorrhée aqueuse initiale, excoriante puis devenant épaisse, jaunâtre, visqueuse, antérieure et surtout
postérieure, très collante, obligeant le malade à racler.
• Sensation de muqueuse nasale à vif ; douleurs des sinus frontaux.
• Asthénie intense. < par le froid et > chaleur
KKaalliiuumm bbiicchhrroommiiccuumm
• Rhinorrhée visqueuse, collante, jaune vert, très adhérente, parfois sanguinolente (petites ulcérations
muqueuses), pouvant former des croûtes voire des moules dans les fosses nasales, ou rhinorrhée
postérieure collante.
Kalium sulfuricum
• Rhinorrhée glaireuse, jaunâtre ou jaune verdâtre, légèrement irritante et prurigineuse ; parfois anosmie ;
• < par la chaleur et > air frais.
Mercurius solubilis
• Rhinorrhée aqueuse, verdâtre, corrosive avec éternuements, douleurs des os du nez, inflammation du
pharynx et des amygdales, adénopathies cervicales hypertrophiées et douloureuses. < la nuit, le froid
humide et les températures extrèmes. > par ambiance tempérée et sèche.
Silicea
• Rhinorrhée purulente traînante, irritante avec sensation de piqûres des narines et prurit++ de la trompe
d’Eustache. Croûtes douloureuses à l’entrée des narines (staphylococcie). < par le froid humide, l’hiver, >
par la chaleur.
Absente (nez bouché)
Bryonia
• Sécheresse nasale avec soif intense, avec toux irritative.
Dulcamara
• Obstruction nasale par temps humide avec jetage postérieur clair collant.
Nux vomica
• Nez bouché la nuit et dans une atmosphère chaude et sèche ; grand sensibilité au courant d’air ou
refroidissement (climatisation).
Pulsatilla
• Obstruction nasale nocturne liée à la sécheresse de la muqueuse, avec anosmie et agueusie.
Sticta pulmonaria
• Sécheresse nasale avec besoin constant et inefficace de se moucher. Sensation de pesanteur, de striction à
la racine du nez, > par l’apparition d’un écoulement et > par sa disparition (Lachesis) ; toux sèche irritative,
incessante, fatigante, avec douleurs des sinus frontaux.
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Médicaments de mal de gorge
Améliorés par la chaleur locale
Arsenicum album
• Inflammation de la muqueuse de l’oropharynx avec sensation de brûlures, > en buvant chaud ; anxiété et
agitation.
Cantharis
• Inflammation de l’oropharynx avec sensation de brûlures intenses et spasmes.
• Impression de muqueuse à vif. > par les boissons chaudes.
Hepar sulfur
• Inflammation avec tendance suppurative aiguë ; douleurs pharyngées piquantes comme par une épine et
douleurs à la racine du nez ; toux rauque aboyante devenant productive. > par la chaleur.
Kalium bichromicum
• Pharyngite catarrhale folliculaire avec petites ulcérations, œdème de la luette (Apis, Kalium iod, Phytolacca),
jetage postérieur collant, vert.
Lac caninum
• Rhinite alternativement muqueuse puis séreuse, muqueuse pharyngée brillante, comme vernie,
hypersalivation avec besoin constant d’avaler ; déglutition à vide très douloureuse.
Lycopodium
• Sensation de constriction pharyngée avec douleurs surtout à droite. Gorge sèche et rouge ; reflux nasal.
Rhus toxicodendron
• Sécheresse buccale et pharyngée ; petites vésicules des piliers amygdaliens (herpangine) ou bouquet
d’herpès labial ou péribuccal accompagnant l’épisode infectieux ; adénites cervicales et sous maxillaires.
Sabadilla
• Sensation de brûlure et de sécheresse pharyngée, < à gauche ; déglutition douloureuse à vide ;
éternuements++.
Aggravés par la chaleur locale
Aesculus
• Sensation de brûlures et de sécheresse ; muqueuse pharyngée violacée avec varicosités ; fréquent besoin
d’avaler.
Ailanthus glandulosa
• Sécheresse pharyngée et dysphagie intense ; otalgie réflexe à la déglutition ; altération de l’état général ;
adénopathies cervicales douloureuses ; coryza excoriant voire sanguinolent.
Apis mellifica
• Sensation de piqûres, de brûlure ; œdème des piliers amygdaliens et de la luette ; déglutition douloureuse
< par les aliments solides ; absence de soif.
Arum triphyllum
• Sensation de brûlures, d’excoriation ; douleurs de la base de langue, muqueuse pharyngée rouge vif ;
enrouement et toux sèche ; hypertrophie douloureuse des adénopathies cervicales.
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Chamomilla
• Sensation d’écharde, de striction ; dysphagie pour les solides.
Gelsemium
• Sensation de brûlures et de corps étranger qu’on ne peut avaler; douleurs irradiant aux oreilles à la
déglutition surtout des liquides.
Guaiacum
• Sensation de sécheresse et de brûlure intense du pharynx, dilatation veineuse sur une muqueuse vernissée ;
amygdalite fréquente associée.
Lachesis
• Rougeur sombre du pharynx avec douleurs hors de proportion, sensation de striction et améliorées en
mangeant ; déglutition plus facile pour les solides que pour les liquides (impossibilité de boire des liquides
chauds) ; extrême sensibilité du cou au toucher ; prédominance gauche.
Phytolacca
• Rougeur sombre du pharynx, surtout des piliers (en coup de pinceau) ; augmentation de volume des
amygdales et œdème de la luette ; sensation de brûlure à la déglutition, irradiant vers les oreilles (otalgie
réflexe) hypertrophie douloureuse des ganglions cervicaux.
Médicaments améliorés par le froid local
Aesculus hippocastanum
• Sensation de brûlure, de piqûre et de sécheresse pharyngée; muqueuse violacée avec varicosités.
Apis mellifica
• Inflammation oedémateuse avec luette en battant de cloche ; muqueuse pharyngée rouge vif, brillante ;
> en buvant ou mangeant froid (glace).
Belladonna
• Sécheresse et rougeur de la muqueuse avec sensation de rétrécissement pharyngé.
• Déglutition par petites gorgées d’eau froide.
Causticum
• Sensation d’écorchure, de plaie à vif, de brûlure de la muqueuse pharyngo laryngée avec enrouement
• < le matin et toux irritative rauque, douloureuse.
Guaiacum : déjà vu.
Kalium muriaticum
• Pharyngite folliculaire et amygdalite caséeuse ; catarrhe tubaire associé < en avalant.
Médicaments aggravés par le froid local
Arsenicum album : déjà vu
Baryta carbonica
• Douleurs cuisantes en avalant avec amygdalite à chaque refroidissement ; ne peut avaler que les liquides ;
adénopathies cervicales augmentées de volume.
Cantharis : déjà vu.
Capsicum
• Brûlure de la bouche et du pharynx avec sensation de constriction, surtout en dehors de la déglutition ;
muqueuse très rouge et œdème de la luette.
Carbolic acidum
• Inflammation avec ulcérations de la muqueuse pharyngée avec haleine fétide, éructations ; inflammation
par RGO.
Sabadilla : déjà vu.
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6
Médicaments de rhinorrhée
Claire Camphora
Dulcamara
Euphrasia
Non irritante Kalium muriaticum
Nux vomica
Rumex crispus
Sabadilla
Allium cepa
Irritante Arsenicum album
Arsenicum iodatum
Kalium iodatum
Colorée
Pulsatilla
Non irritante Kalium sulfuricum
Arum triphyllum
Hydrastis
Irritante Kalium bichromicum
Kalium sulfuricum
Mercurius solubilis
Silicea
Bryonia
Absente Dulcamara
(nez bouché) Nux vomica
Pulsatilla
Sticta pulmonaria
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7
Médicaments de mal de gorge
Arsenicum album
Bryonia
Cantharis
Améliorés par la chaleur Hepar sulfur
(en buvant chaud) Kalium bichromicum
Lac caninum
Lycopodium
Rhus toxicodendron
Sabadilla
Aesculus
Ailanthus glandulosa
Apis mellifica
Arum triphyllum
Aggravés par la chaleur Chamomilla
Gelsemium
Guaiacum
Lachesis
Phytolacca
Apis mellifica
Aesculus
Guaiacum
Améliorés par le froid Belladonna
Causticum
Kalium muriaticum
Arsenicum album
Cantharis
Capsicum
Aggravés par le froid Baryta carbonica
Carbolic acidum
Sabadilla
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8
• Les médicaments aggravés par la chaleur locale
« coup de pinceau » otalgie, gglnsBoule de feuPhytolacca
Otalgie réflexe, sueurs, salivation++
< chaud et froid local
+++Brûlures et piqûresMercurius sol.
Varicosités; otalgie réflexe
< toucher ,liquides + que solides
Striction, boule, brûluresLachesis
Parésie du voile, reflux nasal
< déglutition des liquides
-Corps étrangerGelsemium
Irritabilité; ne peut avaler solidesÉchardes, constrictionChamomilla
Enrouement, toux sècheDouleurs base de langue, gglns
Brûlures, excoriationArum tri.
Œdème piliers et luette< par les aliments solides
-Piqûres, brûluresApis mel.
Amygdales tuméfiées; otalgie réflexe; altération EG; gglns
Sécheresse; dysphagie +++
Ailanthus
Muqueuse violacée, varicosités
Besoin fréquent d’avaler
-Brûlures, sécheresseAesculus
avecsoifSensations
• Les médicaments améliorés par la chaleur locale
< à gauche; éternuementsDéglutition douloureuse à vide
Brûlures, sécheresseSabadilla
Herpangine; ganglions cervicauxSécheresse pharynxRhus tox.
Do surtout droites; reflux nasal
Gorge sèche et rouge
ConstrictionLycopodium
Cou sensible pression; hypersalivation
< déglutition et otalgie réflexe
Alternance de cotéLac caninum
Fausses membranes,œdème luettePiqûresKalium bich.
Otalgie, toux croupale, suppurationPiqûres, échardeHepar sulf.
Ulcérations,spasmes; déglutition impossible
++ Brûlures, pharynx à vifCantharis
Sécheresse muqueuse + toux+Piqûres, do lancinantesBryonia
Angine ulcéro nécrotique< températures extrêmes
Brûlures à la déglutitionArsenicum iod.
Gorge rouge, œdématiée ,angoisse , +Sécheresse, brûluresArsenicum alb.
avecsoif sensations
Dr Guy Villano –
Les différentes expressions de la Toux
Important à retenir = texte en rouge / Pas important dans le contexte de la toux = texte en bleu
Médicaments Diagnostic Stade évol.
Fièvre Examen clinique TOUX Expector. Sensations Aggravation Amélioration Symptômes
concomitants
Laryngites fébriles
1. ACONIT Laryngo-trachéite Début fugace
Elevée Brutale en plateau
Muqueuses rouges Peau sèche
Rauque Sèche Croupale
Brûlures Sécheresse
Agg. vers minuit Suite et Agg .par Froid vif
Soif Agitation anxieuse
2. BELLADONNA Laryngo-trachéite Début Etat récent
Elevée Brutale Oscillante
Muqueuses rouges Peau moite
Sèche Courte Spasmodique
Sécheresse Spasmes Douleur
Photophobie Alternance agitation/ abattement
Laryngites striduleuses
3. HEPAR SULFUR Laryngite striduleuse Laryngo-trachéite
Début brutal
Bruyante Rauque Douloureuse
Echarde dans le larynx
Suite de Froid Am. par humidité chaude
Tendance à la suppuration donc intérêt de 30 CH
4. SPONGIA Laryngite striduleuse Début Etat
ABOYANTE Rauque Creuse « Sciefflante »
non Brûlure Déchirure Suffocation
Agg. La nuit, couché Am. buvant chaud Voix bitonale
5. SAMBUCUS Laryngite striduleuse Début Etat
Spasmodique Obstructive
Mucosités gluantes au larynx
Nez bouché Suffocation Dyspnée
Agg. vers minuit et froid sec
Am. par humidité chaude Am. Assis
Inspiration sifflante Expiration difficile Anxiété, sueurs
6. ARUM TRIPHYLLUM
Laryngite Dysphonie Début Etat Muqueuses
rouge vif et sèches Sèche Rauque Brûlure excoriante
laryngée Aggr chaleur Voix rauque, bitonale, lèvres sèches
Laryngites et dysphonie
7. RUMEX Laryngite Trachéite
Début Etat
Quintes sèches Constantes et fatigantes Douloureuses retro sternal
Excoriation creux sus-sternal
Agg. par inspiration d’air frais ++ (Echarpe)
Essaye de se retenir de tousser Rhinorrhée aqueuse Eternuement
Rhino trachéites
8. STICTA PULMONARIA
Rhino Trachéite
Début
Sèche Incessante Sonore Non douloureuse
Obstruction nasale Jour et nuit
9. KALI. BICH. Rhino Trachéite Etat Quintes grasses, chargées.
Expectoration Visqueuses épaisses jaunâtres
Encombrement cavum
Agg. au coucher et au lever
Purulence visqueuse
Dr Guy Villano –
Médicaments Diagnostic Stade évol.
