Université du Havre
UFR Lettres et Sciences Humaines
Master I Stratégies de territoire et développement durable
Urbanisme règlementaire
Port Folio
Biodiversité et urbanisme règlementaire
Duboc Amandine mars 2009
Sommaire
Chapitre n°1 : Introduction
Chapitre n°2 : Fiches de présentation des thématiques
Fiche n°1 : Corridors écologiques, trames vertes et trames bleues
Fiche n°2 : Biodiversité et architecture durable
Fiche n°3 : espaces verts, espaces sensibles et protégés et biodiversité
Fiche n°4 : Coefficient de biotope : intégration de la biodiversité dans le PLU
Chapitre n°3 : Evaluation et innovation sur les thématiques exposées
Fiche n°1 : Corridors écologiques, trames vertes et trames bleues
Fiche n°2 : Biodiversité et architecture durable
Fiche n°3 : espaces verts, espaces sensibles et protégés et biodiversité
Fiche n°4 : Coefficient de biotope : intégration de la biodiversité dans le PLU
Chapitre N°4 : Bilan et avis motivé
Chapitre N°5 : Tableau de synthèse
Depuis la loi sur la solidarité et le renouvellement urbain et par la même la prise en compte de
l’environnement dans les plan locaux d’urbanisme (référence au code de l’urbanisme), on
constate que la biodiversité s’est fortement développée au sein des espaces urbains français.
Pourquoi abordée cette thématique ?
La biodiversité : « Ce sont les espèces naturellement et normalement présentes sur le
site concerné qu’on cherche ici à préserver et favoriser. Cette Biodiversité doit - par définition
- pouvoir naturellement évoluer dans le temps et l’espace. Il est donc nécessaire de prendre en
compte le contexte et la connectivité écologique » selon le site du ministère du
développement durable.
La biodiversité doit aujourd’hui s’intégrer dans la ville et le faire de différentes
manières pour préserver à la fois sa faune et sa flore mais pas seulement comme nous le
verrons au travers des exemples.
Elle possède des qualités autres qui se traduisent dans diverses opérations d’urbanisme
et sot règlementées du moins en partie. Il y a en effet différents moyens de conserver une ville
tout en la rapprochant de la nature qui ont contribué à la disparition de cette biodiversité. La
ville est un milieu à part entière et pas seulement anthropique il convient dont de penser à tout
ce qui fait et est la ville.
Voila pourquoi il est important de préserver cette biodiversité et de savoir comment
peut s’inscrire la biodiversité dans le cadre de règlements d’urbanisme et par quels moyens
opérationnels concrets ?
Quels objectifs ?
La biodiversité peut tout à fait s’adapter à la ville au travers des documents
d’urbanisme : il faudra donc montrer que ce n’est pas seulement au travers des parcs ou
espaces verts divers et variés même s’ils y contribuent que la biodiversité peut s’inscrire.
En outre nous montrerons que celle-ci peut se montrer écologique mais pratique et que
le code de l’urbanisme règlemente toutes ces questions plus ou moins correctement mais a au
moins le mérite de les montrer.
Les faiblesses et innovations seront également développées dans ce dossier au fur et à
mesure de son avancement afin de montrer au fil d’exemples concrets et opérationnelles la
place réelle de la biodiversité dans les PLU.
Corridors écologiques, Trames bleues et Trames vertes
Contexte :
Les corridors biologiques/écologiques ou encore trames bleues et vertes
répondent à une même problématique et on la même définition : ils se développement et
s’adaptent selon le territoire donné.
Les corridors écologiques sont des milieux qui permettent aux diverses espèces
de rallier plusieurs habitats qui leur sont indispensables pour leur survie, comme des
lieux de refuges, des lieux de reproductions …
Ils permettent également de regrouper diverses populations animales, diverses
espèces pour éviter les problèmes liés à la consanguinité notamment.
Cependant, ils existent des différences entre ces différentes applications qui n’en
n’ont pas moins le même but ; en effet les trames vertes sont soit des voies qui n’offre
que peu d’intérêt au niveau d’un aménagement concerté soit elles sont particulièrement
mises en valeur faisant apparaître des maillages de diverses trames dans le paysage et
surtout dans le paysage urbain. Elles ne sont pas forcément constituées de grandes
végétations mais préservent la biodiversité par le fait qu’elles s’autorestorent et
s’autoprotègent. Ces trames peuvent cependant avec le concours des aménageurs
favorisées certaines espèces, notamment dans les espaces urbains qui diffèrent du rural.
Les trames bleues quant à elles sont assez similaires aux trames vertes mais se
transcrivent dans un contexte qui est celui de l’eau : ce sont souvent des rivières qui sont
mises en valeur dans ce contexte et servent de refuge et de passage à la biodiversité.
Quels enjeux ?
Actuellement on peut parler de la sauvegarde de la biodiversité dans le milieu
urbain qui a été trop souvent mise à mal par les différentes opérations d’aménagement
sans penser réellement à intégrer la nature dans cette démarche.
Il faut donc réapprendre à intégrer cette nature dans la ville par différentes
solutions : les corridors écologiques permettent cette solution car ceux-ci peuvent être
intégrer à la ville facilement et dans les opérations d’urbanisme en permettant de
connecter entre eux les différents espaces verts et d’être une double fonction en mettant
en liaison les pistes cyclables (multimodalité) et des liaisons vertes dans toutes la ville.
