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Dossier de presse

Bayonne, le 13 février 2014

Port de Bayonne : Une drague à demeure en 2015, un projet structurant pour le territoire

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Sommaire

1. Le communiqué de la signature de la commande le 31 janvier 2014 Page 4

2. Le projet de drague en questions Page 6

2.1. Pourquoi une drague ?

2.2. Quel type de drague pour le Port de Bayonne ?

2.3. Quelles modalités de financement ?

2.4. Quel bénéfice pour le littoral angloy ?

2.5. Quel bénéfice pour l’activité du port de Bayonne ?

2.6. Quel calendrier ?

3. Présentation des chantiers Astilleros de Murueta : Page 11

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1. Le communiqué de la signature de la commande le 31 janvier 2014

Port de Bayonne : Signature de la commande de la drague avec les Chantiers Astilleros de Murueta

La CCI Bayonne Pays Basque a signé ce vendredi 31 janvier la commande d’une drague

pour le port de Bayonne avec les chantiers espagnols Astilleros de Murueta. Avec le

soutien du Conseil Régional d’Aquitaine, propriétaire du port, l’acquisition est ainsi

entérinée : une vraie bouffée d’oxygène pour le port de Bayonne. En effet, cette drague à

demeure représente une vraie révolution puisqu’elle permettra, pour un coût

équivalent à trois campagnes annuelles de dragage d’ouvrir l’accès toute l’année à

toutes les zones portuaires et d’attirer de nouveaux trafics. L’objectif de cet outil

spécifique est également de procéder au clapage de 400 000 m3 de sable par an afin de

ré-engraisser les plages d’Anglet. Une convention de prestation a été signée avec la Ville

d’Anglet et l’Agglomération Côte basque Adour en vue de lutter contre l’érosion naturelle.

Le port de Bayonne est un port d’estuaire soumis aux phénomènes habituels

d’envasement et d’ensablement. Les dragages d’entretien ont été confiés par la Région

Aquitaine à la CCI Bayonne Pays Basque, son concessionnaire dans le cadre du contrat

de délégation de service public renouvelé pour une durée de 15 ans jusqu’en 2023. Le

dragage constitue un poste important dans le budget de la concession. Les deux

campagnes annuelles menées jusqu’à présent permettent d’atteindre les objectifs

d’exploitation à l’embouchure, dans la majeure partie du chenal intérieur, et pour la quasi-

totalité des souilles. Toutefois, les objectifs de profondeurs ne sont tenus ni pour le chenal

et la zone d’évitage au niveau de la zone portuaire de St-Bernard, ni pour la souille du quai

St-Bernard et son accès. Ces difficultés sont préjudiciables au développement de la zone

portuaire.

Dans ce contexte, la CCI Bayonne Pays Basque a souhaité procéder à l’acquisition d’une

drague : un bateau neuf, c’est la certitude d’obtenir un outil adapté à la législation

française, disposant des garanties du chantier de construction. Au plan technique, cette

drague bénéficiera des dernières avancées et renforcera la position du port de Bayonne

comme outil de report modal efficace au service des entreprises de son hinterland.

L’investissement de la CCI Bayonne Pays Basque représente un montant de 13,8 millions

d’euros pour la construction de la drague. Le plan de financement repose sur un emprunt

contracté en totalité par la CCI d’un montant de 11,3 millions d’euros sur 20 ans. Le

Conseil Régional d’Aquitaine assure en complément un soutien financier de 2,5 millions

d’euros.

Dix-huit mois seront nécessaires à sa construction, ensuite la drague interviendra 200

jours pas an. Son format spécifique aux besoins du port de Bayonne lui offrira une plus

grande maniabilité lui permettant d’aller au plus près des plages pour claper le sable

dragué à l’embouchure de l’Adour.

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Cette nouvelle drague constitue donc un vrai projet structurant pour le territoire : par un

meilleur maintien de ses profondeurs, le port de Bayonne contribuera non seulement à la

préservation de son environnement, mais il offrira aussi un meilleur service à ses clients et

pourra accueillir de façon pérenne des navires sur toutes les zones portuaires et de

développer significativement son activité et ses emplois.