Fièvre Examen clinique TOUX Expector. Sensations Aggravation Amélioration Symptômes
concomitants
Trachéites
10. BRYONIA Trachéite Début Etat
Pas toujours présente Install. progressive
Sèche ++ Douloureuse
Sécheresse et irritation trachéale haute
Agg. mouvt. Et respiration profonde
Soif Douleur parois thorax
11. DROSERA Trachéite
Début Etat Convalescence
Quintes Coqueluchoïdes Suffocantes Spasme reprise inspiratoire (Chant du coq)
Chatouillement. laryngé
Agg. La nuit Agg. effort en parlant
Vomissements alimentaires fréquents
12. COCCUS CACTI
Trachéite Coqueluche
Début Etat
Spasmodique Suffocante Dyspnéisante
Expecto. filante Blanc d’oeuf
Obstacle Laryngo trachéal
Agg. vers 23h et au réveil Chaleur ambiante
Am. par eau froide, air frais
Rougeur de face Chandelles nasales
13. CORALLIUM RUBRUM
Trachéite Coqueluche
Début Etat
Quintes soudaines explosives violentes rapprochées, suffocantes
Mucosités filantes dans le cavum
Gène par mucosités collées au larynx
Agg la nuit. Couché Agg. air frais respiré
Sous les couvertures
Epuisement Rougeur de face Vomissements mucosités
Bronchites, Asthme
14. IPECA
Bronchite Bronchiolite Asthme Coqueluche
Début Etat
Nombreux râles FINS Sibilants Petits Ronchis
Toux SPASMODIQUE incessante, sifflante + ou - grasse
Peu abondante et qui ne soulage pas
Dyspnée Suffocation
Jour et nuit mouvement Am. buvant froid
Nausées non soulagées par Vomissements
15. ANTI. TARTARICUM
Bronchite Bronchiolite Asthme
Etat
Gros ronchis humides (Ça ronfle dans les bronches)
Toux Grasse ++
Expect. épaisses, difficiles
Dyspnée Oppression Suffocation Noyade
Expectoration Pâleur, sueurs, lipothymie
16. BLATTA Bronchite Asthme Bronchite chronique
Aigu et Chronique Râles sibilants et
ronchi Grasse encombrante
Difficiles jaunâtre mais > dyspnée
Oppression Dyspnée
17. KALI. CARB. Bronchite Asthme. BPCO
Aigu / Chronique
Râles bronchiques
Violente Grasse / Sèche Parésie bronchique Bronches obstruées
Peu abondante difficiles Tapioca
Angoisse Etouffement
Agg. entre 2 et 4h matin
Am. Assis, penché en avant
Sueurs ++ par épuisement Syndrome Cœur poumon
Toux psychiques
18. IGNATIA Trachéite stress Etat Convalescence
Quintes sèches Oppression, boule à la gorge Agg. en y pensant
Am. En mangeant ou en dormant et par distraction
Grande émotivité Contrariété Représailles
19. HYOSCYAMUS Trachéite stress Etat Convalescence
Quintes sèches Agg. au moment du coucher
Am. en s’asseyant Am. par eau froide
Hyperexcitabilité, Chantage affectif Colère
Dr Guy Villano
Les différentes expressions de la Toux (Tableau 1)
Médicaments Diagnostic Stade
évol. Fièvre Examen clinique TOUX Expector. Sensations Aggravation Amélioration Symptômes concomitants
Laryngites fébriles
1. ACONIT Laryngo-trachéite ………… …………
Elevée Brutale en plateau
Muqueuses rouges Peau sèche
……………………… ……………………… ………………………
Brûlures Sécheresse
……………………… ……………………… ………………………
Soif Agitation anxieuse
2. BELLADONNA Laryngo-trachéite Début Etat récent
…………… …………… ……………
Muqueuses rouges Peau moite
……………………… ……………………… ………………………
……………………… ……………………… ………………………
Photophobie Alternance agitation/ abattement
Laryngites striduleuses
3. HEPAR SULFUR Laryngite striduleuse Laryngo-trachéite
………… …………
……………………… ……………………… ………………………
Echarde dans le larynx
……………………… ……………………… Tendance à la suppuration donc intérêt de 30 CH
4. SPONGIA Laryngite striduleuse Début Etat
……………………… ……………………… ……………………… ………………………
non ……………………… ……………………… ………………………
……………………… Am. buvant chaud Voix bitonale
5. SAMBUCUS Laryngite striduleuse Début Etat
……………………… ………………………
Mucosités gluantes au larynx
Nez bouché Suffocation Dyspnée
Agg. vers minuit et froid sec
……………………… ………………………
…………………… …………………… ……………………
Laryngites et dysphonie
6. ARUM TRIPHYLLUM
Laryngite Dysphonie
Début Etat
Muqueuses rouge vif et sèches
Sèche Rauque
……………………………………………… Aggr chaleur
…………………... ……………………
Laryngo tracheïtes
7. RUMEX Rhinite Laryngite Trachéite
Début Etat
……………………… ……………………… ………………………
………………………………………………
………………………………………………
………………..… …………………… ……………………
Rhino trachéites
8. STICTA PULMONARIA
Rhino Trachéite
Début
……………………… ……………………… ……………………… ………………………
…………………….. Jour et nuit
9. KALI. BICH. Rhino Trachéite Etat Quintes grasses, chargées.
………………………………………………………………………..
……………………… Agg. au coucher et au lever
…………………..
Dr Guy Villano
Médicaments Diagnostic Stade évol.
Fièvre Examen clinique TOUX Expector. Sensations Aggravation Amélioration Symptômes concomitants
Trachéites
10. BRYONIA Trachéite Début Etat
Pas toujours présente Install. progressive
……………………… ………………………
Sécheresse et irritation trachéale haute
Agg. mouvt. Et respiration profonde
Soif Douleur parois thorax
11. DROSERA Trachéite
Début Etat Convalescence
………………………………………………………………………………………………………………………
Chatouillement. laryngé
……………………… ………………………
…………………..
12. COCCUS CACTI
Trachéite Coqueluche
Début Etat
………………………………………………………………………
………………………………………………………
Obstacle Laryngo trachéal
Agg. vers 23h et au réveil Chaleur ambiante
Am. par eau froide, air frais
…………………… ……………………
13. CORALLIUM RUBRUM
Trachéite Coqueluche
Début Etat
……………………… ……………………… ……………………… ………………………
………………………………………………………
Gène par mucosités collées au larynx
Agg la nuit. Couché Agg. air frais respiré
Sous les couvertures
………………….. ………………….. ……………………
Bronchites, Asthme
14. IPECA
Bronchite Bronchiolite Asthme Coqueluche
Début Etat
……………………… ……………………… ……………………… ………………………
……………………… ……………………… ……………………… ………………………
………………… ……………………………………
……………………… ………………………
Jour et nuit mouvement
……………………… …………………..
15. ANTI. TARTARICUM
Bronchite Bronchiolite Asthme
Etat
……………………… ……………………… ……………………… ………………………
……………………… Expect. épaisses, difficiles
……………………… ……………………… ……………………… ………………………
……………………… Pâleur, sueurs, lipothymie
16. BLATTA Bronchite Asthme Bronchite chronique
Aigu et Chronique ………………………
……………………… ………………………
………………… ……………………………………
……………………… ………………………
17. KALI. CARB. Bronchite Asthme. BPCO
Aigu / Chronique Râles bronchiques
……………………… ……………………… ……………………… ………………………
…………………………………… …………………
……………………… ………………………
Agg. entre 2 et 4h matin
Am. Assis, penché en avant
…………………………………………
Toux psychiques
18. IGNATIA …………….……….. ………………….…..
Etat Convalescence
Quintes sèches ……………………… ………………………
……………………… Am. En mangeant ou en dormant et par distraction
………………….. ………………….. ……………………
19. HYOSCYAMUS …………….……….. ………………….…..
Etat Convalescence
Quintes sèches ……………………… ……………………… ………………………
Hyperexcitabilité, Chantage affectif Colère
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OOttiitteess Médicaments d’otite
Otite moyenne aiguë (OMA) congestive
Aconit
• Douleur brutale intense après coup de froid sec ; fièvre élevée, agitation, soif, rougeur intense du tympan.
Arsenicum album
• Douleurs brûlantes nocturnes s’aggravant progressivement sur plusieurs nuits, > par la chaleur locale.
Belladonna
• Douleur brutale pulsatile ; fièvre élevée oscillante avec sueurs, soif, intolérance aux bruits ; rougeur du
tympan.
Capsicum
• Otalgie en coup de poignard avec mastoïde très sensible au toucher.
Chamomilla
• Douleurs intenses ressenties comme intolérables, accompagnant les poussées dentaires.
Ferrum phosphoricum
• Sensation de piqûre, fièvre peu élevée d’apparition progressive ; rougeur modérée du tympan avec
vascularisation marquée (en rayons de vélo).
Lachesis mutus
• Hyperalgie, congestion intense du tympan ; latéralité plutôt gauche.
Myringite bulleuse (otite virale)
Cantharis
• Brûlures intenses; bulle hémorragique sur le tympan.
Oscillococcinum
• Sur l’étiologie virale.
Rhus toxicodendron
• Petites vésicules sur le tympan avec sensation de brûlure ;
• par la chaleur locale (Otipax spray : rompt la bulle).
OMA suppurée
Arsenicum album
• Pus crémeux, fluide, jaunâtre, brûlant, irritant, corrosif, d’odeur repoussante ; altération de l’état général ;
chez l’enfant : souvent diarrhée brûlante associée.
Aurum muriaticum
• Pus jaune fétide avec tendance nécrotique des osselets ; douleurs mastoïdiennes associées et lavages doux
de l’oreille à l’eau oxygénée diluée.
Hepar sulfur
• Douleurs en écharde ; otorrhée purulente
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Pyrogenium
• Pus fétide
Pulsatilla
• Pus jaune vert lié, non irritant, indolore ; pus coulant plus le jour.
Kalium bichromicum
• Pus verdâtre, collant, visqueux, en longs filaments.
Kalium sulfuricum
• Pus jaune vert épais, peu irritant
Mercurius solubilis
• Pus formé, sanguinolent, fétide, excoriant, douloureux, avec adénopathies satellites, sueurs nocturnes, et
souvent associé à une rhinite purulente.
Otite séro muqueuse (OSM)
Arsenicum iodatum
• Catarrhe tubaire associé à une rhinite aqueuse abondante, excoriante, brûlante.
Aviaire
• Médicament à utiliser au début d’une OSM ou comme médicament de terrain chez les enfants sujets aux
infections rhinopharyngées, otitiques ou bronchiques à répétition.
Bryonia
• Au 2ème stade de l’inflammation : quelques douleurs piquantes ; début de catarrhe muqueux, modéré avec
liquide visqueux peu abondant ; sécheresse nasale associée.
Dulcamara
• Nez bouché en avant et jetage postérieur par exposition au froid humide (brouillard, piscine, etc.) ; otalgie
après piscine (catarrhe tubaire traînant).
Kalium muriaticum
• Obstruction tubaire par jetage nasal postérieur clair, visqueux, collant, avec hypoacousie et autophonie ;
peu d’amélioration par la déglutition.
Kalium sulfuricum
• Rhinorrhée glaireuse jaunâtre ; liquide citrin derrière le tympan.
Manganum metal (ou aceticum)
• Hypoacousie par catarrhe tubaire chronique ; claquements brusques dans les oreilles en se mouchant ou en
déglutissant ;
• < par le temps froid et humide.
MMeerrccuurriiuuss dduullcciiss
Obstruction de la Trompe d’Eustache et baisse de l’audition.
Parfois accompagné de diarrhée.
Médicaments de terrain : cf. cours pathologies chroniques.
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SSiinnuussiitteess Ecoulement muqueux
Douleurs < par le froid
Cinnabaris
• Sinusite frontale et/ou maxillaire ; douleurs de la face dorsale du nez, rhinorrhée postérieure collante,
rougeur de la face, douleurs périorbitaires lancinantes, violentes et rougeur écarlate de l’œil ; mouchage
sanguinolent. Langue chargée, gardant l'empreinte des dents.
Corallium rubrum
• Sinusite frontale et /ou maxillaire ; céphalées frontales violentes << en se penchant ; douleurs des os
malaires sensibles au toucher ; jetage nasal postérieur filant, clair ou orangé.
Kalium iodatum
• Sinusite frontale et ethmoïdale ; sensation de striction à la racine du nez avec œdème et rougeur ;
rhinorrhée claire, abondante, irritante avec larmoiement irritant, rhinorrhée devenant secondairement
mucopurulente verdâtre de mauvaise odeur.
Douleurs < chaleur
Allium cepa
• Sinusite frontale avec céphalées battantes, accompagnant un coryza spasmodique brûlant, irritant, avec
larmoiement doux et toux sèche, incessante.
Cinnabaris : déjà vu
Lachesis
• Sinusite surtout frontale, sinusite bloquée ; céphalée pulsatile violente après diminution ou l’arrêt de la
rhinorrhée ; > avec la réapparition de celle-ci.
Douleurs < la nuit
Mercurius solubilis
• Sinusite frontale ; sensation d’endolorissement des os du nez avec douleurs piquantes, lancinantes ;
rhinorrhée d’abord claire, irritante, devenant purulente, verdâtre, sanguinolente ; < par la chaleur et le
froid, > en atmosphère tempérée.
Mezereum
• Sinusite frontale surtout et maxillaire ; douleurs brûlantes au niveau des malaires et du nez ; sensation de
dents trop longues ; rhinorrhée claire irritante devenant purulente irritante, brûlante et sanguinolente ; <
par le temps froid et humide, le toucher
Douleurs très aggravées au toucher
Corallium rubrum : déjà vu
Kalium iodatum : déjà vu
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Ecoulement purulent Douleurs aggravées par le froid
Hepar sulfur
• Sinusite frontale et maxillaire ; douleurs creusantes à la racine du nez, sensation d’écharde, de dents trop
longues (Mercurius sol, Mezereum) ; hypersensibilité au toucher ; rhinorrhée purulente, épaisse, fétide,
teintée de sang.
Kalium bichromicum
• Sinusite frontale ou maxillaire ; douleurs punctiformes sus ou sous orbitaires ; rhinorrhée purulente, épaisse,
collante antérieure et postérieure ; mouchage sanguinolent.
Douleurs aggravées par la chaleur
Hydrastis
• Sinusite surtout frontale ; céphalées avec douleurs frontales, sus orbitaires gauches > par la pression large ;
rhinite d’abord claire, excoriante, devenant rapidement épaisse, visqueuse, collante, jaune, d’écoulement
postérieur.
Mezereum : déjà vu
Douleurs aggravées la nuit
Cinnabaris
• Sinusite maxillaire, ethmoïdale et frontale ; douleurs des angles internes des yeux avec rougeur de tout
l’œil ; élancements violents des os de l’orbite et de la face dorsale du nez ;rhinorrhée postérieure collante ;
< la nuit et par la chaleur ou les températures extrêmes, l’humidité.
Kalium iodatum
Mercurius solubilis déjà vus
Mezereum :
Douleurs très aggravées au toucher
Cinnabaris
Hepar sulfur
déjà vus
Lachesis
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LLeess KKaalliiuummss PPooiinnttss ccoommmmuunnss
Le potassium, metal de numéro atomique 19, metal alcalin, mou, ressemble chimiquement au sodium
Ses différents composes sont solubles dans l’eau, ils sont donc très présents dan l’organisme: le plasma et de
nombreux tissus.
Contenu dans beaucoup d’aliment (bio)
Les sels ont été beaucoup utilises en médecine :
• Kali arsenicosum. comme diurétique et teint plus clair,
• Kali bichromicum comme antiseptique pour les plaies,
• Le Chlorure de potassium comme purgatif salin,
• l'iodure dans la syphilis,
• le nitrate dans la fièvre,
• le permanganate à titre d'agent oxydant.
K+ est le principal cation intra cellulaire de l’organisme
La kaliémie est finement régulée au niveau du rein
Une alimentation variée constitue le meilleur moyen d’avoir un bon taux de potassium dans l’organisme. Des
recherches ont mis en évidence qu’un régime riche en potassium peut réduire les risques d’HTA.
Toxicité
Inhalation = irritation des muqueuses avec éternuements, toux, douleur de gorge, puis troubles respiratoires et
œdème pulmonaire
Contact avec l’œil : ulcérations
IV la dose létale = 30 à 35 mg/kg
Caractéristiques communes
• Paralysies (Causticum)
• Faiblesse (Kalium carbonicum)
• Ulcérations des muqueuses et de la peau (Kalium bichromicum)
• Faiblesse du myocarde, pouls mou, irrégulier et intermittent (Kalium carbonicum)
• Anémie (Kalium carbonicum)
• Aggravation de 2 à 5 heures du matin
• Presque toutes les douleurs sont améliorées par le mouvement.