Textes et lois de l’urbanisme règlementaire :
Les textes d’urbanismes règlementaires permettent de répondre à cette
problématique des corridors écologiques.
Quels articles pour cette problématique ?
L’article L123-2 du code de l’urbanisme fait état du diagnostic
environnemental et incite donc les collectivités à prendre en main ce fait.
Les articles R123-3 et L121-1 quant à eux, servent à définir au sein du
Plan d’Aménagement et de Développement Durable les grandes
orientations du d’aménagement retenues au sein du PLU, et dans le cas
présent au niveau environnemental
Les articles R123-9, R123-11 et R123-12, quant à eux se cantonnent au
plan de zonage et au règlement du PLU : ils se reportent sur la notion
d’occupation des sols : ce qui peut ou ne pas être fait sur le sol, quelles
limites sur l’implantation de l’occupation du sol.
Les articles L123-1-7 et R123-8 enfin s’associe également à l’occupation
des sols et plus particulièrement dans un zonage bien précis (à choisir)
afin d’interdire les constructions soit les zones N et A qui peuvent
ensuite être complété en tant que zone spécifique aux corridors
écologiques, par exemple en évitant que les aménagements fait sur ces
terrains soient de nature à entraver le passage de la faune.
C’est ce que l’on peut appeler un « emplacement préservé ».
Quelle population est concernée et comment ?
La population concernée est bien entendu celle de la commune et des gens de
passage dans la commune, a fortiori celle des habitants des quartiers à proximité qui
peuvent facilement s’intégrer dans ces opérations, par des informations données au
public et qui, en plus de s’intéresser au projet peuvent profiter de ces nouvelles
installations qui sont ouvertes au publics et donc la biodiversité est à la fois protéger et
la qualité de vie en ville est préservée. C’est à ce double objectif que les lois sont
censées répondre dans le cadre du PLU.
Exemples de Corridors écologiques :
Premier exemple, celui de Crolles-Lumbin :
L’exemple de cette ville est particulier
puisqu’il se situe en effet dans une vallée
dont toutes les villes qui se sont dotées
d’un PLU ont aussi adoptées les projets de
corridors écologiques.
Pour doter ces villes de corridors
écologiques, il a fallu en premier lieu mettre
en avant le contexte qui était favorable à la
création de ces corridors.
C’est une vallée qui progressivement urbanisée et qui aujourd’hui rencontre les
mêmes difficultés qu’en milieu urbain.
Il y a donc eu la réalisation d’un diagnostic, qui a été fait puis divers comités de
pilotage.
Bien que les attentes et les enjeux au niveau des lois se fassent au niveau du PLU,
cette opération a été montée avec les maires de plusieurs communes de la vallée, et ainsi
offre un véritable exemple en matière d’aménagement de corridors écologiques.
Les principes de départ ont été les suivant : protéger la faune et la flore, protection
de la sécurité routière, et avoir une appréhension globale des enjeux environnementaux.
Le réseau de corridor écologique n’a pas été mis en place par hasard ; il a d’abord
subit des diagnostics afin de voir sur quelles bases et pour quels espèces il était profitable
afin de l’adapter, de plus il s’insert grâce aux coupures vertes et agricoles déjà existantes.
Dans cet exemple précis, on remarque
ce qui a été mis en place est logique et adapté aux
conditions de préservation à la fois de la population
locale et à la préservation de la biodiversité :
Intégration dans le PLU
Renforcement des haies
Aménagement des infrastructures (routières
notamment comme la limitation de vitesse)
Aménagement des ouvrages (favoriser la
végétalisation).
Second exemple : la commune de Locmariaquer dans le Morbihan
La commune de Locmariaquer dans le Morbihan est un milieu à la fois urbain, touristique
et dans une zone sensible du littoral.
La commune a donc décidé dans la révision de son PLU d’intégrer des corridors
écologiques aux nouveaux lotissements créés afin de ne pas perdre l’intérêt touristique et
de préserver la biodiversité au sein de la commune.
On constate sur ces différents schémas, l’importance de ces corridors écologiques
et la façon dont ils ont été adaptés dans le nouveau PLU et dans le lotissement
nouvellement construit.
Les corridors écologiques ont été mis en valeurs par le fait que les jardins se sont
retrouvés contigües au niveau des corridors et que des aménagements ont été pris en
compte afin que les clôtures soient nanties de prescriptions interdisant le fait de ne pas
laisser un passage entre ces corridors et les jardins.
D’autres corridors écologiques ont été mis
en place sur la commune, comme le montre
ces cartes de la commune après révision
du PLU.
Biodiversité et Architecture durable
Contexte :
L’architecture durable peut se traduire de différentes manières et peut
éventuellement passer par la biodiversité : en effet les nouvelles conceptions d’habitat
montre que l’on peut associer et faire du bénéfice à intégrer la biodiversité dans l’habitat.
Aujourd’hui des techniques permettent d’intégrer facilement la biodiversité : les
éco quartiers sont les premiers visés mais d’autres habitations peuvent être équipées par
des toitures ou des murs végétalisés.
La biodiversité positive est donc le fait que les espèces viennent sur cet
espace dédié afin de soutenir ce que l’on fait disparaître avec la construction
d’infrastructures et de bâtiments, d’avoir des espaces verts qui ne soient pas cantonnés à
un espace précis dans la ville mais qui entoure la ville.
Pour mettre en œuvre ces concepts on remarque que des crédits d’impôts ont
parfois été accordés afin de mettre en avant et de mettre en évidence le fait qu’une
biodiversité ne crée pas seulement des économies mais que celle-ci dépend aussi du bien
être de la population et de la planète, que celle-ci peut être désormais règlementée.