Signature de la commande de la drague du port de Bayonne entre Iñaki Fuldain Arana, directeur commercial des chantiers Astilleros de Murueta en Espagne et André Garreta, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie Bayonne Pays Basque.

Fin du communiqué.

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2. Le projet de drague en questions

2.1. Pourquoi une drague ?

Dans le cadre de la Convention de délégation de service public du port de commerce de

Bayonne, la Région Aquitaine a délégué à la CCI Bayonne Pays Basque, concessionnaire

du port, la mission d’assurer les dragages d’entretien nécessaires à l’exploitation du port à

compter du 1er janvier 2009.

Il faut rappeler qu’au port de Bayonne les opérations de maintien des profondeurs

sont indissociables de sa compétitivité.

L’accessibilité du port est certainement l’élément le plus contraignant et le plus structurant

dans la détermination des performances d’un port de commerce.

Il est le premier critère de sélection d’un port par les armateurs, au même titre que les

coûts d’escale, lorsqu’un choix doit être opéré entre plusieurs ports de commerce.

La profondeur et l’entretien des accès et des souilles déterminent la nature du type de

navires que le port peut accueillir et des services qu’il peut rendre.

A ce titre, le Plan de Développement Stratégique annexé à la Convention de

délégation de service public du port de commerce de Bayonne précise bien toute

l’importance qu’il y a à améliorer l’accessibilité maritime pour accueillir des bateaux

de 20 000 tonnes et présente le dragage du port comme un élément critique tant du

point de vue de l’exploitation que du point de vue financier qui nécessite des

décisions innovantes pour en améliorer l’efficacité.

Le port de commerce est une infrastructure majeure pour la mise en œuvre de la politique

de report modal à laquelle la Région Aquitaine et la CCI Bayonne Pays Basque se sont

engagées.

Le développement de lignes régulières, objectif partagé par le concédant et le

concessionnaire du port de Bayonne, oblige à pouvoir accueillir à date et heure fixe un

navire (containers, roll-on roll-off) et ne peut en aucun cas permettre la moindre exception.

Le maintien des profondeurs, l’accessibilité au port et le développement du report

modal sont des priorités pour le port de Bayonne.

En outre, la drague affectée au port de Bayonne permettra d’optimiser les clapages côtiers

qui ont repris depuis septembre 2010 et qui représentent une vraie alternative pour

maintenir le trait de côte. La présence permanente de ce navire permettra une meilleure

adéquation entre les interventions de dragage des sables de l’embouchure et la météo afin

d’augmenter les volumes clapés au droit des plages. L’objectif partagé avec nos

partenaires, le Conseil Régional Aquitaine, l’agglomération Côte Basque Adour et la Ville

d’Anglet, est d’arriver à claper 100% des sables dragués à l’embouchure.

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2.2. Quel type de drague pour le Port de Bayonne ?

Par principe, les caractéristiques de la drague doivent permettre l’utilisation de la forme de

radoub située sur la zone de Blancpignon à Anglet pour les arrêts techniques

réglementaires.

D’une longueur utile de 94 mètres, la forme de radoub du port de Bayonne accepte des

navires ayant un tirant d’eau de 4,30 m maximum. La largeur de son entrée autorise un

passage de 15 mètres.

Les caractéristiques de la drague sont donc adaptées aux infrastructures portuaires

locales :

• Longueur hors tout 62,30 m

• Largeur hors tout 12,80 m

• Tirant d’eau chargé 4,20 m

Pour répondre aux besoins des dragages d’entretien du port de Bayonne, le navire est une

drague mixte capable de travailler :

• à l’élinde trainante à l’embouchure (fosse de garde/chenal) et dans le chenal intérieur

jusqu’au pont Grenet, y compris la zone d’évitage et la zone d’approche de St

Bernard.

• à la benne pour draguer les souilles des différents quais du port.

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2.3. Quelles sont les modalités de financement ?

L’investissement de la CCI Bayonne Pays Basque représente un montant de 13,8 millions

d’euros pour la construction de la drague. Le plan de financement repose sur un emprunt

contracté en totalité par la CCI d’un montant de 11,3 millions d’euros sur 20 ans.

Le Conseil Régional d’Aquitaine assure en complément un soutien financier de 2,5 millions

d’euros.