• En règle générale pas de fièvre.
Particularités
L’usage homéopathique les distingue : dans certaines caractéristiques et certaines indications
• Action sur le SNC
� Kalium carbonicum
� Kalium phosphoricum
� Kalium bromatum
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Aspect des sécrétions
Kalium iodatum
fluides
Kalium muriaticum
Kalium carbonicum
Kalium sulfuricum
Kalium bichromicum muco purulentes
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LLeess KKAALLII
Tableau comparatif
KALIUM composition Tissus cibles Indications Signes
caractéristiques
Kalium
arsenicosum
Arséniate de
potassium
Solution de
Fowler
Peau
Dermatoses
squameuses
chroniques
Sécheresse
Kalium
bichromicum
Bichromate de
potasse
Muqueuses
Tissus fibreux et
Périoste
Peau
Inflammations
Sécrétions fibro-
élastiques
Ulcérations
Bouchons muqueux
Douleurs
punctiformes
Kalium
bromatum
Bromure de
potassium
SNC
Peau
TD
Troubles du
comportement
Acnés
pustuleuses
Toux
spasmodique et
Hoquet
Agitation des mains
Kalium
carbonicum
Carbonate de
potassium
Muqueuses : digestive,
respiratoire, génitales
Système circulatoire
Système articulaire
SNC
Dyspepsies, TFI
Asthme,
bronchite
chronique
Lombalgies de la
grossesse
Arthralgies
ICD
Amélioration assis
penché en avant
œdème angle interne
œil
Vieillissement
Défaillances
Kalium iodatum Iodure de
potassium
Muqueuse ORL
Inflammation oculaire
Arthralgies
Coryza,
Sinusites
Conjonctivites
Arthralgies
inflammatoires
Ecoulement nasal
corrosif
Kalium
muriaticum
Chlorure de
potassium
Muqueuses ORL
Séreuses
Peau
OSM
Amygdalites
cryptiques
Sécrétions
adhérentes,
visqueuses,
blanchâtres
Eruption avec
squames fines
Kalium nitricum Nitrate de
potassium
Cœur
Poumon
TD
Insuffisance
cardiaque
Asthme
Diarrhée
Syncopes
Intolérance à la
viande de veau
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Kalium
phosphoricum
Phosphate mono
potassique
SNC
Appareil locomoteur
Anémie
Asthénies
physiques et
psychiques
Céphalées
Troubles de la
mémoire
Convalescence
Hyper esthésie au
bruit et au contact
Surmenage
intellectuel
Kalium
sulfuricum
Sulfate de
potassium
Muqueuses
Peau
RPA
Bronchites
catarrhales
Eczémas
suintants
Sécrétions jaune
verdâtre
Eruption squameuse
sur base humide
Causticum
Sulfate mono
potassique
……
SNC et SNP
Appareil ostéo
articulaire
Peau
Muqueuses
Dysphonies et
toux laryngées
Paralysies
périphériques
Incontinence
Rétractions
tendineuses et
tendinites
Verrues, prurit
sénile
Comportement
Sensation de plaie à
vif
Sensation de
faiblesse générale
Verrues sous
unguéales
Impressionnabilité
excessive
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AAnnggiinneess Médicaments d’angines
Angines érythémateuses
Apis
• Muqueuse et amygdales rose rouge ; œdème de la luette en battant de cloche ; douleurs brûlantes et
piquantes améliorées en buvant de l’eau froide ou en suçant de la glace ; fièvre élevée, peau sèche ; *
absence de soif
Belladonna
• Muqueuse rouge, sèche, douloureuse à la déglutition avec parfois contractions spasmodiques ; otalgie
réflexe ; adénopathies hypertrophiées et douloureuses. Fièvre élevée oscillante avec soif.
Lachesis
• Pharynx et amygdales très congestives avec varicosités ; otalgie réflexe et impossibilité de boire chaud ;
déglutition paradoxale (plus facile pour les solides que pour les liquides) ; cou très sensible au toucher ;
angines surtout gauches ou évoluant de gauche à droite
Phytolacca
• Pharynx rouge sombre, surtout au niveau des piliers ; hypertrophie douloureuse des amygdales avec
ganglions cervicaux gonflés et sensibles ; très aggravé par les liquides chauds ; otalgie réflexe.
Angines érytémato pultacées
Les Mercurius ((sauf M corrosivus)
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LLeess mmeerrccuurreess
Mercurius solubilis ou vivus
Mercurius protoiodatus
insolubles
Mercurius protochloratus = M. dulcis
Mercurius biiodatus solubles
action
Mercurius bichoratus = M. corrosivus rapide
Mercurius cyanatus
Mercurius auratus (amalgame d’or)
Mercurius sulfuricus
Mercurius sulfuratus = Cinnabaris
Ce qui les rassemble : le mercure
Intoxication aiguë
- Action corrosive sur les voies digestives
- Etat de choc
- La néphrite aiguë
Intoxication subaiguë
En plus :
- Toux convulsive avec expectoration
- Fausses membranes au niveau du pharynx
- Urines albumineuses et sanguinolentes
Intoxication chronique
- Troubles digestifs et nutritifs
- La stomatite
- Les troubles nerveux
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LLeess mmeerrccuurreess
Au plan clinique
Les muqueuses
IRRITATION – EXSUDATION – SUPPURATION – ULCERATION
Tube digestif
Cavité buccale : gingivo stomatite
- Gencives rétractées, enflées, spongieuses, saignant au moindre contact, suppurant facilement
- Dents cariées au niveau de la couronne, à racines intactes (le contraire : Mezereum), noirâtres
(Staphysagria) ; sensation de dents trop longues avec douleurs aiguës, pulsatiles (abcès en
formation)
- Bouche humide avec soif intense de boissons froides malgré hypersalivation fétide < la nuit, de goût
métallique, avec aphtes ou ulcérations
- Langue enflée chargée d’un enduit jaunâtre et gardant l’empreinte des dents
Pharynx
Pharyngite aiguë, amygdalite, angine érythémato pultacée allant jusqu’à la fausse membrane avec tendance à
la suppuration, évoluant vers Hepar sulfur (douleurs aiguës <déglutition) et adénopathies satellites
douloureuses.
Otalgie réflexe à la déglutition.
Estomac
Gastrite brûlante à digestion difficile, hoquet, nausées, régurgitations acides et vomissements
Rectum
Catarrhe irritant, ulcération et suppuration : rectocolite avec diarrhée dysentériforme, parfois sanguinolente,
avec faiblesse générale après la selle
Appareil respiratoire
Nez
Coryza aigu, aqueux, abondant, chronique, épais et jaunâtre, toujours brûlant et irritant, avec narines
ulcérées ; douleurs des os du nez
Oreilles
Otorrhée mucopurulente, irritante, brûlante parfois sanguinolente avec irritation du conduit
Trachée, bronches
Toux sèche, spasmodique la nuit, productive le jour, avec expectoration muco purulente, jaunâtre ou verdâtre,
salée avec douleurs aiguës de la base droite
Appareil urinaire et génital
Oligurie, hématurie puis parfois anurie
Urètre, vessie
Polyurie avec oligurie, brûlures du début de la miction ; urines troubles, albumineuses ; écoulement urétral et
spermatorrhée.
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Vagin, vulve
Leucorrhée continuelle < la nuit, en urinant, verdâtre, brûlante, irritante et pruriante, < après la miction, > par
lavages eau froide
L’œil
Paupières rouges, enflées, agglutinées le matin ; écoulement mucopurulent et brûlant.
Conjonctivite phlycténulaire.
Kératite suppurée puis ulcérée.
Le tout avec photophobie intense.
La peau
Sueurs faciles, abondantes, visqueuses, nauséabondes, nocturnes, ne soulageant pas.
éruptions cutanées souvent humides, excoriées, croûteuses et suppurantes avec prurit insupportable
< chaleur (eczémas infectés).
ulcérations superficielles, étendues, infectées et saignantes.
Le système circulatoire
Système immunitaire
Hypertrophie ganglionnaire,
- soit primitive : poly adénopathie, hypertrophie des amygdales, tendance aux angines
- soit secondaire avec atteinte cutanée ou muqueuse
Sang
Hémorragies, anémie, diminution du pouvoir défensif des globules blancs, expliquant les suppurations.
Le foie
Gros foie sensible et douloureux, < couché sur le côté droit.
Ictère infectieux (dégénérescence graisseuse).
Les os
Douleurs osseuses profondes, nocturnes, par inflammation périostée surtout des os longs, (tibias), ou de la face
avec tendance à la suppuration puis nécrose.
Le système nerveux
Céphalées avec sensation d’augmentation du volume de la tête.
Tremblements des extrémités < par émotion et fatigue.
Douleurs périphériques (névralgies, névrites).
Troubles du comportement : instabilité caractérielle, accès colériques brutaux, enfants agités (aux tendances
suppuratives).
Ce qui les différencie
1- Le chlore : note corrosive : < de l’action locale du mercure
Mercurius corrosivus
Action surtout sur le pharynx : angines ulcéro hémorragiques hyperalgiques, herpangines (à Coxsackies)
Le rectum : rectocolite hémorragique.
Les voies urinaires et génitales : cystites suraiguës avec ténesme et hématurie.
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LLeess mmeerrccuurreess
Mercurius dulcis
Protochlorure de mercure ou calomel ; action plus douce que M.corrosivus ;
Points d’impact : oreille (catarrhe tubaire).
Pharynx (angine droite).
Tube digestif (diarrhées hémorragiques).
2- Le cyanure : creuse puis nécrose et hémorragies
Mercurius cyanatus
- Sur le pharynx : angine suraiguë hyperalgique et nécrotique à fausses membranes.
- Altération profonde de l’état général avec prostration rapide.
3- L’iode : affinité lympho ganglionnaire et glandulaire
Mercurius protoiodatus
- Coryza avec atteinte des sinus frontaux.
- Angine ou phlegmon droits.
- Tumeurs indurées du sein.
Mercurius biiodatus
- Coryza avec enrouement.
- Atteinte des malaires.
- Angine ou phlegmon gauches.
4- Le soufre
Cinnabaris (sulfure rouge de mercure)
A cheval sur la luèse et la sycose :
- Luèse : douleurs nocturnes, ulcérations
- Sycose : < par humidité ; tuméfactions cutanées variées.
Indications :
- ORL : sinusite ethmoïdale et frontale
- Dermato : verrues, molluscum contagiosum, condylomes, papillomes, crêtes de coq, saignant facilement au
moindre contact.
5- L’or
Mercurius auratus
Electivité osseuse au niveau des os du nez (ozène).
Posologie habituelle pour les sels de mercure, sauf M solubilis : 5 CH, 5 granules toutes les 2 heures, à espacer
selon amélioration.
Pour Mercurius solubilis, d’action plus lente et prolongée : 5 CH 2 ou 3 fois par jour.
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SSyynnddrroommeess ggrriippppaauuxx
Médicaments de fièvre élevée d’apparition brutale
Aconit
• SSyndrome fébrile aigu d’installation brutale ; fièvre élevée en plateau, tachycardie, peau rouge sèche,
brûlante, soif++, agitation anxieuse, aggravation vers minuit. Peut s’accompagner d’une otalgie réflexe et
d’une toux rauque.
• Posologie : 9 CH, 5 granules toutes les demi-heures, jusqu’à apparition des sueurs ou amélioration.
Belladonna
• Fièvre évoluant par clochets, sueurs, sécheresse et rougeur des muqueuses, soif intense,
• hyperesthésie sensorielle (bruit, lumière, chocs), alternance abattement.
• Agitation, parfois délires furieux avec hallucinations, convulsions hyperthermiques.
Stramonium
• Symptomes proches de ceux de Belladonna, mais fièvre en plateau, absence de sueurs, fièvre qui résiste aux
anti-thermiques. Délires et hallucinations.
Médicaments de myalgies et céphalées
Bryonia alba
• EEtat fébrile continu avec céphalées, courbatures, douleurs articulaires et toux trachéale.
• Tous les symptomes sont aggravés par le moindre mouvement. La soif est vive.
• Posologie : 9 CH, 5 granules toutes les 2 h.
Eupatorium perforatum
• Syndrome fébrile adynamique avec douleurs musculaires, céphalées, mais surtout douleurs oculaires.
• Souvent rhinite ou trachéobronchite.
• Associée grande soif d’eau froide.
• Posologie idem
Gelsemium
• Syndrome fébrile adynamique accompagné d’une céphalée frontale ou occipitale, de frissons, tremblements
et sueurs. Le malade n’a pas soif, il est courbaturé, son visage rouge cramoisi, il présente une expression
abrutie, paupières tombantes, faiblesse extrême des membres.
Nux vomica
• FFièvre en pseudo accès palustres, frissons au moindre courant d’air et au moindre mouvement.
• Courbatures lombaires nocturnes.
• Posologie 9 CH, 5 granules 4 fois par jour.
Rhus toxicodendron
• Syndrome fébrile adynamique accompagné de courbatures et de douleurs articulaires, et de raideur
améliorée par le mouvement. Le malade cherche la chaleur, frisonne et ne trouve pas de place confortable
dans son lit, il tousse lorsqu’il se découvre.
• IL présente une soif vive et peut présenter un herpès péri bucal.
• Posologie : 9 CH, 5 granules toutes les heures, ou 15CH en cas d’herpès.
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Médicaments des symptômes ORL et / ou digestifs
Baptisia tinctoria
• EEtat fébrile adynamique avec confusion, délire, haleine et diarrhée fétide, soif vive.
• Posologie : 9 CH, 5 granules toutes les 2h.
Bryonia alba
• EEn plus de la fièvre et des douleurs, le patient présente une toux sèche, douloureuse l’obligeant à se tenir le
thorax et améliorée par l’immobilité.
Ferrum phosphoricum
• Phénomènes congestifs localisés, otalgie avec tympans inflammatoires, toux de trachéite et tendance aux
hémorragies (épistaxis).
• Posologie idem.
Nux vomica
• En plus de la fièvre et des myalgies, le patient présente un coryza avec éternuements en salves
• déclenchés par le moindre courant d’air. Le coryza est fluent le jour, mais le nez est bouché la nuit et sec.
Pyrogenium
• Syndrome fébrile avec dissociation du poul et de la température. Haleine fétide, soif vive et sécrétions ORL
muco purulentes.
• Posologie : 9 CH, 5 granules matin et soir.
MMééddiiccaammeennttss ddee ccoonnvvaalleesscceennccee
China rubra
• MMédicament de l’asthénie physique, avec pâleur et hypotension. chez les patients ayant présenté une
importante perte liquidienne (suée ou diarrhée).
• Posologie : 9 CH, 5 granules matin et soir jusqu’à disparition des symptômes.