Quels enjeux ?
L’enjeu est de préservé une biodiversité dans la ville, mais aussi dans les milieux
ruraux en privilégiant l’habitat et son environnement, par divers moyens mais qui doivent
rester dans une logique de préservation des espèces qui y vivent et non seulement de
diversité de la faune et de la flore.
Pour cela il ne faut pas seulement des groupements individuels de personnes mais un
urbanisme bien pensé de préférence :
ces types de constructions ne doivent pas être
éloignés de corridors biologiques par exemple,
on doit préserver des zones refuges, prendre en
compte la notion d’échelle mais aussi vérifier
que le milieu peut « s’individualiser » c’est
à dire qu’il puisse s’entretenir lui-même d’où
la difficulté de concevoir de tels projets.
Quelle population est concernée ?
Là encore la population concernée peut être celle vivant dans un éco quartier mais
aussi celle qui possède sur sa propriété un jardin ou des terres agricoles, voir des terrasses
ou des façades faites justement pour des végétaux.
Cela dépend donc du type de bâti et de la volonté individuel mais aussi du
règlement imposé par le PLU.
Dans certains cas des contraintes dans le but de la protection de certains espaces
sont interdit à l’implantation de toitures végétalisées ou l’interdiction de faire des potagers
est également prescrite.
Textes et lois de l’urbanisme règlementaire :
L’article R123-13 du code de l’urbanisme prévoit dans le cadre d’une SUP
(servitude d’utilité publique) des aménagements comme les ZAC (zones
d’aménagement concertées) qui sont des acteurs privilégiés favorisant les
éco quartiers et lotissements qui se tournent vers le durable en terme de
biodiversité.
L’article L123-2 quant à lui fait état du diagnostic environnemental, les
toitures végétalisées sont donc incluses de ce fait.
Les articles L123-1-7 et R123-8 imposent les règles de zonage et
d’implantation de toitures et façades végétalisées, grâce aux caractères de
l’occupation des sols.
Les articles R111-21, R111-22, R111-23 et R111-24 peuvent prescrire les
toitures végétalisées, façades végétalisées ou encore les clôtures qui
répondent à la problématique de la biodiversité, pour des problématiques
relatives à des sites classées et de conservation de patrimoine architectural
urbain (notamment dans les Plans de Sauvegarde et de Mise en Valeur
(PSMV)).
Exemples de possibilités d’architecture durable et de biodiversité :
L’éco quartier de Lyon s’inscrit dans la biodiversité architecturale
L’éco quartier de Lyon - Confluence s’inscrit comme étant une opération
d’urbanisme dans une zone d’aménagement concertée (ZAC), qui réunit différents concepts
d’aménagement durable.
L’éco quartier de Lyon - Confluence est en effet un exemple en matière
d’architecture durable : la plupart des façades et murs sont végétalisées tout comme
certains toits non recouverts de cellules photovoltaïques.
De plus, les jardins et parcs environnants trouvent aussi leur place en favorisant les
corridors écologiques afin de maximiser la préservation de la biodiversité dans cet éco
quartier.
Ces trois illustrations montrent l’aménagement de l’éco quartier.
Façades végétalisées
Façades végétalisées
Trame verte et trame bleueaménagée comme une promenade
Espace verts et jardins continus de l’éco quartier en renfort de la végétalisation du bâti.
La notion de coefficient de biotope à Paris peut s’inscrire dans la démarche d’architecture
durable : LES JARDINS VERTICAUX ET TOITURES VEGETALISEES
La commune de Paris dans sa révision du PLU en 2006 à pris soin de mettre en
relief et de stipuler les diverses possibilités d’aménagement de toiture végétalisée tant que
celle-ci correspond à cette définition de l’article R111-21 du code de l’urbanisme « peut-
être refusée si l’installation par sa situation, son volume, son aspect, son rythme ou sa
coloration est de nature à porter atteinte au caractère ou à l’intérêt des lieux avoisinants,
aux sites, aux paysages ainsi qu’à la conservation des perspectives monumentales ».
De ce fait, certaines zones ne sont pas viables du point de vue du PLU, car la
commune veut conserver la trame architecturale.
Cependant la commune a mis au premier plan ce que l’on appelle un « coefficient
de biotope » qui fait partie intégrante du PLU. En effet ce coefficient, à l’instar du
coefficient d’occupation des sols, se traduit par des actions dans le domaine privé et
public mais surtout privé comme le fait que les particuliers peuvent incorporer des toitures
végétalisées, ou encore des jardins verticaux qui se différencie des façades végétalisées
car plus dense mais encore peu développées.
Exemples de jardins verticaux en Allemagne à Berlin.
Espaces verts, espaces sensibles et protégés et Biodiversité
Contexte :
Les espaces verts et protégés en milieu urbain ont pour définition la suivante :
« l’espace vert désigne des terrains non encore bâtis, végétalisés ou arborés, boisés ou
agricoles. »
Cela comprend donc un grand nombre de terrains comme les squares, les parcs, les
terrains vagues, les jardins publics, les zones de protection naturelle comme Natura
2000…
La préoccupation des espaces naturels est très présente aujourd’hui et on en
prévoit de plus en plus dans le paysage urbain, comme pour inverser la tendance à
l’urbanisation.
Aujourd’hui, ils se développent aussi dans les éco quartiers et se combinent avec
les corridors écologiques et les trames vertes.