2.4. Quel bénéfice pour le littoral angloy ?

Le littoral d’Anglet, naturellement soumis à un déficit sédimentaire malgré les clapages

côtiers, subit un recul préoccupant du trait de côte que le rythme actuel des campagnes de

dragage (2 par an) ne suffit pas à endiguer.

L’objectif de cette nouvelle drague à demeure est de procéder au clapage de 400 000 m3 de

sable par an afin de ré-engraisser les plages d’Anglet. Destinée à intervenir 200 jours par an,

la drague du port de Bayonne possèdera des caractéristiques adaptées au clapage côtier :

d’une grande maniabilité, sa taille lui permettra d’aller au plus près des plages pour claper le

sable récupéré à l’embouchure de l’Adour.

Directement concernées par toute démarche tendant à assurer la protection des plages, la

Ville d’Anglet et l’Agglomération Côte Basque Adour se sont engagées à travers une

convention avec la CCI, d’une durée de 20 ans, pour une prestation de clapage des sables

de dragage en vue de conforter le littoral.

2.5. Quel bénéfice pour l’exploitation du Port de Bayonne ?

Tout en maintenant ses profondeurs et en procédant au clapage des sables dragués sur le

littoral angloy, le port de Bayonne rend ainsi accessible l’ensemble de ses zones portuaires

toute l’année. Cet investissement structurant pour le territoire va permettre d’attirer de

nouveaux trafics et de développer les emplois liés à l’activité du port de commerce.

L’économie locale va désormais bénéficier directement des 2 millions d’euros que l’on

dépense aujourd’hui en campagne de dragage auprès de prestataires extérieurs.

L’arrivée de la nouvelle drague va également générer la création de 10 emplois directs pour

l’équipage du navire, ainsi que des opérations de maintenance sur site (forme de radoub)

assurées par des entreprises locales.

Premier port concédé français de marchandises en 2013, cinquième port national pour le

trafic ferroviaire, le port de Bayonne accueille 1000 navires par an. Premier port français

triplement certifié Qualité Sécurité Environnement, sa concession par la Chambre de

Commerce et d’Industrie Bayonne Pays Basque a été renouvelée par le Conseil Régional

d’Aquitaine jusqu’en 2023.

56 entreprises sont installées sur la zone portuaire. 3500 emplois directs et indirects

dépendent de son activité économique. Le port de Bayonne génère 530 millions d’euros de

revenus distribués sur le territoire.

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2.6. Quel calendrier ?

Présentation des principales étapes des travaux qui vont se dérouler sur 18 mois

La phase d’étude technique de détail a commencé en février. Le chantier de construction

débutera en mai 2014.

La sortie du navire du chantier est prévue à l'été 2015.

Le navire sera livré par le Chantier MURUETA à Bayonne où seront effectués les tests de

dragages avant la mise en service définitive.

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4. Présentation des chantiers Astilleros de Murueta :

Présentation du chantier

Moyens et références

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Introduction

Astilleros de Murueta est un groupe industriel fondé en 1943 qui se consacre à la conception

et à la construction de navires.

Le chantier Murueta dispose de deux sites de constructions, tous deux situés à proximité de

Bilbao, dans le Pays Basque espagnole, à proximité de la frontière française. L’un est le site

historique du chantier et est implanté à Murueta au bord de la rivière de Gernika et l’autre,

acquis plus récemment, se trouve à Erandio sur la rivière de Bilbao.

Site de Murueta

Les deux sites sont séparés d’environ 40 km et sont proches de l'aéroport de Bilbao.

Le groupe possède aussi des participations dans deux chantiers navals de la région:

Astilleros Balenciaga (Zumaia, Guipúzcoa) et Astilleros La Naval de Sestao (Bilbao).

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Depuis plus de 70 ans d'activité, plus de 200 bateaux ont été conçus et construits par le

chantier: bateaux de pêche (chalutiers, senneurs, palangriers, thoniers congélateurs), des

bateaux de charge (porte-conteneurs, RoRo, reefer), des bateaux destinés à l’industrie

pétrolière offshore (AHTS), remorqueurs, tankers, vedettes garde-côtes et dragues

aspiratrice en marche.

Le chantier est certifié ISO 9001 et ISO 18001.