Influenzinum
• Biothérapique (cf.) indiqué lorsque persistent des séquelles de la grippe : toux tenace, anosmie
• persistante etc.
• Posologie 15 CH, dose globules.
Kalium phosphoricum
• Médicament indiqué dans les cas d’asthénie psychique avec manque de goût pour l’effort intellectuel.
• Hypersensibilité sensorielle et irritabilité.
• Posologie idem
Sulfur iodatum
• FFavorise une action décongestionnante et anti inflammatoire dans les infections aigues à tropisme
respiratoire. Il est donc indiqué lorsque les symptomes respiratoires persistent.
• Posologie : 9 CH, 5 granules au coucher jusqu’à disparition des symptomes.
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Médicaments de complications
Carbo vegetabilis
• DDétresse respiratoire avec toux quinteuse et suffocation, hypoxie et hyperapnie.
• Souvent associé à Phosphorus
• Posologie : 15 CH 5 granules toutes les 10 mn, en complément des mesures d’urgence.
Ethyl sulfur dichloratum
• Détresse respiratoire avec toux émétisante
• Posologie idem 9 CH.
• (Voir revue du CEDH n°16 complications de la grippe).
Phosphorus
• Hyperthermie, agitation, anxiété, sensation de chaleur brulante dans la poitrine, foyer congestif
• pulmonaire avec dyspnée, toux sèche, douloureuse, oppressante et fatigante.
• Expectoration avec filets de sang.
• Phosphorus présente un grand intérêt chez les patients qui présentent des ATCD respiratoires.
Prévention
Echinacea
• Activité immuno stimulante en dilutions 3 et 6 DH.
• Indiqué dans les surinfections avec suppurations, préventif en période de contage,
• Posologie 4 CH, 5 granules 2 fois par jour.
Influenzinum
• Voir biothérapiques
Thymuline
• Indiqué essentiellement chez l’enfant aux pathologies évoluant sur le mode tuberculinique, en complément
de Silicea ou Aviaire ….
• Posologie 9 CH, 1 dose tous les 15 jours
Serum de Yersin
• Voir biothérapiques
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LLeess BBIIOOTTHHEERRAAPPIIQQUUEESS eenn OORRLL
Définition de la pharmacopée française 10e édition, 1983 : les biothérapiques sont produits à partir de
souches non chimiquement définies, sécrétions, excrétions pathologiques ou non :
certains produits d’origine microbienne.- Certains sont obtenus à partir de sérums ou vaccins, comme
INFLUENZINUM ou VAB.- D’autres à partir de culture de microbes, par exemple COLIBACILLINUM,
ENTEROCOCCINUM, EBERTHINUM …- D’autres encore sont obtenu en prélevant des éléments pathogènes sur
des malades atteints de la maladie en question, non traités, par exemple MEDORRHINUM ou LUESINUM…Ces
souches sont par la suite traitées afin que tout risque sanitaire soit écarté, puis diluées et dynamisées comme
tout médicament homéopathique.
Certains biothérapiques ont fait l’objet d’une pathogénésie fiable et sont utilisés comme les médicaments
homéopathiques classiques en fonction de signe locaux, généraux et comportementaux : Ce sont
principalement les biothérapiques dits diathésiques LUESINUM, MEDORRHINUM, TUBERCULINUM, PSORINUM.
Les biothérapiques peuvent être utilisés dans diverses situations :
Lorsqu'un médicament homéopathique bien choisi n'a pas la durée d'action prévisible. Son application a été
suivie d'un effet certain, mais pendant une durée anormalement courte ; il faudra certainement le soutenir
avec le biothérapique correspondant au tableau.
Lorsqu'un malade fait des rechutes, même s’il est amélioré à chaque prise de son médicament de fond.
Lorsqu'un malade présente les symptômes caractéristiques de la pathogénésie d'un biothérapique : il est
alors prescrit comme tout autre médicament homéopathique.
Lorsqu'on trouve l’histoire d'un malade, l'existence d'une maladie microbienne ancienne, qu'il ait ou non des
symptômes caractéristiques du nosode, si le traitement de fond ne progresse plus. (scarlatine, diphtérie,
rougeole ou tuberculose). Cette recherche peut s’étendre aux parents.
Les différents biothérapiques
Quatre Biothérapiques dérivés du Bacille tuberculeux :
1. Aviaire
DDilution obtenue à partir d’une souche de bacille aviaire. Plutôt utilisée dans les
pneumopathies aigues et l’asthme de l’enfant, indiqué aussi dans les otites aigues.
2. Tuberculinum
DDilutions de Tuberculine de Koch brute du Codex. Médicament du terrain et des
manifestations tuberculiniques.
3. Tuberculinum residuum
Dilutions d’une solution glycérinée de lyse du corps bacillaire.
Contient donc des endotoxines du BK. Indications dans les scléroses et ankyloses, en
rhumatologie et dermatologie.
4. VAB
DDilutions du BCG. Indiqué essentiellement dans les Bécégites.
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Les biothérapiques complexes
1. Anthracinum
Lyse de foie de lapin à qui on a inoculé le bacille du charbon. Utilisé en dermatologie,
furonculose, anthrax.
2. Luesinum
Dilutions de sérosités du chancre primitif syphilitique, médicament du terrain luétique.
3. Medorrhinum
Dilutions de sécrétions urétrales de blennorragique.
4. Morbillinum
Dilutions d’exsudat buco pharyngé de rougeoleux non traités. Indiqué en fin de rougeole ou
au décours du vaccin de la Rougeole.
5. Pertussinum
Dilutions d’expectorations de coquelucheux non traité. Indiqué dans la coqueluche et certaines
toux coqueluchoïdes trainâtes.
Biothérapiques microbiens
1. Psorinum
Dilutions de sérosités galeuses. Médicament de terrain psorique
2. Pyrogenium
Dilutions d’un autolysat de viandes de bœuf et de porc ainsi que de placenta humain.
Médicament de suppuration
3. Staphylococcinum
Lysat de cultures pures de Staphylococcus aureus.
4. Streptococcinum
Lysat de cultures pures de Staphylococcus aureus.
Dilutions de vaccins ou sérum
1. Influenzinum
DDilutions du vaccin antigrippal de l’année, utilisé en prévention des complications vaccinales,
en période de convalescence et en traitement préventif des syndromes grippaux.
2. Serum de Yersin
DDilution de sérum anti pesteux. Indiqué dans les séquelles de la grippe.
Il est aussi prescrit en cas de GEA récidivantes.
Contrairement à une idée répandue, il ne s’agit pas d’un vaccin antigrippal
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AAffffeeccttiioonnss OORRLL àà rrééppééttiittiioonn
MRC Tuberculinique
1- Natrum muriaticum
• Amaigri, fatigable, susceptible, rancunier, hyperémotif
• Dermatoses (dermatite atopique, acné, herpès récurrent, urticaire physique chroniques ou
• récidivants par effort ou exposition au soleil)
• Céphalées et migraines ; constipation
• Désir de sel
• Rhinites à secrétions claires
� Rhinites aiguës, à répétition ou saisonnières
� Rhinites chroniques et problèmes auriculaires : catarrhe tubaire, otite séro muqueuse
• Asthme, souvent allergique
• < A la mer, le soleil ; de 10h à 13h ; par la consolation
Posologie
9 CH : 5 granules par jour ou 15 CH, 1 dose par semaine
Complémentaires fréquents respiratoires
• Rhinites aiguës : Arum tri, Apis, Bryonia, Arsenicum alb, Rumex
• Rhinite chronique : Kalium mur, Lycopodium, Dulcamara, Argentum nitr,
• Pb auriculaires : Kalium mur, Manganum, Mercurius dulcis, Silicea
2- Phosphorus
• Alternance asthénie, dynamie et fatigabilité, exaltation émotionnelle
• Son extrême sensibilité respiratoire (entre autres) et brutalité d’apparition des symptômes
• Laryngites avec enrouement s’aggravant en soirée
• Toux rauque et douleurs brûlantes rétro sternales
• Pneumopathies
• Asthme
• Sa tendance aux saignements fréquents
• Ses problèmes digestifs
• < par le froid ; > par la chaleur
Posologie
9 CH 5 granules 2 fois par jour en aigu
15 CH 1 dose par semaine en chronique
Complémentaires fréquents respiratoires:
• Laryngite : Causticum
• Toux : Drosera
• Asthme : Arsenicum alb, Ipeca
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3- Pulsatilla
• Variabilité des symptômes et de l’humeur
• Extrémités froides
• Troubles veineux
• Problèmes digestifs
• Problèmes cutanés : urticaire récidivante
• Problèmes respiratoires : à secrétions mucopurulentes jaunes non irritantes le jour et sécheresse
• muqueuse la nuit avec anosmie et agueusie
• Rhinites à répétition et rhinite chronique ; rhinite allergique
• Otites
• Bronchites
• < Par la chaleur (mais hypersensibilité au froid)
• > Par exposition à l’air frais
Posologie
- Coryza aigu : 9 ou 15 CH 5 granules 2 fois par jour
- Coryza chronique : 15 CH 5 granules une fois par jour
- En prévention des infections à répétition : 15 CH 1 dose par semaine
Complémentaires respiratoires fréquents
• Rhinites à répétition et rhinite chronique : Sticta pulmonaria, Kalium bichromicum, Hydrastis,
• Kalium sulfuricum
• Pharyngites et laryngites : Guaiacum, Drosera
• Otites : Kalium bich, Kalium sulf
• Bronchites: Antimonium tartaricum, Kalium sulf.
4- Silicea
• Amaigri, frileux, hypersensible, asthénique
• Sueurs fétides
• Extrême sensibilité au froid avec frilosité marquée
• Infections et suppurations chroniques fétides
• Problèmes dermatologiques (acné, furoncles, dermatoses suppurantes, impétigo)
• Parasitoses (oxyuroses)
• Problèmes respiratoires
• Otites (catarrhe tubaire, otite séro-muqueuse, otorrhée)
• Rhinites purulentes
• Angines et pharyngites à répétition
• Hpertrophie des amygdales, des végétations et des adénopathies
• < par le froid, le froid humide, à la nouvelle lune
• < Par les vaccinations, les traitements immunosuppresseurs
� Par la chaleur
Posologie
En aigu : 9 à 15 CH 5 granules par jour jusqu’à amélioration, puis 15 CH, 1 dose par semaine puis tous les 15
jours ou tous les mois.
En prévention des affections à répétition : 15 CH de 1dose par semaine à une dose par mois en fonction de
l’évolution
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Complémentaires respiratoires fréquents
- Otites : Aurum, Hepar sulfur, Kalium mur, Kalium sulf, Manganum, Mercurius dulcis
- Rhinites : Hepar sulfur, Kalium bichromicum, Psorinum
- Angines et pharyngites: Causticum, Hepar sulf, Mercurius corrosivus,
- Hypertrophie amygdales, végétations et ganglions : Baryta carb, Sulfur iod, Aviaire et Tuberculinum.
5- Sulfur iodatum
• Amaigri, actif, agité, impatient et fatigable
• Secrétions âcres, irritantes
• Problèmes cutanés (acné, folliculite)
• Affections respiratoires à répétition
• Rhinopharyngites, otites, angines
• Rhinites allergiques parfois avec asthme
• Laryngites
• Trachéo bronchites récidivantes
• Hyper réactivité bronchique
• Son hypertrophie des amygdales et végétations
• Ses ganglions petits, indurés, en chapelet
• < Par la chaleur, les efforts même légers
> Par l’air frais
Posologie
De 9 à 15 CH, de 5 granules par jour à une dose par semaine.
En suite d’affection respiratoire : 1 dose en 15 CH
Complémentaires respiratoires fréquents
• Rhinopharyngites, otites, angines à répétition : Arum tri, Ferrum phos, Hydrastis, Kalium bich, Phytolacca,
Lachesis
• Rhinite allergique (avec ou sans asthme) : Apis, Natrum mur
• Hypertrophie des amygdales et végétations : Baryta iod, Calcarea iod, Silicea
• Adénopathies : Silicea, Tuberculinum
• Laryngites : Argentum nitricum, Causticum, Dulcamara, Manganum
6- Tuberculinum (ou TK)
• Hypersensible, agité et fatigable
• Amaigri malgré bon appétit
• Sensibilité à l’air froid mais besoin d’air frais
• Transpiration au moindre effort
• Infections à répétition (gynécologiques, urologiques)
• Problèmes digestifs : diarrhées récurrentes, explosives
• Problèmes cutanés : eczémas secs ou suintants, dermatites de contact ou allergies cutanées retardées
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• Troubles respiratoires à répétition
• Coryzas spasmodiques
• Pharyngites avec impossibilité d’avaler les solides
• Hypertrophie des amygdales des végétations et des ganglions cervicaux
• Otorrhée chronique jaunâtre
• Laryngites avec enrouement douloureux intermittent
• Trachéites avec toux irritante d’aggravation nocturne qui ne réveille pas
• Bronchites récidivantes
• Asthme allergique
• < Changement de temps, froid humide
� Grand air, repos
Posologie
15 CH, une dose par mois
Complémentaires respiratoires fréquents
- Rhinites : Kalium bich, Pulsatilla
- Laryngites : Arum tri, Causticum, Phosphorus, Spongia
- Toux : Arnica, Chamomilla, Lachesis
- Pneumopathies : Aviaire
7- Aviaire
• Action plus douce que Tuberculinum
• Asthénie, anorexie
• Infections ORL et respiratoires répétées
• Rhinopharyngites à répétition
• Otites congestives à répétition
• Otite séro muqueuse chronique (au début ou en traitement de fond)
• Bronchopneumopathies itératives
• Asthme ou bronchite asthmatiforme
• < Froid humide, l’hiver
> L’été
PPoossoollooggiiee
En aigu : début d’otite congestive aiguë fébrile 15 CH une dose d’emblée
En traitement de terrain : 15 CH une dose par semaine
MRC Psorique
8- Arsenicum album
• Agité, asthénique, anxieux, frileux
• Douleurs brûlantes calmées par applications chaudes
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• Ecoulements peu abondants, brûlants, clairs, irritants
• Dermatoses chroniques pruriantes et brûlantes : eczéma, urticaires, dermatites aiguës
• Syndromes fébriles aigus à recrudescence nocturne
• Problèmes respiratoires
• Rhinite : peu abondante, aqueuse, irritante, excoriante et douleurs sinusiennes
• Pharyngites avec sensation de gorge sèche, brûlante et de constriction ; angines avec fétidité
• de l’haleine
• Otites moyennes aiguës (congestives et suppurées) et chronique (poussée de réchauffement)
• Laryngites à voix rauque et toux sèche, fatigante
• Asthme à recrudescence nocturne
• < Nocturne ; par le froid
> Par la chaleur
Posologie
En aigu : 9 CH 5 granules 3 ou 4 fois par jour
En chronique : 15 CH 1 dose par semaine ou tous les 15 jours
Complémentaires respiratoires fréquents
• Nez : Allium cepa, Arum triphyllum
• Pharynx : Mercurius sol et cyanatus, Kalium bich, Ailanthus
• Oreilles : Belladonna, Capsicum en aigu, Aurum en chronique
• Poumons : Kalium carbonicum, Phosphorus
• Asthme : Ipeca, Antimonium tartaricum, Kalium carbonicum
9- Calcarea carbonica
Versant psorique
• Dermatoses : impétigo, urticaire, acné
• Rhinopharyngites et angines ou amygdalites à répétition
• Hypertrophie des amygdales et végétations
• Hypertrophie des ganglions, non douloureux, mous, mal limités
Versant sycotique
• Ses verrues (de la paume des mains) et molluscum
• Ses sueurs
• Troubles déclenchés ou < par le froid humide
• Rhinorrhée chronique jaunâtre avec croûtes
Complémentaires respiratoires fréquents
• Rhinos à répétition : Belladonna, Ferrum phos, Dulcamara, Hepar sulfur, Phytolacca, Mercurius sol
• Amygdalites, hypertrophie amygdales et végétations : Baryta carb, Calcarea iod, Silicea
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10- Lycopodium
• Coléreux, autoritaire, peureux : « le crampon ».