Les enjeux :
Les plans locaux d’urbanisme visent à préserver et à créer des points de contact
entre le bâti et la trame verte. Il est donc très important de les mettre en valeur.
Il y a divers intérêts à laisser des espaces verts dans une ville en plus de la
préservation de la biodiversité ; l’aspect sociologique, grâce aux jardins familiaux par
exemple, est fondamental, les parcs et squares, et autres espaces verts sont autant de lieux
de rencontres intergénérationnelles.
L’image d’une ville se reflète également par ses espaces verts : elle est plus
accueillante et plus vivante pour les gens qui la composent.
Il faut donc aujourd’hui prévoir à l’instar des maisons, des plans verts qui
s’intègrent dans les PLU, afin d’aménager au mieux ses espaces de vie en les combinant
avec d’autres aspects de l’urbanisme tel que la multimodalité (piste cyclable par exemple)
et une trame verte reliant les espaces verts.
Quelle population est concernée ?
Tous les types de populations sont concernés ; en effet, dans les parcs et autres
espaces verts des activités de loisirs peuvent être pratiqués pour les enfants, et autres mises
en valeurs de ses espaces pour les sportifs ou encore les touristes.
Toutes les personnes et les catégories d’âge peuvent donc être concernées surtout si
ces espaces sont proches de milieux urbains denses comme des grands parcs de logements.
Textes et lois de l’urbanisme règlementaire :
L’article L123-2 correspond au diagnostic environnemental et peut rejoindre
le « plan vert » qui peut être mis en place par les communes.
L’article L130-1 exprime pour tout ce qui a trait aux espaces verts, boisés et
non urbanisés une protection stricte au regard du code de l’urbanisme.
L’article L123-1-7 et le R123-8 quant à eux donnent lieu à la qualification du
patrimoine et avec sa réglementation qui peut être plus ou moins souple : ils
précisent en effet les différentes espèces de flore et éventuellement de faune
dans les espaces verts : cela fait partie du plan vert qui est désormais mis en
œuvre par les communes pour s’assurer de leur patrimoine naturel.
L’article L123-1-8 assure des emplacements réservés par la commune sur de
futurs aménagements : cela se traduit par une servitude d’utilité publique qui
rend inconstructible le terrain qui pouvait être en requalification (nouvelles
opérations urbaines). – zone de préemption.
Exemples d’espaces verts et de préservation de la biodiversité :
Le PNU : Parc naturel urbain de Reuil – Malmaison, une coulée verte au cœur de la ville
Il s’étend sur 890 hectares en pleine zone urbaine : ces espaces sont considérés
comme fragiles et sont ainsi préservés tout en étant ouverts au public favorisant ainsi
loisir et tourisme en effet des circuits d’initiation ont été mis en place dans le parc, le coté
culturel et environnemental ont été ainsi conservés.
Le patrimoine historique et culturel est mis en valeur par la Petite Malmaison a eu
lieu grâce à un partenariat entre les propriétaires du lieu et le conseil général pour ouvrir
le domaine au public.
Plusieurs institutions ont participé comme des associations des collectivités, l’ONF
(office national des forêts) et autres associations.
Le PNU a aussi permis à la commune de stopper son extension et sa gentrification.
Le PNU s’inscrit totalement dans la logique du PLU.
Plan du parc naturel urbain de
Reuil - Malmaison.
Espaces verts urbains : le bois de la Cambre en Belgique
Cet espace est caractéristique : il a en effet subi un réaménagement alors que les
différentes opérations d’aménagement avaient commencé à empiéter sur son terrain, à
l’instar du Bois de Boulogne à Paris.
C’est ce que l’on appelle la forêt urbaine. Cette forêt a donc été préservée malgré
tout et réaménagée. Elle se situe en plein cœur de Bruxelles d’où le concept de forêt
urbaine. Il existe des équivalents en France, à Londres, à Stockholm … et dans la
majorité des grandes agglomérations européennes.
Les jardins familiaux : un espace vert à construire soi-même.
Les jardins familiaux sont l’un des aménagements d’espace vert possible. Par
exemple dans le PLU de la commune d'Aigueperse fait état de ses jardins en tant
qu’espace vert délimité par une zone « Nj » dans laquelle se trouvent ces fameux jardins
familiaux qui sont à la fois synonyme de biodiversité et d’intégration sociale par la
diversité des espaces et la préservation de ses derniers. Les diverses plantations des
personnes à qui sont octroyées les jardins familiaux cultivent différemment et avec la
plupart du temps une gestion raisonnée et différente de leurs espaces (avec récupération
d’eau de pluie par exemple).
Coefficient de biotope : intégration de la biodiversité dans le PLU
Contexte :
C’est d’abord en Allemagne que la notion de coefficient de biotope a été mise en
place dans l’équivalent de nos plans locaux d’urbanisme.
Le coefficient de biotope s’insert dans une optique, à l’instar des plans
d’occupations des sols, d’un maintien et d’un développement de la biodiversité dans les
villes, en maximisant les espaces verts publics et privés par des initiatives personnelles en
accord avec le PLU.
Cette nouvelle initiative est quasi inédite en France et c’est la ville de Paris qui l’a
instaurée la première.
