FreeThinking pour Paris 2.0 – Mars 2010
Le Bien Commun est-il l’avenir
de l’entreprise ?
FreeThinking est un pure player du planning stratégique, de
l’investigation 2.0 et du community management.
Une approche nouvelle conçue pour insuffler un nouvel état d’esprit
dans la recherche, le conseil en marketing et en communication, et
le management.
Une méthode qui exploite les potentialités du web 2.0 pour
apporter aux organisations l’outil d’aide à la décision adapté à ce
monde qui naît.
Qui sommes-nous ?
Ce à quoi nous croyons.
« Avec le web 2.0, le web devient non plus une aventure
technologique, mais une aventure humaine. »
Hubert Guillaud
Rédacteur en Chef d’InternetActu.net
Avancer avec eux.
A l’heure où les individus parlent et produisent du sens, l’histoire d’une
entreprise ou d’une marque ne peut pas s’écrire en solo.
Elle se construit avec ses publics, avec le corps social, qui peut constituer
aussi bien une force d’opposition qu’une source d’inspiration.
Entrer au cœur des communautés pour mieux se mettre à l’écoute de ce que se disent les gens ENTRE EUX, qui est souvent plus riche et plus engagé que ce qu’ils disent aux institutions.
Pour mieux travailler AVEC EUX parce qu’ils sont directement parties prenantes de la marque et de l’entreprise.
Pour les engager dans une relation inédite, plus forte, car plus collaborative.
Ce que propose FreeThinking.
Au centre de notre démarche d’investigation : le blog communautaire FreeThinking.
Ni un bulletin board, ni un focus group en
ligne, ni un « simple » forum ouvert à la
discussion.
Mais un outil d’investigation
conversationnel, communautaire et
asynchrone, permettant à chacun de mettre à
nu son intimité, de s’exprimer et d’échanger
librement avec ses pairs.
Depuis 2 ans et demi, c’est plus d’une centaine de communautés de consommateurs/citoyens/salariés que nous avons réunies, dans 10 pays,
sur 3 continents.
Sur des problématiques très variées, allant du sevrage tabagique à l’avenir de l’automobile en
passant par le rapport à l’alimentation en temps de crise ou la relation aux nouvelles technologies
mobiles.
En simultané sur 3, 4 ou 5 pays.
Le blog FreeThinking en action.
France,
Allemagne,
Grande-Bretagne,
Italie.
Canada,
Etats-Unis.
Brésil.
Russie,
Chine,
Argentine.
Les pays où nous avons animé des communautés depuis 2007 :
Nos expériences et références depuis mars 2007.
Un ensemble d’investigations à
caractère plus sociologique ayant
donné lieu à la rédaction d’un
livre, Les Nerfs Solides, portrait
mental et sociologique des
classes moyennes françaises
dans la Crise.
Un constat d’évidence dans les
conversations :
les Français, en tant que
consommateurs, que citoyens, que
salariés, ne demandent pas moins
d’Entreprise ou moins de profit…
Ils demandent d’abord plus d’entreprises
profitables à tous.
Ils le demandent par leur implication
dans nos conversations :
oui, nous voulons participer, oui, nous
voulons faire avancer les choses…
” La voiture au fil des années n’a
cessé de progresser, rendant plus
sûr nos déplacements. Mais
souvent pour des raisons
économiques, les constructeurs
n’ont pas toujours joué la carte de
l’environnement. (…) Qu’un
constructeur (…) propose ce débat,
est une excellente idée, car rien ne
vaut le dialogue.
“
Ils le demandent par leur attente de
résultats et de débriefing à l’issue des
conversations :
oui, nous voulons savoir, oui, nous
voulons voir le résultat de notre travail
commun…
” J'ai déjà donné des idées, je vais
essayer d'en trouver d'autres. (…)
J'espère ne pas avoir trop fait de
hors sujet. J'attends avec
impatience le fruit de cette
enquête et j'y penserai si je vois
une campagne pour les médecins
généralistes !!
“
Ils le demandent par leur nouvelle
relation à l’univers de la recherche : non
plus seulement « give & go » mais
« share and ask ».
La recherche devient aussi
Communication.
Avec un nouveau Défi qui est une
nouvelle Accountability des entreprises.
Un constat qui s’impose donc un peu plus de jour en jour dans nos
investigations :
pour les entreprises et plus largement les institutions, devenir un
Bien Commun n’est plus un luxe.