• Secrétions visqueuses.
• Ses problèmes digestifs (faim vite rassasiée, ballonnement post prandial, acétonémie, constipation,
• migraines, hémorroïdes).
• Ses problèmes cutanés : eczéma, dermite séborrhéique, urticaire chronique
• Ses affections respiratoires à répétition.
• Rhinites chroniques (nez sec la nuit, coulant le jour).
• Angines aiguës ou itératives (à prédominance droite).
• Otites à otorrhée purulente irritante.
• Laryngites (enrouement le soir) et toux irritante.
• < Par la chaleur (sauf angine et hémorroïdes) ; après 16 h.
• > Le froid, le grand air.
Posologie
En aigu : 7 ou 9 CH 5 granules 3 ou 4 fois par jour
En chronique : 15 CH 1 dose par semaine ou tous les 15 jours ou tous les mois
Complémentaires respiratoires fréquents
• Rhinopharyngites, otites : Sticta pulm, Sambuccus, ammonium carb, Kalium bich, Pulsatilla
• Angines aiguës : Belladonna, Mercurius sol
11- Sepia
• Irritable, triste, fatigable, frileux
• Secrétions irritantes, jaunes, verdâtres de mauvaise odeur
• Ses dermatoses : eczéma atopique, mycoses, herpès, acné
• Ses problèmes urinaires : infections récidivantes
• ses problèmes respiratoires :
Rhinite chronique non irritante, abondante
Otorrhée purulente, irritante et sensation d’oreille bouchée
Asthme, bronchite chronique
• < Par le froid, l’humidité
� Par la chaleur
Posologie
En aigu :
9 CH 5 granules 1 ou 2 fois par jour
En chronique : 15 CH 1 dose par semaine ou tous les 15 jours
Complémentaires respiratoires fréquents
- Rhinites : Arsenicum iodatum, Arum tri, Lycopodium
- Otites : Arsenicum album, Hepar sulf
- Asthme et bronchite chronique : Ammonium carb, Antimonium tart, Kalium carb
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12- Sulfur
• Ses antécédents allergiques.
• Son intolérance à la chaleur et à l’eau.
• Ses alternances pathologiques.
• Secrétions irritantes, brûlantes, de mauvaise odeur.
• Ses dermatoses diverses brûlantes et pruriantes.
• Ses orifices rouges, inflammatoires.
• Ses problèmes respiratoires.
• Coryzas à répétition, rhinorrhée chronique, fétide avec croûtes, épistaxis.
• Pharyngite chronique ou angines à répétition avec grosses amygdales violacées.
• Otorrhée chronique, périodique et tympanosclérose.
• Asthme et bronchite chronique avec toux grasse et expectoration verdâtre.
• < Par la chaleur, l’eau, périodiquement.
• > Au grand air, par une élimination (diarrhée).
Posologie
15 CH une dose tous les 15 jours ou tous les mois.
Complémentaires respiratoires fréquents
Arsenicum iod, Nux vomica,
MRC Sycotique
13- Thuya
• Lent, infiltré, inquiet, anxieux, sécrétions épaisses, verdâtres, d’odeur fade ou de moisi.
• Ses dermatoses constructives (verrues, molluscum, polypes).
• Ses problèmes respiratoires.
• Rhinite chronique purulente épaisse, verdâtre, polypose nasale, sinusites frontales et maxillaires à
• douleurs lancinantes.
• Angines récidivantes
• Hypertrophie des amygdales et des végétations
• Otite chronique avec otorrhée purulente, fétide, OSM
• Enrouement surtout matinal
• Adénopathies cervicales augmentées de volume
• Asthme et bronchites hivernaux
• < Par l’humidité froide
• Par la chaleur
Posologie
9 ou 15 CH, 5 granules par jour ou 15 CH, une dose par semaine
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Complémentaires respiratoires fréquents
- Rhinite chronique : Kalium bich, Pulsatilla, Dulcamara
- Bronchites, asthme: Natrum sulf, Kalium carb
- Hypertrophie des amygdales et végétations, amygdalites : Baryta carb, Calcarea carb, Silicea
14- Medorrhinum
• Enfant nerveux, agité, anémique, rachitique.
• Secrétions blanc jaunâtre, irritant ou prurigineux.
• Troubles dermatologiques : micro verrues en amas, molluscum, eczéma suintant, malodorant.
• Troubles respiratoires :
• Coryza aqueux et céphalées frontales
• Rhinorrhée chronique, muqueuse, avec anosmie et jetage postérieur ; polypose naso sinusienne
• Otites séro muqueuses.
• Angines récidivantes.
• Hypertrophie des amygdales et végétations.
• Hypertrophie des ganglions cervicaux.
• Asthme, bronchite chronique.
• < Par la chaleur, le froid, les températures extrêmes ; le matin ; le jour ; à la montagne
• Au bord de mer, par l’humidité tiède ; couché sur le ventre.
Posologie
15 CH, d’une dose par semaine à une dose par mois.
Complémentaires respiratoires fréquents
Nez : Hydrastis, Kalium bich, Kalium carb
Asthme : Bromum
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PPoolllliinnoossee
Posologie
Pour limiter ou tarir les écoulements : 9 CH ou 15 CH, cinq granules quatre ou cinq fois par jour.
Les nez qui coulent
asthmeCoule
salé
sinusiteToux
nocturne
Douleurs
frontales
Catarrhe
tubaire
autres
modalités----chaleurcouchéchaleurAir frais>
Pas de
Air fraisfroidgrand air
matin/soir
air fraischaleur<
++++++++---++++Éternue
irritant
+++
non
irritant
irritant
+++
irritant
+++
irritant
+
non irritant
Œil
irritant
+++
irritant
+++
irritant
+++
non
irritant
brûlant
+++
Irritant
+++
Nez
Naphtal.Aralia
rac.
Ars.iod.EuphrasiaKalium
iod.
Allium
cepa
Les nez qui coulent, suite
toux la
nuit
migraine
prurit nez
tubaire
asthme
catarrhe
tubaire
sinusite
prurit nez
palais
oreilles
anosmie
toux la
nuit
toux
prurit
palpébral
autres
grand air(toux)
----chaleur---->
plein air(générale)
----froidmatin--<
++++ / -+++++++++Éternue
+ / -
irritant
++
doux
+++
doux
+++
irritant
+++
Œil
+++ oucoule+/ -
irritant+/ -+++
irritant+++
doux +++
Nez
Cyclamen
Phleum
prat.Menthol
Sabadilla
Arundo donax
Amm.mur
Ambrosia
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40
Posologie
En dehors d’Apis (15 CH 5 granules trois fois par jour), les autres médicaments sont prescrits en 5 CH cinq granules
trois fois par jour.
Toux la nuit
migraine
Douleurs front
Irritation trachée
Nez à bascule
céphalées
Irritation
VAS et VAI
Douleurs sinus
toux sèche
Toux
OSM
autre
Grand air
(toux)Bord de mer
__ Grand air froid>
Grand air
(général)
Chaud
Le soir
Le jour La nuitle soir chaud<
__ ___Brûlures chémosis
Oeil
Bouché ou coule
Bouché
ou coule
Mucosités
nocturnes
nez bouché
Coryza
++
et nez
bouché
Bouché et sec
Œdème Nez
CyclamenBromumSynapisChloroformeSticta pulm.
Apis
Les nez bouchés
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41
Les médicaments de mode réactionnel
Mode réactionnel psorique et tuberculinique
Arsenicum album
• Pollinose avec rhinorrhée peu abondante, aqueuse, excoriante, brûlante, alternant souvent avec un asthme
ou un eczéma sec.
• Les autres signes : asthénie frilosité, anxiété
Arsenicum iodatum
• Pollinose avec rhinorrhée abondante, aqueuse, brûlante, s’accompagnant d’une sensation d’obstruction et
de sécheresse nasale ; douleurs à la racine du nez et dans les malaires, larmoiement irritant, anosmie.
Plus particulièrement indiqué lorsque la rhinite se complique de manifestations asthmatiques.
Natrum muriaticum
• Rhinorrhée aqueuse excoriante et acre, ou gluante comme du blanc d’œuf cru, avec prurit de la muqueuse
nasale, éternuements matinaux en salves.
• Alternances fréquentes avec des périodes de sécheresse nasale avec anosmie.
• Asthme sec ou hyper sécrétant, en alternance.
• Les autres signes : les dermatoses (herpès labial, eczéma atopique, urticaire chronique, acné. Sécheresse
des muqueuses avec constipation.
• Frilosité mais besoin d’air, maigreur du haut du corps, désir de sel.
Psorinum
• Rhinite allergique périodique sans autre caractère particulier ; asthme périodique (périodicité de un an)
assez caractéristique du médicament.
• Autres signes : dermatoses avec éruptions périodiques ou chroniques, eczéma atopique ou non,
parasitoses cutanées ; troubles digestifs avec météorisme et diarrhée pouvant alterner avec les troubles
cutanés. Frilosité extrême.
Sulfur
• Brutalité et violence des crises ; rhinite spasmodique avec alternance entre obstruction nasale au chaud et
rhinorrhée aqueuse et brûlante au froid ; narines rouges et irritées.
• Alternance ou concomitance avec d’autres manifestations pathologiques : eczéma, céphalées congestives,
conjonctivites, asthme.
Sulfur iodatum
• Médicament surtout du sujet jeune avec fragilité de la sphère O.R.L Moins explosif que Sulfur.
• Rhinorrhée aqueuse, âcre, brûlante, excoriante, avec éternuements en salves et prurit nasal.
• Surinfections fréquentes ; asthme périodique et apériodique.
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Tuberculinum
• Biothérapique du mode réactionnel tuberculinique ;
• rhinorrhée spasmodique et asthme allergiques, sans allergène spécifique.
• Surtout médicament du mode réactionnel chez des patients allergiques, frileux, asthéniques, avec
amaigrissement progressif souvent rapide, à grande fragilité respiratoire avec surinfections, présentant par
ailleurs des dermatoses sèches ou squameuses.
Posologie
- En règle générale 9 ou 15 CH, de 5 granules quotidiens à une dose par semaine.
- Pour Sulfur une dose 15 CH tous les 15 jours ou tous les mois parait suffisante
- Tuberculinum quant à lui sera prescrit en haut dilution 15 CH une fois par mois.
Les médicaments de l’Allergie
PPoolllleennss oouu PPoollllaannttiinnuumm
• Dilution d’un ensemble de différents pollens. Utilisé dans le traitement de fond des allergies respiratoires dues
aux pollens. On peut utiliser aussi des dilutions de pollens particuliers qui existent dans la pharmacopée
homéopathique, exemple pollen de bouleaux. Dilution utilisée 30 CH.
Poumon Histamine
• Fabriqué à partir du poumon de cobaye qui a fait un choc anaphylactique après une intolérance à l’ovalbumine.
Il peut être considéré comme un « anti histaminique homéopathique».
• Médicament de la physiopathologie de la réaction d’hypersensibilité immédiate de type I.
• Il est donc prescrit en 9 ou 15CH, en pathologie aigue ou chronique.
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RRhhiinnoo--SSiinnuussiitteess CChhrroonniiqquueess
Médicaments du mode réactionnel psorique
Arsenicum album
Médicament central du traitement des manifestations respiratoires de nature allergique, périodiques
(pollinose, asthme) ou apériodiques (acariens).
En aigu, les sécrétions sont transparentes, peu abondantes, irritantes, excoriantes et, brûlantes.
En chronique elles sont toujours peu abondantes, brûlantes, et nauséabondes.
On retrouvera d’autres signes caractéristiques :
• la frilosité, l’anxiété
• les dermatoses chroniques
• les problèmes digestifs (œsophagite, gastrite chronique, hépatite chronique, rectocolite
• hémorragique)
• les alternances pathologiques
Chez un patient asthénique frileux anxieux.
Calcarea carbonica
• Rhinorrhée chronique jaunâtre, épaisse, avec croûtes, pouvant évoluer vers une rhinite atrophique ; parfois
volumineux polypes du nez.
• Asthme et bronchite chroniques.
Les autres signes :
• Troubles du métabolisme : lithiases, obésité de sur alimentation.
• Hypertension artérielle par artériosclérose.
• Arthrose et rhumatismes surtout des grosses articulations.
• Dermatoses suintantes, crouteuses et pruriantes.
• Aggravation par le froid, le froid humide.
Chez un patient lent, frileux, asthénique, présentant des sueurs acides.
Graphites
Rhinite chronique avec éternuements, sécheresse nasale alternant avec rhinorrhée muqueuse, visqueuse,
purulente ou sanguinolente, excoriante, fétide, crouteuse.
Enrouement cataménial.
• Tendance à l’obésité ; ralentissement du métabolisme, hypothyroïdie, insuffisance ovarienne.
• Dermatoses variées, suintantes, mellicériques, ou squameuses.
• Troubles digestifs (entérocolites chroniques).
• Rhumatismes chroniques.
• Aggravation par le froid humide.
Chez un patient anxieux et dépressif.
Lycopodium
Sécheresse et obstruction nasale surtout nocturnes et catarrhe nasal chronique muco purulent le jour avec
croûtes.
Les autres signes :
• Fragilité hépato digestive : dyspepsie et ballonnements, pyrosis, ulcères gastriques à répétition ; migraines,
constipation.
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• Les lithiases vésiculaires ou urinaires, les urines rouges et sableuses,
• La goutte.
• Des problèmes cutanés : urticaire chronique, eczéma atopique, psoriasis, hyperkératose
• fissuraire du talon droit.
• Artériosclérose précoce
Chez un patient autoritaire, coléreux, irritable et manquant de confiance en lui.