Enjeux
Les enjeux attendus dans cette nouvelle
déclinaison du développement durable
sont de pouvoir développer un réel essor à
la fois de tout ce qui aujourd’hui entre
dans la conservation de la biodiversité que
ce soit les jardins familiaux, les parcs ou
encore les toitures végétalisées. Aménagement d’une cour intérieur à Berlin
Cet outil fait appel à tout ce qui peut entrer dans la notion de développement
durable et de biodiversité intégrée dans la ville.
Elle fait appel à la fois à des initiatives privées ou publics : l’enjeu principal est de
favoriser la biodiversité mais tout en sachant que les terrains pour la création d’espaces
verts à Paris sont plus que rares. Il faut donc privilégier d’autres voies pour la préservation
de la biodiversité ; les terrains même en reconversion sont destinés à des parcs d’activités
et du logement : il faut trouver des alternatives.
Quelle population concernée ?
Les populations concernées sont les suivantes : se sont tous simplement tous les
habitants de la commune pour une raison principale : c’est toute la commune qui est
concernée par ses nouveaux aménagements avec une réglementation stricte dans le
PLU.
Ce sont les espaces privatifs comme les jardins, les façades d’immeubles, les
toits chaque parcelle pouvant accueillir de la biodiversité, un coin de nature est utilisée
et exploitée au maximum.
De ce fait c’est bien toute la population qui est concernée par ces nouvelles
règlementations.
Textes et lois de l’urbanisme règlementaire :
La nouvelle règlementation sur el coefficient de biotope impose aux nouveaux
bâtiments et surfaces bâtis une obligation sur de surfaces données de végétaliser la
parcelle.
C’est dans l’article n°13 du PLU que ce concept apparaît, article relatif aux
espaces verts.
Ceci est rendu possible grâce aux articles suivants concernant :
L’article L123-2 quant à lui fait état du diagnostic environnemental, les
diverses solutions pour intégrer la biodiversité sont donc
automatiquement incluses de ce fait.
L’article L123-1-7 et le R123-8 quant à eux donnent lieu à la
qualification du patrimoine et avec sa réglementation qui peut être plus
ou moins souple : dans le cas présent, on remarque que la réglementation
doit être impérative et très détaillé selon les zones concernés.
Les articles R123-9, R123-11 et R123-12, quant à eux se cantonnent au
plan de zonage et au règlement du PLU : ils se reportent sur la notion
d’occupation des sols : viennent compléter les zonages des articles
précédant.
Exemple : Le coefficient de Biotope de la commune de Paris
Le coefficient de biotope de la ville de Paris regroupe tout ce qui se fait en
matière de végétalisation de la ville avec des obligations très précises par
arrondissement : ce qui ont le plus d’espace vert ont moins de condition à remplir par
parcelle.
Ainsi on est sur par arrondissement d’arriver à un équilibre dans toute la
commune.
La préservation de la biodiversité passe donc par : des jardins (les dalles de
bétons ne sont plus autorisés sur toutes la parcelle il doit y avoir des constructions en
pleine terre) si cela n’est pas faisable, l’architecte devra alors remplacer cette perte par
des solutions alternatives de types murs et toitures végétalisés.
Des calculs précis sont mis en avant dans ce coefficient : par exemple les
plantations en pleine terre sont plus importantes en termes de végétalisation dans ce
coefficient que les toitures ou murs végétalisés.
Le coefficient de biotope est particulièrement utilisé dans les villes du nord de
L’Europe et surtout en Allemagne à Berlin plus précisément.
Les avantages sont bien réel puisqu’ils permettent une sorte d’aménagement
concerté de toutes les parcelles avec son taux précis de végétalisation en laissant ce
pendant une liberté dans l’architecture de la parcelle, ce qui pourrait permettre une
diversité architecturale présente tout de même.
Ce tableau montre l’état de la végétalisation à Paris et ce qui correspondrait au
coefficient de biotope par arrondissements selon la couverture végétale déjà présente.
Enfin cette dernière illustration montre comment dans le cadre de l’opération
d’urbanisme et dans le cadre de la règlementation sur le coefficient de biotope on peut
créer un parking et soit à la fois végétalisé et ouvert comment étant un parc de
stationnement. La durabilité est donc bien à l’honneur dans cette nouveauté, à l’instar
du développement de parking sur
plots en Allemagne qui permettent
la prolifération des espèces et donc
De la biodiversité.
Corridors écologiques, trame verte et trame bleue
Comme nous l’avons détaillé précédemment, les corridors écologiques sont devenus
l’une des techniques les plus appliquée dans le paysage urbain, tout comme dans le paysage
rural. Qu’il se présente sous la forme de trame bleue ou trame verte, on remarque une forte
motivation à mettre en valeur le paysage urbain ou paysager par ses moyens qui mettent en
valeur, la plupart du temps des ressources déjà présentes sur le territoire et qu’il faut juste
rendre plus « naturelles» et moins anthropisées
Quelles limites sont présentes dans cet aspect de conservation de la biodiversité ?
Les limites sont relativement nombreuses :
Tout d’abord, on remarque que les différents corridors sont souvent mis en
avant pour une espèce en particulier au détriment des autres. Ce sont des
« corridors mono spécifiques ». cela crée des difficultés entre les différents
acteurs à la fois sur l’échelle à privilégier en fonction des espèces et savoir
laquelle requiert le plus de potentialité. Cela s’inscrit donc en droite ligne dans
l’aménagement et l’urbanisme : comment va-t-on en effet laisser passer les
espèces et dans quelles conditions ?