Site de Erandio

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Organisation du chantier

Le chantier Murueta réalise en interne les études, les approvisionnements, la préfabrication

et le montage de la coque, le tuyautage, la chaudronnerie d’armement et la mécanique.

Le chantier sous traite généralement le sablage/peinture, l’électricité, les emménagements,

l’isolation et l’installation de la ventilation et de la climatisation.

En fonction de la nature du projet et de la charge du chantier, la production et la construction

ainsi que l’armement du navire peuvent être envisagés sur l’un ou l’autre des deux sites du

chantier.

Bureau d’Etudes

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Chantier de Murueta

Site de Murueta

Sur ce site, le chantier dispose de parcs de stockage et de magasin pour les équipements à

monter à bord, d’ateliers de découpe et de préfabrication des blocs de coque, d’ateliers

d’armement (tuyauterie, petite chaudronnerie, mécanique) et de deux cales sèches (90 x 19

m et 100 x 22 m) desservie par une grue d’une capacité de levage de 50 t.

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Site de Murueta – Cales sèches

Site de Murueta – Atelier de préfabrication de blocs

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Site de Murueta – Tôles

Site de Murueta – Atelier de découpage de tôles

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Chantier de Erandio

Le site d’Erandio dispose d’un atelier de préfabrication coque et d’un atelier d’armement, d’un

slipway de 155 x 23 m desservi par deux grues de 50 t ainsi que d’un quai d’armement à flot

de 160 m.

Site de Erandio – Atelier de préfabrication coque

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Site de Erandio – Cale inclinée

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Site de Erandio – Quai d’armement

Organisation équipe projet

Pour répondre aux attentes des clients, le chantier Murueta met en place une équipe projet

qui assurera l’interface entre les différents départements du chantier (Etudes; Achats; Coque;

Armement; Livraison) et l’armateur.

Cette équipe projet est pilotée par un ingénieur de projet tout au long de la réalisation et peut

être complétée en fonction des besoins et de l’avancement du projet.

Cette équipe de projet est l’interlocutrice au quotidien de l’équipe de suivi sur site du client

qui dispose d’un local sur place.

Plan de charge du chantier

Le plan de charge du chantier Murueta comprend, au début de l’année 2014, suite à la

livraison de deux dragues aspiratrices en marche pour l’armateur français GIE Dragages-

Ports et d’un thonier en 2013, la construction de cinq thoniers senneurs d’entre 75 et 105 m à

livrer entre 2014 et 2016, parmi lesquels deux thoniers pour l’armateur français CFTO.

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Références

Parmi les nombreux navires livrés par le chantier, Murueta a travaillé ces dernières années

sur de nombreux projets de dragues aspiratrices en marche et a livré cinq unités de ce type

en 2002, 2008, 2012 et 2013.

Mundakako Itsasadarra

Drague aspiratrice à élinde trainante

Propriétaire : Gouvernement Basque

Année de livraison 2002

Dimensions principales

Longueur hors tout : 60,00 m

Largeur hors membres : 12,00 m

Creux : 4,50 m

Tirant d’eau : env. 3,85 m

Equipage : 9 personnes

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Stellamaris

Cargo sablier

Propriétaire : DTM Dragage-transports et Travaux Maritimes (France)

Année de livraison 2012

Dimensions principales

Longueur hors tout : 102,45 m

Largeur hors membres : 15,50 m

Creux : 7,70 m

Tirant d’eau : env. 6,07 m

Equipage : 8 personnes

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Jean Ango

Drague aspiratrice à élinde trainante

Propriétaire : GIE Dragages-Ports (Port de Rouen) – 51% Etat Français

Année de livraison 2013

Dimensions principales

Longueur hors tout : 82,13 m

Largeur hors membres : 15,40 m

Creux : 6,00 m

Tirant d’eau : env. 5,09 m

Equipage : 17 personnes

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Anita Conti

Drague aspiratrice à élinde trainante

Propriétaire : GIE Dragages-Ports (Port de Bordeaux) - 51% Etat Français

Année de livraison 2013

Dimensions principales

Longueur hors tout : 89,41 m

Largeur hors membres : 17,60 m

Creux : 6,50 m

Tirant d’eau : env. 5,10 m

Equipage : 17 personnes

Fin du dossier de Presse

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