Psorinum
Rhinite chronique jaune épais, fétide, avec obstruction nasale, croûtes et anosmie ; jetage postérieur.
Rhinite allergique intermittente (pollinose) ou persistante (acariens).
Asthme périodique allergique ou par sensibilité au froid.
Les autres signes :
• Troubles cutanés : eczéma atopique ou non, parasitoses (gale), mycoses cutanées ou unguéales, impétigo,
herpès.
• Troubles digestifs : météorisme, flatulences, diarrhées putrides où constipation, parasitoses intestinales
récidivantes.
• Troubles nerveux : céphalées chroniques, migraines périodiques, dépression chronique ou cyclique, anxiété.
Chez un patient d’une extrême frilosité, faible physiquement et psychiquement.
Sepia
Rhinorrhée chronique épaisse, abondante, non irritante Asthme aggravé à la mer.
Les autres signes : troubles du tissu de soutien
• Troubles circulatoires avec stase veineuse, varices et hémorroïdes ;
• Troubles digestifs avec dyspepsie, sensation de vide stomacal, constipation, migraines, nausées et
• vomissements
• Infections urinaires et génitales, fibromes, prolapsus ;
• Troubles cutanés avec herpès labial ou génital d’aggravation prémenstruelle, eczéma des plis de
• flexion, psoriasis, chloasma
Chez un patient dépressif frileux et asthénique amélioré par l’exercice soutenu.
Sulfur
• Rhinorrhée chronique fétide avec croûtes et tendance aux épistaxis, nez tantôt sec et obstrué, tantôt
coulant avec rhinorrhée spasmodique aqueuse, brûlante, irritant le bord narinaire. (NARES)
• Asthme sécrétoire à recrudescence nocturne amélioré à l’air frais.
Les autres signes :
• Antécédents d’atopie ;
• Troubles cutanés divers : eczéma atopique ou de contact, urticaire ;
• Troubles circulatoires : HTA labile débutante et longtemps bien supportée, bouffées de chaleur, vertiges
• Troubles articulaires avec rhumatismes aigus et chroniques, lombalgies
• Troubles digestifs : dyspepsie, brûlures gastriques, pyrosis, congestion hépatique, colopathie, diarrhée
brûlante impérieuse matinale,
• Chez un patient « bon vivant », intolérant à la chaleur, aux éliminations brûlantes et irritantes avec rougeur
des orifices.
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Médicaments de mode réactionnel tuberculinique
Calcarea phosphorica
• Rhinite chronique avec rhinorrhée excoriante au froid, et obstruction nasale au chaud ; possibilité de
polypose nasale.
• Fragilité respiratoire au moindre refroidissement avec bronchites et pneumopathies répétées.
Les autres signes :
• Hypertrophie des adénopathies cervicales
• Céphalées à l’effort intellectuel ; anémie et fatigabilité ;
• Rhumatismes chroniques aggravés au printemps, en automne, par le froid humide,
Chez un patient agité, fatigable et frileux
Natrum muriaticum
Coryza spasmodique apériodique souvent en relation avec une allergie aux acariens ; rhinorrhée matinale
jusque 10 heures du matin ; asthme sec ou hyper sécrétant en alternance.
Les autres signes :
• Hyperthyroïdie, avec amaigrissement du haut du corps.
• Troubles digestifs avec digestion difficile et constipation, soif vive et désir de sel, langue en carte de
• géographie.
• Troubles cutanés : herpès, eczéma atopique, urticaire chronique, dermographisme.
• Lombalgies chroniques.
• Céphalées et migraines.
Chez un patient frileux plutôt introverti mais susceptible, aggravé par la consolation.
Phosphorus
Rhinite spasmodique aqueuse en aigu, et rhinorrhée chronique jaune verdâtre, sanguinolente.
Bronchopathie chronique avec dyspnée intense.
Les autres signes :
• Les troubles de l’hémostase avec saignements abondants au niveau de toutes les muqueuses.
• Les troubles digestifs : stéatose hépatique, cirrhose, pancréatite chronique, ulcère gastroduodénal.
• Troubles rénaux avec néphrite, néphropathie diabétique.
• Troubles neurologiques : affection dégénérative, neuropathie, névrite et polynévrite, vertiges.
• Troubles psychiques avec des pressions alternantes avec des périodes d’excitation, de colère ;
• Spasmophilie.
Chez un patient anxieux, frileux, hyperactif mais fatigable.
Pulsatilla
Rhinite chronique avec écoulement était, verdâtre, doux, non irritant, s’accompagnant volontiers d’une perte
du goût de l’odorat.
Obstruction nasale le soir aggravée dans une chambre chaude.
Les autres signes :
• Troubles digestifs : dyspepsie avec intolérance aux graisses.
• Troubles gynécologiques : dysménorrhée, leucorrhées purulente peu ou pas irritante.
• Troubles veineux : érythrocyanose des extrémités, varicosités du visage, des cuisses et des jambes, varices.
• Troubles neuropsychiques : certains syndromes dépressifs, insomnie d’endormissement avec anxiété.
Chez un patient doux, timide, à l’humeur changeante, frileux avec besoin de grand air, aux symptômes
variables.
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Silicea
Rhinorrhée chronique, purulente, irritante et fétide avec croûtes, épistaxis et anosmie.
Bronchite chronique, suppuration des dilatations des bronches.
Les autres signes :
• Tendance générale à la suppuration.
• Tendance aux parasitoses.
• Dermatoses suintantes surinfectées.
Mycoses récidivantes
• Urétrites et prostatites chroniques, métrites avec leucorrhées purulentes excoriante et brûlantes.
• Troubles ostéo articulaires : tendance aux fractures, retard du cal osseux, coccygodynie, fistule osseuse,
pyorrhée alvéolo dentaire.
• Troubles digestifs avec constipation, parasitoses intestinales, diarrhée chronique des syndromes de
malabsorption.
• Troubles neuropsychiques : troubles de l’attention et de la mémoire, difficultés de concentration, syndrome
d’échec, céphalées chroniques.
Chez un patient fatigué, frileux, nerveux, hypersensible, têtu, avec adénopathies cervicales.
Sulfur iodatum
• Rhinorrhée chronique purulente, jaune verdâtre, excoriante, striée de sang, avec croûtes et anosmie ;
• rhinites allergiques per annuelles, rhinite pollinique se compliquant parfois d’asthme ; hyper réactivité
bronchique.
Les autres signes :
• Rhinopharyngites et angines récidivantes avec petites adénopathies et hypertrophie des
• amygdales et des végétations.
• Troubles dermatologiques : folliculites, sycosis.
• Troubles métaboliques : amaigrissement progressif.
• Troubles rhumatologiques : poussées inflammatoires arthrosiques, arthrites réactionnelles,
• Chez un patient agité, amaigri, anorexique, craignant la chaleur.
Tuberculinum
• Médicament surtout utilisé en tant que biothérapique du mode réactionnel tuberculinique, avec ses
affections O.R.L. récidivantes de périodicité variable, ses troubles cutanés avec eczéma, dermatoses sèches ou
squameuses, mycoses cutanées, sa transpiration, ses céphalées à l’effort intellectuel, ses migraines, chez un
patient maigre, prenant froid très facilement, hypersensible, agité mais fatigable.
Médicaments de mode réactionnel sycotique
Medorrhinum
Rhinorrhée chronique muqueuse, blanc jaunâtre, avec obstruction nasale chronique est anosmie ; catarrhe
traînant du cavum ; asthme et bronchite chronique améliorés à la mer.
Les autres signes :
• Dermatoses vésiculeuses et prurigineuses, micro verrues en amas, molluscum, condylomes, polypes.
• Troubles rhumatismaux avec atteinte des grosses articulations.
• Chez un patient agité, précipité pour qui le temps passe trop lentement, pouvant par ailleurs présenter une
tendance dépressive et/ou obsessionnelle.
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Natrum sulfuricum
• Rhinorrhée muqueuse jaune verdâtre souvent irritante, avec jetage postérieur salé, épais, adhérent.
Obstruction nasale surtout nocturnes par des mucosités.
• Bronchite chronique avec le bronchorrhée abondante aggravé par temps humide ; asthme productif
aggravé par l’humidité, le brouillard, vers 4 – 5 heures du matin et à la mer.
Les autres signes :
• Troubles digestifs avec dyskinésie biliaire, diarrhée matinale.
• Troubles articulaires avec rhumatismes du rachis lombaire, des genoux, de la hanche droite des chevilles.
• Troubles cutanés avec dermatoses desquamantes à larges squames laissant voir un épiderme d’aspect
faussement humide ; eczéma, psoriasis.
• Excroissances verruqueuses : condylomes, papillome.
• Troubles neuropsychiques avec vertiges (syndrome subjectif des traumatisés crâniens), syndrome dépressif.
Chez un patient irritable, corpulent, cellulitique, très sensible à l’humidité, a comportement lent, apathique,
indolent.
Sepia
• Dans son versant sycotique surtout caractérisé par les infections génito urinaires chroniques ; au plan O.R.L.
on retrouve la même rhinorrhée chronique épaisse abondante non irritante.
• Les autres signes sont identiques.
Thuya
• Rhinorrhée chronique purulente, épaisse, verdâtre ; nez bouché au chaud et rhinorrhée à l’air frais ;
catarrhe chronique du cavum ; polypose nasale.
• Ulcérations douloureuses de la muqueuse nasale avec croûtes fétides brunes ou verdâtres ; rhinite
atrophique.
• Bronchite chronique avec expectoration de mucosités verdâtres.
Les autres signes :
• Troubles digestifs : dyspepsie, flatulences, borborygmes, polypes intestinaux ne saignant pas,
• fissures anales.
• Troubles urinaires : urétrites chroniques et cystites à répétition, prostatites chroniques, polypes vésicaux.
• Troubles génitaux : fibromes utérins, condylomes.
• Troubles articulaires : douleurs rhumatismales et sensation d’avoir « les os en verre ».
• Troubles cutanés : verrues d’aspects divers pouvant saigner facilement ; dermite séborrhéique du visage,
urticaire chronique, sueurs abondantes et malodorantes.
Chez un patient agité, anxieux avec idées obsédantes sur fond dépressif, avec tendance à la surutilisation.
Posologie
En règle générale, les médicaments de mode réactionnel sont prescrits en 9 CH ou 15 CH à raison d’une dose
par semaine ou tous les 15 jours.
Ils peuvent être également utilisés au début des traitements en basse ou moyenne dilution, 5 ou 7 CH, cinq
granules par jour, associé aux doses en 15 CH selon la technique de double dilution.
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Médicaments symptomatiques
Allium cepa
Arsenicum album
Arsenicum iodatum
Ammonium Mur.
Graphites
Kalium bichromicum déjà vus
Kalium muriaticum (Boîte à outils Rhinopharyngites)
Mercurius Solubilis et pollinose
Nux vomica
Natrum muriaticum
Pulsatilla
Sabadilla
Silicea
Sulfur
Alumina
• Rhinorrhée chronique, épaisse, jaunâtre, avec jetage postérieur fait de mucosités adhérentes, visqueuses
avec tic de raclement. Croûtes verdâtres et fétides.
Argentum nitricum
• Jetage postérieur muqueux clair ou muco purulent obligeant à racler avec sensation d’écharde au niveau du
pharynx.
Asa foetida
• Rhinorrhée très fétide, sanguinolente, avec sensation de nez bouché
Aurum
• Rhinorrhée très fétide, avec narines ulcérées, obstruées par des croûtes. Douleurs nocturnes dans les os du
nez. Rhinite atrophique.
Cadmium sulfuricum
• Rhinite chronique sanguinolente avec nécrose des os du nez, parfois polypes. Rhinite atrophique.
Elaps
• Catarrhe naso-pharyngé avec obstruction, croûtes verdâtres, et sensations subjectives de mauvaise odeur et
douleurs à la racine nez. Repos
Kalium carbonicum
• Rhinite chronique avec obstruction nasale aggravée dans une chambre chaude, avec rhinorrhée purulente,
épaisse, fétide, jaune verdâtre pire le matin
Lachesis
• Rhinorrhée aqueuse spasmodique, avec douleurs sinusiennes intenses gauches pires à l’arrêt de
l’écoulement.
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Luesinum
• Rhinorrhée jaune verdâtre, croûteuses, fétide, avec obstruction nasale pires la nuit. Catarrhe chronique du
cavum.
• Biothérapique du mode réactionnel luétique.
Nitricum acidum
• Rhinorrhée aqueuse la nuit, jaunâtre le jour, irritante, excoriante, malodorante, sanguinolente, avec croûtes
et ulcérations.
Sanguinaria
• Rhinites à répétition au moindre froid ; rhinites allergiques particulièrement pollinique avec hypersensibilité
aux odeurs.
• Polypose nasale avec polypes rouges hémorragiques.
Posologie
Les médicaments d’action locale seront utilisés en basse dilution, 5 ou 7 CH, 5 granules une ou deux fois par
jour.
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Polypose Naso Sinusienne
I- Les médicaments « Psoriques »
Médicaments d’action locale
Apis mel.
• Muqueuse nasale pale, œdématiée avec polypes translucides, sensations de piqûres, de brûlures > par le
froid.
• 15 CH 1 ou 2 fois/jour
Phosphorus
• Polypes saignant facilement, surtout a gauche ; éternuements fréquents.
• Sécheresse alternant avec un écoulement abondant et prurit nasal.
• Tendance aux épistaxis ; hypersensibilité de l’odorat
• Diarrhée nocturne
• < Par les changements de temps, le froid
• 9 CH 1 fois /jour
Reserpinum
• Blocage nasal complet par les polypes.
• Irritation pharyngée, larmoiement et hyper salivation.
• 5 CH 2 fois /jour
Sanguinaria ou Sanguinarina nitrica
• Coryza spasmodique abondant ou secrétions épaisses jaunâtres, irritantes. Nez bouché par les polypes, avec
douleurs brûlantes de la région frontale.
• 5 CH 1 fois/jour
Silicea
• Polypose en équilibre avec l’hyperhidrose ; perte de l’odorat, surinfections fréquentes (sinusites)
• < par le froid, > par la chaleur
• 9 CH 1 fois/jour
Teucrium
• Polypes avec larmoiement et éternuements.
• Coryza chronique et obstruction nasale.
• Toux irritante et prurit anal.
• 5 CH 1 ou 2 fois/jour
Les médicaments de terrain
Seront surtout concernés les médicaments à tropisme respiratoire et digestifs (point faible du psorique) :
Selon leurs signes caractéristiques nous pourrons envisager :
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Calcarea phos.
Lycopodium
Nux vomica
Phosphorus
Psorinum
Sulfur
Sans oublier un médicament physiopathologique, Poumon histamine.
Donnés en 9 ou 15 CH en doses hebdomadaires
II- LES MEDICAMENTS SYCOTIQUES (et luétiques)
Les médicaments d’action locale
Calcarea carbonica
• Polypes clairs, rhinite muco purulente et obstruction nasale.