Les deux autres corridors multi spécifiques et omni spécifiques se distinguent
respectivement par une priorité donnée aux espèces et le second à l’emprise
territoriale. Ces critiques sont donc les suivantes dans cet aspect prendre en
compte : pour les corridors omni spécifiques surtout, on constate que le cadre
administratif n’est pas ou peu adapté à l’application des corridors, de plus, les
corridors écologiques sont souvent mis en avant lors de rendu de bureau
d’études et par conséquent, l’image qu’il renvoie n’est pas toujours la bonne.
Autre problème des corridors écologiques, les lois et règlements des codes de
l’environnement et de l’urbanisme (des PLU en l’occurrence) qui sont trop
floues.
Autres limites celle de l’évaluation des corridors écologiques ; les données
empiriques ne suffisent pas dans le cas présent pour cette évaluation.
L’importance de remettre des interconnexions entre les espèces est un enjeu
très grand mais est-il efficace et jusqu’à quel point ?
Quelle perspective d’avenir pour les corridors écologiques ?
Il est dommage que les villes lorsqu’elles mettent en place trames vertes et trames
bleues n’aménagent pas plus les bords de ces espaces et ne les mettent pas en double utilité :
une utilité naturelle et une utilité anthropique.
On aurait pu penser à développer dans ce contexte à des voies cyclables pas forcément
recouvertes de béton et en ville comme le développement de trames et corridors verts faisant
une circuit dans toute la ville comme une « ceinture verte ».
La multimodalité et les corridors écologiques ne sont pas incompatibles. Il est louable
de mettre autant de corridors autour de construction comme le nouveau projet qui a lieu à
Honfleur dans une zone inexploitée avec quinze hectares de corridors écologiques. Mais il est
également dommage qu’il ne soit pas exploitée avec des activités de loisirs également qui ne
pollue pas et ont une double compétence.
A Lille un aménagement des berges a été fait pour préserver les corridors écologiques,
tout en combinant pistes cyclables et chemin de promenade qui ne sont pas encore assez
développé ; les exemples de voies ferrées se développent aussi mais dans les deux cas on
constate ces innovations en milieu rural plus qu’urbain.
Exemple d’une trame verte avec double fonction
Celle de corridor écologique et de loisirs.
Biodiversité et Architecture durable
La biodiversité et l’architecture durable sont à l’honneur actuellement et commencent
à fortement se développer en France. Déjà présente en Europe du Nord depuis longtemps cela
commence à prendre une réelle ampleur sur le territoire surtout lorsque l’on parle des très
célèbre dorénavant éco quartiers. Mais il ne faut pas oublier que cela ne passe pas
exclusivement par cela. Le « mobilier urbain » connaît aussi cette évolution.
Quelles limites sont présentes dans cet aspect de conservation de la biodiversité ?
Les premières limites que l’on peut mettre en avant sont que l’attention de
l’architecture durable et de la biodiversité est fondée en premier lieu
essentiellement sur tout ce qui a trait aux toitures et murs végétalisés, aux
clôtures supportant de la végétalisation.
Mais on ne pense pas ou quasiment jamais à mettre en valeur le mobilier
urbain ce qui est un tort grandissant.
Autre limite dans cette partie, c’est que le mobilier durable est un bien qui doit
s’entretenir ! il faut donc un minimum de moyen pour faire que la
biodiversité y soit toujours présente. C’est le cas à Bruxelles - Capitale ou cette
interrogation a été soulevée.
Une limite qui a son importance : ce concept se base également sur des
initiatives privées (jardins privatifs notamment en relation avec des corridors
écologiques par exemple), si les personnes qui y habitent ne respectent plus
cette partie du contrat alors la biodiversité des lieux malgré les aménagements
ne sera plus aussi préservée qu’avant.
D’où le rôle très important de l’information et de la prise de conscience des
habitants d’un quartier, de leur appropriation de quartier si l’on se place par
exemple à l’échelle d’un éco quartier.
Quelle perspective d’avenir pour la biodiversité et l’architecture durable ?
Il faut renforcer les différentes sources de biodiversité et d’architecture durable par
notamment la création d’un mobilier urbain qui renforce encore plus la biodiversité mais aussi
dans un même temps renforcé tout ce qui a trait au « sociotope ».
Cette nouvelle approche favorise en effet les relations entre les différentes personnes
et consolident leur lien entre elle, elle peut aussi permettre à terme de renforcer le lien entre
les personnes et la nature.
Ce nouveau concept est actuellement développé à Stockholm : il pourrait s’associer en
matière de projet et s’intégrer dans le PLU de la manière suivante : relier par exemple les
différentes toitures végétalisées en jardin ouvert à tous au lieu de le laisser au domaine privée,
favoriser également pour les entreprises, à l’intérieur des ZAC, des accès pour le personnel et
la création de jardins par le personnel dans une démarche à la fois d’entretien de la
biodiversité et d’espace de socialisation : c’est double enjeu tout à fait intéressant à mettre en
pratique.
Exemple d’une toiture végétalisée sur une nouvelle construction.
Espaces verts, espaces sensibles et protégés et Biodiversité
Ces différents espaces s’appréhendent de différentes manières et ont bien intégré la
notion de fonction multiples au sein de leurs aménagements comme préservation des espaces
pour la protection de la biodiversité et en même temps une utilisation ludique des lieux
destinés à toutes les personnes de la commune ou du territoire à proximité. Cette démarche est
particulièrement bien spécifiée dans les PLU.
Quelles limites sont présentes dans cet aspect de conservation de la biodiversité ?