Un Bien Commun, c’est un produit, un
objet, une institution, une entreprise,
une personnalité, qui non seulement
apparaît comme performante à un
certain nombre de bénéficiaires,
individus, collectivités, cibles….
Mais qui réussit à rassembler, à rallier
autour d’elle/de lui le maximum de
parties prenantes, aux yeux du public.
Rallier. Performer.
Une nouvelle perspective sur les entreprises
et les institutions qui débouche sur un
renversement de paradigme.
Un renversement de paradigme ?
Etre performante, délivrer un service / un
produit / un bénéfice réel et tangible.
Etre utile au plus
grand nombre
Etre aimée
Un renversement de paradigme ?
Etre performante, délivrer un
service / un produit / un
bénéfice réel et tangible.
Etre utile au plus grand nombre
Etre à tous
Etre aimée
Un indice de ce nouveau
paradigme dans le rapport
aux entreprises et aux
marques notamment :
le classement des
entreprises ayant la
meilleure réputation en
2009.*
Observatoire BVA de la
réputation des entreprises /
mai 2009
Une question :
pourquoi ce phénomène,
maintenant ?
Une hypothèse…
Au-delà de la récession qui accélère les
phénomènes mais ne les crée pas, 2
facteurs explicatifs.
1. Depuis 10 ans, en France, la montée d’une
conscience sociale et aujourd’hui
écologique corrélée aux difficultés de
pouvoir d’achat des classes moyennes et à
la montée perçue des inégalités : le
syndrome « Nous et Eux ».
2. Depuis 5 ans, l’émergence du web social
qui redonne la parole à tous et tend à
transformer le marché de la réputation
des entreprises en un marché
« d’information pure et parfaite »…
Une nouvelle demande vis-à-vis
des entreprises et des
institutions… Qui est aussi
une nouvelle exigence non
seulement de transparence
mais de sens.
Qu’est-ce que ça veut dire en
communication ?
On et Off line ?
Quelques pistes en provenance
des consommateurs français…
Mais pas uniquement.
23
Etre collectif Etre lisible
Etre sur le pont
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It really matters who the company is if they can
get away with playing on the economy or not --
"We're the worlds largest polluter, but we also
employ the most people" still won't cut it.
However if Home Depot started advertising that
they're going to donate all of the materials to
build a homeless shelter in each city they have a
store -- that would probably work -- but it can't be
done with lots of glitz during a 60-second spot
during the super bowl. […] Just saying "we care"
isn't enough -- yes, we all know you care, you care
that we keep buying your products.
Etre sur le pont
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Les
marques oui, mais pas à n’importe quel prix et qu’elles, de
leur côté, respectent leurs engagements et leurs
publicités… Il y a de la place pour tout le monde si tout le
monde se respecte et ne cherche pas à faire un profit
exponentiel sur le dos de chacun…
Don’t hide costs under hidden surcharges, huge complex
terms and conditions-it completely befuddles the
consumer - if your two for one product or special
package detail costs £120 don’t say it costs £75 as
"standard" but then have extras and exclusions which
hide the true cost-show the true cost. Don’t mislead the
customer, be as plain, clear, sincere and welcoming as is
needed. And don't got the other way and offer that as
economy.
Etre lisible
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Les hard-discounteurs tirent leur épingle du jeu car ils
ont moins de personnel que les autres supermarchés et
pourquoi? Dans ces magasins-là l’hôtesse de caisse fait
tout dans le magasin. Et pour un salaire équivalent au
SMIC. De plus si je ne me trompe pas, certains de ces
magasins ont une dérogation spéciale de l’inspection du
travail pour que les employés n’aient qu’une pause de
20 mn le midi. D’accord, ce type de magasin est un peu
moins cher (sur certains produits) que les autres mais
est ce une raison pour exploiter les employés ??
L’esclavage a été aboli !!!
Etre collectif
Cela signifie-t-il que seules les entreprises publiques, ou
travaillant à partir d’une délégation de service public, peuvent
survivre ?
Non !
Un exemple historique : Dior.
Pour conclure, une réflexion sur une phrase
célèbre de Warren Buffet…
« N ’investissez que dans des entreprises qui pourraient être
dirigées par des idiots, parce qu’un jour elles le seront ».
Pour conclure, une réflexion sur une phrase
célèbre de Warren Buffet…
« N’investissez que dans des
entreprises que le corps social
pourrait avoir envie de sauver,
parce qu’un jour elles auront
peut-être à lui demander de le
faire… »
Merci.