• Sans oublier les sueurs, sa peau, ses problèmes digestifs.
• < Froid, humidité et > temps sec.
• Même posologie
Conium
• Productions indurées diverses, prurit nasal entraînant un grattage jusqu’au sang.
• < Nocturne et > par la chaleur
• 5 CH 1 fois/jour
Hydrastis
• Ecoulement jaunâtre ; rhino sinusite chronique.
• < Air frais, vent sec et froid
• Même posologie
Kalium bichromicum
• Bouchons muqueux et ses céphalées sus orbitaires droites ; < par le froid sec.
• (médicament luétique)
• Même posologie
Kalium nitricum
• Douleurs de la face et du front par mauvaise ventilation sinusienne liée aux polypes.
• Toux sèche < le matin
• Asthme < froid humide.
• Même posologie
Lemna minor
• Rhinite muco purulente abondante et fétide. Polypes et croûtes
• Anosmie +/- agueusie
• < Le matin, par le froid humide
• Même posologie
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Nitricum acidum
• Rhinite jaunâtre excoriante, obstruction nasale et nez douloureux.
• Enrouement, verrues, ulcérations diverses, tendance hémorragique, sueurs irritantes fétides
• < La nuit, par le froid.
• Même posologie
Silicea
Déjà vu, devenu sycotique dans son évolution. 9 CH 1 fois/j
Thuya
La polypose nasale, la rhinite purulente chronique, les tumeurs diverses, l’aggravation par l’humidité.
5 CH 1 fois/j
Les médicaments de terrain
Nous retrouverons les grands classiques :
Calcarea carb.
Dulcamara
Natrum sulfuricum
Medorrhinum
Thuya
Proposés en 15 CH en doses hebdomadaires.
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Bronchite Chronique et BPCO I- Médicaments d’action locale
Médicaments de toux sèche
Drosera
• 15 CH, 5 granules 4 ou 5 fois/jour
• Toux coqueluchoïde, quinteuse Rumex
• 5 CH, 5 granules 4 ou 5 fois/jour
• Toux à la moindre inhalation d’air frais Sambuccus
• Même posologie
• Dyspnée laryngée avec la toux Sanguinaria
• 5 CH, 5 granules 3 fois/jour
• Congestion de visage, filets de sang dans l’expectoration Médicaments de toux productive
Antimonium tartaricum
• Toux productive, grosse râles sous crépitants, expectoration difficile.
• 5 – 7 CH, 5 granules 3 fois/jour Blatta orientalis
• Expectoration épaisse avec encombrement important et asthme sur bronchite chronique.
• 5 – 9 CH, 5 granules 3 fois/jour Ipeca
• Toux émétisante, râles fins, crachats hémoptoïques, langue propre.
• 5 CH, 5 granules 3 fois/jour Kalium bichromicum
• Expectoration jaune et compacte ; sinusites associées fréquentes et douleurs rhumatismales ou myalgies en «point ».
• Même posologie Mercurius solubilis
• Toux grasse redoublée à prédominance nocturne ; pharyngite et angines volontiers associées à la maladie bronchique et pulmonaire ; langue blanche et sueurs nocturnes.
• Même posologie
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Phellandrium
• Expectoration purulente de mauvaise odeur et douleurs thoraciques droites transfixiante.
• Même posologie. Senega
• Abondante production de muco pus difficile à expectorer ; très utilisé chez le patient âgé et dans tous les cas de dyspnée avec hypersécrétion.
• Même posologie. Stannum
• Toux importante, douloureuse, aggravée en voulant parler ; expectoration abondante, visqueuse, épaisse, tenace, muqueuse ou muco purulente, parfois fétide ou striée de sang ; dyspnée au moindre effort.
• Même posologie. Médicaments de suppuration
Hepar sulfur
• Expectoration franchement purulente, de mauvaise odeur, avec douleurs thoraciques lancinantes.
• 9 CH 5 granules 2 fois/jour II- Médicaments d’action générale
Arsenicum album
• 9 – 15 CH, 5 granules 1 ou 2 fois/jour
• Anxieux, agité et fatigué, amaigri et pessimiste ; douleurs brûlantes dans la poitrine avec la toux ;
• insomnie.
• Réveil à une heure du matin avec toux, expectoration, dyspnée et pensées morbides ;
• État général médiocre, maigrit et s’aggrave de crise en crise.
• L’état général est compromis et la chronicité souvent ancienne. Carbo vegetabilis
• 15 CH, 5 granules 1 ou 2 fois/jour
• Asphyxié avide d’oxygène ; besoin d’être éventé ;
• dyspnée intense, lèvre cyanose et, visage et corps moite et froid, ventilation respiratoire voisine de zéro ;
• sujet souvent obèse.
• Souvent associé à Antimonium tartaricum. Causticum
• 9 CH, 5 granules 1 fois/jour
• Sujet âgé, ralenti, raide, avec petit déficit sensorimoteur ;
• toux rauque et voix rauque douloureuse ; douleurs thoraciques brûlantes ; la toux douloureuse irradie aux hanches avec incontinence urinaire ;
• Encore plus de sclérose tissulaire, de fibrose et d’insuffisance ventilatoire permanente que chez Thuya. Kalium carbonicum
• 9 CH, 5 granules 3 fois/jour
• Frileux et fatigué ; Se réveille à deux heures du matin avec toux et expectoration avec dyspnée ; dyspnée au moindre effort et petits œdèmes ; répercussions cardiaques de règle.
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55
Natrum sulfuricum
• 9 – 15 CH, 1 dose par semaine
• Exacerbation de la bronchite toujours en automne ou par temps humide ;
• Sécrétions verdâtres très abondantes ;
• Atteinte de la basse pulmonaire gauche.
• État général non compromis. Phosphorus
• 9 – 15 CH, 5 granules 2 fois/jour
• Évolution marquée par des épisodes rapidement alarmants et des hémoptysies ;
• Epuisement suivi de récupération rapide mais transitoire ;
• Expectoration striée de sang, trachée douloureuse avec sensation de brûlure et participation laryngée fréquente.
Pulsatilla
• 5 – 9 – 15 CH, 5 granules de 4 à 1 fois/jour
• Bronchite chronique encore au stade débutant ;
• Toux sèche la nuit et productive le jour ; expectoration très abondante, épaisse, jaune, sans douleur trachéobronchique ;
• Début de dyspnée avec besoin d’air frais, et aggravation dans les locaux fermés et chauds. Silicea
• 9 – 15 CH, 1 dose par semaine
• Suppuration ancienne d’un sujet amaigri, affaibli, frileux et transpirant ;
• Expectoration épaisse, en amas jaunâtres ou verdâtres ; évolution sur le mode sycotique par les nombreux traitements antibiotiques prescrits pour les nombreuses surinfections. Sulfur
• 15 CH, 1 dose par semaine ou tous les 15 jours
• Souvent anciennes, les bronchites de sulfur restent longtemps bénignes en raison de sa réactivité ;
• Expectoration de mauvaise odeur, signant souvent une dyspnée asthmatique associée ;
• Intervalle libre entre les crises sans symptômes ;
• Alternance ou concomitance avec d’autres pathologies. Sulfur iodatum
• 9 – 15 CH, 1 dose par semaine Chez les sujets plus jeunes ou lorsqu’une pathologie O.R.L. est associée. Thuya
• 9 – 15 CH, 5 granules 1 fois/jour ou 1 dose par semaine
• Expectoration muco purulente,
• Thorax globuleux d’emphysème ; météorisme digestif qui aggrave la dyspnée ;
• Papillomes, verrues et néoformations bénignes ;
• Surinfections fréquentes par mycose et aspergillose.
• Emphysème et sclérose signent une situation chronique et irréversible.
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AAsstthhmmee
I- Médicaments d'action locale Médicaments de spasmes Aralia racemosa
• 5 CH 5 granules vers 20 heures.
• Crises d’asthme avec quintes de toux chaque soir au coucher. Arsenicum album
• 9 CH, 5 granules au coucher.
• Oppression qui précède et suit une phase de toux.
• Les crises finissent par un abondant rejet de mucosités blanchâtres.
• Aggravation entre 1 et 3 heures du matin.
• Malade agité, anxieux.
Arsenicum iodatum
• 9 CH, 5 granules matin et soir.
• Toux spasmodiques, répétitives, souvent d’origine allergique ou favorisée par l’inhalation de substance irritante. Cuprum
• 5 CH, 5 granules 2 3 fois/jour.
• Crises d’asthme déclenchées par l’inhalation d’air froid.
• Toux sèche spasmodique améliorée en buvant un peu d’eau froide. Drosera
• 15 CH, 5 granules 3 fois/jour.
• Dyspnée avec quintes de toux sèche et voyante avec cyanose temporaire du visage. Aggravation en parlant, en riant. Lachesis
• 9 – 15 CH, 5 granules 2 fois/jour.
• Suffocation avec congestion, aggravation le matin, le soir au coucher et après avoir dormi. Intolérance aux vêtements serrés, besoin d’air.
• Aggravation en période prémenstruelle et à la ménopause. Sambucus
• 5 CH, 5 granules 2 ou 3 fois/jour.
• Dyspnée suffocante avec quinte brutale de toux à voyante ; obstruction nasale. Médicaments d’hypersécrétion muqueuse
Ammonium carbonicum
• 9 CH, 5 granules 2 ou 3 fois/jour
• Dyspnée sifflante avec toux irritante, maximale vers trois heures du matin par accumulation de sécrétions bronchiques épaisses, difficiles à expectorer ; grande faiblesse et palpitations concomitantes.
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Antimonium tartaricum
• 5 – 9 CH, 5 granules 3 à 4 fois/jour
• Dyspnée avec sécrétions abondantes, difficile à expectorer. Gros râles muqueux à l’auscultation.
• Signes d’hypercapnie avec sueurs, somnolence, pâleur et abattement. Blatta orientalis
• 5 – 9 CH, 5 granules 3 fois/jour
• Gros encombrement bronchique avec ronchus et sibilances.
• Crises en rapport avec un allergène (poussières de maison, acariens...) Ipeca
• 5 CH, 5 granules 3 fois/jour
• Toux spasmodique émétisante avec râles fins disséminés ; état nauséeux, hypersialorrhée et langue propre. Kalium carbonicum
• 9 – 15 CH, 5 granules 2 fois/jour
• Sécrétions difficilement rejetées avec expectoration grisâtre, semblable à des grains de tapioca.
• Crises surtout entre 2 et 4 heures du matin.
• Amélioration en position assise, le thorax penché en avant, les coudes sur les genoux ; patient fatigué, frileux, hypersensible. Senega
• 5 CH, 5 granules 2 ou 3 fois/jour
• Toux avec une grande accumulation de mucosités, râles et sifflements ;
• Expectoration difficile de mucus visqueux, filandreux.
II- Médicaments de terrain
Posologie : Ils seront prescrits en 9 – 15 ou 30 CH à raison de 1 dose hebdomadaire ou 5 granulés tous les jours. Médicaments de mode réactionnel psorique ou psoro tuberculinique
Arsenicum album
• Asthme souvent d’origine allergique ;
• Alternance entre les différentes manifestations pathologiques du médicament : dermatoses, troubles digestifs, rhinites.
• Frilosité, inquiétude pendant les crises, aggravation nocturne, classiquement de 1 heures à 3 heures du matin, avec besoin d’air frais malgré la frilosité.
• Patient anxieux, affaibli, de tempérament méticuleux. Calcarea carbonica
• Crises d’asthme avec râles humides souvent déclenchées par temps froid et humide.
• Concomitance et antécédents d’eczéma ou d’affections O.R.L. ou de bronchites à répétition.
• Morphologie caractéristique souvent retrouvée. Lycopodium
• Asthme avec toux sèche spasmodique respiration sifflante et oppression thoracique.
• Sécheresse et obstruction nasale avec battement des ailes du nez. Fragilité hépato digestive, dermatoses,
• Aggravation entre 16 heures et 20 heures.
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Natrum muriaticum
• État catarrhale périodique des muqueuses O.R.L. et pulmonaire avec aggravation matinale régulière vers 10 heures. Asthme allergique printanier.
• Asthme aggravé dans une chambre chaude, amélioré au grand air.
• Aggravation des crises entre 1 heure et 3 heures du matin, et en bord de mer.
• Boulimie, soif intense, désir de sel, frilosité, et tendance dépressive. Nux vomica
• Asthme spasmodique allergique avec toux sèche, fatigante, surtout nocturne déclenchée par l’inhalation d’air froid.
• Troubles digestifs, somnolence post prandiale.
• Hyperesthésie de tous les sens, irritable, coléreux, asthénique, frileux avec hypersensibilité aux courants d’air. Phosphorus
• Toux sèche, douloureuse, aggravée le soir, jusque minuit, en passant du chaud au froid, avec oppression respiratoire et battement des ailes du nez.
• Tendances hémorragies, laryngites, gastro-entérite.
• Hypersensible à son environnement, fatigable. Pulsatilla
• Asthme compliquant des affections O.R.L. ou pulmonaires. Asthme avec toux productive le jour, sèche la nuit, aggravée en position couchée et par la chaleur, obligeant à s’asseoir dans son lit. Expectoration épaisse, jaune verdâtre.
• Troubles circulatoires avec stase, intolérance aux graisses, variabilité des symptômes, frilosité avec besoin d’air frais. Sepia
• Toux coqueluchoïde le soir, la nuit, avec expectoration purulente, fétide, abondante, de goût salé.
• Troubles circulatoires avec stase veineuse, varices ;
• Asthénie et frilosité ;
• Ptose viscérale, tendance dépressive avec désir de solitude, irritabilité. Médicaments de mode réactionnel sycotique
Causticum
• Toux imitative, rauque, douloureuse, aggravée à l’expiration, améliorée par une gorgée d’eau froide.
• Quand elle est présente, expectoration difficile.
• Troubles rhumatologiques (en raidissement), verrues, asthénie, frilosité.
• Aggravation par le froid sec et amélioration par le temps humide et pluvieux. Medorrhinum
• Asthme avec toux sèche nocturne améliorée couchée sur le ventre.
• Asthme amélioré au bord de la mer, par le temps humide, aggravé ou déclenché par le froid sec.
• Infections O.R.L. et génitales traînantes et récidivantes, verrues confluentes, molluscum, eczéma.
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Natrum sulfuricum
• Asthme catarrhale aggravée en fin de nuit (de 4 à 5 heures du matin), avec expectoration verdâtre et abondante, aggravée par temps humide.
• Dermatoses desquamantes, arthralgies et arthrose, coryza chronique, avec terrain dépressif et irritabilité.
• Aggravation générale par l’humidité froide ou chaude. Thuya
• Asthme avec les sensations d’oppression par accumulation de mucosités ; expectoration verdâtre, épaisse.
• Asthme par temps froid et humide.