Les limites sont les suivantes :
Tout d’abord la rareté des terrains est la plus grande limite à l’intégration en
des espaces verts en ville ; les terrains en requalification compris il ne reste
plus rien car les extensions de zone d’activité et de lotissements sont encore
privilégiées ; c’est le cas à Paris même si le coefficient de biotope tend à
réduire cette contrainte.
Les espaces verts en zone urbaine ne sont effectifs selon diverses études que
pour un maximum de dix minutes de marches, il ne faut pas qu’il se trouve
dans un quartier isolé de la ville afin de rester un lieu de socialisation et
d’échange ainsi qu’un poumon vert pour la ville et notamment le centre ville
souvent plus encombré.
Cette idée renvoie aussi à la desserte des espaces verts et à la notion de trames
vertes qui relierait ces espaces entre eux. Le problème se pose actuellement à
Montréal notamment.
Quelle perspective d’avenir pour la préservation de ces espaces ?
Dans le cadre d’une perspective un peu plus international que l’on pourrait appliquer
en France : celle du partage des tâches et de la participation des citoyens dans l’intégration
des espaces verts en milieu urbain.
En effet, le Canada et plus particulièrement la ville de Montréal ont initié au travers
d’association notamment le réamorçage des espaces verts sous forme de loisirs et ce sont eux
en partenariat avec la ville de Montréal qui réintègre et redéfinisse la notion des espaces verts,
des trames bleues et vertes.
Au Canada, cette notion est beaucoup plus développée qu’en France et on constate un
regain d’attention de la part de la commune qui il faut le souligné possède une grande
diversité d’espace avec l’embouchure du Saint Laurent notamment.
De ce fait les réserves foncières des îles faisant partie de la commune de Montréal au
lieu d’être développé et ouverte à l’urbanisation seront prises en charge comme étant des
espaces naturels protégés, l’équivalent des parcs naturels urbains en France, et de préférence
laissés à l’état sauvage pour maximiser la biodiversité comme les terrains vagues qui sont des
grands vecteurs de biodiversité même si la notion d’esthétisme n’est pas au rendez-vous.
Autre innovation celle de la conservation de la trame verte dans les cimetières :
effectivement ce sont des espaces réservés qui peuvent faire office d’espace vert particulier
mais s’avèrent extrêmement efficace du point de vue de la biodiversité.
Divers exemples de parcs de Montréal :Le jardin botanique etLe jardin du Mont d’Orqui nous montrent une grande diversité d’espèces et de loisirs et cultures.
Coefficient de biotope : intégration de la biodiversité dans le PLU
← Ce concept nouveau nous vient d’Allemagne et plus précisément de Berlin : c’est
également là qu’il est le plus suivi.
← En effet non content d’instaurer végétalisation et biodiversité les objectifs de ces
projets sont très clairs : il ne s’agit pas seulement de biodiversité mais d’une qualité de
l’habitat et de son environnement, préservation de la ressource en eau, limitation des
nuisances et pollutions diverses et enfin revitalisation de la faune et de la flore.
Quelles limites sont présentes dans cet aspect de conservation de la biodiversité ?
C’est un concept très nouveau mais on peut se demander :
Comment les architectes vont pouvoir répondre dans certains cas à ces
contraintes urbanistiques sur les documents d’urbanismes, d’autant plus que
certains quartiers et arrondissements sont avantagés par rapport aux autres.
Second problème celui de l’esthétique et des nouvelles technologies qui
doivent s’y adapter. Ces technologies sont bien présentes en Allemagne par
exemple car ces directives ont déjà été édictées depuis plus longtemps mais en
France cela risque d’être plus problématique.
Le problème des questions d’urbanisme encore : celui des zones ou le
patrimoine est protégée comme celui des ZPPAUP par exemple ou des sites
classées aux monuments historiques les problèmes que cela engendre en temps
que zones interdites qui pourraient dénaturées la trames urbanistiques qui
s’imposent à Paris notamment.
Quelle perspective d’avenir pour les coefficients de biotope ?
Leur développement peut être largement favorisé dans les villages mais aussi dans les
milieux urbains comme au Havre. Il est dommage que le PLU ne prévoit pas ceci d’autant que
l’architecture Perret laissait de nombreux espaces verts dans la commune et n’était pas contre
les toitures végétalisées.
A Berlin la commune s’est dotée de ce coefficient et on assiste à une couverture verte
de la ville renforçant les thématiques et accomplissant les objectifs fixés par cette approche
urbanistique.
Aujourd’hui il faudrait trouver de nouveaux moyens de renforcer ce coefficient qui
réunit déjà les dernières avancées surtout en Allemagne et au nord de l’Europe. Ce sera un
défi lancé aux urbanistes et aux architectes que de concevoir de nouveaux projets sur cette
thématique et avec ces contradictions.
Un exemple : c’est celui du parking sur plot, le principe étant de laisser une couche de
terre sous les plots afin que la faune et la flore puisse s’y déplacer sans être gêné par les
voitures qui stationnent. C’est un exemple typique qui peut se transformer en corridor
écologique et qui respecte les règles imposées par le PLU sur le coefficient de biotope.
Ce port folio sur la biodiversité a montré que cette approche s’inscrit réellement dans
le cadre du développement durable mais aussi qu’il peut se concevoir et peut s’inscrire en
droite ligne dans l’urbanisme avec la nouvelle loi SRU (solidarité renouvellement urbain) et
par conséquent dans le plan local d’urbanisme qui fait office de règlement dans le code de
l’urbanisme.
On remarque que la biodiversité est transversale dans le code de l’urbanisme et qu’elle
mériterait d’y avoir sa place. Elle est plus ou moins ancrée dans la problématique des espaces
verts (article 13 du PLU) mais elle est cependant difficile à appliquer seule : il faut passer par
des outils et des aménagements comme les parcs, espaces verts ou encore éco quartiers et
opérations de lotissements. On la prend en compte, elle est déclinée, traduite sous diverses
formes par le projet d’aménagement et de développement durable mais toujours de la même
manière ou alors elle se développe dans une opération d’urbanisme sans que les autres
changent à proximité.
Il est regrettable qu’il n’y est pas de réelle continuité de végétalisation dans les villes
et que se soit pour d’autres raisons que l’on conserve la biodiversité et bien sur autre que la
biodiversité elle-même comme pour les toitures végétalisées qui bien entendu favorise les
économies d’énergies … mais c’est à la fois une force et une faiblesse pour la biodiversité : ce
qui ne devrait pas l’être.
La biodiversité peut se décliner sous une multitude de forme et trouve sa place dans les
plans locaux d’urbanisme. Le coefficient de biotope développée dans le cadre du PLU de
Paris montre combien cette démarche innovante permet de respecter la nature et de conserver
la faune et la flore qui vivent en ville.
Dans le contexte actuelle, il ne faut pas oublier que la biodiversité est primordiale dans
les villes ce que les personnes ne comprennent pas. De nombreuses associations de protection
des espaces verts protégés au Québec, particulièrement à Montréal montre cette implication
en faisant de ces jardins des objets esthétiques et en mettant on avant leur ressources pour la
planète.
D’autres limites viennent s’ajouter à cela comme par exemple, les problématiques
d’évaluations environnementales des corridors écologiques.
Il n’est pas facile d’évaluer ces opérations d’où les difficultés pour les personnes qui
ne sont pas au fait des notions de développement durable ou d’aménagement urbanistique ;
pour ces personnes un fossé ou une piste cyclable en terre ou une voie de randonnée près
d’une ancienne voie de chemin de fer ne sont pas des corridors écologiques.
Il est bien établi que la biodiversité doit être maintenue dans la ville pour contribuer à
réparer les destructions occasionnées par l’étalement urbain. Aujourd’hui le maintien de la
nature et de la biodiversité dans la ville sert au contraire de prétexte à la limitation de
l’étalement urbain.
On constate une grande avancée mais les mentalités sont encore loin d’être parfaite et
l’intégration de la nature est toujours un défi entre les sites classées et protégées, les
protestations des personnes et des prescriptions territoriales.
Jardin fait « au naturel » pour un maximum de Biodiversité et sur la seconde photo,
aménagement d’un parc autour de bâtiment à Paris.
Des enjeux Des améliorations Des innovations
Chapitre n°1 : corridors
écologiques
- Conservation des espèces dans la urbaine
- Connexion entre les différents espaces qui composent la ville (trame verte)
- Espace de circulation et socialisation
- Faire que ces espaces ne se limitent plus seulement à être des corridors écologiques (multimodalité)
- Permettre et favoriser ce développe-ment dans les milieux urbains et passeulement ruraux
- Faire un ensemble paysager mêlant le privatif et le public sans discontinuité
- Amélioration des dessertes de modesdoux et de corridors écologiques (pistescyclables et trames vertes)
- Mise en place de ceinture verte dans villes
Chapitre n°2 :biodiversité et
architecture durable
- Intégration dans le bâti et dans les jardins de la biodiversité
- Ne pas se limiter à la végétalisation maispenser que ceci favorise également les économies d'énergies et limite les nuisances
- intégration aux autres moyens de préservations de la biodiversité
- des éco quartiers de se positionnent en
faveur de ces aménagements grâce à un règlement collectif qui en facilite la mise en place
- des nouvelles préoccupations avec l'émergence du mobilier durable
- des nouvelles zones qui se regroupent pour faciliter ces transitions entre corridors
- les nouveaux murs végétalisés encore plus dense
- l'implication de la notion de sociotopemise en application à Stockholm pour intégrer la population dans les constructions durables et la préservation de la biodiversité par le bâti
Chapitre n°3 :espaces verts,
espaces sensibles
et protégés
- un poumon vert dans la ville, préservation la faune et de la flore
- Un intérêt pour les relations entre les personnes : lieu de rencontre intergénérationnel
- Favoriser les extensions des parcs et espaces verts à protéger en limitant les terrains à urbaniser et en classant les espaces sensibles
- laisser des terrains vagues au cœur descommunes et centre périphérique pourune coupure écologique
- Tenter de mettre en place des relais partrame verte entre les parcs de la commune
- Instaurer des jardins familiaux et autresen groupement pour de plus grands espaces de loisirs
Chapitre n°4 :coefficient de biotope
- Regroupement de toutes les techniques ayant à cœur la végétalisation des villes pour la protection de la biodiversité
- Création d'espace vert continu visant à réduire les pollutions, nuisances, la ressource en eau au travers de la végétalisation
- De nouvelles techniques sont développées comme les murs végétaux, une grande extension et une réglementation drastique des PLU pour maximiser et obliger architecte et promoteur à faire une ville durable
- étendre ce projet à toutes les villes
- Des opérations d'urbanisme comme des parkings sur plots en conception en Allemagne afin de laisser des corridors écologiques à la faune et la flore tout en laissant de la place aux voitures
Recommended