• Rhinite allergique persistante, polypose nasale, infections urinaires et génitales chroniques, verrues, cellulite ou les pommettes localisées.
• Agitation anxieuse avec idées obsédantes sur fond dépressif.
• Tendance aux somatisations.
III- Médicaments étiologiques
Allergie
Apis
• 15 CH, 5granules toutes les heures
• Allergie avec inflammation aiguë et œdème
• Poumon histamine : 15 CH, 5 granules 1 ou 2 fois/jour
• Médicament de la physiopathologie de la réaction d’hypersensibilité immédiate de type I. Blatta
• 15 CH, 5 granules le soir
• Médicament utilisé en aigu sur encombrement bronchique, et en haute dilution sur étiologie allergique. Pollens
• 15 CH, 5 granules 1 ou 2 fois / jour
• Médicament étiologique des allergies au pollen de graminées D.Pter
• 9 ou 15 CH, 5 granules le soir
• Médicament étiologique dans les allergies aux acariens de maison. Troubles barométriques
Aconit
• 9 CH, 5granules 3 ou 4 fois / jour pendant 48h
• Asthme déclenché par temps froid et sec 1 fois /jour Dulcamara
• 5 CH, 5ganules 1 fois / jour
• Médicament d’asthme déclenché par le froid humide, le refroidissement, le brouillard ; médicament draineur des muqueuses respiratoires.
Natrum sulfuricum
• 15 CH, 1dose par semaine,
• Asthme aggravé ou déclenché par l’humidité froide ou chaude.
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SSttrreessss
Ignatia
• 9-15 CH, 5 granules par jour ou 1 dose dès le début des troubles
• Médicament d’asthme déclenché par une émotion, un choc affectif, un chagrin, une contrariété.
• Amélioré par la distraction. Staphysagria
• 9-15 CH, 5 granules 1 fois / jour
• Asthme déclenché par colère, frustration, situation ressentie comme injuste. Médicaments d’action locale
Allium cepa
• 5 CH, 5 granules 2 ou 3 fois/jour
• Effet anti asthmatique et entier allergique ; rhinite claire irritante, toux rauque spasmodique. Apis
• 15 CH, 5 granules toutes les heures
• Antiallergique, anti-inflammatoire, œdème muqueux.
Bryonia
• 5 CH, 5 granules 1 ou 2 fois/jour
• Action anti-inflammatoire corticoïde like. Sécheresse des muqueuses ;
• toux sèche douloureuse, aggravée au moindre mouvement. Dulcamara
• 5 CH, 5 granules 1 fois par jour
• Action anti-inflammatoire muqueuse et sécrétions bronchiques hivernales déclenchées ou aggravées par l’humidité froide Ferrum phosphoricum
• 5 CH, 5 granules 1 ou 2 fois par jour
• Action anti-inflammatoire par inhibition des radicaux libres. Toux sèche spasmodique douloureuse avec expectoration jaunâtre ou striée de sang. Bromum
• 5 CH, 5 granules 2 ou 3 fois par jour
• Irritation des muqueuses respiratoires ; toux croupale, sifflante, spasmodique.
• Asthme amélioré au bord de la mer. Iodum
• 5 ou 7 CH ceci, 5 granules 2 ou 3 fois par jour
• Action inflammatoire sur les muqueuses respiratoires, avec toux rauque, croupale.
• Amaigrissement et adénopathies. Manganum
• 5 ou 9 CH, 5 granules 1 fois par jour
• Protection contre les radicaux superoxydes.
• Inflammation descendante des voies respiratoires, tout sèche, asthénie intense.
• Aggravation par le froid humide.
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Médicaments possibles selon l’horaire de survenue de la crise
Réveil : Lachesis 10 heures, milieu de matinée : Natrum muriaticum 11 heures, fin de matinée : Sulfur Après le repas : Nux vomica Vers 16 heures : Lycopodium
Dans la soirée : Lachesis
Au coucher : Aralia racemosa Avant minuit : Drosera Minuit : Sambuccus 1 heure à 3 heures : Arsenicum album Vers 3 heures : Nux vomica Entre 2 et 4 heures : Kalium carbonicum
«Thérapeutique homéopathique : Schémas et Protocoles» des Dr J. Boulet, Dr A. Demonceaux, Dr F. Donner, Dr Y. Lévêque. Editions CEDH - 2007 - 2ème impression octobre 2009«Thérapeutique homéopathique - Tome 1 : Possibil ités en pathologie aiguë» des Dr JB. Crapanne, Dr H. Dancer, Dr J. Jouanny, Dr JL. Masson. Editions CEDH - Février 2009 - 4ème édition
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Fiche thérapeutique homéopathique
Otites
congestives
aiguës
récidivantes
Systématiquement
Traitement de la crise
3 granules de chaque 4 fois par jour
Ferrum phosphoricum 9 CH Capsicum annuum 9 CH Belladonna 9 CH
5 granules 3 fois par jour 1 dose unique
Si la douleur est nocturneet calmée au chaud
Si poussée dentaire Si l’otite congestives’accompagne d’une diarrhée
Arsenicum album 9 CH Chamomilla vulgaris 15 CH Paratyphoïdinum B 15 CH
Pourquoi l’homéopathie ?
L’otite congestive aiguë se caractérise par une inflammation brutale du tym-
pan. Elle est la conséquence d’une affection virale (90% des cas). Il n’y a pas
lieu de prescrire des antibiotiques dans l’otite congestive aiguë (conférence
de consensus). Les complications sont fréquentes, surinfections (otites
moyennes aiguës) en particulier chez les enfants de moins de 2 ans. Les
récidives sont la règle, elles conduisent très souvent à l’installation d’une
otite séro-muqueuse avec un catarrhe tubaire résistant aux traitements
classiques.
L’apport de l’homéopathie :
> Le traitement homéopathique permet d’agir très vite sur la douleur.
> Il permettra d’éviter l’évolution vers une otite moyenne aiguë.
> Il permettra un espacement puis une disparition des récidives et
évitera ainsi l’apparition d’un catarrhe tubaire chronique (otite séro-
muqueuse).
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LES SYMPTÔMES CARACTÉRISTIQUES
Prévention des récidivesLes chefs de file des modes réactionnels psoro-tuberculiniques
Les grands médicaments des modes réactionnels chroniques psoro-tuberculiniques
LE MODE RÉACTIONNEL GÉNÉRAL DU PATIENT
1 dose par semaine
1 dose par semaine
1 dose par semaine
5 granules par jour
1 dose par semaine
2 doses par mois
5 granules par jour
5 granules par jour
1 dose par mois
5 granules par jour
Lésions et sensations
Lésions et sensations
Modalités symptômes concomitants
Modalités symptômes concomitants
Autres ciblespathogénétiques
Autres ciblespathogénétiques
Antécédents - Réactions générales - Typologie sensible
Antécédents - Réactions générales - Typologie sensible
Psorinum 15 CH
Aviaire 15 CH
Calcarea carbonica 15 CH
Phosphorus 9 CH
Sulfur 15 CH
V.A.B. 15 CH
Lycopodium 9 CH
Sulfur iodatum 9 CH
Tuberculinum 15 CH
Arsenicum album 9 CH Arsenicum album 15 CH
Lycopodium 15 CH
Natrum muriaticum 15 CH
Phosphorus 15 CH
Sulfur iodatum 15 CH
Silicea 15 CH
OU
OU
OU
OU
OU
OU
Natrum muriaticum 9 CH
Calcarea phosphorica 15 CH
Silicea 15 CH
5 granules par jour 1 dose par semaine
1 dose par semaine
1 dose par semaine
1 dose par semaine
1 dose par semaine
1 dose par semaine
5 granules par jour
1 dose par semaine
Faiblesse généraleBien être exceptionnel la veilledes récurrences pathologiquesFrilosité
Prévention des otitesmoyennes aiguës
Hypertrophie des amygdales et végétationsHypertrophie ganglionnaireSensation de froid, de faiblesse
Inflammation brûlantePharyngo laryngée
Brûlure, congestionAggravation à la chaleur
Prévention des affectionsORL chroniques
Pas de signes pathogénétiques au niveau de l’oreilleObstruction nasale nocturneAngines itératives
Brûlure, congestionFatigue
Sensibilité au froidFatigue au moindre effort
Brûlure intenseFaiblesse considérableFrilosité extrême
Alternance de sécheresse et de sécrétion des muqueusesOtites séro-muqueusesBrûlure, piqûre
Hypertrophie des végétations
Otorrhée chroniqueCatarrhes tubairesAngines itérativesSensation d’épine, d’écharde
Aggravation par le froidAmélioration en mangeantFringale la nuit
Aggravation au froid humideSurcharge pondéraleAggravation à nouvelle et pleine lune
Efforts physiques et intellectuelsAggravation au froid, à l’orageHypersensibilité sensorielle
Sécrétions irritantesRougeur des orificesTranspiration souvent fétide
Aggravation au chaud et entre 16h et 20h
Aggravation par la fatigueExcrétions âcres irritantes
Aggravation par le moindre effortTranspiration souvent fétideAdénopathies
Amélioration au contact du chaudAggravation la nuit entre 1h et 3hAnxiété
Aggravation au bord de merSoif, désir de selSécrétion abondante des muqueuses
Aggravation au froid humideAggravation à l’effort intellectuel
Aggravation à la saison froideAggravation à la nouvelle luneTranspiration abondanteOngles cassantsAggravation aux vaccinations, au surmenage
MigrainesPeau : éruptions périodiquesaggravées l’hiverTendance aux parasitoses
BronchiolitesTrachéites et bronchites aiguës
Peau : dermatose du nourrissonTroubles de croissanceSurcharge pondéraleTendance aux spasmes (sanglots)
Tendances aux hémorragiesLaryngo trachéitesAsthme
Ubiquité d’action : métabolique,circulatoire, dermatologique,allergiqueParasitoses
Rhino bronchites récidivantesAsthme
Coryzas chroniquesTroubles hépatiques et métaboliquesInfections urinaires, lithiasesTerrain atopique
Infections ORL récidivantesTendance aux adénopathiesTendance à l’amaigrissement
Eczémas, dermatites de contactAsthmeAmaigrissementOrgelets à répétition
Gastro-entérites aiguësPeau : eczéma secSystème Nerveux : asthénie, anxiétéAsthme
Rhinopharyngites récidivantesAsthme, rhinites allergiquesDermatite atopiqueTroubles du comportement alimentaire
Infections ORL récidivantesPathologies de croissance
Pathologies ORL hivernalesProcessus suppuratifs chroniquesEpiphysites de croissanceConstipation atoniqueOxyures
Maigreur, paleurAsthénie intensepériodicité très longueAnxiété, pessimisme
Morphologie caractéristiqueEnfants timides et peureuxLenteur et retard d’acquisition
LongiligneHypersensibilité à l’environnement
Pas de typologie particulièreOptimiste actif en santé devient irritable et paresseux en phase de morbidité
Suite de vaccination BCG
Hyperémotivité très marquée avec irritabilité et autoritarismeTicsLe sujet parait plus vieux que son âge
Enfants plutôt longilignesPeu frileux mais sensibles au froidSouvent agités, irritables, fatigableset d’humeur changeante
Biotype longiligne. Amaigrissement avec appétit conservéHyperémotivitéIrritabilité matinale, besoin de chan-gement, valorisation de l’imaginaire
Faible, frileux, fatigué, atteinte de l’état généralAnxiété aggravée la nuit
Maigreur du haut du corpsPeau sèche, lèvres sèches fissuréesAlternance d’excitation fébrile et derepli avec anxiétéTroubles du sommeil
Enfants longilignesCroissance rapide
Constitution plutôt chétiveHypertrophie des bosses frontalesYeux vifs et brillantsFrilositéEnfants nerveux, timides et agités
Source : « Pharmacologie et matière médicale homéopathique » des Dr D. Demarque, Dr B. Poitevin, Dr Y. Saint-Jean - Editions CEDH - 3ème édition - 2003
Fiche thérapeutique homéopathique
Otites
congestives
aiguës
récidivantes
Stratégie de prescriptionLes otites congestives aiguës surviennent toujours à l’occasion d’une affection virale rhino-pharyngée. La plupart du temps, les symptômes de la rhino-pharyngite précèdent l’otite, mais parfois l’otalgie et la fièvre surviennent les premières et brutalement.
> Les caractéristiques de la crise sont constantes d’un épisode à l’autre et témoignent donc de l’importance de la sensibilité et de la réactivité personnelle.
> Le caractère périodique et parfois alternant avec d’autres affections générales est très en faveur d’un mode réactionnel chronique psorique et plus précisément le sous-groupe tuberculinique qui s’adresse principalement à des enfants sujets aux infections ORL récidivantes.
Ordonnance1] Elle donne une priorité aux chefs de file et aux grands médicaments des modes réactionnels chroniques pso-rique et tuberculinique choisis sur l’ensemble de leurs possibilités thérapeutiques. En général 1 ou 2 médica-ments sont prescrits régulièrement, quotidiennement ou chaque semaine (voir tableau ci-contre).
2] On peut y associer Echinacea 4 CH, 5 granules par jour, pour son action immunostimulante dans les états infectieux fébriles.
3] Un médicament “sentinelle” si cela s’avère nécessaire par l’évidence d’une causalité ou quand les médicaments du terrain chronique prescrits n’ont pas une action recon-nue suffisante sur l’inflammation de l’oreille moyenne. Ces médicaments sont choisis pour leur action régulière et fiable sur l’inflammation de l’oreille moyenne et/ou sur la notion d’étiologie ou de causalité circonstancielle : froid,
Mode Réactionnel Psorique :
> périodicité des manifestations
> alternance ou succession des pathologies (ORL, dermato…)
> rétablissement difficile
> manque de réactions favorables aux médicaments bien indiqués
> parasitoses
Mode Réactionnel Tuberculinique :
> enfants plutôt maigres, frileux
> rythme irrégulier parfois très rapide des manifestations
> grande variété des manifestations sur le même appareil
> hypersensibilité
humidité, stress, émotion. Ils sont prescrits soit quotidien-nement, soit au moment d’une circonstance déclenchante :
> Ferrum phosphoricum 9 CH : 5 granules 2 fois par jour si inflammation lors d’une rhino-pharyngite.
> Belladonna 9 CH : 5 granules à répéter 1 heure après, après avoir pris froid avec des cheveux mouillés (en sortant de la piscine par exemple).
> Pulsatilla 15 CH : 1 dose 3 jours de suite (attention 5 CH ou 7 CH peuvent aggraver l’inflammation) si stress affectif.
> Lachesis 15 CH : 1 dose 3 jours de suite si stress lié à un sentiment de jalousie ou de conflit avec un frère ou une soeur.
4] Des médicaments de la crise à prendre dès les premiers symptômes d’une affection virale. Ils peuvent permettre d’enrayer le développement de la maladie et éviter ainsi sa complication habituelle au niveau de l’oreille.
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